TUNISNEWS
3ème année, N° 725 du 13.05.2002
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LES TITRES DE CE JOUR:
AFP: Des opposants rejettent la réforme, appellent au boycott du référendum
LTDH: Infos Express 13 Mai 2002
Le Congrès Pour la République : Communiqué
C.R.L.D.H. Tunisie: « Meeting-Debat » a Paris, le 18 mai 2002 contre « la réforme constitutionnelle » et le referendum-plébiscite orchestré par l’etat-RCD
Radhia Nasraoui: Appel a la solidarite avec Hamma Hammami
Neue Zurcher Zeitung: Un clan puissant dirige le royaume de Ben Ali – Accusations de corruption dans la société tunisienne ( Traduit par O. Khayyam)
Saloua Charfi: La journée internationale de la femme dans la presse tunisienne – Les exclus de la communication
Abdallah Amami: Réponse à M. S. Karkar suite à sa diatribe du 7-4-2002 in TunisNews.
E-débat entre tunisiens
Taïeb Moalla: Tentative d’explication
La Presse: Le président l´AJT: Nous soutenons les initiatives présidentielles en faveur de la presse et des journalistes
الحياة: معارضون يحضون على المقاطعة – بن علي يدعو الى المشاركة في الاستفتاء على تعديل الدستور
اف ب: تونس: بن علي يطلق حملة الاستفتاء حول تعديل الدستور والمعارضة تدعو الي المقاطعة
الشرق الأوسط : وفد المحققين المصريين إلى باريس اليوم لتفريغ محتويات الصندوقين الأسـودين للطائرة المنكوبة في تونس
الحنيفي الفريضي: بعض مواطن التخلف في القانون الامريكي
الشرق الأوسط : اللاعب «كماتشو» تهمة اعتدائي على قاصر تونسية ألصقت بي للنيل من شخصي ومن فريقي
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Des opposants rejettent la réforme, appellent au boycott du référendum |
AFP, le 12.05.2002 à 15h14
TUNIS, 12 mai (AFP) – Des opposants et représentants de la société civile ont affirmé dimanche leur rejet des amendements de la Constitution visant, selon eux, à instaurer « la présidence à vie » en Tunisie et appelé au boycott du référundum du 26 mai sur cette réforme. Plusieurs dizaines étaient réunis dimanche en « conférence nationale » à Tunis dans les locaux du Parti démocratique progressiste (PDP, légal) sous le slogan: « Consultation d’un peuple sans libertés, confiscation de la volonté populaire ». La conférence à l’initiative du PDP et de trois mouvements politiques non autorisés, associait des ONG, dont notamment la Ligue de défense des droits de l’Homme, le Conseil national des libertés (CNLT, non autorisé). Parmi les participants figurait notamment l’ancien ministre Mohamed Charfi, dont la signature figurait en tête d’une pétition pour un « boycott actif et résolu » circulant en marge de la conférence. Mustapha Ben Jaafar, chef du « Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), a affirmé qu’elle se tenait « pour faire front à une réforme consacrant une régression de la Tunisie ». « Nous disons trois fois non » à la réforme, qui est « un reniement de la constitutition », devait déclarer Néjib Chebbi, Secrétaire général du PDP, appelant également au boycottage du référundum. Les trois non » de M. Chebbi semblent renvoyer au slogan « trois fois oui » affiché pour la lancement de la campagne pré-référundum par le Rassemblement Constitutionnel démocratique » (RCD, au pouvoir) du président Zine El Abidine Ben Ali. Des partisans de l’opposant Mohamed Mouada, récemment libéré, et le Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) de Hammma Hammami (emprisonné) ont aussi affiché leur rejet d’une réforme alliant « présidence à vie » et « immunité pénale à vie ». Sans appeler au boycott, Mokhtar Trifi, président de la LTDH, a justifié le rejet de la réforme pour son « déni de toutes les libertés pour lesquelles nous militons », a-t-il dit. « Non à la présidence à vie » et « Non à un référendum visant à bloquer la voie à tout avis discordant », ont répété des intervenants du Congrès pour la république, de Moncef Marzouki (CPR, non autorisé) et le Rassemblement pour une alternative de développememnt (RAID, section de l’ONG Attac). Le juge révoqué Mokhtar Yahiyaoui a plaidé pour un « front uni en vue d’une sursaut populaire » et « une alternative crédible » pour la démocratie, tandis que pour Sihem Bensedrine, porte-parole du CNLT, il s’agit avant tout de s’opposer au référundum, qualifié de « coup de force contre le république et la citoyenneté ». Les participants devaient adopter une déclaration affirmant leur rejet du référundum et appelant à des conditions pour une « véritable réforme » en faveur de la démocratie, notamment la libération des prisonniers politiques et une loi d’amnistie générale. Quatre partis d’opposition légaux représentés au parlement participent à « la campagne explicative » pour la référundum aux côtés du RCD, un autre parti légal, Ettajdid (5 sièges) s’étant abstenu lors de l’adoption du texte au parlement. AFP |
Ben Ali exhorte la population à voter au référendum |
Reuters, le 12.05.2002 à 21:54:20
TUNIS, 12 mai (Reuters) – Le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, dont le gouvernement est critiqué sur le plan des droits de l’homme, a appelé dimanche tous les Tunisiens à voter lors du référendum constitutionnel qui lui permettra de briguer un troisième mandat. Ben Ali s’exprimait lors d’un rassemblement, à Tunis, marquant le lancement d’une campagne nationale d’explication des réformes, qui comprendraient des garanties de respect des droits de l’homme et créeraient un parlement bicaméral. Ce référendum devrait avoir lieu le 26 mai. « Nous invitons tous les Tunisiens ici comme à l’étranger(…)à accomplir cette obligation sacrée, l’obligation de voter qui est l’expression concrète de la volonté du peuple », a déclaré Ben Ali, cité par l’agence tunisienne TAP. Ben Ali a dit compter particulièrement sur le vote des femmes et des jeunes gens pour réhabiliter l’image de la Tunisie dans les pays développés. « Cette réforme constitue un pas dans cette direction. Nous avons donné aux partis politiques l’occasion de prendre une décision et d’exprimer leur point de vue en participant à la campagne du référendum dans les deux semaines à venir », a-t-il continué. Ben Ali, parvenu au pouvoir en 1987, s’était imposé une limitation de deux mandats en 1999 pour rassurer le pays sur le fait qu’il ne voulait pas rester au pouvoir indéfiniment. Reuters |
تونس: بن علي يطلق حملة الاستفتاء حول تعديل الدستور والمعارضة تدعو الي المقاطعة
(خصومه يرفضون تزكيته رئيسا مدى الحياة ) |
(نقلا عن القدس العربي ليوم 13 ماي 2002) |
معارضون يحضون على المقاطعةبن علي يدعو الى المشاركة في الاستفتاء على تعديل الدستور
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اعتبر الرئيس التونسي زين العابدين بن علي أمس ان الاستفتاء على تعديل الدستور هو (أرقى أشكال الممارسة الديموقراطية وواحد من مظاهر التقدم ونضج الشعوب), فيما دعت رابطة حقوق الانسان وأحزاب معارضة وشخصيات مستقلة الى رفض الاستفتاء المقرر في 26 الشهر الجاري, وأكدت معارضتها (الرئاسة مدى الحياة).
