14 mai 2001

البداية

 

 

 
TUNISNEWS
Nr 372 du 14/05/2001

 
 

 .

LES TITRES DE CE JOUR:

  1. H-I-S-T-O-R-I-Q-U-E:JUSTITIA UNIVERSALIS

  2. Radhia NASRAOUI:Appel à la Solidarité avec Haroun Mbarek

  3. CCTE: Propos_scandaleux_et_répugnants
  4. 24ème ANNIVERSAIRE DE LA LTDH

  5. La FIDH soutient la Ligue tunisienne des droits de l’Homme menacée par la justice 

  6. Jilani Hamami en grève de la faim
  7. Tunisian president postpones visit to Greece

  8. LIBERATION DE MAITRE NEJIB HOSNI:COMMUNIQUE DE LA F.T.C.R
  9.  

    Faible participation au pèlerinage de la Ghriba, plus vieille synagogue d’Afrique

  10. Ãæá ÊÕÑíÍ áÈä Úáí ãäÐ æÕæáå Åáì ÇáÓáØÉ Ýí 7 äæÝãÈÑ 1987 Åáì æÓÇÆá ÅÚáÇã ÊæäÓíÉ íËíÑ ÇåÊãÇã æÓÇÆá ÅÚáÇã ÚÑÈíÉ

  11. ÇáÇÞÊÕÇÏ ÇáÊæäÓí ÚÔíÉ ÇáÎØÉ ÇáÎãÓíÉ ÇáÚÇÔÑÉ

  12. ÅÚáÇä Úä ÊäÙíã äÏæÉ Ýí áäÏä:ãÕÑ Èíä ÊÍÏíÇÊ ÇáÏÇÎá æÏæÑåÇ ÇáÅÞáíãí æÇáÚÑÈí

  13. Front des Forces Socialistes :« Pour une transition démocratique »

  14.  

      INTERVIEWS DE:

    MONCEF MARZOUKI      SIHEM BEN SEDRINE     RACHED GHANNOUCHI      MOHAMMED MOAADA

       http://www.zeitounatv.com/hiwar.ram

    http://www.zeitounatv.com/news1405.ram

     

    LA SOCIETE CIVILE MAGHREBINE, ARABE, AFRICAINE ET DES PAYS DU SUD EN GENERAL SE PREND DEFINITIVEMENT EN CHARGE..

    LA GUERRE DECLAREE A L’IMPUNITE DES GENERAUX ASSASSINS ET DES POLITICIENS COUPABLES DE COLLISION AVEC LES TORTIONNAIRES ENTRE DANS UNE NOUVELLE PHASE!!

      

    H-I-S-T-O-R-I-Q-U-E

      

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Les 5 et 6 mai 2001, une cinquantaine d’ONG et de militants des droits humains, originaires de nombreux pays du sud et du nord, se sont réunis aux Pays-Bas pour fonder l’organisation JUSTITIA UNIVERSALIS, dont le siège sera à La Haye.


    Son objectif principal est le soutien et la réhabilitation des victimes de graves violations des droits humains par des actions multiformes, parmi lesquelles la poursuite pénale des suspects de crimes relevant du droit international pénal.

    Elle a aussi pour but de défendre et de promouvoir les valeurs fondamentales de l’humanité, notamment celles formulées par la Déclaration Universelle des droits de l’homme.

    JUSTITIA UNIVERSALIS se propose d’agir pour la pénalisation dans le droit interne des crimes universels, l’amélioration des règles de procédure pour la protection des témoins et des victimes, ainsi que, entre autre, l’enrichissement des droits humains dans une perspective d’échange entre les différentes traditions juridiques.

    La tenue de l’assemblée générale constitutive de JUSTITIA UNIVERSALIS est le fruit de plusieurs années de réflexion et d’échanges – notamment entre juristes et experts – ainsi que d’un travail de sensibilisation de victimes de violations graves des droits humains fondamentaux.

    Plusieurs personnes ayant pris une part active dans l’action judiciaire menée le 24 avril auprès du parquet de Paris (France) contre le général algérien à la retraite, Khaled Nezzar, font partie des membres fondateurs de JUSTITIA UNIVERSALIS.

     

    La Haye, le 14 mai 2001

     

    Le Bureau exécutif

     

    Me Brahim Taouti, Président
    Dr Mohamed El-Anouar Koutchoukali, Secrétaire général
    Dr Herman Cillekens, Trésorier

     

    APRES LA FETE…RETOUR A LA REALITE INSOUTENABLE

    APRES NEJIB HOSNI, REVOILA HAROUN M’BAREK.

