Luiza Toscane: Quid de Mohammed Amine Jaziri ??L’inquiétude des siens redouble depuis sa disparition Info Tunisie: « Le Jihad en Tunisie » : Précisions de source officielle à Tunis AP: Tunisie: les « salafistes » sont venus d’Algérie, selon la presse Le Figaro: La Tunisie aux prises avec al-Qaida Abdel Wahab Hani: La source « autorisée » anonyme mise à nue.. La vérité triophe.. La liberté vainquera.. Abdel Wahab Hani: La valse des remaniements commence.. timidement.. Zitouni Mustpha: Autopsie d’un mensonge d’Etat Tunisie, Réveille-toi: Citoyen : la soumission et la décadence Tunisie, Réveille-toi: Les échos du Palais, l’autre Palais Réalités: La Tunisie menacée, une nouvelle fois, par le terrorisme Réalités: Le mutisme gênant des autorités AFP: Mauritanie: 3 membres présumés du GSPC arrêtés avant le passage du Dakar La revue Tawǎsul Très prochainement aux kiosques Le Temps : De plus en plus d’élèves quittent le public pour le privé
Quid de Mohammed Amine Jaziri ?? L’inquiétude des siens redouble depuis sa disparition (*)
« Le Jihad en Tunisie » : Précisions de source officielle à Tunis
Certains organes de presse ont reproduit un communiqué émanant d’une soi-disant « Jeunesse pour l’unicité et le Jihad en Tunisie », au sujet des dangereux criminels récemment neutralisés par les Forces de l’ordre.
Il s’est avéré, après enquête, que ce groupe n’a pas d’existence réelle, et que le prétendu communiqué n’est en réalité qu’un texte rédigé et diffusé sur Internet et dans certains organes de presse par deux individus résidant en Tunisie.
Ces deux individus ont été identifiés et arrêtés par les autorités, et ont reconnu avoir rédigé et diffusé ce texte en guise de mauvaise plaisanterie, et dans le but de manipuler et d’induire en erreur les organes de presse et l’opinion publique.
Les autorités tunisiennes s’étonnent de l’empressement de certains médias à publier un communiqué d’une entité inexistante, sans aucune vérification, comme le requièrent les exigences professionnelles.
Il est évident qu’un tel empressement ne sert point la crédibilité des médias, et porte atteinte au droit du public à une information correcte et précise. Pire, l’inattention face aux usages abusifs et délictuels des nouvelles technologies de l’information et des mass-médias est de nature à contribuer à la propagation d’idées extrémistes incitant à la violence et au terrorisme.
(Source : www.infotunisie.com (officiel), le 11 Janvier 2007)
Tunisie: les « salafistes » sont venus d’Algérie, selon la presse
Associated Press, le 11.01.2007 à 17h23
Le groupe armé mis récemment hors d’état de nuire par les forces de sécurité tunisiennes après des affrontements acharnés sans précédent, s’est infiltré en Tunisie à travers les frontières algériennes, rapporte jeudi le quotidien « Achourouk ».
« Tous les éléments du groupe se sont infiltrés par petits groupes à travers la frontière algérienne », longue de plus de 1.000 kilomètres, assure-t-il.
Les accrochages se sont soldés par 12 morts et 15 arrestations, d’après le dernier bilan officiel qui ne précise pas cependant s’il y a eu des victimes du côté des forces de sécurité ni leur nombre, à l’exception de deux blessés atteints lors de la première fusillade du 23 décembre dernier.
Selon le journal, les membres du groupe étaient « étroitement surveillés par les services de sécurité qui planifiaient de les cerner pour les maîtriser une fois regroupés ».
Se référant à « des sources bien informées », ce quotidien privé, proche du pouvoir, confirme que le groupe dont les membres sont qualifiés par les autorités de « dangereux criminels » est lié à la mouvance salafiste qui s’active et opère sous différentes appellations dont le Groupe salafiste pour le combat et la prédication (GSPC) algérien et le Groupe islamique combattant (GIC) marocain.
La même version est relayée par l’hebdomadaire indépendant « Akhbar Al Joumhouria » qui fait état de la présence dans le groupe d’un Mauritanien. Celui-ci dont l’identité n’est pas révélée semble avoir trouvé la mort alors qu’il accompagnait le numéro deux du groupe Rabiâ Bacha, originaire de la ville de Soliman, située à moins de 40km de Tunis, théâtre d’intenses affrontements le 3 janvier.
« De tels groupes que d’aucuns considèrent comme étant le bras de l’organisation Al-Qaïda (d’Oussama ben Laden) s’activent dans la région du Maghreb arabe et s’emploie à recruter des jeunes et à les entraîner pour perpétrer des opérations terroristes dans leurs pays d’origine pour les déstabiliser et y semer l’insécurité », ajoute « Achourouk ».
« Le plan visait à les capturer vivants pour enquêter avec eux et dévoiler leurs desseins », ajoute-t-il.
Selon « Akhbar Al Joumhouria », ils comptaient s’en prendre à des installations économiques et touristiques.
« Achourouk » attribue par ailleurs l’intensité des échanges de tirs à la possession par ce groupe d’armes automatiques, des lance-roquettes de type RPJ et de mitrailleuses qui seraient des kalachnikov, notant que les membres du groupe portaient des gilets pare-balles.
Le journal avance que l’enquête menée avec les éléments arrêtés est « à un stade très avancé ».
L’Associated Press a appris que des précisions et des informations détaillées seront dévoilées vendredi par les autorités sur cette affaire.