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بن علي يطلق الحملة الإعلامية لاستفتاء 26 مايو على الدستور التونسي بتأكيد حرصه على ضمان شفافيته
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تونس: محمد علي القليبي (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط اللندنية ليوم 13 ماي 2002) |
Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme
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Infos Express 13 Mai 2002
La Conférence Nationale Démocratique sur les réformes constitutionnelles Dimanche 12 Mai 2002 Au Siége du journal El « Mawkif » organe du PDP.
La déclaration officielle de la conférence sera publiée prochainement A/ Les organisateurs
1*Les Partis : – Le parti démocratique progressiste (PDP) – Le Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS) – Le parti communiste des Ouvriers de Tunisie (POCT) – Le Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) 2*Les ONGs
– La Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme (LTDH) – Le Rassemblement pour une Alternative Internationale de Développement (RAID/ATTAC-Tunisie) B/ Les Participants
1*Les Partis – Le Congres Pour la République (CPR) 2*Les Organisations Professionnelles et les ONGs
-L’Ordre National des Avocats de Tunisie ( ONAT) -L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates ( ATFD) -Le Conseil National pour les Libertés en Tunisie ( CNLT) -Le Centre de Tunisie Pour l’indépendance de la Magistrature et de l’Avocatie (CIJ) -La Ligue des Ecrivains Libres (LEL) -L’espace Constitutionnelle Libre (ECL) 3* Les Personnalités Nationales
-M Mohamed Charfi -M George Adda -M Chadli Zouiten 4*Les délégations des Régions Des délégations des gouvernerats suivants ont été présentes : Tunis ,L’Ariana ,Ben Arous , la Manouba , Sfax , Bizerte , Nabeul , Jendouba , Kairouan , Gabes , Gafsa , Touzeur , Kasserine , Sousse , Monastir, Sidi Bou Zid , Touzeur , Zaghouan ,Beja . C/ étaient présents à cette conférence
– des membres du comité directeur de L’Association Tunisienne des Jeunes Avocats (AJAT) Le Bureau de la conférence :
– Président de la Conférence : Dr Mustapha Ben Jaafer – Vice présidente : M Radhia Nasraoui – Papporteur : M Mohamed Jmour – Membre : M Hachemi Jgham Les Messages reçues
– Message de M Kamel Jendoubi (Pour le CRLDHT et l’ FTCR ) Les intervenants (organisateurs et Participants )
M Ahmed Nejib Chabbi (secrétaire général du PDP ) M Mokhtar Trifi ( président de la LTDH) M Ahmed Khaskhoussi ( coordinateur du MDS) M Fethi Chamkhi ( président de RAID / ATTAC-Tunisie) M Abdel Moumen Bel Anes ( POCT) M Mouldi Riahi ( FDTL) M Héla Abdeljaoued ( presidente de l’ATFD) Mohamed Jmour ( pour le Bâtonnier M Béchir Essid et L’ ONAT ) M Abderraouf Ayadi ( secrétaire général du CPR ) M Habib Hamdouni ( Ligue des ecrivains libres ) M Mokhtar Yahiaoui ( president du CIJ) Mme Sihem Ben Sedrine ( porte parole du CNLT) M Hichem Moussa ( ECL) M Slaheddine Jourchi ( LTDH) Les points qui étaient soulignés par les intervenants :
1/Contexte général dans lequel le pouvoir a présenté le projet des reformes constitutionnelles et dans lequel il organise le referendum – Absence des libertés individuelles et des libertés publiques – Répression des défenseurs des droits humains et des opposants politiques et de tous qui ne partagent par le point de vue officiel. – Dégradation de l’état des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie -Absence de la liberté de la presse -Absence d’une justice indépendante – absence de neutralité au niveau de l’administration -l’existence des lois anticonstitutionnelles (code de la presse , code des Association , code électoral …..etc) – . – Absence de débats publics sur les affaires publiques 2/les Contenus des reformes
-ces reformes représentent une atteinte aux principes de la république et au principe de l’alternance pacifique au pouvoir et aux responsabilités . -elles consacrent le pouvoir individuel et absolu – limitent davantage le pouvoir législatif au profit de l’exécutif et elles ne garantissent pas l’indépendance de la justice. – consacrent le déséquilibre entre le pouvoir exécutif (concentré entre les mains du président de la république ) d’une part et le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire d’autre part . -Rétrécirent la marge de liberté du citoyen et représentent une atteinte au principe de la citoyenneté . – à l’encontre du courant de l’Histoire et des principes universelles des Droits de l’Homme ces reformes garantissent « l’impunité ». – Ont des conséquences graves sur les libertés et les droits de l’Homme dans le pays dans l’avenir proche . 3/ des vices de formes Eclaircissement
le président de la conférence et M jourchi ont insisté sur le fait qu’il n’y avait aucune intention de la part des organisateurs d’exclure aucun acteur de la société civile ( parti politique ou organisation) et que cette initiative (la conférence ) doit être encouragée par tous et même par ceux qui n’ont pas participé le 12 Mai 2002 et que les débats doivent continuer et qu’il faut consolider les traditions du travail en commun tout en respectant les spécificités de chacun . la conférence a aboutit a un consensus des participants sur le refus catégorique des reformes constitutionnelles et du referendum du 26 Mai 2002 Les participants ont affirmé leurs revendications urgentes : Appels des partis politiques
Les partis politiques ( PDP.FDTL.MDS.POCT.CPR) ont lancé des appels au boycott actif du référendum . Des partis politiques ( FDTL , CPR, POCT)et des participants parmi lesquels M Hichem Moussa (ECL) ont lancé des appels pour une assemblée nationale constituante qui se chargera de la promulgation d’une nouvelle constitution * Solidarité avec le peuple Palestinien les participants ont adressé un message de solidarité avec le peuple palestinien au président Yasser Arafat et à l’ambassadeur de Palestine en Tunisie |
Le Congrès Pour la République
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Communiqué
Après étude du projet de réforme constitutionnelle que le pouvoir a décidé de soumettre à un soi-disant référendum populaire fixé au 26 mai 2002, et étant donné les irrégularités flagrantes qui ont entaché cette procédure, notamment en ce qu’elle viole la Constitution actuelle et le code électoral qui soumettent la détermination des dispositions de mise en œuvre du référendum au pouvoir législatif, et non à l’exécutif par décret, comme celui promulgué le 3 avril 2002 appelant les électeurs à participer au référendum du 26 mai 2002. En conséquence, le Congrès Pour la République a chargé Me Abdelwahab Maatar, Professeur en Droit Constitutionnel, Avocat, et membre de la Direction du CPR, d’entamer une procédure d’annulation du décret du 3 avril 2002 auprès du Tribunal administratif au nom de tout citoyen ou citoyenne patriote. Nous rappelons, nonobstant cette procédure, le CPR a mis en cause la légitimité politique du référendum du fait de l’absence des conditions minimales pour une consultation démocratique et transparente, et du fait que cette opération a pour objectif évident de remettre en question le droit à l’alternance au pouvoir. Paris, le 12 mai 2002 Pour le CPR Le Président, Moncef Marzouki PS: Professeur Matar qui a d’ores et déjà déposé ce recours auprès du tribunal administratif de Tunis au nom de la citoyenne Sihem Ben Sedrine (porte-parole du CNLT) est disposé à répondre à toutes les questions se rapportant à cette affaire. Pour une prise de contact avec lui, veuillez le joindre au : 00 216 74 226 041 (tél.) ou au : 00 216 74 212 385 (fax). |