    Me RADHIA NASRAOUI LANCE UN APPEL A LA SOLIDARITE AVEC SON CLIENT PRIVE DE LA VISITE DE SES AVOCATS !!!

      

    ASSOCIATION DES DROITS DE LA PERSONNE AU MAGHREB

    Cmtnes@attcanada.net

    Appel à la Solidarité

    Je soussignée, Radhia Nasraoui, avocate, informe l’opinion publique que mon client Mr. Haroun Haj Mbarek est toujours privé de son droits à la visite de ses avocats.

    En effet, depuis sa condamnation le 9 mars 2001 par la chambre criminelle près le Tribunal de 1ère instance de Tunis, à une peine de trois ans de prison ferme pour appartenance à une association de malfaiteurs (Ennahdha). Ses avocats n’ont pas pu obtenir un permis de visite. Le prétexte : son dossier n’a pas encore été fixé en Appel. Haroun Haj Mbarek n’étant pas très chanceux, son dossier semble être introuvable.

    Les violations des droits de la défense dont il est victime sont de nature à aggraver l’état de santé de Haroun qui a été déjà hospitalisé au Canada où il résidait en raison d’une dépression nerveuse.

    J’appelle toutes les associations humanitaires et toutes les personnalités concernées par les droits humains à intervenir le plus rapidement possible pour sauver mon client et pour que soient respectés ses droits.

     

    Fait à Tunis, le 14 mai 2001

    Radhia NASRAOUI

    Avocate près la cour de Cassation

    57, bis, Rue Oum Kalthoum

    TUNIS 1001

    COLLECTIF DE LA COMMUNAUTE TUNISIENNE EN EUROPE 

      

    De graves déclarations d’un responsable du régime du Général Ben Ali et d’une soi-disant

    « intellectuelle » au sujet de la torture en Tunisie.

    Demandons leur condamnation pour

    complicité, incitation et apologie de crimes contre l’humanité

    .

     

     Extrait d’un reportage à Tunis, effectué par Danny Braün, sur l’Affaire Haroun M’Barek, étudiant à l’Université de Laval, extradé en Tunisie, torturé et condamné par les tribunaux à de lourdes peines. Emission diffusée par Dimanche Magazine sur Radio Canada, le Dimanche 13 mai 2001.

    www.radio-canada.ca/radio/dimanchemag/

     

    Interview de Ridha Khémakhem, chargé des Droits de l’Homme au ministère de la Justice.

     

    DB : Combien de personnes dans une chambre [dans les prisons tunisiennes] ?

    RKh. : Je n’ai aucune idée. Peut-être il faudrait interroger le directeur des Prisons. Il est mieux placé que moi pour répondre à cette question.

    DB : Mais vous êtes responsable de la question des Droits de l’Homme au ministère de la Justice et vous dites que vous ne savez pas ?

    RKh. : Mais non. Mais écoutez. En principe, je crois que cela ne devrait pas dépasser les vingt-trente. Mais je ne pourrais pas vous avancer un chiffre exact.

    DB : Les conditions de détention ressemblent à quoi ? Est-ce que les gens ont des matelas ?

    RKh. : Bien sûr, les gens ont des matelas et ils sont bien hébergés.

    DB : On m’a dit que M’Barek n’a pas de matelas et qu’il dort par terre. Vous ne croyez pas à cela ?

    RKh : Jamais de la vie ! Ca c’est erroné. Je peux l’affirmer. Oui, ce n’est pas vrai.

    DB : Est-ce qu’il a été torturé ?

    RKh. : Pas du tout. Pas du tout. Donc… je ne pense pas.

     

     

    Interview de Hend Chaouch, partisane de la dictature de Ben Ali.

     

    En réponse à une question – non diffusée – de Danny Braün, elle répond :

     

    « Je ne pense pas vraiment que des choses pareilles se passent chez nous malgré tout ce qu’on peut dire. Je ne pense pas que nous ayons des tortures ou des massacres. Il doit y avoir certainement des problèmes. Il doit y avoir des gens qui pour être dissuadés, ont besoin de temps en temps d’un petit coup de… d’un petit coup, quoi ? »

      Ces déclarations sont absolument scandaleuses et répugnantes. A travers ces dénégations suivies de justifications, ces propos constituent non seulement des actes de complicité à des crimes contre l’humanité, mais aussi une forme de leur apologie et d’incitation à leur perpétration.

