TUNISNEWS
Nr 392 du 13/06/2001 |
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CHAQUE JOUR, LES TUNISIENS DE TOUS BORDS SE RALLIENT A LA NECESSITE DE PROCLAMER UNE AMNISTIE GENERALE EFFECTIVE ET GLOBALE . |
Hourriya/Liberté C/o ATMF – 10 rue Affre. 75018 Paris Email : maghreb-ddh@ras.eu.org URL : http//www.maghreb-ddh.sgdg.org Pour une amnistie générale en TunisieL’association Hourriya/Liberté se joint à l’appel lancé par la Ligue tunisienne des droits de l’Homme et le CNLT pour une journée d’action internationale, le 29 juin, en faveur d’une amnistie générale en Tunisie. Les récentes libérations de maître Néjib Hosni, le 12 mai, celle de Haroun M’barek, le 26 mai, suivie deux jours plus tard de celle de Béchir Abid, libéré le 28 mai, prouvent l’importance de la mobilisation nationale et internationale contre la répression en Tunisie. Il n’est pourtant pas question de baisser les bras. Toutes ces libérations sont conditionnelles, ce qui signifie que les anciens détenus sont condamnés à se présenter quotidiennement au poste de police. Dans ces conditions, ils ne peuvent pas exercer leur métier ou trouver un travail. Comme tant d’autres anciens détenus politiques, tels Abdelmoumen Belanes ou Hedi El Bejaoui, soumis, eux et leurs familles, à des brimades et à des contrôles quotidiens auxquels ils ne peuvent échapper, d’autant plus qu’ils sont, pour la plupart, privés de passeport. Parce qu’on lui refuse son passeport, Haroun Mbarek, dont l’appel a été fixé au 18 septembre 2001, n’est pas sûr de pouvoir rentrer au Canada. Pas plus que Nagib Hosni ou Moncef Marzouki, interdit de quitter le pays pour répondre à l’invitation de ses collègues français à enseigner à Paris. Ils sont privés de passeport comme de nombreux, opposants ou militants des droits de l’Homme, en Tunisie, tel Sadri Khiary, ou à l’étranger, comme Kamel Jendoubi. Parce que nous considérons que la liberté d’aller et venir dans et hors de son pays est un droit pour tous, nous participerons, demain jeudi 14 juin, à la journée internationale de soutien et de solidarité avec tous les Tunisiens privés de leur passeport. D’autres sont contraints à la clandestinité pour échapper à des condamnations iniques, comme, en particulier, Hamma Hammami et ses camarades. Ils vivent une autre forme d’emprisonnement, même si la clef est dans leur poche, et leurs familles sont soumises à une surveillance permanente, à des provocations et des brimades. Il est urgent d’exiger la levée immédiate et sans conditions des condamnations qui pèsent sur eux afin qu’ils puissent reprendre une vie normale auprès des leurs. Et puis il y a les centaines de prisonniers politiques encore en prison, régulièrement soumis à la torture et à des traitements inhumains. Leur seule arme pour se faire entendre, pour protester contre leurs conditions de détention et exiger leur libération, c’est la grève de la faim, au risque de leur vie. Citons le cas de Ahmed Amari en grève de la faim depuis le 4 juin 2001 dans la prison 9 avril à Tunis, qui vient de lancer un appel “pour une amnistie générale qui (lui) rende (sa) considération en tant que militant politique, syndicaliste et défenseur des Droits de l’Homme, ainsi qu’à ses codétenus sans exception pour mettre fin à l’étouffement de la liberté d’opinion et d’expression et à la souffrance des enfants, des femmes et des hommes âgés innocents”. Pour ceux là et pour tous ceux qui subissent la répression en Tunisie, l’association Hourriya/Liberté s’associe aux nombreux appels lancés de Tunisie ou de l’étranger – pour l’amnistie générale en Tunisie – pour la fin du contrôle administratif qui pèse sur les anciens détenus – pour le droit à la liberté de circuler pour tous – pour la prise en charge médicale des grévistes de la faim et de ceux qui souffrent de séquelles dues à la torture. Paris, le 13 juin 2001 |
Comité de Défense des Prisonniers Politiques en Tunisie |
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Comité de Défense des Prisonniers Politiques en Tunisie |
De nouveau une grève de la faim a domicile
Paris le 13 juin 2001Nous venons d’apprendre que l’ex-prisonnier politique Monsieur Abdessalem ESSMIRI âgé de 52 ans a entamé une grève de la faim depuis le 7 juin 2001 à son domicile à EZZAHIRA (gouvernerat de l’Ariana). A rappeler que M. ESSMIRI a purgé plus de 8 ans de prison, de 04/10/1991 au 06/12/1999; depuis sa libération il est privé de son carnet de soin et interdit de travailler alors qu’il est père de 5 enfants. Pour le comité |
L’AGENCE FRANCE PRESSE SE PENCHE SUR LES GREVES DE LA FAIM DANS LES PRISONS TUNISIENNES ET INFORME DE LA GREVE DE LA FAIM DU LEADER DU MOUVEMENT ENNAHDHA, L’INGENIEUR ALI LARAYAEDH. |
AFP, le 12 juin 2001 à 20h46
Grève de la fin en Tunisie d’un responsable islamiste (ONG)
PARIS, 12 juin (AFP) – Un responsable du mouvement islamiste tunisien interdit Ennahda, Ali Larayedh, a entamé jeudi dernier “une grève de la faim” dans sa prison à Tunis pour obtenir une “amnistie générale”, indique mardi un communiqué du Comité de défense des prisonniers politiques en Tunisie (CDPPT). “Nous venons d’apprendre que M. Ali Larayedh, ex-porte-parole du mouvement Ennahda, emprisonné depuis plus de dix ans dans une cellule individuelle à la +prison de 9 avril Tunis+, est entré en grève de la faim le 7 juin. Il revendique l’amnistie générale”, selon le communiqué de l’association, daté de Paris. M. Larayedh, “isolé depuis son emprisonnement le 23 décembre 1990, est privé de toute lecture et de tout moyen d’écriture. Il souffre d’asthme, qui s’est aggravé avec les conditions de détention”, ajoute le communiqué. Selon des associations tunisiennes des droits de l’homme, la Tunisie compte plus d’un millier de détenus politiques appartenant au mouvement Ennahda. |
le jeudi 14 juin, journée des rassemblements en europe! |
SOS Tunesien
Invitation Un rassemblement devant le ministère des affaires étrangères allemande à Berlin sera tenu par des militants de droits de l´Homme et des tunisiens vivant en exil et ce le jeudi 14.06.2001 à 12:00. Les participants veulent éxprimer par ce rassemblement leur solidarité avec les prisonniers d´opinion qui sont en grêve de la faim dans les prisons tunisiennes. Les éxigences formulées par les participants se résument en: -L´arrêt immédiat de la torture, du harcèlement, des poursuites et de tous genres de pratiques qui touchent l´integrité de l´Homme en Tunisie. SOS Tunesien |
APRES LA SCENE POLITIQUE, LA SCENE SYNDICALE ET SOCIALE COMMENCE A BOUGER DANS LE SENS DE L’NDEPENDANCE.
