|                          Fondation  de l’AISPP: Suite                            
Traduction            du Procés verbal  de la            reunion de l’AISPP     Le            mardi 12/11/2002 à 11h du matin, les membres fondateurs de l’AISPP            se sont réunis à son local situé au 33 Rue Mokhtar            Atiya à Tunis.     Les            membres sont: Me Mohamed Nouri, Mme Saida Akremi, le juge Mokhtar            Yahiaoui, Me Samir Ben Amor, Me Samir Dilou, Me Othmane Jemili, Me            Tarek Essoussi, Me Lassaad Jouhri et Me Abdelmajid Bouhjila; et            ils ont decidé ce qui suit:       1-)            La déposition d’une demande de visa pour la formation d’une            association portant le nom de ” l’Association            Internationale  de Solidarité pour les Prisonniers Politiques »            et classifiée selon les associations à caractère général, ayant            pour but la défense des prisonniers politiques et leurs droits en            des procés équitables, de passer leurs punitions selon            les normes garantis par la loi, leurs droits d’être libérés à            temps et amnistiés, ainsi que leurs droits d’intégration dans la            société après leurs libérations.       L’Association            est dirigée par le comité de communication suivant:       Me            Mohamed Nouri, président et six autres membres : Le juge Mokhtar            Yahiaoui, Me Saida Akremi, Me Samir Ben Amor, Mr Ahmed Smii, Mr            Othmane Jemili,Mr Lassaad Jouhri.       2)-            Le comité de communication est responsable des procédures de déposition            de la demande de visa.       Texte            signé par   Me            Mohamed Nouri  et  Me Saida Akremi          
        
 l’Association              Internationale  de Solidarité pour les Prisonniers              Politiques                                AISPP, 33 Rue Mokhtar Atiya Tunis   Tel: 00216 71 354 984, Fax;00216 71 256 647   LE President d’honneur Me Mohamed Chakroun   Tunis, le 15/11/2002                               Communiqué                                                                          
 L’AISPP a appris de la rupture de l’eau                potable du local du CNLTdepuis le 30/10/2002.   Notre association exprime son indignation                contre ces procedés ayants pour but de stopper le                fonctionnement du local du CNLT.                                   Nous exprimons aussi notre solidarité totale ainsi                que notre soutien au CNLT contre ces procéé’s abusifs, et                nous appelons toutes les composantes de la société civile de                s’unir ensemble pour mettre un terme à toutes les                tentatives visants à créer des obstacles ou semer la                panique dans les rangs des organisations de la defense des                droits de l’homme.                                   Pour l’AISPP   Me                Mohamed Nouri           
    
 Liste officielle des noms des                membres fondateurs de l’AISPP( traduction)                                   
  
|  Maitre Mohamed                          Chakroun, ex-batonnier: President d’honneur.   1- Me Mohamed                          Nouri, Avocat   2- Le juge Mokhtar                          Yahiaoui   3- Mr Ahmed Smii,                          Professeur en secondaire   4- Mr Othmane                          Jemili, instituteur   5- Sayyida                          Harrathi (F) fonctionnaire   6-Mr Abdelmajid                          Bouhjila, retraite’   7- Me Mohamed                          Bouthelja, Avocat   8- Mr Rashid                          Najjar, retraite’   9- Pr Abbas                          Chourou, Professeur universitaire   10- Me Khaled                          Krichi, Avocat   11- Me Mohamed                          Abbou, Avocat   12- Me Saida                          Akremi, Avocate   13-Mr Tarek                          Essoussi, Professeur en secondaire   14- Mr Mohamed Ali                          Bedoui, Professeur en secondaire   15-Me Samir                          Dillou, Avocat   16- Me Samir Ben                          Amor   17- Mr Faouzi Gara                          Ali, Professeur en secondaire   18- Mr Lassaad                          Jouhri, (victime de la torture) commercant  |     (Source : Sayyid Ferjani)      
Felicitation a’ l’Association                Internationale de Soutien des Prisoniers Politiques ( AISPP)                                  La volonte’ de l’AISPP de deposer un                dossier officiel aupre’s du gouvernorat de Tunis par le                ‘new-look’ comite’ directeur de l’AISPP et de la liste de ses                membres residents Tous  en Tunisie constitue un grand                symbole pour l’attachement et la continuite’ du combat en faveur                des droits de l’homme du meme AISPP et des autres ONGs dans                notre pays.                 L’AISPP voudrait s’inscrire dans le cadre des ONGs des droits de                l’homme actifs et legales en Tunisie tout en sauvegardant la                dimension de ses activite’s a’ l’echelle internationale.                 Le  nouveau geste de l’AISPP meriterait tout soutien                possible de la part des organisations et individus attache’ a’                la cause des droits de l’homme  en Tunisie et a’                l’etranger.                 Felicitations pour l’AISPP quelque soit le comportement des                autorite’s a’ son egard, car les ONGs en Tunisie pourraient etre                non legales mais legitimes.                 Sayyid Ferjani                                  
 
      Je considère que le travail politique le plus sérieux            qui a eu lieu ces dernières années dans le pays se résume dans            les nobles initiatives désintéressées de création des comités            de soutien, du prisonnier politique Hamma Hammami, du prisonnier            politique Abdalla Zouiri et le dernier, le comité international de            soutien des prisonniers politiques en Tunisie.   C’est depuis 1995, que j’ai appelé à la création            d’un tel comité et ça était publié dans mes articles de l’époque.            J’ai aussi appelé à la création d’un comité national pour mener            une poursuite judiciaire internationale contre Ben Ali. Si le            premier appel a fini, ces derniers jours par le biais de quelques            braves hommes, d’avoir gain de cause, j’espère que le deuxième            ne tardera pas de l’avoir, à son tour.              Je rappelle que ce genre travail est, en réalité, celui des partis            politiques sur le terrain, mais qui, malheureusement, ont manqué à            ce devoir, comme ils ont manqué d’ailleurs à tous leurs devoirs.            S’ils ne l’ont pas pensé à créer ce genge de comité, c’est parce            qu’ils sont inconscients du vrai combat politique, parce qu’ils ne            sont pas du tout sensibles aux souffrances des citoyens, parce            qu’ils ne sont pas suffisamment courageux, sincères et patriotes.            Ils ne savent du travail politique que les intérêts personnels et            la course derrière le pouvoir.   L’opposition politique traditionnelle qu’on a            dans le pays est une opposition morte qui empêche la vraie            opposition de naître et de prendre son chemin. Ces partis            politiques, au lieu de militer pour toutes les causes des opprimés            dans le pays et de doubler d’effort et de combat en supportant les            sacrifices nécessaires, ils ne font que tourner leurs pouces pour            tuer le temps. Ils ne savent pas quoi faire. Ils sont des morts            vivants ou des vivants morts.              A cette occasion, je salue très sincèrement les fondateurs du            comité international de soutien des prisonniers politiques en            Tunisie. Je leur porte tout mon soutien symbolique. Je me mets à            leur entière disposition pour tout ce qu’ils me demandent de faire.            Je me considère avec tout honneur comme le membre non déclaré de            ce comité. Je salue leur courage et leur bravoure. Je les félicite            pour leur militantisme patriotique sincère et complètement désintéressé.            C’est ce genre d’hommes honnêtes qui méritent d’être les            vrais dirigeants du peuple dans le pays.  Salah Karker 15/11/2002    
 
                            Le          numéro 8 ( Novembre 2002)  de          l’e-mag tunisien Kalima est en ligne           www.kalimatunisie.com                         Sommaire:   partie          française   Cette          Turquie qui nous ressemble   Les          Arabes face à leur destin   Harq   conflit          israelo-palestinien   Palestine,          retour de l’enfer   Tunis          chante et danse       القسم          العربي   أضواء          على          الأنباء  القضاء          لعبة الخوف          و التخويف   الذكرى          الخامسة          عشر للتحول   الفساد   حوار          مع بن جعفر         
 
        EDITO:       Légalisation          du Forum démocratique   
L’arche          de Noé de la résistance  L’événement          de la rentrée a été sans conteste la reconnaissance le 25 octobre          dernier du Forum démocratique pour le travail et les libertés          (FDTL). Il          s’agit de la première reconnaissance d’un parti ou d’une          association opérée par le pouvoir depuis 1988, date à laquelle il          avait reconnu le RSP (fondé en 1983) et s’est cru obligé de          rajouter au paysage deux créations de l’ère nouvelle, l’UDU et          le PSL afin de mieux parasiter l’échiquier politique. Depuis, plus          aucune formation n’était autorisée à entrer au club. Le décor          politique était planté et le piège se referma aussitôt sur les          « admis ».   On          sait maintenant ce qu’il advint des formations anciennes qui avaient          un tant soit peu de crédit et les plans de déstabilisation          minutieusement mis en place par le nouveau régime qui sut manier avec          adresse la carotte et le bâton, flattant les ambitions personnelles          de ceux qui savaient donner des accents de vérité à leurs          retournements subit et leurs conversions  à la réal politik   Jamais          on ne vit pareille démocratisation des fantasmes, tout le monde rêvait          d’être ministre dans le prochain gouvernement. Des émissaires          patentés cultivaient les « suggestions » et les « propositions »          qui avaient la magie de diviser les rangs et de provoquer les          scissions. Ceux qui résistaient connaîtront l’éjection ou la          prison. La police et parfois la justice venaient à la rescousse de          « nos amis ». Mais c’était surtout de l’intérieur          que les forteresses étaient prises, les divisions fomentées et les récalcitrants          évacués. Aucune formation n’avait échappé à ces stratégies          machiavéliques.   On          sait aussi comment les alliés d’hier sont devenus les adversaires          d’aujourd’hui, comment les promesses, comme un mirage, se sont éloignées          à mesure qu’on en approche, comment le piège s’est refermé sur          ceux-là mêmes qui croyaient s’en prémunir. Pour          avoir été les célèbres victimes de ces stratagèmes, Mustapha Ben          Jaafar, Omar Mestiri, Ali Romdhane et leurs compagnons savent mieux          que quiconque ce qu’il en coûte de se tromper de fonction quand on          est sensé jouer les contre-pouvoirs et de philosopher sur la « democratie          consensuelle » et sur  « le rôle de pilier du          parti au pouvoir de l’opposition.»   Réagissant          à cette déliquescence, ils avaient osé fondé en 1994 – au pire          moment de la répression- avec Tijani Harcha (dont le parti MUP,          dirigé par Ahmed Ben Salah, avait fait le constat de l’inexistence          d’une règle de jeu démocratique avec Ben Ali et décrété          l’auto dissolution) un Forum, dont ils espéraient davantage à l’époque          user comme d’un Arche de Noé d’une résistance possible.          Le message avait été entendu et plusieurs personnalités politiques          dans la capitale et dans les régions avaient rejoint leurs rangs.   La          traversée du désert a duré près de dix ans, jalonnée de          poursuites judiciaires et persécutions en tout genre (arrestations,          tarissement des ressources, vols et saccage de biens, privation de          passeports…etc.) Cette          légalisation intervient la veille du 15e anniversaire de l’arrivée          au pouvoir de Ben Ali, et sonne comme un aveu d’échec d’une          politique de pluralisme fictif et de monopole réel de la vie          publique.   Il          reste à savoir ce que feront les « Forumistes » de          cette reconnaissance. Sera t-elle un atout supplémentaire pour la          mobilisation des forces contestataires ou une corde que le          marionnettiste a accroché à un pantin?   Sihem Bensedrine  
 