Associated Press
La Tunisie aux prises avec al-Qaida
Les limites de la politique sécuritaire de Ben Ali
Pour le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, qui se vantait d’avoir éradiqué les démons du fondamentalisme, les événements de la semaine passée sonnent comme un camouflet. En 1990, ébranlé par le succès électoral du mouvement islamiste Ennahdha aux législatives de 1989, le président tunisien avait pris le parti d’éliminer cette organisation de la scène politique. À l’époque, il avait procédé à une vague massive d’arrestations. Dans la foulée, le régime avait mis au pas l’opposition démocratique et réduit la liberté d’expression à sa portion congrue. Une dérive autoritaire que la France et les États-Unis lui ont pardonnée, au nom de la lutte contre le terrorisme. Ennahdha a été décapité. Bon nombre de ses dirigeants ont croupi des années en prison ou ont choisi l’exil, mais l’idéologie islamiste conserve de nombreux sympathisants. Une partie de l’opposition tunisienne préconise, aujourd’hui, de réintégrer les islamistes modérés dans le champ politique, pour encadrer une base susceptible de se laisser séduire par un courant radical qui ne se reconnaît pas dans les dirigeants d’Ennahdha qu’ils accusent d’apostasie. Les Américains encourageraient un tel processus. Quelque 350 prisonniers politiques, en majorité islamistes, ont été libérés l’an dernier, mais l’opposition démocratique craint que la découverte d’un réseau terroriste n’entraîne un nouveau durcissement du régime. A.T
D’Algérie, les terroristes essaiment dans le Maghreb
Avec ses voisins, la Tunisie, si proche de l’Europe, est une base arrière idéale pour les djihadistes. Le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), rallié officiellement depuis le 11 septembre 2006 à al-Qaida, aurait reçu pour mission de fédérer les groupes islamistes des pays du Maghreb. Telle est l’hypothèse des renseignements espagnols et marocains. Affaibli par les coups de boutoir de l’armée algérienne, le GSPC se serait ainsi trouvé un nouveau fonds de commerce : former des professionnels du djihad chargés, selon l’idéologue d’al-Qaida, Ayman al-Zawahari, d’enfoncer « un os dans la gorge des croisés américains et français ». Dans un communiqué publié cette semaine, le GSPC a de nouveau appelé à des attentats contre les intérêts français. L’attentat revendiqué à la mi-décembre par le GSPC contre une filiale d’Halliburton à Bouchaoui (15 kilomètres d’Alger) a confirmé le changement de stratégie de ce groupe concentré jusqu’ici sur le djihad local. Depuis plusieurs années, les étrangers n’avaient plus été ciblés par le terrorisme en Algérie. Selon des experts, le lieu de l’attentat – un quartier hautement sécurisé – et le mode opératoire, qui supposait des moyens militaires performants, suggèrent que le GSPC a retrouvé une partie de sa force de frappe. Régime « mécréant » Cette « internationalisation » du GSPC a été médiatisée par le groupe lui-même, dans une vidéo montrant des combattants algériens, marocains, tunisiens, libyens et mauritaniens fraterniser sous la bannière d’al-Qaida. Le projet d’al-Qaida de s’implanter dans les pays du Maghreb s’expliquerait par la proximité géographique d’une Europe qui abrite d’importantes communautés nord-africaines, et par la présence dans les pays du Maghreb de cibles économiques occidentales cruciales, qu’il s’agisse du pétrole (Algérie, Libye) ou du tourisme (Maroc, Tunisie). La Tunisie accueille chaque année cinq millions de visiteurs. L’organisation d’Oussama Ben Laden trouve aussi au Maghreb un terrain de prédilection pour le prosélytisme. En Algérie, au Maroc, en Tunisie, le clivage ne cesse de s’approfondir entre des régimes perçus comme corrompus et « vendus » aux intérêts occidentaux et des populations de plus en plus « remontées » contre la politique menée au Proche et au Moyen-Orient par les Américains et leurs alliés européens. Selon l’institut Stratfor, plus de 400 Nord-Africains ont suivi une formation dans des camps d’al-Qaida en Afghanistan, au Pakistan ou ailleurs. En 2005, le Center for strategic and international Studies estimait que 600 Algériens combattaient en Irak, soit 20 % du nombre total des djihadistes étrangers. Un «tsunami» fondamentaliste Relativement épargné jusqu’ici par le terrorisme (exception faite de l’attentat de Djerba en avril 2002), le régime « mécréant » de Tunis constitue une cible idéale pour les islamistes radicaux. C’est le seul pays musulman à avoir interdit le port du hijab, où les prêches des imams sont soumis à la censure, et où les kouttab (écoles coraniques) sont intégrées au système éducatif. Enfin les femmes y bénéficient d’un statut libéral sans équivalent dans le monde arabe. Les autorités tunisiennes se flattent d’avoir maintenu le pouvoir d’achat en luttant contre la grande pauvreté, mais les atteintes aux libertés civiques et l’absence de perspectives politiques et sociales constituent un terreau fertile pour l’extrémisme. On s’explique mieux le profil du réseau terroriste appréhendé le 3 janvier lorsque l’on sait que les jeunes diplômés représentent 40 % des chômeurs. À en croire Stratfor, les services de renseignements des pays du Maghreb redoutent un « tsunami » fondamentaliste dans un proche avenir. Leur collaboration s’est renforcée ces dernières années. Ils bénéficient de l’appui logistique des États-Unis. Cette coopération a permis l’arrestation de dizaines d’apprentis djihadistes tunisiens partis s’entraîner dans les maquis du GSPC. Ce sont les services égyptiens qui auraient alerté leurs homologues tunisiens de la présence du réseau démantelé la semaine dernière. A.T (Source: “Le Figaro” (France), le 11 janvier 2007) Lien : http://www.lefigaro.fr/international/20070111.FIG000000174_la_tunisie_aux_prises_avec_al_qaida.html
« Nous voulons la vérité »
La source « autorisée » anonyme mise à nue.. La vérité triophe.. La liberté vainquera..
Abdel Wahab Hani
Après l’échec de la tentative de manipulation de l’opinion, la fameuse et courageuse source anonyme du Ministère de l’Intérieur tunisien, citée par l’agence officielle Tunisie Afrique Presse, dénonce le prétendu communiqué de revendication des affrontements de Hammam-Lif / Soliman que personne n’a pris au sérieux au passage.
Et comme d’habitude la source anonyme annonce que ses services ont arrêté les auteurs anonymes qui seraient des plaisantins! qui de plus voulaient abuser et désinformer l’opinion!!
Mais la source anonyme du Ministère de l’Intérieur nous s’étonne, pour mieux cacher les intentions primaires du vrai auteur anonyme de cette plaisanterie, que certains médias se sont précipités en diffusant ce communiqué, sans se soucier des normes et de l’éthique du métier, tout en précisant que cette façon de faire ne peut pas servir la fiabilité du travail journalistique! ni le droit de l’opinion publique à une information juste et précise!!
Mais qui, en Tunisie, est capable et coupable de telles plaisanteries, de désinformation, de non fiablité de ses informations et d’atteintes graves au droit à l’Information, si ce n’est la source toujours anonyme qui se dit au Ministère de l’Intérieur et ses antennes dans les journaux, les radios, les télés, le net, les cafés.. sur le plan national et international..
Dès les premières minutes de sa diffusion, ce fumeux communiqué était pris par les acteurs de la vie politique tunisien et les journalistes intègres qui se respectent (dans l’opposition comme au sein même du pouvoir) comme une plaisanterie très lourde et une tentative de manipulation de l’opinion. Plusieurs indices allaient dans ce sens, ce qui explique le peu d’enthousiasme des grands médias à le prendre au sérieux.
