Comité National de Soutien aux Populations du Bassin Minier: Jugement des détenus de Mdhilla Assabilonline: Arrestation de Ouael Naouar, militant de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie TTU Monde arabe: Affairisme Tuniso-Libyen TTU Monde arabe: Du palace au palais Kalima: Lettre à Sarkozy pour la libération de Ben Brik Kalima: Arrestation des assassins des agents de police de la ville de Sousse Kalima: Vague d’arrestations suite à l’agression de deux touristes à Jendouba Kalima: Attaque du siège du RCD par ses adhérents Slim Bagga: N’en déplaise aux imposteurs, des alliances dangereuses entre les Materi et Kadhafi!!! Jeune Afrique: Internet ou la deuxième vie d’Habib Bourguiba AP: Algérie: sept agents de sécurité tués près de Béjaïa
Information : jugement des détenus de Mdhilla
Arrestation de Ouael Naouar, militant de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie
Assabilonline, Tunisie De source étudiante, nous avons appris que dans la nuit d’hier, le 3 avril 2010, Ouael Naouar, militant estudiantin au sein de l’UGET, et secrétaire général du Bureau fédéral à la Faculté des lettres de Sousse, avait été arrêté. En garde à vue au district de la Sûreté de Bab Bhar à Sousse, il a été accusé d’ »agression violente d’un agent de la Sûreté dans l’exercice de ses fonctions », accusation, selon nos sources, portée aux militants de l’UGET à cause de leur activisme à l’université. 04-04-2010 (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Du palace au palais
L’hôtel Abou Nawas de Gammarth (Tunisie) fait l’objet de grands travaux de réaménagement, effectués de jour comme de nuit. Ce palace, situé sur la baie de Tunis, à 20 km de la capitale, aurait été acquis par le colonel Kadhafi, qui entendrait le transformer en résidence privée. Le Guide libyen souhaiterait notamment y prendre ses quartiers d’été, dès cette année.
Lettre à Sarkozy pour la libération de Ben Brik
Arrestation des assassins des agents de police de la ville de Sousse
Proposé par Rédaction le Samedi 03 avril 2010 Les assassins des deux agents de police de la ville de Sousse ont été retrouvés par la police qui les a arrêtés et réussi à récupérer l’arme qui a été subtilisée aux agents. Des sources déclarent que l’un des assassins a été appréhendé au centre de la capitale et que son acolyte est originaire des environs de Kairouan. Rappelons que l’assassinat a été commis le soir du 22 mars suite à une attaque d’une patrouille de police de Sousse qui faisait une ronde routinière. Certaine sources ajoutent que les suspects arrêtés sont connus des services de la police criminelle et auraient commis leur forfait sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 3 avril 2010)
Vague d’arrestations suite à l’agression de deux touristes à Jendouba
Proposé par rédaction le Vendredi 02 avril 2010 Des unités de la sécurité en tenue civile et en uniforme ont perquisitionné, la nuit du 29 mars, plusieurs villages dans la région de Jendouba , tels que Bagoura , Athourayates, Bouhertma, Oued Achahm Ces perquisitions nocturnes ont été semble-t-il déclenchées suite au racket de deux touristes dans la région forestière de Bouhertma dans la commune de Fernana. La police a entrepris un ratissage dans la région et opéré une descente dans une dizaine de maisons; elle a procédé à l’arrestation de plusieurs personnes et violenté une dizaine d’autres. Certaines sources rapportent qu’un couple de touristes, probablement de nationalité française, a été détourné de force vers une région forestière où ils ont été délestés de leur téléphones portables, un appareil photo et un montant de 127 dinars . Des témoins ont déclaré que la police a quadrillé les villages par les véhicules de police et procédé des perquisitions; les inspections ont eu lieu de minuit jusqu’à l’aube de la journée du mardi 30 mars. Les jeunes en particulier ont été fouillés et frappés après avoir été menottés, ajoutent les témoins. Plusieurs personnes ont déclaré à Kalima que la police a fait défiler les suspects devant les victimes en vue de reconnaître leurs agresseurs.
