12 décembre 2002

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TUNISNEWS

3ème année, N° 937 du 12.12.2002
 

LES TITRES DE CE JOUR:

 

 

Mouvement Ennahdha: le prisonnier politique Ali Louiha est dans un état très grave, il risque à tout moment de mourir
Le cas de Béchir Saad : les organisations canadiennes de défense des droits humains demandent que justice soit enfin rendue Reuters: Tunisie- Le juge Yahyaoui molesté par des policiers en civil
Commission internationale de juristes: Tunisie: la CIJ condamne lagression de lancien juge Mokhtar Yahyaoui International Commission of Jurist : Tunisia: Tunisia: ICJ Condemns Violent Attacks on Former Judge Mokhtar Yahyaoui
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme: Appel Urgent Vérité-Action: Le juge Yahyaoui agressé en pleine rue Perspectives Tunisennes: Agression contre le juge Yahyaoui et Radhia Nasraoui : le régime joue avec le feu
RAID Attac Tunisie: Grâce à leur lutte, les ouvriers dICAB arrachent la reconnaissance de leurs droits
Hélène Flautre, Yasmine Boudjenah et Harlem Désir (euro-députés) : Lettre de soutien à M. Khémaies Toumi
Libération: Salah Karker, 3327 jours sans réponse
Organisation Mondiale Contre la Torture : Cas Sofiane Khazri – Appel Urgent Le Congrès pour la République : Lettre ouverte aux médecins tunisiens
Lettre ouverte au Président du Sénat :Pour que la France reconnaisse la nature colonialiste du protectorat établi en Tunisie et ailleurs AP: Al-Qaïda: peine réduite de six mois en appel pour quatre Tunisiens jugés en Italie
Reuters: Italy jails four Tunisians over Afghan camp ring AFP: Le correspondant allemand du kamikaze de Djerba est en Arabie saoudite (radio)
AFP: “Mieux faire connaître l’Islam authentique” (journal tunisien) AFP: Maroc: polémique sur des agressions intégristes contre les femmes


بيان وقع تعليقه بكلية الحقوق بتونس اثر التحرشات الواقعة ضد المتحجبات يوم الاربعاء11

منظمة العفو الدولية: تونس : اعتداء عنيف على مختار يحياوي، العضو المؤسس لجمعية جديدة لدعم السجناء السياسيين

المؤتمر من أجل الجمهورية: بيان مساندة للقاضي مختار اليحياوي

الجمعية الدولية لمساندة  المساجين السياسييــن : القاضي المختار اليحياوي يتعرض لاعتداء وحشي

جمعية التضامن التونسي: الاحتفال باليوم العالمي لحقوق الإنسان على طريقة النظام التونسي

قدس برس : جمعية حقوقية تونسية تطالب بالكشف عن أوضاع السجون وتنشر لائحة بأسماء العشرات من المعتقلين في زنزانات انفرادية لأكثر من 10 أعوام

الشرق الأوسط : الإذاعة الألمانية: مشتبه به في اعتداء جربة موجود في السعودية

الشرق الأوسط : مليلية :اعتصام 6 فلسطينيين وتونسي مطالبين بتسوية أوضاعهم القانونية

رويترز: تراجع ايرادات السياحة بتونس بنسبة %14 بعد هجوم جربة

الأستاذ عبد الرؤوف العيادي: تعليق على مقال الأستاذ أحمد نجيب الشابي ” حول سياسة التحالفات ” أو كيف يصيب تضخيم المسألة التنظيمية السياسي بالضمور و التقلص

الحياة : روبرتسون (الأمين العام للحلف الأطلسي) يزور الجزائر العام المقبل

الحياة: بيرنز لـ”الحياة”: نتعاون مع الحكومات المغاربية لتجفيف تمويل الإرهاب

رشيد خشانة: مخاتلة اميركية… في المغرب العربي

 

 
Mouvement Ennahdha
 بسم الله الرحمان الرحيم   COMMUNIQUE  
 
Jeudi  12 12 2002   Le Mouvement ENNAHDHA a appris que le prisonnier politique Ali LOUIHA est dans un état très grave, il risque à tout moment de mourir faute de soins et par négligence de ladministration pénitentiaire de Gabès.   Le Mouvement ENNAHDHA tout en alertant lopinion publique nationale et internationale de la gravité de la situation de Mr LOUIHA : –         demande aux responsables de prodiguer durgence les soins nécessaires à Mr LOUIHA –         incite toutes les instances humanitaires et les bonnes volontés dintervenir au près du gouvernement tunisien pour sauver la vie du prisonnier politique Ali LOUIHA.   Président du bureau politique dENNAHDHA
Larayed Ameur 

 
Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

Le cas de Béchir Saad : les organisations canadiennes de défense des droits humains demandent que justice soit enfin rendue.

Montréal Le 12 décembre 2002 Informées dune audience en cassation relativement au cas de Béchir Saad, qui se tiendra à Tunis vendredi le 13 décembre, les organisations non gouvernementales Alternatives, Amnistie internationale section canadienne francophone, Association des droits de la personne au Maghreb et La ligue des droits et des libertés demandent quà cette occasion linnocence de Béchir Saad soit enfin reconnue et que ce tuniso-canadien soit immédiatement libéré. Ils reprennent ainsi la demande formulée par le juge retraité de la Cour du Québec, Gaston Labrèche qui conclut à linnocence de Béchir Saad dans son rapport dobservation du procès en appel tenu le 19 novembre à Tunis et aujourdhui rendu public. ” Suivant tous les faits du dossier et la compréhension que jen ai, suite aux exposés de ces avocats, tant en privé quà la Cour, Béchir Saad est complètement innocent des faits quon lui reproche ” écrit ce dernier. Déjà, lors dune conférence de presse tenue à Montréal le 27 novembre dernier, le juge retraité Gaston Labrèche avait mis de lavant les nombreux éléments qui traduisaient labsence de véritable justice dans ce procès : méprise (lidentité de laccusé na jamais été établie), absence de confrontation avec les témoins à charge, référence à des événements postérieurs au départ de laccusé pour le Canada. Soulignant qu” à ce jour les motifs du jugement rendu par la Cour dappel nous sont toujours inconnus “, le juge Labrèche tranche : ” Le seul crime de Béchir Saad a été sa naïveté qui la amené à se présenter volontairement à la justice tunisienne. ” Au-delà du cas particulier de Béchir Saad, le rapport du juge retraité met laccent sur létat déplorable de la justice tunisienne. Reprenant intégralement le texte de la fameuse lettre du juge Mokhtar Yahyaoui révoqué depuis et victime, hier, dune agression – au Président Ben Ali, le 6 juillet 2001, il confirme que la justice tunisienne est aux ordres du pouvoir politique, une affirmation largement étayée par les rapports du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et de la Ligue tunisienne des droits de lhomme (LTDH) ainsi que par les rapports dautres observateurs étrangers. Le texte intégral du rapport du juge à la retraite Gaston Labrèche est disponible sur le site Web de la section canadienne francophone dAmnistie internationale à ladresse : www.amnistie.qc.ca Renseignements : Mme. Anne Sainte-Marie : Amnistie internationale, Section canadienne francophone (514) 766- 9766 Jamel Jani : Association des droits de la personne au Maghreb,         (613) 748-5231


 
 

 

 

بيان وقع تعليقه بكلية الحقوق بتونس اثر التحرشات الواقعة ضد المتحجبات يوم الاربعاء11

حيث تم منع بعض الزميلات المحجبات من دخول الكلية الا بنزع الحجاب.

وحيث يعد هذا العمل انتهاكا صارخا لابسط حقوق الانسان واهانة خسيسة لكرامة الطالبة

وحيث اننا لايمكن ان نقبل مثل هذه الجرائم ضد الانسانية وضد ابسط الحريات الشخصية الا وهي حرية اختيار اللباس..وحيث اننا لا نناقش مسالة مساندتنا للحجاب من عدمه بوصفه شانا شخصيا صرفا …

وحيث تصدينا لهذه الممارسة بكل مسؤولية فاننا   :

نحمل الادارة ووزير التعليم العالى شخصيا تبعة هذه الانتهاكات

 نعبر عن اشمئزازنا من الذين لا يزالون يتبنون وصمة العار التي يسمونها المنشور 108 سيئ الصيت

نهيب بكافة الزملاء والزميلات ان يدافعوا عن اختياراتهم بكل حرية ومسؤولية .

نذكر الادارة اننا واقفون هنا بالمرصاد لكل ما يمس حرمة الطالب والجامعة.

    لن يمروا ….وان مروا فعلى جثثنا لا خيار

طلبة كلية الحقوق بتونس

ملاحظة….وجد التحرك الذي دافع من خلاله الطلبة عن معركة الحرية الشخصية مساندة كبيرة من الجميع وخاصة الاساتذة المعنيون اصلا بعدم دستورية المنشور108

كما نرجو التفاعل الاعلامي المكثف مع الموضوع.مع الشكر


 

Tunisie- Le juge Yahyaoui molesté par des policiers en civil

 
REUTERS, le 12.12.2002 à 14h12       TUNIS, 12 décembre (Reuters) – Des policiers tunisiens en civil ont battu mercredi le juge Mokhtar Yahyaoui, qui avait été salué par les organisations de défense des droits de l’homme pour avoir critiqué le manque d’indépendance du pouvoir judiciaire tunisien.             L’association Amnesty International et le Conseil national pour les libertés, une organisation clandestine tunisienne de défense des droits de l’homme, ont déclaré dans un communiqué que le juge, âgé de 49 ans, a été frappé plusieurs fois au visage.             “Les assaillants l’ont laissé avec des contusions. Il saignait du nez et du visage. (…) Il était toujours en état de choc quand Amnesty est entré en contact avec lui (mercredi)”, précise l’organisation basée à Londres.             Il s’apprétait à entrer dans un bâtiment pour y rencontrer des avocats défendant les droits de l’homme lorsque un policier en civil l’a traîné dans une ruelle où d’autres policiers en civil l’attendaient et l’ont battu.             “En Tunisie, les attaques contre les défenseurs des droits de l’homme par des membres de la sécurité en uniforme ou en civil sont monnaie courante depuis plusieurs années”, accuse Amnesty.           LETTRE A BEN ALI             Le Conseil national a ajouté que ce passage à tabac avait cessé quand de nombreux passants sont arrivés, attirés par les cris du juge.           Les autorités tunisiennes n’ont pu être jointes dans l’immédiat.             Yahyaoui est le premier juge tunisien à s’être plaint publiquement du manque d’indépendance du pouvoir judiciaire et du contrôle des juges par le pouvoir exécutif.             Il avait formulé cette plainte dans une lettre adressée en juillet 2001 au président Zine al Abidine Ben Ali et relayée en Tunisie et à l’étranger par les associations de défense des droits de l’homme. En conséquence les autorités l’avaient démis en décembre 2001 de son poste de président d’une chambre du tribunal de première instance de Tunis.   Il s’est depuis plaint d’être harcelé par la police.   Il préside aujourd’hui le Centre tunisien pour l’indépendance du judiciaire et a fondé l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP).   REUTERS

 
 
INTERNATIONAL COMMISSION OF JURISTS Commission internationale de juristes  –  Comisión Internacional de Juristas

12 December 2002  
 

Tunisie: la CIJ condamne lagression de lancien juge Mokhtar Yahyaoui

   

Le Centre pour lindépendance des magistrats et avocats (CIMA) de la Commission internationale de juristes (CIJ) exprime aujourdhui sa consternation suite à lagression dont lancien juge tunisien Mokhtar Yahyaoui a été victime hier, mercredi 11 décembre, devant le bureau dun collègue. M. Yahyaoui, qui est membre fondateur et président du Centre tunisien de lindépendance de la justice, souffre des nombreux coups qui lui ont été portés à la tête, au nez et à la bouche.   « Il est inacceptable que dans un pays comme la Tunisie, un ancien juge puisse être agressé avec une telle et laissé, à moitié inconscient, en sang dans la rue » a dénoncé Louise Doswald-beck, Secrétaire générale de la CIJ. « Nous condamnons cette violence et demandons quune enquête impartiale et exhaustive soit immédiatement menée par des autorités indépendantes et que les auteurs de cette agression soient traduits en justice ». La CIJ rappelle par ailleurs aux autorités tunisiennes leur obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et lintégrité personnelle de M. Yahyaoui.   M. Yahyaoui a déclaré que son agresseur lui avait bloqué lentrée de limmeuble et lui avait ordonné den sortir. Le juge Yahyaoui a précisé quil avait essayé de résister mais quil navait pas pu saccrocher à la porte dentrée. Il a ainsi été traîné dans la rue Charles de Gaulle tout en faisant lobjet dinsultes à haute voix. Son attaquant a ensuite été rejoint par deux autres agents et alors que M. Yahyaoui a pu saccrocher au grillage dune vitrine, ils lui ont donné, sans succès, des coups de pieds dans les cheville pour le faire tomber. Cest alors quils lui ont asséné des coups de poing à la figure.   M. Yahyaoui et M. El Bhiri quil allait retrouvé lorsquil a été attaqué, se rendaient à laéroport de Tunis pour accueillir Me Najib Hosni. En effet, Me Hosni se trouvait à Genève et sétait entretenu la veille avec la CIJ de la situation pour le moins préoccupante des juristes et avocats en Tunisie. Il avait également donné une conférence publique sur le même sujet.   M. Yahyaoui avait été radié de la profession de magistrat le 29 décembre 2001 pour avoir écrit une lettre ouverte au Président Ben Ali dénonçant les ingérences du pouvoir exécutif dans le travail des juges. M. Yahyaoui est un des fondateurs de lAssociation internationale de soutien des prisonniers politiques, organisation nouvellement créée.   La CIJ a par le passé condamné ces attaques contre la profession juridique et les défenseurs des droits de lhomme en Tunisie. Elle était intervenue à de nombreuses reprises en faveur du juge Yahyaoui, y compris dernièrement en mars 2002.   Pour des informations supplémentaires. Veuillez contacter Linda Besharaty-Movaed, Conseillère juridique au 41-22-979-3800.

 
nternational Commission of Jurist

Press releases:
 

