18 avril 2010

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TUNISNEWS
9 ème année,N° 3617 du 18.04.2010
 archives : www.tunisnews.net 


AISPP: Encore un procès d’étudiants ! LTDH Section de Kairouan: Arrestations à Kairouan SOUTIEN AUX MILITANTS TUNISIENS  – Le régime de Ben Ali redouble de férocité Slim Bagga:  SCANDALE –  Ben Ali cède encore à Leila Trabelsi Cyberpresse: Nabila Ben Youssef: Arabe et cochonne bio The Washington Post Saturday: What the Obama administration can learn from Kyrgyzstan


gAssociation Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 17 avril 2010  

Encore un procès d’étudiants !


Aujourd’hui, 17 avril 2010, la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, a examiné l’affaire n°20169 dans laquelle sont déférés Mohammed Ben Driss Ben Houssine Lafi, né le 16 octobre 1983, Rafik Ben Youssef Ben Sadok Lafi, né le 20 mars 1980, Marouane Ben Mohammed Ben Mahmoud Bachtobji, né le 24 septembre 1986, Slim ben Ridha Ben Sadok Terrass, né le 9 octobre 1987 et Mehrez Ben Abdelkader Ben Brahim Alaya, né le 19 décembre 1984, déférés en état d’arrestation pour tenue de réunions non autorisées, mise à disposition d’un local de réunions non autorisées, incitation à la commission d’infractions terroristes et à l’adhésion à une organisation terroriste, non révélation immédiate aux autorités concernées d’informations leur étant parvenues sur la commission d’infractions terroristes. Le tribunal a décidé de reporter l’affaire à l’audience du 24 avril 2010 à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Najet Labidi, Samir Ben Amor et Lafi. Les jeunes déférés dans cette affaire sont originaires de la région de Menzel Jmil, Bizerte et ont été arrêtés durant l’été 2009. Pour la commission de suivi des procès politiques Maître Samir Ben Amor (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

 

Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme Section de Kairouan Le 17 avril 2010 Infos

Jusqu’à ce jour, 17 avril 2010, les familles de messieurs Essahbi Ben Ahmed Taamallah, ouvrier journalier, arrêté le samedi 10 avril 2010, Ismaïl Ben Ahmed Taamallah, ouvrier journalier, arrêté le samedi 10 avril 2010, Lakrami Ben Mohammed Ben Brahim Taamallah, ouvrier journalier, arrêté samedi 10 avril 2010, Khemaïs Ben Aïssa Haddhaji, ouvrier journalier, arrêté lundi 12 avril 2010, tous originaires de Khazaïria, dans le gouvernorat de Kairouan, ignorent la raison et le lieu de leur garde à vue, en dépit du fait que la durée légale de cette dernière (trois jours renouvelables une fois sur autorisation expresse et motivée du Procureur de la République) a été dépassée. […] Pour le comité de section Messaoud Romdhani (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


SOUTIEN AUX MILITANTS TUNISIENS  Le régime de Ben Ali redouble de férocité

 

Le jeudi 22 avril à 19h30 à ESPACE Accueil aux étrangers

22, rue Matthieu Stillatti 13003 Marseille tel : 04 95 04 30 98

(près du Boulevard de Strasbourg métro Désirée Clary)

Conférence-débat avec Mouhieddine Cherbib

(militant du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie)

Présentation du documentaire:

« Redeyef : le combat pour la dignité »

qui porte sur le mouvement social de 2008 dans le bassin minier de GAFSA (sud tunisien), contre la corruption qui a été violemment réprimé , et où les femmes ont tenu un rôle important.

Depuis la mascarade des élections du 25 octobre 2009, qui a offert à Ben Ali un énième mandat aux commandes du pays, celui-ci, mettant ses menaces à exécution, règle ses comptes avec les militants de l’opposition. La veille du scrutin, Ben Ali avait menacé de représailles ceux « qui émettraient des accusations ou des doutes concernant l’intégrité de l’opération électorale, sans fournir de preuves concrètes ».

Depuis que cette menace a été lancée, les agressions, les harcèlements de toutes sortes, et enfin, les arrestations se succèdent. Le journaliste Tawfik Ben Brik, très actif dans la dénonciation de la mascarade du 25 octobre, est en prison depuis le 29 octobre 2009.