    Nous demandons à toutes les instances compétentes, aux organisations nationales et internationales contre la torture, et notamment à l’Association des Victimes de la Torture en Tunisie (AVTT), à Genève, de consigner ces déclarations aux fins de poursuites de leurs auteurs devant les juridictions compétentes.

     

    P/ Le Bureau :

    Mondher Sfar

     24ème ANNIVERSAIRE DE LA LTDH

    PLUS DE TROIS CENTS PERSONNES POUR LES BOUGIES DE LA L.T.D.H

    Tunis le 14/05/2001 21:06

    La Ligue Tunisienne des Droits de l’homme vient de fêter son 24eme anniversaire malgré les interdictions.

    En effet plus de trois cents personnes ont assisté à cet événement solennel qui s’est tenu dans les locaux de l’ATFD en présence de plusieurs représentants des différentes ONG tunisiennes, de différentes représentations diplomatiques tel que la France, la Belgique, la Hollande, la Suisse , de Maître Toubiana Président de la Ligue Française des Droits de l’Homme, de Maître Emmanuelle Istria représentant le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie, et bien sûr de maître Nejib Hosni récemment libéré.

    Au dire de plusieurs observateurs l’ambiance était au rassemblement, puisque on notait la présence de personnalités diverses aux cotés de militants et défenseurs des droits humains de toutes sensibilités politiques et de milieux divers.

    Maître Nejib Hosni a fait exploser l’applaudimètre à la fin de son intervention qui appelait à la poursuite du combat en faveur de la liberté et la démocratie tout un rappelant que les attaques fomentées par le pouvoir Tunisien valident la justesse du combat que mène la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme.

    Témoignages recueillis par Pierre Robes


    Intervention de Maître Emmanuelle istria au nom du C.R.L.D.H.T

    24ème ANNIVERSAIRE DE LA LTDH,

    24 ANS D’ESPOIR, POUR UNE TUNISIE DES DROITS DE L’HOMME DE LA LIBERTE ET DE LA DEMOCRATIE

    Cher(e)s Ami(e)s

    je suis heureuse d’être, encore une fois, parmi vous permettant ainsi d’associer le Comité pour le Respect des libertés et des Droits de l’homme en Tunisie à la célébration du 24ème anniversaire de la L.T.D.H. ; commémoration placée cette année sous le signe de la résistance au diktat du pouvoir tunisien qui a franchit un nouveau pas dans son délire répressif en faisant condamner la plus ancienne ligue de défense des droits de l’homme du monde Arabe et d’Afrique.

    En fait, il s’agit d’une grossière tentative de bâillonner et d’asservir la L.T.D.H. en utilisant les moyens d’une justice complètement au ordre du pouvoir et toujours prête à bafouer les principes d’équité.

    En accédant à la plainte de 4 contestataires , en désaccord avec les décisions légitimes et démocratiques prises à l’issue du 5 eme congrès de la ligue, le tribunal a permis au pouvoir de ne pas reconnaître sa nouvelle direction légitimement elue, direction qui rassemble au-delà, des convictions politiques, la plus grande majorité des ligueurs combattants pour la liberté, pour les droits de l’homme et la démocratie.

    L e conseil d’administration de la LTDH rassemble des militants qui refusent de se taire : devant les morts dans les locaux de la police et dans les prisons ; devant la torture généralisée ; devant le millier de prisonniers politiques et d’opinion qui croupissent en prisons depuis une dizaine d’année devant les atteintes à l’intégrité physiques, les agressions et la féroce brutalité de la police contre les militantes et les militants des droits de l’homme ; devant les humiliations, les vexations les privations de ressources ; les brimades et le bannissement que subissent les personnes qui ne sont pas d’accord avec le régime ; devant les atteintes aux principes de la constitution en matière de liberté de presse, d’associations et de réunions ; devant la presse assassinée, les associations et partis interdits ; devant la calomnie, les anathèmes,les accusations de trahison et de collaboration avec l’étranger des militants des droits de l’homme.

    La tentative des autorités de réduire la L.T.D.H. au silence s’inscrit dans une stratégie globale d’intimidation pour réduire au silence la société civile et l’empêcher de témoigner et de dénoncer toutes les formes de répressions, d’atteintes aux droits de l’homme et aux principes fondamentaux des libertés publiques et individuelles et à l’exercice authentique de la démocratie.

    En réitérant notre attachement intangible à l’ensemble de la direction légitime de la LTDH sans aucune exclusive, nous défendons en fait l’autonomie de la société civile ; c’est la condition fondamentale de toute amélioration en matière de liberté, de respects des droits de l’homme et de démocratie.

