6 août 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2267 du 06.08.2006

 archives : www.tunisnews.net


Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe: Adel Tébourski :  Leçons d’un échec La Voix du Nord: Adel Tebourski pourrait être extradé lundi vers la Tunisie AFP: Un islamiste libéré d’une prison italienne refoulé d’Allemagne

Balha Boujadi: Je ne comprends plus rien…

Libération: Proche-Orient De retour de Bint Jbeil, des soldats israéliens racontent la violence des combats avec le Hezbollah.

 
 Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens 


 
Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe 1 rue Cassini, 75014 Paris – Tél. 01 43 29 68 98 –   

Adel Tébourski :  Leçons d’un échec

            La décision finale du Tribunal Administratif de Paris qui vient de tomber, ouvrant la voie à l’extradition d’Adel Tébourski pour la Tunisie où il risque d’être torturé et d’être rejugé pour des faits déjà jugés, et condamné à 10 ans de prison selon les lois tunisiennes, soulève notre indignation et notre dégoût pour un Etat voyou qu’est devenue la France chiraco-sarkozienne, à l’instar de l’axe us-israel, foulant aux pieds sa propre législation, sa jurisprudence, ainsi que les avis des instances de la communauté internationale comme le Comité contre la torture.
            Nous saluons les efforts et la mobilisation des associations françaises pour sauver Adel, et plus particulièrement de Maître Boezek.
            Toutefois, d’importantes observations doivent être signalées afin de mieux agir pour les prochaines extraditions qui ne manqueront pas de venir.
            Tout d’abord, nous regrettons le manque de coopération des associations avec le CCTE, qui malgré les contacts et les propositions avancées, on nous a opposé un mur de silence, préférant privilégier les considérations personnelles au sort qui attend Adel.
            Nous ne pouvons que déplorer bien des erreurs stratégiques de la défense dont voici les plus importantes :
1) le fait d’axer l’argument principal sur le risque de torture en cas de retour en Tunisie. Or, du point de vue juridique, le risque légal qu’encourt Adel c’est d’être rejugé en Tunisie pour les mêmes faits et de purger doublement ou triplement la peine encourue en France, puisque le tarif local tunisien est de 10 ans de prison, selon la loi antiterroriste de déc. 2003. Cette erreur stratégique a été à notre avis fatale. La défense a fait l’impasse sur cet argument essentiel. Non seulement l’avocat du Ministère de l’Intérieur a eu beau jeu de mettre en doute la torture dans le cas de Belkhirat, mais on lui a donné l’occasion d’admettre comme juridiquement incontestable le principe du double jugement, pour des faits jugés et purgés en France, puisque la défense ne l’a pas contesté au nom du principe du droit français stipulant qu’on ne peut être rejugé pour les mêmes faits. L’extradition en Tunisie équivaut en effet pour Adel à une atteinte par les pouvoirs publics français à son droit à ne pas être jugé deux fois pour les mêmes faits. L’erreur a été de ne pas contester le principe du double jugement. Cette bataille qu’on aurait pu gagner facilement aurait fermé la porte à d’autres extraditions du même genre, y compris dans l’espace européen, et particulièrement en Italie où des dizaines de cas de Maghrébins risquent le même traitement.
2) Deuxième argument non utilisé par la défense, et il est d’un poids majeur : c’est la jurisprudence : le Conseil d’Etat a cassé l’arrêté d’expulsion contre Tarek Belkhirat au nom du droit à la vie privée. Si la défense l’avait évoqué, on n’en serait pas là, hélas. Adel est, comme Belkhirat, père de famille, il a un fils français qui a un droit imprescriptible de voir régulièrement son père. La France, en expulsant Adel, porte une grave atteinte à leur droit familial. Pourquoi n’avons pas bataillé principalement sur ce point grave humainement et décisif juridiquement, puisque la décision du Conseil d’Etat fait jurisprudence. En le négligeant, malgré les démarches et diligences du CCTE, la défense a permis au Juge de le négliger à son tour. Le dernier communiqué des associations n’en parle même pas. On n’a même pas parlé de l’appel lancé par Mme Belkhirat à Chirac (publié par Tunisnews) l’adjurant de ne pas faire subir à Adel le même sort que son mari qui a laissé cinq enfants à sa charge (et l’administration française continue à lui faire des tracasseries inhumaines de sorte qu’elle n’a pu toucher les indemnités auxquelles elle et ses enfants ont droit).
3) Troisième argument que le CCTE n’a eu de cesse de proposer aussi aux associations : rappeler aux juges et aux médias qu’il n’existe aucune raison au monde à ce qu’en cas d’ « menace grave » à la sûreté du pays – qui n’a d’ailleurs jamais été prouvée -, l’extradition ou l’expulsion peuvent être évités par le recours à l’assignation à résidence comme cela a été le cas de Salah Karker depuis 1993. Cette solution satisferait à la fois les préoccupations des autorités françaises, tout en respectant les droits des requérants. Malheureusement, la défense n’a pas retenu cet argument.
4) Enfin, l’on a négligé de se référer à l’appel récent lancé par Kofi Annan en date du 13 juillet 2006, pour rappeler à l’ordre les Etats liges des Etats-Unis qui appliquent le système de violation des droits de l’homme au nom de l’antiterrorisme : « Kofi Annan encourage tous les pays à constamment réexaminer leur législation et leurs règlementations en vue de s’assurer qu’elles sont conformes au droit international humanitaire et aux droits de l’homme », à l’adresse de « tous pays », en fait essentiellement aux Etats Européens et à l’Union Européenne. La France qui viole allégrement ses propres lois, elle le fait pour singer les Etats-Unis. Le Gantanamo de la France, c’est le Maghreb, territoires annexes de la France où l’on torture prestement au vu et au su de l’Elysée et où on expédie les dits « terroristes » pour des traitements spéciaux. Les recours de Tébourski auraient pu être l’occasion d’évoquer le rappel à l’ordre lancé par Kofi Annan à la France : il est temps qu’elle renonce à sa voyoucratie.   Parsi, le 6 août 2006.   Le Président, Mondher Sfar mondher.sfar@club-internet.fr