Tunisia: Tunisia: ICJ Condemns Violent Attacks on Former Judge Mokhtar Yahyaoui

 
Posted on Thursday, December 12 @ 07:17:37 EST Topic: Independence of Judges & Lawyers December 12, 2002 IMMEDIATE The Center for the Independence of Judges and Lawyers (CIJL) of the International Commission of Jurist (ICJ) today expressed its deep dismay at the violent attacks against former Tunisian judge Mokhtar Yahyaoui which occurred yesterday afternoon in front of a colleague’s office. Mr Yahyaoui, who is a founding member and President of the Tunisian Center for the Independence of the Judiciary, suffered blows to his head, nose and mouth which left him bleeding. “It is outrageous that in a country such as Tunisia, a former judge can be viciously attacked and left bleeding on the street”, said Louise Doswald-Beck, Secretary-General of the ICJ. “We deplore this violence and demand that an immediate investigation be launched and that the attackers be brought to justice” she added. Mr Yahyaoui stated that his attacker, a large man, blocked his entrance into the building and ordered him to go outside. According to Judge Yahyaoui: “I tried to resist but couldn’t grab the door. He dragged me into Charles de Gaulle St. all the while insulting me loudly. Two other agents joined him and I was able to cling onto the bars of a window. They kicked me on the ankles to make me fall but they didn’t succeed. It was at that point that I was punched – the first time in my life – in the face.” Mr Yahyaoui and Mr El Bhiri had been on their way to pick up lawyer Nejib Hosni, from the airport. Mr Hosni had been in Geneva the previous day to discuss the situation of lawyers in Tunisia with the ICJ and give a public presentation on the same subject. Mr Yahyaoui was dismissed as a judge on 29 December 2001 for having written an open letter to President Ben Ali lamenting executive interference in the work of the judiciary. He is a founder of the International Association for the Support of Political Prisoners, a recently created organization. The ICJ has in the past condemned attacks on the legal profession and human rights defenders in Tunisia. The ICJ intervened several times on behalf of Mr Yahyaoui, most recently in March 2002. For more information, please contact Linda Besharaty-Movaed, Legal Advisor, at (+41) 229793800. http://www.icj.org


 

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme
 
APPEL URGENT

Nouvelles informations TUN 005 / 0107 / OBS 063.02 Agression TUNISIE 12 décembre 2002 L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la FIDH et de l’OMCT, vous prie d’intervenir de toute urgence à propos de la situation suivante en Tunisie. Nouvelles informations : L’Observatoire a été informé par le Conseil National pour les libertés en Tunisie (CNLT) que le juge Mokhtar Yahyaoui a été agressé le 11 décembre 2002 en fin de matinée alors qu’il se rendait chez son avocat. D’après les informations reçues, un agent en civil lui aurait barré le chemin alors qu’il pénétrait dans l’immeuble où se trouve le cabinet de Me Bhiri et l’aurait forcé vers une ruelle. Là il aurait été rejoint par deux autres individus qui ont assené au juge plusieurs coups à la tête. Me Bhiri, membre du bureau exécutif du Centre Tunisien de l’Indepéndance de la Justice (CTIJ) est l’avocat du juge Yahyaoui devant le Tribunal Administratif au sujet de sa radiation du corps des Magistrats. Il est aussi l’un des avocats de son neveu, Zouhair Yahyaoui, fondateur et principal animateur du site Internet TUNeZINE. M. Yahyaoui se rendait au cabinet de Me Bhiri pour l’accompagner à l’aéroport de Tunis Carthage accueillir Me Nejib Hosni, en raison des difficultés qu’il avait rencontré lors de son départ. Me Hosni, revenait de Genève où il s’est exprimé sur les difficultés auxquelles doit faire face le barreau en Tunisie. Selon les informations reçues, cette agression intervient a la suite de la convocation reçue par le Juge Yahyaoui, à se présenter au poste de police de son quartier le 29 novembre 2002 et à laquelle il n’aurait pas répondu parce qu’elle ne comportait pas l’objet de sa convocation. Elle intervient également à la suite de l’appel qu’il a lancé le 10 décembre 2002, à l’occasion de l’anniversaire de la Déclaration des droits de l’Homme, au nom de l’association internationale de soutien des prisonniers politiques demandant la levée des mesures d’isolement de 23 prisonniers politiques en Tunisie. Cette agression s’inscrit dans le cadre du harcèlement dont le juge Mokhtar Yahyaoui est l’objet depuis qu’il a dénoncé publiquement, le 8 juillet 2001, l’absence d’indépendance de la justice tunisienne et son instrumentalisation à des fins politiques. Il a été révoqué le 29 décembre par le Conseil de discipline pour “manquement à ses obligations professionnelles ” et ” atteintes à l’honneur de la magistrature”. Il a été en outre empêché par les autorités de quitter le pays pour se rendre à Genève, le 4 avril 2002. Invité par l’Observatoire, il devait assister aux travaux de la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies et rencontrer le Rapporteur spécial pour l’indépendance des juges et des avocats. La police de l’aéroport Tunis-Carthage lui a interdit de prendre l’avion, sur ordre du Ministère de la Justice. De plus, ses lignes de téléphone sont régulièrement coupées, le siège de son domicile est surveillé par la police ainsi que l’ensemble de ces déplacements. Sa famille a également été objet de harcèlement. L’Observatoire souligne enfin que ces mesures s’inscrivent en violation flagrante de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1998, notamment de son article que 6.c qui dispose que “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, d’étudier, apprécier et évaluer le respect, tant en droit qu’en pratique, de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales et, par ces moyens et autres moyens appropriés, d’attirer l’attention du public sur la question”. L’Observatoire a saisi de ce cas le rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats et la représentante spéciale sur les défenseurs des droits de l’Homme de l’ONU. Actions demandées : Merci d’écrire aux autorités tunisiennes et de leur demander de : i.      mener une enquête sur l’agression dont a été l’objet M. Mokhtar Yahyaoui ; ii.      mettre un terme à toute forme de harcèlement contre M. Mokhtar Yahyaoui et sa famille et tous les défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie ; iii.      se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, en particulier à son article 1, qui dispose que ” chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international ” et à son article 6.c précité ; iv.      se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme liant la Tunisie. Adresses : M. Zine el-Abidine Ben Ali, Président de la République, Palais de Carthage, 2016 Carthage, Fax: +216 71  744 721 ou +216 71 731 009 M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministère, Secrétariat Général du Gouvernement, Rue de la Kasbah, 1008 Tunis, Fax: +216 71 562 378 M. Hédi M’henni, Ministère de l’Intérieur et du Développement local, Avenue Habib Bourguiba, 1001 Tunis, Fax: +216 71 340 888 M Dali Jazi, Ministère de la Défense Nationale, Avenue Bab Mnara, La Kasbah, 1008 Tunis, Fax: +216 71 561 804 M. Bechir Tekkari, Ministère de la Justice et des Droits de l’homme, 57, Boulevard Bab Benat, 1006 Tunis, Fax : +216 71 568 106 Paris-Genève le 12 décembre 2002 Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel. L’Observatoire, programme de la FIDH et de l’OMCT, a vocation à protéger les défenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible. L’Observatoire a été lauréat 1998 du prix des Droits de l’Homme de la République Française. Pour contacter l’Observatoire, appeler La Ligne d’Urgence : E-mail : observatoire@iprolink.ch Tel et fax FIDH : 33 (0) 1 43 55 20 11 / 01 43 55 18 80 Tel et fax  OMCT : + 41 22 809 49 39 / 41 22 809 49 29 Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) World Organisation Against Torture (OMCT) Organización Mundial Contra la Tortura (OMCT) 8 rue du Vieux-Billard Case postale 21 CH-1211 Geneve 8 Suisse/Switzerland Tel. : 0041 22 809 49 39 Fax : 0041 22 809 49 29 E-mail : omct@omct.org http://www.omct.org

 

 

منظمة العفو الدولية
نبأ عاجل

رقم الوثيقة : MDE 30/027/2002  (وثيقة عامة)

بيان صحفي رقم : 229

11 ديسمبر/كانون الأول 2002

 

تونس : اعتداء عنيف على مختار يحياوي، العضو المؤسس لجمعية جديدة لدعم السجناء السياسيين

 

تدين منظمة العفو الدولية الاعتداء المصحوب بالعنف الذي وقع اليوم على مختار يحياوي، رئيس مركز تونس لاستقلالية القضاء والعضو المؤسس للجمعية التي أُنشئت حديثاً تحت اسم الجمعية الدولية لدعم السجناء السياسيين.

 

ولدى دخول مختار يحياوي إلى المبنى الذي يقع فيه مكتب محاميي حقوق الإنسان سعيدة أكرمي ونور الدين بهيري في وسط تونس العاصمة، بينما كان في طريقه لزيارتهما، جُرجر إلى زقاق قريب واعتُدي عليه بالضرب المبرح. وتركه المهاجمون بعد أن أصابوه بكدمات وسال الدم من أنفه وفمه. واستطاع بصعوبة الوصول إلى مكتب المحاميين. وكان ما زال واقعاً تحت تأثير الصدمة عندما اتصلت به منظمة العفو الدولية في فترة سابقة من هذا اليوم.

 

وقالت منظمة العفو الدولية “في تونس أصبحت الاعتداءات على المدافعين عن حقوق الإنسان التي يقوم بها موظفون في الأجهزة الأمنية يرتدون ملابس مدنية أو رسمية نمطاً على مدى سنوات عديدة”.

 

وأضافت المنظمة : “إننا نحث السلطات على ضمان إجراء تحقيق شامل في الاعتداء من جانب هيئة مستقلة وحيادية وتقديم المسؤولين عن ارتكابه إلى العدالة”.

 

ووقع الاعتداء بعد يوم واحد فقط من العيد الدولي لحقوق الإنسان، عندما أصدرت الجمعية الدولية لدعم السجناء السياسيين نداءً وقعه مختار يحياوي يدعو إلى إنهاء الحبس الانفرادي المطول للسجناء

السياسيين في السجون التونسية، وإلى ضمان حقوقهم الأساسية.

 

وأُقيل مختار يحياوي، الذي كان قاضياً، من منصبه في ديسمبر/كانون الأول 2001 بعدما دعا، في رسالة مفتوحة وجهها إلى الرئيس بن علي، إلى احترام المبدأ الدستوري لاستقلالية القضاء.

 

وثمة حظر فعلي لأنشطة كل من المركز التونسي لاستقلالية القضاء والجمعية الدولية لدعم السجناء السياسيين. وقد واجه الأعضاء المؤسسون عراقيل متكررة في محاولتهم لتأسيس الجمعيتين. وبحسب ما

 ورد رفض موظفو الخدمة المدنية في محافظة تونس العاصمة، في نوفمبر/تشرين الثاني 2002 بالنسبة للجمعية الثانية وفي ديسمبر/كانون الأول 2001 بالنسبة للجمعية الأولى، تسلُّم طلب الحصول على

تصريح أو إعطاء إقرار رسمي بالاستلام، وبالتالي خالفوا بعض أحكام القانون التونسي المتعلق بتأسيس الجمعيات وعرقلوا العملية التي تؤدي إلى التصريح للجمعيتين بمزاولة نشاطهما.

 

وفي تونس يظل المدافعون عن حقوق الإنسان يتعرضون لمختلف أشكال المضايقة والتخويف، بما في ذلك المراقبة وسوء المعاملة من جانب الشرطة. وعندما يحاولون تقديم شكوى، غالباً ما يرفض الكتبة أو

 أفراد الشرطة تسجيلها. وعندما يتم تسجيل شكوى، نادراً ما يعقبها تحقيق من جانب السلطات المختصة. ويستمر تفشي التدابير التعسفية في أجواء تسودها الحصانة من العقاب.

 

وقالت منظمة العفو الدولية اليوم إنه “يجب مساءلة جميع أفراد قوات الأمن في تونس الذين يُشتبه في أنهم ضايقوا المدافعين عن حقوق الإنسان أو أرهبوهم عن أفعالهم”.

 

انتهى

 

وثيقة عامة

للحصول على مزيد من المعلومات، يرجى الاتصال بالمكتب الصحفي لمنظمة العفو الدولية في لندن بالمملكة المتحدة على الهاتف رقم: 5566 7413 20 44+

منظمة العفو الدولية : 1 Easton St. London WC1X 0DW. موقع الإنترنت : http://www.amnesty.org

 

للاطلاع على آخر أخبار حقوق الإنسان زوروا موقع الإنترنت : http://news.amnesty.org

 

 


 

 

المؤتمر من أجل الجمهورية حتى تتحقق السيادة للشعب والشرعية للدولة والكرامة للمواطن  
11-12-2002   بيان

 
تعرض القاضي مختار اليحياوي هذا اليوم 2002/12/11 لاعتداء بالعنف الجسدي وهو يدخل مكتب محاميه الأستاذ نورالدين البحيري.   ومع أننا تعودنا على أسلوب الاجرام الذي انتهجته دوما  السلطة من سرقة سيارات المعارضين إلى الاعتداء عليهم جسديا على قارعة الطريق إلى خلع مكاتبهم ، إلى تلفيق أشرطة تمسّ شرفهم….. فإن هذا الاعتداء الجديد يكتسب طابعا خاصّا. فهو يقع في وضح النهار وفي مكان عام ويستهدف شخصية أصبحت رمز شرف سلك أضاع الشرف وتخلّى عنه و فيه من يناضل لاسترجاعه قدوة بالمختار اليحياوي  . وهو تقع صبيحة احتفال العالم  باليوم العالمي لحقوق الإنسان،  هذا اليوم الذي اعتادت السلطة على الاحتفال به ليكون واحدا من مساخرها العديدة, وهو يقع على أبواب محامي في إطار الاعتداءات المتواصلة على سلك المحاماة. والأهمّ من هذا كلّه أن الاعتداء رسالة مضمونة الوصول لكل مناضلي الحرية بأن نظام  العصابات لن يتخلّى أبدا عن نهج القمع والإرهاب والتزييف.     وأمام هذا الحادث البليغ بالدلالات فإن المؤتمر : -يعبر للقاضي مختار اليحياوي عن مساندته المطلقة واعتزازه الشديد بنضاله من اجل عدالة في خدمة الشعب وليس في خدمة المجرمين. -يحمّل بن علي ووزير داخليته مسؤولية الحادث. -يذكّر المجتمع المدني والسياسي بضرورة القطيعة مع نظام لا يصلح ولا يصلح و التجنّد  لوضع حدّ للدكتاتورية وبناء الدولة الديمقراطية وذلك عبر رص الصفوف وتصعيد النضال من أجل رحيل بن علي وقيام الجمهورية ودولة القانون عن المؤتمر د.منصف المرزوقي

 

 


 

 

الجمعية الدولية لمساندة                                 الرئيـــس الشرفي

المساجين السياسييــن                                 العميد محمد شقرون

 

 

بيــــان

تونس في 2002/12/11  

 

 القاضي المختار اليحياوي يتعرض لاعتداء وحشي.