Reprenons le fil info: Un journal proche du Ministère de l’Intérieur et de sa source anonyme lance à grand renfort de faux détails la thèse d’uns bande de trafiquant de drogue. Personne ne croit à ce racontard. Un 2e journal proche du même ministère et de sa même source anonyme évoque à mots voilés la thèse partagée par le tout Tunis, à savoir la thèse du salafisme jihadiste terroriste. Puis le mutisme, le premier journal discrédité, le second pas trop crédible non plus, des journaux plus indépendants ont alors été fournis en une photo orpheline et sont autorisés à aller sur les lieux.
La classe politique dans son ensemble fait preuve de responsabilité et de sérénité tout en pointant avec pugnacité l’absence des libertés et la défaillance de l’Information. Des voix s’élèvent, au sein même des sphères de l’Etat et des cercles qui lui sont acquis pour exiger la vérité, avec le titre ô combien courageux d’un certain Moncef Ben M’rad, directeur de Akhbar Al-Jomhouriyya (Les Nouvelles de la République):
« Nous voulons la vérité sur ce qui s’est passé à Hammam-Lif »!
Ce Hammam-Lifois de naissance, ancien prétendant au siège de maire de la ville romaine ancienne résidence estivale des beys de Tunis, fils du célèbre Uléma le Cheikh Ben M’rad et frère de la militante Bchira Ben M’rad, compagnon de la Libération et fondatrice de la très populaire « Union islamique tunisienne de la femme », sous le règne des Beys et sous occupation française, ose prendre sa plume et dénoncer les dérives et exiger des comptes, malgré son légalisme et sa mollesse envers le caractère liberticide du régime.
On se rappelle son Edito pour la Transparence et contre la népotisme, en marge de l’affaire de la concession Isuzi bloquée par les membres de la belle famille de Ben Ali: « La confiance est le moteur de l’Economie, elle n’y est plus. Les opérateurs économiques ont besoin de cette confiance et de se sentir protégés par la Loi. J’interpelle personnellement le Premier Ministre pour que sérénité soit rétablie », son journal a été saisi.
C’est dans ce contexte que des sources anonymes, très probablement proches de la source anonyme, qui se dit au Ministère de l’Intérieur, ont joué aux malins désinformateurs, mais le jeu n’a pas pris..
On se rappelle un fumeux communiqué d’un prétendu groupe tunisien il y a quelques mois, véhiculé à l’époque par une dépêche de l’AFP. L’auteur responsable d’un des bureaux de l’agence dans une capitale du golfe n’est autre qu’un journaleux proche du Ministre de la Propagande en personne. D’ailleurs, personne n’a trouvé trace de ce communiqué qui serait diffusé en arabe sur le net et personne ne parle aujourd’hui de ce fumeux communiqué ni de cette malheureuse dépêche, y compris son propre auteur.. La source ‘autorisée’ et anonyme ne le lui a pas autorisé..
Parce que les désinformateurs et les sources ‘officielles’ et ‘autorisées’ anonymes ne peuvent pas voir plus loin que leur nez qui grandit de mensonges jour après jour, mais qui leur bloque la vue et tous les sens de la vie.
Parce que la vérité et triomphera. Parce que la liberté triomphera.
Le combat du Ministre de la Propagande (Abdallah), du Ministre Baas DirCab (Ouderni), du Ministre d’Etat Ministre de rien (Ben Dhia), de l’ancien Secrétaire d’Etat à la répression (Ganzoui) des Sénateurs et Ambassadeurs Baasiste et Khogiste (adeptes d’Enver Khodja), du colonel Obbitha (Surnom du Saint-Cyrien mythomane colonel de sécurité militaire qui rode à plein temps sur le net tunisien avec des dizaines de pseudonymes et des personnages inventés de toute pièce) et de toute la machinerie de désinformation est un combat d’arrière-garde. Ils appartiennent désormais au passé, à cette triste page noire de notre histoire moderne, millénaire de peuple épris de vérité et de liberté.
On ne peut, en ces moments d’épreuve, que rendre hommage aux valeureux agents de l’ordre qui ont défendu la patrie à leur corps défendant, sans aucune préparation au danger et sans que l’Etat ne leur rende hommage, faute grave du Baas arabe qui conseille la présidence, parce que son idéologie ne croit pas à la défense de la patrie, mais à la défense du régime.
On ne peut, en ces moments de la rareté de l’information, que rendre hommage aux valeureux journalistes: Slaheedine Jourchi, Salah Atiya, Asma Atrous, Rachid Khéchana, Bassam Bounenni, Noureddine Aouididi, Lotfi Hajji, Ridha Kéfi et à toutes celles et ceux qui se sont battus pour exercer leur métier d’INFORMER et surtout au doyen Moncef Ben M’rad malgré son égarement originel aux cotés de la dictature. « Nous voulons la vérité » sonnera le glas de la dictature et sera, désormais, le mot d’ordre à venir en Tunisie, dans ce pays qui s’apprête, volontiers ou contrait par les règles de la biologie, à vivre sa transition démocratique et son accès à la modernité politique, clef du décollage de la Nation.
On ne peut que rendre hommage aux journalistes ami(e)s de la Tunisie, les vrai(e)s ami(e)s et pas celles et ceux enrôlé(e)s par le Ministre de la propagande moyennant largesses et autres avantages aux frais de l’Etat. Merci à José Garçon, Thierry Auberlé, Baudoin Loos et à plein d’autres qui ont permis aux tunisiens d’être informé sur ce qui se passe chez eux. Merci surtout à Arielle Thédrel, du Figaro, seule journaliste d’un grand média étranger à se rendre sur place et qui a pu, tout en révélant les faits, forte de son expérience avec la chute des régimes despotiques de l’Est soviétique, apporter les clefs d’analyse internes (absence de liberté et montée des facteurs de désespoir) et externes pour mieux comprendre ce qui s’est passé. Le regard externe est souvent d’une grande utilité lorsqu’on est trop collé à sa propre réalité.
On ne peut que rendre hommage au travail très difficile de la LTDH, du CNLT, de l’ALT, de l’AISPP pour que le lutte contre le terrorisme ne se fasse pas en dépit mais dans le respect du droit.
On ne peut que rendre hommage au sang froid de l’opposition tunisienne dans son ensemble, qui a fait preuve de sérénité et de responsabilité. Merci à la jeune et rayonnante dirigeante du PDP, Maya Jribi, à Mohamed Goumani, à Abdelmajid Msellemi et à Moncef Marzouki qui est resté le même dissident combatif mais qui a retrouvé sérénité et sens de la mesure sur Télé 24, après que les tentatives de le manipuler par la ‘source autorisée anonyme’ aient échoué et que les grands médias panarabes ont fait preuve de professionnalisme et de sérieux apoliticien.