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COMMUNIQUE
Après consultation de plusieurs régions et de nombreux secteurs, et après approfondissement de la reflexion et de l’analyse,des groupes de syndicalistes démocrates libres ont décidé de constituer un comité temporaire ouvert pour suivre les développements de la situation et prendre les mesures nécessaires pour la fondation de la Confédération Démocratique du Travail,dans le but de rendre l’activité syndicale à sa source,à ses valeurs et à sa morale,pour defender les intérets de la classe ouvrière,dans la démocratie,la liberté et la transparence. Le camarade Mohamed Tahar Chaieb a été désigné comme porte-parole. TUNIS, LE 11 JUIN 2001. Le Porte-Parole Mohamed Tahar Chaieb
JUSTE APRES CETTEANNONCE, LE HARCELEMENT POLICIER S’EST DECLENCHE CONTRE LES SYNDICALISTES LIBRES…
harcèlement policier
COMMUNIQUE DE PRESSE
Suite aux informations relatives à la création de la Confédération Démocratique du Travail en Tunisie,la police a procédé à l’interpellation de plusieurs militants syndicalistes libres(parmi lesquels on peut citer:Mansour Berrima,Habib Chaibi,Habib Ben Achour,Khlifa Mbarek,Habib Braham,Mohamed Neffati,Abdelaziz Jaidi,Mohamed Tahar Chaieb).
Ces interpellations menées de façon illégale et sans convocation écrite,avaient pour but d’intimider et de harceler ces syndicalistes libres et de protéger la clique installée par Sahbani à la direction de l’UGTT au cours du 19è congrès,par le trucage et les falsifications,et qui poursuit sa politique de malversation,de liquidation des acquis syndicaux et d’élimination des syndicalistes authentiques.
Ces provocations ne peuvent que renforcer notre détermination à poursuivre la réalisation de notre projet militant dans l’intéret de la classe ouvrière.
TUNIS LE 12 JUIN 2001
Le Porte Parole
Mohamed Tahar Chaieb
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LA GUERRE PERDUE D’AVANCE DES CENSEURS TUNISIENS CONTRE L’INTERNET…Les fournisseurs d’accés tunisiens verrouillent le site de NAROS ! |
Communiqué de N@RO PRESSE SERVICES (Marseille)Notre site n’est plus accessible depuis la Tunisie surtout pour les abonnés auprès d’opérateurs locaux. Si vous ne parvenez pas à entrer sur le site contactez nous et nous vous indiquerons la procédure à suivre pour contourner ce verrouillage très conforme à l’attitude des ennemis de la libeté d’expression. |
Free Tunisia |
COMMUNIQUE DE Free Tunisia (ong tunisienne en Hollande.)Tel : 0031703667191 Free Tunisia-Nederland- s’associe à la journée internationale de soutien et de solidarité avec tous les Tunisiens privés de leurs passeports qui aura lieu le 14 JUIN 2001. Free Tunisia-Nederland-, lance un appel mondial aux autorités tunisiennes à mettre fin à ces pratiques inhumaines et à permettre à tous les Tunisiens (en Tunisie et à l’étranger) d’obtenir leurs passeports… Nous citons le cas de: |