      
 أضواء          على          الأنباء  إضاءة          أم زياد        …          بالحساب    استجابة          إلى ما          طالبت به          الجماهير          الشعبية في          الجماهرية          الليبية          الخ الخ الخ …          العظمى وما          نادت به في          مسيرات          حاشدة من          وجوب          مغادرة          ليبيا          للجامعة          العربية          احتجاجا          على سلبية          مواقفها من          القضايا          العربية          الشائكة          التي لم          تفلح          المنظمة          العربية في          نزع          أشواكها في          الجسم          العربي …          قرّر          العقيد          معمّر          القذافي          كتابة          رسالة          استقالة من          المنظمة          العربية          العقيم.    جميل!           … ولكن من لا          يعرف أنّ          المسيرات          في ليبيا لا          تخرج إلاّ          بأمر من          العقيد          ولرفع          شعاراته          يعرف أنّ          هذا القرار          قذافياّ          وليس شعبيا…          ولا حتى          جماهريا          كما يحبون          أن يقولوا.    أمّا          من يعرف          الحساب          فيعرف          جيّدا أنّ          مجموعة          أصفار ناقص          صفر … يساوي          صفرا.        تأشيرة          التكتل          والتكتل        بعد          سنين طويلة          من          الانتظار          والعزم و          الاصرار          تحصّل ”          التكتل من          أجل العمل          والحريات ”          على          التأشيرة          القانونية          التي تحوّل          له عدم          الخروج عن          القانون          والحق في          مقرّ أو          مقرّات …          وربما الحق          في عقد          اجتماعات          لا          يتهدّدها          المنع ( إن          شاء الله )          وفي التمتع          ببعض          الأموال          العمومية…(          ياذنوبي )    نرحب          بهذه          التأشيرة          ونهنّئ          عليها          الإخوان          والأخوات           ( ؟ ) في          التكتّل          وعلى رأسهم          الصديق          العزيز          الدكتور          مصطفى بن          جعفر.           وإننا          إذ نقدّم          هذه          التهاني          المخلصة          لأنني إنّ          التكتل كان          قبل تأشيرة          التكتّل          وسيظلّ .          وانه كان          جديرا بهذه          التأشيرة          منذ زمن          بعيد وإن          حرم منها          طويلا فذاك          كان ظلما          وتسلطا          وعليه فهذه          التأشيرة          التي          نرجوها          طالع خير          على الحزب          المحرز          عليها وعلى          ديمقراطيي          تونس عموما          ليست “مزية”          من أحد بل          حقا تأخّر          في الاتصال          بأصحابه …          وليحمد من          أعطاها          الله على          أنّ التكتل          لن يطالبه          بتعويض على          التأخر .        تأشيرة          التكتّل          والصحافة        لقد          كان لحصول          التكتّل          على          تأشيرته          القانونية          فعل الصدمة          الكهربائية          التي يداوي          بها بعض          المرضى فقد          أعادت          لصحافتنا          المريضة          بنسيان كل          من لا تعترف          به السلطة          ذاكرتها          وفكّت عقدة          لسانها          فجعلتها          تتحدث عن          التكتّل          الذي          تجاهلته          سنين ولم          تنقل أيّ          خبر عن          نضالاته          ومعانات          مناضليه …                 ليس  في          رجوع ذاكرة          الاعلام          التونسي          هذا ما          يستوجب          دخوله          دائرة هذه          الأضواء …          إلاّ وقاحة          جرائده في          كتابة          عبارة ”          مستقلة ”          على          صفحاتها          الأولى .        تأشيرة          التكتّل          وكلام          الناس        لقد          أسال حصول ”          التكتل” على          تأشيرته          القانونية          حبرا كثيرا          ولعابا           أكثر فذهب          المحللون          في تفسير          هذا الحدث          كلّ مذهب          خاصة وهو          يحدث في هذا          الظرف          بالذات … بعض           التحاليل          كاثوليكي          كما يقول          الفرنسيون          وبعضها          أقلّ          كاثوليكية.           نوصي          الأخ مصطفى          بن جعفر ومن          معه برحابة          الصدر          وبالصبر          الجميل          وفهم          الأعذار          وذلك لأنّ          حصول حزب          ديمقراطي          يناضل من          أجل الحرية          على اعتراف          من السيّد          بن على الذي          دعي إلى سنّ          العفو          التشريعي          العام          فاستأنف          سجن الناس          من أجل          آرائهم هذا          الاعتراف          ينطوي على          مفارقة          عجيبة          وغريبة ….          ومريبة.        رمضان                 حلّ          بيننا          الشهر          الكريم          محطّ عبارة          العابدين          منّا ومحلّ          حجاج          الشاكين          والملاحدة          وموعد فرحة          العيال          ومرجع          المتمسكين          منّا          بالهوية          العربية          الاسلامية …          ونحن نرجوه          مباركا على          هؤلاء          جميعا غير          أنّ          استقبال          الشهر          الكريم بما          هو جدير به          من مظاهر          الفرحة يجب          الاّ          ينسينا أنّ          المجزرة في          فليسطين          متواصلة          وأنّ          العراق          مهدّد بما          هو شرّ منها          وأنّ تونس          الصائمة عن          الكلام منذ          خمسة عشر          سنة بلا          إفطار ولا          عيد تنحدر          نحو          الهاوية          ولن يدركها          الله بلطفه          الاّ نطق          اصرار ما          دون تراجع           أو          مساومات          فسمّوا          الديكتاتورية          باسمها          وتعاملوا          معها على          هذا الأساس .        بين          كوليش (Coluche)          و          التجمع        مع          اقتراب شهر          رمضان نشطت          حركة ”          الطلبة ”          التي لم          تقتصر على          المتسولين          الذين          يملأون          الشوارع          بلا          استحياء من          صندوق 2626 بل          زاحمهم          فيها ”          مناضلوا ”          التجمع          الدستوري          الديمقراطي          الذين          انبثوا في          الشركات          والمؤسسات          والخواص          يلقون          تحيتهم          التجمعية          على          التجمعيين          وعلى غير          التجمعيين          ويطلبون          منهم          المساهمة          في إعداد          موائد          الرحمة          التي سيفطر          عليها          الفقراء          بعد أن          يقتطع منها          الوسطاء          نصيبهم.    إحقاقا          للحقّ نقول          إنّ التجمع          لم يبتدع          هذا          الأسلوب          فقد سبقه          إليه          الممثل          الهزلي          الفرنسي          الراحل          كولوش          ليؤسس ما          صار يعرف          بمطاعم          القلب غير          إنّ هذا          التشابه          الظاهر بين          التجمع          وكولوش لا          ينبغي أن          ينسينا ما          بين          الاثنين من          خروق          جوهرية          منها :    1/          أنّ كولوش          خفيف الظل          بينما          التجمع          ملائكته          تزن          القناطير          المقنطرة    2/          أنّ كولوش          أضحك فرنسا          كلّها ومات          مأسوفا          عليه بينما          التجمع          أنزل على          التونسي ”          الكّبي”          وقيّدها          بسلاسل          الخوف ولا          أخالها          تأسف عليه          أذا مضى بل          لعلها تدعو          الله ليل          نهار          ليأخذه إلى          حيث ألقت .    3/          أن كولوش          أشبع فقراء          فرنسا في          مطاعم          القلوب          التي أسسها          بينما          التجمع أكل          قلب          التونسي          وأكل على          قلوب          التونسيين          وشرب .    4/          أنّ كولوش          سياسي          يتقمّص          شخصية          المهرّج          بينما          التجمع          مهرّج          يتقمص          شخصية          السياسي .    5/          ان من يرفض          إعانة          كولوش لم          يكن يخشى          عقابا عدا          قول المصرح          عدا قول          المهرج له          انفواريه          بينما          تترصد من لا          يستجيبون          لنداء          التجمع          أخطار جمّة          ليس أقلّها          ان يفاجئهم           “تعديل” “جبائي”          لا يقرأ ولا          يكتب.        حرب          البيانات          النقابية        بعيد          مؤتمر جربة          وبمناسبة          محطّات          نقابية          أهمها          المفاوضات          الاجتماعية          التي          انتصبت          مؤخرا إلى          النتائج          التي          تعلمون          نشبت في          الساحة          النقابية          والوطنية          عموما حرب          البيانات          المصرّة          على أن دار          لقمان           باقية على          حالها في          ساحة محمد          علي          والساحات          المتعلقة          بها وأنّ          المنظمة          الشغيلة ما          زالت تشكو          من أمراضها          المعروفة          كانعدام          التسيير          الديمقراطي          للاتحاد          وطغيان          المصالح          الذاتية          والطموحات          الشخصية          على قيادات          الاتحاد          وكتعبئة          المنظمة          بالكامل          للسلطة          والتي قدمت          البيانات          المذكورة          كنموذج لها          شطحات          الأمين          العام          بمناسبة 26          ماي          والاستفتاء          وعقد          البيعة لبن          علي من جديد …           رأينا أنّ          هذه          البيانات          ستظلّ          كعدمها ما          دامت لا          تحمل          تواقيع من          كتبوها ولا          تحمل          بالتالي          أسماء من          ينتدبون          فيها          المواقف          وينتقدون          المنظمة          الشغيلة          بدون أن          يطرحوا          بديلا في          التصورات          وفي          الكوادر          وهذا لا          يعني أنّ          انتقاداتهم          ليست في          محلّها بل          الاتحاد          مريض كسائر          أغلبية          المنظمات          السياسية          المعارضة          وأغلب          الجمعيات          المستقلة          التي ما          تزال برغم          كلّ الأدلة          القائمة          على تصلب          السلطة          تؤمن  “بالإصلاح          من الداخل”           متغافلة          عمّا          اثبتته          التجارب من          عقم هذا          الأسلوب          التصالحي          الذي لا          يمكن أن          يؤدي إلاّ          لإغراق ما          يسمى          بالسلطة          المضادة في          وحل          التواطؤ مع          سلطة لم ولا          ولن تعترف          بأحد ولم          ولا ولن          تعطي          الفرصة          لأحد لكي          يكبر فيظهر          صغرها.        من          وشى بسهام          بن سدرين        كما          هو معلوم          تمّ ترشيح          الأخت سهام          الناطقة          الرسمية          باسم          المجلس          الوطني          للحريات          بتونس          لجائزة “زكاروف”          الذائعة          الصيت في          مجال تكريم          المناضلين          من أجل          الحريات في          العالم .    …          و ما هو غير          معلوم انه          في آخر لحظة          تلقى أعضاء          البرلمان          الأروبي          مراسلة          مجهولة          المصدر          تنبهم  إلى          أمر “خطير”          هو تورط          سهام خلال          حديث أدلت          به إلى قناة          الزيتونة          التلفزية          في ذم          المنظمة          اليهودية “الكريف”          اضافة الى          مساندتها “للمتطرفين          الاسلاميين”          .    وقد          أبدى بعض          البرلمانيين          الأروبيين          تفاعلا مع          هذه          الوشاية          ووجه أحدهم          الى سهام          رسالة يطلب          فيها من          المرشحة          توضيح          موقفها من          هذه التهمة …          حتى لا تحرم          من الحصول          على          الجائزة …          فامتنعت          سهام من          تقديم أيّ          تبرير          وحسنا فعلت …          وقد كلّفها          ذلك عدم          الحصول على          جائزة          زكاروف .    لقد          كان في          استطاعة          سهام بن          سدرين أن          توضح          موقفها ولم          تكن الحجج          تعوزها          فكلّ من          استمع إلى          هذا الحديث          الذي بثّته          قناة          الزيتونة          في شهر ماي          الماضي          يعرفون أنّ          سهام لم تزد          في الحديث          على إدانة          النظام          التونسي          لتعاونه مع          منظمات          صهيونية          التي تأيد          سياسة          شارون          العنصرية          والدموية          في الأراضي          المحتلة .    ويبقى          من هذه          الحكاية          الوسخة          سؤال:     من          الذي بعث          برسالة          الوشاية …          ومن له          المصلحة في          حرمان سهام          من جائزة           “زوكاوف “.    على          هذا السؤال          ثمة مشروع          جواب يمدّ          اصبع          الاتهام          لإلى          المخابرات          التونسية          التي لا          تحمل نشطاء          الحريات          وحقوق          الانسان في          تونس في          قلبها … وإن          صحّ هذا           ولماذا لا          يصحّ فإنه          يعني          بالمختصر          المفيد أنّ          السلطة في          تونس وشت          بسهام بن          سدرين على          انها “معادية          للصهيونية ”             وأنتم          ياصديقي          فأنت في          تونس بلد          الحريات          وحقوق          الانسان          حيث القضية          الفلسطينة          هي القضية          الشخصية          لرئيسها.        هنا          تونس        في          فضاء  التياتروا          يعرض          المسرحي          الكبير          توفيق          الجبالي          مسرحية          عنوانها “هنا          تونس”. وصلت          كلمة أصداء          ايجابية          عنها.. سنعلق          على          المسرحية          في عدد قادم          بعد أن نحضر          عرضها ولكن          في          الانتظار          ندعو          قراءنا إلى          مشاهدة هذه          المسرحية          وكل ما          تعرضه          الفرق          والمؤسسات          الثقافية          التي تعتمد          في الأكثر          على          مجهودها          ولا تلقي من          الدعم          الرسمي          إلاّ قليلا…          إذا لقيته…          ولنا عودة “هنا          تونس.     
 