Le régime tunisien persécute avec ténacité les animateurs des luttes sociales. Sa police, qui avait durement réprimé la contestation du Bassin minier de Gafsa, a procédé à plusieurs arrestations d’étudiants, après un mouvement de protestation devant la cité universitaire de La Manouba à Tunis,. Depuis les procès d’étudiants se multiplient chaque semaine…

Si on excepte les organisations d’extrême gauche, quelques ONG et quelques figures des Verts, peu de voix se sont élevées venant des « démocraties occidentales », pour dénoncer cette vague de répression. Les donneurs de leçons promptes sur l’expansion des principes des droits de l’Homme à travers la planète, se taisent lorsque la défense de ces droits se trouve en contradiction avec « les intérêts supérieurs » de leur pays tels qu’il les conçoivent.

Pour exprimer notre totale solidarité avec le journaliste Tawfik Ben Brik et tous les militants tunisiens humiliés, harcelés, agressés et emprisonnés et pour rendre hommage à leur combat ainsi qu’à celui (malheureusement peu médiatisé) des habitants du Bassin minier de Gafsa et des nombreux étudiants, emprisonnés dans l’indifférence de l’opinion publique française, nous organisons une soirée d’information, de communication et de solidarité dans le cadre d’une campagne d’information nationale qui se tiendra à Nantes, Marseille, Toulouse et Paris.  

Premiers signataires : Aix Solidarité, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie, Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme 13, Fédération Tunisienne des Citoyens des 2 Rives,NPA, …

 

 SCANDALE:

 Ben Ali cède encore à Leila Trabelsi  


Slim BAGGA Comme nous l’avions annoncé en début de semaine, Zinochet a fini par céder encore une fois à sa dulcinée Leila Trabelsi qui a fait placer son rejeton Imed tête de liste RCD à La Goulette pour les Municipales. Rappelons que lorsque Gros Nounours avait appris que le Parrain n’était pas très emballé pour faire « élire » cet éternel adolescent mafieux, ce dernier a piqué une grosse colère, insultant le RCD et son Président. Mais qu’importe: l’essentiel est que « Majnoun Leïla » ne froisse pas celle qui a sur l’Etat et son chef un tel ascendant qu’elle a fini par le privatiser au profit de son clan. Candidats à toutes sortes de scrutin, enfin aux faux scrutin, vous êtes prévenus: N’attendez pas un mandat pour commencer à faire des affaires. Volez, recelez, arnaquez et surtout courbez l’échine devant la Pharaone Leila I: vous êtes sûrs de devenir notables au sein de cette voyoucratie où plus aucune retenue n’existe. Pas même devant le ridicule. Après tout, c’est peut-être mieux ainsi. Les choses sont on ne peut plus claires dans ce pays où tout fout le camp et où l’élite et les « journalistes » regardent et laissent faire dans un silence révoltant. Il n’y a que ce pauvre peuple déboussolé qui ne sait plus à quel saint se fier. Imed Trabelsi, c’était déjà une gangrène au sein d’un système pourri du haut au bas de l’échelle. Mais Imed Trabelsi, habilité lui-même à délivrer des autorisations, des permis de construire, des ordres de détruire etc. au nom de la commune: on va voir ce qu’on va voir.. Droit de garde pour Ben Ali?! Beaucoup se demandent, souvent incrédules, comment Leila Trabelsi est parvenue à avoir une telle emprise sur les rouages de l’Etat et bénéficier d’autant de permissivité présidentielle. A ce sujet, les langues se délient notamment à Carthage où des témoins occulaires parlent ouvertement de pressions de la « Première Drame de Tunisie » sur son mari, totalement déphasé. La liste des moyens de pressions est longue, et nous y reviendrons ultérieurement à coup sûr. Mais en voici une que nous raconte l’un des témoins abasourdi: « Leila sait très bien que le Président est infiniment attaché à son fils Mohamed Zine. A l’heure du déjeuner ou du dîner, elle disparaît avec le gamin. Le président patiente, demande où est son fils; puis il monte les chercher. Au fond, il sait que son épouse veut à ce moment précis obtenir des faveurs qui sont irréalisables pour son clan, car ces faveurs dépassent tout entendement comme le dernier parrainage de Imed Trabelsi par le RCD, et en tant que tête de liste s’il vous plaît… Dans ce climat délétère, il ne s’en trouve aucun conseiller ni aucun membre du gouvernement pour tirer la sonnette d’alarme. Car s’ils ne sont pas totalement acquis à Leila Trabelsi par opportunisme, ils craignent ses représailles… ». « Zubuesque », vous dis-je car, par delà le fait qu’il soit stupéfiant de nommer un traficant de stupéfiants comme maire de La Goulette, c’est le cas de Ben Ali qui est à plus d’un titre alarmant dans ce bunker de Carthage: les défenseurs des droits de l’homme devront-ils être obligés de se mobiliser pour obtenir à Ben Ali un droit de garde de son fils. Au moins à l’heure des repas!!!
 

