13 septembre 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2669 du13.09.2007

 archives : www.tunisnews.net

L’Audace: La plume déchainée: Ben Ali, Leïla et la densité de la bêtise L’Audace: Le rouleau compresseur 2009 arrive droit sur nous :POUR DES ETATS GENERAUX DE LA LIBERATION AFP: Tunisie: Ben Ali annonce le lancement d’une radio privée pour le ramadan Tunisie Affaire: Tunisie : Le Coup d’envoi de la diffusion des émissions de la chaîne radiophonique  »Ezzeitouna » Un nouveau site : Majarrat (Galaxies)


La plume déchainée Ben Ali, Leïla et la densité de la bêtise

 
Les défenseurs de Ben Ali, de son épouse et de son régime corrompu ne manqueront pas encore une fois d’accuser « L’Audace » de s’opposer systématiquement à tout ce qui se décrète à Carthage. Ils tenteront aussi de prétendre que nous nous contredisons en prenant aujourd’hui la défense de Souha Arafat, la veuve de l’ex-président palestinien, qui a été déchue de sa nationalité tunisienne début août, de manière aussi soudaine que brutale. Mais que nous importeront les élucubrations des flagorneurs de tous poils, dignes disciples du manipulateur en chef. Car quoi qu’il en fût dans cette macabre affaire de séparation entre le couple présidentiel tunisien et la veuve palestinienne, c’est un problème de morale qui nous interpelle le plus. La morale, justement…cette règle de conduite absolument étrangère à l’esprit de notre Général-Président et de sa compagne, Leïla Trabelsi. Voilà, en effet, une épouse palestinienne de Yasser Arafat, qui ne dédaigne pas l’argent ni faire commerce avec des personnes peu scrupuleuses pour ne pas dire sans scrupule. Elle se lie d’amitié avec Leïla, son miroir. Et cette alliance motivée par les intérêts pécuniaires va prospérer des années durant sur fond de braconnage de marchés publics et privés comme ceux de la téléphonie mobile (ORASCOM, entre autres). Souha Arafat appartient alors désormais au cercle intime qui hante le Palais, et notre bienveillant Général-Parrain la prit sous son aile, ainsi que sa fille, et leur attribue il y a tout juste un an la nationalité tunisienne. Le fait que la nouvelle direction palestinienne considéra ce geste d’un mauvais oeil ne le gêna pas outre mesure. Et puis, en matière de protection des mafieux, des riches  veuves et orphelins et des personnes traînant toutes sortes de casseroles, Ben Ali sait y faire. Depuis l’implication à Paris, dans les années 90, de son propre frère Moncef dans un tristement célèbre trafic de drogue, il n’en est pas à son premier coup d’essai. D’autant que dans le cas qui nous intéresse, la veuve éplorée a pour « marraine » Leïla Trabelsi elle-même, la puissante et incontestée Pharaone de Tunis. Soutien de Leïla, donc, mais pas seulement. Le Tout-Tunis évoquait depuis de longs mois déjà la liaison « amoureuse » entre le chef de gang des Trabelsi, Belhassen, dont le couple n’a jamais cessé de battre de l’aile depuis son mariage imposée à l’aînée des Jilani, avec la veuve Souha. Il ne faut là non plus chercher une quelconque flamme rapprochant les deux tourtereaux, car la seule motivation est l’argent et les affaires… Le dernier scandale auquel sont mêlées Leïla Ben Ali et Souha Arafat est la fermeture préméditée du lyçée privé Louis Pasteur, qui dispense depuis de longues années un enseignement français de qualité, dans le but de récupérer les élèves, enfants de nantis, au sein d’une autre école privée à Carthage appartenant à ce duo de femmes d’enfer, improvisées elles-mêmes pédagogues du jour au lendemain. Ainsi, et de la sorte, les mauvaises langues qui soutenaient que dans une autre vie, Leïla vendait du jasmin devant une gare parisienne n’en seront que discrédités et mettront un terme au colportage de leurs rumeurs insignifiantes et motivées par la hargne. Notre Pharaone Leïla I est, pour ceux qui l’ignorent encore, une pédagogue de première classe, licenciée ou même docteure en Droit (à vérifier auprès de son porte-parole Abdelaziz Ben Dhia). Par conséquent, même si ce coup bas contre le lyçée Louis Pasteur est préjudiciable à la coopération franco-tunisienne en matière d’enseignement et de culture, cela n’a que peu d’importance car ce que la Pharaone Leïla I veut, Dieu Ben Ali le veut… Reste à expliquer les raisons qui ont amené Ben Ali à déchoir ad nutum Souha Arafat de la nationalité tunisienne. Inutile de chercher: c’est une affaire de fric, d’argent sale et de comportement mafieux de Leïla Ben Ali contre son amie et hôte. (‘voir les détails dans les infos page 5 et suivantes). Il fut un temps où la Tunisie était gouvernée par des hommes politiques responsables et réfléchis. Il est lamentable de constater que depuis deux décennies, notre pays est géré par les sautes d’humeur et les comportements voyous d’un couple et d’une famille qui font fi de toutes les règles morales et de bienséance… Evoquant Bourguiba, on parle toujours à l’étranger de la densité de l’homme; évoquant Ben Ali et ses proches, l’on ne peut amèrement penser qu’à la densité du racket et de la bêtise humaine… Slim Bagga (Source : « L’Audace » (Mensuel tunisien– France), N° 151, septembre 2007)

