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UNE JOLIE PHOTO DE LA TUNISIE MILITANTE SUR LA PAGE 7 DU JOURNAL AL QUDS.
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09-Apr-2001 02:05 277k
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L’ANALYSE DE « FLORENCE BEAUGE » DU JOURNAL « LE MONDE » DE LA LUTTE DES CLANS EN COURS AUTOUR DE BEN ALI.
LA QUESTION D’UN NOUVEAU MANDAT POUR BEN ALI DEMEURE « CENTRALE »!! |
L’ouverture en Tunisie au cœur d’une lutte de clans![]() LE MONDE | 09.04.01 | 12h55 | analyse Les propos de Slaheddine Maâoui, le nouveau ministre tunisien chargé des droits de l’homme et de la communication (Le Monde du 6 avril), représentent un tournant. D’abord parce qu’il n’est pas fréquent qu’un haut responsable tunisien sorte de sa réserve et assume publiquement des déclarations, tant la crainte de déplaire au palais de Carthage est forte. Ensuite, parce que la langue de bois est ordinairement de rigueur à Tunis. Rien de tel cette fois-ci. M. Maâoui annonce qu’au lieu de taire les problèmes relatifs aux droits de l’homme le gouvernement tunisien les reconnaîtra dorénavant et en parlera. Il condamne explicitement le harcèlement dont les militants des droits de l’homme sont la cible en Tunisie. Il dénonce vigoureusement les agressions policières dont Me Khédija Chérif, professeur de sociologie à l’Université, et figure importante de la société civile, a été la victime le mois dernier et affirme que l’auteur de ces attaques (du moins de l’une d’entre elles), un policier, a été sanctionné. Il reconnaît que la censure sur Internet, en vigueur en Tunisie, notamment pour tout ce qui concerne les droits de l’homme, est dérisoire et contre-productive. Il annonce enfin son intention de libéraliser la presse tunisienne, et précise qu’il veillera personnellement à ce que les journalistes tunisiens ne paient pas le prix de cette audace. En rendant publiques ses intentions, Slaheddine Maâoui s’engage à rendre des comptes ultérieurement à ses concitoyens, le cas échéant, et il le sait. Le ministre a-t-il agi de son propre chef ou a-t-il eu l’aval du palais de Carthage ? Il semble que Slaheddine Maâoui ait reçu au préalable l’entier soutien du président Ben Ali. En aucun cas, il n’aurait pu prendre une pareille initiative – qui doit lui valoir bien des inimitiés au sein même du pouvoir, en particulier au ministère de l’intérieur – sans l’accord, et même les encouragements, du chef de l’Etat, ce qui ne signifie pas pour autant que M. Ben Ali ait tranché pour une stratégie claire et définitive en la matière. SOUCIS MATÉRIEL ET ÉCONOMIQUE Comment l’opposition démocratique – celle qui ne parvient pas à obtenir sa légalisation – accueille-t-elle ce tournant ? Avec la plus grande méfiance. Persuadés qu’il n’y a rien à attendre de ce régime et n’espérant que sa fin, les plus radicaux ne sont pas loin d’être exaspérés par ce geste de bonne volonté, convaincus qu’il ne s’agit que de la poudre aux yeux. Les plus modérés, pour qui l’objectif essentiel est la démocratisation du pays – avec un véritable multipartisme, des institutions représentatives, des élections libres, une presse indépendante, etc. -, sont moins virulents dans la forme, mais guère plus enthousiastes dans le fond. Cette démocratisation, ils l’ont trop attendue, et ils doutent que le pouvoir actuel ait la volonté de la mener. A vrai dire, la seule interrogation qui vaille aujourd’hui est celle-ci : le président Ben Ali a-t-il les moyens d’opérer un changement qu’il sait être, à terme, indispensable et inévitable ? Et de