  

 Nabila Ben Youssef: Arabe et cochonne bio


«J’ai choisi le Québec pour pouvoir faire tous mes péchés en liberté, dit l’humoriste Nabila Ben Youssef. J’avais une meilleure situation en Tunisie, mais la seule chose qui me manquait était de pouvoir parler librement, de pouvoir dire ce que je pensais.»

C’est plus qu’une rentrée montréalaise pour Nabila Ben Youssef. En présentant pour un soir au Gesù son spectacle Arabe et cochonne bio, le tout entièrement à ses frais – financiers, physiques et artistiques -, elle met son destin dans la balance pour un test ultime, celui d’avoir choisi d’embrasser la carrière d’humoriste dans ce Québec qu’elle aime passionnément. Tout en étant femme, arabe… et cochonne, évidemment.

«Je suis de toutes les difficultés, lance-t-elle entre mille anecdotes. Je suis comme ça, c’est dans ma nature. J’aime les défis. Ça m’épuise énormément, mais ça me tient en vie. Et je ne peux plus reculer…»

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Le confort, elle l’avait en Tunisie, où sa carrière allait très bien. Cela aurait pu continuer en France, où sa soeur et un amoureux voulaient la retenir.

Mais c’est un coup de foudre pour le Québec en 1995 – pourtant année du référendum et du «vote ethnique»! – qui l’a emporté. Elle revient en 1996 pour y rester.

 

«J’ai choisi le Québec pour pouvoir faire tous mes péchés en liberté, dit-elle. J’avais une meilleure situation en Tunisie, mais la seule chose qui me manquait était de pouvoir parler librement, de pouvoir dire ce que je pensais. Quand j’étais petite, je dénonçais tout, tout le temps, je ne pouvais pas m’en empêcher.»

Son seul regret, pour l’instant, est de ne pas être arrivée plus jeune dans notre province. Et de ne pas avoir appris plus tôt qu’il existait une École nationale de l’humour. Nabila Ben Youssef a quand même suivi la formation à 37 ans, alors qu’elle avait le double de l’âge des étudiants, en ayant souvent le goût d’abandonner. «Il y avait trop de différences entre moi et les autres étudiants; mon âge, ma culture, ma langue, le fait que je touchais à un ordinateur pour la première fois. C’est Louise Richer qui m’a convaincue de continuer.»

Et comme si ce n’était pas assez, les attentats du 11 septembre 2001 sont arrivés. «Ce n’était pas prévu que j’aborde ces thèmes-là dans mon humour quand j’étais à l’école. La religion, le voile… Mais je dois le faire, parce que c’est une survie pour moi. Je ne veux pas vivre avec une image comme celle-là.»

En proposant un court spectacle intitulé Arabe et cochonne au Festival du monde arabe en 2006, les projecteurs se sont braqués sur elle. Dans le contexte tendu des accommodements raisonnables, le titre a fait mouche. «Arabe et épanouie, ou Arabe et libre, cela n’aurait pas attiré l’attention!» croit-elle. On l’a d’ailleurs vue dans un sketch du Bye Bye de RBO, le fameux Héroutyville.

Certifiée saine et contemporaine

Sauf que cette première mouture n’était pas, selon elle, à la hauteur des attentes. «Je ne m’attendais pas du tout à cette réponse, se souvient-elle. C’était très bien, cela m’a fait connaître, mais en même temps, je n’avais pas un produit prêt à répondre à la demande.»

Ce qui n’a pas empêché de fortes réactions. Des courriels haineux, entre autres après son passage àTout le monde en parle. Le mot «cochonne» faisait sursauter, c’est pourquoi elle a ajouté «bio» au titre de ce nouveau spectacle, presque entièrement réécrit. «Pour souligner que je suis certifiée saine et contemporaine!»