Le rouleau compresseur 2009 arrive droit sur nous : POUR DES ETATS GENERAUX DE LA LIBERATION

 
Khaled Ben M’barek A deux ans de l’échéance électorale de 2009, la banquise tunisienne semble tout ignorer du réchauffement climatique. Si l’on excepte le combat exemplaire des prisonniers politiques, on n’aura aucun mal à constater que l’opposition nationale maintient encore son refus de finir son pain noir, laissant le général Ben Ali mener la pays vers l’inconnu. Avec 7 millions de touristes attendus cette année, avec les milliards de la vente de quelques arpents de Tunis, avec la visite éclair de Sarkozy et de la gentille Rama Yade, le maître de Tunis joue sur du velours. N’eût été Mohamed Abbou, libéré de haute lutte, Karim Harouni, qui tient tête à la pénitentiaire tout entière, Abdallah Zouari, qui fait courir une partie du ministère de l’intérieur, qui saurait encore que la Tunisie est une tortiocratie ?? On en arrive à un constat effrayant : les adversaires du général Ben Ali ne disent plus la vérité sur leur pays. Pire, ils semblent camoufler cette vérité de mille et une manière rien que par leur désunion et leurs querelles, de bonne foi… Or, si l’on se rappelle bien, jusqu’en septembre 1991, le pouvoir de Ben Ali semblait voué à une fin plus ou moins proche, mais inéluctable. Pensez donc : cette fameuse visite annulée au milieu des année 1990 par la partie grecque et qui n’a jamais eu lieu depuis;  récemment encore, on a vu ce qu’il en était des relations avec la Suisse lors du SMSI, pour ne prendre que ces deux exemples. L’isolement diplomatique et médiatique du pouvoir en place donnait l’impression d’une pénible fin de règne. Cette situation ne devait rien au hasard. C’était le fruit d’un travail infatigable et constamment relancé par une opposition qui croyait en ses chances et à la justesse de son combat. Que s’est-il donc passé pour que nous dégringolions à ce point. Il serait pour le moins léger de tout mettre sur le compte du 11-Septembre. Le premier facteur interne semble être d’ordre subjectif : les piliers de l’opposition semblent avoir cru possible de réaliser un dessein politique anti-Ben Ali, quel qu’il soit, sans les autres. Chacun sentant que le voisin était en train de le doubler, l’émulation politique saine et créatrice s’est muée en course folle non pas pour vaincre l’infâme monstre qui tyrannise tout le monde, mais pour damer le pion au voisin, pour discréditer l’ami de 30 ans ou pour réduire celui qui pourrait un jour vous faire de l’ombre. .. Cette situation malsaine a exacerbé de sourdes rivalités personnelles, peu à peu transformées en hostilité implacable, voire en haine inexpugnable. C’est la situation que Taoufik Ben Brik avait reprise par la légère et non moins saisissante métaphore des « 300 généraux Patton sans troupes… » Pendant ce temps-là, Ben Ali agissait pour structurer l’espace politique à sa convenance. Il décidait ainsi souverainement de qui est admis dans la légalité ou dans la marge, de qui est confiné dans l’illégalité… Au passage, il faisait le nécessaire pour vider l’idée même d’opposition de toute substance. Au point que des individus tels que Harmel, Ahmed Brahim ou Inoubli sont qualifiés d’opposants, alors que l’ATFD est financée par l’argent de la présidence… On aura tout vu ! L’UGTT, force d’opposition de premier plan, phagocytée de partout[1], est devenue une énorme milice menée par un Ali Romdhane, dont on ne sait plus ce qu’il est ni ce qu’il a été et encore moins ce qu’il souhaite faire de la naguère illustre centrale syndicale. Dans ce même esprit, le pouvoir a soufflé l’idée de la « réconciliation nationale », que certains ont attrapé au bond. Ce n’est pas la réconciliation où les torts sont reconnus et réparés, ni celle où les victimes sont réhabilitées et les bourreaux poursuivis… La réconciliation pour Ben Ali est une reddition sans condition, une négation de soi et éventuellement un passage à l’ennemi avec armes et bagages. En somme, une nouvelle Harka… Ceux qui s’y sont trompés se sont ravisés; les autres espèrent toucher quelque dividende en se faisant les commis rabatteurs du ministère de la Loi et de l’Ordre. Parmi ces derniers, il y en a qui ont une histoire, tel ce nouveau zélé de Bouabdallah. Or, comme quelqu’un l’a dit si bien, il n’y a rien de plus vil qu’une victime qui éprouve du respect pour son bourreau. Malgré tout, est-ce à dire que l’opposition nationale est condamnée à faire du sur place ? Les opposants tunisiens seraient-ils à ce point incapables de se remémorer toutes les batailles et tous les succès remportés ensemble, main dans la main jusqu’à ce satané 11-Septembre ? Avant que la nuit bénalienne ne prolonge son voile lugubre sur notre pays pour cinq nouvelles années, il faut que les représentants de la société civile réagissent vite et ferme. A l’attention de  tous les adversaires de la présidence à vie et de la tyrannie permanente, nous osons cette proposition : Se réunir sur le territoire national étant impossible, pourquoi les symboles de la conscience tunisienne, à l’intérieur comme en exil et aussi divers soient-ils, comme vous le verrez dans nos interviews avec MM. Ghannouchi et Marzouki, n’éliraient-ils pas une terre étrangère accueillante – la Suisse, par exemple – pour y tenir des Etats généraux de la délivrance. Tel le serment du Jeu de Paume, ces militants et militantes ne se sépareraient pas avant d’avoir mis en place les instruments politiques, juridiques et institutionnels à même de réaliser la libération du peuple, l’instauration d’une démocratie digne de ce nom et la sauvegarde définitive de la paix civile. Avec un peu de conscience historique, de bonne foi, de volonté de dépassement et un minimum de courage, l’organisation de ces assises délibératives et, éventuellement électives, ne serait pas au-dessus des forces de l’opposition. D’abord, rétablir les ponts, recréer les liens, laisser cicatriser les blessures, même les plus douloureuses et maintenir sous contrôle l’ego de chacun, en vue d’une action commune nécessaire pour le salut de notre pays et l’émancipation d’un peuple écrasé par une « policiarisation » faisant de la loi du plus fort la loi tout court, comme l’a démontré si brillamment Béatrice Hibou. [2] Serait-ce donc trop demander à des militants censés agir exclusivement pour le bien public ? [1]  Béatrice HIBOU, La force de l’Obéissance. Ed. La Découverte.  « [Les membres du RCD] contribuent à discipliner l’UGTT et à la rendre plus docile au pouvoir central. » p. 104 [2] Ibid. p.99-100. Pour ceux qui n’auraient pas encore lu cette dissection scientifique de la réalité tunisienne mise en langage comme jamais auparavant, ce passage encore : « Ce qu’il faut respecter ce n’est pas la Loi, mais la loi du plus fort, c’est-à-dire celle de la police, supérieure à tous les autres pouvoirs, qui est là pour faire respecter la loi mais surtout pour imposer sa propre loi, bénéficiant d’une totale impunité et pouvant, à tout moment, exercer son pouvoir par la violence. Autrement dit, « Craindre la police et collaborer avec elle est la loi. » » (Source : « L’Audace » (Mensuel tunisien– France), N° 151, septembre 2007)