C.R.L.D.H. Tunisie
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie |
Communiqué de Presse
LE CRLDHT ORGANISE UNE RENCONTRE « MEETING-DEBAT » A PARIS, LE 18 MAI 2002 CONTRE « LA REFORME CONSTITUTIONNELLE » ET LE REFERENDUM-PLEBISCITE ORCHESTRE PAR L’ETAT-RCD EN TUNISIE LE 26 MAI 2002 A l’occasion de l’organisation, en Tunisie, le 26 mai 2002, d’un référendum-plébiscite, le CRLDHT a pris l’initiative d’un meeting-débat, à Paris, le samedi 18 mai, de 13h30 à 23h30. Il l’a fait en relation avec l’ensemble des acteurs politiques, sociaux, intellectuels et associatifs qui s’opposent clairement à cette « consultation » dont l’issue est malheureusement connue d’avance. Les « assurances » données par le gouvernement tunisien de garantir notamment la présence d' »observateurs amis » n’est, en effet, pas de nature à faire illusion. Comme le relève la pétition nationale qui circule en Tunisie, appelant au boycott de ce référendum-plébiscite, « Les réformes constitutionnelles soumises à un référendum le 26 mai 2002 ont pour but, à peine déguisé par quelques volets en trompe-l’œil, d’instaurer une nouvelle présidence à vie sur mesure, doublée par une immunité juridictionnelle qui couvre l’exercice solitaire des mandats présidentiels et va au delà de leur expiration. Ces réformes renforcent encore plus les pouvoirs du président, déjà énormes dans le dispositif initial, confortées par les révisions de 1998 et de 1997. Elles hypothèquent lourdement l’avenir du pays, ferment la porte à l’alternance pacifique, bloquent l’alternative démocratique, accentuent davantage les frustrations légitimes, suscitent le ressentiment général, en laissant planer de sérieuses menaces de crises qui risquent d’être marquées par une violence polymorphe. » Aucune initiative critique n’a été autorisée à s’exprimer dans les médias systématiquement contrôlés par le pouvoir et le dispositif répressif s’est illustré pour étouffer toute tentative d’opposition à ce coup de force anticonstitutionnel, mené à la hussarde, mettant à profit le contexte tendu d’après les événements tragiques du 11 septembre et de l’attentat criminel – sur lequel toute la vérité n’a pas encore été faite – de La Ghriba (Djerba) pour sacrifier, là encore davantage, les intérêts vitaux du pays et du peuple au nom de la lutte contre le terrorisme et l’islamisme. Le CRLDHT est convaincu que ce référendum-plébiscite est de nature à renforcer la dérive anti-démocratique et affairiste du régime tunisien. Il joint sa voix à toutes celles qui se sont courageusement prononcées, depuis plus d’un an, contre cette révision de la constitution et contre le nouveau mandat, par effraction, pour le Président Ben Ali qui en est l’enjeu. Le CRLDHT soutient l’appel « au boycott actif et résolu d’un référendum conçu, d’abord et surtout comme un plébiscite présidentiel ». Il continuera à se faire l’écho de toutes les initiatives, sans exclusive, qui se développent en Tunisie pour tenter de faire entendre les voix des acteurs associatifs et politiques, qui militent pour les libertés, les droits de l’homme et la démocratie, dans leur diversité et leurs différences qui sont une source de synergie. C’est dans cet esprit que le CRLDHT organise le meeting-débat du samedi 18 mai 2002, à Paris, pour faire un diagnostic sur « la réforme constitutionnelle », le point de vue de la société civile, la toile de fond institutionnelle et la situation des libertés ainsi que le contexte socio-économique préoccupant dans lequel se déroule ce coup de force institutionnel. Le CRLDHT donnera ensuite la parole à quelques « témoignages et interpellations » en prélude à un panel réunissant neuf des figures marquantes de l’opposition, légale ou non-reconnue, qui ont clairement manifesté leur refus de ce référendum-plébiscite. Les personnes sollicitées l’ont été sans exclusive aucune et les participants à cette rencontre (sur invitation personnelle) auront la possibilité d’apporter leur contribution aux débats, dans les limites du temps qui sera imparti. Mais, au-delà de ce refus, le CRLDHT place cette rencontre du 18 mai 2002 sous l’égide de quatre mots d’ordre décisifs : Aussi, le CRLDHT insiste-t-il sur la présence des représentants de la presse et des médias afin de briser le silence que l’Etat-RCD impose aux voix dissidentes et afin de relayer des témoignages et des réalités sur « l’envers du décor » d’un régime présenté de façon laudative par ses thuriféraires. Paris, le 12 mai 2002. Le CRLDHT a le plaisir de vous inviter au MEETING-DEBAT qu’il organise à Paris CONTRE LE REFERENDUM Nous vous prions de bien vouloir nous confirmer votre participation par télécopie (0321964307) ou par courrier électronique (crldht@aol.com), au plus tard le jeudi 16 mai 2002, en indiquant les noms et prénoms des personnes qui vont participer (maximum 3). Programme L’établissement du présent programme a été fait sur la base d’une consultation large avec les acteurs tunisiens. Nous attendons un certain nombre de confirmation qui dépendent, pour l’essentiel, de la situation en Tunisie caractérisée par un foisonnement d’initiatives dans lesquelles nombre des personnes sollicitées, soit pour intervenir soit pour participer, sont engagées. 13h30 : Accueil des participants 14H : Ouverture par le CRLDHT : JENDOUBI Kamel. 14H15 – 14h45 : « Contenu et sens de la réforme proposée » 14h45- 15h45 : – Association des jeunes avocats – A.J.A – (à confirmer). Echanges avec les participants 15H45 – 17H15 : Interventions de : Interventions de Echanges avec les participants 19H – 20H : Interruption de la séance. 20H – 22H 30: Témoignages et interpellations : – BELAID Chokri. Panel politique : – BELANES Abdelmoumen Echanges avec les participants 22H40 – 23H : Synthèse des discussion présentée par le CRLDHT :CHAMMARI Khémaies et ALLAL Mourad 23h : fin des travaux |
Mme Radhia Nasraoui lance un APPEL A LA SOLIDARITE AVEC HAMMA HAMMAMI
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APPEL A LA SOLIDARITE AVEC HAMMA HAMMAMI Mon mari, Hamma Hammami, porte-parole du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie(PCOT), parti non autorisé, et directeur du journal interdit « AL BADIL »,a entamé le Vendredi 10 Mai
courant, une grève de la faim pour protester contre les conditions inhumaines dans lesquelles il vit à la prison civile de Tunis. Depuis le 6 Avril, Hamma est privé de la visite de ses avocats. La visite familiale se déroule dans des conditions moyenâgeuses ,ce qui m’a poussé à la boycotter, et à éviter que notre fille Sarra,(3 ans)qui ne connaît toujours pas son papa, ne le voit dans des conditions traumatisantes.