            كلمة          تحاور الأمين          العام          للتكتل          الديمقراطي          من أجل          العمل          والحريات   لو          تمسكت          الأحزاب          المعارضة          بوظيفتها          كسلطة          مضادة،          لأضطرت          السلطة الى          مراجعة          سياستها       أجرت          الحوار أم          زياد        بمناسبة          حصوله على          التأشيرة          القانونية          عقد التكتل          الديمقراطي          من أجل          العمل و          الحريات،          ندوة صحفية          إفتتحها          الدكتور          مصطفى بن          جعفر          بمداخلة          قدم فيها          بعض ملامح          حزبه و حلل          فيها طرفا          من الأوضاع          التونسية          السياسية و          الإجتماعية          و          الإقتصادية          و قد أبانت          ردود فعل          بعض          الصحافيين          و أسئلتهم          عن ضحالة          المستوى          الذي وصلت          إليه          الصحافة في          تونس كما          أبانت          المقتطفات          المحدودة          التي          نشرتها          الصحف على          إثر هذه          الندوة على          حجم          المكبلات          التي يضعها          أصحاب          الصحف على          كل ما ينشر          من رأي          مخالف          للسلطة.        إسهاما          منا في          تغطية          الحدث          ارتأت “كلمة          ” أن تستضيف          لقرائها          الدكتور          مصطفى بن          جعفر  الأمين          العام          للتكتل و أن          تلقي عليه          بعض          الأسئلة          حول حزبه و          الحياة          السياسية          بتونس          عموما. ودون          أن تدعي “كلمة”          أنها مثال          للصحافة          الراقية          فإنها تضمن          للدكتور بن          جعفر على          الأقل ألا “تصنصر”          ردوده و          تحذف منها          ما من شأنه          أن يغضب          السلطة.                  كلمة          : دكتور          مصطفى “كلمة          ” تجدد لكم          تهانيها          بالتأشيرة          القانونية          و تود          إستضافتكم          على  صفحاتها          التي لا          تتمتع          بوجود ”          قانوني ”          فهل تقبل          هذه          الإستضافة          دون شعور          بالحرج ؟        مصطفى          بن جعفر:          لا أجد أي          حرج على          الأقل          لسببين :          أولهما          أخلاقي،          بحيث لا          يجوز أن          أتنكر          اليوم لمن          وقـف          بالأمس          بجانبي و          بجانب          التكتل، و          حديثنا          اليوم ليس          الأول من          نوعه حيث          سبق لـ”كلمة          ” أن          استجوبتنـي          أما السبب          الثاني فهو          سياسي حيث          أني سأواصل          التضامن مع          كل من يناضل          من أجل          تجسيم          الحريات          الأساسية و          لاشك أن          حرية          الإعلام في          مقدمتها.         كلمة: في          تونس          معارضون          كثيرون و          بعضهم          يسمونهم          مستقلين          غير          منخرطين في          حزب سياسي          لأنهم          لأسباب           مختلفة          يريدون          الإنخراط          في حزب          معترف به …          على أن يكون          حزب معارضة          حقيقة : هل          ترى أن ”          التكتل ”          يمكن أن          يستجيب          اليوم الى          إنتظاراتهم          ؟ و هل تتوقع          أن تنهال          عليكم          طلبات          الإنخراط ؟          و ماذا          ستكون          مقاييسكم          لمنح          العضوية          لمن يطلبها          ؟ هل          ستنظرون          مثلا الى          ماضي هؤلاء          السياسي           وتحديدا          فـي          انتمائهم          السابق الى          توجهات          إسلامية أو          في أقصى          اليسار ؟                      مصطفى          بن جعفر:                أسئلة          عديدة في          سؤال واحد          سأحاول          الإجابة          عنها          باختصار و          وضوح. لا أظن          أن هناك من          يشك في أن          التكتل هو          حزب معارض          حقيقي و          سيظل          معارضا          طالما واصل          الحزب          الحاكم في          نفس          السياسة          التي صادرت          حقوق          المواطنة و          غيبت          المجتمع في          مجالات          تسيير          شؤونه بكل          حرية عبر          مؤسسات          تمثله          التمثيل          الصحيح،          على أنني و          رفاقي في          التكتل و لو          كنّا نأمل          تهاطل          الإنخراطات          لما في ذلك          من إعتراف          بأهمية          صمودنا و من          إنسجام مع          مبادئنا و          إختياراتنا،          فإن ذلك          يبقى رهينا          بالحفاظ          على          مصداقيتنا          من ناحية و          بتطور          المناخ          السياسي          العام في          اتجاه          الإنفتاح          الحقيقي،          إن أزمة          الثقة بين          الحاكم          والمواطن          ستبقى حجرة          عثرة في          إسترجاع          المواطن          للمبادرة و          خروجه من          الإستقالة          و انخراطه          فعليا في          الأنشطة          التي تشمل          الشأن          العام، أما          مقاييس          الإنخراط          فهي، و مع          قبول          التنوع          كأساس من          الأسس التي          انبنى          عليها          التكتل،          تشترط          الإنفاق          على          الأرضية          الصلبة          التي أقيم          عليها بناء          التكتل و          يمكن أن          نلخصها في          الإيمان          الفعلي          بالديمقراطية          أساسا          لبناء          مجتمع          المواطنة و          مجتمع          المساواة و          العدالة          الإجتماعية          مع اعتبار          العلاقة          الجدلية          التي تربط          بين هذه          الأهداف،          وما يهم في          الإنخراط          هو مدى          الإلتزام          بهذه          الخيارات          بكل صدق و          بدون          خلفيات.         كلمة:            دكتور أنت          عضو بارز في          المجلس          الوطني          للحريات و          من مؤسسيه،          و في التكتل          شخصيات          كثيرة          تنتمي الى          هذه          الجمعية          غير          المعترف          بها … و بعض          المعلقين          يبدون          اليوم خشية          من أن تؤثر          تأشيرة          التكتل على          المجلس          سلبا فماذا          تقولون في          التكتل          للرد على          هذه          التخوفات ؟        مصطفى          بن جعفر:           أريد أن          أطمئن          الأخوات و          الإخوة في          المجلس، إذ          لا مجال          لتخوفاتهم،          و كما أكدت          المرار          العديدة          منذ أن          تحصلنا على          التأشيرة          فإن الوضع          الجديد لن          يغير من          مواقفنا و          لن يؤثر عل          إلتزاماتنا،          و قد أكدنا          في البلاغ          الصادر إثر          حصولنا على          التأشيرة          أننا نأمل          أن يشمل          قرار          الإعتراف          كل الأحزاب          والجمعيات          المسترخصة.                 كلمة:           الوفاق          الديمقراطي          الذي كان          رباعيا ثم          صار ثلاثيا          بعد إنسحاب          محمد          مواعدة في          الظروف          التي          تعلمونها…          يبدو أن          النية تتجه          الى توسيعه          بدخول حركة          التجديد، و          لكن قيادة          حركة          التجديد          أبدت          تحفظـا على          من تقبل          بالتعاون          معهم وفهم          من ذلك أنها          تتحفظ ربما          على          المؤتمر من          أجل          الجمهورية…          كلمة لا          تسألك          توضيح موقف          حركة          التجديد و          لكنها          تسألك عن          مدى إيمانك          بجدوى          الوفاق          الديمقراطي          بين أطراف          شديدة          التباين          فيما بينها          أي بين          معارضين          واضحين في          معارضتهم          للنظام          القائم و          بين          معارضين          جربوا مع          النظام          ماهو أكثر          من الوفاق و          لنقل أنه          أقرب الى          التبعية،          ألا ترى أن          هذا سيعيد          على المدى          القريب و          تحديدا          بمناسبة          إنتخابات 2004 إنتاج          تجربة          الوفاق          الفاشلة مع          مواعدة ؟                     مصطفى          بن جعفر:           الحياة          تجارب و كل          عمل بشري          ينجح أو          يفشل بحسب          ما يتوفر من          ظروف ليس من          السهل          التكهن          بتطورها، و          الوفاق          الديمقراطي          التام          كجواب عن          مطلب ملح من          طرف القوى          الديمقراطية          في اتجاه          مقاومة          التشرذم و          تعديل          موازين          القوى، و لو          إتبعنا          قاعدة رفض          التعامل مع          كل من ساند          النظام في          مرحلة ما – عن          خطإ في          التقويم أو          عن          إنتهازية –          فإن ذلك قد          يريح          الضمير و          يحافظ على          الصفاء و          النقاوة في          المواقف… و          لكنه          يتركنا في          موقع أقلى و          معزول لا          يؤثر كثيرا          على الواقع …          و لعل أفضل          مثال على          ذلك هو          الإجماع          الذي يحظى          به مطلب          العفو          التشريعي          العام، فهل          من الحكمة          أن نستغني          عن تأييد من          التحقوا          بنا اليوم          بعد أن          كانوا          مترددين          بالأمس،          المهم في          نظري          بالنسبة          الى مستقبل          الوفاق هو          أن يتوسع          على أساس          القاعدة          الصلبة          التي انطلق          منها فلا          ينخرط فيها          إلا من          يدعمها، لا          من يروم          تمييعها و          تحويلها عن          وجهتها          لغاية أو          لأخرى.          فمرحبا بكل          تنظيم          يستخلص          الدرس من          تجاربه          السابقة و          يراجع          مواقفه في          اتجاه          القيام          بوظيفته في          استقلالية          تامة …          والمستقبل          كشاف.         كلمة: كثير من          المهتمين          بالشأن          السياسي في          تونس يرون          أن النظام          القائم سلك          مع الأحزاب          المعارضة          القانونية          طريقا جد          ملتوية و          غرر بها حتى           ورطها في          تبعية          تجعلها          اليوم و غدا          غير مؤهلة          للإسهام في          البناء          الديمقراطي          الحقيقي… ما          رأيك في هذا          الانتقال ؟          و هل تؤمن          بالعذرية          السياسية          كضرورة          لبناء نظام          جمهوري          ديمقراطي          في تونس          الغد ؟        مصطفى          بن جعفر:          كلامك          يحتاج الى          توضيح :طبعا          لا أقلل من          مسؤولية          السلطة          فيما وصل          إليه الوضع          من تأزم،          فالمسؤولية          الأولى          ترجع الى          الدولة          المتحزبة          التي          إحتكرت كل          الفضاءات و          ضيقت على          مجمل          الحريات، إّلا          أن تدهور          الأوضاع ما          كان أن          يتسارع          بهذا الشكل          لو تمسكت          الأحزاب          المعارضة          بوظيفتها          وتشبثت          بدورها          كسلطة          مضادة، و في          اعتقادي          أنها لو          فعلت          لأضطرت          السلطة الى          مراجعة          سياستها أو          على الأقل          الحد من          سطوتها. لقد          عشنا فترة          حالكة          شهدنا فيها          رموز          المعارضة          يتبارون          ويزايدون          في التعبير          عن ولائهم          للسلطة و قد          شجع هذا          الولاء          السلطة على          مواصلة          الحل          الأمني بما          خلف من          انعكاسات          سلبية          عميقة… و          طبعا لا          يمكن اليوم          أن نعول في          بناء          ديمقراطي          على من          تصرفوا          بهذا الشكل          ألا في حالة          مراجعة          واضحة          لمواقفهم          السابقة و          تقديم نقد          ذاتي يشتف          منه أن خطأ          الأمس، على          فداحته هو          نتيجة          اختلال في          التقويم.         كلمة: من حين لآخر          ينتشر حديث          حول          امكانية          إنصهار          كامل بين “التكتل”          و المؤتمر          من أجل          الجمهورية          و ربما          أطراف أخرى          تتوافق في          أكثر          أطروحاتها          و تتكامل          فيما بينها :          ما هو رأيك          في هذا الذي          يقال ؟        مصطفى          بن جعفر:لن          أفشي سرا لو          قلت أن عددا          مهما من          مؤسسي          المؤتمر من          أجل          الجمهورية          ناضلوا ضمن          و حول نفس          المجموعة          التي أسست          في 9 أفريل 1994          “التكتل          الديمقراطي          من أجل          العمل و          الحريات”          سواء أ كان          ذلك في إطار          الرابطة          التونسية          للدفاع عن          حقوق          الإنسان أو          إنطلاقا من          سنة 1998 في صلب          المجلس          الوطني          للحريات،          فلا غرو إذن          أن يلتقي          مناضلو          الحزبين          حول العديد          من          الخيارات          الأساسية،          على أن          إحترامي          لحق          التنظيم          يمنعني من          التكهن          بالشكل          الذي          ستتطور فيه          علاقتنا          مستقبليا.          فاليوم          نعمل جميعا          على تنسيق          المواقف و          غدا – من          يدري؟ – قد          تؤدي بنا          الأوضاع          إلى أشكال          سياسية          جديدة و          متطورة في          التنظم.         كلمة:          ما الذي          تنوون فعله          بهذه          التأشيرة          على المدى          القريب و          المتوسط ؟          هل سيدخل          التكتل          الإنتخابات          الرئاسية و          التشريعية          سنة 2004 برغم          تضييق          التشريعات          الإنتخابية          القائمة          الآن وعلى          غرار ما          ينوي فعله          الحزب          الديمقراطي          التقدمي ؟        مصطفى          بن جعفر:          على المدى          القريب و          المتوسط،          سنسعى في          اتجاه          التنظيم و          الهيكلة و          التواجد          على          الساحة،          وحضور          سياسي عبر          المواقف و          الحوارات،          هدفنا          تنشيط          الحياة          السياسية و          إعطاؤها          نفسا جديدا          يخرجها من          الجمود و          الإستقالة،          فالمطلوب          هو الإسهام          في بلورة          البديل          سواء كان          ذلك في          المجال          السياسي أو          المجال          الإقتصادي،          و المسألة          لا تتعلق          بإعداد          برنامج          تقليدي          حزبي بقدر          ماهي تتعلق          بتعبئة ما          في البلاد          من طاقات و          كفاءات          ملجمة          للتفكير          معا في ما          يجب القيام          به للخروج          من الأزمة          الخطيرة          التي تهدد          استقرار          البلاد          بصفة تتأكد          و تحتدّ          يوما بعد          يوم. و لأن          خطورة          الأزمة و          عمقها          يفرضان          البحث عن          حلول لها          أرى اليوم          أن التركيز          على مسألة          انتخابات 2004          – على          أهميتها –          ليس في محله          ، و كأن          السلطة          بتسارعها          في وضع          الإطار          الخاص بهذا          الموعد،          تحاول          استدراجنا          الى          الإهتمام          بهذا          الموضوع          حتى تتناسى          الهموم          الحقيقية          التي تشغل          بال          المواطن          اليوم و          تتعلق          بالواقع          المعيش و          بانسداد          الآفاق.    على          أننا          سنواصل          السعي في          إطار “الوفاق          الديمقراطي”          للتنسيق          بين          المواقف          فيما يخص          الإعداد          للمواعيد          السياسية          المقبلة و          سنوضح          الأشكال في          الإبان.      
      
Convergences          avec Paris sur la lutte antiterroriste    Thierry          Oberlé       Dominique          de Villepin était hier à Tunis pour une courte visite officielle.          Les relations économiques ainsi que la préparation de la venue l’an          prochain en Tunisie de Jacques Chirac étaient au centre de son          entretien avec le président Zine el Abidine ben Ali. Il a également          été question de la lutte antiterroriste, après l’arrestation en          France de complices du kamikaze de la synagogue de Djerba.       L’enquête          menée à Djerba au lendemain de l’attentat contre la synagogue de l’île          commis le 11 avril dernier (21 morts, dont 14 touristes allemands et 2          français) a conduit en France à l’arrestation, voici quelques jours,          du frère de Nizar Nawar, l’auteur de l’attentat. Walid Nawar est          accusé d’avoir acheté le téléphone satellitaire dont Nizar s’est          servi pour joindre un responsable d’al-Qaida au Pakistan.        Soucieux          de préserver le tourisme local, Tunis avait dans un premier temps nié          le caractère terroriste de l’explosion de Djerba avant de se rendre          à l’évidence et de collaborer avec les polices européennes. Le juge          Jean-Louis Bruguière s’est ainsi rendu en Tunisie le 19 septembre. Et          le président tunisien souhaite maintenant la mise en place d’un code          de conduite international antiterroriste.        En          harmonie dans ce domaine, Français et Tunisiens sont également          d’accord sur l’essentiel à propos du dossier de l’Irak et du conflit          israélo-palestinien. Jacques Chirac et son homologue tunisien échangent          leurs points de vue assez régulièrement par téléphone.        Premier          partenaire commercial et financier de la Tunisie, la France entretient          des « liens privilégiés » avec ce petit pays coincé entre l’Algérie          et la Libye. La formule consacrée a le don de désoler les défenseurs          tunisiens des libertés publiques.        Dans          une lettre ouverte à Dominique de Villepin, le Collectif de la          communauté tunisienne en Europe demande au ministre des Affaires          étrangères français de « contribuer » à mettre fin à          l’emprisonnement de « plus d’un millier de prisonniers politiques ».        A          l’occasion du 7 novembre, la date anniversaire de sa prise du pouvoir,          voici quinze ans, le président Ben Ali a annoncé des mesures destinées          à démocratiser le régime. Il a libéré six opposants qui suivaient          une grève de la faim.        Le          Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), un parti          social-démocrate, a pour sa part obtenu son agrément administratif.          « Nous avons attendu huit ans pour être autorisés. Cette décision          est bien sûr positive, mais nous regrettons qu’elle ne s’inscrive pas          dans une véritable ouverture politique », commente son chef,          Mustapha ben Jaafar. Il déplore l’« absence d’une amnistie générale          » et le « maintien hors la loi du parti Ennahda (islamiste) et du          Parti communiste des ouvriers de Tunisie. »        «          Les droits de l’homme font partie du dialogue approfondi que nous          avons. Nous sommes là pour avancer ensemble », a commenté hier          Dominique de Villepin. Et d’ajouter : « II faut être efficace, et          l’efficacité commande parfois la discrétion. »       (Source :          Le Figaro du vendredi 15 novembre 2002)         
 
                        Entre            Paris et Tunis : ça B-A-I-G-N-E      
 Dominique          de Villepin salue la “confiance retrouvée” entre Paris et          Tunis         TUNIS          (AP) – Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de          Villepin, a salué jeudi la “confiance retrouvée” entre          Paris et Tunis, à l’occasion d’une visite officielle en Tunisie.       S’exprimant          lors d’une conférence à Tunis à l’issue de sa première visite dans          le pays depuis sa nomination en mai dernier, M. de Villepin a souligné          “la qualité de la relation personnelle” entre le président          Jacques Chirac et le président Zine el Abidine Ben Ali.       Décidé          à “imprimer un nouveau dynamisme” aux relations          franco-tunisiennes, passablement dégradées lors du séjour de Lionel          Jospin à Matignon (1997-2002), le chef de la diplomatie française a          rendu un hommage appuyé au chef d’Etat tunisien.        “La          Tunisie, sous l’impulsion du président Ben Ali, a relevé le défi de          la modernisation” a-t-il déclaré après s’être entretenu dans          la matinée avec le président tunisien.       De          son côté, l’agence officielle de presse tunisienne TAP a salué          “la convergence de vues entre la nouvelle majorité          gouvernementale française et les hauts responsables tunisiens”.       Invité          à dire si la question des droits de l’Homme avait été évoquée          lors de son entretien avec M. Ben Ali, le ministre français a répondu:          “Cela fait partie de notre dialogue approfondi”, avant          d’ajouter qu’en ce domaine “l’efficacité commande la discrétion”.       Selon          Amnesty International, la Tunisie compte environ un millier de détenus          politiques, principalement des militants islamistes.       La          France est le premier partenaire commercial et premier investisseur étranger          en Tunisie. Quelque 13.000 Français sont installés en Tunisie et près          de 500.000 Tunisiens sont installés en France.       La          visite de Dominique de Villepin succède à celle effectuée début          novembre par le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy.        Dans          les jours qui avaient suivi cette visite de travail, la police française          avait interpellé à Lyon plusieurs ressortissants tunisiens soupçonnés          d’être impliqués dans l’attentat de la synagogue de Djerba (21          morts, le 11 avril), revendiqué par Al-Qaïda.        Associated          Press       
        