Tunisie: Ben Ali annonce le lancement d’une radio privée pour le ramadan

 AFP 12.09.07 | 21h36 Le président Zine El Abidine Ben Ali a annoncé mercredi le lancement de la première radio à vocation religieuse en Tunisie dont les émissions débuteront jeudi au premier jour du mois de jeûne musulman du ramadan. « Dans le souci d’accorder une attention accrue au Livre Saint (…) notre paysage radiophonique sera enrichi, pour la première fois, par la création d’une radio du Saint Coran, a déclaré le président tunisien dans une adresse à la nation, à la veille du ramadan. La nouvelle radio sera dédiée « à la récitation du Coran, à l’apprentissage de la psalmodie de ses versets et à l’explication de leurs nobles finalités », a ajouté le président tunisien. Cette radio baptisée « Ezzeitouna » (Olivier) –éponyme d’une prestigieuse mosquée et institution religieuse de l’ancienne médina de Tunis–, émettra durant 24 heures sur la bande FM et couvrira 80% du territoire national, a indiqué par ailleurs l’agence officielle TAP. Le lancement de cette troisième radio privée en Tunisie, où l’islam est religion d’Etat, émane notamment « du souci d’encourager l’esprit éclairé et de diffuser les valeurs authentiques de l’islam dont en premier lieu la tolérance, l’entraide et la modération », a ajouté la TAP. Outre ses sept stations publiques, parmi lesquelles cinq radios régionales, la Tunisie compte également deux stations de radio privées, essentiellement musicales et très populaires.

