4 avril 2010

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TUNISNEWS
9 ème année, N° 3603 du 04.04.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Comité  National de Soutien aux Populations du Bassin Minier: Jugement des détenus de Mdhilla Assabilonline: Arrestation de Ouael Naouar, militant de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie TTU Monde arabe: Affairisme Tuniso-Libyen TTU Monde arabe: Du palace au palais Kalima: Lettre à Sarkozy pour la libération de Ben Brik Kalima: Arrestation des assassins des agents de police de la ville de Sousse Kalima: Vague d’arrestations suite à l’agression de deux touristes à Jendouba Kalima: Attaque du siège du RCD par ses adhérents Slim Bagga: N’en déplaise aux imposteurs, des alliances dangereuses entre les Materi et Kadhafi!!! Jeune Afrique: Internet ou la deuxième vie d’Habib Bourguiba AP: Algérie: sept agents de sécurité tués près de Béjaïa


Comité  National de Soutien aux Populations du Bassin Minier 3 avril 2010

Information : jugement des détenus de Mdhilla


Le Tribunal de Première Instance de Gafsa a condamné les jeunes Adel Amaïdia, Amine Khaldia, Aymen Amaïed et Fethi Amaïed à une peine d’emprisonnement de six mois et quinze jours. Ces jeunes avaient été arrêtés à la mi mars à Mdhilla pour entrave à la liberté du travail après qu’ils aient protesté au sein d’un groupe de chômeurs contre ce qu’il considéraient comme une méthode injuste de recrutement de la société des phosphates de Gafsa. […] Le comité  national de soutien aux Populations du Bassin Minier  
(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

Arrestation de Ouael Naouar, militant de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie


Assabilonline, Tunisie De source étudiante, nous avons appris que dans la nuit d’hier, le 3 avril 2010, Ouael Naouar, militant estudiantin au sein de l’UGET, et secrétaire général du Bureau fédéral à la Faculté des lettres de Sousse, avait été arrêté. En garde à  vue au district de la Sûreté de Bab Bhar à Sousse, il a été accusé d’ »agression violente d’un agent de la Sûreté dans l’exercice de ses fonctions », accusation, selon nos sources, portée aux militants de l’UGET à cause de leur activisme à l’université. 04-04-2010 (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


AFFAIRISME TUNISO-LIBYEN


La Poste tunisienne serait-elle menacée de démantèlement et ses activités bancaires en voie de privatisation déguisée ? Selon certaines informations, la gestion des comptes courants postaux serait déjà confiée à la Banque islamique Zitouna, fondée par le gendre du président Ben Ali, Sakhr Materi. Depuis sa création, cette banque utiliserait d’ailleurs des locaux de la Poste, évitant ainsi des frais de fonctionnement (loyers, électricité, bureautique, etc.). A terme, la Poste tunisienne ne garderait que ses prérogatives traditionnelles concernant la distribution du courrier, alors que ses activités bancaires seraient rachetées par la banque Zitouna. Les mêmes sources précisent que celle-ci serait en grande partie financée par la Libye. Soulignant les liens d’amitié entre Sakhr Materi et Seif al Islam Kadhafi, le fils du Guide. Alors que ce dernier serait proche de Moncef Materi, le père de Sakhr, ancien officier qui avait participé à la tentative de renversement du président Bourguiba, en 1962.
(Source: « TTU Monde arabe » LETTRE HEBDOMADAIRE D’ INFORMATIONS STRATÉGIQUES 1 e r  a v r i l  2 0 1 0 – n ° 6 4 2)


Du palace au palais


L’hôtel Abou Nawas de Gammarth (Tunisie) fait l’objet de grands travaux de réaménagement, effectués de jour comme de nuit. Ce palace, situé sur la baie de Tunis, à 20 km de la capitale, aurait été acquis par le colonel Kadhafi, qui entendrait le transformer en résidence privée. Le Guide libyen souhaiterait notamment y prendre ses quartiers d’été, dès cette année.