 

على الساعة الواحدة بعد الزوال يوم الأربعاء 11/12/2002 تعرض القاضي المختار اليحياوي {عضو هيئة الإتصال بالجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين و رئيس مركز تونس لاستقلال القضاء و المحاماة } لاعتداء وحشي بينما كان يهم  بدخول مكتب المحامية  الأستاذة سعيدة العكرمي الكائن بنهج شارل ديغول وسط العاصمة إذ عمدت مجموعة من الأشخاص يعتقد أنهم من البوليس السياسي المرتدين للزي المدني و الذين ما فتئوا منذ فترة يحاصرون المكتب إلى الاعتداء عليه باللكم و الضرب بعدما قامت بجره إلى نهج فرعي  نهج تهانون مما أدى لإصابته بجروح على مستوى وجهه و رأسه و رضوض بكامل بدنه .

و قد سبق لأعوان البوليس السياسي أن اختطفوا الأستاذ نور الدين البحيري صبيحة 22/11/2002 من أمام نفس المكتب و اقتادوه الى مقر وزارة الداخلية حيث بقي رهن الاحتجاز خمس ساعات بدون موجب .

و أفادت الأستاذة سعيدة العكرمي {عضو هيئة الإتصال بالجمعية الدولية للدفاع عن حقوق الإنسان أن القاضي المختار اليحياوي دخل المكتب اثر الاعتداء عليه و الدماء تكسو وجهه و هو في حالة لم تسمح له حتى بتذكر سبب قدومه و قد وقع نقله اثر ذلك الى مستشفى شارل نيكول بالعاصمة حيث تلقى الاسعافات الأولية .

و الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين اذ تندد بهذا الاعتداء الفظيع على أحد أعضاء هيئة الاتصال بالجمعية و على حرمة مكتب المحامين الأساتذة نورالدين البحيري و سعيدة العكرمي و نجيب الحاج سالم و عبد الحميد عبد الله فانها تعبر عن مساندتها المطلقة للقاضي اليحياوي ووقوفها اللامشروط الى جانبه و تطالب السلط المعنية بفتح تحقيق عاجل و جدي و ايقاف المعتدين ووضع حد للاعتداءات التي يتعرض لها النشطاء الحقوقيون و تدعو هياكل مهنة المحاماة و كل القوى الحية في المجتمع الى الوقوف وقفة حازمة من أجل حماية المحامين و مكاتبهم و حرفائهم من جميع أشكال المضايقات .

 

                                                                       تونس في 11/12/‏2002‏

                                                           عن الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسين

                                                                       الرئيس محمد النوري .  

 

 

 
جمعية التضامن التونسي SOLIDARITE TUNISIENNE 40, rue de Landy 93 300 Paris Tél : 01 43 52 09 86 – Fax : 01 43 52 72 93 E-mail :soltunis@wanadoo.fr
 

باريس في12  ديسمبر2002  

الاحتفال باليوم العالمي لحقوق الإنسان على طريقة النظام التونسي

 

احتفلت الحكومة التونسية و مليشياتها الأمنية على طريقتها الخاصة بالذكرى 54 للإعلان العالمي لحقوق الإنسان في 10 ديسمبر 1948 حيث قامت عناصر من البوليس السياسي التونسي بالاعتداء بالعنف الشديد على القاضي مختار اليحياوي،رئيس  مركز تونس للاستقلال القضاء. و كان دلك يوم الأربعاء 11 ديسمبر عندما كان بصدد زيارة  مكتب المحامي و الناشط الحقوقي نور الدين البحيري بنهج شارل ديغول بتونس العاصمة.

 و نحن في جمعية التضامن التونسي إذ ندين بشدة هذا العمل الهمجي الإرهابي وندعو إلى فتح تحقيق  محايد و عاجل في القضية، كما نطالب قوى المجتمع المدني من جمعيات وأحزاب سياسية للتنديد الشديد بهذا العمل الإجرامي والوقوف إلى جانب القاضي اليحياوي   و ندعو السلك القضائي للوقوف إلى جانب زميلهم والخروج من صمتهم تجاه التجاوزات الخطيرة التي يمارسها نظام بن علي في حق مناضلي حقوق الإنسان والمعارضين السياسيين والقضاء ذاته.

في الأخير تحية إكبار وإجلال إلى القاضي الثائر المناضل القاضي اليحياوي 

 

 

                      عن جمعية التضامن التونسيباريس

 

 
 
Vérité-Action  

Le juge Yahyaoui agressé en pleine rue

 

Au moment où tous le monde célèbre le 10 décembre 1948, jour de la déclaration universelle des droits de lhomme, nous venons dapprendre que le juge Mokhatar Yahyaoui a été sauvagement agressé par des agents de sécurité quils lont suivi, alors quil sapprêtait à entrer dans le cabinet de Me Noureddine Bhiri. Cette agression survient suite à un appel téléphonique que nous avons eu depuis laéroport de Genève-Cointrin avec Me Noureddine Bhiri pour linformer de larrivée de Me Néjib Hosni à laéroport de Tunis cet après-midi et lui confiant en même temps de passer linformation du retour de Me Hosni à 14h20 au juge Yahyaoui. Communiquant linformation au juge Yahyaoui, ce dernier sest dirigé vers le cabinet de Me Bhiri pour laccompagner à laéroport où il a été directement agressé dès son arrivée au bureau, il a subit une chute brusque sur sa tête, son nez et sa bouche saignaient.  Chose pour laquelle Il a été emmené durgence à lhôpital. Dès son retour au Kef en Tunisie, nous avons contacté Me Néjib Hosni qui nous a transmis sa profonde inquiétude de cette agression et sest demandé en même temps sur les causes dun tel fait que le juge Yahyaoui ne mérite pas. Depuis cette triste nouvelle, nous essayons de rassembler toutes les informations sur les circonstances de cette agression et sa cause exacte, bien quen Tunisie de lère nouvelle, on na pas besoin de cause pour tabasser nimporte quel citoyen en pleine rue . Il nous semble que le dernier communiqué du 10 décembre que le juge Yahyaoui a diffusé avec une liste de prisonniers en isolement est la cause probable de cet événement. Vérité-Action exprime toute son inquiétude devant cette agression sauvage, et demande aux responsables tunisiens de mettre fin à ces « règlements de comptes » qui ne servent quà compliquer encore plus la situation dont seules les autorités tunisiennes seront responsables de ses retombées. Vérité-Action apporte son soutien au juge Yahyaoui, à ses amis, aux défenseurs des droits de l’homme, et à toutes les victimes de cette barbarie, et appelle à la poursuite des responsables de ce crime.
Fribourg, le 11 décembre 2002 Pour Vérité-Action Elafif Ghanmi, Président

Agression contre le juge Yahyaoui et Radhia Nasraoui :

 

le régime joue avec le feu

 

Il y a un peu plus de deux ans déjà, le journaliste Riadh Ben Fadhel avait été la cible d’une tentative d’assasinat par balles suite à la publication d’un article au quotidien français le Monde, dans lequel il mettait le président de la république en garde contre les tentations de “perpétuité” de son mandat.   Riadh Ben Fadhel a échappé à la mort et avait été reçu par le président de la république, qui l’a assuré publiquement qu’aucun effort ne sera épargné pour faite la lumière sur cette affaire , démasquer les auteurs et les traduire en justice.   Plus de deux ans et demi plus tard, l’opinion publique nationale n’a même pas eu droit à un communiqué pour l’éclairer sur l’état de l’enquête. On estime peut être en haut lieu qu’il n’y a pas lieu de faire une enquête.   Mais le plus grave c’est que le président de la république n’a pas tenu son engagement, car ceci peut amener à conclure que le président de la république n’est pas sensible à la gravité de ces méthodes et s’est estimé quitte pour avoir accordé un entretien d’un quart d’heure à Riadh Ben Fadhel pour le féliciter d’avoir échappé à un assasinat politique.   Est-ce l’attitude qui convient de la part du garant de la légalité? Assurément non. Il incombe donc à l’opposition démocratique tunisienne de faire de cette affaire le symbole de sa lutte pour l’instauration d’un Etat de droit en Tunisie. Ceci d’autant plus que l’agression dont a été victime le juge Mokhtar Yahyaoui, il y a deux jours, ainsi que les intimidations “musclées” dont a été l’objet Radhia Nasraoui, confirment malheureusement que le régime est en voie d’adopter systématiquement ces méthodes, d’un autre âge, pour intimider l’opposition et surtout maintenir la dictature. Ayant lancé un appel de soutien aux détenus politiques, à l’occasion du 54ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le juge Yahyaoui ne pouvait être “inquiété” par aucune disposition légale. Il n’a fait qu’exercer son droit constitutionnel à l’organisation et à l’_expression.   Mais comme ces dispositions légales ne constituent pour le régime qu’un simple “faire valoir” destiné à contenter les bailleurs de fonds internationaux, il fallait en interdire l’exercice par d’autres moyens, et ce sont les moyens de “barbouzerie” que le régime a choisis. Mokhtar Yahyaoui n’a eu la vie sauve que grace à l’attroupement des passants devant la scène de son “tabassage” public.   Et que serait-il arrivé si la scène s’était déroulé de nuit dans un endroit peu fréquenté? Aurait-on assasiné Mokhtar Yahyaoui comme on a tenté d’assasiner Riadh Ben Fadhel? Nous pensons malheureusement que oui. Quant à Radhia Nasraoui, rentrée de France où elle a été dénoncer l’injustice qui frappe le militant islamiste Salah Karkar, assigné à résidence depuis dix ans, sans jugement, elle a été accueillie devant le domicile de sa mère où elle a été récupérer ses enfants, par un comité d’accueil “musclé”, venu exprimer par les insultes et les menaces, le mécontentement de nos dirigeants face à son action démocratique. Ce n’est pas simplement le règne de l’arbitraire, mais également de la bêtise. Car aucun régime au monde ne s’est maintenu par ces méthodes, même pas au moyen âge, alors que dire de notre époque!   (Source: Le Site perspectivestunisennes.net , le 12.12.02 à 12h31)

 

RAID Attac Tunisie
 

Grâce à leur lutte, les ouvriers dICAB arrachent la reconnaissance de leurs droits

 
Le 10 décembre dernier, au terme de 27 jours de grève de la faim, les ouvriers dICAB ont signé un accord qui met fin à leur action. Selon cet accord, les 17 ouvriers licenciés abusivement depuis le 7 août 02 devraient recevoir une « indemnité de démission » (sic !) égale à 22 mensualités (une partie de cette somme couvre en fait les quatre mois de salaires dont ils ont été indûment privés). Le versement de la prime doit intervenir avant le 25 décembre prochain. LAccord contient également lengagement des autorités : – de permettre à ceux dentre eux qui y ont droit, selon la législation en vigueur, de bénéficier du régime de la retraite anticipée ; – et dagir « en vue daider certain dentre eux à se procurer une source de revenus ». Les ouvriers dICAB nauront donc pas obtenu leur réintégration comme ils lexigeaient mais une concession matérielle substantielle et quelques promesses dont il faudra obtenir la réalisation par la lutte. La vigilance et la mobilisation simposent, en effet, pour que lAccord soit réellement respecté. Car le pouvoir en place nous a habitué à ce genre dengagements sans lendemains. Et, dautre part, le procès verbal de lAccord lui-même contient de nombreux points obscurs qui laissent douter de la volonté effective de son application. Ainsi, bizarrement, les deux protagonistes principaux de lAccord, Zouheir Ayadi (patron dICAB) et le syndicat de base de lentreprise, ne sont mentionnés ni comme parties prenantes des négociations ni comme signataires du procès verbal. Celui-ci est paraphé par des représentants de linspection du travail, du syndicat régional et de lUTICA (syndicat patronal), sous le patronage de l « autorité régionale » qui « en garanti lapplication » (selon le point 3 de lAccord). Au nom du Gouverneur de Monastir, le Premier délégué a signé également le procès verbal. Par contre, le membre du Bureau exécutif de l UGTT, Ali Romdhane, présent aux négociations, sest abstenu de le signer. Néanmoins, malgré leurs limites, ces concessions nont pu être obtenues que par la détermination des ouvriers et la solidarité du mouvement démocratique tunisien et du mouvement social international. Cette lutte a été exemplaire en ce quelle a mis le doigt sur la vérité du processus de privatisation en Tunisie, ses pratiques suspectes, ses effets désagrégateurs sur lappareil productif national et ses énormes répercussions sociales. Elle a souligné une double nécessité, celle dun mouvement syndical indépendant et combatif et celle dun mouvement démocratique qui prend à bras le corps la question sociale. Cette lutte a montré la nécessité de mener de front le combat contre lautoritarisme policier, la lutte contre la dictature du marché et contre la mondialisation libérale. Tunis, le 12 décembre 02 RAID Attac Tunisie, Le porte-parole, Fathi Chamkhi  


 

Communiqué Attac France

 

      Depuis le 13 novembre dernier, 17 ouvriers et ouvrières tunisiens de la ville de Moknine (140 km au Sud de Tunis) sont en grève de la faim. Leur entreprise textile, ICAB, après avoir subie dix années de restructuration et de ” dégraissage ” des effectifs, vient d’être privatisée. Le nouveau propriétaire est en train de la liquider pour spéculer sur le prix du terrain, en flagrante violation du cahier des charges de la privatisation qui oblige le propriétaire à élaborer un plan de développement de cinq ans et à reprendre le maximum de personnel en conservant leur acquis sociaux.       Le prix de la cession s’élèverait à environ 2 millions d’euros alors que la vente du terrain rapporterait au bas mot 20 millions d’euros ! L’entreprise serait bradée, et ce sabordage passerait par le licenciement de tous les ouvriers. Pourtant l’entreprise était présentée en 1999 par des experts comme disposant d’atouts non négligeables : remarquable capacité productive de son infrastructure, savoir-faire et expérience du personnel et une bonne connaissance du marché.       La détresse de ces grévistes de la faim est une illustration parfaite des effets dévastateurs des privatisations impulsées par le gouvernement tunisien et l’Union européenne, sous la tutelle des institutions internationales, au profit des élites locales et des entreprises transnationales. C’est cette politique économique que promeut le partenariat euro-méditerranéen et plus particulièrement son volet “mise à niveau” des entreprises pour affronter la zone de libre-échange ! En dernier ressort, ce sont ces ouvrières  et ces ouvriers , ainsi que leur famille, qui voient leur vies bouleversées malgré leur travail et leur sacrifices.       Cette situation est inacceptable !       Attac France, dans le cadre de sa lutte contre la mondialisation libérale dans le monde et dans le bassin méditerranéen :   1) dénonce l’impact des politiques néo libérales européennes promues par le Processus de Barcelone en Méditerranée. 2/ manifeste sa totale solidarité envers les grévistes de la faim et leur comité de soutien. 3/ réclame la réintégration des 17 ouvriers et ouvrières à leur poste de travail. 4/ appelle à une mobilisation internationale de soutien à cette action afin d’éviter que ces hommes et ces femmes ne paient leur courage au prix le plus fort compte tenu des conditions déplorables d’_expression politique et syndicale en Tunisie. A Paris, le 11/12/02


Hélène FLAUTRE YasmineBOUDJENAH   Harlem DESIR  

Lettre de soutien à Monsieur Khémaies TOUMI

 
  Hélène Flautre, Yasmine Boudjenah et Harlem Désir (euro-députés) ont envoyé, le 11 décembre, une lettre à Dominique PERBEN, Ministre français de la Justice, relative à la situation de Monsieur TOUMI.   Bruxelles, le 11 décembre2002   Monsieur Dominique PERBEN Ministre de la Justice 13, Place Vendôme Paris     Monsieur le Ministre,     Parlementaires européens, nous souhaitons attirer votre attention sur la situation de Monsieur Khémais TOUMI placé, à la demande des autorités tunisiennes, sous écrou extraditionnel en PACA depuis le vendredi 6 décembre dernier.   Personnalité connue pour son soutien aux démocrates tunisiens, Monsieur TOUMI est harcelé par le régime tunisien depuis de nombreuses années. Lors de procès iniques, il a été condamné à deux reprises. L’une des condamnations étant prescrite et l’autre non-susceptible de permettre une extradition car fondée sur une soi-disante diffamation à l’égard du régime.   Il apparaît donc tout à fait impensable qu’une suite positive soit donnée à la demande d’extradition, d’une part sans fondement, et qui ferait, d’autre part, encourir des risques réels et sérieux  à Monsieur TOUMI.   Nous nous étonnons que la justice française accrédite cette requête en maintenant Monsieur TOUMI en détention, et vous prions d’agir, dans les meilleurs délais, pour mettre fin à cette situation grotesque.   Nous vous prions, Monsieur, le Ministre, de recevoir l’_expression de nos salutations les meilleures.
 Très cordialement   Hélène FLAUTRE YasmineBOUDJENAH   Harlem DESIR

 

 
Salah Karker, 3327 jours sans réponse Réfugié politique, il attend les justifications de son assignation.

