19 avril 2010

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TUNISNEWS
9 ème année,N° 3618 du 19.04.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Maghreb Intelligence: Mohamed Jegham dans la tourmente AFP: Tunisie – Nuage de cendres: près 60.000 voyageurs bloqués par le fermeture d’aéroports leJmed.fr: La tunisienne Khadija Zammouri nommée à la DGA de l’Unesco : un beau succès diplomatique pour la Tunisie Kapitalis: Tunisie. Delanoë compare Bourguiba à Ben Gourion AP: Le dossier du Proche-Orient sera le sujet dominant du prochain sommet de l’UPM à Barcelone, selon M. Moratinos AP: Le « 5+5 » euroméditerranéen s’inquiète des nouvelles règles de résidence pour les Palestiniens en Cisjordanie AFP: La Turquie rêve de reprendre pied sur le continent africain


Mohamed Jegham dans la tourmente


Mohamed Jegham, 67 ans, l’une des personnalités politiques tunisiennes les plus respectées, qui fut dans les années 1990 l’un des plus proches collaborateurs du président Zine El Abidine Ben Ali, est aujourd’hui dans la tourmente. Ejecté du gouvernement et tombé en disgrâce en janvier 2001, il s’était reconverti dans le privé en mai 2005 en rejoignant le groupe d’investissement General Mediterrranean Holding (GMH), propriété du milliardaire britannique d’origine irakienne Nadhmi Auchi. Jegham, qui dirigeait la branche tunisienne de cette holding, et qui était devenu à ce titre directeur général de l’hôtel Royal Hammamet, l’un des fleurons de ce groupe actif dans la banque, la finance, l’immobilier et le tourisme, a été contraint fin mars de remettre sa démission, « au nom de l’intérêt supérieur de l’entreprise ». La filiale tunisienne de GMH vient en effet d’écoper d’un redressement fiscal record. Le montant n’a pas été rendu public mais une source diplomatique occidentale avance le chiffre de 7 millions de dinars. Audhmi, le milliardaire irakien, venu à Tunis pour comprendre et essayer de négocier, s’est entendu dire par Abdelawaheb Abdallah, le tout-puissant conseiller du président Ben Ali, que l’ardoise était négociable mais qu’il devait au préalable se séparer de Jegham, son bras droit Jegham et Abdelwaheb Abdallah se détestent cordialement. Ils appartiennent à des bords opposés. Le premier incarnait avec feu Dali Jazi, le camp des colombes, favorable à un dialogue avec l’opposition et à une libéralisation graduelle du régime. Le second, avec Abdelaziz Ben Dhia, passait et passe encore pour le chef de file des « faucons », opposés à toute forme d’ouverture. Beaucoup, dans le microcosme politique, croient voir derrière cette cabale la main du clan des Trabelsi (la famille de la première dame, Leïla Ben Ali, dont Abdelwaheb Abdallah et son épouse, Alia, sont très proches). Depuis quelques mois, la rumeur d’un possible retour de Jegham au gouvernement circulait dans le marigot. Jegham, grand commis de l’Etat, est natif de Hammam Sousse, comme le président. Il a occupé successivement les postes de ministre du tourisme, de l’Intérieur, de ministre directeur du cabinet présidentiel et de ministre de la Défense. C’est une rumeur, qui le présentait comme le favori des Américains pour succéder à Ben Ali, qui a déjà été à l’origine de sa disgrâce, en 2001. Une chose est sûre, nombreux sont ceux,  dans les cercles du pouvoir comme de l’opposition, qui regrettent que le pays se prive d’un pareil serviteur, dont l’intégrité n’est plus à démontrer. (Source: « Maghreb Intelligence » Lundi, 19 Avril 2010 18:08) Lien: http://www.maghreb-intelligence.com/tunisie/129-mohamed-jegham-dans-la-tourmente


