10 décembre 2002

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TUNISNEWS

3ème année, N° 935 du 10.12.2002
 

LES TITRES DE CE JOUR:

 

 

AISPP: Campagne de solidarite contre l’isolation des detenus d’opinion Vérité-Action: Le 10 décembre 2002 en Tunisie :Quand la défense a besoin de protection
Lancement du site de l´Association des Victimes de la Torture en Tunisie : www.avtt-tunisie.com AP: William Burns en visite à Tunis

AP: Tunis prône « une approche cohérente dans la lutte contre le terrorisme »

AP: U.S. diplomat to seek cooperation from Tunisia in Bush administration war against terrorism

AFP: Rencontre pour le dialogue interculturel arabo-ibéro-américain à Tunis

L’Audace: Cartes sur table avec Sahbi Amri – Le poste de médecin légiste est devenu un poste politique

La Presse: Création de nouvelles juridictions, promotion du discours religieux et assainissement de la situation foncière

Le Monde: « L’islam militant » en Languedoc-Roussillon


Vérité-Action:   ÇáÚÇÔÑ ãä ÏíÓãÈÑ 2002 Ýí ÊæäÓ ÚäÏãÇ íÍÊÇÌ ÇáÏÝÇÚ Åáì ÇáÏÝÇÚ Úä äÝÓå ÂÎÑ ÇáÈíÇäÇÊ ÇáÕÇÏÑÉ Úä ÇáÑÇÈØÉ ÇáÊæäÓíÉ ááÏÝÇÚ Úä ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä  ÎÏãÉ ÞÏÓ ÈÑÓ : ÊæäÓ: ÏÚæÉ ÇáÝÊíÇÊ Åáì ÇáÎÏãÉ ÇáÚÓßÑíÉ ÈÏÇíÉ ãä ÇáÚÇã ÇáãÞÈá ÑæíÊÑÒ: ÇÑÊÝÇÚ ÇáÊÖÎã Ýí ÊæäÓ 2.36 Ýí ÇáãÇÆÉ Ýí äæÝãÈÑ

 

 

 

TOUS LES TUNISIENS SONT CONCERNES PAR CE SCANDALE AHURISSANT QUI DURE DEPUIS PLUS D’UNE UNE DECENNIE!!

LAISPP lance en ce 10 décembre 2002 une CAMPAGNE DE SOLIDARITE CONTRE L’ISOLATION DES DETENUS D’OPINION

 
LISTE DES PRISONNIERS EN ISOLEMENT DEPUIS LEUR ARRESTATION*
 

 

Nom & prénom

Lieu de détention

Domicile familial

Date d’isolation

Condamnation

1

Dr Sadok Chourou

Prison 9 Avril

(Tunis)

Ben Arous

1992

Perpétuité

2

Habib Ellouz

Prison Borj Erroumi (Bizerte)

Sfax

1992

Perpétuité

 

3

Mohammed El Akrout

Prison civile du Kef

(El Kef)

Gabes

1992

Perpétuité

4

Karim El Harouni

Prison El Houareb

(Karouan)

La Marsa

1992

Perpétuité

5

Mohamed El Géloui

Prison 9 Avril

(Tunis)

Tunis

1992

Perpétuité

6

Halim Kacem

Prison El Houareb

(Karouan)

Hammam-lif

1992

Perpétuité

7

Abdelhamid Jlasi

Prison El Houareb

(Karouan)

Kélibia

1992

Perpétuité

8

Bouraoui Makhlouf

Prison civile de Monastir

(Monastir)

Sousse

1992

Perpétuité

9

Noureddine El Arbaoui

Prison civile de Mahdia

(Mahdia)

Kassrine

1992

Perpétuité

10

Hedi El Ghali

 Prison 9Avril

(Tunis)

Mahdia

1992

Perpétuité

11

Ridha Boukadi

Prison 9 Avril

(Tunis)

Tunis

1997

Perpétuité

12

Abderrazak Mezgerricho

Prison 9 Avril

(Tunis)

Tunis

1987

Perpétuité

13

Mohamed Salah Gsouma

Prison civile de Monastir

(Monastir)

Mahdia

1992

74 ans

 

14

Chedhli Mahfoudh

Prison 9 Avril

(Tunis)

Tunis

1992

28 ans 3 mois

15

Dr Ahmed Labiadh

Prison civile de Gabes

(Gabes)

Zaghouan

1992

21 ans 6 mois

16

 

Ali Zouaghi

Prison Borj Erroumi (Bizerte)

Tunis

1992

21 ans 6 mois

17

Jalal Mabrouk

Prison civil de Sfax

(Sfax)

Gabes

1992

21 ans 6 mois

18

Abdelhamid Abdelkarim

Prison civile de Mahdia

(Mahdia)

Tunis

1992

21 ans

19

Gsouma Gsouma

Prison civile de Mahdia

(Mahdia)

Mahdia

1992

21 ans

20

Hamadi Jbali

Prison Nadhour

(Bizerte)

Sousse

1992

17 ans 6 mois

21

Idris Nouioui

Prison Nadhour

(Bizerte)

Jandouba

1992

17 ans 6 mois

 

22

Ziad Eddoulatli

Prison civile de Monastir

(Monastir)

Hammam-lif

1992

15 ans

 23

Mounir Gaith

Prison civil de Jandouba

(Jandouba)

Kairouan

2002

8 ans

  *  Cette liste n’est pas complète et ne comprend que les condamnés dont l’AISPP a vérifié leurs situations


 
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques

Tunis le 10 Décembre 2002 A l’occasion du 54 anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme l’association internationale de soutien aux prisonniers politiques en Tunisie lance une compagne de solidarité avec 23 détenus politiques en Tunisie maintenus en régime d’isolation total pour la plupart depuis plus de dix ans. L’AISPP compte sur votre contribution dans cette campagne en vu de mettre fin a ce calvaire inhumain subi par ces gens et pour accroître la pression sur les autorité tunisiennes en vu de permettre l’accès aux prisons a des organismes d’inspection (CICR ou LTDH) comme moyen pour améliorer les conditions de détention en Tunisie et l’obliger au respect des normes de la loi et des convention que la Tunisie a ratifié. L’AISPP porte beaucoup de considération a tout effort ou contribution dans ce sens et reste a votre entière disposition pour tout renseignement ou collaboration utile. Avec nos salutations les plus distinguées Association Internationale de Soutien des prisonniers Politiques Le président : Me Mohammed Ennouri Pièces jointes: 1- Texte de l’appel 2- Tableau descriptif de situation