 

 
«C’est un scandale juridique, un non-sens politique, et un coût extravagant pour le contribuable.» L’avocat de Salah Karker
 
 
Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) envoyé spécial

Extérieurement, Salah Karker ressemble à un homme normal. Il porte un petit bonnet, petite barbiche, air de lutin, oeil vif, plaisanterie facile, son appétit est correct et son cerveau en état de fonctionner. Mais, en fait, Karker n’est plus un homme normal. Voilà un peu plus de neuf ans que cette drôle de transformation lui est arrivée. Un matin d’octobre 1993, celui qui se croyait en sécurité en France, réfugié politique tunisien, a vu débarquer chez lui des policiers. Il était expulsé en urgence par le ministre de l’Intérieur d’alors, Charles Pasqua, au motif de son «soutien actif à un mouvement terroriste», en l’occurrence le mouvement islamiste Ennahda, qu’il a fondé en 1971 en Tunisie.

3 800 euros par mois. Comme il était réfugié politique, on pouvait difficilement l’expulser. On l’a donc assigné à résidence. A Ouessant, à Brest, en Haute-Loire et enfin, depuis le 4 octobre 1995, à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). Il s’y trouve toujours. Assigné depuis plus de neuf ans. Un record. A 3 800 euros la pension mensuelle dans l’hôtel, selon la ligue des droits de l’homme, l’affaire a coûté plus d’un million d’euros en argent public, si l’on ajoute les fonctionnaires de police mobilisés les trois premières années. «C’est payé par un contribuable. Français ou Tunisien ? Il faut encore creuser», assure-t-il. Les ministres passent, la droite, la gauche, sa situation n’évolue pas. C’est donc, selon lui, que ça vient de plus haut : «Un accord confidentiel entre les deux palais», l’Elysée et Carthage, siège du pouvoir tunisien. «Ça dépasse ma petite cervelle. Ce sont des rapports de force qui me broient comme une pâte.» Economiste, universitaire, ancien syndicaliste, il se reconnaît opposant politique au dictateur Ben Ali, mais condamne le terrorisme et prône désormais un autre islamisme. «Il faut laïciser le mouvement islamiste, estime-t-il. Islamiste, je n’aime pas le mot. Je suis tunisien, musulman pratiquant, démocrate, prônant la séparation de l’Etat et de la religion.» Il a condamné Ben Laden publiquement. Son mouvement, Ennahda, a fini par l’exclure, en octobre.

Chat et souris. Mais en France Karker, 54 ans, attend toujours qu’on lui reproche quelque chose. Il a beau demander, on ne lui répond pas. L’administration est un chat ; lui, la souris. «Je mets au défi quiconque d’apporter le minimum de preuves que j’ai soutenu un mouvement terroriste. S’ils ont des preuves, il faut les présenter ! Si j’ai fait des erreurs, je préfère être en prison.» Son avocat, Me Jean-Daniel Dechezelles, décrit l’absurdité : «Si on abroge maintenant, on reconnaît implicitement qu’on l’assignait abusivement depuis plus de neuf ans. C’est un scandale juridique, un non-sens politique et un coût extravagant pour le contribuable.»

Discret. Pour s’en sortir, Karker a tenté plusieurs choses : une nuit en Haute-Loire, il a marché pendant 35 km, les flics derrière lui. Ça n’a pas servi. Il a fait la grève de la faim, 30 jours, en 1997, à Digne. Ça n’a pas marché. Il est parti rejoindre sa famille à Eaubonne (Val-d’Oise), en 1998. On l’a arrêté. «Oui, je suis en infraction, contre une injustice sur laquelle je n’ai pas d’explication.» Le tribunal correctionnel de Pontoise lui a collé six mois de prison avec sursis. Sans plus d’explication.

Après, «on» lui a fait savoir qu’«on» était au courant qu’il allait parfois voir sa famille et qu’«on» ne s’y opposait pas, s’il restait discret. Donc, il retrouve parfois sa femme et ses six enfants, âgés de 11 à 24 ans. Sinon, il est à Digne. Dans sa chambre, il pianote sur l’Internet, sa bouée de sauvetage. Il a créé un site où il parle de politique tunisienne. C’est comme ça qu’il reste debout : «Ils ont voulu m’écraser politiquement. Ils n’ont pas réussi.»

Il a intenté des recours devant diverses juridictions. Sans succès. Sa situation a beau être révoltante, elle est légale. Il n’y a pas de limite de temps à l’arbitraire. Danielle Mitterrand, José Bové, sont venus le soutenir. Sans succès. La Ligue des droits de l’homme, présente à ses côtés, le compare à «une chèvre attachée à un piquet» et pose une simple question : si on lui reproche quelque chose, qu’on le juge, sinon, qu’on le libère. Amnesty International a dénoncé sa situation. En vain. Karker a demandé une levée progressive de la mesure. Pourquoi ne l’assigne-t-on pas plus près de sa famille ? Pas de réponse. Il propose «le dialogue, sans engagement préalable». Rien.

Mort. De 1981 à 1984 en Tunisie, il a été condamné à dix ans de prison pour appartenance à un mouvement islamiste non reconnu. Bourguiba l’a gracié. Pour le condamner à mort, en 1987, pour complot. Karker a fui en France. On ne lui a fait aucune difficulté pour le statut de réfugié politique. Il l’a toujours. Mais à quoi bon ? Il est prisonnier dans une chambre d’hôtel. «Avant d’être une humiliation pour moi, c’est une humiliation pour les principes en vigueur dans ce pays.» «K» comme Karker, «K» comme Kafka, qui gouverne sa vie, depuis 3 327 jours.

(Source Libération du 12-12-2002)


 
Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) Cas TUN 121202 Torture / Procès équitable / Impunité
 
Appel Urgent
Le Secrétariat international de l’OMCT requiert de toute URGENCE votre intervention dans la situation suivante en Tunisie. Brève description des faits Le Secrétariat international de l’OMCT a été informé par une source fiable du cas de Monsieur Sofiane KHAZRI. Selon les informations reçues, le 1er janvier 2001 dans la nuit, Monsieur Sofiane KHAZRI, né en 1979, se trouve dans la rue à Jendouba, aperçoit une rixe entre deux personnes et tente immédiatement de les séparer. Trois agents de la police judiciaire  arrivent sur les lieux et s’attaquent d’entrée à M. KHAZRI, tout d’abord en lui donnant des coups au visage puis en le frappant sur tout le corps, jusqu’à ce que celui-ci se trouve à terre. Emmené au poste de police par les trois agents, il reçoit à nouveau des coups avant d’être transporté à l’hôpital de Tunis, où il subit une intervention chirurgicale le 4 janvier 2001, au cours de laquelle l’ablation du testicule droit est effectuée. Suite à cette opération, une incapacité permanente de 30% est prononcée le 14 avril de la même année par le professeur Ali Horchani de l’hôpital La Rabata à Tunis. Une audience au Tribunal correctionnel de Jendouba est fixée au 27 février 2002, au cours de laquelle les avocats de M. KHAZRI, représentant leur client plaignant, demande au Tribunal le dessaisissement, au motif que l’inculpation de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de plus de 20% qui pèse sur Monsieur Abdel Berri HAJAJI, l’agent de la police judiciaire, est définie comme un crime, et que l’affaire doit être renvoyée devant une cour d’assise. Lors de cette audience, la requête de la partie civile n’ayant pas été prise en compte, le policier Abdel Berri HAJAJI est condamné à 200 Dinars d’amende. Le 5 novembre 2002 a eu lieu l’audience en appel au cours de laquelle le renvoi a été prononcé pour la date du 17 décembre prochain. Le Secrétariat international de l’OMCT exprime sa vive inquiétude quant à la tenue d’un procès équitable, compte tenu du fait que Monsieur Sofiane KHAZRI porte plainte contre un agent de la force publique. Il demande que le tribunal correctionnel soit dessaisi du dossier, et que l’affaire soit renvoyée devant une cour d’assise, afin que les responsables soient jugés de manière appropriée. Action requise Nous vous prions de bien vouloir écrire aux autorités de la Tunisie, leur demandant : i. De garantir un procès équitable devant une cour d’assise, en application des standards internationaux concernant les procès équitables; ii.  de garantir une réparation adéquate à Monsieur Sofiane KHAZRI ; iii. de garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans tout le pays, conformément aux lois nationales et aux normes internationales. Adresses · M. Zine el-Abidine Ben Ali, Président de la République, Palais de Carthage, 2016 Carthage, Fax: +216 71  744 721 ou +216 71 731 009 · M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministère, Secrétariat Général du Gouvernement, Rue de la Kasbah, 1008 Tunis, Fax: +216 71 562 378 · M. Hédi M’henni, Ministère de l’Intérieur et du Développement local, Avenue Habib Bourguiba, 1001 Tunis, Fax: +216 71 340 888 · M. Bechir Tekkari, Ministère de la Justice et des Droits de l’homme, 57, Boulevard Bab Benat, 1006 Tunis, Fax : +216 71 568 106 En cas de problème de communication avec la Tunisie, vous pouvez contacter directement la mission permanente de la Tunisie près l’ONU à Genève : · S.E M. Habib Mansour, Mission permanente de la Tunisie, 58 Rue Moillebeau, Case postale 272, 1211 Genève 19; Fax : +4122 734 06 63 ; Email : mission.tunisia@ties.itu.int Prière d’écrire à la représentation diplomatique de la Tunisie dans votre pays. Genève, le 12 décembre 2002 Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)


 

 
 
 

جمعية حقوقية تونسية تطالب بالكشف عن أوضاع السجون

وتنشر لائحة بأسماء العشرات من المعتقلين في زنزانات انفرادية لأكثر من 10 أعوام

باريس – خدمة قدس برس (11/12/02)

أطلقت جمعية حقوقية تونسية حملة واسعة للتضامن مع عدد كبير من المساجين السياسيين، الذين تعتقلهم السلطات التونسية في معتقلات انفرادية منذ أكثر من عشرة أعوام. وأوردت الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين في تونس (غير مرخص لها) 23 معتقلا سياسيا يقبعون في عزلة انفرادية في سجون مختلفة، منذ مطلع العقد الأخير من القرن الماضي.

وسردت اللائحة التي نشرتها الجمعية، أسماء 23 معتقلا، يقضي غالبيتهم حكما بالسجن مدى الحياة، ويحتجزون في زنزانات انفرادية منذ العام 1992. ومن بين المعتقلين الـ23 الدكتور صادق شورو، المحاضر في كلية الطب بتونس، والرئيس السابق لحركة النهضة المعارضة، والحبيب اللوز القيادي في حركة النهضة، والمهندس عبد الكريم الهاروني الأمين العام السابق للاتحاد العام التونسي للطلبة، والطبيب والكاتب أحمد الأبيض.

وقال رئيس الجمعية الدولية للتضامن مع المساجين السياسيين في تونس، المحامي محمد النوري، في نداء موجه للرأي العام الوطني والدولي، وللمنظمات الحقوقية الوطنية والدولية، أرسلت نسخة منه إلى وكالة “قدس برس” إن الحملة التي تقودها الجمعية تهدف إلى وضع حد للمأساة الإنسانية، التي يعيشها هؤلاء المعتلون منذ أكثر من 10 أعوام. كما جاء في النداء أن هذه الحملة تهدف للضغط على السلطات التونسية للسماح للهيئات الحقوقية بزيارة السجون، وتفقد الأوضاع داخلها، من أجل أن تدفعها لاحترام المعايير والقوانين الدولية، في التعامل مع المساجين عامة، والمساجين السياسيين خاصة.

وفي نفس السياق صدر عن نفس الجمعية الحقوقية بلاغ وقعه القاضي مختار يحياوي، عضو هيئة الاتصال، ورئيس المركز التونسي لاستقلال القضاء والمحاماة، بمناسبة ذكرى الإعلان العالمي لحقوق الإنسان، وصف فيه الظروف، التي يقيم فيها مئات المعتقلين في السجون التونسية، بأنها ظروف مهينة وقاسية، ولا تتوفر فيها الحدود الدنيا للحياة الطبيعية.

وشدد اليحياوي المعروف بجرأته في تشخيص وضع الحريات وحقوق الإنسان في تونس، والذي وجه رسالة إلى الرئيس التونسي زين العابدين بن علي، قبل أكثر من عام، يطالبه فيها بوضع حد لتبعية القضاء للسلطة التنفيذية، مما أدى إلى إقالته من عمله، أن ما يحدث للمعتقلين في السجون التونسية يعد إهانة للإنسانية كلها، ويضع المدافعين عن حقوق الإنسان في مواجهة وحشية محضة، تنتمي لعصور الظلام، مؤكدا أن التجاوزات الحاصلة، من تعذيب، ومعاملة لاإنسانية تتناقض مع مبادئ الأخلاق، والقوانين، والمعاهدات الدولية.