 
(Source: « TTU Monde arabe » LETTRE HEBDOMADAIRE D’ INFORMATIONS STRATÉGIQUES 1 e r  a v r i l  2 0 1 0 – n ° 6 4 2)


Lettre à Sarkozy pour la libération de Ben Brik


Proposé par rédaction le Dimanche 04 avril 2010 François Gèze, directeur des éditions La Découverte et Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF ainsi que l’écrivain Gilles Perrault ont adressé une lettre au président français, Nicolas Sarkozy lui demandant d’intercéder pour la libération du journaliste et écrivain Taoufik Ben Brik. La lettre qui a été publiée sur le quotidien Le Monde, rappelle au président Français la situation critique du journaliste Taoufik Ben Brik qui croupis en prison depuis 4 mois pour un « délit imaginaire », selon les termes de la lettre. Les auteurs de cette lettre ont exhorté le président français à intervenir pour obtenir la libération du journaliste, tout en relevant que la France continue de tolérer les violations en matière des droits de l’homme commises par les autorités tunisiennes qui ne respectent pas leur engagements vis-à-vis de la communauté européenne.  
(Source: Le site de « Radio Kalima » le 4 avril 2010)


Arrestation des assassins des agents de police de la ville de Sousse


Proposé par Rédaction le Samedi 03 avril 2010 Les assassins des deux agents de police de la ville de Sousse ont été retrouvés par la police qui les a arrêtés et réussi à récupérer l’arme qui a été subtilisée aux agents. Des sources déclarent que l’un des assassins a été appréhendé au centre de la capitale et que son acolyte est originaire des environs de Kairouan. Rappelons que l’assassinat a été commis le soir du 22 mars suite à une attaque d’une patrouille de police de Sousse qui faisait une ronde routinière. Certaine sources ajoutent que les suspects arrêtés sont connus des services de la police criminelle et auraient commis leur forfait sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 3 avril 2010)


Vague d’arrestations suite à l’agression de deux touristes à Jendouba


Proposé par rédaction le Vendredi 02 avril 2010 Des unités de la sécurité en tenue civile et en uniforme ont perquisitionné, la nuit du 29 mars, plusieurs villages dans la région de Jendouba , tels que Bagoura , Athourayates, Bouhertma, Oued Achahm Ces perquisitions nocturnes ont été semble-t-il déclenchées suite au racket de deux touristes dans la région forestière de Bouhertma dans la commune de Fernana. La police a entrepris un ratissage dans la région et opéré une descente dans une dizaine de maisons; elle a procédé à l’arrestation de plusieurs personnes et violenté une dizaine d’autres. Certaines sources rapportent qu’un couple de touristes, probablement de nationalité française, a été détourné de force vers une région forestière où ils ont été délestés de leur téléphones portables, un appareil photo et un montant de 127 dinars . Des témoins ont déclaré que la police a quadrillé les villages par les véhicules de police et procédé des perquisitions; les inspections ont eu lieu de minuit jusqu’à l’aube de la journée du mardi 30 mars. Les jeunes en particulier ont été fouillés et frappés après avoir été menottés, ajoutent les témoins. Plusieurs personnes ont déclaré à Kalima que la police a fait défiler les suspects devant les victimes en vue de reconnaître leurs agresseurs.  

(Source: Le site de « Radio Kalima » le 2 avril 2010)


Attaque du siège du RCD par ses adhérents


Proposé par Rédaction le Jeudi 01 avril 2010 Plusieurs dizaines de militants du parti au pouvoir ont attaqué le mercredi 31 mars le siège du parti à Kairouan pour exprimer leur mécontentement sur le choix des candidats sur les listes du parti aux prochaines élections municipales. Les protestataires ont envahi le hall du comité de coordination et cassé plusieurs portes puis ont occupé le bureau du secrétaire général, avant que les forces de sécurité n’interviennent pour mettre fin à leur action. Une délégation choisie parmi le groupe des protestataires a été reçue par le gouverneur de Kairouan. Le secrétaire général du RCD est intervenu pour calmer les esprit en promettant la révision des listes.  