ÇáÌãÚíÉ ÇáÏæáíÉ áãÓÇäÏÉ ÇáãÓÇÌíä ÇáÓíÇÓííä AISPP

CAMPAGNE DE SOLIDARITE CONTRE L’ISOLATION DES DETENUS D’OPINION

23 détenus d’opinion subissent aujourd’hui en Tunisie un régime d’isolation total dans des prisons pour la plupart des cas loin du lieux de résidence de leurs familles privés de tout contact avec le monde extérieure sans le moindre contact humain sauf les visages sombres de leurs gardiens et dépouillés de tous leurs droits de détenus prévues par la loi. 10 ans maintenant que cette mesure est arbitrairement imposée à ces détenus d’opinion et depuis leur incarcération. Cette situation n’a que trop durées et constitue une insulte à notre humanité qui nous met au défi face à un arbitraire brut des temps barbares des périodes les plus obscures de l’histoire de l’humanité toute entière. Cette situation constitue un acte de torture continue et un traitement inhumain contraire à la morale, aux lois et à toutes les conventions internationales. Aujourd’hui alors que l’humanité célèbre le 54eme anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’homme les prisons Tunisiennes demeurent des enclos interdits sauf à l’arbitraire et au mépris de la dignité. Jamais visités par aucun organisme neutre et indépendant dans les normes internationales d’observation des prisons. Le seul constat qu’on a de la situation sont les témoignages d’horreur et de misère rapportés par des générations de prisonniers d’opinion qui ce sont succédées ces derniers 46 ans pour décrire cette abominable situation. L’Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politique en Tunisie (AISPP) lance une compagne de solidarité nationale et internationale pour la levée de cette mesure d’isolation pour tous les détenus politiques et d’opinion et pour exiger la reconnaissance de leurs statuts et le respect de tous leurs droit dont ils sont privés en contravention à la loi. Tunis le 10 décembre 2002 Pour l’Association de Soutien aux prisonniers Politiques Yahyaoui Mokhtar

   


 

Vérité-Action

 

Le 10 décembre 2002 en Tunisie :

Quand la défense a besoin de protection

 

A la veille des célébrations mondiales de la déclaration universelle des droits de lhomme du 10 décembre 1948, le régime tunisien puise dans les fonds déséquilibrés de lEtat pour mener des campagnes coûteuses pour vanter ses réalisations « extraordinaires » dans le domaine des Droits de lhomme. Et comme il ne sagit que de jouer sur les mots, les lobbies du régime se forceront de rappeler au monde la liste très longue des textes et décisions du monarque tunisien ben Ali en faveur des droits de lhomme.

 

Pourtant la discussion sur létat des droits de lhomme et des libertés en Tunisie se place totalement dans un autre contexte à savoir celui de la réalité du terrain. Quelques détenus libérés et dautres ayant vu leurs peines abaissées, mais toujours des centaines , voire plus, de détenus politiques privés de leurs droits et réduits à un état de mort lente à cause des souffrances physiques et le manque de soins. Lisolement dont sont victimes des dizaines dopposants (notamment M. Ali Larayadh, M. Sadok Chourou et M. Ajmi Lourimi recevant dernièrement un appel à sa libération lors de la première Journée Internationale de la Philosophie) marquera sans équivoque une page noire dans le bilan du régime tunisien car ce nest autre quune mort programmée et lente par laquelle on se venge des citoyens ayant usé de leurs droits dassociation et dopposition.

 

Une récente officialisation dun parti dopposition, mais toujours dautres plus nombreux poursuivis et interdits et leurs membres présentant toutes les peines du monde pour reprendre une vie normale en quittant la prison (travail, soins, participation à la vie politique et associative à cause du régime très contraignant du contrôle administratif qui instaure une sorte dexil intérieur pour ces citoyens).

 

Et il ne faut oublier que sur des dossiers très importants pour une vraie démocratie, rien presque ne change. La presse est toujours sous le contrôle politique du ministère de lintérieur en plus des innombrables difficultés administratives et financières dressées contre les organes de presse dopposition. Linternaute Zouhair Yahyaoui est toujours incarcéré pour son rôle dans la gestion du forum de discussion Tunezine. Les defenseurs des droits de lhomme sont toujours sous pression extrême et ne peuvent mener leur rôle en quiétude. Des interpellations (comme celles récentes des deux avocats Me Nouri et Bhiri et de MM. Ahmed Smii et Othmane Jemili tous membres dirigeants de l’AISPP) aux diverses interdictions ( de voyage, dorganiser des réunions ou autres etc.), létau se resserre de plus en plus autour deux.

 

Le rôle de la justice est toujours dénaturé par linstauration dun climat dintolérance contre les hommes et femmes du barreau pour les dissuader de mener à bien leur mission. Dans les divers procès des dernières années, ils ont été désarmés face à la forte imbrication entre justice et police dans le traitement des dossiers. Des visites voulues, notamment par la Commission internationale des juristes, ont été interdites pour garder le flou sur les conditions de lexercice des professions de la justice notamment celle des avocats.

 

En invitant Me Hosni, cet avocat militant et ancien prisonnier, Vérité-Action souhaite apporter son appui aux hommes du métier dans leur lutte pour une vraie justice car cest dans la justice que se traduit la vraie tolérance dun régime politique et son respect de ses citoyens. Me Hosni avait lui-même fait lobjet de condamnations à répétition (dont la dernière date de 2001)pour avoir voulu défendre lhonneur de sa profession.

 

  Vérité-Action saisit cette occasion pour demander à tous les défenseurs des droits de lhomme et aux ONG duvrer pour la :   1.        la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus politiques et dopinion et la promulgation dune loi damnistie générale en faveur des victimes de la répression en Tunisie.   2.        la sauvegarde des droits humains en Tunisie contre toute violation  des libertés dexpression, dassociation et de circulation.   3.        laffirmation de la suprématie de la justice en assurant son indépendance et la protection de tous ses acteurs contre les divers procédés de pression utilisés par le régime tunisien pour les empêcher dhonorer leur rôle indispensable dans une vraie démocratie.   Fribourg le 10 décembre 2002

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Pour Vérité-Action

El-Afif Ghanmi, Président


Vérité-Action

10 ÏíÓãÈÑ 2002 Ýí ÊæäÓ

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ÝÅä Vérité-Action  ÊÛÊäã åÐå ÇáÝÑÕÉ áÊØáÈ ãä ßá ÇáãÏÇÝÚíä Úä ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä æãä ßá ÇáãäÙãÇÊ ÛíÑ ÇáÍßæãíÉ ááÚãá Úáì:

1-   ÅØáÇÞ ÇáÓÑÇÍ ÇáÝæÑí æÇáÛíÑ ãÔÑæØ áßá ÇáãÓÇÌíä ÇáÓíÇÓííä æÓä ÇáÚÝæ ÇáÊÔÑíÚí ÇáÚÇã Ýí ÍÞ ßá ÖÍÇíÇ ÇáÇÖØåÇÏ Ýí ÊæäÓ.

2-   ÍãÇíÉ ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä Ýí ÊæäÓ ÖÏ ßá ÇáÎÑæÞÇÊ (ÖãÇä ÍÑíÉ ÇáÊÚÈíÑ æÇáÊäÙã æÇáÓÝÑ).

3-   ÊÃßíÏ ÃåãíÉ æÚáæíøÉ ÏÑæ ÇáÚÏÇáÉ ÈÖãÇä ÇÓÊÞáÇáíÊåÇ æÍãÇíÉ ßá ÑÌÇáåÇ (ãÍÇãæä æÞÖÇÉ) ãä ÇáÖÛæØÇÊ ÇáãÓÊÚãáÉ ÖÏåã ãä ÞÈá ÇáäÙÇã ÇáÊæäÓí áËäíåã Úä ÃÏÇÁ ÏæÑåã ÇáØáíÚí áÍíÇÉ ÏíãÞÑÇØíÉ ÍÞíÞíÉ.