Notre fille Ousseima, (13 ans),qui a préféré des fois lui rendre visite même dans des conditions dures, n’a pas le droit de l’embrasser ou de le toucher, deux grillages la séparant de lui. Les gardiens sont nombreux à les surveiller de chaque côté et au milieu de ces grillages. La durée de cette visite hebdomadaire ne dépasse jamais les 20 minutes.
Hamma a des problèmes de santé dus aux tortures et aux mauvais traitements subis dans les locaux du Ministère de l’Intérieur, et dans les prisons, chaque fois qu’il a été arrêté.
Depuis son incarcération le 2 Fevrier 2002, il a été jeté dans une cellule sans fenêtre dans le pavillon des condamnés à mort. Il ne sera transféré deux mois plus tard dans une autre cellule, que suite à une grève de la faim. Hamma passé plus de 22 heures enfermé dans sa cellule, la promenade quotidienne ne dépassant pas une heure et demi. Ces conditions inhumaines ont aggravé son état de santé d’une façon alarmante ces derniers jours.
D’autre part, et contrairement à ce que prévoit la loi sur les prisons, Hamma est privé du droit de recevoir son courrier .Il n’a pas non plus le droit de lire librement les journaux et les livres. L’administration
s’oppose à son regroupement dans la même cellule avec ses camarades Samir Taamallah et Abdeljabbar Maddouri. En refusant d’améliorer ses conditions, le pouvoir vise à atteindre encore plus sa santé, et peut être même à le tuer d’une mort lente.
Je lance cet appel pour demander à toutes les organisations et les personnalités concernées par les droits humains, d’intervenir le plus rapidement possible pour que soit mis fin au calvaire de Hamma, et d’exiger sa libération immédiate et sans conditions. Fait à Tunis le 13 Mai 2002
Radhia Nasraoui Avocate Pour tout contact,
teléphone: 0021671342171 Portable: 0021698339960 |
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Conférence Nationale Démocratique sur la ConstitutionPosted on 12/05/2002 @ 23:49:00 | A l’appel de sept partis et associations (le PDP, le MDS légitime, le Forum, le POCT, la LTDH, le RAID et l’Association Tunisienne des Ecrivains Libres) et avec le soutien et la présence de l’ATFD, du CPR, du Centre pour l’Indépendance de la Justice, du bâtonnier de l’ordre des avocats, du CNLT et de Mohamed Charfi, la Conférence Nationale Démocratique sur la Constitution s’est tenue aujourd’hui au siège du journal El Mawqaf. Plus de 300 délégués des 20 gouvernorats de Tunisie se sont réunis dans un esprit d’entente démocratique pour rejeter le projet de manipulation de la constitution à des fins partisanes et pour dénoncer le climat d’étouffement des libertés qui règne dans le pays. Il est vrai qu’il s’agit là d’une position non partagée par certaines tendances de l’opposition démocratique, tel le CPR qui a préféré au tout dernier moment passer du statut de parti organisateur à celui d’invité, essentiellement en raison du refus des autres organisateurs d’associer le mouvement islamiste intégriste à l’initiative. Nous regrettons certes la position de repli du CPR et nous espérons que ses responsables, et notamment le Docteur Marzouki, viennent un jour à la conviction que l’objectif ultime des démocrates n’est pas de faire partir M. Ben Ali du pouvoir, mais de contribuer à un avenir meilleur pour notre pays et que ceci ne saurait être réalisé avec l’appui d’une mouvance réactionnaire et rétrograde. |
FLASH INFOS
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Grêle : Le ministre de l’agriculture dépêché à KasserineA la suite des récentes chutes de grêle survenues dans plusieurs régions du gouvernorat de Kasserine et qui ont occasionné des dégâts, particulièrement dans le secteur de l’arboriculture fruitière, M. Sadok Rabeh, ministre de l’Agriculture, accompagné de M. Ameur Horchani, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, chargé des Ressources hydriques, s’est rendu hier matin à Kasserine, dépêché par le Chef de l’Etat pour prendre connaissance de la nature des dommages subis par les plantations de pommiers dans la délégation de Sbiba, dommages jugés par les spécialistes comme étant très sérieux.
(Source: Assabah Al Ousboui du 13 mai 2002, d’aprés le portail Babelweb)
La garde nationale : RecrutementEn prévision de l’année universitaire, 2002/2003 la direction générale de la garde nationale se propose d’organiser un concours pour choisir un certain nombre de lauréats du baccalauréat pour poursuivre leurs études à l’école royale militaire de Belgique et ce, selon les résultats au bac. Les candidats seront appelés à subir un test dans les matières français et mathématique au siège de la direction générale de la garde nationale.
(Source: Le Temps du 13 mai 2002, d’aprés le portail Babelweb)
Un produit tunisien dans le Guiness bookPour la 3ème fois un produit tunisien entre dans le Guiness book des records. Après le Couscous 2000, le rendez vous sera pris avec le plus gros plateau de Baklawa dans le monde. Sa dimension sera :
(Source: Le Temps du 13 mai 2002, d’aprés le portail Babelweb) |
Un clan puissant dirige le royaume de Ben Ali
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Beat Stauffer
(traduit de l’anglais par Omar Khayyâm)
Ce n’est pas uniquement dans le domaine des droits de l‘homme que la Tunisie a mauvaise réputation. Des accusations émanant de l’opposition à l’étranger se font de plus en plus nombreuses, laissant entendre que le pays souffre de la domination économique et du pillage systématique des familles liées directement au président Ben Ali.
Le sujet lui-même est tabou en Tunisie et ceux qui violent ce tabou peuvent s’attendre à de graves sanctions. Mais les médias qui échappent au contrôle direct des autorités tunisiennes sont friands de ce sujet sensible: corruption à grande échelle, népotisme, fraudes fiscales et douanières. C’est surtout « L’Audace », un mensuel basé à Paris, qui essayait de prouver depuis des années que la Tunisie n’est pas seulement un Etat policier, mais aussi un pays économiquement dominé et pillé par des familles influentes faisant partie du cercle restreint qui entoure président Zine el-Abidine Ben Ali. Dans sa rubrique spéciale intitulée « Le jeu des sept familles, » le directeur du journal Slim Bagga publie périodiquement des informations détaillées touchant ce sujet explosif, qui préoccupe le public tunisien en général et le passionne comme aucun autre.