 France,          Tunisia sign project funding agreementsAgreements          worth 7.4 million euros cover projects in French language teaching,          archaeology, aquaculture.     TUNIS – French          Foreign Minister Dominique de Villepin, on a visit to Tunis, signed          three project funding agreements Thursday worth 7.4 million euros with          his Tunisian counterpart Habib Ben Yahia, officials said.    The agreements          cover projects in French language teaching, archaeology and          aquaculture.    Three million          euros will be invested in a French language teaching project, 2.5          million to turn an archaeological site at Dougga, 120 kilometers (75          miles) southwest of Tunis, into a tourist attraction, and 1.9 million          euros to develop sustainable aquaculture.    The agreements          will be financed by the Solidarity Priority Fund (FSP) set up by the          French foreign ministry to finance social, institutional development,          cultural and research projects in a so-called Solidarity Priority Zone          (ZSP).    The ZSP covers          countries in north Africa, the Middle East, sub-Saharan Africa and the          Indian Ocean, Indochina, the Caribbean, Latin America and the Pacific.             The 55          countries which benefit from the fund were decided in February by a          French interministerial committee for international cooperation and          development, the CICID.    “Tunisia          now benefits from the Solidarity Priority Fund, and this allows us to          mount long-term cooperation projects in sectors which we choose          together,” De Villepin said.    The French          foreign minister arrived in Tunis for the start of his official visit          at 10:00 am (0900 GMT). He is due to hold talks with President Zine El          Abidine Ben Ali before sharing an “iftar” – the evening meal          that signifies the end of the day’s fasting during the Muslim holy          month of Ramadan – at 5:15 pm with Ben Yahia.    De Villepin is          due to return to Paris early Thursday evening. (Source :          http://www.middle-east-online.com          )             
    
La Tunisie et la France signent            trois conventions de coopération bilatérale                                                   14/11/2002– M. Habib Ben Yahia, ministre des            Affaires étrangères, et son homologue français, M. Dominique De            Villepin, qui est arrivé jeudi à Tunis en visite de travail, ont            procédé au cours d’une cérémonie à la signature de trois            conventions de coopération.                          D’un montant total de 7,4 Millions d’Euros, ces trois conventions            concernent les domaines de la rechreche scientifique (aquaculture),            de la culture (valorisation du site archéologique de Dougga) et de            l’éducation (amélioration de l’enseignement du français).                          M. Ben Yahia a affirmé à cette occasion que ces projets qui seront            financés sur le Fonds de solidarité prioritaire convergent avec            les orientations de la coopération culturelle, scientifique et            technique entre les deux pays et avec les axes prioritaires            convenues lors de la dernière réunion de la commission mixte.                          Il a relevé que cette forme de coopération entre les deux pays a            toujours été riche et variée, formulant l’espoir que ces trois            conventions ainsi que celles conclues en 2001 ouvriront la voie à            de nouveaux projets d’intérêt commun et que cette visite            contribuera au renforcement de la coopération exemplaire qui existe            entre les deux pays.                          De son côté, M. De Villepin a indiqué que cette réunion            s’inscrit dans la continuité des rendez-vous bilatéraux de haut            niveau qui sont intervenus depuis la 17ème session de la commission            mixte franco-tunisienne tenue au mois de janvier dernier et la            volonté commune de moderniser cette coopération qui doit refléter            l’intensité des relations unissant les deux pays.                          Il a affirmé que les deux pays sont des partenaires essentiels qui            regardent l’avenir ensemble à travers leur coopération dans les            domaines économique, scientifique et culturel ainsi que leur            concertation sur les questions internationales d’intérêt commun.                          Le ministre français a souligné, en conclusion, la vitalité des            relations entre la France et la Tunisie et leur volonté commune de            développer ce partenariat au service de la paix, du développement            et de la démocratie.                          Auparavant, MM. Habib Ben Yahia et Dominique De Villepin ont eu un            entretien consacré à l’examen des moyens de promouvoir la coopération            bilatérale et des questions régionales et internationales de            l’heure.                           (Source : www.infotunisie.com) 
  
 
Le Président              Ben Ali s’entretient avec le ministre français des Affaires étrangères   Développer “des relations de              confiance, un dialogue approfondi sur les problèmes du monde, sur              les problèmes du Moyen-Orient, sur la question du Maghreb, sur              les relations bilatérales” entre les deux pays                               14/11/2002– Les relations tuniso-françaises et les principales              questions de l’heure à l’échelle régionale et internationale              ont été au centre de l’entretien que le Président Zine El              Abidine Ben Ali a accordé au ministre français des Affaires étrangères,              M. Dominique De               Villepin. au terme de l’entretien, le chef de la diplomatie française              a declaré :                              “Jai eu l’immense plaisir et l’immense honneur d’avoir été              reçu par le Président Ben Ali. C’était un moment important pour              moi, pour la France. Vous connaissez les liens d’amitié, les              liens d’estime très anciens entre le Président Ben Ali et le Président              Chirac qui               m’a chargé de transmettre un message d’amitié et de confiance au              Président de la République tunisienne. Ce sont donc des              relations très anciennes et très fortes”.                              “Notre premier souci c’est, après plusieurs années, de              restaurer totalement le climat de confiance que nous voulons avoir              dans nos relations. Beaucoup a déjà été fait avec le nouveau              Gouvernement de Jean Pierre Raffarin. nous voulons des relations              de confiance, un               dialogue approfondi sur les problèmes du monde, sur les problèmes              du Moyen-Orient, sur la question du Maghreb, sur les relations              bilatérales”.                              “J’ai donc fait un très large tour d’horizon avec le Président              Ben Ali sur l’ensemble de ces questions. Nous avons longuement évoqué              la situation en Irak. vous savez à quel point c’est important              d’avoir l’avis du Président Ben Ali qui connaît bien ces              questions et qui est               un ami très proche de la France, et nous comptons beaucoup sur              ses avis et sur l’influence qui est la sienne. Il a eu, récemment              encore, un échange téléphonique avec le Président Chirac qui a              permis, justement, de faire le point”.                              “Vous le savez, l’Irak, par la bouche de son ambassadeur aux              Nations Unies, a accepté le retour des inspecteurs. Nous prenons              acte de cette décision et souhaitons que la coopération avec les              Nations Unies puisse très rapidement se développer et conduire              au retour des inspecteurs”.                              Après avoir indiqué que la France ne ménagera aucun effort pour              que les inspections se déroulent dans les meilleures conditions,              le chef de la diplomatie française a ajouté : “Nous avons              évoqué, aussi, la situation au Proche-Orient et notre inquiétude              devant l’absence de mouvements et d’initiatives. Notre souhait,              est que chacun – tous dans la communauté internationale – prenne              la mesure des difficultés, du besoin de répondre à l’injustice              qui est faite au peuple palestinien, avec, dans cette région, le              besoin d’assurer, aussi, la sécurité du côté israélien face              aux menaces terroristes. Il y a là un besoin essentiel et nous              devons, tous ensemble et avec l’ensemble de nos amis arabes, faire              en sorte que de nouvelles initiatives soient prises pour répondre              aux difficultés”.                              M. De Villepin a, ensuite, indiqué avoir évoqué avec le Président              Ben Ali la situation régionale et exprimé le souhait de voir              rapidement réunis l’ensemble des pays de l’Union du Maghreb              Arabe.                               Il a salué le rôle que joue la Tunisie, dans le cadre régional,              et relevé l’importance d’un ensemble régional maghrébin              “qui s’assume avec force, conviction et unité”.              “Face aux difficultés du monde, dans les incertitudes du              monde, l’espace régional est un espace essentiel” a-t-il              dit, soulignant : “Vous savez à quel point la France compte              sur la Tunisie dans cet ensemble régional, à quel point la              France apprécie les ambitions de la Tunisie dans ses relations              avec l’Union Européenne (UE). La Tunisie est le premier pays à              avoir signé un accord d’association avec l’UE, depuis 1995, et              nous comptons donc toujours développer davantage ces relations si              importantes avec l’UE : importantes sur le plan économique, avec              le programme MEDA, importante aussi dans le domaine de la sécurité.              Nous sommes très soucieux de faire en sorte que la sécurité              soit toujours davantage au coeur de nos préoccupations parce              qu’il s’agit aujourd’hui de problèmes qui concernent l’ensemble              de nos populations”.                              M. De Villepin a, ensuite, qualifié de confiantes et              d’excellentes les relations bilatérales et évoqué les              perspectives prometteuses de la prochaine visite en Tunisie du              Chef de l’Etat français. “Ce sera, a-t-il dit, un moment              fort et nous allons, au cours des prochaines               semaines, travailler activement ensemble pour préparer les              dossiers dans tous les domaines économiques et sociaux, et en              matière de partenariat culturel. Il y a là encore beaucoup à              faire. Nous voulons véritablement que ce partenariat global              puisse se développer au               service de la Tunisie, de sa place dans la région, de sa place              dans l’ensemble méditerranéen. Nous voulons faire en sorte aussi              que dans le cadre méditerranéen au niveau du dialogue 5+5, dans              le cadre du forum méditerranéen, le dialogue entre tous puisse              se développer et s’intensifier”.                              Le ministre des Affaires étrangères français a aussi annoncé              la visite en Tunisie, en 2004, du Premier ministre français, M.              Jean Pierre Raffarin. Il a relevé que l’agenda est bien chargé              au niveau des échanges de visites entre hauts responsables des              deux pays et des               échéances politiques.                              Il a, en conclusion, exprimé le vœu d’apporter sa contribution              au développement des relations de coopération entre les deux              pays, faisant remarquer à ce propos : “Là encore notre              meilleur atout c’est la qualité des relations entre nos deux Présidents,              le Président Ben Ali et le Président Chirac, et l’unité et la              très grande ferveur qui existent entre les               peuples tunisien et français”.                               (Source : www.infotunisie.com )                
                                                    
Conférence de presse du ministre                français des Affaires étrangères                 Regarder ensemble vers un avenir meilleur                                   14/11/2002– ”La Tunisie est parvenue, sous              l’impulsion du Président Zine El Abidine Ben Ali, a relever le défi              de la modernisation”, a déclaré M. Dominique De Villepin,              ministre français des Affaires étrangères, lors d’une conférence              de presse tenue jeudi après-midi, au terme d’une visite de              travail en Tunisie.                               Le Chef de la diplomatie française a souligné le caractère              ”privilégie” des relations ”intenses et régulières”              qu’entretiennent la Tunisie et la France, se félicitant de la              qualité des entretiens qu’il a eus avec le Président Zine El              Abidine Ben Ali.                               A l’issue de son entrevue avec le Président de la République,              entretien qui a porté sur les problèmes du monde, en particulier              le conflit du Moyen-Orient, la question irakienne et le Maghreb,              M. De Villepin a mis l’accent sur l’importance que la France              accorde aux avis du Chef de l’Etat qui, a-t-il dit, connaît bien              ces questions.                               “Nous comptons beaucoup sur ses avis et l’influence qui est              la sienne”, a ajouté le ministre français.                               Parlant de ses entretiens avec les responsables tunisiens, le chef              de la diplomatie française a indiqué qu’ils avaient permis de              ”resserrer dans tous les domaines le dialogue confiant et sans              exclusive, pour donner un nouvel élan à nos relations et préparer              les échéances de l’avenir”.                               Evoquant le bilan de sa visite en Tunisie, M. De Villepin a fait              ressortir la volonté de Tunis et de Paris de renforcer les              relations bilatérales, qui ”retrouvent toute leur confiance”,              et de leur imprimer un nouveau dynamisme, faisant remarquer que              ”le dispositif de la coopération bilatérale est en voie de              modernisation pour réussir un véritable partenariat”.                               M. De Villepin a rendu un hommage appuyé à la communanuté              tunisienne établie en France qui, a-t-il dit, joue un rôle de              pont entre les deux pays.                               Il a souligné la détermination des deux pays ”de regarder              ensemble vers un avenir que nous voulons meilleur”. Le chef de la              diplomatie française a, dans ce contexte, mis en exergue ”la              qualité de la relation personnelle” entre les Présidents Zine              El Abidine Ben Ali et Jacques Chirac, une relation, a-t-il noté,              fondée sur la confiance et le respect mutuels”.                               Il a annoncé que le Président français qui avait effectué en              octobre 1995 en Tunisie, l’une de ses premières visites d’Etat à              l’étranger, visitera, à nouveau, la Tunisie dans quelques mois.               Il a, également, annoncé que le Premier ministre français,              Jean-Pierre Raffarin, se rendra en Tunisie en 2004, visite qui              sera précédée d’importantes visites ministérielles.                               M. De Villepin a mis en relief ”la volonté claire du Président              Chirac d’accompagner la Tunisie dans la politique de modernisation              et d’ouverture dans laquelle elle est engagée et à appuyer              l’effort de développement économique et social de la Tunisie qui              bénéficie du plein soutien de la France”. il a, à cet égard,              salué ”le dynamisme et l’ouverture de la Tunisie, partenaire              majeur de la France et qui, a-t-il relevé, assume pleinement ses              traditions et ses valeurs de tolérance religieuse dans un monde              plein d’incertitudes”.                               Il s’est, dans le même ordre d’idées, félicité de ”la coopération              exemplaire” établie entre les deux pays dans le domaine de la              lutte contre le terrorisme.                               S’agissant du contentieux immobilier, le ministre français a notéque              ”des progrès importants” ont été déjà accomplis, soulignant              la volonté commune de parvenir à une solution définitive de ce              dossier avant la prochaine visite du Président Chirac en Tunisie.                               Interrogé sur la question des visas, M. De Villepin a indiqué              que ”beaucoup a été fait” en la matière, précisant que              80.000 visas sont délivrés annuellement par les services              consulaires français en Tunisie. il a souligné la volonté des              autorités françaises de ”faire davantage” pour faciliter la              circulation régulière d’une rive à l’autre de la Méditerranée              et simplifier la procédure des visas.                               Au sujet des grandes questions d’actualité abordées lors des              entretiens tuniso-français, M. De Villepin a mis l’accent sur              ”la vision commune des enjeux et des défis de la région”,              relevant que les contacts sur ces questions entre les Président              Ben Ali et Chirac sont réguliers.                               Parlant de la crise irakienne, le ministre français a insisté              sur la nécessité de faire en sorte que l’usage de la force ne              puisse être qu’un dernier recours, précisant que, pour la              France, l’objectif n’est pas de changer le régime de Bagdad, mais              de désarmer l’Irak.                               Il a, à ce propos, relevé l’unanimité qui s’est dégagée au              sein de la communauté internationale pour régler la crise              irakienne par les voies pacifiques, mettant en exergue ”le rôle              essentiel” joué par le Président Ben Ali et l’influence qu’il a              eue pour que cette unité s’exprime concrètement, et pour que              l’Irak accepte la résolution 1441 du Conseil de sécurité des              Nations Unies. Il a soutenu que ”ce qui vaut dans le cas de              l’Irak doit valoir dans d’autres crises”.                               M. De Villepin a, dans cet ordre d’idées, fait ressortir ”le rôle              précieux” de la Tunisie concernant la situation au Moyen-Orient.              Il a mis l’accent sur l’importance de relancer le processus de              paix et d’avancer sur cette voie, pour répondre aux sentiments              d’injustice et à l’interrogation de nombre de populations sur              ”la politique des deux poids, deux mesures”. ”Nous ne pouvons              pas accepter qu’il y ait deux vitesses, deux sensibilités”,              a-t-il affirmé.                               En réponse à une question sur le rôle de l’Union européenne              dans la conflit du Proche-Orient qui, a-t-il dit, ”est au centre              des préoccupations de la diplomatie française”, M. De Villepin              a souligné la volonté de l’Europe de ”faire davantage” dans la              recherche d’un règlement de ce conflit ”source de beaucoup              d’injustice et de beaucoup d’instabilité”, de prendre des              initiatives dans ce sens, notamment au sein du quartette              (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU).                               En ce qui concerne le Maghreb, le Chef de la diplomatie française              a loué l’engagement de la Tunisie en faveur de la relance de              l’Union du Maghreb Arabe afin de faciliter la création d’un              espace régional intégré, facteur de prospérité et de stabilité              régionale”.                               Sur les relations entre l’Europe et la rive sud de la Méditerranée              au renforcement desquelles, a-t-il dit, la Tunisie et la France              travaillent de concert, aussi bien dans le cadre du partenariat              euro-méditerranéen ou du dialogue 5+5, M. De Villepin a salué              ”l’active participation” de la Tunisie et les initiatives              qu’elle prend pour la tenue d’un sommet en vue d”’ouvrir des              perspectives d’action commune”.                               Dans le domaine de l’immigration, il a dégagé le souci commun              des pays concernés de mieux appréhender l’évolution des flux              migratoires, notamment en ce qui concerne le regroupement              familial, rendant hommage, dans ce contexte, aux Tunisiens résidant              en France dont ”l’intégration et l’apport à la France font              honneur à la Tunisie”, a-t-il dit.               Il a relevé le souci de faire de la Méditerranée une zone de              paix, notant qu”’il ne peut y avoir de réponse à la sécurité              par la seule politique sécuritaire et par les armes”, mais en              faisant plutôt renaître l’espoir dans cette région en crise et              en redonnant la priorité aux solutions politiques.                               (Source : www.infotunisie.com )                         
 