 

                                                          Úä ÌãÚíÉ Vérité-Action

                                                                                  ÚÝíÝ ÇáÛÇäãí ÇáÑÆíÓ

ÝÑíÈæÑÛ Ýí 10 ÏíÓãÈÑ 2002


 

Lancement du site de  l´Association des Victimes de la Torture en Tunisie

 
Genève, le 10 / 12 / 2002  A l´occasion de la déclaration universelle des droits de l´homme qui fut adoptée le 10 décembre 1948 par l´ONU, l´Association des Victimes de la Torture en Tunisie (AVTT), annonce le lancement de son site a l´adresse suivante : www.avtt-tunisie.com. Pour le Bureau Nait-liman Abdennacer  


 

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William Burns en visite à Tunis

 

   Associated press, le 10.12.2002 à 14h59       TUNIS (AP) — Le secrétaire d’Etat adjoint américain chargé de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient, William Burns, est arrivé mardi en fin de matinée à Tunis, dernière étape d’une tournée en Afrique du Nord qui l’a déjà conduit à Alger et à Rabat.   Le responsable américain devait être reçu par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et s’entretenir avec le ministre des Affaires étrangères Habib Ben Yahia.   Les discussions de William Burns avec les responsables des trios pays maghrébins doivent porter sur les réformes économiques et politiques dans la région, ainsi que sur le dossier irakien, le conflit israélo-palestinien et la lutte contre le terrorisme, ont précisé des sources américaines.   Le secrétaire d’Etat adjoint tiendra une conférence de presse mardi en fin d’après-midi au nouveau siège de l’ambassade des Etats-Unis à Tunis.   Associated Press

Tunis prône « une approche cohérente dans la lutte contre le terrorisme »

    

 
Associated Press, le 10.12.2002 à 14h45
          TUNIS (AP) — Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a préconisé mardi « une approche exhaustive et cohérente » dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, lors d’une allocution prononcée à l’occasion du 54e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.           « Le monde a plus que jamais besoin, aujourd’hui, de rapprochement et de coopération, de rejet de la haine et de la rancoeur, et de propagation des valeurs de tolérance et de compréhension mutuelle, afin que la communauté internationale puisse parvenir à une approche exhaustive et cohérente pour la lutte contre le phénomène de l’extrémisme et du terrorisme », a-t-il déclaré.           Selon lui, ce phénomène « exécrable (…) nuit à la noble lutte que mène l’humanité en faveur de la consolidation des droits de l’Homme, de leur protection et de la diffusion de leurs valeurs ».           Souvent critiqué par des ONG (Organisations non gouvernementales) pour sa politique dans le domaine des droits de l’Homme, le président tunisien plaide pour une démarche à la fois « globale et graduelle » en la matière. A ses yeux, une telle démarche doit d’une part prendre en considération les droits politiques de l’individu, ses droits à la santé, à l’enseignement, à l’emploi et aux autres attributs de la dignité humaine, et d’autre part éviter toute « précipitation » pouvant présenter des risques, tels que les expériences dramatiques vécues par d’autres pays.           Au cours de la cérémonie marquant l’anniversaire de la declaration de 1948, M. Ben Ali a remis le « prix du président de la République pour les droits de l’Homme » à l’Institut national tunisien de protection de l’enfance pour ses « efforts louables tendant à assurer la protection sociale, sanitaire et psycho-affective appropriée aux enfants sans soutien et à leur garantir une éducation saine ».   Associated Press

 


U.S. diplomat to seek cooperation from Tunisia in Bush administration war against terrorism

 
Associated Press, le 10.12.2002 à 15h25
By BOUAZZA BEN BOUAZZA, Associated Press Writer
 TUNIS, Tunisia (AP) _ A top U.S. State Department official arrived in Tunisia on Tuesday for high-level talks aimed at bolstering Arab North Africa’s cooperation in the United States’ war against terrorism.   Assistant Secretary of State William Burns was to meet with Tunisian President Zine El Abidine Ben Ali during the last leg of a trip that included stops in Algeria and Morocco.   While in Tunis, Burns was also expected to meet with Foreign Affairs Minister Habib Ben Yahia and hold discussions about economic and political reform in Tunisia, the Israeli-Palestinian conflict and the diplomatic crisis over Iraq.   Earlier this week, Burns met with Algerian President Abdelaziz Bouteflika in Algiers and said the United States would work more closely with Algeria in fighting terrorism. The two nations signed agreements under which the United States will provide military aid and intelligence to Algeria to counter threats and violence by Islamic militants.   « Algeria counts itself among the nations that has suffered most from terrorism, » Burns said Monday. « We have much to learn from it. »   Earlier this year, the United States agreed to provide Algeria with vital night-vision equipment, according to recent news reports.   The Algerian government deems the equipment crucial in the fight against an internal insurgency by radical Islamists.   For a decade, Algeria’s Islamic militants have led a violent campaign to topple the military-backed government. The insurgency has left as many as 120,000 dead and has kept Algeria isolated from the international community.   Several Algerian extremist groups _ such as the Armed Islamic Group, or GIA _ are on a U.S. blacklist of terrorist organizations, and Islamic militants from Algeria have been linked to anti-U.S. plots.   Associated Press

 

Rencontre pour le dialogue interculturel arabo-ibéro-américain à Tunis

 
AFP, le 10.12.2002 à 15h34
TUNIS, 10 déc (AFP) – Une « Conférence pour le dialogue interculturel arabo-ibéro-américain » s’est ouverte mardi à Tunis, sous l’égide de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), a-t-on appris de source officielle. Il s’agit de la première initiative arabe visant à renforcer le dialogue entre l’espace arabe et l’espace luso-hispanique en Europe et en Amérique Latine. Des représentants de la Ligue arabe, de l’UNESCO, de l’Organisation des Etats ibéro-américains pour l’éducation, la culture et les sciences, de l’Institut européen de la Méditerranée, ainsi que d’Espagne, du Portugal, de France et de plusieurs pays arabes et du bassin méditerranéen, participent à cette rencontre. A l’ouverture des travaux, le directeur de l’ALECSO, Mongi Bousnina, a indiqué que son organisation – institution spécialisée de la Ligue arabe dont le siège est à Tunis -, oeuvrait depuis 1997 pour favoriser le dialogue entre la culture arabe et les autres cultures. Il a rappelé la tenue d’une Conférence euro-arabe pour le dialogue des cultures, tenue à l’Institut du monde arabe, à Paris, en juillet 2002, et annoncé que d’autres rencontres du même genre auraient lieu en 2003-2004 entre cultures arabo-islamiques et cultures russe, chinoise et japonaise. De plus, une rencontre arabo-afro-européenne aura lieu à Rome l’an prochain. AFP

 
FLASH INFOS
 

Tunisie-Algérie : Projet mixte de distribution du gaz

M. Chakib Khélil, ministre algérien de l’Energie et des Mines, actuellement en visite de travail en Tunisie (…) a déclaré à l’agence Tunis Afrique Presse que l’entretien ( acec le premier ministre) a porté sur la coopération bilatérale et sur les moyens de la promouvoir, notamment, dans le domaine énergétique. Il a ajouté que l’entretien a été également l’occasion d’évaluer l’état d’avancement des projets mixtes dans le secteur de l’énergie. Au nombre de ces projets, il a cité la distribution du gaz de pétrole liquéfié (GPL) dans les zones frontalières, rappelant que la Société nationale de distribution de pétrole (Sndp) et la société algérienne Naftal ont été chargées de la mise en oeuvre de ce projet.   (Source : La Presse du 10.12.02, daprès le portail Babelweb)    

