Comité national de Soutien aux Populations du Bassin Minier: Information Kalima: Sombres perspectives pour la balance alimentaire tunisienne Kalima: Hold up contre une agence bancaire à La Chebba Kalima: Arrestation de trois Tunisiens soupçonnés de terrorisme en Algérie Kalima: Procès en appel du tunisien Khaled ben Saïd Tunisia Watch: Rentrée scolaire : les enseignants et les lycéens tunisiens l’accueillent avec une grève ! Jeune Afrique: Tunisie – Retour rue du Pacha Le Journal du Dimanche: Terrorisme: “La menace n’a jamais été aussi grande” AFP: Sri Lanka: le Parlement amende la Constitution pour un 3e mandat présidentiel ATS: Commémoration du 11-Septembre sur fond de tensions religieuses AFP: 11-Septembre: les USA ne seront “jamais en guerre contre l’islam”
Alors que les composantes de la société civile attendent un revirement permettant aux dirigeants syndicaux qui ont quitté la prison au début du mois de novembre 2010 * en bénéficiant d’une libération conditionnelle, de regagner leur poste de travail au début de la nouvelle année scolaire […], les syndicalistes de Redeyef remis en liberté ont eu la surprise de se voir soumis à un blocus sécuritaire et à un contrôle de leur déplacements dans et à l’extérieur de la ville. Ainsi le syndicaliste Adnane Hajji est l’objet de la surveillance rapprochée d’une voiture banalisée et d’une mobylette qui l’accompagnent partout où il va, situation qui est celle de tous les syndicalistes libérés ; de même beaucoup de citoyens nous ont informés d’un présence sécuritaire visible à Rédéyef, notamment près du domicile du militant des droits humains Hassen Ben Abdallah qui est emprisonné à Gafsa, après que des syndicalistes se soient rendus hier auprès de sa mère à l’occasion de l’Aïd. [ …] · Sic [LT] (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Sombres perspectives pour la balance alimentaire tunisienne
Hold up contre une agence bancaire à La Chebba
Proposé par Rédaction le Mercredi 08 septembre 2010 Un homme masqué et armé d’un couteau s’est introduit ce matin, lundi 6 septembre, vers 9h15 dans les locaux de l’agence de l’Union Internationale des Banques de La Chebba (centre, 70 km au nord de Sfax). Semant la panique parmi les clients se trouvant dans l’agence, il a pu ressortir au bout d’un moment, emportant une petite somme d’argent. Des voisins, alertés, ont pu le désarmer, à sa sortie ; certains se sont alors livrés à un tabassage en règle. Le braqueur n’a dû son salut qu’à l’arrivée tardive des policiers qui l’ont emmené à l’hôpital. Des questions se posent sur la lenteur de la réaction des policiers. (Source:Le site de “Radio Kalima” le 8 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-213.html
Arrestation de trois Tunisiens soupçonnés de terrorisme en Algérie
Proposé par sihem le Jeudi 09 septembre 2010 Selon le journal « Le temps d’Algérie », daté du 1er septembre, les autorités algériennes ont arrêté sept personnes – dont trois Tunisiens – soupçonnées d’être liées à l’attentat de Mansoura (willaya de Borj Bouarreridj) qui a coûté la vie à 18 gendarmes et trois civils en 2009. Les services de sécurité indiquent que les Tunisiens seraient liés à AQMI. Les autorités algériennes estimes qu’entre vingt et trente jeunes Tunisiens se seraient introduits, cette année, en territoire algérien avec l’objectif de rejoindre les rangs de l’AQMI. (Source:Le site de “Radio Kalima” le 9 septembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-217.html
Procès en appel du tunisien Khaled ben Saïd
Rentrée scolaire : les enseignants et les lycéens tunisiens l’accueillent avec une grève !