qui serait-il prêt à s’entourer pour réaliser cet objectif ? Dans son entourage, tous ne sont pas convaincus de la nécessité d’une ouverture, loin de là, et cette question divise ses proches. Estimant que l’homme de la rue se moque de l’état des libertés en Tunisie et que ses soucis sont plutôt d’ordre matériel et économique – ce qui n’est pas faux -, un « clan des durs » est opposé à tout changement autre qu’un toilettage de façade. De notoriété publique, c’est le ministre d’Etat et conseiller au palais, M. Abdelwaheb Abdallah, qui constitue la clé de voûte visible de ce clan, lequel dispose de relais puissants au ministère de l’intérieur, ainsi qu’au sein même de la famille du président. Face à lui, un autre clan, d’une génération plus jeune, agit dans les coulisses. Ces partisans d’une certaine ouverture ne sont pas indifférents à la détérioration de l’image de la Tunisie sur la scène internationale. Fidèles au président, ils sont conduits par un membre de sa famille, mais n’occupent pas de postes en vue. Parce qu’ils sont conscients des risques de l’immobilisme actuel, ils tentent de trouver un « aménagement » de la situation. Sont-ils prêts à des concessions de taille, comme la reconnaissance de vrais partis d’opposition ou une gestion transparente du pays ? Rien ne l’assure. Sont-ils hostiles ou réticents à l’intention prêtée au chef de l’Etat de modifier la Constitution pour pouvoir prétendre à un quatrième mandat en 2004 ? Très probablement pas. Cette question d’un nouveau mandat de M. Ben Ali est centrale. Le tournant du régime en matière de libertés ne peut être jugé qu’à cette aune. Soit le désir de démocratisation affirmé par le palais, via Slaheddine Maâoui, est le fruit d’une réflexion arrivée à maturité, et le projet peut être conduit en toute indépendance. Soit il est exclusivement sous-tendu par la perspective de la prochaine élection présidentielle. Dans ce cas, il ne peut qu’être limité et n’a guère de chances de satisfaire les contestataires, modérés ou radicaux. Il semble que la deuxième hypothèse soit la plus réaliste. Un projet de « cohabitation » flotte dans l’air. Il consisterait à laisser le président Ben Ali effectuer un quatrième mandat, mais avec des pouvoirs moindres. Un premier ministre choisi dans les rangs de l’opposition modérée serait chargé de gouverner le pays. Reste à savoir quel pourrait être cet homme providentiel. Pour l’instant, aucune figure – pas même l’ancien ministre Mohamed Charfi – ne semble capable à la fois de plaire au palais de Carthage et de fédérer l’opposition. Florence Beaugé
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LE MINISTRE DES DROITS DE L’HOMME ET DE LA COMMUNICATION CENSURE PAR CERTAINS DE SES COLLEGUES AU GOUVERNEMENT.
LE NUMERO DU « MONDE » QUI A PUBLIE SON INTERVIEW N’A PAS ETE DIFFUSE DANS LES KIOSQUES:
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TUNISIE : le premier anniversaire de la mort du président Habib Bourguiba a été célébré vendredi 6 avril en Tunisie. A cette occasion, le président Ben Ali, qui avait écarté son prédécesseur pour sénilité en 1987, a fait le déplacement à Monastir, la ville natale du « Combattant suprême ». Par ailleurs, l’édition du Monde du 6 avril, dans lequel le ministre des droits de l’homme, Slaheddine Maâoui, annonçait un tournant en matière de libertés en Tunisie, était absente des kiosques, samedi 7 avril, dans le pays.
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L’EUROPE DES DROITS DE L’HOMME SCRUTINE DE PRES LES DERNIERS DEVELOPPEMENTS SUR LA SCENE TUNISIENNE.