Il est temps, d’ailleurs, que cette ‘source autorisée anonyme’ démissionne, personne ne le saura, vu son caractère invisible, pour que les tunisiens, gouvernants et gouvernés, retrouvent sérénité et respect. Cette ‘source…’ n’est que source de désinformations, de manipulations et de dangers.
Mais la vérité triompphera, la liberté vaincra, tout cela ne sera qu’un mauvais souvenir, qui servira certainement, « sachant utiliser cet événement pour avancer », comme l’a joliment dit la journaliste-écrivain Amal Moussa. Ce douloureux épisode servira à nous prémunir du despotisme, de la dictature, la mère de tous les dangers..
Tunisiennes et tunisiens: Plus jamais ça!
Abdel Wahab Hani
Jouy en Josas, le 11 janvier 2007
P.S: Ci-joint la dépèche en arabe du site officile Tunisieinfo.com « AkhbarTounis »
11-01-2007
حول ما يسمى بشباب التوحيد والجهاد بتونس
توضيحات من مصدر رسمي في تونس
تداولت بعض وسائل الإعلام بيانا صادرا عما يسمى ب « شباب التوحيد والجهاد بتونس » بخصوص المجموعة الإجرامية الخطيرة التي تصدت لها قوات الأمن مؤخرا.
وقد تبين بعد البحث والتحري أنه لا وجود للتنظيم المزعوم وان هذا البيان تمت صياغته وبثه على شبكة الانترنات وعلى بعض وسائل الإعلام من قبل شخصين مقيمين في تونس وقد تم الكشف عن هويتهما وإيقافهما من قبل السلطات التونسية حيث اعترفا أنهما توليا صياغة وبث نص البيان المذكور من باب الدعابة غير المسؤولة والسمجة ومغالطة وسائل الإعلام والرأي العام.
وتستغرب السلطات التونسية تسرع بعض وسائل الإعلام في نشر وبث هذا البيان المنسوب لتنظيم وهمي دون تحر أو تثبت مثلما تستدعيه الضوابط المهنية المتعارف عليها.
ومن البديهي أن التسرع في بث مثل هذه البيانات لا يخدم مصداقية العمل الصحفي أو حق الرأي العام في المعلومة الصحيحة والدقيقة كما أن عدم الانتباه للاستعمالات الخاطئة والإجرامية لوسائل الاتصال الحديثة ووسائل الإعلام من شأنه أن يساهم بلا شك في الترويج للأفكار المتطرفة التي تحث على العنف والإرهاب.
La valse des remaniements commence.. timidement..
Après les sanglants affrontements de Hammam-Lif / Soliman des dernières semaines, les premières nominations rendues publiques touchent le secteur de l’Information. Depuis des jours, la cadence des remaniements a touché de hauts gradés des services de sécurité intérieur et des douanes, selon des sources avisées.
Après un long mutisme et après que les grands journaux internationaux ont couvert les événements, avec le point culminant du Dossier spécial du Figaro ce matin, le gouvernement du général Ben Ali semble décider, en fin, à communiquer.
Les deux nominations d’aujourd’hui semblent être adressées en direction de l’étranger, plus qu’en vers l’ensemble de la classe politique (pro et anti Ben Ali confondus) et de l’opinion publique nationale. Le CAPJC est en effet une vitrine extérieure du pays et l’on voit mal la Tunisie se targuer de former les journalistes et les communicateurs du Continent alors que ses propres journalistes ont été laissé dans l’ignorance quasi-totale par rapport aux récents événements. RTCI est quant elle destinée à être la voix du pays à l’étranger.
Espérant que ces deux nouveaux directeurs seront à la hauteur de l’indispensable démocratisation du secteur de l’Information en Tunisie.
Outre ces deux nominations quasi-inévitables et imposées par le contexte, la valse commence à Tunis et le jeux des chaises musicales fait peur à plus d’un responsable des services de désinformation, de propagande et de sécurité.
Cette annonce, timide, n’est en rien, en l’état actuel des choses, une volonté réelle de transition démocratique. Parce que tout simplement les principaux responsables de la faille du système del ‘Information sont là:
-Le Ministre de la Propagande en charge des Affaires étranges Abdelwahab Abdallah et ses portes paroles et serviteurs dans les différents médias nationaux et étrangers.
-Le Ministre Directeur du Cabinet (DirCab) de la Présidence, intermédiaire entre le Palais et le pays y compris le gouvernement, ce farouche militant Baas arabe aux penchants plutôt staliniens que démocrates a réussi à placer ses fils spirituels à des postes clefs et très sensibles, dont la nomination d’un repris de droit commun au poste très sensible d’Ambassadeur dans un pays arabe frère exposé à tous les dangers. Ce manitou discret de la dictature dirige l’information depuis le Palais de Carthage, transformé en bunker personnel, tant le couple présidentiel, gravement malade, Monsieur comme Madame, navigue entre les Palais ‘privés’ de Sidi Bou Said et de Hammamet;
-Le Ministre d’Etat Ministre Conseiller principal de la Présidence, plus ancien Ministre de la planète et symbole à lui seul de la sclérose du système politique tunisien;
– Mais surtout les rumeurs les plus folles sur un éventuel retour aux affaires du sanguinaire Secrétaire d’Etat à la Répression, le dangereux mégalomane et tortionnaire en second Mohamed Ali Ganzoui.
Le jeux de chaises musicales a bien commencé à Tunis..
A suivre..
Abdel Wahab Hani
Orsay, le 11 janvier 2007
Nouvelles nominations dans le secteur de l’information et de la communication
Source: Infotunisie (officiel)
Le ministère de la Communication et des relations avec la Chambre des députés et la Chambre des conseillers a annoncé, dans un communiqué rendu public jeudi, les nominations suivantes :
– M. Mohamed Fehri Chelbi, en qualité de Directeur Général du Centre africain de perfectionnement des journalistes et des communicateurs (CAPJC)
– M. Ridha Bouguezzi, en qualité de directeur de Radio-Tunis-chaîine internationale (RTCI).
11-01-2007
تعيينات جديدة في قطاع الإعلام والاتصال
جاء في بلاغ صادر اليوم عن وزارة الاتصال والعلاقات مع مجلس النواب ومجلس المستشارين انه تقرر تعيين السيدين
– محمد الفهري شلبي مديرا عاما للمركز الإفريقي لتدريب الصحافيين والاتصاليين .
– رضا بوقزى مديرا لإذاعة تونس الدولية.
Autopsie d’un mensonge d’Etat Zitouni Mustpha
Tunis le 27/12/2006
Dire que nous vivons dans un nouveau monde médiatique est un peu exagéré. En effet, malgré notre inondation par une information pléthorique et chaotique continue, plus de 400 chaînes numériques arabes et autres, et avec la gigantesque toile d’araignée du net, l’Information reste truquée et tronquée, orientée et désorientée, travestie, maquillée et vendue comme n’importe quelle marchandise, au lieu de servir et éclairer les citoyens que nous sommes.