          
 دو          فيلبان:          ارادة          مشتركة بين          تونس          وفرنسا          لتنشيط          العلاقات          بين          البلدين
         تونس          ـ اف ب: اعتبر          وزير          الخارجية          الفرنسي          دومينيك دو          فيلبان امس          الخميس في          تونس ان          هناك ارادة          من          الجانبين          لتنشيط          العلاقات          بين فرنسا          وتونس          مشيرا الي          وجود نظرة          مشتركة بين          البلدين          حول          الملفات في          المنطقة          والشرق          الاوسط.     ووصل          دو فيلبان          صباح امس          الي تونس في          زيارة          تستمر بضع          ساعات          والتقي          الرئيس          التونسي          زين          العابدين          بن علي          ونظيره          التونسي          الحبيب بن          يحيي.           وقال          للصحافيين          الذين          يرافقونه          في زيارته          ان          اللقاءات          التي          اجراها مع          بن علي وبن          يحيي مشجعة          للمستقبل .          واضاف          لدينا نظرة          مشتركة حول          الملفات في          المنطقة          والشرق          الاوسط .     وتابع          دو فيلبان          حققنا منذ          ستة اشهر          خطوات          كبيرة الي          الامام في          الكثير من          الملفات          الصعبة بين          فرنسا          وتونس          ولدينا          الارادة          لتسويتها          حتي لا يبقي          اي غموض او          صعوبة من          الماضي          يعقد الافق          الجديد          للعلاقات          بين          البلدين.     واشار          وزير          الخارجية          الي شكوك          وتحديات          نواجهها          بعد اعتداء          جربة          والعلاج          الوحيد          الذي نملكه          هو ان نكون          موحدين          لنتعاون في          كل          المجالات .           وذكر          بالزيارة          التي قام          بها وزير          الداخلية          نيكولا          ساركوزي          الي تونس في          نهاية          تشرين          الاول (اكتوبر)          الماضي          لنتناول          معا قضايا          الارهاب          والامن .     وفي          ما يتعلق          بالشرق          الاوسط          والعراق،          قال دو          فيلبان ان          اصدقاءنا          العرب ودول          المغرب          ينتظرون          الكثير من          جانب فرنسا .     من          جهة ثانية،          اعلن مصدر          رسمية ان دو          فيلبان وبن          يحيي وقعا          امس ثلاثة          اتفاقات          للتمويل          الفرنسي          التونسي          بقيمة          اجمالية          قدرها 7.4          مليون يورو.     وتتناول          هذه          الاتفاقات          التي          يمولها          صندوق          للتضامن،          الزراعات          المائية          وتعليم          اللغة          الفرنسية          والآثار.     ويتعلق          الاتفاق          الاول الذي          تبلغ قيمته 1.9          مليون يورو          بتنمية          وتنظيم          البحث في          زراعات          مائية          تساهم في          التنمية          المستدامة.     اما          الاتفاق          الثاني          الذي تبلغ          قيمته          ثلاثة          ملايين          يورو فيهدف          الي دعم          وزارة          التربية          التونسية          في عملها من          اجل تجديد          تعليم          الفرنسية          في الصفوف          الابتدائية          وفي          الثانويات.     ويتيح          الاتفاق          الثالث وهو          بقيمة 2.5          مليون يورو          ابراز اثار          حضارة          نوميديا          والحضارة          الرومانية          في البلاد          في موقع دقة          الذي يبعد 120          كيلومترا          جنوب غرب          العاصمة          التونسية       (المصدر:          صحيفة          القدس          العربي          الصادرة          يوم 15 نوفمبر          2002)     
 
        7،5          مليون          دولار          مساعدة          مالية          فرنسية          لتونس       تونس:          محمد علي          القليبي       الزيارة          القصيرة          التي قام          بها          دومينيك دو          فلتان وزير          الخارجية          الفرنسي          اجتمع          خلالها مع          عدد من          المسؤولين          التونسيين          في مقدمتهم          الرئيس زين          الدين بن          علي اثمرت          توقيع ثلاث          اتفاقيات          منحت فرنسا          بمقتضاها          تونس          مساعدة          مالية بلغت 7.4          مليون يورو (7.5          مليون          دولار).    وذكرت          مصادر          تونسية ان          هذه          المساعدة          المالية          سيتم          انفاقها في          مشروعات          لتربية          الاسماك          وحماية          الآثار وتطوير          تعليم          اللغة          الفرنسية          في تونس.         (المصدر:          صحيفة          الشرق          الأوسط          الصادرة          يوم 15 نوفمبر          2002)       
| Le                    gouvernement avait “prévu” 4,9% de croissance, elle                    n’a pas dépassé en fait 1,9%!!    
Tunisia                    slashes growth outlook, blames drought      TUNIS,                    Nov 14 (Reuters) – Tunisia slashed its 2002 gross domestic                    product (GDP) growth forecast on Thursday to 1.9 percent                    from 4.9 percent envisaged in its budget, blaming drought                    and the impact of a global economic slowdown on exports.        Economists                    said the new projection would break a decade of firm                    expansion and leave the north African state’s export-powered                    economy growing at its slowest pace since 1986. But some                    said it was no surprise as the old forecast was unrealistic.       “It                    is a reminder of the current grim economic reality,”                    one independent economist said, declining to be named.       Tunisia                    relies heavily on exports to the European Union and tourism,                    but is reeling from five successive years of drought. The                    2001-2002 cereal crop of 0.5 million tonnes was its weakest                    in 50 years and 58 percent smaller than the year before.        Tunisia’s                    tourism industry has suffered since the suicide truck                    bombing of a synagogue on its main tourist island in April.                    The blast killed 21 people and compounded the a slowdown in                    visitors after the September 11 attacks on the United                    States.        Tourism                    is Tunisia’s main hard currency earner and the government                    has forecast little change in tourism income for full-year                    2002. However, the latest figures show a 15 percent fall in                    receipts for the first nine months of the year.        “When                    we take into account the various economic factors, the                    economy is expected to grow by 1.9 percent in 2002,”                    the government said in a statement following a cabinet                    meeting.        The                    budget approved by parliament last December rested on 4.9                    percent growth. Tunisia managed average growth of 5.3                    percent in 1997-2001 and 4.6 percent in the previous                    five-year period.     The                    statement gave no detail on the main economic sectors,                    including exports, seen as Tunisia’s main growth engine.        The                    government had expected exports to rise six percent in 2002,                    compared to an average 6.6 percent over the previous five                    years. But a government economic source told Reuters that                    exports fell 1.5 percent in January-September this year.        “Exports                    inched up 0.2 percent in October. We hope this slight                    increase was the signal of a recovery in the exporting                    sector,” the source said.        REUTERS 
    FLASH INFOS                                                                                          
  Mise au point A la suite de la publication de                      la lettre au Conseil National pour les Libertés en                      Tunisie Pour la mémoire et non la gloire, Nous avons reçu un message de                      Ricky Goldestein ( HRW) nous rappelant que la section  International Human Rights Law                      Group, avait, elle aussi, envoyé un observateur qui avait                      suivi les deux procès de l’été 1992 à Tunis et                      qu’elle avait publié un rapport de 38 pages (                      disponible en Anglais) au mois d’octobre 1992. Vol.4-                      Issue 9. Avec nos vifs remerciements et                      toutes nos excuses à H.R.W pour notre impardonnable                      ignorance. Younes Othman et Ahmed                      Manaï.                                               
Au CN de l’UDU                       Le Conseil National de l’UDU, réuni en session                      extraordinaire samedi dernier, a examiné des questions en                      rapport avec la situation interne du parti, et on apprend                      que le Conseil a décidé de traduire Ahmed Ghandour,                      membre du Bureau Politique, de nouveau devant la                      Commission de discipline.                                              Rappelons que Ahmed Ghandour a fait l’objet d’une décision                      de gel de ses activités par le Bureau Politique, décision                      qui a été rejetée par la Commission de discipline qui a                      considéré qu’une telle mesure ne relève pas de la compétence                      du Bureau Politique mais plutôt de celle du Conseil                      National                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)                                               Conférences                       Outre la conférence que programme le PDP pour le 10 décembre,                      le mouvement Ettajdid compte organiser pour le 15 décembre                      une conférence sur le thème: ” Réflexion sur                      l’alternative démocratique. ”                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)                                                Sarkozy, Pasqua et Attali,                      tous ensemble                       Lors de son dernier séjour à Tunis, le ministre de l’Intérieur                      français, Nicolas Sarkozy, a résidé au même hôtel que                      Jacques Attali et Charles Pasqua.                                              M. Sarkozy était accompagné de son épouse et de son                      conseiller Brice Hortefeux, venu à Tunis avec sa femme également.                                               Idem pour M. Pasqua, venu rendre visite à son fils qui                      habite en Tunisie.                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)                                                Commerce extérieur au cours                      des neuf premiers mois 2002                       Les importations au cours des neuf premiers mois de 2002                      ont atteint 9.836,3 MD contre 10.316,2 MD au cours de la même                      période de 2001, révèle la Fédération des                      exportations (UTICA), indiquant cependant qu’en                      contrepartie d’une régression de presque 5 % au niveau                      des importations, il y a eu une diminution de 1,5 % au                      niveau des exportations, passant de 7.184,9 MD au cours                      des neuf premiers mois de 2001 à 7.078,6 MD, la même période                      de 2002.                                               En matière d’exportation, les secteurs souffrant de plus                      en plus de difficultés sur les marchés internationaux                      sont respectivement les industries agroalimentaires (-31,2                      %), les produits de la mer et certains produits agricoles                      (-10,2 %), les industries chimiques (-10 %) et celles des                      cuirs et chaussures (-6,4 %).                                              Les secteurs ayant enregistré un bon comportement à                      l’exportation au cours des neuf premiers mois de 2002 sont                      les industries mécaniques (+13,6 %), les MCCV (+7,9 %) et                      l’industrie du textile et habillement (+2,5 %                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)                                                BATAM au-dessous des trois                      dinars                       L’action BATAM continue à chuter en Bourse, et ce en                      perdant 22,40% par rapport à son cours de clôture une                      semaine avant. A sa dernière cotation, l’action était à                      2,300 dinars. Rappelons qu’à la reprise de sa cotation en                      Bourse, le 14 octobre, elle valait 5,400 dinars.                                               A la clôture de sa première semaine, elle a chuté à                      4,580 (-15,19%), et à 3,660 dinars à la fin de la deuxième                      semaine.                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)  Liquidation de la                      Tuniso-Libyenne d’investissement                                              La Tuniso-Libyenne d’investissement, Sicav, a obtenu dernièrement,                      l’agrément du Conseil du Marché Financier tunisien en                      vue de sa liquidation. Elle dispose de douze mois à                      partir de la date d’obtention de cet agrément pour                      effectuer les opérations nécessaires à cette                      liquidation.                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)                                                Eaux conditionnées à                      l’horizon 2011                       Le secteur des eaux minérales devrait atteindre vers la                      fin de cette année une capacité de production dépassant                      300 millions de litres contre 54 millions en 1987, soit un                      potentiel d’accroissement de 10 % par an. Ce secteur a pu                      réaliser au cours des neuf premiers mois de 2002, un                      volume de vente dépassant 250.000 litres d’eaux                      conditionnées.                                               A noter que ledit secteur fait actuellement objet d’une étude                      stratégique sur l’avenir des eaux conditionnées en                      Tunisie à l’horizon 2011. Il s’agit de réaliser un                      diagnostic exhaustif sur le secteur, déterminer les                      objectifs de croissance à atteindre d’ici neuf ans et les                      actions à entreprendre en vue d’améliorer la compétitivité                      du secteur en matière de qualité et de productivité.                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)                                                                        Un nouveau cimetière pour                      le Grand Tunis                       Le cimetière principal de la Capitale, celui du Jellaz en                      l’occurrence, devient exigu et les espaces libres qu’il                      renferme ne suffisent plus à faire face aux besoins. D’où                      l’urgence de créer un nouveau cimetière pas loin des                      nouvelles zones résidentielles dont le nombre d’habitants                      est en croissance : El Manar, Ariana, Cité Ennasr…                                               Après de multiples recherches de terrains appartenant à                      l’Etat, la municipalité de Tunis a fini par trouver des                      lots dans le lieu-dit ” Rouss el Hraïeq ” dans                      la délégation d’El Mnihla et d’une superficie totale de                      16 hectares. Ces terres appartiennent en partie à l’Etat                      et en partie à l’AFH.                                               Des courriers ont été adressés aux autorités de                      tutelle (AFH et ministère des Affaires foncières) pour                      l’expropriation de ces terres qui seront utilisées, bientôt,                      comme nouveaux cimetières du Grand Tunis.                                                                     (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)  Démantèlement définitif                      des ralentisseurs                       La municipalité de Tunis opère actuellement au démantèlement                      définitif des 188 ralentisseurs de la ville de Tunis.                      Seuls quelques-uns seront gardés, mais pas tels quels                      puisqu’ils seront remplacés par d’autres plus                      confortables et moins dangereux et uniquement à proximité                      des établissements scolaires et autres endroits très fréquentés                      par la population.                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)                                                Haute coiffure et “caféchanta”                       L’alliance est pour le moins originale. Elle nous offrira                      la rencontre de la mode et du spectacle au cours d’une                      soirée de ramadhan pas comme les autres.                                              Au Dar Hamouda Pacha, samedi 16 novembre prochain, l’Oréal                      professionnel invite ses partenaires à découvrir ses                      dernières créations et six grands coiffeurs tunisiens à                      décliner ses nouvelles colorations inspirées de trois thèmes                      : baroque, dramatique et féerique.                       La soirée sera animée par un “caféchanta”                      comme on n’en a plus vu depuis longtemps : l’éternelle,                      la légendaire, la mythique Zohra Lambouba, Mohamed Azouz                      le chanteur de charme et Maherzia, le danseur aux                      gargoulettes.                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)    
     