JUSTICE Adel Tebourski pourrait être extradé lundi vers la Tunisie

 

 
 Malgré la mobilisation d’associations de défense des droits de l’homme, Adel Tebourski, mis en cause dans l’assassinat du commandant Massoud, devrait être expulsé vers la Tunisie, son pays d’origine.
Nicolas Sarkozy a beau être contre la double peine, c’est ce qui attend ce Franco-Tunisien de 42 ans, suite à la décision du ministère de l’Intérieur prise le 20 juillet. La veille de sa libération, après avoir été condamné à six ans de prison pour avoir aidé matériellement les assassins du commandant Massoud, en Afghanistan, Adel Tebourski a été déchu de sa nationalité française, acquise en 2000. À sa sortie, celui qui avait été interpellé en Sambre en novembre 2001 a été conduit dans un centre de rétention, dans l’attente de son expulsion. Depuis ? Des associations de défense des droits de l’homme se mobilisent contre son expulsion dans un pays où les activités terroristes, même dans un autre pays, font l’objet de lourdes condamnations, voire de tortures, et – surtout – même si une peine a déjà été effectuée.
Père d’un enfant de 10 ans issu d’un mariage avec une Française, dont il est divorcé, Adel Tebourski accumule les référés. Sans succès, en dépit de la demande du comité contre la torture de l’ONU que la France sursoie à cette expulsion. En grève de la faim depuis samedi, il a déposé hier un nouveau référé.
Il ne s’est pas rendu au tribunal. « La dernière fois, on lui a mis un gilet pare-balles alors qu’il n’y avait jamais eu droit. Pour impressionner les juges », estime un proche. Son avocat, lui, craint que son client soit conduit à Marseille lundi, pour être embarqué ensuite vers la Tunisie. 
 • G. C. (Source: La Voix du Nord  le  05/08/2006)

 


 

Un islamiste libéré d’une prison italienne refoulé d’Allemagne

 