وأكد القاضي اليحياوي في البلاغ الذي أرسلت نسخة منه إلى وكالة “قدس برس“، أن الحملة يجب أن تتصاعد على السلطات التونسية، للسماح للمنظمات الحقوقية بإجراء تحقيقات ميدانية، وزيارة السجون التونسية، التي لا تحترم المعايير والقوانين الوطنية والدولية في هذا المجال.هذا وتشير تقارير صادرة عن المجلس الوطني للحريات في تونس، ومنظمة العفو الدولية، والفيدرالية الدولية لحقوق الإنسان، إلى أن العديد من حالات الوفاة قد حصلت في الأعوام الأخيرة في السجون التونسية في ظروف غامضة، ويرجع كثير منها للتعذيب، والمعاملة القاسية، والإهمال ونقص الغذاء والدواء.

وكانت الحكومة التونسية قد اعتقلت قبل أيام رئيس الجمعية المحامي محمد النوري ومحام آخر قريب منها هو نور الدين البحيري، ثم أطلقت سراحهما بعد ضغوط من منظمات حقوقية محلية ودولية. وفسرت بعض المصادر عملية الاعتقال والتحقيق، التي طالت لاحقا معظم الناشطين في الجمعية، بأن الحكومة التونسية، التي لا تعترف بوجود معتقلين سياسيين لديها، منزعجة من تأسيس الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين ومن نشاطاتها.

 

http://www.qudspress.com

 

 

 
 

Le Congrès pour la République Pour la souveraineté du peuple, la légitimité de lEtat, la dignité du citoyen  33 rue Bab Al Jazira Tunis  

Lettre ouverte aux médecins tunisiens

Dr Moncef  Marzouki

  Le 14 décembre aura lieu des élections pour choisir les  confrères  appelés à siéger au Conseil National de lOrdre. Je doute fort que ce soit loccasion pour la profession de se poser les questions de fond, les questions de conscience. Aussi  permettez moi de vous  les poser à la fois en ma qualité de médecin et de citoyen. – Les maigres résultats au niveau de tous les indicateurs  de santé  de notre pays (espérance de vie à la naissance, espérance de vie  en bonne santé, taux de mortalité infantile) tels que publiés dans le rapport du PNUD sur le monde arabe le mois dernier, et ce compte tenu de nos potentialités, vous remplissent-elles de fierté ou de honte ? -Lenvolée des coûts de la santé supportés de plus en plus par les citoyens, vous paraît elle due à lenvolée de la qualité des soins ou à la  quantité des bénéfices engrangés par les managers de la maladie, comme les investisseurs en cliniques chromées, les laboratoires pharmaceutiques, ou  certains fonctionnaires  corrompus du ministère de la santé ? -le développement dune médecine à deux vitesses , labandon de la première ligne, la déliquescence du système de soins public , vous rendent-ils heureux ou honteux quun précieux outil de travail mis en place dans les années 80 pour soigner les plus démunis et faire de la prévention , soit aujourdhui   en ruines ? -La transformation de la médecine en business, vous parait-elle  compatible avec la dignité de notre métier et sa fonction sociale ? -La politique de lautruche qui a déconnecté les médecins de leur devoir social et politique, leur a-t-elle été aussi salutaire quils le croyaient, ou bien les a-t-elle précipitée vers le statut qui est le leur? Le fait que les médecins aient détourné le regard, quand leurs confrères étaient chassés de leur travail, arrêtés, pour certains torturés et ce parce quils ont défendu les droits de lhomme et plus spécialement le droit à la santé, est-il compatible avec le devoir éthique tel que stipulé dans le serment dhippocrate. – Votre statut moral et matériel dans le cadre du système actuel, vous- paraît-il en amélioration ou en chute ? -Enfin,  les médecins,  face à limplosion de la société, à la débâcle de lEtat, à la désespérance du citoyen, doivent-ils continuer à se cacher derrière leur petit doigt , à  Croire que le naufrage de la profession nest pas dû au naufrage du pays conduit par un dictateur incompétent (sauf en flicologie )  Bien sûr la façon de poser la question inclut la réponse attendue. Elle ne  dit pas nécessairement les sentiments profonds de celui qui les posent. Afin quil n y ait pas de malentendu  sachez que je naccuse , ni  naccable. Je vous appelle seulement à relever la tête, à assumer des risques qui, en bloc, nen sont pas. La profession est une partie dun tout. Cest ce tout qui est profondément gangrené par une dictature corrompue et incapable .Plus que jamais notre  pays malade, souffrant dune hypo-dignité chronique , interpelle ses  médecins et toute son élite pour le guérir du mal qui le ronge , qui nous ronge et  qui vous ronge tout autant. Que lesprit de Hachmi Ayari nous guide  dans ce retour que je vois prochain de la conscience  de la combativité , de la solidarité et de lengagement qui rendront à notre pays et à notre profession son honneur souillé .


 
 
 

Lettre au Sénat : non au colonialisme

 
Chers amis,   Une lettre ouverte au Président du Sénat français attend votre signature. Le sénat vient de mettre sur son site internet des propos tendant à faire lapologie de la colonisation de la Tunisie en distinguant du et en opposant le protectorat au colonialisme. Nous entendons protester contre cette scandaleuse manoeuvre qui consiste à blanchir le colonialisme. C’est la première fois que l’on entend parler de cette négation du caractère colonial du protectorat. C’est grave et tout le monde peut aisément comprendre que cette thèse tend non seulement à effacer les crimes commis par le colonialisme protectoral (Tunisie, Maroc, Madagascar, Congo, Gabon, Vietnam, Cambodge, Laos, Comores, etc.) mais elle tend aussi à justifier le néo-colonialisme actuel sur ces mêmes pays. Merci de me faire parvenir vos remarques et votre soutien. Vu la gravité de ces propos, nous vous invitons, après lecture de cette lettre, à nous autoriser à joindre votre nom aux initiateurs de cette lettre au Président du Sénat. Vous aurez contribué massivement à laver cette nouvelle humiliation colonialiste, aux côtés de nos amis anti-colonialistes français qui se joignent à nous. Amitiés Mondher Sfar : soscolonialisme@wanadoo.fr
  N’oubliez pas d’indiquer votre qualité en tant que signataire, Merci. 

 

Lettre ouverte au Président du Sénat :

Pour que la France reconnaisse la nature colonialiste

du protectorat établi en Tunisie et ailleurs

 

            Monsieur le Président,

            Les signataires de cette lettre sont scandalisés par les propos tenus sur votre site internet officiel tendant à réhabiliter le système colonial du protectorat. En effet il est dit dans lhommage au Sénateur dEstournelles, ancien numéro 2 de la Résidence française en Tunisie au lendemain de loccupation militaire de 1881, quil « naura de cesse de sopposer à la politique coloniale. Il était en effet partisan du régime du protectorat ».

            Il est clair quen opposant le protectorat au colonialisme, cette affirmation tend en fait à blanchir le système colonial français tel quil a été entrepris par la III° République sous la forme de protectorat. Le meilleur démenti à cette thèse qui oppose le protectorat au colonialisme a été fourni par dEstournelles lui-même en 1899 quand il affirma que lAlgérie et la Tunisie « sont des prolongements de la France » (Discours du 8 décembre 1899.) Il a même défendu sa politique coloniale en Tunisie : « Non que je sois un détracteur systématique de nos entreprises coloniales ; jose dire que ma vie tout entière protesterait contre un pareil soupçon : jai été lun des ouvriers les plus dévoués de notre expansion coloniale à ses débuts ; jai applaudi, jai travaillé à notre établissement en Tunisie. » La seule réserve émise par dEstournelles ne vise pas le principe du colonialisme, mais la forme de lannexion jugée par les tenants du système du protectorat comme plus coûteuse en hommes et en argent et plus risquée que le protectorat. Cest ce que dailleurs dEstournelles a développé dans son uvre majeure : La Politique française en Tunisie, le Protectorat et ses origines,1854-1891, qui vient dêtre réédité sous le titre : La Conquête de la Tunisie, Récit contemporain, Paris 2002. Ce livre montre que dEstournelles na jamais remis en question la légitimité de la colonisation, que Jules Ferry osait sans complexe justifier en ces termes : « Il faut dire ouvertement quen effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures » (Discours de J. Ferry du 28 juillet 1885)

            Monsieur le Président,

            Pour éviter tout malentendu au sujet de vos positions sur le colonialisme, nous vous demandons de bien vouloir condamner publiquement et sans réserves le protectorat en tant que générateur de crimes contre les peuples, dhumiliations, dexploitation, de ségrégations, de violences et de massacres à linstar de tout autre colonialisme, et de condamner en particulier le protectorat établi par la France en Tunisie de 1881 à 1956.

 

            Veuillez agréer Monsieur le Président l_expression de nos sentiments respectueux,

 

Premiers signataires :

 

Fatima Afkih, Mère au foyer ; Abdelaziz Agoubi, Commerçant ; Dr Sahbi Amri, Médecin à Dahmani, Tunisie ; Rosine Arroyo, Animatrice culturelle ; Rabha Attaf, Journaliste ; Sami Ben Abdallah, Universitaire ; Dr. Ben Haj Yedder, Pédiatre ; Khemais Bouhouch, (Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe, Section Allemagne) ; Mahres Chabbi, (Rassemblement des Tunisiens Libres) ; Imed Chellouf, Doctorant ; Bernard Cornut, (Deux Poids, Deux Mesures ); Sayyed Ferjani, (FIFANEC, Intellectuels Libres pour les Libertés et Contre le Néo-Colonialisme); Fausto Giudici, Ecrivain ; Abdelwahab Hani, Universitaire ; Ginette Hess-Skandrani, (La Pierre et lOlivier) ; Mohamed Jaouadi, (Association des Jeunes Tunisiens au Canada) ; Monique Justamond, Retraitée ; Nadia Kais, Paris ; Salah Karker, Universitaire et homme politique ; Chawki Mannai, Architecte ; Jean-François Poirier, Philosophe ; Claudine Roméo, Universitaire ; Mondher Sfar, Universitaire ; Fatiha Talahite, Chercheur CNRS ; Brahim Taouti, Justicia Universalis ;

 

Contact : soscolonialisme@wanadoo.fr  

 

 
FLASH INFOS
 

A propos de la pétition Sadri Khiari Pour des raisons inconnues (!!), l´adresse email du Comité Article 13 (article131948@yahoo.fr) ne fonctionne plus. Il ne nous ait donc pas possible de récupérer les signatures qui lui ont été adressées. Nous demandons aux personnes qui ont signé la pétition pour la liberté de circulation de Sadri Khiari et l´ont envoyé à cette adresse désactivée de prendre la peine de l´envoyer une seconde fois à l´adresse qui suit : mariecousein@yahoo.fr Avec nos remerciements S. Belhassen

 

Antrim Energy Commences Operations in Tunisia

  Antrim Energy Inc. reports that the rig contracted to deepen Antrim’s Chott Fejaj #3A well in Tunisia has been released from its current contract and is expected to start drilling on the Antrim location in approximately 14 days.   The Chott Fejaj #3A well (Antrim 34.286% working interest) was previously drilled, cased and suspended in December 1998 at a depth of 3,532 meters. It is being deepened to evaluate the primary targets in the Triassic and older reservoirs.   The well will test a structure located in the Melrhir Basin, part of the same geological province which contains the “giant” oil and gas accumulations (reservoirs containing more than 500 million barrels of oil or 3 Tcf of gas) in southern Tunisia, Algeria and Libya.   The Chott Fejaj #3A drilling location is situated approximately 12 kilometers from the gas and oil pipelines which carry gas to Europe, and oil from fields in southern Tunisia to ports on the Mediterranean coast.   The Company has negotiated an option with a third party to farm out a portion of Antrim’s interest in this prospect and, in this regard, has received a $175,000 non-refundable deposit.   (Source : Antrim Energy , Wednesday, December 11, 2002 http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=5080 )

 

Tunisia’s 10 month FDI rises 56.9 pct

  TUNIS, Dec 11 (Reuters) – Tunisia’s foreign direct investment soared 56.9 percent to 896 million dinars ($659.7 million) in January-October period over the same period in 2001 as a phone licence sell-off boosted privatisation earnings, official figures showed on Wednesday.   Governnment officials said without the revenue from the GSM phone licence sale FDI would be at $432.7 million, slightly higher than the 571 million dinars ($420.4 million) FDI total flow in the 10 months of 2001.   The government sold a GSM phone licence to Egyptian Orascom (OT) for $454 million, $227 million of which was paid early in the third quarter of 2002.   The government wants to increase the flow of foreign direct investment as it aims to boost private investment share to 55 percent in the five-year period to 2006 from around 50 percent the proportion of private investment currently.   It projects the foreign direct investment to increase by 46 percent for the whole year of 2002 to 950 million dinars.   Government officials were optimistic the FDI target would be handily exceeded after the government sold a 52 percent state stake in Union Internationale de Banques to French bank Societe Generale for 102.7 million dinars in October this year.   ($1= 1.358 dinar)   REUTERS

 

AUSTRALIA’S HORIZON OIL TO RESUME DRILLING AT TUNISIAN WELL

  MELBOURNE, Dec 12, 2002 Horizon Oil NL (ASX:HZN) – formerly Bligh Oil and Minerals NL – will resume drilling at its Tunisian well this month. In a statement released today, Horizon Oil said it had moved a rig onto the Chott Fejaj No. 3 well and was looking to increase its interest in the project from 14.29 per cent to 21.70 per cent. Horizon is the well operator and was a participant in the original drilling of the well in 1998. The drilling was suspended at a depth of 3532m. The latest operation involves the deepening of the well by 700m and should take 25 days. Bligh Oil and Minerals NL shareholders voted to change the name of the company to Horizon Oil NL at a shareholders meeting on October 31, 2002.   (C) 2002 Asia Pulse Pte Ltd   (Source : www.zawya.com)

 

Tunisie – L’entraîneur Faouzi Benzarti quitte le Stade tunisien

 

 
AFP, le 12.12.2002 à 08h59               TUNIS, 12 déc (AFP) – L’entraîneur du Stade tunisien, Faouzi  Benzarti, a décidé de quitter le Stade tunisien (ST) et pourrait  être remplacé par un entraîneur français, rapporte jeudi la presse  de Tunis.           Certains journaux indiquent que Benzarti pourrait prendre la  place du Suisse Michel Decastel au club de l’Espérance de Tunis  (EST), tandis que d’autres affirment qu’il est pressenti pour  entraîner une équipe du Golfe.           Pour l’heure, l’entraîneur-adjoint du Stade, Mahmoud Saâdi et le  préparateur physique, le Français Christian Schmidt assurent  l’intérim.           Pour remplacer Benzarti, le président du ST, Jalel Ben Aïssa se  rend ce jeudi à Paris pour poursuivre des pourparlers avec un  entraîneur français.             AFP