Alors que faire pour être informé pour du vrai, comme les autres citoyens du monde ? Pour comprendre un évènement et expliquer l’information qui l’accompagne, la meilleure façon c’est de les disséquer et de les analyser froidement et profondément. Cela nous aidera à convaincre et à ouvrir d’autres horizons et d’autres réflexions.
Chez nous en Tunisie, le 3 Mars 2006, réuni autour d’un homme heureux, haut en couleur, quelques journalistes ont accepté et gobé un gros mensonge médiatique… et le lendemain le 4 Mars 2006 l’ont reproduit dans leurs journaux respectifs … « Le Parti Vert Pour le Progrès est né » [1]
Ce parti, création du ministère de l’Intérieur, a bénéficié dès le début d’une couverture médiatique de la part du ministère de la communication et des relations avec le parlement comme l’atteste le fac-similé de la déclaration de ce parti, reproduit par le journal « El Mawkef » (le 24 Mars en deuxième page). Ce document est faxé aux journaux et organes de presse, des bureaux du directeur de l’information et visé par lui-même ! Dans un communiqué de presse du 4 Mars 2006, le parti « Tunisie Verte » premier parti écologique indépendant a rappelé au ministère de l’intérieur que le parti « Tunisie Verte » a déposé une demande légale le 19 Avril 2004 pour l’obtention d’un visa et affirme que « les fondateurs du parti maintiennent leur demande de légalisation selon la Loi et la Constitution » [2].
Un journaliste tunisien, Monsieur Rachid Khechana, correspondant du journal arabe londonien « El Hayet » a dénoncé la farce et l’a qualifiée d’un Hold-up politique sans précédent sur le label vert et le parti « Tunisie Verte », le 4 Mars 2006. Et comme le ridicule ne tue plus, le responsable désigné pour les verts pour le progrès, Monsieur Khammassi en répondant à un communiqué de l’AFP, du 10 Mars 2006, qui lui annonce « la condamnation du parti des verts français » de cette farce et le soutien de « Tunisie Verte », déclare « rejeter le mépris des verts français et tout en étant indépendant, il se veut un parti d’opposition, qui privilégie l’interaction avec les organes de l’Etat et les différents pouvoirs publics pour la réalisation de ses objectifs » [3]
Dans la même dépêche, l’AFP, n’ pas oublié de nous éclairer sur les origines de Monsieur Khammassi « député, élu sur la liste du Parti libéral (PSDL) » Quant à Monsieur Jaïdi, journaliste à « La Presse » organe officiel, il a écrit le 4 Mars 2006, sérieusement ou par dérision que « c’est la première fois, en Tunisie, qu’un parti politique est dès sa fondation représenté au sein de la chambre des députés, ce qui lui accorde d’emblée, une audience nationale et l’accès au financement public ».
Mr Jaïdi a oublié de nous dire que le ministère de l’intérieur, par un coup de baguette magique dont il a le secret, a transformé ce député libéral en député vert afin de lui permettre de recevoir en toute impunité comme récompense plus de 100.000 Dinars, subvention accordée par la loi aux véritables partis d’opposition représentants le peuple tunisien.
Et pour mieux lever le voile sur ce mensonge médiatique, nous reprenons l’extrait d’un article du journal « El Wehda » (du 2 Avril 2006), de Monsieur Adel Haj Salem, qui a commenté brillamment le Hold-up politique en écrivant « la légalisation d’un parti écologique en Tunisie est un évènement attendu depuis des années, seulement ce qui nous a surpris, c’est le visa accordé à des personnes imprévues, que l’observateur politique ne leur reconnaît aucun intérêt pour l’écologie et ne sont jamais considérées pour leur militantisme dans le monde associatif et écologique…Aucun observateur avisé n’est au courant que cette personne a présenté une demande de visa. Tandis que nous savons qu’un autre groupe a présenté une demande de légalisation depuis 2 ans et que ce groupe est constitué d’éléments connus par leur appartenance à la Gauche tunisienne depuis plus de 3 décennies [4].
Le secrétaire du parti vert pour le progrès a été élu député sur la liste du parti libéral et des membres de son comité exclusif appartiennent à la mouvance libérale. Dans la même période, nous avons demandé à Monsieur Béji, secrétaire général et fondateur du parti libéral, si le député Khammassi a démissionné de son parti ou a été exclu comme il l’affirme dans le journal « El Chrourouk » le 4 Mars 2006, maître Béji nous répond « Tout ignoré de telles démarches de son député puisque selon lui, la subvention accordée à son parti est liée à cette représentativité parlementaire selon la loi ».
Mais soit, nous acceptons ce qu’a déclaré Monsieur Khammassi et que dire d’une autre déclaration officielle, celle du ministre d’Etat conseiller lors de la discussion du budget 2006, en Décembre 2005 et je cite Monsieur le ministre « aucun parti vert n’a présenté une demande de légalisation à nos jours ». C’est-à-dire Décembre 2005 ! Cette réponse a été donnée à deux questions posées par deux conseillers, Messieurs Moncef Chebbi et Ezzedine Chammari, concernant le refus du ministère de l’intérieur de légaliser la parti « Tunisie Verte ». Pourtant Monsieur Khammassi dans sa fameuse déclaration du 4 Mars 2006 à « El Chrourouk » a déclaré qu’il a déposé son dossier de légalisation le 14 Novembre 2005 » !!J’écris bien Novembre 2005.
Alors qui nous dit la vérité ? Le Ministre ou le député libéral transformé en député vert ???!!! La vérité comme le confirme l’AFP dans ses communiqués [5], le parti « Tunisie Verte » a bel et bien déposé sa demande de légalisation bien avant Mr Khammassi -s’il l’a déposée- aux services du ministère de l’Intérieur, qui a refusé de remettre le récépissé de dépôt légal. Cette information a été confirmée à l’époque par les journaux tunisiens « El Mawkef », « El Wehda », « Réalités », « Akhbar El Joumhouria » et plusieurs sites Web tunisiens : Tunis News, Réveil Tunisien, Tunezine et arabe « El Ahram » ainsi que des sites de gouvernements amis de la Tunisie [6].