Attaque du siège du RCD par ses adhérents
N’en déplaise aux imposteurs, des alliances dangereuses entre les Materi et Kadhafi!!!
Internet ou la deuxième vie d’Habib Bourguiba
Voici dix ans que Habib Bourguiba s’est éteint. Pourtant, l’ancien président tunisien (1957-1987) demeure très présent sur le web, où de nombreux sites et pages lui sont consacrés. Revue de détail d’une deuxième vie virtuelle.
Internet n’a pas attendu le dixième anniversaire de son décès, le 6 avril 2000, pour célébrer le souvenir de l’ancien président tunisien. Sur le moteur de recherche Google, « Habib Bourguiba » renvoie vers pas moins de 209 000 résultats. En comparaison, une requête portant sur son successeur Zine el-Abidine Ben Ali n’obtient « que » 191 000 réponses.
Nombreux sont les « fans » ou les détracteurs de Bourguiba à avoir rédigé un article, une biographie ou un hommage. Même sur Facebook, on trouve une page où ses admirateurs sont plus de 54 000 à s’être rassemblés. Là encore, le profil principal d’Hassan II, le roi du Maroc décédé en 1999 après 38 années de règne, ne comptabilise qu’une dizaine de milliers d’aficionados. Pourtant, à la mort du président Bourguiba en 2000, les « réseaux sociaux » n’étaient même pas nés !
« Prendre rendez-vous avec l’Histoire »
Le fils de Bourguiba, « Bibi » (décédé en 2009), a laissé à ses proches la responsabilité de l’e-reputation patriarcale : sa famille est à l’origine du site officiel « Président Habib Bourguiba » (www.bourguiba.com), administré depuis Londres. On y trouve pléthore de documents, privés comme publics, et parfois même inédits. Les grandes allocutions de l’homme d’Etat sont disponibles en téléchargement ou à l’écoute en ligne, comme son fameux discours de Jéricho sur le colonialisme et la Palestine, en 1965.
Le but de cette immense bibliothèque virtuelle est de perpétuer l’héritage politique de Bourguiba, en « reconnaissance à l’œuvre monumentale entreprise pour l’édification d’une Tunisie libre et moderne », comme le revendique la page d’accueil du site.
Des vidéos, de nombreux clichés pris en famille ou à l’occasion de rencontres diplomatiques, sont classés par périodes. Le portail recense les ouvrages consacrés au président et met en avant quelques citations de grands hommes à son propos. Avec, en tête, un vibrant hommage du général de Gaulle : « Ce Bourguiba a ceci de commun avec moi : le courage de prendre rendez-vous avec l’Histoire ! ».
Dossiers confidentiels
Si vous voulez en savoir davantage, un proche collaborateur de Bourguiba s’est attelé à un véritable travail de fourmi. Rattaché à l’ambassade de Tunisie en France de 1960 à 1961 puis ministre de l’Intérieur (1973-1977) et de l’Information (1980-1983), Tahar Belkhodja a mis en place en 1999 un vaste portail documentaire, www.bourguiba.net. Avec l’Association du souvenir du président Bourguiba dont il est membre, et avec l’aide de l’ancien ambassadeur français en Tunisie Pierre Hunt, Belkhodja a d’abord utilisé le site pour répertorier tous les ouvrages ayant trait à l’oeuvre du président tunisien.
Puis, il y a deux ans, son projet est devenu plus ambitieux. Pour avoir étroitement travaillé avec le chef de l’Etat pendant des années, il a longtemps eu accès à des documents officiels, parfois confidentiels. Une mine d’informations pour mieux comprendre l’homme, mais aussi l’époque. Quand il a jugé pouvoir lever le « secret-défense » sur ces dossiers, il a entrepris de les rendre publics. Depuis, « bourguiba.net » regorge de discours, de notes, de rapports internes datant de l’époque de la présidence.
Tahar Belkhodja fournit 90% du contenu du site. Régulièrement, il exhume des fichiers qu’il fait numériser avant de les transmettre à la société parisienne en charge de l’administration du site, A6tech. « Il s’agit soit de coupures de presse, soit de documents originaux, dont certains datent de presque cinquante ans », explique-t-on au sein de la société. Selon les statistiques de 2010, entre 600 et 1 000 internautes consultent le site chaque mois.