2 satellites pour le Maghreb en 2003

L’année 2003 sera pour la Tunisie particulièrement féconde en projets de télécoms. On y verra non seulement le début de la mise en application de l’étude réalisée par nos ingénieurs sur le lancement de deux satellites maghrébins, mais également la dynamisation de la téléphonie fixe, mobile, rurale et par satellite.   L’étude préparée par la Tunisie pour le lancement de deux satellites maghrébins des télécommunications vient d’être clôturée. Le coût du projet est ainsi estimé par nos consultants et ingénieurs à 548 millions de dollars à prix constants sur 23 années et les revenus sont estimés à 975 millions de dollars à prix constants en 20 ans d’exploitation.   L’année 2003 verra ainsi le début de la mise en application de ce projet. Dans les mois qui viennent, on assistera vraisemblablement aussi à l’octroi d’une concession pour un réseau de télécommunications par satellite.(…)   (Source : Le Quotidien du 10.12.02, daprès le portail Babelweb)    

La loi anti-tabac : Deux ans après

Deux ans ou plus après sa publication, la loi anti-tabac ne trouve pas beaucoup d’adeptes Les fumeurs continuent à user et à abuser de leurs cigarettes ignorant totalement l’existence d »une celle législation. Puisque la loi a montré ses limites, pourquoi ne pas réfléchir à d’autres formules en mesure de donner de meilleurs résultats?(…)   (Source : Le Temps du 10.12.02, daprès le portail Babelweb)    

Le budget en quelques chiffres

Le volume global du budget est fixé à 11.410 MD soit une augmentation de 2% par rapport à 2002. -Les ressources propres couvriront 70% du volume global du budget avec maintien de la pression fiscale au taux de l’année 2002, soit 21,4%. -Le taux de croissance du PIB fixé à 5,5% contre 1,9% en 2002. -Création de 67000 nouveaux postes d’emploi contre 63000 en 2002. -Réduction du déficit courant à 3,8% du PIB. -Maîtrise du déficit budgétaire à hauteur de 2,2% du PIB. -Les besoins globaux en capitaux étrangers seront limités à 3.380 MD. -La part du secteur privé dans linvestissement global s’élève à 56%. -Une évolution de l’exportation estimée à 7,5%.   (Source : Tunis Hebdo du 9.12.02, daprès le portail Babelweb)   CHIFFRE 80 % : Cest la part de lUnion européenne dans les exportations tunisiennes, selon Arabies.   (Source: Tunis Hebdo du 9 décembre 2002)  

ROTARY CLUB MAHDIA Lécole des sourds et muets gâtée…

  Depuis lélection de Khaled Ben Youssef à la présidence du Rotary Club Mahdia Medina, les actions humanitaires, sociales, dentraide et de bienfaisance se multiplient.   Après les différentes actions réalisées par le Rotary Club de Mahdia au cours de lannée 2002, voilà quune action tripartite vient de se concrétiser… en faveur de lécole des sourds et muets de Mahdia.   Cette action qui germait depuis longtemps est le fruit dune collaboration salutaire et solidaire du club Charleroi 7 de Belgique, le Club Rotary de Gannat (Région de Clermont-Fernand – France) et le Rotary Club de Mahdia, Medina et consiste en un don de matériel Informatique, de matériel de détection dinsuffisance auditive, et un lot de prothèses pour lamélioration de laudition.   Dun coût de cinq mille dinars, ce matériel a été livré à lécole lors dune cérémonie en présence des autorités locales, du représentant du ministère des Affaires Sociales, de la présidente de lAssociation Régionale des Sourds et Muets, ainsi que dun grand nombre de Rotariens.   Dans leur discours, selon le protocole Rotarien, Messieurs Jean Emile Vanderhenden, chef de la délégation du Rotary Club de Charleroi 7 et Pascal Pouillard, secrétaire général du Club de Gannat, se sont déclarés satisfaits des réalisations et linfrastructure mise à la disposition des handicapés avec un encadrement compétent et digne de tous les éloges.   En outre, ils ont rappelé, que cette action a été réalisée grâce aux efforts conjugués des Rotariens et lapport appréciable de la Fondation Rotary International.   Zardoumi Gheïth   (Source: Tunis Hebdo du 9 décembre 2002)

 

TRAFIC DE DROGUE «Activiste» en Europe, arrêté à Tunis

  Cest sur une requête du juge dinstruction de la cour de première instance de Marseille que cette enquête a été ouverte à propos dun trafiquant de drogue qui sest illustré aussi bien en France quen Hollande et est rentré au pays de crainte dêtre arrêté pour les délits de trafic et de consommation de drogues. Ce qui fut fait à Tunis, par les soins de la brigade des stupéfiants qui fut saisie de laffaire.   Ce jeune Tunisien, natif de 1970, quitta le pays en 1997 à destination de la France, en passant par lItalie.   Il a élu domicile à Lyon où il exerça plusieurs métiers, avant de passer dans le trafic de la drogue en 1998.Ainsi, il se procura quantité dhéroïne auprès dun dealer dorigine maghrébine, drogue quil écoula sur place.   Plus tard, celui-ci lui proposa de laccompagner en Hollande, à Amsterdam précisément, où ils se mirent en contact avec dautres trafiquants et passèrent plusieurs «commandes» dhéroïne.   Seulement, le réseau fut démantelé et le Tunisien condamné à huit ans de prison par contumace.   Ayant eu vent de cette condamnation et de limplication de son frère dans une autre affaire de trafic de drogue, il quitta la France et rentra définitivement au pays.   Dans sa déposition, il avoua sa participation dans le trafic de drogue mais nia sa consommation dhéroïne préférant le «hashish», insistant par ailleurs que depuis son retour, il laissa tomber tout cela et mit fin à son passé délictueux.   La sentence devant être appliquée et pour pouvoir tirer au clair toutes les ficelles de ce réseau, il a été mis sous les verrous bien quayant nié entre autres connaître lidentité de ses fournisseurs ou de ses différents contacts.   (Source: Tunis Hebdo du 9 décembre 2002)  

Accident ferroviaire de Bourouis 2 morts, 51 blessés dont 30 gardés sous surveillance médicale

  L’accident tragique qui s’est produit dans la région de Bourouis (gouvernorat de Siliana), aura coûté la vie à deux élèves et causé des blessures à 51 autres personnes dont 30 ont été gardées sous surveillance médicale dans les hôpitaux de Siliana, Charles Nicolle et El Kassab à Tunis. Les faits remontent à mardi, lorsqu’un train de marchandises reliant Gaâfour à Jérissa a percuté un bus de transport d’élèves au niveau du croisement ferroviaire de la route régionale (km 47). Le choc a entraîné la mort de deux élèves, l’une, Rabiaâ Maâlaoui, étudiait en quatrième année secondaire, l’autre, Ramzi Titouhi, était en septième année de base. Selon les premiers éléments de l’enquête, le bus appartenant à la société régionale de transport du Kef a franchi la voie ferrée sans respecter la signalisation. Le bus se dirigeait vers El Krib, le chauffeur est sorti indemne, le choc s’étant produit dans la partie arrière du véhicule.   (Source: Tunis Hebdo du 9 décembre 2002)

 

Tunisia FX reserves rise 24.5 pct on Dec 4

  TUNIS, Dec 10 (Reuters) – Tunisia’s foreign currency reserves rose 24.5 percent to 2.956 billion dinars ($2.17 billion) on December 4 this year over the same day in 2001, latest Central Bank figures showed.   The country’s import cover capability rose to 80 days compared to 63 days on December 4 last year.   The government forecast the level of currency reserves at 3.040 billion dinars at end of December this year against 2.810 billion dinars on the same day in 2001 when Tunisia’s import cover capability was at 74 days.   ($1= 1.356 dinar)   Reuters

 