    Malgré les intimidations et les calomnies et les anathèmes, nous sommes et serons toujours à vos côtés et continuerons à utiliser toutes nos forces et tous nos moyens pour faire échouer cette tentative de musellement du de la L.T.D.H par le pouvoir tunisien .

    Cher(e)s ami(e)s, sachez que vous pouvez comter sur nous et sur tous les amis de la Tunisie , en France ,en europe et partout dans le monde.

    En tout les cas c’est notre volonté exprimé fortement à l’occasion de de la dernière assemblé genérale du comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en tunisie, et à laquelle participait votre secretaire général Khemais Ksila, de tout faire pour amplifier les campagnes nécessaires permettant l’intervention de toutes celles et tous ceux qui veulent agir pour le rétablissement des libertés et de la démocratie en tunisie.

    Permettez moi ,enfin, d’exprimer la joie qu’est la mienne et celle de tous mes amis du C.R.L.D.H.T de voir Mehdi Zougah et depuis avant hier notre ami et confrère Najib Hosni enfin libres.

    Seule la mobilistaion des defenseurs des droits de l’homme en Tunisie et dans le monde permettra que ces deux libérations en appellent d’autres ,c’est le sens de la campagne que nous avons lancé et que nous entendons amplifier pour la libérations de tous les prisonniers politiques et d’opinions en Tunisie.

    Chers amis, Votre ténacité , votre courage est une leçon pleine de choses et de sens, cela aide tous ceux et toutes celles qui revent d’une Tunisie ,démocratique ou les libertés individuelles et collectives s’épaouiniraient et où les forces vives de pays seraient les auteurs et les acteurs de leur destin.

    Bon courage à tous et comptez sur nous dans ce combat.

    Maître Emmanuelle Istria

    Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

     

     

    La FIDH soutient la Ligue tunisienne des droits de l’Homme menacée par la justice  

      

    AFP, le 14 mai 2001 à 20h51

    La FIDH soutient la Ligue tunisienne des droits de l’Homme menacée par la justice

    GENEVE, 14 mai (AFP) – La Fédération internationale des Ligues de droits de l’Homme (FIDH) a exprimé son soutien à la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme, qui fête son 24e anniversaire, alors qu’une décision imminente de la justice tunisienne contre certains de ses dirigeants menace son existence. Dans un communiqué reçu lundi à Genève, la FIDH explique que la ligue tunisienne « a élu un nouveau comité directeur particulièrement dynamique et indépendant en octobre dernier, dont les membres n’ont pas tardé à subir des attaques du parti au pouvoir, puis se sont vus intenter un procès ». Bien que cette action en justice soit en apparence d’ordre privé, « elle constitue une arme facile entre les mains des autorités qui l’ont encouragée, voire suscitée », explique la FIDH. « La police a d’ailleurs fait preuve d’un zèle et d’un empressement tout particulier pour exécuter la décision en référé du tribunal contre le comité directeur, l’expulsant du siège de la ligue et empêchant les membres de la ligue de se réunir depuis lors », dénonce la Fédération.

    « La justice tunisienne a remplacé le comité directeur par un administrateur temporaire , et a ensuite déclaré nulles les dernières élections au sein de la ligue », regrette la FIDH, précisant que cette dernière décision fera l’objet d’un appel qui sera examiné le 28 mai devant la Cour d’appel de Tunis. La FIDH appelle ainsi les autorités tunisiennes à mettre fin aux mesures de harcèlement judiciaire contre la ligue et de harcèlement physique et moral contre ses dirigeants.

    AFP

     

     

    L’Ex-Secrétaire  Général  de la  Fédération Générale des P.T.T. (AFFILIEE A L’UGTT) entame avec sa famille des actions de protestation. Il revendique sa réintégration à son travail et son dédommagement.

      

    Jilani Hammami, ancien secrétaire général de la fédération nationale des PTT (UGTT), est en grève de la faim depuis ce matin au siège de la Centrale syndicale, pour obtenir sa réintégration dans son poste d’origine dont il a été révoqué en 1994 pour des raisons d’ordre syndical. Sa femme et ses trois enfants sont restés auprès de lui jusqu’à 21h. D’autres syndicalistes dont l’actuel secrétaire
    général des PTT continuent d’être présents à ses côtés. Près de 150 personnes sont passées au siège de l’UGTT pour lui apporter leur soutien parmi lesquels de nombreux dirigeants de l’UGTT, de la LTDH, de RAID etc. Une pétition de soutien est également en train de circuler. Il faut signaler que la police à commencer à se déployer autour du siège de la Centrale en fin de
    soirée. Rappelons également que Jilani est, avec d’autres syndicalistes, l’auteur d’une contribution sur la destructuration et la privatisation du secteur des PTT proposée au débat par le Rassemblement pour une alternative internationale de développement (RAID), lors du Sommet alternatif au 4ème sommet euroméditerranéen qui s’est tenu à Marseille début novembre dernier.