Dans un communiqué commun du comité administrative de l’enseignement secondaire de l’UGTT et du syndicat national de l’ensegnement secondaire en date du 06 septembre 2009 un avis de gréve des ensegnants à été annoncé dans le secteur pour le mercredi 27 septembre 2010 dans tous les lycées et colleges en cas de refus du ministere de l’education nationale de répondre à leurs revendications. (Lire le communiqué)
De leur coté les éleves s’organisent sur les resaux sociaux pour se preparer à commencer l’année scolaire par une gréve de protestation contre les nouvelle mesures introduite par le ministére de l’ensegnement. Un mouvement que le site Tunivision relate dans cet article :
Mécontentement suite aux réformes de l’éducation primaire
La rentrée scolaire 2010 n’en finit pas de faire couler de l’encre, et susciter des réactions. Après les réformes ministérielles, touchant pratiquement à toutes les facettes de l’éducation primaire, c’est la réaction des lycéens face à ces changements qui commence à se faire entendre.
« Grève ». Ainsi s’intitule cet évènement créé sur Facebook, qui a réuni plus de 6000 participants en quelques jours, et qui réussit encore aujourd’hui à en réunir plus de 1000 personnes par jour. La grève est annoncée du mercredi 15 au samedi 18 septembre, elle est donc censée reporter la rentrée scolaire effective de quelques jours. S’agirait-il de vacances prolongées qu’ont souhaités nos écoliers ?
Sur la page de l’évènement, les créateurs appellent à une « grève pour protester contre les dernières décisions du ministère de l’éducation ». Les raisons semblent être bien présentes : il s’agit visiblement d’un mécontentement qui désire s’exprimer, par rapport aux dernières réformes. Mais vu la multitude des réformes décrétées par le ministère, lesquelles seraient visées par cette protestation ?
En prenant contact avec les créateurs de l’évènement, afin de se renseigner sur les demandes qu’ils souhaiteraient formuler à travers cette grève, la réponse n’est pas faite attendre. « Nous demandons juste l’annulation de la décision concernant le bac sport, nous voulons pouvoir fêter le bac sport, comme les générations précédentes l’ont fait, nous voulons évacuer le stress, et nous attaquer aux révisions avec enthousiasme, grâce à cette manifestation. C’est tout ce que nous demandons. »
Toutefois, les avis des participants ne semblent pas s’accorder unanimement avec l’organisateur. Si certains expriment également leur déception quant à la disparition du Bac sport, il paraît que ce sont plutôt les nouveaux protocoles de la salutation du drapeau dictés par le ministère qui dérangent. Il est à noter également qu’un grand nombre des participants semblent s’extasier uniquement parce que la grève signifie pour eux quelques jours de repos de plus.
Bien évidemment, toute cette mobilisation n’aura pas de réel effet tant que les demandes des grévistes n’ont pas été clairement formulées aux autorités qualifiées. Sans cette approche de dialogue, l’action ne pourra pas revendiquer ses objectifs, et n’aura donc aucun sens. D’ici-là, la mémoire courte bien réputée de nos jeunes et moins jeunes pourra bien leur jouer des tours. Toutefois, la détermination semble bien être le maître mot de la situation actuelle, et rares sont ceux qui semblent enclins à lâcher l’affaire. A suivre… Mercredi 08 septembre 2010 (Source: “Tunisia Watch” le 8 septembre 2010) Lien: http://www.tunisiawatch.com/?p=2896
Tunisie – Retour rue du Pacha
Terrorisme: “La menace n’a jamais été aussi grande“
Bernard Squarcini, patron de l’antiterrorisme français, ne cache pas son inquiétude pour les “semaines ou les mois” qui viennent.. Sa plus grande crainte? Un attentat kamikaze en France.