Examen de projets tuniso-algériens en matière d’hydrocarbures à Tunis

               TUNIS, 9 déc (AFP) – Les ministres tunisien et algérien de  l’Energie, Moncef Ben Abdallah et et Chakib Khelil, ont eu lundi à  Tunis une séance de travail sur l’état de la coopération entre les  deux pays dans les domaines de l’énergie et des mines, apprend-on de  source officielle.           Plusieurs projets mixtes en matière de production et  d’exploitation des hydrocarbures ont été au centre de l’entretien:  exploration, transport et distribution des hydrocarbures,  développement du réseau de connexion électrique et échange  d’expériences en matière d’exploitation du gaz naturel.           M. Ben Abdallah a souligné la volonté des deux parties de  « surmonter les difficultés pour la mise en place d’un cadre  juridique et institutionnel devant permettre aux groupes de travail  mixtes la mise en oeuvre des projets retenus », rapporte l’agence  tunisienne TAP (officielle).           De son côté, M. Khélil a loué « les progrès réalisés (entre Tunis  et Alger) dans un laps de temps relativement court, notamment en ce  qui concerne l’approvisionnement des zones frontalières en gaz de  pétrole liquéfié (GPL), souhaitant un accroîssement du partenariat  et de l’investissement mixte ».           L’Algérie fait acheminer du gaz en Europe par un pipeline  transitant par la Tunisie et pour lequel ce pays perçoit des  redevances.    AFP, le 09.12.2002 à 16h49
Tunisie Des GSM à foison !

Désormais, la concurrence fait rage entre Orascom-Tunisie et Tunisie-Telecom. Pour le plus grand bonheur des usagers.


Par ABDELAZIZ BARROUHI   A la fin du mois de décembre, le nouvel opérateur privé Orascom-Tunisie mettra en service entre 200 000 et 250 000 lignes commercialisées sous la marque « Tunisiana ».   « Les premiers essais auront lieu le 9 décembre pour tester les équipements et, fin décembre, les usagers pourront utiliser leurs lignes », précise-t-on chez l’opérateur privé. Les équipements Alcatel et Siemens sont déjà installés. L’opérateur national Tunisie-Telecom n’a pas attendu le lancement du produit Tunisiana pour contre-attaquer.   Il a annoncé qu’à partir du 2 décembre il allait « progressivement » mettre en service 500 000 nouvelles lignes GSM sur l’ensemble du territoire. Tunisie-Telecom veut ainsi satisfaire au maximum les demandes en attente, les 475 000 lignes installées (dont 375 000 en pré-payé) étant loin de couvrir des besoins en forte hausse. Elle veut aussi mettre fin à la saturation de son réseau pour limiter le départ des clients mécontents. La concurrence est ainsi lancée. Peut-être même assistera-t-on à une baisse des prix. Tunisiana n’a pas encore rendu publique sa grille de tarifs, aussi bien pour les prix des lignes que pour les barèmes des communications.   Et attend son approbation par l’Instance nationale des télécommunications (INT), l’organe de régulation du secteur. Mais on s’attend d’ores et déjà à ce qu’ils soient « très compétitifs » pour les entreprises, qui constituent la cible principale de Tunisiana.   Chez Tunisie-Telecom, on commence aussi à parler de politique commerciale, pratiquement inexistante tant que l’opérateur était en situation de monopole. Cible privilégiée : les entreprises. L’objectif de l’opérateur national est de garder 70 % du marché du mobile et de ne laisser que quelque 30 % à Tunisiana.   (Source: L’intelligent N°2186 daté le 02/12/2002)


 
 

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(ÇáãÕÏÑ: æßÇáÉ ÞÏÓ ÈÑÓ ÅäÊÑäÇÔíæäÇá ÈÊÇÑíÎ 9 ßÇäæä Ãæá/ ÏíÓãÈÑ 2002)

 

 


 

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(ÇáãÕÏÑ: ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ ÇáÕÇÏÑÉ íæã 10 ÏíÓãÈÑ 2002)


 

 

Une initiative bienvenue de lAUDACE    
 
Chers amis,   A quatre jours du renouvellement du bureau du Conseil de l’Ordre des médecins, nous avons jugé important d’accorder la diffusion la plus large à l’interview que vient de donner Dr Sahbi Amri à « L’Audace » du mois de décembre. Nous vous prions de la publier sur vos sites respectifs.   En vous remerciant par avance.
« L’Audace »  

Cartes sur table avec Sahbi Amri Le poste de médecin légiste est devenu un poste politique

De passage à Genève après plus de 10 années de privation de passeport, nous avons rencontré Docteur Sahbi Amri, médecin généraliste de libre pratique depuis quil a été renvoyé dun hopital public. Témoin du premier assassinat sous la torture au lendemain de lavènement de lère meurtrière, celui du Commandant Mansouri, Dr Amri revient sur les tracasseries dont il fait lobjet, la torture, les médecins affairistes du privé, etc…
Interview réalisée par Slim Bagga
 
 L’Audace :Vous subissez depuis quelques années des agressions policières et diverses tracasseries. Par quoi pouvez vous expliquer cela ?
Sahbi Amri : Cela dure en réalité depuis 15 ans. En 1987, j’ai été arrêté dans le cadre de la vague d’arrestations touchant ce qu’on appelle le Groupe sécuritaire. Après une détention d’une année, j’ai bénéficié d’une grâce présidentielle. A ma sortie de prison, mes émoluments d’une année m’ont été alors versés ainsi que les primes de rendement. Puis, en décembre 1989, il a été mis fin à mes fonctions, par simple télégramme adressé par le ministre de la Santé publique de l’époque, Dali Jazi, sans aucune raison légale et sans que je sois traduit devant un conseil de discipline. Le 4 juillet 1992, alors que la région était en effervescence suite à l’assassinat du président Boudiaf en Algérie, j’ai été arrêté de nouveau et subi de longs interrogatoires sous la torture. Cela allait des brûlures de cigarettes sur le corps jusqu’à la suspension. On m’accusait d’appartenir au réseau de renseignement d’Ennahdha qui aurait, selon eux, prévu d’assassiner Ben Ali. C’est Ezzeddine Jenayeh, à l’époque patron de la DST, qui m’a téléphoné le 3 juillet et m’a convoqué au ministère en me menaçant de m’envoyer ses hommes du Kef si je ne me présentais pas. Le lendemain, je trouvais dans le bureau de Jenayeh. les tortionnaires Hassan Abid, Mohamed Ben Amor et Abderrahmane Gasmi dit Bokassa. Dès mon entrée dans le bureau de Jenayeh, Bokassa m’asséna un coup de poing sur la poitrine. Je pesais 106 kg à lépoque  mais je me suis quand même effondré. On m’a alors transporté au 2ème étage du ministère où je fus dévêtu et torturé à l’aide de bâtons et de tubes en caoutchouc. Je reçus d’interminables coups de pieds au niveau du coccis. Mon supplice a duré cinq heures environ. Ensuite, je fus conduit au 4ème pour y subir « la changala » (poulie utilisée pour enlever les voitures). J’ y subis d’autres interrogatoires et d’autres tortures au moyen de l’électricité ainsi que par l’étranglement et l’asphyxie dans de l’eau javellisée. Je racontais n’importe quoi pour pouvoir respirer et qu’ils arrêtent quelques instants de me torturer. On m’a retenu pendant 19 jours et l’on m’a relâché après cicatrisation de mes blessures.   Vous avez été témoin de la mort du Commandant Mansouri sous la torture. Comment cela s’est-il passé ?