  AFP, samedi 5 août 2006 BERLIN – Un islamiste tunisien de 37 ans, Ben Heni Lased, libéré d’une prison italienne où il purgeait une peine de 6 ans de prison, a été refoulé à l’aéroport de Munich (sud) et renvoyé à Rome, a indiqué une porte-parole du ministère de l’Intérieur samedi.   « A la demande du ministère allemand de l’Intérieur, les policiers italiens ont ramené l’extrémiste islamiste », a-t-elle souligné, confirmant ainsi partiellement des informations diffusées samedi par l’hebdomadaire allemand Focus.   Arrivé escorté par trois officiers de police italiens dans la nuit de mercredi à jeudi à l’aéroport de Munich, cet homme condamné en février 2004 par un tribunal de Milan (nord de l’Italie) a été refoulé et a dû repartir vers Rome, précise le magazine.   Ben Heni Lased, arrêté le 23 novembre 2001 à Munich et extradé vers l’Italie, avait été condamné avec quatre autres hommes accusés de complicité avec le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), lié aux réseaux Al-Qaïda.   Selon les attendus du jugement, cette cellule avait pour but d’envoyer des volontaires en Afghanistan, en Tunisie et en Algérie.   Selon Focus, ce Tunisien est soupçonné par le Parquet fédéral allemand d’avoir en outre participé aux préparatifs de l’attentat islamiste déjoué contre le marché de Noël de Strasbourg (est) en 2000.   Sa libération anticipée est intervenue dans le cadre d’une loi italienne controversée de remise générale des peines destinée à lutter contre la surpopulation carcérale. Le ministère allemand de l’Intérieur a également demandé jeudi matin à l’Office des migrations et des réfugiés de priver Ben Heni Lased de son statut de demandeur d’asile en Allemagne. Il aurait affirmé au moment du dépôt de son dossier être Libyen alors qu’il est en fait Tunisien.
 