(Source: Le site de « Radio Kalima » le 3 avril 2010)


N’en déplaise aux imposteurs, des alliances dangereuses entre les Materi et Kadhafi!!!

 


par Slim BAGGA –« Aigri », « raté », « haineux », malade de « solitude »: Mansour Fekih, qui me conseille de ne pas lui répondre, n’insulte pas; il ne verse pas dans le dénigrement. Il serait même un bon citoyen, fier des acquis realisés par « son » Président. Il pousse le ridicule jusqu’à prétendre que chaque mère serait fière d’avoir mis au monde un monstre (pardon un homme) comme Ben Ali et que chaque père serait fier d’avoir pour gendre un pieux gominé. Au fait comment Sakhr Materi est-il devenu milliardaire, cet extraordinaire entrepreneur que l’imposteur Mansour Fekih souhaite comme gendre à chaque père de famille? N’était-ce pas un tour de passe-passe des plus illicites et des plus condamnables avec la Banque du Sud?
Mansour Fekih me rappelle le célèbre Michel Audiard qui, dans l’un de ses dialogues, disait: « Il n’y a que les cons qui osent tout ». A lire la prose de Fekih, hier, sur Tunisnews, j’avoue que c’était osé. Bref, je vais juste, après ces précisions, me contenter de ce que je lui répondais le 6 mai dernier, il y a presque un an, dans un article paru sur « Bakchich » et repris par Tunisnews. En voici le paragraphe concernant l’imposteur toujours à la recherche de crédits pour exercer son charlatanisme du bien-être en Tunisie. C’est toujours actuel: « Reste enfin, pour cette fois bien sûr, cet illustre inconnu des médias : Mansour Fékih, agitateur de réunions d’opposants au Canada, qui se présente sans rire comme un sexologue qui a mis au point une technique moderne au service du bien-être. Son attaque contre Catherine Graciet surTunisnews le 4 mai 2009 en dit long sur sa panne… d’idées. Il y a comme une coutume qui s’installe en Tunisie consistant à attaquer les défenseurs de la liberté pour obtenir quelques privilèges de la tyrannie. Il suffit que Ahmed Manaï insulte Rached Ghannouchi, que Sahbi Amri s’en prenne aux exilés, que Mezri Haddad déverse sa mauvaise foi sur les défenseurs des droits de l’homme et les Nahdhaouis pour que leur affaire soit pliée, réglée. Cela porte un nom : MERCENARIAT. Mansour Fekih est non seulement un grossier personnage, mais surtout un mauvais défenseur de la dictature. Comment peut-il accuser Catherine Graciet ou RSF de connivence avec la CIA, lorsque son maître à penser en reçoit des rétributions et autres honoraires ? Douze millions de dollars des Libyens, par exemple, pour avoir organisé à Carthage une réunion entre le directeur du contre-espionnage américain et le bouillonnant Kadhafi. Voyez-vous, M. le sexologue en panne, il est des boîtes de Pandore qu’il vaut mieux ne pas ouvrir au risque d’éclabousser son mentor. Car s’il ne s’agit que d’ouvrir une clinique de sexologie à Tunis et d’obtenir à cet effet les autorisations requises et les crédits nécessaires, point n’est besoin d’insulter et de dénigrer. Allez-y ! Au point où nous en sommes… La Tunisie est déjà un bordel. Géré par un flic… » (fin de l’article) Décidément d’année en année, Mansour Fekih s’enfonce dans l’imposture. Et les crédits tardent à venir. Encore un effort M. Fekih. Il faut de la persévérance car Ben Ali ne récompense ses thuriféraires que lorsqu’ils sont totalement déculottés…  


Internet ou la deuxième vie d’Habib Bourguiba


Par Laurannne Provenzano

Voici dix ans que Habib Bourguiba s’est éteint. Pourtant, l’ancien président tunisien (1957-1987) demeure très présent sur le web, où de nombreux sites et pages lui sont consacrés. Revue de détail d’une deuxième vie virtuelle.