Nuage de cendres: près 60.000 voyageurs bloqués par le fermeture d’aéroports


AFP | 19.04.2010 | 20:32 TUNIS, 19 avr 2010 | Quelque 60.000 touristes en partance ou attendus en Tunisie ont été bloqués par les perturbations du trafic aérien sous l’effet du nuage de cendres qui couvre l’Europe depuis l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll, a-t-on appris lundi de source gouvernementale. Quelque 60.000 touristes en partance ou attendus en Tunisie ont été bloqués par les perturbations du trafic aérien sous l’effet du nuage de cendres qui couvre l’Europe depuis l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll, a-t-on appris lundi de source gouvernementale. Sur ce total, environ 30.000 personnes étaient bloquées en fin de séjour dans différents lieux touristiques en Tunisie et presque autant en partance pour ce pays depuis l’Europe n’arrivaient pas à joindre leurs destinations de vacances, a indiqué le ministre du Tourisme Salim Tlatli. Des cellules de veille ont été mises en place par son département qui a enjoint aux hôteliers de continuer d’héberger leurs clients en souffrance jusqu’à la confirmation de leurs vols. La prolongation forcée des séjours sera à la charge des agences de voyages et des T.O, a ajouté le ministre, qui a écarté tout impact négatif sur la fréquentation et les tarifs durant la prochaine haute saison en Tunisie. La situation du secteur et les retombées du nuage de cendres font cependant l’objet d’un suivi continu du ministère du Tourisme, selon un communiqué publié par ce département. La moitié des six millions de touristes annuels en Tunisie viennent d’Europe, l’autre moitié sont originaires des pays maghrébins, avec lesquels le trafic aérien n’a pas connu de perturbations, a indiqué M. Tlatli. La Compagnie tunisienne de Navigation (CTN) a de son côté annoncé 1.600 places mises à la disposition de passagers souhaitant se rendre en France et en Europe par voie maritime. Le premier départ de son car-ferry « Carthage » à destination de Marseille est programmé mardi à 11H00 locales (10H00 GMT), a-t-on appris auprès de la compagnie. La compagnie aérienne Tunisair qui a entre temps repris des vols sur le sud de la France, aura assuré lundi trois dessertes sur Marseille et Nice, les vols sur Lyon et Paris étant toujours annulés. La présidence espagnole de l’Union européenne (UE) a annoncé lundi la réouverture progressive et coordonnée du trafic dans une partie de l’espace aérien à partir de mardi à 06H00 GMT.


La tunisienne Khadija Zammouri nommée à la DGA de l’Unesco : un beau succès diplomatique pour la Tunisie