Le parti « Tunisie Verte », depuis sa création, n’a pas cessé ses activités, selon la loi qui stipule que passé 4 mois après le dépôt du dossier de constitution, et suite au silence de l’administration, le parti est autorisé à avoir des activités protégées par la loi. Néanmoins et après avoir rappelé ce droit dans un communiqué et demandé son récépissé légal, comme l’exige la loi (dépêche de l’AFP du 23/07/2006), certains journaux ont commencé une campagne de calomnie contre « Tunisie Verte ». Dans le rapport de 2005 sur les libertés de la presse des membres du bureau de l’association des journalistes tunisiens (AJT) il est dit « il parait que les articles, préparés à l’avance, selon la commande, pour attaquer des organisations et les partis, s’attaquent aux partis en constitution, tel le journal « El Hadath » du 4 Août 2004 dans un article non signé s’attaque à « Tunisie Verte » et déclare que les membres constitutifs ignorent la loi et n’ont pas reçu de dépôt légal, tout en omettant de dire que le coordinateur national de « Tunisie Verte », Monsieur Abdelkader Zitouni, a déclaré au journal « Ettarik El Jadid » que le directeur des affaires politiques a refusé de le recevoir et il est resté toute une journée pour déposer la demande de légalisation du parti, le 19 Avril 2004, sans avoir reçu le récépissé de dépôt comme l’exige la loi ». Ainsi les inquiétudes, concernant le rôle du ministère de l’Intérieur se confirment et pas seulement chez les journalistes tunisiens indépendants. Une jeune écologiste tunisienne a envoyé à « Jeune Afrique » une lettre (JA N° 2280 du 19 au 25 Septembre 2004) lorsqu’elle a lu le « confidentiel » (paru au N° 2274) qui annonce le refus du ministère de l’intérieur de légaliser « Tunisie Verte ».
Et nous citons « Je serai catastrophée si le ministère de l’intérieur tunisien, refusant la création d’un parti écologiste en Tunisie « Tunisie Verte » … la création d’un parti écologiste est loin d’être un luxe ou un caprice, ça serait au contraire une très bonne décision pour pérenniser le nom de Tunisie Verdoyante . » Malheureusement, chère Hend, les apprentis sorciers, les caciques, les thuriféraires ont confirmé tes inquiétudes : ils ont volé notre « Tunisie Verte ».
Le parti « Tunisie Verte » les inquiète, car il a choisi la défense de l’écologie et aussi des Droits de l’Homme et de la Femme et a participé à toutes les activités de la société civile pour la libération des prisonniers politiques, et a fait partie de la « Coalition Démocratique » aux élections de Mai 2005 [7].
L’apport de « Tunisie Verte » en idées écologiques et politiques a été apprécié par tous ses partenaires. La grande panique des caciques s’est manifestée avec plus d’agression cette fois-ci après la déclaration de 32 partis verts européens, le 15 Octobre 2006, réunis en congrès. Ce communiqué a été largement diffusé depuis Genève. Tous les partis réunis, en présence du coordinateur national de « Tunisie Verte » ont déclaré « reconnaître le parti « Tunisie Verte » et appelle le gouvernement tunisien à autoriser sans délais la reconnaissance légale du parti « Tunisie Verte » et ont constaté que « le Hold-up, sans précédent commis contre notre partenaire présent au congrès « Tunisie Verte », est une affaire qui sera traitée directement avec les autorités supérieures en Tunisie et qui rend nécessaire l’envoi d’une délégation du parti vert européen en Tunisie dans le but d’en savoir plus sur les conditions dans lesquelles notre parti frère est obligé de travailler. »
Le 1er Novembre 2006 dans un article non signé le journal « EL CHOUROUK » calomnie le coordinateur national et notre parti « Tunisie Verte ». Et comme le dit le dicton arabe « ainsi Halima renoue avec ses vieilles habitudes » !!!
Pour répondre à cette nouvelle campagne de dénigrement, le coordinateur national a déposé plainte auprès du ministère de la justice, et a appelé à une conférence de presse le 9/12/2006 en présence du camarade Docteur Arnold Cassola, député vert italien et ancien secrétaire général du Parti vert européen, cette conférence a été interdite, malgré la demande officielle de « Tunisie Verte », et le jour de la conférence, la police a occupé en force l’immeuble où devait se tenir cette conférence et toutes les rues avoisinantes.
Le 8 Décembre 2006, les mêmes conseillers, qui ont posé la question sur le refus de la légalisation de « Tunisie Verte », Messieurs Moncef Chebbi et Ezzedine Chammari, ont rappelé devant la Chambre des conseillers, en présence de tous les membres du gouvernement, présents le premier jour de la discussion du budget 2007, au ministre d’Etat sa déclaration de 2005 et ont soulevé devant l’assemblée ses contradictions. Ils ont exigé la reconnaissance de « Tunisie Verte ».
Après la réunion, il semblerait que tous les conseillers ont été soulagés et comme si on a exorcisé à leur place « un gros mensonge ubuesque ». Un ancien premier ministre, devenu conseiller, s’est exclamé : « Dans quel pétrin on nous a mis !!!! »
Zitouni Mustpha
[1] La Presse, Essabah El Chourouk … du 4 Mars 2006
[2] Vous trouverez toutes les déclarations de « Tunisie Verte » sur le Net : Tunis News, Réveil Tunisien, Tunizine et au journal « El Mawkef » hebdomadaire du PDP.
[3] 3
[4] Notre camarade membre fondateur, feu Nourredine Kheder, a passé plus de 10 ans à Borj Erroumi
[5] Lire le communiqué de presse de l’AFP le 11 Mars 2006
[6] Consultez particulièrement : le bilan d’une année pour consolider « Tunisie Verte » (Avril 2004- Juin 2005) sur le web, Tunis News N° 2142 du 3/04/2006 archive www.tunisnews.net
[7] Déclarations de la coalition du 2 Mars 2005 (PDP,
(Source : « Tunisie, Réveille-toi », le 11 janvier 2007)
Lien : http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2428
Citoyen : la soumission et la décadence
Posté sur les forums internes de reveiltunisien.org
Un gouverneur escorté par la bande à Basile en direction d’une walima : gigot, raieb, assel, pain d’orge toute la bande profite des modestes denrées d’un citoyen désigné par le delegué pour faire manger la troupe du wali en sortie pour manger !! Ce jour là, j’étais sur la route avec ma voiture et je transportais des marchandises de mon travail et j’avais une livraison urgente, et quand el mawkeb du wali arrive à 500m de moi un motard fonce sur ma voiture et donne un coup de botte dans la tôle me signifiant de sortir de la route J’abdique comme un soumis et je roule sur le terre-plein pour faire passer le fils de son altesse le bey. Cela n’a pas suffit un 2eme motard me braque il m’ordonna de stopper totalement sur place et ne pas circuler jusqu’a disparition des razzias !!