S. A. : Le Commandant Mansouri avait subi une dernière séance de torture dans la nuit du 29 au 30 novembre 1987. J’étais alors détenu, et ses tortionnaires ont eu recours à moi en tant que médecin. Lorsqu’ils sont venus me chercher dans ma cellule au sous-sol du ministère, je croyais qu’ils allaient me conduire dans l’une des salles de torture. Il devait être entre 23h et minuit. Ils m’ont conduit au 2ème étage, dans une cellule occupée par le Commandant Mansouri et deux autres détenus aux visages couverts. J’ai trouvé que Mansouri était en détresse cardio-respiratoire. Il était pâle, apathique. J’ai alors demandé qu’on m’amène une boîte d’urgence. Et , lorsque je l’ai bougé, j’ai très vite constaté des traces d’application d’électrodes au niveau du dos et des orteils gauches. C’était un acte prémédité. Malgré son état, il a pu me chuchoter à l’oreille pendant labsence de ses tortionnaires que c’était Bokassa (Abderrahmane Gami), Béchir Saïdi et Mohamed Ennaceur qui l’avaient torturé. J’ai insisté pour qu’on le transfère en urgence dans une unité de réanimation dont je leur ai communiqué le numéro de téléphone. Le 2 décembre, j’ai appris qu’il avait succombé à ses blessures. Plus tard, Sayed Ferjani, lui aussi détenu, nous a raconté qu’il avait vu des agents transporter une civière après l’horaire administratif.   Pensez-vous que c’est à cause de cela que l’on vous a mené la vie dure ?
S. A.  Je ne sais pas. Toujours est-il que j’avais pris la décision de témoigner au sujet de cet assassinat. De 1992 à 1998, j’ai subi un contrôle administratif strict qui m’obligeait à aller signer sur le registre du commissariat de deux à quatre fois par jour. Et en 200,1 à l’occasion des Jeux méditerranéens en Tunisie, l’occasion s’est présentée à moi de témoigner contre le Général Habib Ammar, président du Comité d’organisation de ces jeux, ministre de l’Intérieur à l’époque de l’assassinat du Commandant Mansouri. D’ailleurs, ce fut sur la base de mon témoignage quune procédure d’accusation a été engagée et qu’une mobilisation internationale s’est effectuée. J’ai d’abord délivré un certificat médical attestant du décès sous la torture parce que le pouvoir prétendait que le Commandant Mansouri était décédé de mort naturelle, ce qui était bien évidemment faux. J’ai ensuite écrit une lettre ouverte au Dr Jacques Rogge, président du CIO, dans laquelle jexpliquais, en tant que médecin, victime et témoin, la pratique de la torture dès l’avènement de l’ère Ben Ali et évoquais l’existence de victimes présentant des séquelles handicapantes. Il y avait aussi notamment le cas de Ali Hidri qui faisait partie dun commando qui avait arrêté Mohamed Sayah dans la nuit du 6 au 7 novembre 1987 avant dêtre arrêté à son tour dans le cadre du « complot sécuritaire ». A partir de là, les tracasseries se sont faites plus insidieusement à mon égard ainsi qu’à l’encontre de mon épouse. Médecin, elle a été mutée de l’hôpital de Dahmani à celui de Sidi Bouzid dans le sud du pays, tout cela avec la complicité d’un médecin, à l’époque ministre de la Santé, et aujourd’hui ministre de l’Intérieur, Hédi M’henni.   Qu’en est-il de votre accident de voiture ?
S. A.: Ce n’était pas un accident, mais une simulation d’accident. Un camion a tout bonnement tenté de m’écraser. Ma voiture était toute neuve, elle a fait des tonneaux sur une distance de 52 mètres. Je m’en suis sorti avec quatre mois de paralysie. Je garde toujours une séquelle de paralysie du plexus brachial gauche et un traumatisme du rachis. Je n’ai récupéré la marche qu’il y a quelques mois. Mais le harcèlement ne s’est pas arrêté là. Il a touché mes patients qui étaient contrôlés dans la salle d’attente de mon cabinet médical, conduits au commissariat où on  leur faisaient remplir des fiches de renseignements . On cherchait à m’affamer. Même les certificats médicaux que je délivrais n’avaient plus de valeur légale. En octobre 2001, à ma descente de taxi pour aller rendre visite à mon père à El Manar, j’ai encore été violemment agressé. La plainte que j’ai déposée a été classée sans suite. On m’a confisqué mon permis de conduire, les louagistes refusent de me prendre. Et, pour couronner le tout on surfacture d’un montant de 6000 dinars (4500 euros) mes communications téléphoniques. J’ai engagé 16 avocats qui ne pourront rien faire à cette monumentale escroquerie.   Et le Conseil de l’Ordre des médecins, ne fait-il rien pour vous venir en aide ?
S. A. : J’ai fait une demande dans ce sens au Conseil de l’Ordre. Et j’ai rencontré le président Mondher Chaâbouni.. Le jour où il m’a reçu, il m’a demandé de sortir avec lui dans la rue pour ne pas discuter dans son bureau. Et il m’a dit : « Personnellement, je vous soutiens, mais je ne peux pas sacrifier 11.000 médecins pour vous ». Pourtant, je paye régulièrement ma cotisation. Mais que voulez vous certains médecins sont honteux. Je me rappelle que lorsqu’on me torturait en 1989 et que certaines séances étaient assistées par un médecin, il est arrivé à ce dernier de me prendre la tension artérielle et de dire : « Il a 11.8, vous pouvez continuer « .   Comment avez-vous pu quitter le territoire tunisien ?
S. A.: Cela relève de la caricature. J’ai demandé le renouvellement de mon passeport en 1992, mais je ne l’ai obtenu que le 3 septembre 2002. Le jour où on me l’a délivré, je me suis rendu compte qu’il était prêt depuis le 9 juin 2000 et qu’il expirait le 8 juin 2005. Ali Mansour qui l’avait signé n’est d’ailleurs plus au service des passeports. Ce n’est qu’à la suite d’une bataille juridique que j’ai pu obtenir mon passeport. A mon départ pour Genève le 10 octobre, on n’a pas hésité à m’humilier en me déshabillant pour me fouiller et en me retenant pendant deux heures à l’aéroport.   Quelle analyse portez-vous sur la profession de médecin en Tunisie ?
S. A.: La profession est souffrante. L’éthique médicale est altérée. Pour preuve, tous ceux qui en ont les moyens, et même les hommes politiques, se font soigner à l’étranger.   Nous avons pourtant des médecins de haut niveau…
S. A.. : Oui, mais ceux-là sont écartés ou marginalisés s’ils ne sont pas complices du régime. Le taux de criminalité hospitalière découlant de négligences, d’erreurs professionnelles, de défaut de prise en charge va en s’aggravant. Il y a une sorte d’impunité judiciaire au point que les patients victimes subissent souvent un terrorisme médical. Citez moi un seul exemple de médecin qui ait été condamné pour erreur professionnelle. Le secteur de la magistrature est complice, au niveau hospitalier, d’erreurs médicales. Il ne reste pas aux malades beaucoup de choix : ou ils vont à l’étranger ou ils se dirigent vers le privé. A l’hôpital on n’est pris en charge que grâce à des connaissances, bref si l’on est pistonné.   L’Audace : Et le Conseil de l’Ordre ne réagit-il pas ?
S. A. : Le Conseil de l’Ordre s’occupe de préserver les intérêts de la mafia médico-financière qui infecte le secteur et le fait dévier de son objectif noble et humanitaire. Il s’intéresse aussi aux conflits mineurs entre médecins. Enfin, tous les médecins étant soumis à une cotisation annuelle de 35 dinars (25 euros), il gère cette manne à travers les voyages d’untel ou d’untel autre dans l’opacité la plus totale. Ce qui fait que la majorité des médecins sont de plus en plus hésitants dans leurs cotisations.   Que pouvez -vous nous dire de la criminalité politique dans le milieu hospitalier ?
S. A.. : On ne peut pas l’évaluer, mais les crimes sont nombreux et couverts par la classe dirigeante. Il ne faut quand même pas oublier que le médecin légiste Hamdoun, qui était assistant du Pr Abdelaziz Ghachem et ancien Secrétaire général du Conseil de l’Ordre, avait établi un faux certificat médical lors de l’assassinat de Fayçal Barakat et dans celui du Commandant Mansouri. En Tunisie, le poste de médecin légiste est devenu un poste politique et non plus un poste médical et scientifique. De plus, et cela est nouveau, il existe un secteur actuellement contaminé qui est celui de la neuro-psychiatrie. On a connu cela dans le système soviétique : l’opposant politique devient un fou. Les deux femmes impliquées dans le meurtre d’Ali Saïdi seraient toujours séquestrées à l’hôpital psychiatrique de la Manouba. Les effets désastreux de l’altération de l’éthique médicale ont même touché le domaine de l’assistance des médecins au dopage des sportifs de grands clubs grâce à des ramifications de proches du Palais.   A qui pensez-vous ?
 