Paris – La Tunisie vient d’enregistrer un beau succès diplomatique : une tunisienne, Madame Khadija Zammouri, a été nommée le 14 avril, sous-Directrice générale pour l’Administration de l’UNESCO, par la nouvelle Directrice générale, Madame Irina Bokova. L’information a fait l’effet d’une bombe lors de l’annonce de cette nouvelle par Madame Bokova, dans son discours programmatique devant le Conseil Exécutif. C’est qu’il s’agit en effet d’un événement important. Et pour cause : depuis l’ouverture de la 184e Session du Conseil Exécutif, le 10 mars dernier, et même bien avant, toutes les Délégations s’activaient de tractations en manœuvres de « lobbying » pour obtenir l’un des dix postes d’ADG à pourvoir, et dont les titulaires vont constituer la garde rapprochée de la nouvelle Directrice générale. L’enjeu était si important en termes de prestige national et d’influence au sein de cette organisation phare des Nations Unies, que trois pays arabes ont dépêché à l’UNESCO des ministres participer au Conseil exécutif. La Tunisie doit ce grand succès d’abord à sa très bonne réputation au sein des Organisations internationales, et notamment au regard de la qualité des compétences tunisiennes en général, et féminines en particulier. Elle le doit ensuite au dossier impressionnant de la candidate tunisienne, Madame Khadija Zammouri, l’heureuse élue. Elle le doit enfin au talent diplomatique du nouvel Ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO, SE Mezri Haddad, récemment nommé à ce poste. Pour un début, il réalise là un coup magistral. En effet, tous les pays arabes avaient leurs candidats officiels ou confidentiels au poste d’ADG au sein de l’UNESCO. Et chaque pays, représenté par son ambassadeur à l’UNESCO, voire par un ministre spécialement déplacé à Paris, s’activait pour obtenir ce poste. L’Ambassadeur tunisien a dû déployer beaucoup d’efforts pour que le poste en question revienne à la Tunisie. Sur les dix nouvelles nominations, la Tunisie est en effet le seul pays arabe à avoir obtenu un tel poste. Madame Khadija Zammouri, âgée de 45 ans, actuellement Directrice générale au Premier Ministère tunisien, devrait prendre ses fonctions au sein de l’UNESCO cet été, pour un mandat de quatre ans. Elle a fait ses études supérieures en Tunisie, à l’ISG puis à l’ENA. Elle est spécialiste de la gouvernance électronique et elle a été parmi les hauts cadres tunisiens à introduire l’usage des TIC dans l’administration. C’est donc une compétence purement tunisienne. C’est dire combien est riche cette pépinière tunisienne depuis les réformes stratégiques engagées, depuis 1987, par le Président Ben Ali. LeJmed.fr adresse ses vives félicitations à Madame Khadija Zammouri, se réjouit de cette nomination pour la Tunisie et, plus largement, pour le fait que cette nomination contribuera à une meilleure représentation et visibilité des femmes actives méditerranéennes dans les espaces de coopération internationale.
© Alfred Mignot pour leJmed.fr (Source: leJmed.fr le 18 avril 2010)


Tunisie. Delanoë compare Bourguiba à Ben Gourion


Mise à jour le Dimanche, 18 Avril 2010 12:49 Lundi, 19 Avril 2010 07:37 Le maire de Paris Bertrand Delanoë a inauguré, jeudi 15 avril, sur le quai Branly à Paris, l’esplanade David Ben Gourion, en présence du président israélien Shimon Peres, et de Rachida Dati, la maire du VIIe arrondissement, et de nombreux autres élus. Malgré un important dispositif policier, des militants pro-palestiniens ont pu manifester à quelques centaines de mètres de là. Il en fallait sans doute plus pour ébranler les certitudes du natif de Bizerte. Pour lui, Ben Gourion s’est notamment illustré en 1967, en réclamant «la paix plutôt que les territoires». «Je veux défendre le combat d’un peuple, d’un Etat pour son droit à l’existence», a-t-il ajouté, rappelant que la nouvelle esplanade Ben Gourion se situait à quelques dizaines de mètres de l’esplanade Habib Bourguiba, du nom de notre ancien président tunisien, «le premier chef d’Etat arabe qui a dit oui l’Etat d’Israël, avec un Etat palestinien à côté», selon ses dires. On doit tout de même rappeler, pour être complet sur le sujet, qu’aucun lieu n’est érigé dans la ville de Paris en hommage à la mémoire de l’ancien leader palestinien Yasser Arafat, mort en 2004. Ni à celle du grand poète palestinien Mahmoud Darwich, disparu en août 2008. Cet oubli sera-t-il un jour réparé ?

 
(Source: Kapitalis.com le 18 avril 2010)


Le dossier du Proche-Orient sera le sujet dominant du prochain sommet de l’UPM à Barcelone, selon M. Moratinos