Tunisie Ne pas relâcher la pression sur le dictateur
Pierre Robes |
La Tunisie se trouve en cette période dans une mutation sans précédent grâce à la conjugaison de l’action des défenseurs des droits humains et l’expression grandissante de la solidarité internationale. L’image d’une Tunisie paisible, sereine , et prospère entretenue par le régime tunisien à coup de milliards de dinars par le biais de l’Agence Tunisienne de Communication Extérieure dépendant directement et aux ordres du palais de Carthage, commence sérieusement à se lézarder. Les trois dernières libérations de prisonniers politiques qui viennent d’être faites, victoires bien sur de la bataille menée par les défenseurs des droits de l’homme, sont en fait de petites concessions pour détourner l’attention et faire relâcher la pression qui s’exerce sur le régime de l’intérieur comme de l’extérieur à la veille de la saison touristique. L’expression qui dit “une hirondelle ne fait pas le printemps” est en la circonstance vraie, car le régime continue à pratiquer, les vexations, l’emprisonnement arbitraire, musele la presse et la liberté d’expression , commandite et couvrela torture, porte atteinte à la dignité des citoyens, bafoue les lois et entrave l’exercice de la démocratie. De plus en plus l’incrédulité de l’opinion publique en France , en Europe, et dans le monde laisse place à l’indignation et l’émergence des expressions de solidarité avec le peuple Tunisien. Cette situation pousse Ben ali à entreprendre et à redoubler d’efforts en deux direction: les institutions internationales et les opinions publiques occidentales. C’est dans cette perspective que la conception des jeux méditerranéens qui se dérouleront en septembre prochain à Tunis est directement concue et mis en oeuvre le palais en vue d’instrumentaliser cette rencontre pour “relooker” l’image de Ben ali et son régime répressif et policier. Le régime mise aussi sur la “trêve estivale” pour mieux préparer ses sales coups contre les démocrates en Tunisie et tenter de briser les résistances qui émergent en Tunisie. Conscients de ce danger les défenseurs des droits de l’homme ont raison de lancer des campagnes pour contrecarrer les sinistres projet de la dictature. En effet la campagne de soutien aux privés de passeports et des exilés qui démarre le 14 juin , la journée internationale pour une amnistie générale organisée par la LTDH, le CNLT et le CRLDHT (1) le 29 juin, et celles destiné aux touristes durant l’été pour les informer sur la réalité tunisienne seront des moments forts pour continuer a faire pression sur le régime tunisien ,pour contribuer à l’isolement diplomatiquement du gouvernement