5 avril 2010

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TUNISNEWS
9 ème année, N° 3604 du 05.04.2010
 archives : www.tunisnews.net 


AISPP: Un ex prisonnier politique… privé de visite à son père malade Comité  National de Soutien aux Populations du Bassin Minier: Reprise du harcèlement d´Adnane Hajji Afrique en luttes: Tunisie – Le petit dictateur Luiza Toscane:  En Tunisie, travailler est un droit, le revendiquer est un crime Ikbel Zalila: Monodrames de l’indépendance – Les mises en scène bourguibiennes du pouvoir entre 1956 et 1970 K. Selmen: Anniverssaire de la mort du leader HABIB BOURGUIBA AFP: Egypte: l’éditeur d’un livre pro-ElBaradei relâché (sécurité) AFP: Turquie: nouvelle vague d’arrestations dans le cadre d’un complot présumé


 
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 4 avril 2010

Un ex prisonnier politique… privé de visite à son père malade


L’ex prisonnier politique Walid Jarray attend toujours l’accord des instances sécuritaires locales pour se déplacer de Ben Gardane (dans le sud tunisien) à Tunis pour rendre visite à son père malade, âgé de 56 ans, actuellement hospitalisé à la Rabta. Walid Jarray est né à Ben Gardane le 1er mars 1987. Il a été arrêté le 31 mars 2006 et a effectué une peine d’emprisonnement de trois ans pour des accusations en rapport avec la loi du 10 décembre 2003, « antiterroriste » ; il est sorti de prison le 2009 pour commencer une peine complémentaire de cinq années de contrôle administratif. Les instances sécuritaires locales l’ont arrêté pour infraction au contrôle administratif parce qu’il avait accompagné son père malade à l’hôpital de La Rabta le 19 février 2010. Il a été condamné à un mois d’emprisonnement et à sa sortie de prison le 21 mars, il a renouvelé sa demande de visite à son père dont l’état de santé empire. […] Pour la commission de suivi des prisonniers politiques libérés Le Président de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 
Comité  National de Soutien aux Populations du Bassin Minier 4 avril 2010 Information


Le syndicaliste Adnane Hajji est de nouveau en butte depuis son retour à Redeyef aujourd’hui à un blocus sécuritaire, assuré par l’agent même de la Sûreté qui avait provoqué sa chute de mobylette jeudi dernier avant son départ à Tunis où il devait participer à une réunion sur la réalité et les perspectives du bassin minier. Monsieur Hajji a été contraint de protester aujourd’hui au poste de la Sûreté de Redeyef. […] Comité  National de Soutien aux populations du bassin minier (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Tunisie – Le petit dictateur


Selon maître Jalel Ben Brik Zoghlami, le frère du journaliste Taoufik Ben Brik qui croupit actuellement dans les geôles de Ben Ali, le pouvoir aurait proposé la libération du journaliste ainsi que l’arrêt des persécutions contre sa famille où ses proches, comme notre camarade Lumumba Mohsni, réfugié politique à Marseille, en contrepartie d’un engagement signé à ne plus « nuire » au président et à sa famille. Ben Brick a refusé d’être gracié, considérant que celui qui a besoin d’être gracié c’est le « vieux petit dictateur ». Toujours selon son frère, « Ben Brik appelle à ne plus parler de sa santé et déclare qu’il va très bien, et que l’air des montagnes lui fera bien. ll rappelle à toutes et à tous qu’il est prisonnier d’opinion et qu’il va continuer la lutte avec son peuple pour toutes les libertés et pour la Tunisie de Dignité. » Il a également communiqué un poème de Taoufik Ben Brik intitulé « Khannibal », que l’on peut lire sur https://www.tunisnews.net/17Mars10f.htm (Source: « Afrique en luttes »  n°6 – mars/avril 2010 -Bulletin d’informationdu groupe de travail« Afriques » du NPA -Nouveau Parti Anticapitaliste)