JE NE COMPRENDS PLUS RIEN…

 Balha Boujadi    Je ne comprends plus rien de cette guerre absurde entre un parti d’Allah fou aliéné et  un état sioniste plongé dans ses complexes de supériorité accumulant les records de carnage et de boucherie, des femmes et des enfants déchiquetés comme des oiseaux pris dans des clôtures électrifiées.   Je ne comprends plus rien de cette guerre absurde déclenchée par un parti politique dans la seule et unique démocratie du monde arabe. Un parti qui tire chaque jour 200 Katiouchas, chacune coûte à peu près 500.000 dollars et qui tombent n’importe où et tuant, surtout, des populations arabes installées dans des villages vétustes sans abris ni défense.   Je ne comprends plus rien d’un parti politique qui décide de la guerre et de la paix dans un pays qui se dit souverain et qui a un gouvernement, un parlement, des ambassadeurs et un joli drapeau, mais qui ne contrôle rien, au contraire c’est le chef de ce parti qui apparaît à l’écran des télévisions pour menacer et poser ses conditions à la 5ème armée du monde avec un narcissisme ridicule.   Je ne comprends plus rien de cette guerre provoquée par un parti islamiste qui a causé la destruction totale du sud libanais, de Beyrouth Est, des ponts, des routes, des centrales électriques, des aéroports, des écoles, des universités… tout pour exiger la libération des prisonniers de guerre, au début j’ai cru que ceux-ci étaient un millier voire une centaine, or on vient de savoir qu’ils étaient trois prisonnier, seulement trois, dont l’un d’eux s’est marié avec une femme israélienne, et il n’aurait plus envie de rentrer au Liban… Est-ce qu’il y’a une chose aussi absurde et ridicule que celle là?   Je ne comprends plus rien de ces petites têtes qui se disent « intellectuels » du monde arabe qui crient à la victoire parce que une Katioucha made in Iran a atteint Haïfa et a tué un pauvre cycliste. Ces chaînes de télévisions qui se bousculent pour nous montrer les Abdelbari, Bakri, Naccache… des fanatiques intégristes qui poussent les masses à la guerre sainte contre les chrétiens et les juifs pour une bavure de guerre. Alors qu’en Irak, les irakiens sont entrain d’exterminer des autres irakiens, des bombes humaines qui, au nom d’Allah, s’explosent dans les marchés et les stations de bus, laissant quotidiennement des centaines des victimes, en majorité enfants et femmes… Mais ceux là sont victimes de la « Résistance » alors que les autres sont victimes d’Israël, et ce n’est pas la même chose, ce n’est pas très « médiatique ».   Je ne comprends plus rien de ce Conseil de Sécurité qui passe son temps à rédiger des résolutions tandis que les tonnes de bombes pleuvent sur les civils libanais, les diplomates aux papillons élégants se querellent pour choisir le mot exact, si c’est un cessez-le feu, ou le cessez d’hostilités… ou une trêve de 48 heures ou de 72 heures… en faisant attention à ne pas vexer les USA ni la France ni la Chine… Décidément les vies humaines n’ont plus d’importance au début de ce XXI Siècle.   Je ne comprends plus rien de ce monde arabe, déchiré par la misère matérielle, morale et intellectuelle,  opprimé par ses gouvernants, manipulé par ses élites, drogué par Les discours moyenâgeux de ses Imams qui n’ont jamais souhaité la modernisation de leurs sujets, ils est plus facile pour eux de manipuler des gens abrutis sans aucune valeur ni principe de la vie d’ici bas, ils ne doivent penser qu’à gagner une place en l’au-delà grâce à la « chahada » pour atteindre le paradis céleste.   Je ne comprends plus rien, mais j’espère qu’à l’issue de cette sixième guerre et par conséquent cette sixième défaite, beaucoup des choses vont changer au Liban et au monde arabe. Peut-être qu’on va demander des comptes à Hezbollah qui a causé la destruction du Liban par ses agissements irresponsables, peut être que le gouvernement libanais serait capable de contrôler le pays et ne pas laisser le sort de ses citoyens entre le mains des barbus et des kamikazes.   Je ne comprends plus rien, mais je ne me fais pas d’illusions, car chez nous les défaites se transforment rapidement en victoires. Regardez les gens de Al Qaida, ils sont bienheureux d’eux-mêmes car Ben Laden est encore vivant, bien que l’Afghanistan soit rasé de la carte et l’Irak en flammes et la Palestine en ruine et le Liban en décombres…    Je ne comprends plus rien, mais je ne suis pas le seul, le monde est devenu fou, sinon comment ça se fait qu’un parti politique puisse se nommer « le Parti de Dieu : Hezbollah », dans une démocratie moderne humainement humaine… C’est comme ça que ces islamistes entendent faire de la politique, jonglant des missiles et des Katiouchas dans un parlement élu au suffrage universelle. Quelle mascarade !   BALHA BOUJADI, 06 août 2006 balhaboujadi@yahoo.es
 

 

Proche-Orient De retour de Bint Jbeil, des soldats israéliens racontent la violence des combats avec le Hezbollah.

  «Si on repart au Liban, on va mourir»