tunisien , pour aider à élargir le champ de la solidarité avec les démocrates tunisiens et gripper la machine répressive en Tunisie. De l’exercice de cette vigilance citoyenne dépendra le niveau des rapports de forces qui peuvent s’établir en Tunisie. Cette vigilance pèsera également sur la structuration des attitudes et comportements des gouvernants européens à l’égard du régime tunisiens. (1)- CNLT : Conseil National pour les Libertés en Tunisie CRLDHT : Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie. LTDH : Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme
Pierre Robes
N@RO PRESSE SERVICES |
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ÝßÇä áåÐÇ ÇáÊãííÒ Èíä ÇáÅÓáÇã æÇáÝßÑ ÇáÅÓáÇãí Èíä ÇáËÇÈÊ æÇáãÊØæÑ ÃËÑ ÂÎÑ ãÚÊÈÑ Ýí ÊÍÑíÑ ÝßÑ ÇáÍÑßÉ æÇäÚÊÇÞå ãä ÑÈÞÉ ÇáÊÞáíÏ æÊÃåíáå ááÊÝÇÚá ÇáÅíÌÇÈí ãÚ ÊÍÏíÇÊ ÇáÈíÆÉ æÇáÚÕÑ æÞÖÇíÇå ãËá ÞÖíÉ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä æÍÑíÉ ÇáãÑÃÉ æÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí æÇáÚÏÇáÉ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ¡ æÇáÕÑÇÚ ÇáÏæáí ÖÏ Þæì ÇáåíãäÉ æßÐáß ÞÖíÉ ÇáÊÌÒÆÉ Ýí ÃãÊäÇ æãÇ ÊÊØáÈå ãä ÏÚã áßá ãÓÚì æÍÏæí. áÞÏ äåáÊ ÇáÍÑßÉ ãä ãÚíä ÇáÍÑßÉ ÇáÅÕáÇÍíÉ ÇáÊæäÓíÉ Ýí ÇáÞÑä ÇáãÇÖí ÈÞíÇÏÉ ÇáæÒíÑ ÎíÑ ÇáÏíä æãä Íæáå ãä ßÈÇÑ ãÔÇíÎ ÌÇãÚ ÇáÒíÊæäÉ ãËá ÇáÔíÎ ÓÇáã ÈæÍÇÌÈ æÈíÑã ÇáÎÇãÓ ãä ÃÌá ÇÓÊíÚÇÈ ÇáÍÏÇËÉ Ýí ÅØÇÑ ÇáÅÓáÇã æáíÓ Úáì ÃäÞÇÖå ßãÇ åæ ÌæåÑ ÇáãÔÑæÚ ÇáÇÓÊÚãÇÑí. Ðáß Ãä ÇáÈáÇÏ ÊÊÔÑÝ ÈÑíÇÏÉ ÅÕáÇÍíÉ ÌÚáÊ ãäåÇ Ýí ÇáÞÑä ÇáãÇÖí ãÑßÒ ÅÔÚÇÚ äåÖæí ßÇä íÑÔÍåÇ áæ áã ÊäÍÑÝ Úäå ÈÝÚá ÇáÇÎÊÑÇÞ ÇáÇÓÊÚãÇÑí æÑÌÇá ÇáÓáØÉ ÇáãÝÓÏíä ááäÌÇÉ ãä ÈÑÇËä ÇáãÍÊá æÔÞ ØÑíÞ ãÊãíÒ Úáì ãÓÇÑ ÇáäåÖÉ. æáÞÏ ÕÈÊ ßá åÐå ÇáÌÏÇæá ÇáÊØæÑíÉ æÇáÊÃÕíáíÉ ÑÍíÞåÇ Ýí ÓÇÍÉ ÇáÍÑßÉ ÝÃÚÇÏÊ ÕíÇÛÊåÇ ÕíÇÛÉ ÌÏíÏÉ ÃåáÊåÇ áÊÝÇÚá ÑÔíÏ ãÚ ÌãáÉ ÇáãÊÛíÑÇÊ ÇáÊí ßÇäÊ ÊÓÊÔÑÝåÇ ÇáÈáÇÏ æÇáãäØÞÉ æÇáÚÇáã. ÝÊÎáÕÊ ãä ÚÒáÊåÇ ÇáäÓÈíÉ Úä ÍÞÇÆÞ ÇáÈíÆÉ æÓáÈíÊåÇ ÅÒÇÁ ÇáÂÎÑ æÅÒÇÁ ãØÇáÈ ÇáÌãÇåíÑ ÇáæÇÓÚÉ æÅÒÇÁ Þíã ÇáÊÍÑÑ æÇáËæÑÉ Ýí ÇáÚÇáã. æÈÃËÑ ÌãáÉ åÐå ÇáÊØæÑÇÊ ÔåÏÊ ÝÚÇáíÉ ÇáÍÑßÉ Ýí ãÍíØåÇ äãæÇ ãÊÓÇÑÚÇ ÝÇÊÓÚ ÅÔÚÇÚåÇ ÇáÝßÑí æÇáÓíÇÓí æÇãÊÏ Åä Úáì ÇáÕÚíÏ ÇáÞØÑí Ãæ Úáì ÇáÓÇÍÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÚÇãÉ. ßãÇ äãÊ ÚáÇÞÇÊåÇ ãÚ ÇáÊíÇÑÇÊ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÇáæØäíÉ æãÚ ÇáÊíÇÑ ÇáÞæãí æãÚ ÓÇÆÑ ÇáÞæì ÇáÊÍÑÑíÉ æÇáÍÞæÞíÉ ÈÏÑÌÇÊ ãÎÊáÝÉ¡ ÝÇÊÓÚÊ ÏÇÆÑÉ ÇáÇÓÊãÇÚ áåÇ æÇáÊÌäÏ Ýí ÕÝæÝåÇ æáÇ ÓíãÇ Ýí ÃæÓÇØ ÇáÔÈÇÈ æÇáÚãÇá¡ ÝßÇä áÐáß ÃËÑå Úáì ÕÚíÏ ÑÄíÊåÇ áãäåÌ ÇáÊÛííÑ ÝÍÓä ÙäåÇ Ýí ÇáäÇÓ æËÞÊåÇ Ýí æÚíåã æÞÏÑÇÊåã ÇáÊÛííÑíÉ ÇáåÇÆáÉ æÇáÍÇÓãÉ æÐáß Úáì ÃäÞÇÖ ÇáÝßÑ ÇáÊÞáíÏí ÇáãÔÈÚ ÈÊÍÞíÑ ÇáÌãÇåíÑ æÊåãíÔ ÏæÑåÇ. 