Internet n’a pas attendu le dixième anniversaire de son décès, le 6 avril 2000, pour célébrer le souvenir de l’ancien président tunisien. Sur le moteur de recherche Google, « Habib Bourguiba » renvoie vers pas moins de 209 000 résultats. En comparaison, une requête portant sur son successeur Zine el-Abidine Ben Ali n’obtient « que » 191 000 réponses.

Nombreux sont les « fans » ou les détracteurs de Bourguiba à avoir rédigé un article, une biographie ou un hommage. Même sur Facebook, on trouve une page où ses admirateurs sont plus de 54 000 à s’être rassemblés. Là encore, le profil principal d’Hassan II, le roi du Maroc décédé en 1999 après 38 années de règne, ne comptabilise qu’une dizaine de milliers d’aficionados. Pourtant, à la mort du président Bourguiba en 2000, les « réseaux sociaux » n’étaient même pas nés !

« Prendre rendez-vous avec l’Histoire »

Le fils de Bourguiba, « Bibi » (décédé en 2009), a laissé à ses proches la responsabilité de l’e-reputation patriarcale : sa famille est à l’origine du site officiel « Président Habib Bourguiba » (www.bourguiba.com), administré depuis Londres. On y trouve pléthore de documents, privés comme publics, et parfois même inédits. Les grandes allocutions de l’homme d’Etat sont disponibles en téléchargement ou à l’écoute en ligne, comme son fameux discours de Jéricho sur le colonialisme et la Palestine, en 1965.

Le but de cette immense bibliothèque virtuelle est de perpétuer l’héritage politique de Bourguiba, en « reconnaissance à l’œuvre monumentale entreprise pour l’édification d’une Tunisie libre et moderne », comme le revendique la page d’accueil du site.

Des vidéos, de nombreux clichés pris en famille ou à l’occasion de rencontres diplomatiques, sont classés par périodes. Le portail recense les ouvrages consacrés au président et met en avant quelques citations de grands hommes à son propos. Avec, en tête, un vibrant hommage du général de Gaulle : « Ce Bourguiba a ceci de commun avec moi : le courage de prendre rendez-vous avec l’Histoire ! ».

Dossiers confidentiels

Si vous voulez en savoir davantage, un proche collaborateur de Bourguiba s’est attelé à un véritable travail de fourmi. Rattaché à l’ambassade de Tunisie en France de 1960 à 1961 puis ministre de l’Intérieur (1973-1977) et de l’Information (1980-1983), Tahar Belkhodja a mis en place en 1999 un vaste portail documentaire, www.bourguiba.net. Avec l’Association du souvenir du président Bourguiba dont il est membre, et avec l’aide de l’ancien ambassadeur français en Tunisie Pierre Hunt, Belkhodja a d’abord utilisé le site pour répertorier tous les ouvrages ayant trait à l’oeuvre du président tunisien.

Puis, il y a deux ans, son projet est devenu plus ambitieux. Pour avoir étroitement travaillé avec le chef de l’Etat pendant des années, il a longtemps eu accès à des documents officiels, parfois confidentiels. Une mine d’informations pour mieux comprendre l’homme, mais aussi l’époque. Quand il a jugé pouvoir lever le « secret-défense » sur ces dossiers, il a entrepris de  les rendre publics. Depuis, « bourguiba.net » regorge de discours, de notes, de rapports internes datant de l’époque de la présidence.

Tahar Belkhodja fournit 90% du contenu du site. Régulièrement, il exhume des fichiers qu’il fait numériser avant de les transmettre à la société parisienne en charge de l’administration du site, A6tech. « Il s’agit soit de coupures de presse, soit de documents originaux, dont certains datent de presque cinquante ans », explique-t-on au sein de la société. Selon les statistiques de 2010, entre 600 et 1 000 internautes consultent le site chaque mois.

Protéger le patronyme

Les connexions proviennent en grande majorité de France (88%), puis des Etats-Unis (7%), et enfin de Tunisie (2%). Pour autant, le nombre réel de Tunisiens à s’y connecter est très difficile à évaluer. Il est en effet impossible de savoir qui, parmi les internautes, représente la diaspora tunisienne à l’étranger. Et encore moins de connaître la part de Tunisiens passant par des connexions d’autres pays pour contourner la censure tunisienne sur internet…

Enfin, en poussant la recherche un peu plus loin, il apparaît que le potentiel de la « marque » Bourguiba reste sous-exploité sur le web. Plusieurs noms de domaines contenant le terme « Bourguiba » ont été achetés… par la famille de l’ancien président elle-même. Ainsi, « bourguiba.org », « bourguiba.info » et « bourguiba.biz » sont désormais inutilisables. Aucune page n’est attachée à ces adresses, mais les petits-enfants Bourguiba ont préféré garder leur mainmise dessus. Pour éviter toute récupération et protéger ainsi leur patronyme, ou pour créer, un jour peut-être, un nouveau portail dédié à leur aïeul ?  Quoi qu’il en soit, seul le nom de domaine « bourguiba.tn » est toujours disponible. Avis aux amateurs…

Retrouver notre dossier « Que reste-t-il de Bourguiba ? » dans le numéro 2569 de Jeune Afrique, en kiosques du 4 au 11 avril.

(Source: le site de  » Jeune Afrique » le 04/04/2010 à 13h:18)


Algérie: sept agents de sécurité tués près de Béjaïa


AP 04/04/10 11:15 ALGER (AP) — Sept agents de sécurité ont été tués samedi en fin d’après-midi dans le massif forestier d’Akfadou, près de Béjaïa en Kabylie (200km à l’est d’Alger), rapportent dimanche plusieurs journaux algériens. Selon ceux-ci, ces agents, des « patriotes », un corps de sécurité sans statut juridique créé dans les années 90 pour lutter contre le terrorisme, travaillaient pour une société de gardiennage assurant la sécurité d’une société turque. D’après « El Watan », le fourgon transportant ces agents a sauté sur une bombe actionnée à distance, avant d’être criblé de balles. Une seconde bombe actionnée près d’une heure plus tard a tué l’un des militaires lancés aux trousses des terroristes, selon le journal. Le quotidien « Liberté » fait état, pour sa part, de deux militaires blessés. Les terroristes dont le nombre n’a pas été précisé se sont emparés des armes des « patriotes » une fois leur forfait accompli, ajoute « Liberté ». Ces informations n’ont pas encore été confirmées de source officielle. Par ailleurs, le journal « El Khabar » rapporte que trois agents de la police communale ont été blessés par l’explosion d’une bombe artisanale lors d’une patrouille à Erraguen, un hameau dans le massif des Babors entre les départements de Sétif et Jijel (300km à l’est d’Alger). Ces attentats surviennent trois jours après l’explosion d’une bombe artisanale qui a tué un chauffeur de taxi et son passager près d’Aïn-Zaouia, à 35km au sud de Tizi-Ouzou (100km à l’est d’Alger). En janvier dernier, deux officiers supérieurs de l’armée, dont le commandant de la région militaire de Béjaïa, avaient été tués près de Tazmalt (120km au sud-ouest de Béjaïa), non loin du massif d’Akfadou, zone de repli des membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), rebaptisé depuis 2006 Al-Qaïda au Maghreb islamique. C’est dans cette région qu’a été tué en 2004 l’émir national du GSPC, Nabil Sahraoui. Régulièrement, les terroristes, en manque de logistique, ciblent des sociétés de gardiennage pour récupérer des armes, selon les observateurs. Fin octobre dernier, six agents d’une société chargée de la sécurité d’un chantier du groupe canadien d’ingénierie SNC-Lavalin avaient été tués dans une embuscade près de Tizi-Ouzou. AP

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