Le scénario est quotidien, encore pire ce jour là à 6 heures du matin on frappe a ma porte à coups de jabarout. J’ouvre la porte à un policier et il m’ordonne de dégager ma voiture de devant chez moi sur mon propre parking. Car tenez vous bien le ministre de l’intérieur passe par la route et sur ordre du commissaire. Je vous réponds au premier cas je ne me suis pas arrêté sur instruction du motard et au 2eme cas je n’ai pas dégagé ma voiture !!
Un jour le chef est en visite dans un gouvernorat et quelle idée de bloquer toutes les routes qui mènent au fief chef lieu du gouvernorat ,et pourtant notre idole est venue en hélicoptère !! Quand vous voyez des choses pareilles dans votre pays il y a de quoi s’arracher les cheveux ou éclater de haine de mépris de révolte, alors j’ai choisi de partir loin hors de la Tunisie où il y a ce régime qui ne respecte personne et qui veut écraser tout le monde sous ses pieds sauf les privilégiés !
Comment expliquer toutes les sorties de celui qui nous commande par le baton et la police ? Un vrai calvaire pour les automobilistes et les autres citoyens refoulés des stations de bus ceux qui se levent le matin pour aller travailler ! Des tunisiens qui se lèvent le matin sur le bruit d’un hélicoptere abeille qui ronronne au dessus de leurs têtes toute la matinée. Soit disant la sécurité … quelle securité et quel bruit, les axes de circulation sont coupés et la police renforcée, des agents de harass parsemés dans les champs comme des carottes ! Plus personne ne bouge. Que se passe t il ? Tiens le chef va à l’assemblée pourquoi ? Pour demander la bénédiction des élus, pardon, des soumis designés en vue d’un autre mandat !
Sur la route x devenue aussi bvd du 7nov personne ne passe toute la journée. Je connais même des chirurgiens qui ne sont pas arrivés au rv d’opérations, des pilotes qui ont ratés leurs vols, des juges absents de procédures, des renvoyés arrivants en retard au travail et à fournir un alibi sauf le passage du chef. N’en parlons pas quand il se déplace à l’intérieur du pays, d’abord tous les bus jaunes de la snt sont confisqués aux dépends des étudiants, des fonctionnaires et de tout ce monde qui travaille à Tunis. Toute la police se déplace avec son chef, même la police de circulation et la capitale devient une foire et on s’en fout.
Tiens on me raconte qu’un wali a pleuré toute la journée et el hachia lui éponge les larmes avec un bechkir d’un citoyen et pourquoi tout ca mr le wali récent car tenez vous bien la visite du chef est réussie et il est parti content. Ce même wali avant l’arrivée du chef 3 mois à l’avance il bossait jour et nuit lui et le délégué et il a refait les toilettes de la wilya pour 7 millions, fermées à clé jusqu’au jour J de l’arrivée du chef.
Les personnels de la wilaya sont contraints de faire leurs besoins dans le oued plus bas !!!!!! A 5h du matins tout le monde est embarqué dans les bus jaunes les vieux et les malades aussi pour aller applaudir le sauveur, les magasins fermés et gare à celui qui ne se déplace pas ou ne ferme pas : il est noté par les oumdas qui rodent sur des mobylettes cadeaux des élections de 1999 et il sera réprimé ! Des gens tirés par sélection par les délégués seront les heureux à participer au discours du chef à la wilaya mais avant ils sont passés aux fouilles de la police et à poil !
Quel gâchis et quelle humiliation ! Ils sont des juges, des chefs d’entreprises, des professions libérales, des kawadas, des mesquins. Dire qu’il y a même des tribunaux fermés ce jour et les juges têtes baissées saluent leurs idole, alors que lorsqu’il s’agissait de juger un pauvre citoyen ils mettaient le turbo et la voix du tonnerre. voila la situation de la Tunisie moderne avec son lot d’évènements au quotidien dont le mal est aussi fabriqué par des gens d’un certain niveau.
(Source : « Tunisie, Réveille-toi », le 11 janvier 2007)
Lien:http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2429
Les échos du Palais, l’autre Palais.
Posté sur les forums de reveiltunisien.org
Faut-il un palais pour gouverner un pays, en Tunisie le principal palais de Carthage construit par le magnat juif tunisien cacoub, ancien vestige des beys de Tunisie, qui sont les initiateurs des palais ou règne le faste face à la misère du peuple assiégé par le despotisme et le colonialisme, englouti dans la pauvreté sous la haine et le mépris. Heureusement, il y a une fin pour tout le monde grâce à Allah, Sadok Bey a été humilié avec ces ministres profiteurs dans son propre palais à Kssar Said, il a été contraint de signer en 1881 le traité du protectorat français sur la Tunisie par la force.
Ce jour le bey pleurait, ces acolytes de ministres en sanglots, le harem est triste et en pleurs. Des milliers de soldats entouraient le palais du Bey et prêts à tirer et tuer si le Bey refusait de signer. Quelle gifle pour le dictateur-despote déchu du pouvoir en quelques heures avec les ministres dont les noms bien connus de la nomenclatura de la bourgeoisie tunisienne : voir le témoignage d’un rescapé sur la fameuse revue REALITES, revue distribuée gratuitement tellement boudée par les lecteurs par sa soumission au régime et au vivotage de zahar entre le rouge et le violet, là ou a été formé le grand lèche botte MECHRI.
Les Beys de Tunisie ont réussi à apprendre la soumission et la peur aux tunisiens, aussi elkwada c’est à dire la dénonciation d’autrui en d’autres termes la lâcheté et ettakarreb min essoulta c’est à dire faire le maximum pour être dans la sphère du bey et arriver par tous les moyens a être bien vu et camoufler la faiblesse.
Les Beys ont appris aux tunisiens la grande taille et l’immensité de ceux qui gouvernent elhakem, ce pauvre tunisien traumatisé par le harass, par la police, par le juge, par el oumda par elklifa du Bey par elkbatha : le fisc, et durant des siècles on a abouti à cette situation similaire aujourd’hui ; dont le mental du tunisien reste fragile soumis, ligoté il voit grand très grand le chef suprême qu’il divinise et lui donne toute la liberté et tout le pouvoir de le mener par le bout du nez.
C’est dans ce sens que la vie politique en Tunisie continue sur le même chemin du Bey avec plus d’allure et de modernité, plus de couleurs de portraits de fanions. Les échos du palais continuent de la même manière de telle façon à montrer que dans ce pays il n’y a que lui le chef et rien d’autres n’a de valeur même pas le pays entier.