S. A. : Le Général Gueddiche, médecin et conseiller du président de la République, préside le Comité anti-dopage. Or, l’Institut anti-dopage et de médecine sportive ne fonctionne pas depuis sa création. Ironie du sort, le joueur Souayeh a été épinglé hors de Tunisie alors que tous les grands clubs disposent de produits dopants dans leurs infirmeries.   Que pensez-vous des cliniques privées ?
S. A. : C’est un phénomène expansif. En Tunisie, il est difficile d’obtenir un crédit bancaire de 500 dinars (400 euros), mais en quatre ou cinq jours, on eut obtenir 6 millions de dinars (4,5 millions deuros). Ce qui prouve l’implication des organismes financiers qui ne contrôlent pas la surfacturation des devis estimatifs des travaux et équipements. Et, à partir du moment que sont recrutés des médecins proches du sérail politique, tout le monde ferme les yeux.   Il s’agit donc de médecins affairistes?
S. A.. : C’est le moins qu’on puisse dire. Puisque dès l’obtention du crédit, les médecins s’adonnent à l’import-export, à l’agriculture, au commerce etc… Le coût des soins en Tunisie est trop élevé, excessif, alors que la sécurité sociale ne rembourse que sur la base du barème hospitalier. Dans ces cliniques privées, les Tunisiens sont des clients de second choix puisque ce sont les Lybiens, les Algériens et les ressortissants des pays du Golfe qui viennent se soigner. Ce qui est encore plus intolérable et immoral dans des cliniques, c’est qu’on en est arrivé à la séquestration de cadavres en cas de décès et de non-paiement par les familles faute de moyens.     Cartes sur table avec Sahbi Amri Le poste de médecin légiste est devenu un poste politique De passage à Genève après plus de 10 années de privation de passeport, nous avons rencontré Docteur Sahbi Amri, médecin généraliste de libre pratique depuis quil a été renvoyé dun hopital public. Témoin du premier assassinat sous la torture au lendemain de lavènement de lère meurtrière, celui du Commandant Mansouri, Dr Amri revient sur les tracasseries dont il fait lobjet, la torture, les médecins affairistes du privé, etc… Interview réalisée par Slim Bagga
  (Fin de linterview)

 

 
Chambre des Députés Débats budgétaires

Création de nouvelles juridictions, promotion du discours religieux et assainissement de la situation foncière

 

La Chambre des Députés a examiné, hier, sous la présidence de M. Foued Mebazaâ, président de la Chambre, les projets de budget des ministères de la Justice et des Droits de lhomme, des Affaires religieuses, des Domaines de lEtat et des Affaires foncières pour 2003.   Le budget du ministère de la Justice et des Droits de lhomme pour 2003 sélève à 138,315 millions de dinars contre 115,860 millions de dinars en 2002, soit une augmentation de 19,4%. Concernant le ministère des Affaires religieuses, les dépenses de gestion et de développement pour lexercice 2003 ont été fixées à 31,651 millions de dinars contre 29,558 millions de dinars actualisées en 2002, soit une augmentation de 7%. Le budget du ministère des Domaines de lEtat et des Affaires foncières pour lexercice 2003 a été fixé à 27 millions de dinars contre 25,100 millions de dinars en 2002, soit une augmentation de 7,6%.   Généralisation de lenseignement des droits de lhomme   Lors de la discussion des projets de budget de ces ministères, les députés se sont félicités de la sollicitude dont le Président Zine El Abidine Ben Ali entoure la grande famille judiciaire et son souci daffermir les fondements de lindépendance de la justice et la protection des droits et de léquité. Ils ont relevé les efforts incessants déployés pour la modernisation du système judiciaire et le rapprochement de la justice des justiciables.   Les intervenants ont mis en exergue les dernières décisions présidentielles annoncées dans le discours prononcé à loccasion du 15e anniversaire du Changement et destinées à promouvoir la profession et la situation des avocats. Ils ont relevé limportance que revêt linitiative du Chef de lEtat concernant la création du prix du Président de la République des études islamiques en matière dencouragement de la diffusion de lijtihad et de la recherche en théologie islamique et de ses nobles valeurs fondées sur la modération, la tolérance et le dialogue.   Un député sest interrogé sur la possibilité, pour le ministère de la Justice et des Droits de lhomme, de procéder à la généralisation de lenseignement des droits de lhomme, appelant à faire connaître davantage à létranger les réalisations de la Tunisie dans ce domaine.   Un autre député a suggéré la formation de juges spécialistes dans les affaires fiscales, de manière à résoudre au mieux les problèmes ayant trait à la fiscalité. Il a recommandé, en outre, le renforcement du secteur judiciaire en ressources humaines et la création de nouvelles juridictions afin de résoudre le problème de lencombrement des tribunaux.   Un député a appelé à ladoption de la procédure de la graduation en matière de contraventions et de sanctions, tout en prévoyant la possibilité dannuler les poursuites judiciaires pour ceux qui sont en mesure de régler leur situation. Dautre part, un député sest enquis du projet de création de lInstitut supérieur des avocats. Un autre député a souligné les efforts considérables que déploie la direction des services pénitentiaires pour lamélioration des conditions de détention des prisonniers, appelant à la généralisation de la procédure de la sanction alternative. Il a relevé lintérêt que revêt la création des structures de réhabilitation psychologique des prisonniers et leur intégration sociale.   Sur un autre plan, un député sest enquis du plan que prévoit le ministère des Affaires religieuses pour lapplication judicieuse des mesures prises en faveur des écoles coraniques, de manière à ce que ces établissements puissent répondre aux conditions appropriées pour la formation de lenfant et sa préparation optimale à létape précédant lécole de base.   Plusieurs députés se sont félicités de lencadrement religieux dont a bénéficié la colonie tunisienne établie à létranger au cours du mois de Ramadan, recommandant lenvoi de missions religieuses auprès de la colonie tunisienne durant toute lannée afin de favoriser lenracinement des Tunisiens émigrés dans leur identité arabo-islamique.   Un député a demandé des éclaircissements sur la saison du pèlerinage pour lannée en cours et sur les préparatifs entrepris par le ministère des Affaires religieuses pour assurer la réussite de cette saison.   Un autre député a appelé à la création de cellules régionales chargées de lévaluation du discours religieux afin dappuyer les efforts de la cellule dévaluation existant au sein du ministère des Affaires religieuses.   Les députés ont, par ailleurs, plaidé pour la promotion du discours religieux dans les médias audiovisuels, de manière à ce quil soit en phase avec lévolution du discours médiatique dans son ensemble et à ce quil contribue efficacement et dans un esprit douverture, à conscientiser les citoyens, loin de tout dogmatisme et de tout esprit sclérosé.   Dautre part, les députés ont salué lintérêt particulier dont bénéficie le secteur des domaines de lEtat de la part du Président Zine El Abidine Ben Ali, partant de son souci de préserver les biens de la collectivité nationale et de les protéger contre le laisser-aller, la déperdition et la mauvaise exploitation. Ils ont, à cet égard, mis en exergue leffort soutenu en vue denrichir la législation visant à atteindre ces nobles objectifs et laction continue déployée au niveau de lassainissement de la situation foncière dans le pays, ce qui est de nature à contribuer à dynamiser le processus de développement et à impulser linvestissement dans toutes les régions.   Après avoir salué la décision du Président Zine El Abidine Ben Ali portant révision de la législation relative à lexpropriation pour utilité publique, des députés se sont interrogés sur la situation foncière des domaines de lEtat dans certaines zones communales et sur la stratégie du ministère des Domaines de lEtat et des Affaires foncières visant à régler le problème de lappropriation par des privés et des étrangers de certaines exploitations agricoles. Ils ont proposé le règlement de ces cas à travers la cession de ces terres aux collectivités locales et aux investisseurs, en définissant le cadre réglementaire de leur exploitation.   Au sujet du tribunal foncier, un député a souligné la nécessité de sattacher au respect de la loi lors de l’actualisation des titres fonciers. Un autre député sest interrogé sur le rythme dassainissement des biens immobiliers des étrangers.   Les intervenants ont, en outre, évoqué la question de lassainissement des terres collectives dans le Centre et le Sud du pays, recommandant à ce sujet la création de directions régionales relevant du ministère.   Ils ont dautre part mis laccent sur la nécessité de renforcer les dispositions de protection du domaine hydraulique public, à travers lélaboration dun programme à cet effet, à linstar de ce qui a été réalisé pour le domaine public maritime.   (Source: La Presse du 10 décembre 2002)