En Tunisie, travailler est un droit, le revendiquer est un crime


Le séisme de Gafsa… Le droit à l’emploi était la première revendication des insurgés du bassin minier de Gafsa. Pour l’avoir revendiqué, ils sont des centaines à avoir été emprisonnés. Beaucoup ont été torturés, certains sont morts dans les manifestations. A la suite d’une mobilisation locale et internationale, les personnes détenues ont bénéficié d’une libération conditionnelle en novembre 2009. Mais les ex prisonniers n’ont pas retrouvé leur travail, dont un certain nombre dans la fonction publique. Et les poursuites n’ont pas été abandonnées. Plusieurs condamnés par défaut ont fait opposition à leur jugement et se sont présentés à la justice, au terme de plus d’un an de clandestinité : Hassan Ben Abdallah, coordinateur du comité des chômeurs diplômés de Redeyef, a été incarcéré à la prison de Gafsa le 24 février dans l’attente de son procès devant le Tribunal de Première Instance (TPI) qui a examiné le 17 mars son opposition à la peine prononcée en février 2009 par défaut le condamnant à dix ans d’emprisonnement et l’a condamné à quatre ans et un mois d’emprisonnement. Idem pour des jeunes de la ville de M’dhilla qui ont fait opposition à leur condamnation par défaut et ont, pour certains d’entre eux, été arrêtés et incarcérés dans l’attente de leur procès. Quant à Fahem Boukaddous, correspondant de la chaîne El Hiwar Et Tounsi, condamné en première instance le 13 janvier 2010 par le TPI de Gafsa à quatre ans d’emprisonnement pour avoir couvert les événements du bassin minier, c’est libre qu’il attend son procès en appel le 27 avril. … et sa réplique de La Skhira La revendication d’un emploi s’était étendue à d’autres régions et malgré la répression, elle demeure explosive. Le 1er février 2010, des centaines de jeunes diplômés au chômage se sont rassemblés dans le complexe industriel de La Skhira, une ville de dix mille habitants dans le Golfe de Gabès, avant de déferler dans les rues pour protester contre la politique de recrutement d’une société (TIFERT) qui n’avait pas attribué le nombre de postes convenus au préalable aux jeunes de la région, ceux-ci restant minoritaires. Cette unité de production d’acides phosphoriques est une société tuniso-indienne (Tunisian Indian Fertilizers) d’engrais créée dans le cadre d’un partenariat entre la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) le Groupe Chimique Tunisien (CGT) et deux société indiennes, la Gujarat State Fertilizers and Chemicals et Coromandel Fertilizers Limited. Elle a été construite par le groupe para pétrolier français Technip et a bénéficié d’un prêt de la Banque Européenne d’Investissement. Toute la production sera exportée en Inde. La population, qui souffre de la pollution due à cette industrie s’est jointe aux manifestants. La réponse fut sécuritaire : Bouclage des accès de la ville, renforts venus de Sfax et Gabès, gaz lacrymogènes, poursuites des manifestants, et des dizaines d’interpellations qui se sont soldées par l’enrôlement de jeunes en âge de s’acquitter du service militaire, tandis qu’une dizaine d’autres étaient déférés devant la justice, dont quatre en état d’arrestation (Ruchdi Hamidet, Mohammed Marzougui, Khaled Manaï et Abdelkader Moubarek ) accusés d’outrage et agression de fonctionnaire en exercice, d’entrave à la liberté du travail et de projection de matières solides. Leur procès s’est ouvert le 22 février devant le TPI de Sfax. Luttes individuelles et collectives, sociales et politiques Les luttes collectives pour l’emploi se doublent de protestations individuelles : rien qu’en ce début de mars, Samir et Abdessalam Seddiki manifestaient à Nefta, Ghezala M’Hamdi et Zakia Dhifaoui ont observé une journée de jeûne le 8 mars à Gafsa et Abdessalam Trimech se faisait harakiri devant la municipalité de Monastir. Ses funérailles qui ont réuni des milliers de personnes le 12 mars, ont tourné à la manifestation contre les autorités. Le même jour, des jeunes chômeurs de Mdhilla bloquaient des autocars de la CPG. Quatre d’entre eux, Adel Amaïdia, Amine Khaldia, Aymen Amaïed et Fethi Amaïed ont été arrêtés et accusés d’ »entrave à la liberté du travail ». Le 1er avril, ils ont été condamnés par le Tribunal de Première Instance de Gafsa à six mois et demi d’emprisonnement. L’emploi, loin d’être une simple « question sociale » est devenu une question politique au sens plein du terme. Le chômage n’est pas seulement structurel : interdit professionnel, il est également une arme aux mains du régime pour faire taire ses opposants, le régime allié à la bureaucratie syndicale : des Politique, economie et societe syndicalistes du bassin minier qui n’ont pas été réintégrés dans leur emploi à leur sortie de prison sont depuis deux mois, selon Adnane Hajji (syndicaliste de l’enseignement primaire de Redeyef ayant bénéficié d’une libération conditionnelle depuis novembre 2009) également privés du pécule mensuel que leur versait l’Union Générale Tunisienne du Travail au titre de la solidarité. En février, lui-même ainsi que les syndicalistes Tarek Halaïmi, Taïeb Ben Othmane, Hafnaoui Ben Othmane, Adel Jayyar et Abid Khelaïfi ont publié une déclaration qu’ils concluent par des propositions : « La libération des détenus qui croupissent toujours en prison et l’arrêt des procès et des poursuites en cours, la clôture du dossier judiciaire et l’annulation de la mesure de libération conditionnelle par la promulgation d’une amnistie qui nous permet de recouvrir nos droits légitimes, la réintégration des anciens détenus renvoyés de leur travail et la proposition d’un emploi pour les autres, la création de projets de développements viables permettant d’alléger le poids de la misère et du chômage, l’ouverture d’une enquête sérieuse sur les dossiers de corruption et de malversations financières et la poursuite des responsables du pourrissement de la situation » Luiza Toscane