Cette manipulation est voulue et mijotée par les lâches les infidèles et les manipulateurs petits fils de la nomenclatura des Beys de Tunisie. Les informations à la télévision tunisienne canal 7 comme quoi il y a 6 autres canaux !!! Commence par cette présentatrice choisie pour la manie des mots et à la volée le ballet est ouvert directement du palais et on insiste sur le nom ZAINN. Il a reçu, il a donné, il a conféré, télégrammes, prix, avant gardiste, conseil des ministres des plus archaïque du monde, une table en longueur, un chef qui parle avec tous les gestes, des ministres qui penchent la tête pour voler le regard, des élèves de l’école primaire avec le directeur.
La soumission qui règne, le silence de taille, la peur de dire des conneries, vaut mieux se cacher et garder le poste que de s’activer et sauter. Ils ont trouvé l’astuce de durer dans le temps. Tiens on voit tous les jours le même scénario, le premier ministre sans signification avec son cartable de l’école jadis rentrant par la porte entre deux gardes sur un paillasson, drôle de topo de tous les jours qui fait reculer la Tunisie à l’ère du temps de Moncef Bey.
Il y a cette salle, des ministres qui tournent la tête dirigée par la matière grise de Abdelaziz ben Dhia l’initiateur de 2009, et cette office politique des temps modernes avec des sommités telle Alifa Farouk cette femme qui a seulement dit « j’adore Ben Ali » et la voila au sommet avec une dizaine de responsabilités et des avantages à couper le souffle des tunisiens dont la respiration s’arrête parfois tellement ils voient des surprises dans leurs pays.
Et quand le chef n’est pas au palais, il se repose dans un autre palais. Les informations continuent a donner des échos du palais par des résumés de la semaine tout autour du palais et dans le palais équipé de tout, de la piscine , golf, tennis, salle de sport, jardins, aéroport, des centaines d’hectares et des vestiges de toute sorte, toutes les commodités et tout le faste face à la méditerranée source de fraîcheur et de fruits de mer. Des milliers de personnels au service avec des centaines de conseillers des valets, des gardes, des soldats et un budget modeste de 57 milliards, modeste d’après une majorité de députés soumis, à comparer avec 2 ministères confondus qui ont 19 milliards de budget !!
Où va t-on avec le bendir quotidien d’une catégorie de tunisiens qui ont trouvé la faille, pour arriver il faut vendre la peau de l’ours, jeter les principes, porter un pin’s avec un sept ou la photo du chef, une tenue violette ou rouge et surtout répéter le maximum « le changement », l’action de Ben Ali qui a fait ça et ça et nous sommes avec lui et il n’y a que lui ….
Du palais les informations passent en Palestine ou en Irak comme quoi il n’y rien d’autre en Tunisie. Le pays délaissé oublié marginalisé, des ministres sans âmes et sans envergures et sans projets font le va et vient au palais la tête baissée et les dossiers vides sans avis, sans declarations sans rien.
On a compris de quoi il s’agit. C’est la main mise d’abord par le parti RCDi enroule le chef et le pays et décale le peuple.
(Source : « Tunisie, Réveille-toi », le 11 janvier 2007)
Lien : http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2426
Mauritanie: 3 membres présumés du GSPC arrêtés avant le passage du Dakar
La Tunisie menacée, une nouvelle fois, par le terrorisme
Le mutisme gênant des autorités
Tunis veut en savoir plus sur les Tunisiens du GSPC
Maya Jribi
46 ans. Biologiste de formation, cette militante vient d’être élue à la tête du Parti démocrate progressiste tunisien, parti d’opposition à Ben Ali. Première femme à diriger un parti légal en Tunisie, elle encouragera les initiatives prises par des femmes, tout en travaillant à la libéralisation de la vie politique.
(Source : «Le Point » du 04/01/07 – N°1790 – Page 15)
La revue Tawǎsul
Très prochainement aux kiosques
La revue Tawǎsul ( en arabe communication-lien – liaison – rapport – pont – passerelles etc…)
Identité
◙ Tawǎsul est une Revue trimestrielle indépendante, politique et culturelle. Editée à Paris.
◙ Tawǎsul est Publiée avec le concours du Centre International de liaison interculturelle, association régie par la loi de 1901.
◙ Editée en langue arabe, Tawǎsul a une version en papier et la même en ligne .
◙ Tawǎsul contient quarante pages réparties sur plusieurs rubriques. Elle s’intéresse aux questions internationales et arabe « Magreb-Moyen orient », ainsi qu’aux problèmes de l’immigration. Elle consacre une partie à la culture.
Objectifs
◙ Tawǎsul établira un dialogue entre le présent et le passé. Elle anticipera l’avenir. Elle intégrera son appartenance à la civilisation arabo – musulmane dans ses manifestations diverses et ouvertes, Tawǎsul communiquera avec son milieu et avec son époque dans une langue claire et simple, adaptée aux besoins quotidiens. Tawǎsul est un trait d’union entre l’immigré et le pays d’origine, entre l’Orient et l’Occident. Elle est aussi une passerelle entre les différentes cultures.
◙ Tawǎsul est attentive aux courants politiques et culturels, consciente des vrais enjeux actuels et rejeta la médiocrité et la superficialité.
◙ Tawǎsul propose des analyses politiques et culturelles sérieuses, à propos des différents événements arabes et internationaux. Son objectif est de produire un discours politique culturel basé sur le savoir, la spécialisation et le professionnalisme et dont l’intention est d’ouvrir les yeux sur la réalité environnante et sur les différentes changements sur le plan internationales et régionales.
◙ Tawǎsul respecte toutes les opinions. Elle croit à la diversité des unes comme principe intangible, au dialogue avec l’Autre comme règle et à la différence politique et culturelle comme conviction. Elle usera de l’argumentation, de la transparence et de l’indépendance dans ses analyses.
◙ Tawǎsul aime à poser des questions politiques et culturelles délicates surtout celles qui dérangent. Elle n’y aura pour Tawasul courtoisie, ni non- dit
Rubriques de la revue
◙ Editorial
rubrique permanente qui a pour tâche de présenter chaque numéro, de le résumer et de revenir à chaque fois sur les objectifs de la revue et sur ses directives.
◙ Questions de l’immigration
Cette rubrique s’intéresse aux problèmes politiques, culturels, économiques et sociologiques des immigrés.
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est consacrée aux analyses politiques et culturelles arabes et internationales.
◙ Questions internationales
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Cette rubrique expose les souffrances du citoyen arabe.
◙ Reportages
Cette rubrique enregistre les reportages d’actualités.
◙ Question de civilisation
Cette rubrique propose des questions d’histoire de notre civilisation arabo .musulmane
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S’intéresse aux nouvelles technologies.
◙ Participations
ouverte aux participations et aux suggestions des lecteurs.
◙ Champs
(C’est le deuxième volet de la revue il comporte des rubriques suivantes).
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Il s’agit de présenter une ville qui a joué un rôle dans l’histoire.
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