Le plan Vigipirate rouge est en vigueur depuis 2005 et les attentats de Londres. Cette situation est-elle appelée à perdurer? Il faut être clair. Notre pays, à cause de son histoire, de son engagement en Afghanistan, de prises de positions fermes en matière de politique étrangère et de débats de société comme la loi sur le voile intégral, fait l’objet d’un intérêt très particulier de certains mouvements islamistes radicaux. Pour le moment, ils ne s’en sont pris qu’à nos intérêts à l’étranger…
Concrètement, à quel niveau de menace la France est-elle confrontée? Nous sommes aujourd’hui au même niveau de menace qu’en 1995. S’il y a des militaires dans les aéroports, des barrières devant les écoles et des sacs poubelles en plastiques, ce n’est pas pour rien. Tous les clignotants sont dans le rouge. Notre dispositif nous permet de pouvoir anticiper et de neutraliser préventivement des projets terroristes. Vous dire que nous sommes infaillibles, non. Que nous faisons énormément d’efforts, oui. Aujourd’hui, compte tenu des signalements qui nous sont transmis par nos partenaires étrangers et de nos propres observations, il y a des raisons objectives d’être inquiets. La menace n’a jamais été aussi grande.
Quel genre d’attentats craignez-vous? Tous les scénarios sont envisagés. On sait depuis longtemps qu’Al-Qaida cherche à fabriquer des bombes virales mais ne parvient pas à isoler les virus ni à les faire durer. Selon nos analyses, la menace en France est triple: le français converti qui se radicalise et monte son opération seul; Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui dépêche un commando pour commettre un ou des attentats en France; et les djihadites, ces Français qui partent en Afghanistan ou au Yémen, demain en Somalie et qui reviennent clandestinement, aguerris, pour poursuivre leur combat sur le sol français.
Il y a donc de jeunes Français qui se battent contre des soldats français en Afghanistan? Je ne sais pas ce qu’ils font exactement là-bas – il nous revient que le Français ne serait pas très apprécié, contrairement au Kurde, notamment, sur les théâtres d’opérations – mais une dizaine se trouvent actuellement sur zone.
Craignez-vous une réaction d’Aqmi à l’opération de juillet pour libérer l’otage Michel Germaneau? A cause de la date butoir de l’ultimatum et parce qu’il n’avait plus de médicaments, il fallait tenter cette opération de la dernière chance pour le sauver. C’était d’ailleurs une opération qui a fait d’énormes dégâts chez l’adversaire. Mais nous n’avons pas besoin des communiqués du chef d’Aqmi, Abdelmalek Droukdal, pour savoir que nous sommes visés. Dans la bande sahélienne, de plus en plus élargie, le Français est une cible. Pourquoi croyez-vous que nous avons dissuadé le Paris- Dakar de s’y rendre ? Pour l’instant, les islamistes ont fait ce qui était le plus facile pour eux: attaque de notre ambassade et assassinats de touristes en Mauritanie, enlèvement de ressortissants au Mali et au Niger… Mais on s’attend à avoir des attentats sur notre territoire. N’oubliez pas qu’Aqmi est une franchise d’Al-Qaida: ils essaient de suivre les mêmes objectifs que la maison mère.
Avez-vous plus de craintes à cause de la date symbolique du 11 septembre? C’est vrai que les Américains sont inquiets à l’approche de cette date. De plus, ils doivent gérer cette polémique sur la construction d’une mosquée à New York, près de Ground Zero. Sans parler du pasteur fou qui veut faire des autodafés du Coran… Mais il faut aussi prendre en compte le contexte international : la remontée de la tension entre Israël et l’Iran, le retour du Hezbollah sur la scène internationale, l’approche du procès du Tribunal spécial pour le Liban, où nous avons des soldats au sein de la Force des Nations unies au Liban (Finul). La menace du terrorisme fondé sur le fanatisme religieux est assez lourde, nous n’avons vraiment pas besoin du retour d’un terrorisme à support étatique…
Les leçons du 11-Septembre ont-elles été retenues? Oui. Les Etats-Unis ont compris qu’ils étaient vulnérables non seulement à l’extérieur de leurs frontières mais aussi sur leur sol. Et la tentative d’attentat de décembre 2009 sur le vol Amsterdam-Detroit – avec ce jeune Nigérian qui a pu prendre l’avion et même choisir un siège juste audessus du réservoir central de l’appareil – démontre que, quel que soit le niveau de riposte, la menace est toujours d’actualité.