Tunisie : Le Coup d’envoi de la diffusion des émissions de la chaîne radiophonique  »Ezzeitouna »

 

 La chaîne radiophonique  »Ezzeitouna » pour le Saint Coran a commencé la diffusion de ses émissions au premier jour du mois de Ramadan de l’année 1428 de l’Hégire, sur instructions du président Zine El Abidine Ben Ali. La chaîne diffuse, à partir de son siége à Carthage, 24h/24 sur la fréquence FM et couvre plus de 90% de la population. Ses émissions seront à 80% axés sur le livre Saint. La récitation du Coran sera assurée par de jeunes tunisiens. Les autres émissions de la nouvelle radio seront consacrées à la Sira du prophète Mohamed, aux récits des prophètes et aux invocations, en plus de cours de phonétique et de psalmodie du Coran, dans le cadre d’émissions interactives avec les auditeurs. La chaîne de radio diffusera en continu les cinq prières quotidiennes, à partir de la mosquée  »El Abidine ». Les prières des  »taraouih » et du vendredi seront également retransmises à partir d’autres mosquées tunisiennes. Cette initiative s’insère également dans le droit-fil de l’encouragement de l’initiative privée dans le domaine audiovisuel et de la complémentarité entre les secteurs public et privé, ainsi que dans le cadre de l’attachement à aller de l’avant sur la voie de la mise en place d’un paysage médiatique dans lequel des perspectives plus larges seront ouvertes, en matière de spécialisation et de diversité. M. Kamel Omrane, professeur universitaire, connu pour sa compétence, et qui a été choisi, parmi plusieurs cadres, pour diriger cette station radiophonique, a déclaré que l’initiateur du projet a veillé à ce que cette radio soit dotée d’équipements techniques de pointe, lui garantissant, ainsi qu’à l’ensemble de son personnel, les meilleures conditions de réussite. Ben Mohamed 13-09-2007
 
(Source: TunisieAffaire.com -le 13 juillet 2007)


 

Voici le numéro 78 d’ELKHADRA.Bonne lecture et ROMDANE SAÏD.

************************************************** EDITORIAL BAS DE GAMMES Par Biju http://elkhadra.over-blog.com/article-7104672.html ****** BIBLIOTHEQUE ELKHADRA http://elkhadra.over-blog.com/article-7109031.html http://elkhadra.over-blog.com/article-7109031.html *************************************************** ISLAM POLITIQUE ET DEMOCRATIE Par Bilel http://elkhadra.over-blog.com/article-7105777.html ****************************************************** La fuite des compétences T.AFF http://elkhadra.over-blog.com/article-7101230.html *********************************************************** L’école de la démocratie, par KACEM http://elkhadra.over-blog.com/article-7103626.html *************************************** BELLES PAGES http://elkhadra.over-blog.com/article-7091755.html ******************************************* Le complexe du CHIEN.M.Y *Titre choisi par la rédaction. http://elkhadra.over-blog.com/article-7085735.html *************************************************** Hommes intégres et mission honorable K.TRAOULI http://elkhadra.over-blog.com/article-7084615.html ***************************************************** L’imposture reporters sans frontiéres. http://elkhadra.over-blog.com/article-7090740.html ******************************************************* Affaire des sept pêcheurs tunisiens détenus à Agrigento http://elkhadra.over-blog.com/article-7090175.html ***************************************************** LE RÊVE IMPERIAL US. http://elkhadra.over-blog.com/article-7095420.html ***************************************************** Envoi de……Houcine Mhamdi Tunisie http://elkhadra.over-blog.com/article-7109101.html *************************************** Le sionisme.Théologie de la conquête et de la terreur http://elkhadra.over-blog.com/article-7087261.html

Un nouveau site : Majarrat (Galaxies)

 
Description du site publiée le 6 septembre 2007 par « webmestre » dans la rubrique : « A propos du site… » Sous les coup des matraques de la police, l’hégémonie impérialiste et la menace de la régression fondamentaliste, le chaos social, politique et culturel règne. Contre ce fardeau, des femmes, des syndicalistes, des jeunes, des intellectuels… luttent pour rebâtir un horizon émancipateur, progressiste et authentique. ہ eux est dédié MAJARRAT (GALAXIES), une tribune libre de débat, d’études et de créations. De plus, il est de notre devoir de suivre les luttes sur terrain par l’information et l’analyse. Lien : http://www.majarrat.org

 


 

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