Expropriation
Les histoires rapportées dans cette rubrique du journal sont si extravagantes qu’elles sont à peine croyables. Par exemple, cette histoire, racontée dans le moindre détail, d’un propriétaire d’une carrière de marbre qui, après son retour d’un bref voyage à l’étranger, trouve confortablement installé dans son propre bureau un membre du fameux clan Trabelsi qui lui dit qu’il n’a plus rien à avoir avec ce lieu. On rapporte que de telles expropriations, qui se font du jour au lendemain, sont devenues monnaie courante en Tunisie. En tout cas, Slim Bagga possède un stock inépuisable de ces histoires. Selon ses articles, il est pratiquement impossible de porter plainte contre ces appropriations « beylicales », car le pouvoir judiciaire tunisien a totalement perdu son indépendance et il est maintenant au service des puissants clans qui dirigent les affaires du pays. En réalité, ce sont 60 et non sept familles qui se sont partagé entre elles l’économie du pays, d’après les allégations de Slim Bagga. Au centre de l’édifice se trouve le clan du président Ben Ali, de sa femme Leila Trabelsi et des Chiboub, une famille extrêmement riche à laquelle Ben Ali est lié par le mariage de l’une de ses filles. Selon cette version des choses, les familles Ben Ali, Trabelsi et Chiboub – connues sous l’abréviation BTC – constituent le cœur de l’empire économique qui entretient des liens avec le reste des puissantes familles du pays.
Messieurs Dix pour cent
D’après Slim Bagga, ces clans familiaux– Il leur colle dédaigneusement le titre de « gang de hooligans » – ne tiennent pas seulement entre leurs mains les leviers du pouvoir économique en Tunisie, de façon directe ou à travers des intermédiaires. Mais ils sont en train d’amasser des fortunes faramineuses, utilisant les moyens les plus louches, drainant littéralement les richesses du pays. Prenant plusieurs exemples, Bagga explique en détail comment le pillage fonctionne. On rapporte que les membres de ces puissantes familles contractent souvent des prêts bancaires qui se chiffrent par des millions de dinars, mais ne les remboursent jamais. Ainsi des montagnes de dettes douteuses se sont accumulées dans les bilans des plus importantes banques tunisiennes. Ces clans ont aussi la réputation de prendre des commissions sur tous les plus importants investissements étrangers et sur les marchés de l’Etat, ils se procurent des licences d’importation exclusive de produits de consommation, ou importent ces produits de façon illégale. Enfin, on rapporte qu’ils jouent l’intermédiaire dans toutes les procédures administratives en matière d’autorisations et d’agréments et touchent à cet effet des pots- de-vin dont les montants sont loin d’être négligeables. Selon Bagga, les pratiques du clan Trabelsi sont particulièrement insolentes. Il y a 20 ans, les Trabelsi appartenaient à la classe pauvre, maintenant ils sont l’une des familles les plus riches au pays , avec des participations substantielles dans les domaines du tourisme, de la vente au détail e de l‘immobilier. Depuis mars 2002, Belhassan Trabelsi, considéré comme le chef du clan, possède sa propre compagnie aérienne, qui porte le nom de Carthago Airlines. Au mois de juin dernier, la journaliste Sihem Ben Sedrine a évoqué, au cours d’une émission de la chaîne de télé Al-Mustaquilla, une grande opération d’arnaque douanière perpétrée par Moncef Trabelsi, qui avait privé le trésor public de $450,000 de recettes. Dernièrement, son clan était le seul à avoir ouvert un bureau de consultation venant au secours des hommes d’affaires en matière de problèmes douaniers et fiscaux.
Corruption visible à l’œil nu
Mais y a-t-il des preuves solides et dignes de foi pour corroborer ces accusations? Slim Bagga tient à préciser que la famille du président avait essayé une fois de porter plainte contre lui, mais la plainte a été retirée au dernier moment. Il dit que Ben Ali craignait sans doute que le procès fasse beaucoup de publicité autour de sa famille. Mais le fait le plus important, soutient-il, est que ces crimes sont si flagrants que les accusés auraient toutes les difficultés du monde à prouver leur innocence. Moncef Marzouki, ex-président de la Ligue Tunisienne des droits de l’Homme, qui vit à Paris depuis fin novembre 2001, soutient les déclarations de Bagga. Le pillage du pays par les puissantes familles, dit-il, a atteint des proportions ahurissantes. « C’est un pillage à grande échelle, visible à l’œil nu, » déclare Marzouki. Il dit que ceux qui en sont responsables ne se soucient même plus de cacher leurs magouilles. C’est la raison pour laquelle, affirme-t-il, que le peuple tunisien rejette Ben Ali et son régime.
Pourtant, Marzouki admet que dans plusieurs cas le preuves de ces activités criminelles ne seraient pas suffisantes pour être recevables par un juge. Cela est en partie dans la nature des choses, dit-il, car les pratiques de corruption ne laissent généralement aucune trace matérielle. Mais ceci est aussi en partie dû au fait que la Tunisie manque de transparence politique et économique. Marzouki cite l’exemple du « Compte 26-26, » dont la raison d’être théorique est de financer les projets sociaux et les oeuvres de charité. Ce compte est, cependant, sous le contrôle direct du président et ne fait l’objet d’aucun audit parlementaire. Pour démontrer l’étendue de la corruption et du népotisme en Tunisie, explique Marzouki, il avait appelé, il y a quelques années, à la création au d’une commission d’enquête parlementaire. Mais les autorités n’ont jamais autorisé une telle chose. Pourtant, Marzouki et Bagga ont tous les deux convaincus que les documents et les témoignages déjà disponibles sont suffisants pour servir de preuves contre les activités illégales des puissants clans familiaux.
La pointe de l’iceberg ?
Que pensent les Tunisiens vivant en Suisse de ces accusations? Aucun n’est prêt à prendre une position sous son nom propre; le sujet est, tout simplement très sensible, disent-ils. Un spécialiste de sciences politiques dit que le journal « L’Audace » est connu pour son style agressif et exagère peut-être un peu. Mais, ajoute-t-il, selon lui ses articles sont basés, pour la plupart, sur des fait réels. En plus, poursuit-il, aucun ne peut savoir à l’heure actuelle si les cas cités par le journal ne représentent, en fin de compte, que la pointe de l’iceberg. Les entreprises tunisiennes sont d’accord, dit-il, qu’aujourd’hui sur le fait qu’aucun projet ne put être réalisé sans le concours de ces clans – ce qui ne put être que catastrophique pour la moralité publique. Un économiste tunisien admet que « Rien ne peut se faire sans ces familles. » Mais il dit que de telles pratiques sont monnaie courante partout dans le monde arabe. Transparency International, une organisation non-gouvernementale basée à Berlin qui s‘occupe de toutes les formes de crruption à travers le monde, indique qu’elle n’a pas de bureau en Tunisie. Raison: pratiquement aucune activité indépendante du gouvernement n’est possible. Ceci cadre parfaitement avec l’image que donne aujourd’hui la Tunisie de Ben Ali.
Juge révoqué
Il y a quelques mois, Mokhtar Yahiaoui, un juge de Tunis, avait écrit une lettre ouverte au président Ben Ali, lui déclarant qu’il était dans l’impossibilité d’accomplir sa tâche parce que le pouvoir judiciaire était contrôlé par le pouvoir exécutif. Le magistrat avait exigé l’indépendance de la justice, garantie par la constitution tunisienne. A cause de cette lettre, Yahiaoui a été révoqué. Selon Amnesty International, depuis sa révocation, ses droits fondamentaux ont subi des restrictions. Début avril, les autorités tunisiennes l’ont bloqué à l’aéroport et l’ont empêché d’embarquer pour Genève, où il avait programmé une rencontre avec le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme. Dans son rapport annuel, le Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT) – organisation non reconnue par le gouvernement – exige l’application effective de la séparation des pouvoirs en Tunisie. Durant en cérémonie de présentation du rapport annuel, un porte-parole du CNLT a déclaré que les actes des tribunaux contiennent des instructions du gouvernement relatives au verdict suggéré et que les juges sont obligés de prononcer des jugements dictés par le pouvoir exécutif.