EUROMEDRIGHTS PUBLIE UN RAPPORT SUR LES LIBERTES ET LES DERNIERS PROCES EN TUNISIE. |
Freedom of Expression, Freedom of Association and Unfair Trials in TunisiaA report of the trials of Dr Moncef Marzouki, Attorney Nejib Hosni and the Tunisian League for Human Rights The report follows the trials of respectively Dr Moncef Marzouki, spokes person of the Conseil National des Libertés en Tunisie, Attorney Nejib Hosni, and the Tunisian League for Human Rights in December 2000 and January 2001 and comments on Tunisia’s failure to comply with international recognized human rights standards in its crack down on human rights defenders. The report was published by Bar Human Rights Committee of England and Wales, the Euro-Mediterranean Human Rights Network (EMHRN), Kurdish Human Rights Project (KHRP), the Observatory for the Protection of Human Rights Defenders ( a joint project by the FIDH and the OMCT), World Organization Against Torture (OMCT), and Union International des Avocat. To read the report, you can download the whole document in the following formats:word 6.0 |
LE JOURNAL SENEGALAIS « LE SOLEIL » SUIT L’ACTUALITE TUNISIENNE A SA FACON:
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Lancement d’un partenariat tuniso-américainDes » journées de partenariat tuniso-américain » dans les technologies de l’information et de la communication, se sont ouvertes récemment à Tunis avec la participation de trente compagnies américaines et d’une soixantaine de sociétés tunisiennes opérant dans ce secteur. Cette manifestation, la première du genre, vise à promouvoir l’investissement privé américain dans les technologies de la communication que la Tunisie s’apprête à privatiser. Selon le ministre tunisien de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur, Fethi Merdassi, elle s’inscrit dans le cadre de « l’initiative Eizenstat ». Il s’agit d’un projet de partenariat entre les Etats-Unis d’Amérique et trois pays d’Afrique du Nord (Tunisie, Algérie et Maroc), lancé par Stuart Eizernstat, alors sous-secrétaire d’Etat aux Affaires économiques, lors d’une visite à Tunis en juin 1998. » La Tunisie a adhéré à cette initiative depuis son lancement, étant convaincue des nouveaux horizons d’échange, d’enrichissement mutuel et des synergies positives qu’elle se propose d’ouvrir « , a rappelé M. Merdassi en ouvrant la rencontre, en présence de Mme Linda A. Welter, responsable au département américain du Commerce. Le responsable tunisien a déploré que les échanges commerciaux entre les deux pays, évalués en l’an 2000 à 450 millions dollars, demeuraient « fortement déséquilibrés ». Il a également regretté le nombre réduit d’entreprises américaines opérant en Tunisie, une trentaine pour un investissement global de 150 millions dollars. Pour toutes ces raisons, le responsable tunisien a fait savoir que la volonté de Tunis est de renforcer la présence des entreprises américaines dans le pays et de diversifier ces flux commerciaux. Quant au PDG de la compagnie « Made Soft » de développement des logiciels, Ben Ayed, il voit dans l’organisation de ces journées de partenariat « un aboutissement » du partenariat tuniso-américain. Il a précisé que l’idée maîtresse de ce projet est d’orienter les investissements américains dans l’industrie et l’énergie vers l’Algérie, les investissements agricoles et agro-alimentaires vers le Maroc et ceux de la technologie de la communication et des finances vers la Tunisie. Optimiste, M. Ben Ayed, la cinquantaine, s’est inscrit en faux contre la thèse selon laquelle le blocage actuel de l’Union du Maghreb Arabe (ensemble qui regroupe la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie) en raison du différend du Sahara occidental, est de nature à freiner l’initiative américaine. « Au contraire, ce partenariat offre une chance de déblocage du politique par l’économique », a-t-il fait remarquer PANA |
APRES LES PETITIONS DU 20 MARS, LE DEBAT SUR L’AVENIR DE LA TUNISIE SE POURSUIT.
Mr. JALEL OUERGHI NOUS A FAIT PARVENIR LE TEXTE SUIVANT QUI ESTIME QUE LE DISCOURS DEVELOPPE PAR LES DEMOCRATES TUNISIENS FAIT SEMBLANT D’OUBLIER LES CONDITIONS NECESSAIRES A..SA REALISATION!!! |
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