 طرابلسي                    المعتقل                    في بلجيكا                    يعترف                    بالتحضير                    لاعتداء                    لحساب بن                    لادن   اعتقال                    إمام                    مغربي                    ومساعديه                    في باريس        بروكسل                    ـ باريس ـ أ.ف.ب:        اعترف                    الاسلامي                    المعتقل                    في بروكسل                    نزار                    طرابلسي                    بانه اعد                    لاعتداء                    على قاعدة                    اميركية                    لحلف شمال                    الاطلسي                    في بلجيكا                    لحساب                    تنظيم «القاعدة»                    الذي                    يتزعمه                    اسامة بن                    لادن، جاء                    ذلك في                    حديث بثته                    مساء امس                    محطتا                    الاذاعة                    والتلفزيون                    العامتان                    البلجيكيتان                    (ار. تي. بي.                    اف).     الى                    ذلك                    اعتقلت                    الشرطة                    إمام مسجد                    في ضواحي                    باريس، مع                    اثنين من                    مساعديه،                    للاشتباه                    بتورطهم                    في مؤامرة                    ارهابية،                    حسبما                    افاد مصدر                    قضائي                    فرنسي امس.                    وأوضح                    المصدر ان                    الشرطة                    اعتقلت                    اول من امس                    الامام                    ثامي                    رايجي، 52                    سنة،                    واثنين من                    رفاقه،                    كلاهما في                    الثلاثينات                    من العمر                    ويحملان                    نفس الاسم                    الاول                    رشيد.                    واضاف                    المصدر ان                    اعتقال                    الامام                    المغربي                    الاصل                    ورفيقيه                    جاء اثر                    تلقي                    معلومات                    تفيد بأن                    ثلاثتهم                    حرضوا                    متشددين                    على تنفيذ                    هجمات                    ارهابية.     وكان                    وزير                    الداخلية                    الفرنسي                    نيكولا                    ساركوزي                    قد قال                    الاسبوع                    الماضي                    انه تبين                    وجود صلة                    بين تنظيم «القاعدة»                    ومجموعة                    اخرى                    اعتقلت في                    مارسيليا                    وليون في                    ما يتعلق                    بالتحقيق                    في هجوم                    جربة                    بتونس.     يذكر                    ان قوات                    الامن                    الفرنسية                    تعيش حالة                    تأهب بعد                    ان اشارت                    تقارير                    استخباراتية                    الى تزايد                    نشاط                    الجماعات                    الاصولية                    المتشددة                    في اوروبا.                    وحسب                    القانون                    الفرنسي،                    فان                    الشرطة                    تستطيع                    اعتقال                    المشتبه                    والتحقيق                    معهم لمدة                    اربعة                    ايام ثم                    يفرج عنهم                    بعد ذلك او                    يتم                    ابلاغهم                    بالاتهامات                    الموجهة                    لهم.       (المصدر:                    صحيفة                    الشرق                    الأوسط                    الصادرة                    يوم 15                    نوفمبر 2002)     
     تونس:                    شركة                    اوراسكوم                    تسوق مليون                    ونصف                    مليون خط                    هاتف نقال       الشبكة الثانية                    للهاتف                    الجوال                    تبدأ في                    نهاية هذا                    العام،                    وتوقعات                    بتسويق 150                    الف هاتف                    في الربع                    الاول من                    العام                    القادم.       تونس                    – قال مدير                    ادارة العلاقات                    العامة                    بشركة                    اوراسكوم                    تونس للاتصالات                    شوقي                    الشاهد ان                    الشركة                    تأمل في التمكن                    من تسويق                    ما لا يقل                    عن مليون                    ونصف                    مليون خط                    هاتف جوال                    حتى عام 2006                    ضمن الشبكة                    الثانية                    التي تعمل                    الشركة                    على                    اقامتها                    في تونس حاليا.        وقال                    الشاهد ان                    الحكومة                    التونسية                    وافقت رسميا                    على منح                    الشركة                    مهلة                    زمنية                    اضافية لمدة                    شهرين، اي                    حتى اواخر                    يناير 2003،                    كموعد                    اقصى                    لانطلاق                    النشاط                    التجاري                    للشركة.        وكانت                    شركة                    اوراسكوم                    تونس                    للاتصالات                    قد وقعت                    عقدا في 20                    مايو 2002                    يلزم                    الشركة المتعاقد                    معها                    بضرورة                    البدء                    بنشاطها                    التجاري                    خلال فترة                    اقصاها 6                    اشهر من                    تاريخ التوقيع                    على العقد                    اي يوم 20                    نوفمبر                    الجاري.                    الا ان                    الضغط                    المالي                    الذي                    تعرضت له شركة                    اوراسكوم                    تونس                    للاتصالات                    ومسالة اختيار                    الممولين                    للبنية                    الاساسية                    للشبكة الجديدة                    واعادة                    هيكلة رأس                    مال                    الشركة                    ادى الى                    تأخير                    موعد                    التشغيل                    للشبكة.        وتوقع                    الشاهد ان                    يبدأ                    تشغيل                    الشبكة                    الثانية                    للهاتف                    الجوال في                    تونس قبل                    اواخر ديسمبر                    القادم                    لاسيما                    بعد ان تم                    التعاقد                    مع                    المزودين                    الرئيسيين                    للشبكة                    وهما                    شركتي ”زيمنس”                    الالمانية                    و”الكاتيل”                    الفرنسية.    واشار                    الى شركة “اوراسكوم”                    تنوي                    القيام                    بتسويق 150                    الف خط                    هاتف جوال                    جديد في تونس                    خلال                    الربع                    الاول من                    العام                    القادم                    مقابل                    مليون خط                    حتى عام 2005                    قبل بلوغ 5.1 مليون                    خط حتى                    اواخر 2006                    علما بان                    المخطط                    التونسي                    العاشر                    للتنمية                    ينص على                    توفير 3 ملايين                    خط هاتف                    جوال في                    تونس خلال                    الفترة من                    2002 الى 2006        واوضح                    الشاهد ان                    تم                    الاتفاق                    على الاسم                    التجاري                    الذي سيتم                    تحته                    تسويق                    خطوط الشبكة                    الثانية                    للهاتف                    الجوال في                    تونس وهو “تونيزيانا”                    مشيرا الى                    ان هذا                    الاسم حظي                    بتأييد                    حوالي 80 في                    المائة من                    الذين                    شملتهم                    دراسات                    ميدانية                    واستطلاعات                    للرأي. قامت                    بها                    الشركة                    حول                    اختيار                    الاسم                    التجاري                    لتسويق                    الخط.        وقال                    ان دخول                    شركة                    اوراسكوم                    مع                    الوطنية                    للاتصالات                    الكويتية                    الى سوق                    الهاتف الجوال                    في تونس                    مشروط                    بعدم منح                    اي                    التزامات                    جديدة                    لشبكة                    الهاتف                    الجوال في                    تونس حتى                    نهاية عام                    2005 مشيرا                    الى ان                    الهيئة                    الوطنية              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             سنوات                    قابلة للتجديد                    في حالة                    اتفاق                    الشريكين                    على ذلك.       (المصدر:                    وكالة                    الأنباء                    الكويتية                    كونا                    بتاريخ 11                    نوفمبر 2002)       
 
        
الملامح                    الجديدة                    لتونس بعد                    بورقيبة  بقلم:                    حسونة                    المصباحي (*)                         قبل خمسة                    عشر عاما،                    أبعد                    الرئيس                    الحبيب                    بورقيبة                    عن الحكم                    بعد أن ظل                    يدير شؤون                    البلاد                    بيد من                    حديد على                    مدى ما                    يزيد على                    الثلاثين                    عاما، تم                    ذلك في                    ساعات                    قليلة                    بدون عنف                    ولا فوضى.                    واستيقظ                    التونسيون                    صبيحة يوم                    السابع من                    نوفمبر 1987،                    ليعاينوا                    أن صفحة من                    تاريخهم                    قد طويت                    وإلى                    الأبد.        وبالرغم                    من                    الشعبية                    الواسعة                    والتقدير                    الكبير                    اللذين                    كان يحظى                    بهما                    بورقيبة،                    أبو                    الاستقلال،                    ومنشئ                    الجمهورية                    الأولى في                    تاريخ                    البلاد،                    فإن نسبة                    عالية من                    التونسيين                    من مختلف                    الأعمار                    والتيارات                    والفئات،                    اعتبرت                    تنحيته عن                    الحكم                    بوسائل                    سلمية،                    أمراً                    إيجابياً                    للغاية،                    بإمكانه                    أن يفتح                    آفاقاً                    جديدة             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            البلاد،                    وعلى                    الشعب                    التونسي                    برمّته.        فعلى                    مدى سنوات                    قليلة                    عاشت تونس                    احداثاً                    سياسية                    جسيمة                    تمثلت في                    الصدام                    الدموي                    بين                    السلطة                    والاتحاد                    العام                    التونسي                    للشغل                    أواخر شهر                    يناير (كانون                    الثاني)                    جانفي 1978،                    وفي احداث                    قفصة التي                    هزت جنوب                    البلاد                    مطلع عام 1980،                    والتي                    كانت من                    تدبير                    كوماندوس                    أغلب                    عناصره من                    القوميين                    العرب،                    وفي ما                    سمّي بـ«ثورة                    الخبز»،                    التي سقط                    خلالها                    الضحايا                    بالمئات                    وذلك مطلع                    عام 1984.        وجميع                    هذه                    الاحداث                    زعزعت ذلك                    الاستقرار                    الذي ظل                    يتمتع به                    النظام                    على مدى                    عقدين                    تقريبا،                    ثم ان «المجاهد                    الأكبر»                    كما كان                    يحب أن                    يسمّى كان                    قد بلغ من                    العمر                    عتيا،                    وبسبب                    ذلك،                    تسربت                    الفوضى                    إلى حياته                    الخاصة،                    فلم يعد                    يعي ما                    يفعل، حتى                    التي كان                    قد عشقها                    أيام كان                    زعيما                    شابا يجوب                    البلاد                    طولا                    وعرضا في                    سيارة                    قديمة،                    والتي                    تزوجها                    بعد أن                    أصبح                    رئيسا                    للبلاد،                    أعني بذلك «الماجدة                    وسيلة»،                    ابنة                    بورجوازية                    العاصمة                    طردت من                    قصر قرطاج                    لتحل                    محلها                    ابنة اخته                    سعيدة                    ساسي                    لتصبح بين                    عشية                    وضحاها «الفاتقة                    الناطقة»                    باسمه كما                    يقول                    التونسيون.     وبفعل                    تقدمه في                    السن                    ايضا،                    باتت                    الأوقات                    التي                    يتمتع                    فيها                    الرئيس                    بورقيبة                    بصفاء                    ذهني                    قليلة، بل                    أحياناً                    نادرة. لذا                    راحت                    القرارات                    العشوائية                    تنهال على                    رأس                    المسؤولين                    وعلى                    الشعب                    بوتيرة                    فائقة                    السرعة،                    الشيء                    الذي بعث                    الاضطراب                    والفوضى                    في أجهزة                    الدولة                    ومؤسساتها،                    وجعلها                    تعيش حالة                    اختناق                    حقيقية.        وقد                    تسبب هذا                    الوضع في                    تسخين                    وتذكية                    الصراعات                    على خلافة                    الرئيس                    بورقيبة                    بين بعض                    الوزراء،                    خصوصا                    أولئك                    الذين                    ينتمون                    إلى نفس                    المنطقة                    التي                    ينتمي هو                    اليها، اي                    منطقة                    الساحل.                    وكانت                    النتيجة                    أن                    استفحلت                    الاحقاد                    والضغائن                    بينهم،                    وأصبح                    الحصول                    على رضى                    بورقيبة،                    بأي ثمن                    كان،                    هدفاً                    أساسياً                    لكل واحد                    منهم.                وهكذا                    أصبحت                    مصالح                    الدولة،                    حتى                    العليا                    منها،                    تسيّر                    انطلاقا                    من                    المصالح                    والأهواء                    الشخصية.                    وقد ازداد                    وضع                    البلاد                    سوءاً حين                    دخل                    الأصوليون                    المتطرفون                    بزعامة                    حركة «النهضة»                    حلبة                    الصراع من                    أجل                    الاستيلاء                    على الحكم                    مبرزين                    نيّة                    واضحة                    لاستعمال                    العنف                    كوسيلة                    لفرض                    وجودهم                    واسماع                    تعاليمهم                    وافكارهم.        وحين                    تعاظمت                    نشاطاتهم                    داخل                    الجامعة                    بالخصوص،                    سارع                    بورقيبة                    باصدار                    قرار يقضي                    باعتقال                    اعداد                    وفيرة من                    زعمائهم                    وقياداتهم                    ونشطائهم،                    لتقديمهم                    الى محكمة                    أمن                    الدولة                    التي                    اصدرت في                    شأنهم                    احكاماً                    قاسية،                    بينها                    احكام                    بالإعدام،                    واخرى                    بالاشغال                    الشاقة                    المؤبدة،                    وكانت                    البلاد                    برمتها                    تعيش حالة                    فوضى ورعب                    أمام                    الحاضر                    والمستقبل                    حين تمت                    تنحية                    الرئيس                    الحبيب                    بورقيبة                    من الحكم.        وكانت                    فرحة                    التونسيين                    والتونسيات                    كبيرة حين                    اعلن                    الرئيس                    زين                    العابدين                    بن علي في                    البيان                    الذي اطلق                    عليه «بيان                    السابع من                    نوفمبر» عن                    جملة من                    القرارات                    السياسية                    الهامة                    تخصّ حرية                    التعبير                    والصحافة                    والتعددية                    الحزبية                    والبرلمانية.                        ويمكن                    القول إن                    النظام                    التونسي                    الجديد                    استفاد                    كثيرا من                    الانفتاح                    الذي                    عاشته                    البلاد                    بعد ابعاد                    بورقيبة                    عن الحكم.                    فقد كسب                    انصارا                    جددا جلهم                    من                    المعارضين                    السابقين                    للنظام                    السابق،                    معيدا                    بذلك                    الاعتبار                    والقوة                    للوحدة                    الوطنية                    والهيبة                    للدولة                    ومؤسساتها                    واجهزتها،                    كما انه                    حرص على                    ردّ                    الاعتبار                    لمناضلين                    وطنيين                    قدامى                    كانوا من                    خصوم                    بورقيبة                    مثل                    الزعيم                    صالح بن                    يوسف،                    الذي                    اغتيل في                    فرانكفورت                    صيف عام 1962،                    في الوقت                    ذاته اطلق                    سراح جميع                    المساجين                    من منظمة «النهضة»                    وفي                    مقدمتهم                    زعيمها                    راشد                    الغنوشي                    فعادوا                    للنشاط                    والحركة                    بكامل                    الحرية.        غير                    أن اتساع                    سلطة «جبهة                    الانقاذ»                    الاصولية                    في                    الجزائر،                    جعلت                    نشطاء                    حركة «النهضة»                    ينسون                    الواقع                    التونسي                    وخاصياته،                    وباتوا                    يحلمون هم                    بأنهم                    قادرون                    على أن                    يستولوا                    على                    السلطة                    تماما                    مثلما كان                    يحلم «اخوانهم»،                    في الجارة                    الغربية.                    وهكذا                    راحوا                    يتحركون                    في الخفاء                    مبرزين من                    جديد نية                    استعمال                    العنف                    بهدف بلوغ                    اهدافهم،                    باثين                    الفوضى                    والاضطراب                    داخل                    الجامعة                    وخارجها.        غير                    أن النظام                    الجديد                    تمكن من                    احباط                    مساعيهم،                    والقضاء                    على                    مخططاتهم                    ليس فقط                    اعتمادا                    على جهازه                    الأمني،                    وانما                    ايضا على                    معاضدة                    قسم كبير                    من النخب                    السياسية                    والفكرية                    والثقافية                    التي                    اعتبرت                    اطروحات                    قادة حركة «النهضة»،                    بخصوص                    العديد من                    القضايا                    المتعلقة                    بحقوق                    المرأة                    والتعليم                    وغير ذلك،                    تراجعاً                    عن                    المكاسب                    التي حصلت                    عليها                    البلاد                    عقب نضال                    طويل                    ومرير                    خاضته                    نخبها                    المختلفة                    اثناء                    الحقبة                    الاستعمارية                    وبعدها.                        وقد بينت                    الأيام أن                    النظام                    التونسي                    الجديد                    كان على حق                    في التصدي                    لجماعة                    حركة «النهضة»،                    في الوقت                    المناسب.                    فقد جنّبت                    البلاد                    التي كانت                    تعيش فترة                    نقاهة ما                    بعد                    بورقيبة                    مخاطر                    هزات                    جديدة،                    وقضي على                    نزعات                    العنف                    الاصولي                    الذي أضر                    ولا يزال                    يُضر                    بالعديد                    من                    البلدان                    العربية                    والإسلامية،                    محافظاً                    بذلك على                    خصائص                    الواقع                    التونسي                    الرافض                    رفضاً                    قاطعاً كل                    مظاهر                    العنف.                        وإلى جانب                    كل هذا،                    حرص                    النظام                    التونسي                    على                    المحافظة                    على ما                    تحقق من                    مكاسب                    وإنجازات                    هامة في                    العديد من                    المجالات                    خلال                    الحقبة                    البورقيبية،                    ولم يتنكر                    لها ابدا.                    ففي مجال                    التعليم                    الذي كان                    عزيزاً                    على                    الرئيس                    السابق                    احدث                    اصلاحات                    جوهرية في                    البرامج                    بهدف غرس                    قيم                    التسامح                    والانفتاح                    على الآخر                    والاعتزاز                    بالتراث                    الوطني في                    نفوس                    الاجيال                    الشابة.        وفي                    مجال حقوق                    المرأة،                    اعطى                    للتشريعات                    التي سنّت                    في مجلة «الاحوال                    الشخصية»                    عام 1957، قوة                    جديدة،                    مؤكداً                    بذلك                    ضرورة                    مواصلة                    الاصلاحات                    التي تتصل                    بوضع                    المرأة                    التونسية                    ودعمها                    وتقويتها.                    بالاضافة                    الى كل هذا                    توسعت                    شبكة                    الطرقات                    توسعاً                    هائلاً                    فباتت كل                    القرى                    والمدن                    التونسية                    مرتبطة                    ببعضها                    البعض. كما                    دخلت                    الكهرباء                    كل                    البيوت،                    بما فيها                    تلك                    الواقعة                    في                    المناطق                    الصحراوية،                    أو                    الجبلية                    الوعرة.                    وهناك                    انجازات                    هامة اخرى                    تحققت في                    المجال                    الثقافي                    والفني                    وغير ذلك.                        والشيء                    الإيجابي                    الذي لا بد                    من                    الإشارة                    إليه                    ايضا، هو                    ان اغلب                    حركات                    المعارضة                    حافظت،                    رغم بعض                    التجاوزات                    التي                    ارتكبت في                    حقها، على                    هدوئها                    ورصانتها،                    وظلت                    رافضة                    للعنف                    والتطرف،                    نابذة كل                    من يدعو                    إلى ذلك،                    وأظن أنها                    على صواب                    في ذلك إذ                    ان تاريخ                    تونس،                    المعاصر                    منه                    بالخصوص،                    اثبت                    ويثبت ان                    الحوار                    النزيه                    والصادق                    هو                    الوسيلة                    الوحيدة                    لإرساء                    حياة                    سياسية                    خالية من                    النزاعات                    والفتن                    القاتلة.        وعندما                    حاول                    الاصوليون                    مطلع                    التسعينات                    جر البلاد                    الى العنف                    والجريمة،                    كانت                    حركات                    المعارضة                    الليبرالية                    واليسارية                    أول من وقف                    الى جانب                    نظام                    الرئيس                    زين                    العابدين                    بن علي                    لإدانة                    وشجب هذا                    الأسلوب                    الخطير                    والغريب                    على تونس                    وعلى                    التونسيين،                    وهذه نقطة                    اخرى تحسب                    لصالحها                    ايضا.       واعتقد                    ان النظام                    التونسي                    بدأ يدرك                    ذلك، لذا                    فقد شرع                    يتعامل مع                    هذه                    الحركات                    بكثير من                    المرونة                    والتسامح،                    ويتقبل                    افكارها                    وآراءها                    باحترام                    وتسامح،                    مؤكدا أن                    تونس                    تحتاج إلى                    طاقات                    جميع                    أبنائها،                    خصوصا                    أولئك                    الذين                    يحترمون                    القانون                    والدستور،                    لبناء                    المستقبل                    وكسب                    معركة                    التنمية                    التي كان                    بورقيبة                    يسميها: «الجهاد                    الأكبر».        وهذا                    ما دلت                    عليه                    الإجراءات                    الجديدة                    التي                    اتخذت                    بشأن                    الصحافة                    والاحزاب                    السياسية                    بمناسبة                    مرور 15 عاما                    على وصول                    الرئيس                    زين                    العابدين                    بن علي إلى                    سدّة                    السلطة.       (*)                    كاتب                    وروائي                    تونسي                    مقيم في                    ألمانيا       (المصدر:                    صحيفة                    الشرق                    الأوسط                    الصادرة                    يوم 15                    نوفمبر 2002)         
 