Blasphème
Dans un article publié novembre dernier par Le Monde, Kamel al-Taief, un ancien conseiller du président Ben Ali, a déclaré que la Tunisie était gouverné par une « mafia » constituée de personnes appartenant au cercle familial du président. A cause de cette déclaration, al-Taief a été condamné à une année de prison ferme, officiellement pour « blasphème » et insulte à l’égard d’un membre du gouvernement. Cette condamnation a été accueillie avec consternation et incrédulité. Al-Taief vient lu même d’une famille riche qui, d’après ce qu’on rapporte, prospérait depuis des décennies grâce à la manne des marchés publics. (Texte anglais publié hier par Tunisnews , peut être consulté à l’adresse suivante : http://www.nzz.ch/english/background/2002/05/10_tunisia.html ) |
Association Tunisienne des Femmes Démocrates
Journée mondiale de la liberté de la presse 3 mai 2002 La journée internationale de la femme dans la presse tunisienne
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Journaliste et universitaire. |
Réponse à Mer. S. Karkar suite à sa diatribe du 7-4-2002 in TunisNews.
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Mer. Karkar quel rapport entretenez-vous avec le concept de vérité ? Je vous pose cette question après avoir pris connaissance avec retard (je ne suis pas internaute)de la «critique » que vous avez réservé à ma tribune du «figaro » du 1-4 – 2002 Vous appelez critique un galimatias d’insultes et de fausses vérités qui semblent constituer pour vous une réponse adéquate à un article dont l’objet était de rappeler l’inaptitude de l’Islamisme à épouser la liberté, son incapacité à intégrer la modernité et l’erreur d’une certaine gauche qui n’hésite pas à s’allier avec l’Islamisme, croyant ainsi l’instrumentaliser pour atteindre des objectifs politiques. Ce sont des idées que vous n’admettez pas? Soit, expliquez nous alors en quoi cette opinion est fausse. Dites nous par quel miracle, la liberté serait possible dans un système ou le pouvoir serait assumé en partie par les islamistes ? A défaut d’une argumentation théorique qui à notre connaissance n’existe nul part ; parlez nous de faits, donnez nous des exemples de sociétés qui jouiraient de la liberté dans des systèmes où les islamistes sont partie prenante du pouvoir. Faites l’inventaire de l’histoire des hommes, passez en revue les différents cycles de l’antiquité, du Moyen Age et de l’époque contemporaine et trouvez nous une seule société qui aurait vécu dans la liberté sans avoir opéré auparavant une rupture entre le spirituel et le temporel. Vous savez bien que ces exemples n’existent pas. Vous aviez peut être le droit de nourrir des illusions sur cette question quand l’islamisme n’était qu’une vague utopie qui n’avait pas encore subi l’épreuve du pouvoir, mais maintenant que l’utopie s’est révélée à travers sa réalité quotidienne; que pouvez-vous encore dire. De quels arguments user face à des idées qui, au fond, n’ont rien de nouveau ni de sensationnel, et qui sont pour vous d’autant plus intolérables, qu’elles relèvent d’une certaine évidence et quelles sont l’objet d’un consensus général. Dès lors quoi de plus naturel que la recherche d’une réponse dans la diatribe et l’insulte. A défaut de l’emporter sur le plan des idées, on remue la vase, on patauge dans la boue et on tente d’éclabousser l’adversaire. Alors allons au fond des choses et essayons de voir clair dans ces fonds troubles pour lesquels vous semblez avoir une prédilection Vous dites dans la critique que vous avez réservé à mon article que je serais une sorte de mercenaire de la plume dont les services auraient été récompensés par l’octroi d’une propriété agricole dont j’aurais bénéficié au détriment du domaine public. Malheureusement pour vous l’exemple est mal choisi ; car loin d’avoir bénéficié des largesses d’un quelconque gouvernement, j’ai été au contraire spolié d’une terre agricole de huit hectares que je possédais en tout bien tout honneur. Cette terre, patrimoine de famille, a été confisquée par l’Etat dans les années 70 au bénéfice de la SONEDE et au titre de l’utilité publique pour l’érection d’un barrage dans la région de Mornaghia destiné à assurer les besoins en eau de la ville de Tunis. Après vains arbitrages concernant une compensation légitime, l’affaire a été confiée aux tribunaux où le dossier continue à être instruit. M. Karkar vous pratiquez l’intox avec fougue, mais la désinformation, à moins d’être bête et stupide, doit reposer sur un minimum de faits précis ; or dans le cas présent, non seulement vous n’avancez aucun fait mais en plus vous inversez la vérité prenant le risque de voir celle ci se retourner contre vous comme un boomerang Vous dites également- afin d’atténuer me semble t-il la portée de l’opinion que je professe- que je serais un ancien gauchiste qui se serait amendé et qui aurait intégré récemment le parti au pouvoir. Désolé pour vous, mais ce que vous dites là aussi est faux. J’ai été, je suis et je serai toujours un indépendant. Je nourris de l’estime pour les militants des causes moralement admises, mais à chacun son tempérament et le mien est celui d’un solitaire qui ne se plie pas aux règles de la vie partisane quel que soit, par ailleurs, la noblesse de la servitude qu’elle implique. Vous récusez enfin ma compétence à parler de l’Islam et de l’Islamisme, laissant entendre que je serais un néophyte qui ne connaîtrait rien à la religion ni à l’idéologie qui en découle, mais décidément vous n’avez toujours pas de chance, puisque sur ce point vous vous êtes également trompés. Je suis zéytounien de formation, j’ai accompli sept années d’études religieuses dans notre vénérable institution, je suis lauréat de la promotion du Tahsil de 1960 et j’ai été le condisciple de plusieurs religieux devenus par la suite des chefs islamistes célèbres en Tunisie et au Maghreb. Ma modeste personne atteste que le destin d’un homme n’obéit pas à un déterminisme immuable, qu’il n’y a pas de fatalité et que tout individu peut et doit s’affirmer et « être » malgré les contingences de legs et d’environnement. Vous avez certainement compris après cela que mon rapport à l’Islam n’a été défini ni par Hassan al-Banna ni par Mawdoudi ou Sayid Qotb, encore moins par Ibn Abdelwahab ou Ibn Taymiya, Je pourrais vous parler avec passion de mes références en la matière, vous exposer longuement mon analyse des idées D’Ibn Al-Moukafaa dans son admirable traité Risala fi assahaba, de celles de Jahiz, de Maari d’Abu Bakr Arrazi ou d’Ibn Rochd ; mais à quoi bon ; les idées ne sont pas votre tasse de thé. Ces libres penseurs ont été persécuté, embastillé, torturé par ceux qui ont représenté votre courant de pensée à l’époque médiévale. Leurs continuateurs d’aujourd’hui, tels Faraj Fouda ou Mahmoud Taha tombent sous la même persécution sans que cela soulève chez vous le moindre doute, la moindre velléité d’interrogation