Et en France? Le Président a voulu une réforme du renseignement intérieur. Elle a été opérée il y a deux ans avec la fusion DST-Renseignements généraux. Quelques mois plus tard, nous avons opéré une seconde réforme, plus discrète, qui consiste en un rapprochement opérationel avec la DGSE. La communauté française du renseignement parle aujourd’hui d’une seule voix. Les notions de menaces extérieures et intérieures sont dépassées. Aujourd’hui, les renseignements, il faut aller les chercher très loin et ils ont une incidence directe sur notre territoire. Dès qu’un clignotant s’allume au sein du service extérieur, il pense au retour en sécurité intérieure.
Pour quels résultats? Nous déjouons en moyenne deux attentats par an. Je peux vous citer celui qui visait le 27e bataillon des chasseurs alpins, engagé en opérations extérieures en Afghanistan, Adlene Hicheur, cet ingénieur du Centre européen de recherche nucléaire (Cern) qui avait proposé ses services via Internet à Al-Qaida au Maghreb islamique. Ou celui d’un kamikaze qui prévoyait de faire sauter une salle de spectacle parisienne à l’occasion d’une collecte de fonds pour l’armée israëlienne… Il avait été interpellé en Egypte et nous venons de le récupérer.
Constatez-vous une radicalisation chez les musulmans de France? Ecoutez, sur 6 millions de musulmans en France, il y a peut-être 300 individus qui posent problème. Quant aux lieux de culte, sur 1.800 environ, moins d’une trentaine peuvent poser problème. Le système de veille du ministère de l’Intérieur, qui a la tutelle sur les cultes, est bon. Chaque fois qu’un imam dérape, il est rappelé à l’ordre ou expulsé.
La coopération avec nos partenaires européens est-elle satisfaisante? Travailler à 27, ce n’est pas simple. On l’a vu quand on a voulu instaurer un plan européen du Passenger Name Record, qui nous aurait permis de disposer de toutes les données du dossier du voyageur aérien dès la réservation du billet. Il n’y a pas eu d’unanimité. En fait, il existe un partenariat historique avec tous ceux qui ont déjà été frappés par des attentats terroristes: les Espagnols, les Italiens, les Allemands, les Anglais… La conséquence de ce blocage à Bruxelles, c’est qu’aujourd’hui, près de dix ans après le 11-Septembre, les compagnies aériennes ne nous transmettent la liste des passagers que deux heures après le décollage. Alors que ce serait peut-être intéressant de travailler préventivement…
A votre connaissance, Ben Laden est-il toujours vivant? Ben Laden vivant ou mort, ça ne change rien au problème. La question aujourd’hui est de savoir si Al-Qaida reste contenue sur la zone afghano-pakistanaise ou si elle parvient à s’implanter durablement au Yémen et en Somalie et, depuis la Corne de l’Afrique, réussir à faire la jonction avec Aqmi, qui opère déjà du Tchad au Sénégal… Rappelez- vous il y a quinze ans, quand nous avons subi la série d’attentats de 1995, la menace nous arrivait uniquement de l’est d’Alger. Elle s’est considérablement étendue.
(Source: “Le Journal du Dimanche” le 10 septembre 2010) Lien: http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Terrorisme-La-menace-n-a-jamais-ete-aussi-grande-219509/
Sri Lanka: le Parlement amende la Constitution pour un 3e mandat présidentiel
le 9/9/2010 à 9h37 par AFP
11-Septembre: les USA ne seront “jamais en guerre contre l’islam”
Commémoration du 11-Septembre sur fond de tensions religieuses
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