                               
TURQUIE : Victoire                      des islamistes aux législatives                       L’Adieu à Ataturk ?  Noura Borsali                                               Les élections législatives anticipées (de 18 mois à                      cause des problèmes de santé du Premier ministre Bülent                      Ecevit) du 3 novembre dernier en Turquie ont donné une                      nouvelle configuration politique attendue pour certains,                      étonnante pour d’autres.                                               Dans ce pays où le vote est obligatoire comme au Brésil,                      aucune des formations traditionnelles, y compris celle au                      pouvoir, ne siègera à la nouvelle Chambre. Fait inédit                      dans un pays musulman à régime laïque: les islamistes,                      ayant obtenu une très large majorité grâce à un score                      jamais réalisé par un parti lors d’élections législatives                      depuis 1987, vont devoir gouverner seuls, sans recours à                      une quelconque coalition que des experts jugeaient                      incontournable à la veille de ce scrutin législatif.                                               La Turquie finira-t-elle, à l’orée de ce nouveau millénaire,                      par renoncer au père fondateur de l’Etat laïque, Kemal                      Ataturk ? Ou les islamistes comptent-ils se défaire de                      leur idéologie religieuse pour s’imposer, comme l’affirme                      leur chef charismatique Recep Tayyip Erdogan, comme des                      ” démocrates musulmans ” ? ” Finies les                      allusions au Coran et au voile. Terminées les critiques                      contre le système laïque qu’ils fustigeaient il y a                      quelques années encore “, commente un journaliste.                                              Dix-huit partis au total présentaient le 3 novembre                      dernier quelque 10.000 candidats pour les 550 sièges de                      l’Assemblée monocamérale, élue à la proportionnelle.                      Le Parti islamiste de la Justice et du Développement                      (AKP) a remporté une victoire sans précédent aux élections                      législatives.                                               Crédité par les sondages, à la veille des élections,                      de seulement 25% des voix, il a obtenu contre toute                      attente 34,2% des suffrages exprimés, bénéficiant ainsi                      de la majorité des sièges au Parlement (362 sur 550). Un                      autre parti sera présent également au prochain Parlement                      : le Parti républicain du peuple, gauche kémaliste                      pro-laïque (CHP) dirigée par Deniz Baykal, avec 19,5%                      des voix et 179 sièges.                                               Enfin 9 sièges vont aux indépendants. Aussi aucun des 16                      autres partis en lice dont la coalition gouvernementale                      tripartite sortante du Premier ministre Bulent Ecevit                      (1,23% des voix), le Parti démocratique de gauche (DSP,                      gauche nationaliste), Action nationaliste (MHP, ultra                      nationaliste), Mère Patrie (ANAP, centre-droit) ne                      sera-t-il représenté au nouveau Parlement, en vertu de                      la règle du seuil requis de 10% des voix pour être représenté                      à l’Assemblée.                                              UNE VICTOIRE SALUEE PAR L’EUROPE ET LES AMERICAINS                                              Si, selon de nombreux observateurs, la victoire des                      islamistes n’est pas une surprise, l’ampleur du score (près                      des 2/3 des sièges) réalisé par l’AKP a étonné, le                      Parti de la Justice et du Développement, issu d’une                      formation islamiste interdite, est dirigé par une                      personnalité charismatique, Recep Tayyip Erdogan, 48 ans,                      et ancien maire d’Istanbul dont la bonne gestion et la                      lutte contre la corruption sont reconnues même par ses                      adversaires.                                               Déclaré inéligible en septembre 2002 en raison d’une                      condamnation à quatre mois de prison en 1999 pour ”                      incitation à la haine religieuse ” à la suite d’un                      meeting politique où il a cité des vers tirés d’un poème                      turc : ” Les minarets sont nos baïonnettes, les                      coupoles nos casques et les mosquées nos casernes “,                      il ne pourra prétendre au poste de Premier ministre, les                      ministres devant être députés, selon la législation en                      vigueur. La direction du parti islamiste s’apprête à                      former le gouvernement.                                               Les ” premiers ministrables ” -sauf surprise de                      dernière heure- seraient Bülent Arinç, Vecdi Gunül                      mais surtout, selon la presse turque, Abdullah Gül,                      vice-Président de l’AKP qui a déjà été ministre                      d’Etat dans le premier gouvernement islamiste de Turquie                      (1996-1997) dirigé par Necmettin Erbakan, acculé à la démission                      par l’armée le 28 février 1997 et dont le parti a été                      dissous par la justice pour ” activités anti-laïques                      “.                                              La tâche de nommer le Premier ministre revient                      normalement au Président turc Ahmed Necdet Sezer, qui                      soumet au Parlement un candidat -le dirigeant du parti                      majoritaire- qui doit obtenir ensuite la confiance de                      cette Assemblée pour former le gouvernement.                                               D’ailleurs, à la veille du scrutin, le président turc a                      déclaré qu’il n’était pas tenu par le choix de l’AKP.                      ” J’imagine que celui qui est dirigeant sera consulté                      sur ce sujet, a répondu Erdogan. C’est ma position, mon                      interprétation, mais il est possible que le président                      pense différemment. Je le respecte ” (cité par Le                      Monde).                                               L’armée turque, considérée comme la garante des valeurs                      laïques du pays, ” a donné sa bénédiction au                      vainqueur des élections “. ” Les résultats                      reflètent la volonté du peuple, je la respecte “, a                      déclaré le chef d’Etat-Major turc, le général Hilmi                      Ozbok, lors de sa toute récente visite à Washington                      (AFP).                                               D’autre part, les marchés financiers turcs semblaient,                      toujours selon l’AFP, accueillir avec satisfaction l’arrivée                      au pouvoir d’un gouvernement stable en Turquie, après une                      décennie de gouvernement de coalition qui a désormais                      connu des dissensions et des conflits internes.                                              Mais des peurs persistent dans les rangs des                      contestataires du parti islamiste qui redoutent une remise                      en question de l’ordre laïque dont l’armée est le                      garant.                                               Devant le succès du Parti de la Justice et du Développement,                      qui n’a de cesse, depuis sa victoire, de rassurer l’Europe                      en soulignant l’ancrage occidental de la Turquie, l’Union                      européenne (UE) n’a pas manqué de saluer son discours                      pro-européen en indiquant qu’elle ne s’arrêtera pas aux                      étiquettes (d’islamiste ) et qu’elle ” jugera à ses                      actes le nouveau gouvernement “.                                               Les Européens, préoccupés par le rapprochement de la                      Turquie avec leur Union et tenant à garder Ankara comme                      ” un proche allié ” de l’UE (selon le Premier                      ministre Tony Blair), se sont empressés, sous la pression                      de Washington, d’apporter leur soutien au vainqueur                      islamiste turc. Selon Reuters, Denis Macshane, numéro                      deux du Foreign Office, ” estime même que la mise                      sur pied d’un gouvernement islamique modéré et démocratique                      à Ankara pourrait être positive pour l’Union européenne”.                                              L’Administration Bush, pour qui la Turquie, seul pays                      musulman membre de l’OTAN, demeure un allié stratégique                      dans la région et en cas d’attaque de l’Irak, prépare                      une aide militaire et économique dont le montant s’élèverait                      à 800 millions de dollars ainsi qu’une exemption de                      droits de douane à de nombreux produits turcs.                                               ” La Turquie est un ami proche et un allié au sein                      de l’Otan, et nous travaillerons avec tout gouvernement                      que le peuple turc enverra à Ankara “, a déclaré                      le porte-parole du département d’Etat américain (AFP).                      Il serait utile de rappeler que la Turquie autorise déjà                      des avions américains et britanniques à utiliser ses                      bases aériennes en vue de surveiller la zone d’exclusion                      aérienne du nord de l’Irak (Reuters).                       D’autre part, occupés par leur lutte acharnée contre les                      ” islamistes radicaux “, les Américains                      encourageraient le développement d’une expérience de                      type ” démocrate musulman “. Aussi ont-ils                      demandé à l’Union européenne d’apporter son soutien au                      parti d’Erdogan, vainqueur des dernières législatives                                              DE L’ISLAMISME A LA ” DEMOCRATIE MUSULMANE ”                                              Issu d’une ancienne formation islamiste interdite Fazilet                      (Parti de la Vertu), le Parti de la Justice et du Développement,                      créé l’an dernier par Erdogan après s’être éloigné                      de ” son mentor politique ” Necmettin Erbakan,                      affirmant qu’il n’adhère plus aux thèses islamistes, et                      récusant l’étiquette d’islamiste, se veut un mouvement                      conservateur et de centre-droit.                                               Même si la majorité de ses cadres sont des islamistes,                      il a banni dans son programme toute référence à la                      religion, axant son discours sur la justice sociale et le                      retours aux valeurs conservatrices, fondant sa campagne                      sur la lutte contre la pauvreté et la corruption,                      affirmant même être ” entièrement acquis aux                      valeurs laïques de l’Etat turc ” et se définissant                      comme ” démocrate-musulman ” à l’image des                      formations ” démocrates-chrétiennes “.                                               Promettant de lutter contre le chômage et la récession,                      le parti islamiste, qui se présente comme ” une                      passerelle entre l’Occident et l’Orient “, compte                      poursuivre les réformes économiques et politiques exigées                      par l’UE et le FMI, qui a prêté 31 milliards de dollars                      à la Turquie. Prêt qu’il pensait, à une époque,                      rediscuter.                                              La priorité du gouvernement, selon Recep Tayyip Erdogan                      dans une déclaration à l’AP, serait ” de poursuivre                      rapidement le processus d’adhésion à l’Union européenne                      ” et de ” suivre un programme économique pour                      intégrer le pays au monde ” pour que la Turquie                      soit, selon ses propres termes, ” en harmonie avec le                      monde ” et ” contribue aux efforts de la                      mondialisation ” en encourageant les investissements                      étrangers.                                               Sur la question-clé de l’adhésion de son pays à l’Union                      européenne, il a fait preuve de modération en se                      montrant disposé à travailler avec le Parti républicain                      du peuple, parti d’opposition pro-laïque. D’autre part,                      à ceux qui le soupçonnent de vouloir appliquer la chariaâ,                      il a exprimé son intention de ” ne pas intervenir                      dans le mode de vie de ses concitoyens “.                                               Sur la question du ” foulard ” islamiste, banni                      durant ces deux dernières années de presque toutes les                      universités et de la fonction publique, et qui a été                      l’objet de batailles et un des thèmes de la campagne électorale,                      le parti dont on attend au moins qu’il mette un terme à                      l’interdiction du foulard, n’a pas manqué de préciser                      que cette question ” n’était pas une priorité                      “. Pourtant, commente-t-on, la femme ainsi que les                      deux filles d’Erdogan portent le voile.                                              Ainsi le parti, en brandissant un drapeau non pas à la                      couleur verte mais blanc frappé d’une ampoule électrique                      et en mettant l’accent sur ” la stabilité et une                      vision pro-européenne “, cherche par ce discours                      consensuel à couper l’herbe sous les pieds de ses                      adversaires laïcs.                                               Il voudrait également apaiser les craintes d’une éventuelle                      ” dérive islamiste ” qui inquiète d’ores et déjà                      l'”establishment ” laïque -armée, appareil                      judiciaire et fonctionnaires- ” qui le soupçonne                      d’avancer masqué pour se révéler une fois au pouvoir                      “(AP) et de vouloir toucher aux assises fondamentales                      du régime, souhaitant qu’il ” respecte le régime séculier                      et démocratique “.                                               A ceux-là, il rétorquera, en ” politicien                      pragmatique” niant ses ” velléités islamistes                      “, qu’il ne voit aucune contradiction entre islam et                      démocratie et que son parti est ” la version                      musulmane des partis chrétiens-démocrates européens                      “.                                              Une sorte d'” islam euro-compatible ” selon un                      titre de l’éditorial du quotidien suisse Le Temps (du 4                      novembre). Toutefois, Erdogan, en tenant un tel discours                      qui semble remettre en cause les racines islamistes de son                      parti, aurait à rendre des comptes aux militants de son                      parti mais pas nécessairement à son électorat.                                               Car, selon ” plusieurs analystes de tendance social-démocrate                      ” cités par le journal turc Milliyet (Courrier                      international, no 624), ” l’AKP représente vraiment                      un nouveau parti et une nouvelle équipe (…). Il                      symbolise ainsi une nouvelle alliance de classe “. Et                      le journal de commenter : ” Pour peu que l’on ne                      succombe pas aux fantasmes selon lesquels l’AKP ne serait                      qu’un parti intégriste qui tente de cacher ses véritables                      intentions, on peut dire que les considération précédentes                      sont exactes “.                                               L’AKP, bien enraciné en Anatolie et dans les grandes                      villes a, en effet, réussi à rassembler autour de lui,                      outre les islamistes, de larges franges de la population                      des exclus ” méprisés par les élites turques                      ” mais également les électeurs des partis                      conservateurs du centre et de la droite nationaliste. Si                      bien que ” l’on peut dire, écrit le journaliste Taha                      Akyol, que l’AKP est l’incarnation d’un mouvement qui fait                      le lien entre le ras-le-bol des classes moyennes et inférieures                      et leur quête de statut social “. D’où d’ailleurs                      l’appellation centrée sur les deux mots : ” justice                      ” et ” développement “.                                              UNE EXPERIENCE SANS CESSE RENOUVELEE                                              Le mouvement islamiste turc a connu un long itinéraire                      avant de devenir le Parti de la Justice et du Développement.                      Elle est longue la route qui le mène aujourd’hui                      triomphalement au pouvoir. Né en 1970 sous le nom de                      Parti de l’Ordre national (Nizam) sous la direction de                      Necmettin Erbakan, il sera interdit une année plus tard                      par le Conseil constitutionnel pour ses ” positions                      anti-séculières “.                                               En 1972 est formé le Parti du Salut national (MSP) qui                      sera dirigé par Erbakan et qui obtiendra 11,8% des voix                      aux législatives de 1973 et participera à trois                      coalitions gouvernementales successives de 1974 à 1977.                      Erbakan occupera le poste de vice-Premier ministre.                                               En septembre 1980, l’armée, à la suite d’un putsch,                      prend le pouvoir et interdit tous les partis politiques.                      Erbakan ainsi que d’autres dirigeants du MSP sont                      emprisonnés ” pour avoir agi contre le pouvoir laïc                      ” et libérés un an plus tard.                                               En 1983 est fondé le Parti de la Prospérité (RP ou                      Refah) par des proches collaborateurs d’Erbakan, qui est                      frappé d’une interdiction de toute activité politique                      jusqu’en 1987 où, l’interdiction levée, Erbakan prend la                      direction du parti et sera élu sept ans plus tard maire                      d’Istanbul.                                              En 1995, le Refah est le premier parti turc après avoir                      obtenu 21% des suffrages exprimés. En juin 1996, Erbakan                      devient premier ministre après avoir formé une coalition                      mais démissionne un an plus tard sous la pression de                      l’armée.                                               En 1998, le Refah est interdit par le Conseil                      constitutionnel. Les ex-députés de Refah donnent                      naissance au Parti de la Vertu (FP ou Fazilet). En mars                      1999, Erdogan, à la suite d’une condamnation à quatre                      mois d’emprisonnement, devient inéligible. Au scrutin du                      18 avril 1999, le Parti de la Vertu obtient 15,4% des voix                      et s’impose comme la 3ème force au Parlement. En juin                      2001, le Conseil constitutionnel interdit le Parti pour                      ” violation des lois laïques “.                                              En août 2001, Erdogan fonde le Parti de la Justice et du                      Développement (AKP) avec d’anciens membres du Parti de la                      Vertu. En octobre 2002, le premier procureur général de                      Turquie demande l’interdiction de l’AKP pour n’avoir pas                      appliqué la décision du tribunal relative à la démission                      d’Erdogan de la direction du parti.                                               Aux dernières législatives du 3 novembre dernier, l’AKP                      s’impose comme la première force du pays en raflant la                      majorité des sièges lui permettant de gouverner seul                      sans chercher à former une coalition (AP). Mais, de                      l’avis de tous les observateurs, l’AKP en dépit de ses                      prudences et du renouvellement de son discours et de sa                      base, est sous haute surveillance, voire menacé même                      dans son existence.                                               Sur Erdogan plane en effet une double menace : un verdict                      de la Cour constitutionnelle qui se prononcera bientôt                      pour ou contre la dissolution de son parti et une affaire                      pour ” détournement de fonds ” à l’encontre du                      chef lui- même et engagée au moment où son parti                      gagnait en ampleur. L’armée qui, en dépit de ” sa bénédiction                      ” donnée au parti d’Erdogan, lorgne du regard toute                      ” velléité islamiste ” qui remettrait en cause                      les fondements laïques du régime républicain turc.                                              Enfin, face à ce qui s’apparenterait à un renoncement                      aux principes islamiques sur lesquels a été fondé le                      parti et pour lesquels a voté un très large électorat                      turc, jusqu’où Erdogan peut-il aller dans cette évolution                      de son parti, mettant en cause jusque l’identité de ce                      dernier ?                                               Toutefois, Erdogan a en sa faveur le contexte régional et                      international. L’Administration Bush, fortement empêtrée                      actuellement dans son projet de mener la guerre à l’Irak,                      a besoin de la Turquie comme principal allié dans la région.                                               Erdogan qui était à l’époque fermement hostile à toute                      intervention militaire en Irak, a fait savoir après le                      scrutin que tout en étant défavorable à toute                      initiative américaine dans ce sens, il s’en remettrait à                      toute décision de l’ONU. Message entendu.                                               En apportant leur soutien au futur gouvernement, les Américains                      appuient par ailleurs une nouvelle expérience que connaîtra                      la Turquie : celle d’une ” démocratie musulmane                      “. Mais pour combien de temps ? Le temps d’une guerre                      ?                                               (Source : Réalités N° 881 Semaine                      du 14/11 au 20/11/2002)  
 