ou de remise en question. Si vous avez accordé un tant soit peu d’intérêt à nos grands penseurs de l’époque médiévale vous vous seriez peut être rendu compte que certains défendaient déjà l’idée d’une forme de laïcité de l’Etat, d’autres se réclamaient d’une approche encore plus rationnelle et disaient que la raison doit prévaloir sur la révélation. Ces penseurs furent les grands vaincus de l’histoire et leur défaite sonna le glas de la civilisation musulmane. Leur effacement se fit au bénéfice des intégristes de l’époque qui muselèrent la raison et réduisirent la culture au rang de simple folklore. Alors M. Karkar, de grâce parlez à l’avenir de l’islamisme, mais cessez de divaguer à propos de la culture, et de l’Islam dont vous ne connaissez au final que le coté obscur. Avant de finir je vous rappelle que je vous ai interpellé au début sur votre rapport à la vérité, je voudrais vous signaler que j’ai mon idée sur la réponse à cette question, ce rapport est celui qui a été théorisé par Abu Al-hassan al Ash’ari le grand maître sunnite qui disait au III siècle de l’hégire que les valeurs morales n’ont pas d’existence objective, qu’une valeur n’existe pas par elle-même et que c’est la religion qui détermine le bien et le mal, le mensonge et la vérité, la vertu et le vice et puisque vous considérez que vous êtes un preux combattant de l’Islam, vous vous donnez la latitude -comme tout vos semblables- d’opérer à partir de votre grille de lecture les règles morales qui vous conviennent. En vous rappelant enfin que le débat intellectuel implique des conditions qui excluent le fanatisme, le dogmatisme, le conditionnement et qu’à défaut c’est le style caniveau qui s’impose. Abdallah Amami |
E-débat entre tunisiens: toujours intéressant!! IVAN LE TERRIBLE a déclenché une cascade de reactions aprés avoir posté le texte suivant sur le forum de Tunezine ce 13 mai 2002: |
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Electron libre |
En mon âme et conscience
Par: electron libre
Cher Ettounsi,
L’observation très attentive de la scène politique de mon pays durant des années me permet d’avancer ce qui suit:
1) Toute la classe politique tunisienne est à évacuer, compte tenu de l’âge de ses ténors. Les uns et les autres sont prisonniers de schémas de pensée acquis dans les années 50, 60 et 70. Dans un pays où les moins de 20 ans représentent plus de 50 % de la population, la démocratie c’est de donner aux jeunes l’occasion de s’exprimer: par le vote ( 90% des jeunes n’ont pas de carte d’électeur) et par l’accession aux postes pilotes de nouveaux mouvements politiques. Sur ce point, je ne compte ni sur les intégristes ni sur les « démocrates »: je compte sur le peuple, cette jeunesse qui est livrée à elle-même.
2) Les intégristes ont cette jeunese pour cible depuis les années 70 ( n’oublie pas que l’intégrisme s’est implanté au début par le biais de l’Association de Protection du Coran ( Jamiat Hifdh el Koraan) et a recruté ses futurs cadres dans les milieux lycéens et estudiantins.
3) Je n’ai jamais été d’accord avec les « démocrates » et gauchistes qui ont décidé, en l’été 2000, de s’associer aux islamistes. A ce jeu, les islamistes sont plus forts. Plus nombreux. Plus « souples ». Plus dangereux. Ils se servent des « démocrates » pour infiltrer des réseaux européens qui leur étaient jusqu’ici fermés.Ils savent, comme le régime lui-même, que les démocrates ne constituent pas un obstacle de poids. Le moment venu, ils seront très faciles à éliminer. Et avec les méthodes déjà expérimentées en Iran, 1979.
4)Nous avons combattu les intégristes aux côtés du régime parce qu’un destourien reste républicain. Les structures mentales d’un intégristes n’ont pas une case de ce nom. Je peux me battre avec un destourien mais je ne peux le tuer. Lui non plus. Cette réciprocité n’est pas possible avec le totalitarisme religieux.
5) N’oubliez pas ce qui s’est passé en Algérie , de 1988 à 2001. Revoyez la manière dont ils ont ivesti la société civile pour la destructurer. Si les Tunisiens veulent refaire la connerie algérienne, qu’ils le fassent mais alors…
6) Je combats le ZABA dictateur , pas le Président de la République. Je combats Zaba, pas la Tunisie. Je combats la corruption, pas la constitution. Un mouvement civil est capable de l’obliger à respecter le contrat initial ( Président de la Tunisie, non son fossoyeur). Mais si je dois voter pour lui pour faire barrage aux intégristes, je le ferai. La mort dans l’âme mais consciente , comme les Français le 21 acril dernier, qu’il vaut mieux voter escroc que FACHO.
Electron libre |
Tout mouvement politique tend vers le pouvoir, ENNAHDA comme un autre.
L’intégrisme est « une politisation » ( )de l’Islam dont le but, énoncé dès les années trente, est de conquérir le pouvoir. Lisez Hasan El Banna, mon Dieu. Lisez Sayyed Kotb. Lisez la littérature intégriste et vous saurez à quelle sauce ils vont nous bouffer.
Wal Islmou minhoum Bara’
Electron libre |
Réponse à Electron Libre : Soyons des vrais démocrates
Ensuite, tout le monde, de tout bord, doit se conformer à la loi, équitable et légalement promulguée, en vigueur dans le pays et doit respecter avant tout la constitution et les institutions de la république, je précise bien de la république.
Cette alternative est notre seul salut, et notre seul chemin pour une vraie démocratie dans le pays.
Nous devons apprendre à vivre ensemble pacifiquement dans notre pays malgré nos différences. Les occidentaux l’ont appris depuis plus d’un siècle, avec, ils ont réalisé leur developpement, leur progrès et sont devenus maitres dans le monde. Pourquoi nous, on ne l’apprend pas et on ne l’applique pas?
Si vous n’etes pas d’accord sur cette vue, est-ce que vous pouvez me présenter une autre qui garanti pour notre pays la paix civile, le respect de tous les Tunisiens, et de leurs droits, malgré leurs différences, le respect d’une vraie démocratie pour tous, et la continuité pacifique de la république.
Je me demande quand est-ce que nous allons reconnaitre au peuple sa souveraineté au lieu de la lui confisquer. C’est la volonté collective du peuple, exprimée à travers les urnes, qui doit dessiner la carte politique, culturelle, économique…, dans le pays.
Quand est-ce qu’on va comprendre que l’exclusion, quelque soit sa nature et ses victimes, est la portaille de la dictature et le virus mortel de la démocratie et de la paix civile.
Oh les démocrates de mon cher pays, soyons des vrais démocrates, éradiquons le sens dictatorial à l’intèrieur de nous meme.
Quant à tout ce que vous avez cité dans votre dernière intervention, chère Electron Libre, je préfère ne pas le discuter parce que c’est un mélange de vrai et de faux et parce que sa discussion ne nous amène à rien d’utile, si non, à l’approfondissement de la rupture, de la haine, entre les différentes composantes de notre société et à la consolidation de la dictature.