4– Ýí åÐÇ ÇáÓíÇÞ ãä ÇáÊØæÑ ÇáÝßÑí æÇáÓíÇÓí ÌÇÁ ÇáÅÚáÇä Úä ÊÃÓíÓ ÍÑßÉ ÇáÅÊÌÇå ÇáÅÓáÇãí ÍÑßÉ ÓíÇÓíÉ ãÓÊÚÏÉ ááÚãá Ýí ÅØÇÑ ÇáÞÇäæä¡ æÝí ÅØÇÑ ÇáÑÄíÉ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÝßÑíÉ ÇáÊí ÍãáåÇ ÈíÇäåÇ ÇáÊÃÓíÓí ÇáÐí ãËá ÎØæÉ ãÊÞÏãÉ ÌÏÇ Úáì ÕÚíÏ ÇáÝßÑ ÇáÓíÇÓí ÇáÅÓáÇãí ÇáÚÇáãí ÈãÇ ÚÈÑ Úäå ãä ÍÓã Ýí ãÓÇÆá åÇãÉ ÌÏÇ ßãÓÃáÉ ÇáÞÈæá ÛíÑ ÇáãÊáÚËã ÈÇáÎíÇÑ ÇáÊÚÏÏí ÇáßÇãá æÈÑÝÖ ÇáÚäÝ ÃÏÇÉ áÍÓã ÇáÕÑÇÚÇÊ ÇáÝßÑíÉ æÇáÓíÇÓíÉ æÈÕäÏæÞ ÇáÇÞÊÑÇÚ ãÕÏÑÇ æÍíÏÇ ááÓáØÉ æÈãÔÇÑßÉ ÇáãÑÃÉ Úáì ÞÏã ÇáãÓÇæÇÉ æÇáÇäÍíÇÒ Åáì ÕÝæÝ ÇáãÓÊÖÚÝíä æÏÚã ÇáÚãá ÇáäÞÇÈí¡ æãäÇÕÑÉ ÍÑßÇÊ ÇáÊÍÑÑ Ýí ÇáÚÇáã æãÞÇæãÉ ÇáÊãííÒ ÇáÚäÕÑí…ÇáÎ. Åä ÇáãÊÃãá Ýí ÇáÃåÏÇÝ æÇáæÓÇÆá ÇáÊí ÃÚáäÊ ÚäåÇ ÍÑßÉ ÇáÇÊÌÇå ÇáÅÓáÇãí ÕÈíÍÉ 6 ÌæÇä 1981 áÇ íãáß ÅáÇ Ãä íÄÎÐ ÈåÐå ÇáæáÇÏÉ ÇáßÇãáÉ ááãÔÑæÚ ÇáÅÓáÇãí ÇáÐí ÇßÊãá äÖÌå Ýí ãÚÇáãå ÇáÑÆíÓíÉ ÓæÇÁ ÃßÇä ãä ÌåÉ ÇáÇäÊãÇÁ ÇáßÇãá áÞíã ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÍÓãÇ ãÚ ÇáäÙÇã ÇáÃÍÇÏí æãÚ ßá ÕæÑÉ ãä ÕæÑ ÇáÅÞÕÇÁ æÇáÇÓÊËäÇÁ áÎÕæã ÇáÚÞíÏÉ ãä ÇáÔíæÚííä ãËáÇ ÝÃÕÍÇÈ ÇáÅÚáÇä ßÇäæÇ ÍÇÓãíä ÚäÏãÇ ÓÆáæÇ Ýí äÏæÉ ÇáÅÚáÇä åá ÊÞÈáæä ÈÍßã ÇáÔíæÚííä ÅÐÇ ÌÇÁæÇ Úä ØÑíÞ ÇáÇäÊÎÇÈ¿ ÃÌÇÈæÇ: äÚã æáíÓ ÃãÇãäÇ ÅáÇ ÅÞäÇÚ ÇáÔÚÈ ÈÇáÊÑÇÌÚ Úä ÎíÇÑå Ãã Ãä Ðáß ãä ÌåÉ ÊÈäí ÇáÚãá ÇáãÔÊÑß ãÚ ÇáãÚÇÑÖÉ¡ Ãã ßÇä ãä ÌåÉ ÇáÏÝÇÚ Úä ãÔÇÑßÉ ÇáãÑÃÉ Úáì ÃÓÇÓ ãä ÇáãÓÇæÇÉ Ãã ßÇä ãä ÌåÉ ÇáÏÝÇÚ Úä ÇáãäÙãÉ ÇáÔÛíáÉ æÓÇÆÑ ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí æÌãåæÑ ÇáãÓÊÖÚÝíä¡ Ãã ßÇä ãä ÌåÉ ÇáÏÚæÉ ááÊÕÏí áÞæì ÇáåíãäÉ æãÄÇÒÑÉ ßÝÇÍ ÇáÔÚæÈ ÇáãäÇÖáÉ ãä ÃÌá ÇáÊÍÑÑ Ýí ÝáÓØíä æÌäæÈ ÅÝÑíÞíÇ. áÞÏ ãËá ãÔÑæÚ ÇáÅÚáÇä ÇäÈÚÇËÇ ÌÏíÏÇ ááãÔÑæÚ ÇáÅÕáÇÍí ÇáãÌåÖ ãäÐ ÇáäÕÝ ÇáËÇäí ãä ÇáÞÑä ÇáÊÇÓÚ ÚÔÑ æÇÓÊíÚÇÈÇ Úáì ÃÑÖíÉ ÇáÅÓáÇã áãßÇÓÈ ÇáÍÏÇËÉ. æÞÏ ßÇä Ðáß ÖÑÈÇ ãä ÇáÔÐæÐ Ýí ÇáÓíÇÞ ÇáÚÇã ááÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉÂäÐÇß. æãÚ Ãä ÇáããÇÑÓÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ááÊÚÏÏíÉ áÏì ÇáÊíÇÑ ÇáÅÓáÇãí ÇáæÓØí ÍíäãÇ íÊíÓÑ áå áÇ ÊÓÊËäí Ãí ÊíÇÑ ÓíÇÓí ÅáÇ Ãä ÇáÊäÙíÑ ÇáÝßÑí áÇ íÒÇá Ýí ÍÑÌ ãä ÇáÊíÇÑÇÊ ÇáÚáãÇäíÉ Ýí äæÚ ãä ÊÈÇÏá ÇáÅÞÕÇÁ ÇáäÙÑí ÑÛã Ãä ÇáããÇÑÓÉ ÇáÊÚÏÏíÉ ááÊíÇÑ ÇáÅÓáÇãí ÇáäåÖæí ÇáÊæäÓí íßÇÏ íßæä æÍÏå Ýí ÈÓØå áÃÑÖíÉ ÝßÑíÉ ÅÓáÇãíÉ ÊÚÏÏíÉ áÇ ÊÞÕí ÕÇÍÈ ÝßÑÉ ãÇ ÏÇã íäÇÝÍ ÚäåÇ ÓáãíÇ. æáÐáß áã íßä ÚÌÈÇ ÅÓåÇã åÐÇ ÇáÊíÇÑ ÇáãÚÊÈÑ Ýí äÏæÇÊ æãÄÓÓÇÊ ÇáÍæÇÑ ãÚ ÇáÞæì ÇáÚáãÇäíÉ Úáì ÇáÕÚíÏ ÇáãÍáí æÇáÚÑÈí æãÚ ÇáÞæì ÇáÊÍÑÑíÉ ÇáÛÑÈíÉ. 5– æáÞÏ ßÇä íãßä ááÓáØÉ ÇáÊí ØÇáãÇ ÇÚÊÒÊ ÈÇäÊãÇÆåÇ áÚÇáã ÇáÍÏÇËÉ Ãä ÊÑÍÈ ÈåÐÇ ÇáÊØæÑ ÇáäæÚí ááÊíÇÑ ÇáÅÓáÇãí Ýí ÇÊÌÇå ÇááÞÇÁ ÈÇáÍÏÇËÉ áæ ÃäåÇ ÝÚáÇ ßÇäÊ ÌÏíÑÉ ÈÐáß ÇáÇäÊÓÇÈ. ÃãÇ æÇáÍÇá Ãä ÇäÊãÇÁåÇ áÚÇáã ÇáÍÏÇËÉ ãæÛá Ýí ÇáÒíÝ æÇáÖáÇá ÝÞÏ ÃÝÒÚåÇ åÐÇ ÇáÊØæÑ ÇáÐí áã ÊÑ ãäå ÛíÑ ÌÇäÈ ÇáãäÇÝÓÉ ÇáÓíÇÓíÉ ÇáãÊãËá Ýí ÊÕÇÚÏ äÓÈÉ ÓÇãÚí ÇáÍÑßÉ æÔÚÈíÊåÇ ãä ÎáÇá ÌãáÉ åÐå ÇáÊØæÑÇÊ¡ ÝÞÏ ÕããÊ Úáì ÇáÔÑ æãÓáß ÇáÞãÚ ÓíÇÓÉ ËÇÈÊÉ áÇ åæÇÏÉ ÝíåÇ Ýí ÇáÊÚÇãá ãÚ ÊíÇÑ ÞÏ ÍÞÞ äÞáÉ ÈÚíÏÉ Úáì ØÑíÞ áÞÇÆå æÊäÇÛãå ãÚ ÇáÚÕÑ æÇÓÊíÚÇÈ ãßÇÓÈå æÇßÊÔÇÝåÇ Ýí ÃÑÖ ÇáÅÓáÇã. æáã ÊãÖ Úáì ÇÚáÇä 6 ÌæÇä 1981 ÃßËÑ ãä ÔåÑíä ÍÊì ÃÚØí ÇáÅÐä áØÇÍæäÉ ÇáÞãÚ ÈÏæÑÇä ÑåíÈ¡ ãÇ íßÇÏ íåÏà áæÞÊ Þáíá ÍÊì íÚÇæÏ åÏíÑå ÃÔÏ ããÇ ãÖì¡ æáßä Ðáß áÆä äÇá ãä ÌÓã ÇáÍÑßÉ äíáÇ ÚÙíãÇ äÍÊÓÈå ÚäÏ Çááå æäÏÎÑå ÑÕíÏÇ ÚÙíãÇ ááãÓÊÞÈá æÕÍÇÆÝ ÎÇáÏÇÊ Ýí ÓÌá ßÝÇÍ ÔÚÈäÇ ÇáÚÙíã ÖÏ ÇáØÛíÇä æÇáÙáã æÇáÊÝÓíÎ ÝÞÏ ßÇä äíáå ãä ÔÑÚíÉ ÇáÏæáÉ ÃÚÙã¡ ÈãÇ áÇ íßÇÏ íÔåÏ áå ÊÇÑíÎ ÇáÈáÇÏ ãËíáÇ ãä ÍíË ÚÒáÉ ÇáÏæáÉ æÎæÝåÇ ãä ÇáäÇÓ æÎæÝ ÇáäÇÓ ãäåÇ æÇÚÊãÇÏåÇ ÃÏæÇÊ ÇáÞãÚ ÇáÛáíÙ ãÕÏÑÇ ááÔÑÚíÉ ÚÈÑ ÅÎÖÇÚ ÇáÈáÇÏ æÇáÚÈÇÏ áÓáØÉ ÇáÈæáíÓ æááäÝæÐ ÇáÎÇÑÌí æáÚÕÇÈÇÊ ÇáãÇÝíÇ æÇáäåÈ. æÕÏÞ Çááå ÇáÚÙíã ÅÐ íÞæá “æáÇ ÊåäæÇ Ýí ÇÈÊÛÇÁ ÇáÞæã Åä ÊßæäæÇ ÊÃáãæä ÝÅäåã íÃáãæä ßã ÊÃáãæä æÊÑÌæä ãä Çááå ãÇ áÇ íÑÌæä” [ÇáäÓÇÁ 102 ]. 6– áÞÏ ÑÇÝÞÊ ÓäæÇÊ ÇáãæÇÌåÉ æÇáÞãÚ ÇáÊí ÝÑÖÊåÇ ÇáÓáØÉ Úáì ÍÑßÊäÇ ÍæÇáì ËáÇËÉ ÃÑÈÇÚ ÚãÑåÇ æãæÑÓÊ ÖÏ ãäÇÖáíåÇ ÃÔÏ ÃÓÇáíÈ ÇáÞãÚ æÇáÊÚÐíÈ æÇáãÍÇßãÇÊ ÇáÌÇÆÑÉ ÈÏÁÇ ÈãÍÇßãÇÊ 1981 æãÑæÑÇ ÈãÍÇßãÇÊ ÇáÚÇã 1987 æÇäÊåÇÁ Åáì ÚÔÑíÉ ÇáÊÓÚíäÇÊ ÇáÊí ÚÑÝÊ ÃæÓÚ ÍãáÉ ááÓÌä æÇáÊÌæíÚ æÇáÞÊá ÇáãäÙã ÖÏ ÚÔÑÇÊ ÇáÂáÇÝ ãä ÇáãäÊãíä áåÐå ÇáÍÑßÉ æÚÇÆáÇÊåã. æÍÊì ÝÊÑÇÊ ÇáåÏæÁ ÇáÞáíáÉ ÇáÊí ÊÎááÊ ÇáÚÔÑíÊíä áã ÊÎá ãä ããÇÑÓÉ ÇáÖÛØ æÇáÅÞÕÇÁ æÇáÊÚÏí Úáì ÇáÍÞæÞ ÇáãÏäíÉ æÇáÓíÇÓíÉ áÝÕíá åÇã ãä ÃÈäÇÁ ÊæäÓ. æáã íßä Óåã ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ Ýí ãÞÇæãÉ ÇáÓáØÉ ÇáÏßÊÇÊæÑíÉ ÇáÃÍÇÏíÉ ááÒÚíã æáÍÒÈå æØÈÞÉ ÇáãÕÇáÍ ÇáãÓÊÝíÏÉ ÈÇáÞáíá Èá ßÇä ÈáÇÄåÇ ÇáÃÚÙã ÈÓÈÈ ÇáÚãÞ ÇáÔÚÈí áÎØÇÈåÇ æÍÏÇËÊå¡ ÝßÇä ÇáÊÝÇÚá ãÚåÇ Ýí ãÚÑßÉ ÒáÒáÉ äÙÇã ÈæÑÞíÈÉ æÝí ãÚÇÑßåÇ ÇáÇäÊÎÇÈíÉ æÏÝÇÚåÇ Úä ãÕÇáÍ ÇáÌãÇåíÑ ÇáÔÚÈíÉ ÇáØáÇÈíÉ æÇáÚãÇáíÉ áíÓ ÈÇáÞáíá ÇáÃãÑ ÇáÐí ÌÚá ãä ÃÓÊåÏÇÝåÇ ÎØæÉ áÇ ãäÇÕ ãäåÇ ÈÚÏ ÇÓÊåÏÇÝ ÇÊÍÇÏ ÇáÔÛá áÊÑÓíÎ ÃÞÏÇã ÇáÇÓÊÈÏÇÏ æÇáÝÓÇÏ æÇáÒÌ ÈÊæäÓ Ïæä ãÞÇæãÉ Ýí ÃÊæä ÇáÚæáãÉ ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ æÇáËÞÇÝíÉ æÇáÊØÈíÚ¡ æßÇä Ýí ÇáæÞÊ ÐÇÊå ÇÓÊåÏÇÝÇ Èá ÝÖÍÇ áÏÚÇæì ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÇáÊí ãæå ÈåÇ ÈæÑÞíÈÉ æÎáíÝÊå æßáÇåãÇ ÑÇåä Úáì ÏíãÞÑÇØíÉ ãßíÝÉ Ãæ ÏíßæÑíÉ áÇ ÃËÑ áåÇ Ýí ÊÛííÑ ÚáÇÞÇÊ ÇáÍßã. ÛíÑ Ãä ËÞá ÇáÍÑßÉ Ùá ÏÇÆãÇ ÝíÊæ ÖÏ ÎÒÚÈáÇÊ ÇáÓáØÉ ÎáÇÕÊå: áÇ áÏíãÞÑÇØíÉ ÇáÅÓÊËäÇÁ áÇ ÏíãÞÑÇØíÉ ÈÏæä ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÈíäãÇ ÑÇåäÊ ÇáÓáØÉ æÞØÇÚ ãä ÇáäÎÈÉ Úáì ÊÍÞíÞ ÏíãÞÑÇØíÉ ÈÏæäåÇ. æáÞÏ ßÔÝ ÇáæÇÞÚ ÇáãÑ Ãä ÏíãÞÑÇØíÉ ãä Ïæä ÅÓáÇãííä – Ãæ ÛíÑåã – åí ãÍÖ ÇáÒíÝ æÇáÏíßÊÇÊæÑíÉ æÍßã ÇáãÇÝíÇ æÊÏãíÑ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí æÇáÊÝÓÎ æÇáäåÈ. áÞÏ ÃÒíÍ ÈæÑÞíÈÉ ãä ÃÌá ÊÌÏíÏ ÔÑÚíÉ ÇáÏæáÉ ãä ØÑíÞ ÊÌÑíÈ ÃÏæÇÊ Ýí ÇáÞãÚ ÃÎÈË æÃÔÏ ÝÊßÇ æÌÑÈæÇ Ðáß æáßä ßÇäÊ ÇáäÊíÌÉ æÇÖÍÉ Ãä ÇÒÏÇÏÊ ÔÑÚíÉ ÇáÏæáÉ ÊåáåáÇ æÃä ÊÚÒÒ ÕÝ ÇáãÞÇæãÉ æÇáãØÇáÈÉ ÈÇáÏíãÞÑÇØíÉ. 7– æÝí ãÞÇÈá ÇáäåÌ ÇáÅÓÊÆÕÇáí ÇáÐí ÊÚãÏÊå ÇáÓáØÉ ËÈÊÊ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ æãäÐ ÅÚáÇäåÇ Úáì ÓÈíá ÇáãÞÇæãÉ ÇáÓáãíÉ æÇáãÏäíÉ Èßá ãÈÏÆíÉ æáã ÊÒÏ ãÍäÉ ÇáÊÓÚíäÇÊ äåÌåÇ ÅáÇ ÊÌÐÑÇ ÈãÇ ÏÝÚ ÚäåÇ ãÇ ÍÇæáÊ ÇáÓáØÉ ÅáÕÇÞå ÈåÇ ãä Êåã ÇáÊØÑÝ æÇáÚäÝ ÝæÇÕáÊ ãÚÑßÊåÇ Ýí ãäÇÈÑ ÇáÝßÑ æÇáÅÚáÇã ááÊÚÑíÝ ÈÇáãÙáãÉ ÇáÊí íÚíÔåÇ ÔÚÈäÇ æÇáÊÒã ãäÇÖáæåÇ Ýí ÇáÏÇÎá æÇáÎÇÑÌ ÈÇáÕÈÑ ÇáÌãíá æÊÍãá ÇáÃÐì æÍãá ÇáãÓÇÌíä æÚÇÆáÇÊåã Åáì íæãäÇ åÐÇ ãÚÇäÇÊåã ÈÕÈÑ ÃÞäÚ ÇáÌãíÚ ÈÚÏÇáÉ ÞÖíÊåã. æáÞÏ ÏÃÈÊ ÍÑßÊäÇ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ Úáì ÊÌÇæÒ ãÚÇäÇÊåÇ äÍæ ÇáÅÓåÇã Ýí ÏÚã ØÇÞÇÊ ÇáßÝÇÍ áÏì ÔÚÈäÇ æäÎÈå æÏÚã Ãí ÊæÌå äÍæ ÇáãÕÇáÍÉ ÌÇÚáÉ ãÏÇÑ ÝÚáåÇ ÇáÓíÇÓí ÎÏãÉ ÇáãÕáÍÉ ÇáæØäíÉ æÇáÏÝÇÚ Úä åæíÉ ÇáÈáÇÏ æÇäÊãÇÁåÇ. æáã ÊÊÑÏÏ ÇáÍÑßÉ Ýí ÇáÏÝÇÚ Úä ßá ÖÍÇíÇ ÇáÅÓÊÈÏÇÏ ÃíÇ ßÇä ÊæÌååã æÚä ÇÓÊÞáÇáíÉ æÍÑãÉ ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáãÏäíÉ æÇáÓíÇÓíÉ. æãÇ ãä Ôß Ãä ÍÑßÊäÇ ßÓÇÆÑ ÇáÅÌÊåÇÏÇÊ ÇáÈÔÑíÉ ÞÏ æÞÚÊ Ýí ÇáÃÎØÇÁ ÇáÓíÇÓíÉ ÅáÇ ÃäåÇ áã ÊÞÚ Ýí ÊÍÇáÝÇÊ ÊãÓ ãä ÕÏÞíÉ äåÌåÇ æãÚ Ðáß ÝÞÏ ÓÇÑÚÊ Åáì ããÇÑÓÉ ÇáäÞÏ ÇáÐÇÊí æÅÚáÇäå Ýí ÃÏÈíÇÊåÇ ÈåÏÝ ÅÔÇÚÉ ÇáËÞÉ æÊÚÒíÒ äåÌ ÇáÊÕÇáÍ ãÚ ãÎÊáÝ ÇáÃØÑÇÝ ÇáæØäíÉ. 8- æáÇ íÝæÊäÇ Ýí åÐå ÇáãäÇÓÈÉ Ãä äÓÊÔÚÑ ÇáÊÍÏíÇÊ ÇáßÈÑì ÇáÊí ÊæÇÌååÇ ÈáÇÏäÇ æÔÚÈäÇ ÇáÃÈí. ÅÐ Ãä ÃÒãÇÊ ÇáÈáÇÏ ÊÒíÏ ÇÓÊÝÍÇáÇ ÈÓÈÈ ÊÚäÊ ÇáÓáØÉ æÅÕÑÇÑåÇ Úáì äåÌåÇ ÇáãäÛáÞ æÇáÂÍÇÏí æÊÝÔí ÇáÝÓÇÏ ÇáãÇáí æÇáÓíÇÓí Ýí ÃæÓÇØåÇ æÏæÇÆÑåÇ, æäÍä äÑì ãÇ íÊÍãáå ÔÚÈäÇ ãä Öäß æÖíÞ Ýí ÇáÚíÔ ÈÓÈÈ ÇáÅÑÊåÇä ááÞÑæÖ æÛáÇÁ ÇáãÚíÔÉ æÊßÇáíÝ ÇáÊÏÇæí æÇáäÞá æÇäÊÔÇÑ ÇáÈØÇáÉ … æ ãÇ íÓÊÝÍá ãÚ Ðáß ãä ÃÒãÉ ÇáÞíã æÇáÃÎáÇÞ æÇäÊÔÇÑ ÇáÓÑÞÉ æÇáÑÔæÉ æÇáÅäÝßÇß ÇáÚÇÆáí ããÇ ßäÇ äÙä ÃäÝÓäÇ ãÍãííä ãäå ÈÝÚá ÞíãäÇ ÇáÍÖÇÑíÉ æåÐÇ ããÇ ÊÊÍãá ÇáÓáØÉ ãÓÄæáíÊå ßÇãáÉ ÈÓÈÈ ÓíÇÓÇÊåÇ ÛíÑ ÇáãÑÇÚíÉ áæÇÞÚ ãÌÊãÚäÇ æãÊØáÈÇÊå. Åä ãÞÇíÖÉ ÇáÍÑíÉ ãÞÇÈá ÇáÎÈÒ ÇáÊí ÝÑÖÊåÇ ÇáÓáØÉ ÞÏ ÃÙåÑÊ ÊÎáÝåÇ Úä ÇáÚÕÑ æÚä ÊØáÚÇÊ ÔÚÈäÇ. ÅÐ áÇ íãßä ááÔÚÈ Ãä íÍÝÙ ÍÞæÞå æËÑæÊå ÇáæØäíÉ ãÇ ÏÇã ãÍßæãÇ ÈÓáØÉ ÇáÝÓÇÏ ÇáÓíÇÓí æÇáãÇáí æÝí ÛíÇÈ ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáããËáÉ æÇáÅÚáÇã ÇáÕÇÏÞ. æáÐáß ÝÅä äÞØÉ ÇáÊÍæá ÊÈÏà ÈÅÍÏÇË ÇáÅÕáÇÍ ÇáÞíãí æÇáÓíÇÓí ÇáÐí íÍÑÑ ÇáÚÞæá æÇáÅÑÇÏÇÊ . 9- Åä ÍÑßÊäÇ æåí ÊÍÊÝá ÈÇáÐßÑì ÇáÚÔÑíä áÊÃÓíÓåÇ áÊäÙÑ ÈÚíä ÇáÅØãÆäÇä Åáì ãÓÊÞÈá äÖÇá ÔÚÈäÇ æäÎÈå ãä ÃÌá ÑÝÚ ÇáãÙÇáã ÇáãÓáØÉ æÇÓÊÚÇÏÉ ÇáÔÚÈ áÓíÇÏÊå æÍÑíÊå ÍÊì Êßæä ÊæäÓ ÈáÏ ÇáÒíÊæäÉ ÇáãÚãæÑ ÑãÒÇ ááÅÒÏåÇÑ ÇáãÚÑÝí æÇáÊäæÚ ÇáËÞÇÝí æÑãÒ ÇáÅÚÊÏÇá æÇáæÓØíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ æÇáÚÒÉ ÇáÅÞÊÕÇÏíÉ ãÍÊÖäÉ áßá ÃÈäÇÁåÇ æÈäÇÊåÇ ãåãÇ ÇÎÊáÝÊ ÂÑÇÁåã æÇäÊãÇÁÇÊåã 10- ÅääÇ ãÚ åÐÇ ÇáÅØãÆäÇä áÞÏÑ Çááå ÇáÛáÇÈ äÚí ÕÚæÈÉ ÇáÊÍÏíÇÊ ÇáÊí ÊæÇÌååÇ ÊæäÓäÇ ÇáÍÈíÈÉ æßËÑÉ ÇáÚæÇÆÞ ÃãÇã ÊØáÚÇÊ ÇáÅÕáÇÍ æÇáÊÛííÑ ÇáÍÞíÞí ÇáÐí ÊäÇÏí Èå ãÎÊáÝ ÇáÝÆÇÊ æáßääÇ äÚæá ÈÚÏ Úæä Çááå ÊÚÇáì Úáì ÅÑÇÏÉ ÇáäÖÇá æÇáãÞÇæãÉ ÇáÊí ÈÏà íÙåÑåÇ ãÌÊãÚäÇ Åä Ýí ÇáãÓÊæì ÇáÞíãí ÇáËÞÇÝí Ãæ Ýí ÇáãÌÇá ÇáÅÌÊãÇÚí æÇáÓíÇÓí æÚáì æÚí ÇáäÎÈ æÇáãÚÇÑÖÇÊ ÇáæØäíÉ æãÎÊáÝ ÇáÞæì ÇáÍíÉ ÈÍÇÌÉ ÇáÈáÇÏ Åáì ÈäÇÁ ÞÇÚÏÉ ÇáãÕÇáÍÉ ÇáæØäíÉ ÇáÔÇãáÉ æÇáÊÈäí ÇáãÈÏÆí ááÏíãÞÑÇØíÉ æÇáÊÚÏÏíÉ ÇáÓíÇÓíÉ. æÝí ÇáÎÊÇã ÝÅä ÃãáäÇ Ýí Çááå Ãä ÊäÌáì ÇáÃÒãÇÊ Úä ÈáÏäÇ ÇáÍÈíÈ æÃä íÊÍÞÞ ÇáÅäÝÑÇÌ ÇáãÄÏí Åáì ÑÝÚ ÇáãÙÇáã æÇÓÊÑÏÇÏ ÇáÍÞæÞ æÃä äÍíí ÇáÐßÑì ÇáæÇÍÏÉ æÇáÚÔÑíä æÞÏ ÃÝÑÌ Çááå ÊÚÇáì Úä ÇáãÓÇÌíä ÇáÓíÇÓííä ãä ÃÈäÇÁ ÊæäÓ ÇáÃÍÑÇÑ æÞÏ ÇäÎÑØÊ ÈáÇÏäÇ Ýí ãÓÇÑ ÇáäåæÖ ÇáÍÞíÞí Ýí ãÎÊáÝ ÇáãÓÊæíÇÊ. “æÇááå ÛÇáÈ Úáì ÃãÑå æáßä ÃßËÑ ÇáäÇÓ áÇ íÚáãæä” [íæÓÝ 20] ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÈÊæäÓ |
ÎÕÕÊ ãÌáÉ ÇáãÌÊãÚ ÇáßæíÊíÉ Ýí ÚÏÏåÇ ÇáÃÎíÑ ãáÝÇ ÎÇÕÇ ÈÇáÐßÑì ÇáÚÔÑíä ááÅÚáÇä Úä ÞíÇã ÍÑßÉ ÇáÇÊÌÇå ÇáÇÓáÇãí- ÇáäåÖÉ áÇÍÞÇ Ýí ÊæäÓ. |
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Pétition pour Sadri Khiari |
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Sadri Khiari, doctorant en Sciences politiques à l’université de Paris VIII, vient de finir la rédaction de sa thèse dont le thème porte sur la notion de Bonapartisme chez Marx. Mais Sadri Khiari ne peut pas quitter son pays, la Tunisie, pour rencontrer son directeur de thèse M. Jean-Marie Vincent et préparer sa soutenance. Sadri Khiari est en effet arbitrairement privé de son passeport depuis presque une année sans que la moindre notification lui soit signifiée par un juge comme le stipule la loi tunisienne en la matière. Membre du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu) et du Comité directeur du Rassemblement pour une alternative internationale de développement (RAID/ATTAC Tunisie), Sadri Khiari a sans aucun doute été sanctionné pour ses opinions politiques et son activité jugée subversive par les autorités de son pays. Depuis le 28/6/2000, où il a déposé un dossier pour le renouvellement de son passeport, enregistré sous le n° 759 au poste de police El Menzah, Sadri Khiari n’a reçu aucune réponse. Il s’est rendu à plusieurs reprises à ce même poste pour exiger la restitution de son passeport, mais sans résultat. Tout semble indiquer que Sadri Khiari dont le dernier séjour en France remonte à la période de mars à juin 2000, a été privé de son passeport en raison de ses activités lors de ce voyage. En effet, Sadri Khiari est arrivé à Paris le 13 mars 2000, en tant que responsable des relations extérieures du CNLT, pour présenter le premier Rapport annuel de son association sur l’état des libertés en Tunisie, premier rapport tunisien présentant une liste de tortionnaires ayant pratiqué des sévices sur des prisonniers d’opinion. Sadri Khiari a donné une conférence de presse le 16 mars qui a permis une large couverture médiatique du rapport. Il a ensuite fait une tournée de réunions publiques, en France, en Belgique et en Suisse, avant de rentrer le 7 juin 2000 en Tunisie. Nous, signataires de cet appel, demandons des autorités tunisiennes qu’elles restituent son passeport à Sadri Khiari, qu’elles le laissent voyager librement à l’étranger, et qu’elles cessent tout harcèlement à son encontre. Nous demandons plus généralement que les autorités cessent d’utiliser illégalement la non-délivrance de documents d’identité pour faire pression sur les militants des droits de l’homme et les opposants. Nom Prénom fonction
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Liste publiée grâce à l’aide exquise de l’association :
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