 
(Source: « Afrique en luttes »  n°6 – mars/avril 2010 -Bulletin d’informationdu groupe de travail« Afriques » du NPA -Nouveau Parti Anticapitaliste)


Monodrames de l’indépendance:

Les mises en scène bourguibiennes du pouvoir entre 1956 et 1970


Ikbel Zalila La séduction et la fascination qu’exerçait le corps bourguibien offert au désir de ses sujets[1] constituent des dimensions essentielles -malheureusement peu explorées- pour l’intelligence du régime bourguibien. Ces corps-à-corps entre un leader et une masse subjuguée par son verbe conféraient à la relation de Bourguiba avec son peuple un caractère quasi fusionnel. Durant la première décennie de l’indépendance de la Tunisie, les « monodrames bourguibiens » auront constitué l’essentiel du spectacle politique du jeune Etat tunisien. Tragiques, comiques, lyriques et poétiques, les performances du «Combattant suprême» «prenaient» parce qu’elles étaient servies par un homme d’Etat qui a su insuffler de la chair et de la vie aux mots, doublé d’un acteur hors pair qui a su les incarner. Au confinement des beys, à l’humilité de leurs mises en scènes, Bourguiba va substituer la «surprésence» et «l’hypervisibilité». Durant les premières années de l’indépendance, Bourguiba sillonne le pays, ses entrées dans les différentes localités visitées, à dos de cheval ou en voiture découverte, constituent des moments privilégiés d’exposition du corps du pouvoir. Aux entrées dans les villes, succède le discours, prononcé à partir d’une tribune improvisée, dans la place principale de la ville ou du village. Ces véritables performances oratoires constituent le moment clé des mises en scènes bourguibiennes. Le «Combattant Suprême» n’est jamais aussi à l’aise que dans ces moments où il interpelle les foules: il sait trouver les mots pour expliquer, convaincre et, parfois, menacer. Bourguiba parle une langue accessible à tous, sans filets (on l’a rarement vu lire un discours). Tribun hors pair, Bourguiba mesurait aussi parfaitement l’impact de ses mises en scène sur les foules subjuguées. Il en parle dans un discours du 25 Juillet 1965 : «Je pourrais certes me contenter de lire un docte exposé rédigé par moi-même ou sur mes directives par un de mes collaborateurs. Mais un tel exposé n’intéresserait qu’un nombre limité d’auditeurs ayant une formation suffisante pour le comprendre. Il y manquerait le souffle et l’improvisation, l’accent qui va droit au cœur, qui exalte les esprits et modifie l’échelle des valeurs des hommes. C’est cela qui nous a permis de fonder le Parti et l’Etat, en créant une force à partir de notre faiblesse et en rétablissant le courage, la dignité et la sagesse politique là où il n’y a qu’abandon et résignation». Ces «psychodrames» de l’indépendance, orchestrés, mimés et incarnés par Bourguiba, sont à l’origine de cette relation fusionnelle, charnelle du «Combattant suprême» avec son peuple en ces premières années de son règne. Ce lien s’est progressivement distendu (et par voie de conséquence «l’effectivité» du verbe) à partir du moment où -dans une volonté du régime de démultiplier ce corps dans une quête illusoire d’une visibilité maximale- c’est l’image (cinématographique , puis télévisuelle) du corps qui s’est progressivement substituée à celui-ci pour finir par l’effacer. L’image cinématographique des Actualités filmées a procédé, dans un premier temps, à une sorte de «rethéâtralisation»[2] du corps bourguibien. Surexposé par la caméra, usé par le temps et la maladie, il n’en demeurera que le simulacre. Ces évolutions sont significatives de la dépendance dans laquelle se trouvait le pouvoir tunisien par rapport à ces «monodrames» bourguibiens, uniques modalités des mises en scène du pouvoir en Tunisie. Tant que le corps bourguibien, seul vecteur et opérateur du spectacle du politique, a été dans la possibilité d’incarner son régime, le travail des Actualités s’est limité à en disséminer l’image en la démultipliant. La chute du corps perceptible, à partir de 1967, s’est traduite par l’obligation dans laquelle se sont trouvées les Actualités d’inventer leurs propres mises en scène. Celles-ci constituent désormais les seules modalités de la représentation du pouvoir. C’est en ce moment historique, localisable entre 1967 et 1970, que les images des Actualités se sont avérées contre-productives pour le régime, en raison de leur impossibilité de se penser autrement qu’en tant qu’écho du spectacle vivant du pouvoir. ——————————————————————————– [1] Hédi Khélil (1985) est probablement le seul auteur à avoir entrepris une lecture psychanalytique de la séduction à l’œuvre dans les mises en scène bourguibiennes. (Khélil, Hédi, Journalisme, Cinéphilie et Télévision en Tunisie, Québec, Naaman,1985). [2] Nous empruntons cette expression à Alain J. Bélanger (1995) (Source : le blog « Les amis d’Attariq », le 4 avril 2010) Lien: http://amisattariq.blogspot.com/