Associated Press, le 16 avril 2010 à 22h59 TUNIS (AP)– Le prochain sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) prévu à Barcelone sera consacré « en majeure partie » à la situation au Proche-Orient, a déclaré vendredi à Tunis le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Moratinos. M. Moratinos s’adressait à la presse en compagnie de son homologue tunisien Kamel Morjane, au terme d’une réunion de deux jours des ministres des Affaires étrangères des dix pays de la Méditerranée occidentale dans la capitale tunisienne. Ce forum, dit « 5+5 », a regroupé pour la première fois les chefs de la diplomatie des cinq pays de la rive nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et des cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). « Nous avons évoqué le prochain sommet de l’UPM et décidé de travailler ensemble pour le préparer d’une façon adéquate, en abordant les questions politiques en vue de relever les grands défis auxquels fait face la région », a-t-il précisé. Selon lui, « le laboratoire d’idées, de réflexions et de stratégies des 5+5 contribuera de manière bénéfique au développement de l’UPM ». Initiée par le président français Nicolas Sarkozy, cette union rassemble les 27 pays de l’Union européenne, Israël, la Turquie et les pays arabes méditerranéens. M. Moratinos s’est fait l’écho de « l’inquiétude » des ministres présents quant à « la situation d’impasse au Proche-Orient », plaidant pour « la reprise immédiate des négociations (israélo-palestiniennes) « sous le leadership de nos amis américains ». Il a relevé que la réunion de Tunis a dégagé « un engagement total pour la recherche une fois pour toutes d’une solution à deux Etats ». « Le plus tôt serait le mieux », a-t-il jugé. « Il y a aujourd’hui un Etat israélien, il reste un Etat palestinien qui doit être reconnu par la communauté internationale », a-t-il suggéré. Il a noté que « cela doit se faire par la négociation entre Israéliens et Palestiniens que nous encourageons ». De son côté, le ministre tunisien des Affaires étrangères a déploré « la situation difficile » qui prévaut dans les Territoires palestiniens en raison des mesures prise par Israël, en mettant l’accent sur « la nécessité d’une intervention pour alléger les conditions pénibles des populations notamment à Gaza ». Une déclaration finale qui devait être publiée à la fin des travaux, n’a finalement pas été distribuée à la presse. Selon une source proche de la réunion, la partie libyenne aurait émis des réserves sur le chapitre relatif au Proche-Orient. AP Associated Press  

Le « 5+5 » euroméditerranéen s’inquiète des nouvelles règles de résidence pour les Palestiniens en Cisjordanie


Associated Press, le 17 avril 2010 à 20h30  TUNIS (AP) — Les ministres des affaires étrangères des dix pays de la Méditerranée occidentale, réunis à Tunis dans le cadre du forum de dialogue dit « 5+5 », ont fait part samedi de leur « vive préoccupation » quant aux récentes décisions des autorités israéliennes de modifier les règles de résidence des Palestiniens en Cisjordanie, et susceptibles de déboucher sur l’expulsion de dizaines de milliers de Palestiniens vers Gaza, selon les défenseurs des droits de l’homme. Retardé de publication, selon une source proche de la réunion, en raison de réserves émises par la délégation libyenne sur le chapitre initial consacré au Proche-Orient, la déclaration finale de la rencontre met en garde contre « les effets dangereux d’une telle situation sur les efforts de paix dans la région ». L’armée israélienne a fixé de nouvelles règles durcissant les conditions de séjour en Cisjordanie. En vertu de cette modification, mardi, quiconque arrêté en Cisjordanie sans permis israélien est menacé d’expulsion sous trois jours, voire risque jusqu’à sept ans de prison. Depuis son lancement dans les années 90, ce forum a rassemblé pour la première fois dans la capitale tunisienne, jeudi et vendredi, les dix chefs de la diplomatie des pays partenaires, cinq de la rive nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Malte, Portugal) et cinq de la rive sud (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). Au terme de leurs travaux, ils ont « demandé instamment au gouvernement israélien de mettre immédiatement fin à toutes les activités de colonisation à Jérusalem-Est et dans le reste de la Cisjordanie », jugeant « illégales » ces colonies, qui constituent en outre « un obstacle aux perspectives de paix ». Ils ont dit espérer que le prochain sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM), prévu à Barcelone, puisse contribuer à « concrétiser à bref délai la solution des deux Etats », palestinien et israélien, et souhaité la réunion d’une conférence internationale « le moment venu (…) pour réaliser cet objectif ». AP  