 

         

Al-Qaïda: peine réduite de six mois en appel pour quatre Tunisiens jugés en Italie

         

 
Associated Press, le 11.12.2002 à 20h15           MILAN, Italie (AP) — La cour d’appel de Milan a confirmé mercredi la condamnation d’un Tunisien soupçonné d’avoir dirigé les opérations logistiques du réseau Al-Qaïda en Europe, mais a réduit de six mois sa peine de prison pour la ramener à quatre ans et demi, a-t-on appris auprès de son avocat.           La cour a rendu la même décision à l’encontre de trois autres ressortissants tunisiens jugés aux côtés d’Essid Sami Ben Khemais, a précisé Me Antonio Nebuloni. La peine de Bouchoucha Mokhtar est désormais de quatre ans et demi tandis que celle de Belgacem Mohamed Ben Aouadi et Charaabi Tarek, s’élève à trois ans et demi, soit six mois de moins que précédemment.           Les quatre hommes ont été reconnus coupables d’avoir fourni des faux documents, d’avoir violé les lois sur l’immigration ainsi que d’association de malfaiteurs avec l’intention d’obtenir et de transporter des armes, des explosifs et des produits chimiques.           En février, ils avaient condamnés en première instance dans ce qui était à l’époque le premier procès en Europe concernant le réseau Al-Qaïda depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.           Les quatre hommes avaient été arrêtés l’an dernier, entre avril et octobre, dans le cadre d’investigations italo-allemandes sur le réseau Al-Qaïda d’Oussama ben Laden en Europe. Ils n’ont pas été accusés d’implication directe dans les attentats du 11 septembre. Mais selon les enquêteurs, ils ont produit des faux documents qui ont permis à des recrues d’Al-Qaïda de se rendre en Europe et dans d’autres parties du monde.           Ben Khemais aurait quitté l’Afghanistan pour superviser les opérations de l’organisation de Ben Laden en Europe.   Associated Press

Italy jails four Tunisians over Afghan camp ring

 

 
Reuters, le 11.12.2002 à 16h31     MILAN, Dec 11 (Reuters) – Four Tunisians, including a man convicted in Tunisia of ties to the al Qaeda network, were jailed for up to four-and-a-half years on Wednesday for dealing in false documents and organising illegal immigration.           Originally convicted in February and sentenced to up to five years, a Milan appeals court reduced their jail time and levied fines as part of a settlement with prosecutors.           Essid Sami Ben Khemais, whom prosecutors suspected of being an operative for Osama bin Laden’s al Qaeda network in Europe, and Moktar Bouchoucha were sentenced to four-and-a-half years. Two accomplices were given three-and-a-half-year terms. Each was also fined 9,800 euro ($9,800).           Prosecutors said the men procured false documents and arranged illegal immigration to help send recruits to training camps in Afghanistan.           Tunisia sentenced Ben Khemais in absentia to 20 years in prison on a conviction for belonging to a group tied to al Qaeda. All the men are jailed in Italy.           The suspects requested and were granted a fast-track trial, common in Italy to speed up trials, whereby a limited amount of evidence is provided and reduced sentences are handed down if they are found guilty.           Prosecutors alleged in court that the suspects were part of the Salafist Group for Preaching and Combat, which is believed to have links to al Qaeda.    REUTERS

 
Le correspondant allemand du kamikaze de Djerba est en Arabie saoudite (radio)

   

AFP, le 11.12.2002 à 18h17           COLOGNE (Allemagne), 11 déc (AFP) – Un homme ayant eu un contact  téléphonique avec le kamikaze présumé de l’attentat en avril à la  synagogue de Djerba (20 morts) et qui a quitté l’Allemagne sans que  les autorités aient pu légalement le retenir, se trouve en Arabie  saoudite, a indiqué une radio mercredi.           Christian G., qui avait eu un entretien téléphonique avec le  Tunisien Nizar Ben Mohamed Nawar peu avant l’attentat en Tunisie, se  trouve en Arabie saoudite, d’après les recherches de la radio  publique Deutschlandfunk.           Le suspect “a quitté avec sa famille l’Allemagne en novembre  2002”, avait affirmé mercredi matin dans un communiqué le Parquet  fédéral sans mentionner de pays de destination.           “Comme la présomption de culpabilité n’était pas suffisante pour  délivrer un mandat d’arrêt, les autorités n’avaient pas la  possibilité d’interdire son départ”, selon la même source.           Christian G., qui se faisait appeler Abou Ibrahim, est  originaire de Pologne et converti à l’islam. Il avait été placé sous  écoute téléphonique dès le lendemain des attentats du 11 septembre  2001 aux Etats-Unis, dans le cadre de la surveillance des milieux  islamistes.           Le matin du 11 avril, une quarantaine de minutes avant  l’explosion à Djerba, Christian G. avait reçu un appel de Nizar  Nawar. “Sais-tu qui je suis? Je suis le sabre”, s’était-il présenté  avant de lui demander de prier pour lui.           “As-tu besoin de quelque chose?”, lui avait demandé Christian G,  ce à quoi le Tunisien avait répondu: “Non merci. Je t’ai appelé.  J’ai juste besoin de +Dawaa+” (ndlr: ordre, appel divin, bénédiction  divine).           Le parquet avait ouvert en avril une enquête contre Christian G.  et plusieurs autres personnes de la région de Duisbourg (ouest) pour  “participation à une organisation terroriste”.           Interpellé, il avait été relâché le lendemain faute d’indices  probants. Tout juste aurait-il confirmé avoir rencontré “le sabre”  lors d’un séjour au Pakistan en août 2001.           Des indices troublants avaient toutefois été découverts lors des  perquisitions effectuées à son domicile et dans son entourage, comme  le numéro de compte bancaire de la femme du Marocain Mounir El  Motassadek, actuellement jugé à Hambourg (nord) pour sa complicité  présumée dans les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.   AFP  


الإذاعة الألمانية: مشتبه به في اعتداء جربة موجود في السعودية

 

كولونيا ـ الوكالات:

 

زعمت الاذاعة الالمانية امس ان رجلا اجرى اتصالا هاتفيا مع الانتحاري الذي نفذ اعتداء جربة (تونس) في ابريل (نيسان) وغادر المانيا بدون ان تتمكن السلطات من وقفه بالطرق الشرعية، موجود حاليا في السعودية.

وقالت الاذاعة انه بعد عمليات بحث اجرتها الاذاعة العامة «دويتشلاندفونك» وجدت ان كريستيان ج. موجود الآن في السعودية، وهو اجرى اتصالا هاتفيا مع التونسي نزار بن محمد نوار قبيل الاعتداء الذي اوقع 21 قتيلا في تونس. وكانت النيابة العامة الفيدرالية قد اكدت صباح امس في بيان ان المشتبه فيه «غادر المانيا برفقة عائلته في نوفمبر(تشرين الثاني) 2002»، بدون ان تحدد الدولة التي قصدها.

 

 وقال المصدر «بما ان افتراض الذنب لم يكن كافيا لاصدار مذكرة توقيف، لم تتمكن السلطات من منعه من المغادرة».

وكريستيان ج. الملقب ابو ابراهيم متحدر من بولندا وقد اعتنق الاسلام. وفرض التنصت على اتصالاته الهاتفية غداة اعتداءات 11 سبتمبر (ايلول) 2001 في الولايات المتحدة، في اطار المراقبة التي خضعت لها الاوساط الاسلامية.

 

(المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 12 ديسمبر 2002)

 

 

مليلية :اعتصام 6 فلسطينيين وتونسي مطالبين بتسوية أوضاعهم القانونية

 

مليلية ـ إفي: اعتصم 6 فلسطينيين وتونسي في مركز الاقامة المؤقتة للمهاجرين في مليلية امس امام مندوبية الحكومة الاسبانية للمطالبة بتسوية وضعهم وهددوا بالقيام ابتداء من اليوم باضراب عن الطعام.

 

ووصل الفلسطينيون بصفة غير قانونية الى المدينة قبل شهرين، وأكدوا امس أنهم لا يستطيعون العودة الى بلادهم لانها «تعيش نزاعا حربيا دائما ولا يوجد هناك اي مستقبل» بسبب ارتفاع البطالة، وانهم مستعدون لخوض اضراب عن الطعام «حتى الموت» إذا لم يسمح لهم بحيازة ترخيص اقامة وعمل يسمح لهم بالانتقال الى داخل شبه الجزيرة.

 

من جانبه، أشار المواطن التونسي الى انه وصل الى مليلية منذ 9 اشهر وبدأ الاضراب عن الطعام قبل يومين للحصول على تسوية لوضعه. واوضح المهاجرون أنهم دفعوا مبلغا ماليا بقيمة 12 الف يورو، مقابل نقلهم الى المغرب، ومن هناك توجهوا الى مليلية مشيا على الاقدام.

 

وذكرت مندوبية الحكومة الاسبانية، أن دخولهم الى هذه المدينة بصفة غير قانونية، يقضي بطردهم، بموجب قانون الاجانب، إلا أن جميع الحالات تتم دراستها بشكل فردي أمام امكانية اتخاذ اعتبارات انسانية.

 

(المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 12 ديسمبر 2002)


 
“Mieux faire connaître l’Islam authentique” (journal tunisien)

 

 
AFP, le 12.12.2002 à 09h38                TUNIS, 12 déc (AFP) – La campagne de “dénigrement qui prend pour  cible l’Islam profite du silence des exégètes musulmans et de leur  incapacité à porter la contradiction”, déplore jeudi le journal  tunisien Le Temps.           Dans un éditorial intitulé: “Comment mieux faire connaître  l’Islam authentique?”, le quotidien note que le débat est “quasi  inexistant à travers le monde islamique, alors que la nécessité se  fait durement sentir de se mobiliser” à ce sujet.           L’Islam authentique “se situe à l’opposé de tout ce dont on  l’accuse et de toutes les tares que les extrémistes veulent lui  coller”, poursuit le Temps qui note que “l’Islam est la religion de  la coexistence (qui) rejette la violence et l’obscurantisme”.           Pour le journal, les attentats terroristes du 11 septembre 2001  contre les Etats-Unis ont “réveillé les démons de la haine, de la  xénophobie, du racisme et de l’anti-islamisme” et “les extrémistes  de tous bords en ont profité pour faire valoir leurs idéologies de  la destruction”.           Le 11 septembre “a été utilisé par ceux qu’on appelle les  conservateurs aux Etats-Unis et qui se réclament de la religion  chrétienne pour s’en prendre à l’Islam et aux Musulmans”, écrit  encore le journal.           Cette campagne “encouragée par les lobies pro-israéliens, ne  trouve pas de contradicteurs (et) le monde islamique se contente  d’observer sans qu’une stratégie ne soit envisagée pour faire  connaître l’Islam vrai…”, ajoute-t-il.   AFP

تراجع ايرادات السياحة بتونس بنسبة %14 بعد هجوم جربة
 

 

تونس ـ رويترز: انخفضت ايرادات السياحة في تونس بنسبة 14 في المئة في الاحد عشر شهرا الاولي من العام الجاري بعد التفجير الذي وقع عند معبد يهودي في نيسان (ابريل) الماضي وتسبب في عزوف السياح عن زيارة تونس وادخل صناعة السياحة في دوامة الركود. وأظهرت بيانات حكومية نشرت امس الاربعاء ان اجمالي الايرادات من الانشطة السياحية انخفض الي 1.914 مليار دينار (1.4 مليار دولار) في الفترة من كانون الثاني (يناير) حتي نهاية تشرين الثاني (نوفمبر) بالمقارنة مع 2.218 مليار دينار في الفترة المقابلة من العام الماضي. وتمثل السياحة عنصرا اساسيا للاقتصاد التونسي. واستند بنك جيه.بي. مورغان الاستثماري الي انخفاض الايرادات السياحية وركود الصادرات واثر جفاف حاد تشهده البلاد عندما خفض تصنيفه الاستثماري لتونس في نوفمبر. والسياحة هي المصدر الرئيسي للعملة الصعبة في تونس اذ كانت مصدر 17 في المئة من اجمالي ايرادات البلاد بالنقد الاجنبي في العام الماضي. كما انها القطاع الرئيسي للوظائف في البلاد بعد الزراعة. ووضعت الحكومة خطة الميزانية علي اساس ان ايرادات السياحة هذا العام تبلغ 2.225 مليار دينار دون تغيير يذكر عن ايرادات عام 2001 الذي بلغ عدد السياح القادمين الي البلاد فيه 5.4 مليون وهو رقم قياسي. لكن حركة السياحة منيت بضربة شديدة في 11 نيسان (ابريل) عندما قتل 21 سائحا بينهم 14 المانيا في هجوم علي معبد يهودي بمنتجع في جزيرة جربة الجنوبية. وتتوقع الحكومة الان انخفاض عدد السياح بما يصل الي 15 في المئة هذا العام ولم تعلن حتي الان توقعاتها المعدلة لايرادات العام الجاري. لكن مدراء الفنادق وشركات السياحة والمتاجر الذين يرتبط نشاطهم بحركة السياحة يشعرون بالقلق للانخفاض الشديد في عدد السياح الالمان الذين كانوا يمثلون 38 في المئة من اجمالي الايرادات في 2001 رغم ان عددهم كان يبلغ خمس عدد السياح القادمين للبلاد. وأظهرت أحدث البيانات الرسمية ان عدد السياح بلغ 4.4 مليون في الاشهر العشرة الاولي من العام الجاري بانخفاض 9.0 في المئة عن الفترة المقابلة من 2001. ولم تذكر البيانات تفاصيل جنسيات السياح لكن الحكومة نظمت حملة ترويجية تركز علي استمالة السياح الالمان مرة أخري. وفي الاسبوع الماضي دعت الحكومة أكثر من الف ممثل لشركات السياحة الالمانية وغيرهم من المسؤولين عن السياحة لزيارة مدينة توزر الجنوبية في محاولة لزيادة تدفق السياح الالمان في الاشهر المقبلة. الدولار يساوي 1.358 دينار.

 

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 12 ديسمبر 2002)

 

 

تعليق على مقال الأستاذ أحمد نجيب الشابي ” حول سياسة التحالفات ” أو كيف يصيب تضخيم المسألة التنظيمية السياسي بالضمور و التقلص .