Protéger le patronyme
Les connexions proviennent en grande majorité de France (88%), puis des Etats-Unis (7%), et enfin de Tunisie (2%). Pour autant, le nombre réel de Tunisiens à s’y connecter est très difficile à évaluer. Il est en effet impossible de savoir qui, parmi les internautes, représente la diaspora tunisienne à l’étranger. Et encore moins de connaître la part de Tunisiens passant par des connexions d’autres pays pour contourner la censure tunisienne sur internet…
Enfin, en poussant la recherche un peu plus loin, il apparaît que le potentiel de la « marque » Bourguiba reste sous-exploité sur le web. Plusieurs noms de domaines contenant le terme « Bourguiba » ont été achetés… par la famille de l’ancien président elle-même. Ainsi, « bourguiba.org », « bourguiba.info » et « bourguiba.biz » sont désormais inutilisables. Aucune page n’est attachée à ces adresses, mais les petits-enfants Bourguiba ont préféré garder leur mainmise dessus. Pour éviter toute récupération et protéger ainsi leur patronyme, ou pour créer, un jour peut-être, un nouveau portail dédié à leur aïeul ? Quoi qu’il en soit, seul le nom de domaine « bourguiba.tn » est toujours disponible. Avis aux amateurs…
Retrouver notre dossier “Que reste-t-il de Bourguiba ?” dans le numéro 2569 de Jeune Afrique, en kiosques du 4 au 11 avril.
(Source: le site de ” Jeune Afrique” le 04/04/2010 à 13h:18)
Algérie: sept agents de sécurité tués près de Béjaïa
AP 04/04/10 11:15 ALGER (AP) — Sept agents de sécurité ont été tués samedi en fin d’après-midi dans le massif forestier d’Akfadou, près de Béjaïa en Kabylie (200km à l’est d’Alger), rapportent dimanche plusieurs journaux algériens. Selon ceux-ci, ces agents, des “patriotes”, un corps de sécurité sans statut juridique créé dans les années 90 pour lutter contre le terrorisme, travaillaient pour une société de gardiennage assurant la sécurité d’une société turque. D’après “El Watan”, le fourgon transportant ces agents a sauté sur une bombe actionnée à distance, avant d’être criblé de balles. Une seconde bombe actionnée près d’une heure plus tard a tué l’un des militaires lancés aux trousses des terroristes, selon le journal. Le quotidien “Liberté” fait état, pour sa part, de deux militaires blessés. Les terroristes dont le nombre n’a pas été précisé se sont emparés des armes des “patriotes” une fois leur forfait accompli, ajoute “Liberté”. Ces informations n’ont pas encore été confirmées de source officielle. Par ailleurs, le journal “El Khabar” rapporte que trois agents de la police communale ont été blessés par l’explosion d’une bombe artisanale lors d’une patrouille à Erraguen, un hameau dans le massif des Babors entre les départements de Sétif et Jijel (300km à l’est d’Alger). Ces attentats surviennent trois jours après l’explosion d’une bombe artisanale qui a tué un chauffeur de taxi et son passager près d’Aïn-Zaouia, à 35km au sud de Tizi-Ouzou (100km à l’est d’Alger). En janvier dernier, deux officiers supérieurs de l’armée, dont le commandant de la région militaire de Béjaïa, avaient été tués près de Tazmalt (120km au sud-ouest de Béjaïa), non loin du massif d’Akfadou, zone de repli des membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), rebaptisé depuis 2006 Al-Qaïda au Maghreb islamique. C’est dans cette région qu’a été tué en 2004 l’émir national du GSPC, Nabil Sahraoui. Régulièrement, les terroristes, en manque de logistique, ciblent des sociétés de gardiennage pour récupérer des armes, selon les observateurs. Fin octobre dernier, six agents d’une société chargée de la sécurité d’un chantier du groupe canadien d’ingénierie SNC-Lavalin avaient été tués dans une embuscade près de Tizi-Ouzou. AP
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