 
  Par Annette LEVY-WILLARD   QUOTIDIEN : Mardi 1er août 2006 – 06:00   Saint-Jean-d’Acre (nord d’Israël) envoyée spéciale
  Ce week-end, le commando des forces spéciales de l’unité d’élite Golani a eu droit à un repos du guerrier : après trois jours sans manger et sans dormir au Sud-Liban, les jeunes soldats sortis hagards de la bataille de Bint Jbeil ont été amenés dans un hôtel du bord de mer à Saint-Jean-d’Acre, samedi, pour reprendre leur souffle, parler à leur famille et retrouver le moral. C’est peut-être le plus dur pour ce commando entraîné, piégé à Bint Jbeil, encerclé par des combattants du Hezbollah. Il a perdu huit hommes. La bataille précédente, à Maroun al-Ras, avait déjà coûté la vie à quatre soldats de la brigade Golani.
  «Une mission suicide», murmurent certains de ces soldats (ils n’ont pas le droit de donner leur nom). Ils ont enlevé leur uniforme, mis des maillots de bain, mais gardent à l’épaule leur mitraillette américaine à viseur laser pour tirer la nuit. «Si on repart au Liban, on sait qu’on n’en sortira pas, on va mourir.»
  Platoon.   Joseph, 22 ans, tente de regonfler les sept soldats sous ses ordres, avant la prochaine opération au Liban, demain ou après-demain. «Je ne pourrai jamais oublier ce qui s’est passé», dit-il, incapable de saisir le verre qu’on lui tend ou d’avaler un morceau de nourriture. Il parle du Vietnam. De Platoon : «C’était comme dans les films, on tirait de partout, les hommes tombaient en tournoyant.» Il parle des «terroristes» ­ les combattants du Hezbollah ­, qu’il découvre pour la première fois dans un corps à corps mortel : «J’ai été surpris de voir des hommes en uniforme impeccable, avec leur plaque de militaire recouverte de ruban noir pour ne pas briller dans la nuit, des chaussures cirées, une vraie armée. Ils sont très motivés, nous aussi.» A minuit, le commando Golani avait été débarqué de son bus à la frontière : «On nous a dit : « On va au Liban pour empêcher que les tirs continuent sur Israël. » On part la nuit parce qu’on est équipé de lasers, ce qui nous avantage. Mais, à 4 heures du matin, on est tombé dans une embuscade. Les terroristes nous attendaient.»
  Le commandant Klein, un des officiers Golani mort au combat, se jettera sur une grenade pour sauver la vie de ses hommes derrière lui. Les deux unités parviendront jusqu’aux maisons désertées de Bint Jbeil, QG chiite de la région, où ils trouveront des armes, des documents du Hezbollah, des bunkers enterrés, des lance-roquettes. «On n’avait rien à manger, on était parti pour douze heures seulement, explique Joseph, on avait emporté seulement de l’eau.» Ils mangent des pommes de terre crues trouvées dans les maisons. Ils abattent les combattants du Hezbollah qui les encerclent, immédiatement remplacés par d’autres qui reviennent les attaquer. Quatre soldats de la brigade sont tués. Quatre autres, blessés, agonisent plusieurs heures dehors, sans pouvoir être secourus. Ils vont mourir. D’autres blessés hurlent. La brigade est encerclée pendant deux nuits et deux jours. Elle communique avec les forces aériennes pour diriger le pilonnage aux alentours. Finalement, l’aviation bombarde autour d’eux pour qu’ils puissent sortir des maisons, chercher les blessés et les morts. Ils marchent deux kilomètres pour atteindre une zone un peu dégagée où des hélicoptères se posent pour prendre les blessés et redécoller avant d’être touchés par un missile.
  «Morts dans des sacs».  «On a marché avec nos morts dans des sacs, en évitant de regarder le visage pour ne pas savoir si c’est un copain», raconte Joseph. Les soldats israéliens ramènent aussi des cadavres du Hezbollah pour servir plus tard à des échanges de morts.
  Entraînés à la lutte dans les Territoires palestiniens, ces commandos d’élite ont la surprise de se trouver dans une vraie guerre. Et sur un terrain accidenté où les chars ne passent pas, couvert de végétation où le Hezbollah peut les attendre sans être repéré. «On a pris une claque, mais eux aussi, dit Joseph, et maintenant on les connaît.»
  Les soldats et les blessés légers refont les six kilomètres en sens inverse. Une équipe spécialisée leur a tendu des fils blancs qu’ils doivent suivre pour ne pas sauter sur les mines plantées par le Hezbollah, mais aussi par Israël avant son retrait du Liban.
  A leur arrivée de l’autre côté de la frontière, certains ont pleuré, d’autres embrassé la terre d’Israël, et tous ont demandé : «Alors les tirs d’obus sur nos villes ont cessé ?»
  Samedi, le Hezbollah a lancé 150 roquettes sur le nord d’Israël. http://www.liberation.fr/actualite/monde/196449.FR.php


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