Moi, islamiste réformiste, laic et démocrate, je tends ma main à tous mes compatriotes, à tous les opposants au régime de ZABA dans mon cher pays, quelques soient leurs convictions, qui sont prets de reconnaitre l’autre, de refuser l’exclusion et de respecter les règles du jeu démocratique.
Vive la Tunisie Libre, Plurielle et Démocratique.
Tentative d’explication |
tmoalla@yahoo.com
Cette explication est une réponse au message que M.Madani a envoyé jeudi dernier sur la liste MaghrebDDH. Ma réponse aurait dû être postée en fin de semaine mais ceci n’a pu être possible à cause de problèmes techniques. Dans l’entrevue à laquelle vous faites référence (publiée par le journal communautaire québécois, Droit de Parole d’avril 2002), je dis clairement, en tant que porte parole d’une coalition de dix associations canadiennes, que « évidemment, poursuit le jeune homme, je n’approuve pas la violence contre des civils. Mais quel choix donne-t-on aux Palestiniens ?
Peut-on empêcher un peuple de ne pas se laisser mourir? ». La phrase que vous évoquez (qui suis-je pour condamner…?) était une réponse à la question de savoir si nous condamnions ou non les attentats « suicide ».
Ma réponse avait pour but de dire clairement que les victimes palestinienns mais aussi israéliennes le sont à cause d’une politique d’occupation armée menée par un gouvernement de guerre.
J’ai simplement essayé d’expliquer que quand une adolescente de 16 ans se fait sauter, il ne sert à rien de proférer des jugements moraux (on dirait les éditos de Libé !), quand on est confortablement
assis devant un ordinateur à Paris, NY ou Montréal, mais il faut comprendre (sans les justifier) les raisons profondes de ce geste désepéré. Quand la première question d’un journaliste est de demander: « alors, les attentats suicide… ? », je crois qu’il est de notre devoir, en tant que militants pro-palestinisiens, d’expliquer les années de frustration, d’humaliation qui ont conduits à cette situation.
Finalement, je suis bien entendu d’accord avec vous quand vous dites que le meurtre d’un enfant israélien ne fait pas avancer la cause palestinisnene !
Mais, je dis clairement que c’est la politique d’occupation qui est responsable de toutes ces morts innocentes.
Est-ce très incohérent ?
Taïeb Moalla
Un des porte-parole de la Coalition Québec/Palestine |
Mohamed Ben Salah
Nous soutenons les initiatives présidentielles en faveur de la presse et des journalistes |
• Nous nous attachons à la volonté du Président de la République de promouvoir une information libre et crédible
Notre confrère Le Quotidien a interviewé, hier, M. Mohamed Ben Salah, président de l’Association des journalistes tunisiens (AJT). Ci-après le texte de cette interview. A la suite de rumeurs concernant la rédaction d’un texte émanant d’un comité de journalistes de l’AJT, nous avons pris contact avec M. Mohamed Ben Salah, président de l’Association des journalistes tunisiens, qui nous a fourni les précisions suivantes, alors qu’un grand nombre de journalistes nous ont fait part de leur indignation suite à la rédaction de ce texte. Le Quotidien — Qu’en est-il de ce texte qui a suscité le mécontentement d’un grand nombre de journalistes et dont nous n’avons pas reçu une copie ? Je tiens à préciser que le projet de rédaction de ce texte est une initiative interne et qu’il n’a pas été distribué ni aux organes d’information ni aux autorités compétentes. Ce texte a été l’œuvre d’un nombre de membres de l’AJT, mais ne reflète pas la position de l’AJT, d’autant que ce texte est encore au stade de l’étude et n’engage pas l’AJT. Quelle est la position de l’AJT concernant le paysage médiatique en Tunisie ? A l’AJT, nous n’avons jamais déclaré que le paysage médiatique en Tunisie a atteint le niveau souhaité et qui répond totalement aux desiderata de l’opinion publique. L’AJT œuvre pour l’enracinement d’une information libre et crédible qui respecte la déontologie et participe à l’effort national de développement. En même temps, l’AJT réitère son attachement indéfectible à la volonté politique du Chef de l’Etat qui ne cesse de prendre des mesures afin de consolider le secteur de la presse et de sécuriser les journalistes en leur offrant un cadre adéquat. Les journalistes tunisiens ne peuvent que saluer une fois de plus la détermination du Président Zine El Abidine Ben Ali à asseoir une presse libre, crédible, en mesure de répondre aux aspirations de l’opinion publique. |
وفد المحققين المصريين إلى باريس اليوم لتفريغ محتويات الصندوقين الأسـودين للطائرة المنكوبة في تونس
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القاهرة: اميرة محمد (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط اللندنية ليوم 13 ماي 2002) |
الاستاذ رئيس التحرير الحنيفي الفريضي (نقلا عن بريد القراء بصحيفة القدس العربي ليوم 13 ماي 2002) |
اللاعب المغربي الدولي «كماتشو» لـ«الشرق الأوسط»:تهمة اعتدائي على قاصر تونسية ألصقت بي للنيل من شخصي ومن فريقي |
الرباط: سعيد ابو صلاح الدين وقال ان عائلة الفتاة ادعت في محضر الشرطة انه تعرف عليها في شهر مايو (أيار) من عام 2001 بينما كان تعاقده مع النادي الأفريقي التونسي في التاسع من شهر سبتمبر (ايلول) من عام 2001، الأمر الذي يتناقض مع ادعاء عائلة الفتاة. مضيفا انه في تلك الفترة بالذات انهى ارتباطه بنادي خيخون الاسباني وانضم لنادي السد القطري الذي لعب معه كأس ولي عهد قطر، وعاد الى المغرب حيث لعب مع منتخب بلاده ضد المنتخب المصري، ثم رحل الى السعودية لينضم الى نادي الشباب السعودي الذي لعب معه مباراتين ذهابا وايابا في كأس آسيا، ثم سافر مع المنتخب المغربي لمواجهة المنتخب السنغالي في آخر مباراة من تصفيات كأس العالم لينضم اثر ذلك الى النادي الأفريقي التونسي يوم 9 سبتمبر .2001 وأضاف كماتشو أن الوثائق تثبت ذلك. في سياق آخر اوضح كماتشو ان الصحافة التونسية تناقضت كثيرا في تعرضها للقضية خاصة في ما يخص إدعاء عائلة الفتاة حول تاريخ تعرفه عليها. واضاف ان ادارة النادي الأفريقي نفت كل ماتردد في هذه الصحف معتمدة على حجج تثبت براءته. وبشأن عودته الى المغرب بعد صدور الحكم ضده قال ان محاميه استشار السلطات التونسية في ذلك والتي سمحت له بمغادرة تونس في انتظار استئناف الحكم باعتباره موقوف التنفيذ. واكد هدا انه يثق في العدالة التونسية وان ادارة ناديه تؤازره بقوة لأنها تدرك ان التهمة ملفقة والغرض منها النيل من هذا النادي العريق ومنه كلاعب محترف له ثقل في منتخب بلاده مضيفا ان الاتحاد المغربي تحرك في اتجاه اثبات براءته للقضاء التونسي بناء على المعطيات التي افرزتها القضية والتي تعد كلها في صالحه. (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 13 ماي 2002) |
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