« L’islam militant » en Languedoc-Roussillon

 

 
Le « Midi libre » publie une longue enquête décrivant les différentes facettes de la religion du prophète dans un Midi méditerranéen où les sensibilités sont souvent à fleur de peau.   Bordé par la Méditerranée, le Midi abrite une importante communauté musulmane originaire du Maghreb et de nombreux anciens pieds-noirs. Son histoire a été marquée, au fil des siècles, par des relations parfois fructueuses, souvent conflictuelles avec les autres pays riverains et avec l’islam. Le Front national y a connu des percées spectaculaires. C’est dans ce contexte que le Midi libre, le quotidien régional qui fait partie du groupe Le Monde, y consacre toute cette semaine une enquête sur laquelle Olivier Bot, Odile Cimetière et Lise Valette ont travaillé quatre mois, rencontrant les divers groupes, se heurtant parfois à des portes closes, mais dans le but de comprendre, d’expliquer et d’éviter le parti pris.   « Que sait-on de l’islam militant en Languedoc-Roussillon ? Après des années d’indifférence, la question nous revient, amplifiée et brouillée par l’actualité. Le chemin d’une meilleure connaissance est étroit, peu balisé. Il est pourtant urgent de l’emprunter quand le dialogue bégaye entre la France et sa seconde religion », écrivent d’emblée les auteurs, rappelant que Zacarias Moussaoui, enfant de Narbonne et incarcéré aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre, « a brutalement montré que même nos quartiers abritaient la frustration poussée jusqu’au terrorisme ». Débat mal posé, « discours angélique à répétition » face à une « peur sournoise ».   Que faire, sinon informer, aller sur le terrain, interroger une palette d’un « islam qui n’est pas « un » » mais « une mosaïque si complexe qu’elle en devient opaque »? Premier constat, « la région est bien le reflet d’une situation nationale », où se retrouvent l’influence de « l’islam d’ambassades » (Algérie, Maroc) et l’argent des pétrodollars, des religieux sans papiers et des jeunes partis sur le front du Djihad, des rivalités et des alliances entre groupes divers qui rendent délicate la marge de manuvre des élus. « Comment peuvent-ils concilier les réticences de l’opinion et le poids grandissant du vote de la communauté ? », dont le journal dresse la carte, département par département, lieu de prière par lieu de prière, de Mende (Lozère) à Thuir (Pyrénées-Orientales). Structures juridiques mal adaptées, « manque de représentativité de la Grande Mosquée de Paris, incarnant l’islam modéré face à des groupes actifs, plus proches du terrain et des nouvelles générations (…) qui occupent le terrain négligé par une démocratie mal à l’aise avec son devoir d’intégration, moins ferme sur le principe de laïcité et confinée dans des jeux d’alliance dépassés ». Le Midi libre revient sur le flou de la législation sur le foulard islamique à travers le cas du collège de La Grand-Combe (Gard), où Diana et Romina, deux surs françaises converties à l’islam, ont finalement eu gain de cause après quatre ans de procédure. S’agit-il « d’une agression caractérisée contre l’institution scolaire et laïque », comme l’affirme l’ancien proviseur, ou d’une manifestation de racisme latent qui a fait que ces jeunes filles ont été « insultées, traitées de sales Arabes » ? « BON CITOYEN » Le principal mouvement dans la région est l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), dont fait partie l’Association culturelle et éducative de La Paillade (Acep), à Montpellier. Celle-ci souhaite ouvrir des écoles privées conventionnées et pense, selon Abdelkader el Maraki, qu' »un bon musulman, à nos yeux, est un bon citoyen ». Mais le Midi libre tente aussi de lire entre les lignes, de déchiffrer les ambiguïtés, voire les contradictions ou les dissimulations éventuelles. Il décrit toute la semaine le militantisme de groupes mystiques comme les Ahbaches, liés à la Syrie et actifs à Montpellier et Narbonne, ou les rigoristes du Tabligh (auquel appartient le frère de Zacarias Moussaoui), présents à Perpignan et dans le Gard. Il raconte l’itinéraire de Xavier, seul Français figurant sur la liste des « martyrs » d’Al-Qaida, mort les armes à la main en Tchétchénie en 2000. Il fait parler un Iranien naturalisé qui explique comment les renoncements de la République et la crise d’identité de certains jeunes ont pu les conduire au militantisme islamiste. On découvre que l’administrateur d’un portail islamiste sur Internet, mis en examen après le 11 septembre, était aussi vice-président d’une association antipédophiles montpelliéraine, le FLIP. De quoi mieux connaître ses voisins, leurs problèmes d’intégration, leurs différences, mais aussi leurs similarités.   Patrice de Beer www.midilibre.com   (ARTICLE PARU DANS L’EDITION PAPIER DU JOURNAL LE MONDE DATEE LE 11.12.02)
 

 

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