Un spectacle en deux parties où, dans la première, elle répond aux questions habituelles posées aux immigrés. Et où, dans la deuxième, elle pose, elle, des questions aux Québécois. «Les spectateurs apprennent à me connaître, avant de se reconnaître.» Démystifier la culture arabe, la religion musulmane, pour enfin exposer certaines contradictions de la Belle Province, cela fait pratiquement oeuvre utile, d’autant plus qu’elle a présenté ce spectacle maintes fois remanié dans l’Ouest canadien, dans plusieurs villes du Québec jusqu’en Gaspésie, en passant par le Nouveau-Brunswick. «Beaucoup de musulmans m’ont reproché de salir leur image, alors que les Québécois m’ont dit que, au contraire, je l’embellissais. En fait, ceux qui me font ce reproche n’ont pas vu le show…»

Nabila Ben Youssef fait présentement cavalier seul. Son caractère unique et ses thèmes font fuir les investisseurs. «Mes sujets ne sont pas drôles, mais pourtant, c’est drôle!» N’étant pas née ici, elle n’a pas la latitude langagière d’un Rachid Badouri; arabe, elle cristallise les polémiques, ce qui peut être à la fois vendeur et rebutant; enfin, elle est une «minorité visible» non pas tant par ses origines ethniques que par la sous-représentation des femmes en humour. Si bien que les producteurs hésitent à risquer leurs billes sur son spectacle, ce qui explique pourquoi elle porte plusieurs casquettes (production, mise en scène, booking, etc.) pour sa rentrée montréalaise. «Aucun humoriste ne serait assez fou pour se mettre ça sur le dos. Je suis épuisée! Je ne referai jamais cela toute seule, sans équipe.»

Elle trouve plutôt malheureux qu’on fasse autant de place dans les médias à celle qu’elle nomme «Madame Chose», cette femme portant le niqab dans ses cours, en exigeant des accommodements déraisonnables. «On montre sans cesse les femmes voilées alors qu’on ne montre pas les femmes « cochonnes »… On ne montre pas l’autre côté de la médaille.»

En effet. Pourquoi n’écoute-t-on pas plus Nabila Ben Youssef, qui ose dévoiler son coeur sur scène? Juste pour cette question, on devrait aller voir Arabe et cochonne bio et l’aider à relever son pari.

Arabe et cochonne bio de Nabila Ben Youssef, au Gesù le 20 avril, à 20h.

(Source:  Cyberpresse (Canada) le 17 avril 2010 à 13h16 | Mis à jour le 17 avril 2010 à 15h54)


What the Obama administration can learn from Kyrgyzstan


IT LOOKS as if the Obama administration might have lucked out in Kyrgyzstan, the obscure Central Asian nation that is host to an important U.S. military base. The coalition that consolidated power this week aftera popular uprising includes several liberal democrats with pro-Western views, including interim president Roza Otunbayeva. Consequently, the new government appears prepared to forgive the fact that the United States courted the corrupt and autocratic former ruler, Kurmanbek Bakiyev, and apparently allowed members of his family to pocket the profits of supplying the Manas Air Base.

Ms. Otunbayeva told Lally Weymouth of The Post and Newsweek that the U.S. lease on the base, which is important to operations in Afghanistan, would be extended « automatically » and that « we will continue with such long-term relations » with the United States. Considering that Russia has been trying to force the closure of Manas and supported the ouster of Mr. Bakiyev after he reneged on a promise to do so, Ms. Otunbayeva’s stance was a significant act of goodwill.

The former ambassador to Washington did, however, deliver a well-deserved tongue-lashing to the Obama administration. « I would say that we have been really unhappy that the U.S. Embassy here was absolutely not interested in the democratic situation in Kygryzstan, » she told Ms. Weymouth. « We concluded that the base is the most important agenda of the U.S., not our political development and the suffering of the opposition and the closing of the papers and the beating of journalists. They turned a blind eye. »

Those words should offer a lesson to the administration as it crafts policy for Kyrgyzstan and other Central Asian states. All are strategically important to the United States because of their proximity to Afghanistan; all are also undemocratic. In the first years after Sept. 11, 2001, the Bush administration sought to promote political liberalization in Central Asia even as it cut deals about military bases and transit routes. But the policy was largely abandoned after 2005, whenU.S. criticism of a massacre in Uzbekistan prompted its strongman, Islam Karimov, to close a U.S. base.

The Obama administration has accelerated the shift toward a « realist » embrace of the autocrats. The president met this week with the brutal ruler of Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, who just granted military overflight rights; the administration is meanwhile taking steps to improve relations with Mr. Karimov. There are defensible reasons for this policy: The United States will soon have 100,000 troops deployed in Afghanistan; it needs bases and cooperation from neighboring states; and it arguably lacks the leverage to force democratic transformation in Central Asia.

Kyrgyzstan nevertheless has offered a reminder that the appeasement of autocrats has its own costs. Even from a strategic point of view, that strategy is ultimately counterproductive. Ms. Otunbayeva says that her interim government aims to create a democracy, with free elections in six months. The Obama administration can atone for its past behavior by providing unqualified support for that transition.

(Source:  The Washington Post Saturday, April 17, 2010; A12 )

 

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