Associated Press  

La Turquie rêve de reprendre pied sur le continent africain


AFP, le 17 avril 2010 à 10h42 Par Nicolas CHEVIRON ISTANBUL, 17 avr 2010 (AFP) – Un siècle après le départ du dernier soldat ottoman de Libye, la Turquie rêve de reprendre pied –pacifiquement– sur le continent africain. Objectif: conforter son statut de puissance régionale et s’ouvrir de nouveaux marchés. Ces dernières années, le gouvernement islamo-conservateur du Parti de la justice et du développement (AKP) n’a pas lésiné sur les moyens pour s’attirer les faveurs des décideurs africains. Les visites officielles –le président Abdullah Gül s’est rendu au Cameroun et en République démocratique du Congo en mars– succèdent aux ouvertures d’ambassades –passées de 12 à 17 en deux ans, avec 10 de plus en cours de création– et Istanbul a hébergé en 2008 un premier sommet turco-africain. « L’Afrique est une zone sur laquelle nous allons beaucoup insister au cours des années et des décennies à venir », confirme Ali Babacan, le ministre de l’Economie, interrogé par l’AFP. « Les hommes d’affaires turcs sont sincèrement intéressés par l’Afrique. (…) Ils se rendent là-bas et ne rencontrent pas de préjugés, ils reçoivent un accueil chaleureux » poursuit le ministre, soulignant que l’Union africaine a octroyé en 2008 à la Turquie le statut de partenaire stratégique. En dix ans, le volume des exportations turques vers l’Afrique a été multiplié par 7,5, passant de 1,4 à 10,2 milliards de dollars entre 2000 et 2009, pour atteindre environ 10% du total des exportations turques, selon les chiffres de l’Institut de la statistique turc. Les importations de produits africains ont doublé dans le même temps, passant de 2,7 à 5,7 milliards de dollars. Pour tailler des croupières aux investisseurs européens et chinois, la Turquie compte avant tout sur son secteur textile. En Afrique, « on commence à distinguer les produits turcs des produits chinois à cause de leur qualité. La Turquie, c’est la qualité européenne mais moins cher », estime Abdou Diallo, un négociant sénégalais basé à Istanbul. Certaines marques de produits alimentaires se sont aussi imposées sur le continent, comme les biscuits Ülker. C’est pourtant presque par hasard que la Turquie a « redécouvert » l’Afrique, où les possessions ottomanes se sont étendues de l’Algérie au Soudan avant d’être progressivement annexées par les puissance coloniales européennes, jusqu’à la prise de la Libye par les Italiens en 1912. « La Turquie a découvert l’Afrique quand elle a mené sa campagne de candidature pour un siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’Onu », relate un diplomate, parlant sous le couvert de l’anonymat. Désireuse de peser d’un poids plus grand sur la scène internationale, la Turquie avait besoin de ce siège et les voix des Etats africains ont joué un rôle déterminant pour l’obtenir, en octobre 2008. « Lors de l’élection, sur 53 pays africains, 51 ont voté pour la Turquie », assure M. Babacan. Les responsables turcs ont depuis réalisé qu’un rapprochement avec l’Afrique s’inscrivait aussi dans leur politique de rééquilibrage d’une diplomatie exclusivement orientée depuis les années 1950 vers l’Occident –la Turquie est membre de l’Otan et veut intégrer l’Union européenne. « C’est l’intention ferme du gouvernement actuel d’être partout et de faire de la Turquie une puissance moyenne avec laquelle on compte », commente Cengiz Aktar, spécialiste des relations internationales à l’université stambouliote de Bahçesehir. L’universitaire reste cependant réservé sur le rôle que la Turquie est appelée à jouer en Afrique. « De là à parler de politique africaine de la Turquie, il y a un pas (…) car cette politique manque de relais institutionnels et académiques: les Turcs connaissent très mal l’Afrique », estime-t-il. AFP

 

 

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