 

بقلم : الأستاذ عبد الرؤوف العيادي

 

ما يمكن استنتاجه سواء من العرض التقييمي الذي قدمه كاتب المقال حول تجارب الائتلاف التي خاضها الحزب الديمقراطي التقدّمي أو من المهام المرحلية التي حددّها أو أخيرا مما انتهى إليه من موقف حيال الحركة الإسلامية أنه محافظ في طرحه بمعنى أنه تقيدّ بالضوابط بل بالمحرمات سواء تلك التي فرضها نظام بن علي أو تلك التي فرضتها الحكومات الغربية في خصوص التعامل مع الحركة الإسلامية ، كما أنه يتموقع في ظلّ شرعية أسماها ” شرعية اللعبة ” ( في إشارة إلى الانتخابات التشريعية و الرئاسية التي ستجري أواخر 2004 ) و التي و إن صرح أنه يطعن فيها فهو يقبل بخوضها من منطلق إحراز مكاسب تنظيمية طالما أنها ستكون فرصة ” و أن المرحلة كما قيمها تطرح مهمة إعادة بناء الذات .

وهو طرح محافظ حتى في لغته و مصطلحاته ففي حديثه عن النظام القائم استعمل عبارة الحكومة عـندما تطرق إلى ” إخفاق الحكومة في الوفاء بالوعود” (ص5) إضافة إلى حديــثه عن ” التغيير و ” الحوار ” الخ..

 

1.               الخلط بين الأسباب و النتائج :

لكن ما يسترعي الانتباه هو الخلط الذي وقع فيه عند تقييمه ” للضعف و الوهن ” الذي تعانيه المعارضة ، إذ يرى في ” التشتت و التشرذم ” سببا و مصدرا لتلك الحالة ( الصفحتان 1 و 6 ) متناسيا أن التشرذم هو وصف لحالة تنظيمية وهي في الواقع نتيجة و ليست سببا .

فالتشتت و التشرذم تولدّه حالة من الضعف السياسي تتسم بانعدام مواطـن الاتفاق و الالتقاء حول الأهداف السياسية و تقدير الأوضاع و استيعاب خصوصيات الظرف و تغلّب نقاط الاختلاف و الفرقة بين أطرافها .

لذلك و وفق هذا التمشي القائم على جعل النتيجة سببا لم ير الأستاذ الشابي من مهام الحـــركة الديمقراطية سوى إعادة البناء بالمعنى التنظيمي ( من ائتلاف و تحالف ) طالما أن الاتفاقات السياسية قائمة و موجودة ( ص 1 ) .

و قد يعجب الأستاذ الشابي لقولي بأن هذا المنهج الذي اتبعه هو ذاته الذي عالج به مواعدة أوضاع حركة الديمقراطيين الاشتراكيين بعد انسلاخه من الوفاق الديمقراطي ، عندما دعا إلى توحيد الحركة و لمّ شتاتها تنظيميّا عبر ترميم بنائها التنظيمي الذي تداعت أجزاؤه نتيجة خلافات سياسية أو شبهها أخذت طريقها إلى العناصر القيادية بالتنظيم .

و ما آلت إليه جهود الترميم و اللملمة التنظيمية يؤكدّ الخطأ في طرح أسباب الأزمة هذا طبعا دون الخوض في حسن النوايا لدى من تولاها .

2.               طغيان الطرح التنظيمي :

 و تتأكدّ الرؤية المحافظة أيضا من خلال التقييم الإيجابي لتجارب الإئـــتلاف و التحالفات التي خاضها الحزب الديمقراطي التقدّمي بداية من منتدى الموقف التي أثمرت نتائج طيبة من أهمها إصدار صحيفة الموقف أسبوعـــيا و عقد الندوات الفكرية و دفع العمل المشتــرك ( ص1 و ص 2 ) مرورا بتجربة الإئتلاف الديمقراطي التي مثلت محطة من محطات نـهوض الحركة الديمقراطية و استرجـــاعها لزمام المبادرة ( ص3 ) و انتهاءا بتجربة الندوة الوطنية للحريات ( ص 3 ) التي شكلت محطة متقدمة في تعبئة القوى الديمقراطية .

و ما تجدر ملاحظته هو أن الأستاذ الشابي لا يتساءل لماذا لم تستطع هذه المحاولات و التجارب الإيجابية إنهاء حالة التشرذم التي هي عليه الحركة الديمقراطية طالما حصل دفع العمل المشترك و تشكلت محطات النهــــوض و التعبئة بمناسبة خوضها إذ بقيت الحركة في طور إعادة بناء الذات ( ص6 ) وهو قول لا نجد له تبريرا .

كما أنه من المفروض منطقا أن يقف أوّلا على سبب فشل أو قصور البناء السابق ” للحركة الديمقراطية ” و الذي استوجب التفكير في إعادته في الظرف الحالي تلك الحركة التي لم يعرفها إلا في الأسطر الأخيرة من مقاله ( ص 6 ) و ذلـــك عبر ” مرجعيتها و مشروعها الديمقراطي ” دون مزيد من البيان أو تطبيق لهذا المعيار على مكوناتها من تنظيمات و شخصيات .

 

3.               المعالجة الأديولوجية لمسألة سياسية :

على أن قراءة ما تلا ذلك من مقارنة بينها و بين الحركة الإسلامية يكشف أن تعريف الحركة الديمقراطية تمّ بأسلوب المقابلة بينها و بين الحركة الإسلامية ذات المشروع الشمولي و الاستبدادي القائم على المقدس التي تشكل نقيضها فيما تقوم به من تدخل في الحياة الخاصة و انتهاك لحــقوق الفرد و حرياته الأساسية في حين يحتلّ الفرد موقع حجر الركن في البناء الديمقراطي ( ص 4 ) .

و بذلك يكتسي الطرح بعدا أكثر أديولوجيا منه سياسيا إذ الاختلاف الذي وصفه كاتب المقال بأنه جوهريّ طال التصورات و المعتقدات و لم يحصل حول نقاط سياسية لبرنامج ما .

إذ على العكس من ذلك فإنه و من زاوية الطرح السياسي الذي جاء بصورة عرضية يقرّ الأستاذ الشابي بأن البرنامج العملي لكلا الحركتين الديمقراطـــية و الإسلامية يتقاطع في مطلبين هامّين و هما العفو العام و الاعتراف بحق المشاركة السياسية الحرّة للجميع ( ص 6 ).

و الرأي عندنا أن الأستاذ الشابي أصبح رهينة منهج مغلوط قائم على خيار مسبق بإقصاء الحركة الإسلامية وهو الذي جعله يلجأ إلى المقابلة بينها و بين الحركة الديمقراطية بينما كان من الأسلم منهجيّا إجراء مقابلة بين نظام الحكم القــــائم و انحرافاته و الحركة الديمقراطية و ما تطرحه من بديل إصلاحي . فلا خلاف بأن الأولى بالنسبة لرجل السياسة هو معالجة ما هو قائم على معالجة ما هو محتمل حصوله- فيما لو تغيرّ موقعه ليرتقي إلى سدة الحكم .

و يبررّ الأستاذ الشابي خياره بعدم التحالف مع الحركة الإسلامية إضافة إلى الخلافات الأديولوجية بوجود فيتو وطني و آخر دولي على التواجد السياسي لحركة النهضة و أن عدم مراعاة هذين المعطيين سيؤدي إلى تشديد قمع النظام الذي يسلطه على الحركة الديمقراطية كما يتيح له الفرصة لعزلها دوليا خاصة بعد المتغيرات الحاصلة و المرتبطة بأحداث سبتمبر 2001 .

و وفق هذا التمشي يصبح التعامل مع هذه الحركة رهين الإرادة الداخلية للنــظام و الإرادة الخارجية للحكومات الغربية و ما تضعه من خطوط حمر يجب الوقوف دونهـا و الالتزام بحدودها .

و إذا كان هذا البديل الذي يقترحه الأستاذ الشابي محكوما بما تمليه إرادة النظام داخليا و إرادة الحكومات الغربية خارجيا ، فأين هي إرادة الحركة الديمقراطية من كلّ هذا و كيف لا يكون لها خطوطها الحمراء التي من شأنها حماية بديلها الديمقراطي و إعطاء محتوى حقيقي لبرنامجها التحرري و الإصلاحي ؟

أمّا عن معياري الحاجة و المصلحة فإن تقديرهما لا يكون بما قد يلحق الديمقراطيين من أذى في المدى المباشر و لكن بالموازنة بين حجم التضــحيات و المكتسبات التي تحرزها الحركة الديمقراطية بتعزيز صفوفها و تحقيق زخم ديمقراطي يشمل جميع الأحزاب و الحركات القائمة بالبلاد بما يعزز التقارب بينها المؤدي إلى نزع التوتر و تقريب شقة الخلاف بينها و بالتالي تعديل ميزان القوى لصالحها .

أما عن الخطوط الحمر للحكومات الغربية التي لا ترغب في وجود حركات إسلامية فإن ديناميكية القوى الوطنية و مدى نجاحها في كسب المزيد من الحركات و منها الإسلامية للقضية الديمقراطية من شأنه أن يحرك تلك الخطوط و يردها إلى ما هو مقبول و ليس مفروضا .

 

4.               ضمور السياسي أو التغيير داخل التغيير :

و لا غرابة أن يكون المشروع الذي يسعى الأستاذ الشابي إلى تحقيقه هو ” تغيير داخل التغيير ” لذلك اقتصر مقترحه في البرنامج المرحلي على تشكيل جبهة انتخابية و تقديم قائمات موحدة بمناسبة موعد الانتخابات التشريعية سنة 2004 ممّا يتيح الفرصة للتعبئة و خوض معركة من أجل نزاهة الانتخابات و كذلك تقديم مرشحين إلى رئاسة الجمهورية للطعن في شرعية قانون اللعبة و التعريف بالكفاءات السياسية الوطنية لدى الرأي العام الواسع ( ص5 ) .

و جاء اختيار الأستاذ الشابي بالمشاركة في انتخابات 2004 بالرغم من طعـنه في ” شرعية اللعبة ” ليثير عدّة تساؤلات ، بداية حول موقفه من شرعية نظام بن علي الذي فضلّ الحديث عنه عبر مصطلح ” الحكومة ” كما جاء بتوطئة هذا و هل أنه يطعن في اللعبة أي القاعدة التي وضعتها السلطة أم السلطة ذاتها ؟

ثمّ و إذا كان الحزب الديمقراطي التقدّمي قد سبق أن عبرّ عن موقفه المبدئي في رفض استفتاء 26 ماي 2002 و نتائجه فهل تعني دعوته للمشاركة مع ذلك في انتخابات 2004 غير مراجعة عملية للموقف السابق للحزب – و هل يقبل هذا دخول مجلس النوّاب عبر انتخابات يعلم سلفا أنها مزورة – و لن تكون إلا كما سبق في إطار مكافأة أو رشوة سياسية من النظام ؟

و قد يجيبني الأستاذ الشابي أنه لابدّ من تقديم تنازلات ظرفية قصد بلوغ الهدف في استكمال بناء تنظيم أو ائتلاف تنظيمات أو أحزاب .

لكن ما هو جدوى امتداد التنظيم إذا كانت سياسته غير واضحة و غير مبدئية ، فالساحة التونسية لا تخلو من الأحزاب و من التنظيمات إلاّ أن ما تفتقر إليه هو برنامجا سياسيا يطرح بكلّ جرأة و وضوح البديل الديمقراطي لنظام حكم دكتاتوري بوليسي منع بالقوّة و الإغراء المادي قيام حياة سياسية سليمة تنمي لدى المواطن الرغبة في الانخراط فيها و تشدّ اهتمامه إلى الشأن العام .

فالمواطن التونسي ليس بحاجة إلى تأطير تنظيمي بقدر ما هو بحاجة إلى خطاب سياسي بديل يتجاوب مع تطلعاته في التحررّ من نظام الأجهزة البوليسي و العيش بكرامة .

و يكفي للتدليل على ذلك هجرته للإعلام التونسي المرئي مـنه و المسمـــوع و الطريقة الإيجابية التي تفاعل بها مع تجربة ” قناة المستقلّة ” خلال صائفـــة 2001 و تجربة ” قناة الزيتونة ” .

كما أن تفشي أساليب مقاومة السلطة عبر الإضراب عن الطعام و الذي عوض وسيلة الإضراب عن العمل أو الدراسة يكشف عن تجاوب المواطن مع الدعوات للمقاومة و الدفاع عن حقوقه في مناخ من الترهيب فرضه نظام الأجهزة .

و لا أحد ينكر أن هذا الأسلوب في المقاومة جاء نتيجة نضال الحركة الحقـوقية و المعارضة ، كذلك فإن تجاوب قسم كبير من المواطنين للنداء في مقاطعة الاستفتاء المهزلة يؤكدّ حاجة التونسي للبديل السياسي .

و هل يعتقد الأستاذ الشابي أن نظام بن علي سيسمح بامتداد يراه غير مقبول لأي تنظيم هذا على اعتبار أن الظرف الحالي يسمح بذلك ؟ ألا يعني ذلك تغيّر طبيعته و تحوله إلى نظام يقبل بمعارضة حقيقية ؟

إن النظام بتونس كان و لا يزال يتهيأ و يستعدّ لمواجهة حركة عفوية من الجماهير ( من صنف ثورة الخبز سنة 1984 ) وهو سوف لن يقبل بمواجهة حركة منظمة لأنه لا قبل له بذلك لعجزه عن المعالجة السياسية .

لذلك فإنه و إلى حين تغير الظرف فإن دور المعارضة سيكون بالأساس دورا سياسيا و إعلاميّا – يهدف إلى توعية المواطن و طرح البدائل عليه و دعوته لبناء النظام الديمقراطي نظام المواطن و المواطنة .