 
    Après                      la victoire des islamistes modérés, la vigilance est de                      mise.                       L’armée                      turque en embuscade    
    Par                      Nedim GـRSEL(*)       Depuis                      la victoire du parti islamiste modéré (AKP-Parti de la                      justice et du développement) aux élections anticipées                      du 3 novembre, son chef, Recep Tayyip Erdogan, multiplie                      ses déclarations qui semblent aller dans le bon sens. Il                      a déjà fixé six priorités pour le futur gouvernement                      dont il ne fera pas partie, vue son inéligibilité suite                      à une condamnation pour délit d’opinion.        Il                      promet de respecter la laïcité et l’indivisibilité de                      l’Etat républicain (les deux piliers de l’héritage kémaliste),                      d’accélérer le processus d’intégration de la Turquie                      dans l’Union européenne, de renforcer les relations                      multilatérales pour ne pas «rater la globalisation»,                      d’appliquer à la lettre le programme économique mis sur                      pied par l’ex-ministre de l’Economie, Kemal Dervis, de ne                      pas imposer à la société les règles islamiques et d’éviter                      un affrontement avec l’armée pour qu’un autre 28 février                      (date de l’éviction de son prédécesseur, Necmettin                      Erbakan, par le Conseil national de sécurité) ne se                      reproduise plus.       Doit-on                      pour autant lui faire confiance et ne pas déceler, au                      travers de ce discours apaisant, les signes d’une stratégie                      de bonne entente avec l’armée ? Ou encore lui suggérer                      de rendre explicite ce fameux sous-entendu dont il est                      beaucoup question dans certaines rédactions, à savoir le                      désir d’Europe pour contrecarrer le pouvoir que les                      militaires exercent par le biais du Conseil national de sécurité                      ?        Quoi                      qu’il en soit, j’espère pouvoir répondre par                      l’affirmative à ces deux questions qui seront déterminantes                      dans l’orientation de la politique étrangère du nouveau                      gouvernement.       Il                      faut certes respecter le résultat du scrutin et ne point                      douter des mérites du suffrage universel qui a permis au                      peuple de s’exprimer en sanctionnant les trois partis de                      la coalition gouvernementale sortante. Et pas seulement                      ceux-ci, puisqu’en dehors du CHP (Parti républicain du                      peuple), aucun parti politique n’a pu franchir le barrage,                      fixé à 10 %, ce qui est évidemment excessif et peu démocratique.                             Il                      ne faut pas oublier non plus que l’AKP qui se dit «démocrate                      et conservateur» selon l’expression même d’Abdullah                      Gül (probable Premier ministre) est la seule formation                      politique du pays qui se réfère à l’islam. Abdullah Gül                      vient de le rappeler dans sa première déclaration. «Nous                      préserverons les valeurs traditionnelles de notre pays                      dont l’islam fait partie intégrante», a-t-il dit. Il                      y a encore quelques années, l’entourage de Recep Tayyip                      Erdogan qualifiait l’Union européenne de «club privé                      des chrétiens».        Il                      a fallu que ces islamistes dits «modérés» subissent à                      leur tour les conséquences des lois antidémocratiques                       qui furent d’ailleurs partiellement abolies en août                      dernier  pour découvrir les vertus de la démocratie et                      de la liberté d’expression.        Dans                      ces circonstances, on comprend mieux la position de l’AKP                      par rapport à l’Union européenne, car Recep Tayyip                      Erdogan a lui-même été condamné à quatre mois de                      prison lorsqu’il était maire d’Istanbul, pour avoir déclamé                      que «les minarets seraient les baïonnettes, les mosquées,                      les casernes, et les croyants, les soldats du mouvement                      islamiste».       La                      Cour de sûreté de l’Etat avait en effet reconnu un appel                      explicite au jihad dans ces vers empruntés à Ziya                      Gِkalp, précurseur du nationalisme turc au début                      du XXe siècle.       C’est                      un véritable séisme politique qui vient de se produire                      en Turquie. Je dois rappeler que, depuis 1923, date de la                      fondation de la République laïque par Atatürk, c’est la                      première fois qu’un parti se référant à l’islam prend                      le pouvoir.        Je                      ne partage pas l’optimisme de certains intellectuels turcs                      qui pensent que l’AKP, prêchant désormais un islam au                      visage européen, s’intégrera facilement dans le système.                      Des incompatibilités politiques et culturelles avec les                      valeurs européennes me semblent évidentes, notamment                      dans le domaine social. Car l’islam, contrairement au                      christianisme, est une religion qui impose un code civil                      à la communauté et réglemente la vie sociale et                      individuelle. Il n’admet, pour ainsi dire, aucune forme de                      sécularisme.        Le                      parti de Recep Tayyip Erdogan dispose désormais d’une écrasante                      majorité au Parlement (avec 35 % des voix seulement) pour                      diriger le pays. L’unique parti d’opposition, le CHP,                      risque de ne pas faire le poids contre ce rouleau                      compresseur, et une intervention des militaires serait                      catastrophique dans le contexte actuel.       Durant                      les quarante dernières années, la Turquie a connu trois                      coups d’Etat qui n’ont résolu aucun problème. L’occi                      dentalisation de la société turque ne date pas                      d’aujourd’hui, mais de la seconde moitié du XIXe siècle.                      Les réformes kémalistes  dans la première partie du                      XXe siècle  n’ont fait que radicaliser ce processus.        Je                      crois sincèrement à la vocation européenne de mon pays                      qui se trouve, à la veille du sommet de Copenhague,                      devant un choix décisif. J’espère qu’il s’engagera dans                      la bonne voie, car un repli identitaire sous prétexte                      d’un retour aux valeurs islamiques lui serait fatal.        J’espère                      aussi que la société civile, ainsi que le président de                      la République, dont les pouvoirs sont limités mais qui                      est le garant des institutions, seront vigilants pour défendre                      les valeurs démocratiques déjà acquises.       (*)                      Nedim Gürsel est écrivain, directeur de recherche au                      CNRS. Derniers ouvrages parus : «les Turbans de Venise»,                      2001, éd. du Seuil et «le Chant des hommes», 2002, éd.                      Le temps des cerises       (Source :                      Libération du 15 novembre 2002)        |                               
  
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