    Sadri Khiari

    Déclaration de Jilani Hamami

    Tunis, le 8 mai 2001

     

    Monsieur,

     

    Je soussigné, HAMAMI Jilani Ex-Secrétaire  Général  de la  Fédération Générale des P.T.T. (Union Générale Tunisienne du Travail – UGTT);

    – révoqué depuis le mois de Novembre 1994 pour des raisons purement syndicales (avec la complicité manifeste de la Direction Syndicale et à sa tête l’ancien Secrétaire Général Ismail SAHBANI);

    – ayant laissé le soin de négocier les mesures à prendre pour régulariser ma situation à Monsieur Abdessalem JRAD nouveau Secrétaire Général de l’UGTT qui a déclaré devant la Commission Administrative Nationale du 29 janvier 2001 que le Président de la République a finalement décidé de mettre fin à cette injusticeet qu’il allait donner ses instructions pour me faire réintégrer dans tius mes droits tout comme certains autres camarades syndicalistes;

    – demeurant dans l’attente de la concrétisation de ces primesses voilà maintenant plus que trois mois, je me suis enfin rendu à la conviction que le pouvoir refuse encore et toujours de me satisfairemes revendications légitimes et persiste à fouler aux pieds les droits syndicaux dont mon licencimenten est un fait saillant;

    – refusant catégoriquement la décision de me proroger la situation de contractueldans une société relevant du Ministère de l’Industrie alors que je suis postier de formation et de carrière après 16 ans de service;

     Je déclare , ma famille et moi-même (ma femme Rfika rekik, mes fils Saber 15 ans, Akram 9 ans et Ahmed 3 ans) entamer une série d’actions de protestation contre les décisions et les pratiques anti-démocratiques et inhumaines du pouvoir qui visent nos droits de citoyenneté les plus élémentaires entre autres le droit au travail revendiquant :

     

    – me réintègrer dans mon poste d’origine

    – me dédommager de tous les préjudices que j’ai subis depuis 1994

    Convaincu de la légitimité de ma cause que je défendrai jusqu’au bout et sans relâche je reste confiant quant au soutien aussi bien de mes camarades syndicalistes avec qui j’ai lutté en dehors et au sein de l’UGTT et parmi ses structures dont notamment la Commission Administrative Nationale que celui de tous les démocrates en Tunisie et dans le monde.

     

    HAMAMI Jilani

    Ex-Secrétaire Général de la Fédération

    Générale des PTT ( UGTT )

    UN DEBUT D’EXPLICATION …PEUT ETRE!!!! 

      

     

    RTR, le 14 May 2001 à 16h00 

     

     

    Tunisian president postpones visit to Greece

     

        TUNIS, May 14 (Reuters) – Tunisian President Zine al-Abidine Ben Ali, who was due to meet Greek President Costis Stephanopoulos on Monday at the start of a two-day visit to Athens, has postponed the trip, officials said.

        The Foreign Ministry said the visit was put off to an unspecified date following consultations between the two governments. It gave no reason and government officials declined to comment.

        But diplomats cited a Greek nationwide strike, planned for Thursday, as a reason for the delay.

        « The trip was put off to a future date very likely because of the strike in Greece, » said one Western diplomat in reference to the General Confederation of Greek Labour’s plan to stage a 24-hour strike against a government drive to reform the pension system.

     

    REUTERS

     
    COMMUNIQUE DE LA F.T.C.R  

     

    LIBERATION DE MAITRE NEJIB HOSNI

    C’est avec joie que nous avons appris la libération de Maître Néjib HOSNI de la prison du Kef survenue le 13 mai 2001.
     Maître Néjib HOSNI n’était pas à sa première incarcération. Il a déjà connu les affres des prisons tunisiennes à cause de ses prises de position courageuses et de sa lutte acharnée pour le respect et la défense des libertés et des droits de l’homme. Il est cofondateur du Conseil National pour  les Libertés en Tunisie (C.N.L.T) et membre de la Ligue Tunisienne de défense des Droits de l’Homme (L.T.D.H).
     