Anniverssaire de la mort du leader HABIB BOURGUIBA


Le 6 Avril 2000 Dieu nous pris HABIB BOURGUIBA  ce « grand homme »  pour le mettre à une place meilleure digne de lui. Ses amis comme ses détracteurs seront peut être capable 10 ans aprés de voir au delà de l’homme, ce qu’il representait à l’époque de l’indépendance,sa vision politique son desinterressement pour l’argent ,sa compassion et son amour immense pour son peuple et son pays. Nous sommes tous les enfants de BOURGUIBA sauvons son heritage national K SELMEN  

 

Egypte: l’éditeur d’un livre pro-ElBaradei relâché (sécurité)


 

AFP, le 4 avril 2010 à 22h59 LE CAIRE, 4 avr 2010 (AFP) – L’éditeur d’un ouvrage faisant l’éloge de Mohamed ElBaradei, a été relâché dimanche plus de 24 heures après son arrestation, a indiqué un responsable des services de sécurité.   Ahmed Mahanna, qui dirige la maison d’édition Dawin, avait été arrêté dimanche à l’aube lors d’une perquisition à son domicile.   Selon le Réseau arabe pour l’information sur les droits de l’Homme, l’ONG qui a annoncé son arrestation, M. Mahanna « a publié le livre sur ElBaradei il y a plus d’une semaine ».    « La police a saisi des copies du livre et son ordinateur », avait précisé dimanche Gamal Eid, le chef de l’ONG.   Devenu l’opposant le plus en vue en Egypte, M. ElBaradei, 67 ans, ex-chef de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire, appelle à une démocratisation du régime égyptien. Il s’est dit prêt à se présenter à la présidentielle, à condition que le scrutin soit libre et exempt de fraudes et que la Constitution soit révisée pour lever les restrictions pesant sur les candidats.   Le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981, n’a pas dit s’il comptait se présenter à un cinquième mandat. A presque 82 ans, il vient de subir une intervention chirurgicale qui a relancé les spéculations sur son maintien au pouvoir. AFP

Turquie: nouvelle vague d’arrestations dans le cadre d’un complot présumé

 


   

AFP, le 5 avril 2010 à 13h53 ISTANBUL, 5 avr 2010 (AFP) – Vingt personnes, dont des militaires en activité, ont été arrêtées lundi par la police dans le cadre de l’enquête sur une conspiration présumée datant de 2003 et visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur turc, a indiqué l’agence de presse Anatolie. Les arrestations ont été effectuées dans quatre provinces du pays, dont Istanbul, a précisé l’agence. Elle s’inscrivent dans le cadre de l’enquête sur un projet de complot baptisé « masse de forgeron », un plan qui n’a jamais été mis en oeuvre. Il avait pour objectif de provoquer un coup d’Etat militaire pour chasser du pouvoir le Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) de l’actuel Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Parmi les suspects figurent au moins un général à la retraite, ajoute l’agence qui ne donne aucune précision sur les autres arrestations. Un tribunal d’Istanbul a décidé dimanche de replacer en détention provisoire le chef supposé de ce plan, l’ex-général Cetin Dogan, ainsi que 19 co-accusés, qui avaient été libérés la semaine dernière. Les suspects font partie des nombreux militaires en activité ou à la retraite arrêtés en février à la suite d’informations de presse exposant les détails de ce complot présumé. Les militaires mis en cause auraient imaginé des attentats à travers le pays pour déstabiliser le pouvoir et ouvrir la voie à un coup d?Etat militaire. Le général Dogan a toujours rejeté ces accusations. Cette vague d’arrestations avait bouleversé la Turquie, pays où l’armée jouit d’un grand prestige. Jeudi dernier, 19 suspects avaient été libérés dans l’attente d’un éventuel procès, le juge ayant invoqué l’absence d’éléments de preuve solides. Après que des procureurs eurent fait appel de cette décision, un tribunal a décidé dimanche que les 20 suspects devaient regagner la prison. Plusieurs d’entre eux se sont rendus lundi aux autorités.

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