 

الأستاذ عبد الرؤوف العيادي نائب رئيس المؤتمر من أجل الجمهورية

 


 

 

Maroc: polémique sur des agressions intégristes contre les femmes

 

 
 AFP, le 12.12.2002 à 12h42           RABAT, 12 déc (AFP) – Des agressions perpétrées par des  intégristes marocains, visant notamment des femmes non voilées, font  l’objet d’une polémique opposant certains journaux aux autorités qui  ont dénoncé jeudi la multiplication par la presse de ces cas  jusqu’alors isolés.           Plusieurs journaux, comme le quotidien indépendant “Aujourd’hui  le Maroc”, ont affirmé au cours des derniers jours que des  “agressions intégristes” s’étaient multipliées dans quelques grandes  villes comme Rabat, Casablanca et Fès.           Selon ce journal, “pas moins de cinq cas” ont été récemment  relevés dans lesquels “des individus agissant au nom de l’islam ont  recouru à l’arme blanche, à l’agression verbale ou physique et aux  menaces pour intimider des jeunes filles ou des dames et les sommer  de mettre le hijab (voile)”.           La préfecture de police de Rabat-Salé a répondu jeudi, affirmant  n’avoir reçu qu’une seule plainte émanant d’une jeune fille  “agressée pour non-port du voile”, ajoutant que l’information à ce  sujet a été “amplifiée”.           Aujourd’hui le Maroc a cité une militante de l’Union de l’action  féminine (UAF), Latifa Jbabdi, selon laquelle “la sécurité des  femmes est menacée à n’importe quel moment”. “Il s’agit encore  d’actes isolés”, a-t-elle ajouté, tout en déplorant que “les livres  et cassettes incitant les intégristes à suivre ce chemin sont  disponibles partout dans le royaume”.           L’hebdomadaire La Gazette du Maroc s’était de son côté fait  l’écho de la recrudescence de l’insécurité à Casablanca, une  métropole de quelque 4 millions d’habitants, citant des agressions  verbales ou physiques subies par les jeunes filles lorsqu’elles  portent un tee-shirt, des jeans délavés ou une jupe moulante.            Le préfet de police de Casablanca avait vivement réagi, après  cette publication, en assurant que les statistiques de la ville  démontraient au contraire “les efforts soutenus” de ses services  “contre toutes les formes de la délinquance”.           Cette polémique intervient peu après l’ouverture, le 10  décembre, du procès de quatorze membres d’un groupe intégriste  marocain Assirat Al Moustaqim (“le droit chemin”), accusés du  meurtre d’un homme par lapidation.           Le groupe dirigé par Miloudi Zakaria, est accusé “d’homicide  volontaire avec préméditation et guet-apens” à l’encontre de Fouad  Kerdoudi, un homme retrouvé mort le 23 février dernier dans le  quartier populaire Sidi Moumen de Casablanca.           Selon l’accusation, Kerdoudi a été “lapidé” en application d’une  “fatwa” (avis religieux) émise par Miloudi Zakaria dans laquelle il  qualifiait la victime de “débauché”.           Des journaux marocains dénoncent régulièrement la “propagande  des obscurantistes” dans les mosquées, les transports en commun, les  taxis ou encore au cours de mariages et d’obsèques, notamment dans  les quartiers populaires des grandes villes.   AFP

 

 

بيرنز لـ”الحياة”: نتعاون مع الحكومات المغاربية لتجفيف تمويل الإرهاب

بقلم: رشيد خشانة

 

قال مساعد وزير الخارجية الأميركي وليام بيرنز ان واشنطن مرتاحة للتعاون الذي أبدته الحكومات المغاربية في الآونة الأخيرة لمكافحة الارهاب وملاحقة العناصر التي يشتبه بانتمائها الى شبكة (القاعدة). وأكد في تصريحات أدلى بها لـ(الحياة) في تونس التي زارها أول من أمس في ختام جولة شملت أيضاً الجزائر والمغرب, (إن (القاعدة) لا تشكل خطراً على الولايات المتحدة وحسب وإنما على جميع شعوب المنطقة).

 

وأضاف: (نحن مصممون على العمل معاً لمواجهة هذا الخطر, ونشعر بالارتياح للتعاون الذي أظهرته جميع البلدان المغاربية في الفترة الأخيرة في المعركة ضد الإرهاب عموماً و(القاعدة) تحديداً, وهي معركة نخوضها لمصلحتنا لأننا عانينا كلنا من الإرهاب).

ورداً على سوال آخر لـ(الحياة) لم يوضح بيرنز ما إذا كانت واشنطن تقدّمت بطلبات محددة الى العواصم المغاربية في هذا الشأن. وقال: (هناك أنماط مختلفة من التعاون ولمسنا في الفترة الأخيرة زيادة في التنسيق لتبادل المعلومات ومواجهة الإرهاب عموماً. ونحن نتعاون جيداً ايضاً في مجال تجفيف منابع تمويل الارهاب وسنتابع درس الخطوات التي يتعين على كل طرف القيام بها في ناحيته على هذا الصعيد). تحديات جديدة

وأثنى على الدور الذي تقوم به تونس في هذا المجال, وأفاد انه تحادث مع (الأصدقاء التونسيين في شأن التحديات الجديدة في المنطقة). وقال: (نقدّر مساعدة تونس في مكافحة الارهاب ودورها في ترسيخ التسامح والتعاون الاقليمي ومساهمتها في دعم السلام في الشرق الأوسط كي تعيش الدولتان الفلسطينية والاسرائيلية جنباً الى جنب في سلام).

 

 أضاف: (تحدونا عزيمة مشتركة لتعزيز التعاون الثنائي, خصوصاً بعد الاتفاق الإطاري للتجارة والاستثمار) الذي وقّع عليه مسؤولون من الحكومتين في واشنطن في تشرين الأول (أكتوبر) الماضي. وأكد ان ان تدشين المبنى الجديد للسفارة الأميركية في تونس أول من أمس (يقوم رمزاً على مستوى العلاقات القائمة بين البلدين والثقة بمستقبل التعاون الثنائي).

وأقر باتخاذ إجراءات تضيق من مجالات هجرة التونسيين, خصوصاً الشباب, الى الولايات المتحدة لكنه عزاها الى (الضرورات والاحتياطات الأمنية العامة). وأكد ان الباب ما زال مفتوحاً أمام وفود رجال الأعمال والطلاب والأساتذة.

 

وأفاد ان وزير الخارجية كولن باول سيعلن اليوم عن زيادة حجم تبادل الطلاب المجازين والباحثين بين الجامعات في الجانبين. وقال: (نسعى لايجاد المعادلة المناسبة بين الاستمرار باستقبال الطلاب ومراعاة الاعتبارات الأمنية).

وعبّر عن دعم واشنطن جهود الاصلاح والانفتاح الاقتصادي والسياسي في المنطقة المغاربية. وأكد ان (جوهر الرسالة التي سيعلنها باول اليوم هي خيار الشراكة مع المنطقة, ومعنى ذلك اننا نرحب بما تقدمه المنطقة من مقترحات في مجال التربية والاصلاح الاقتصادي). العراق وفلسطين

وأكد بيرنز ان جولته المغاربية أتاحت له التباحث مع المسؤولين في الجزائر والمغرب وتونس في القضايا الاقليمية وفي مقدمها العراق وفلسطين لشرح وجهة النظر الأميركية وسماع آرائهم في شأنها.

ونفى في شدة ان يكون الرئيس بوش اتخذ قراراً للقيام بعمل عسكري ضد العراق قريباً وأكد انه لم يُحدد موعد للحرب, وأشار الى ان بوش قال في وضوح ان اللجوء الى الحرب هو الخيار الأخير.

 

(المصدر: صحيفة الحياة الصادرة يوم 12/12/2002 )


 

 

مخاتلة اميركية… في المغرب العربي

بقلم: رشيد خشانة

 

لم يترك المسؤولون الاميركيون مناسبة تتاح لهم الا وأكدوا أنهم مع توسيع الديموقراطية والاصلاح السياسي في المغرب العربي, واستمر هذا الخطاب لكن بقليل من الايمان في المرحلة التي اعقبت احداث الحادي عشر من ايلول (سبتمبر) العام الماضي.

 

والواضح ان الادارة الاميركية تولي اولوية مطلقة لحربها على الارهاب وتقدمها على اي اعتبارات اخلاقية او سياسية في علاقاتها مع البلدان الاخرى على نحو يجعل اقدام اي دولة على (التعاون الكامل) معها مبرراً كافياً لغض الطرف عن الانتهاكات التي ترتكبها وحتى التبرع بتحسين سجلها في مجال حقوق الانسان.

يكفي ان يفتح موضوع مكافحة الاهارب الذي بات اشبه ما يكون بالهوس العام لينسى المسؤولون الاميركيون كل تصريحاتهم عن حقوق الانسان ويدعموا اي اجراءات تضييقية او زجرية تتخذ بعنوان المساهمة في الحملة الدولية على الارهاب.

 

وبالرجوع الى لائحة القوانين التي سنت والاجراءات التي اعتمدت طوال اكثر من سنة في كل البلدان المغاربية يٌلاحظ ان الخط البياني يتجه نحو التشدد وليس نحو الانفتاح والاصلاح, فذهنية فرض الانضباط وتقييد ما كان مباحاً على صعيد الحريات الفردية والعامة هي المسيطرة على العقول.

وربما تعزى المحاباة الاميركية للحكومات الى الرؤية الضيقة لمكافحة الارهاب, فالاميركيون يختزلون المكافحة بالملاحقات البوليسية للمشتبه بانتمائهم الى شبكات ارهابية والعمل على تجفيف المصادر المالية لتلك العناصر (او التي يتصورون أنها مصادر لهم). ويمكن القول ان شيئاً لم يتغير على هذا الصعيد بعد احداث نيويورك وواشنطن, فمتى لم تجتهد الحكومات المغاربية لاقتلاع شافة الجماعات المسلحة ومتى لم تقفل ينابيع التمويل والدعم في وجهها? انها تفعل ذلك منذ عقود.

الجديد عملياً يتمثل في الاجراءات التي استهدفت (الآخرين) اي فئات المجتمع التي يخشى عليها من عدوى الارهاب والتي اخضعت لتدابير متشددة تنال من النزر القليل الذي كان متاحاً من الحريات في الماضي. هل يعني ذلك التقليل من احتمال قيام شبكة (القاعدة) بعمليات في شمال افريقيا او التهوين من مخاطر الارهاب في المنطقة? ليس ذلك وارداً في ذهن احد بعد مقتل مندوب (القاعدة) في المغرب العربي اخيراً في الجزائر وكذلك بعد عملية كنيس (الغريبة) في جربة وضبط شبكة في المغرب يعتقد انها على علاقة بـ(القاعدة).

لكن الخلاف هو في الحقيقة بين منهجين في مكافحة الارهاب ويتعلق بالاسلوب الذي ينبغي توخيه لتحقيق الهدف من دون التضحية بقيم اساسية امضى المجتمع المغربي وقتاً طويلاً بعد الاستقلالات لترسيخها. بكلام آخر هل ان التصدي لخطر الارهاب يكون بالمزيد من الديموقراطية ام بزيادة التشدد والانضباط؟

ليس غريباً ان تعتمد حكومات المنطقة الخيار الثاني طالما انه خيار الادارة الاميركية نفسها. وهذا ما يفسر (الانسجام) الذي اظهرته جولة مساعد وزير الخارجية وليام بيرنز على عواصم المنطقة. وعليه فمن الصعب تصديق الخطاب الاميركي الآخر الذي يؤكد التمسك بالحريات والسعي الى نشر الديموقراطية, بل يحض الحكومات علناً على اعتماد اصلاحات سياسية الى جانب الاصلاحات الاقتصادية التي تطالب واشنطن بتنفيذها.

مع ذلك ليس المطلوب من اميركا ممارسة الوصاية لفرض الاصلاح الديموقراطي في المنطقة وانما التخلي عن ترديد خطاب لا يسنده شيء في الواقع. والاهم من ذلك الامتناع عن اعطاء تزكيتها غير العلنية لنزعات التشدد لمجرد كونها تتطابق مع مفهومها الكوني لمكافحة الارهاب.

 

(المصدر: صحيفة الحياة الصادرة يوم 12/12/2002 )

 

 


 

روبرتسون (الأمين العام للحلف الأطلسي) يزور الجزائر العام المقبل

 

 

 بقلم: محمد مقدم

 

دعا الرئيس الجزائري عبدالعزيز بوتفليقة إلى (تجاوز الاطار التقليدي للتعاون مع منظمة حلف شمال الاطلسي). وشدد على أهمية مراعاة (الخصوصية الوطنية) للجزائر لتمكينها من (تعميق التعاون) مع حلف (الناتو). وكشف ان الأمين العام للحلف اللورد جورج روبرتسون سيزور الجزائر العام المقبل.

وأوضح بوتفليقة عقب لقائه روبرتسون في بروكسيل ان التعاون مع (الناتو) سيرتكز على محاور عدة أبرزها (تعميق التعاون والتجربة الجزائرية في مجال مكافحة الارهاب وكذلك احترافية الجيش الوطني الشعبي الامر الذي يمكن للحلف الاطلسي ان يساعدنا في تحقيقه), فضلاً عن (تطوير التعاون الثنائي وتشجيع الحوار المتوسطي للحلف).

وتعد هذه الزيارة الثانية التي يقوم بها بوتفليقة لمقر الحلف بعد اللقاء الأول الذي جرى في كانون الأول (ديسمبر) 2001. وتزامنت زيارته لبلجيكا مع زيارة يقوم بها أيضاً سلفه الرئيس السابق الشاذلي بن جديد لبروكسيل.

وأفاد مصـــدر رسمي ان بوتفـــليقة وروبرتسون عرضا نتائج القمة الأخيرة للحلف التي عقدت في براغ والمبادرات المتخذة في اطار تعزيز الحوار والامن في منطقة المتوسط. وأوضح اللورد روبرتسون, من جانبه, في لقاء صحافي في مقر الحلف ان زيارة بوتفليقة جاءت (في الوقت المناسب), لافتاً إلى أن الجزائر وحلف الاطلسي (عازمان على مواصلة التعاون الممتاز بينهما). وأضاف ان الرئيس الجزائري (شخصية تتحلى بالحكمة وروح المسؤولية).

وأنهى بوتفـــليقة زيـــارته لبروكســـيل, مساء الأربعــاء, بعد سلــسلة من اللقــاءات مــع مسـؤولين وسيـــاسيين ومحـــاضرة عـــن (حـــوار الحـــضارات).

وأكد بوتفليقة (واس) مساء أول من أمس أن مكافحة الارهاب تتطلب تجنداً عالمياً يترجم التضامن الدولي أمام ما اعتبره خطراً مشتركاً. وحذر في كلمة القاها في مأدبة عشاء اقيمت على شرفه في بروكسيل, من اتساع رقعة العنف في الشرق الاوسط الأمر الذي رأى أنه يشكل خطراً لا يستهدف بلدان المنطقة فحسب بل يهدد ايضاً بضرب المناطق الاخرى من العالم.

وتطرق إلى تطور الوضع في العراق مؤكداً أنه يطرح جملة من التساؤلات تحمل معاني ثقيلة حول القواعد الجديدة التى تحدد الحياة الدولية وسيادة وأمن البلدان الصغيرة بل حتى البلدان ذات القوة المتوسطة.

على صعيد آخر, أصدر رئيس الحكومة السيد علي بن فليس أمس قراراً بإغلاق سجن سركاجي في العاصمة ونقل سجنائه الى مقر اعتقال آخر. ويهدف القرار الى تحسين أوضاع السجون التي شهدت في الفترة الاخيرة حرائق واضطرابات. وقُتل نحو مئة من سجناء سركاجي في تمرد شنّه متشددون بينهم عام 1995.

(المصدر: صحيفة الحياة الصادرة يوم 12/12/2002 )

 
 

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