    La dernière incarcération de Maître Néjib HOSNI relève de l’injustice et d’un acharnement policier voulant bâillonner un homme épris de liberté et de démocratie.
     
    Cet infatigable avocat des droits de l’homme et pourfendeur de la torture venait d’être condamné à huit ans et demi de prison par une justice tunisienne aux ordres. C’est grâce à la ténacité des défenseurs des droits de l’homme, à la solidarité et à la mobilisation nationale et internationale que le gouvernement tunisien a cédé. Nous espérons que cette libération soit annonciatrice d’une amnistie générale et le début de la fin des injustices, des condamnations politiques et de la torture érigée en système en Tunisie.

    Paris, le 14 mai 2001

     

      Faible participation au pèlerinage de la Ghriba, plus vieille synagogue d’Afrique

       APF, LE 12 MaI 2001 à 00h42

       DJERBA (AP) — Seuls quelque 1.600 juifs ont accompli cette année  le pèlerinage de la ôôGhriba », la synagogue la plus ancienne  d’Afrique, construite il y a près de 26 siècles sur l’île de Djerba,  à 500 km au sud de Tunis.

       Les années précédentes le nombre des pèlerins allait croissant, pour atteindre 8.000 personnes en 2000.

       Le président de l’Association des juifs de France originaires de Djerba, Gabriel Kabla, a attribué cette ôôdésaffection relative » à la situation tendue qui prévaut au Proche-Orient entre Israéliens et Palestiniens.

       Selon les organisateurs, seule une vingtaine de pèlerins est venue d’Israël, la moitié via Paris et l’autre moitié via Rome, contre près de 800 l’an dernier, pour ces rites pleins de ferveur et d’émotion qui ont duré deux jours, jeudi et vendredi.

       Moment fort du pèlerinage, la procession accompagnée d’une vente aux enchères au bénéfice des juifs de Djerba (environ 800), qui a eu lieu jeudi après-midi, dans la liesse et en présence du grand rabbin de Tunis, Haim Madar.

       ôôVous serez toujours les bienvenus à la Ghriba », leur a lancé le ministre tunisien du tourisme, des loisirs et de l’artisanat, Mondher Zénaidi, avant d’affirmer que la Tunisie, terre de tolérance et d’ouverture, ôôaccorde à toute personne le droit de pratiquer son culte en toute liberté ».

       La Tunisie compte actuellement un peu plus de 2.000 juifs, selon le grand rabbin de Tunis. Ils étaient près de 100.000 dans les années soixante.

       Fuyant la Palestine, les juifs étaient venus se réfugier sur l’île de Djerba où ils avaient construit, en 586 avant J.C., la synagogue de la “Ghriba », avec des pierres du temple de Salomon. Depuis, cette synagogue est devenue l’un des principaux lieux de culte du judaïsme.

     AP

     
     
     
    Ãæá ÊÕÑíÍ áÈä Úáí ãäÐ æÕæáå Åáì ÇáÓáØÉ Ýí 7 äæÝãÈÑ 1987 Åáì æÓÇÆá ÅÚáÇã ÊæäÓíÉ íËíÑ ÇåÊãÇã æÓÇÆá ÅÚáÇã ÚÑÈíÉ.

     

     

     ÇáäÕ ÇáßÇãá áÃæá ÍÏíË íÊßÑã ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí æíÏáí Èå áæÓÇÆá ÅÚáÇã æØäíÉ ãäÐ ÇáÊÛííÑ « ÇáãÈÇÑß »!


      LE TEXTE INTEGRAL DE L’INTERVIEW DE BEN ALI.

    Interview accordée par le Président Zine El Abidine Ben Ali aux quotidiens « Ash-Shourouq » et « As-Sabah
    « 


     

     

    Èä Úáí: ÊÓÑíÚ ÇáÇÕáÇÍÇÊ áÅÑÓÇÁ ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÇáÊÚÏÏíÉ.

    (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÍíÇÉ áíæã ÇáÃÍÏ  13-05-2001 )

    íÈÏà ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí ÛÏÇð ÒíÇÑÉ ááíæäÇä áÊæÓíÚ ÏÇÆÑÉ ÇáÔÑßÇÁ ÇáÃæÑæÈííä áÈáÇÏå. æÃßÏ Èä Úáí¡ Ýí ÍÏíË ÕÍÇÝí¡ ÊÓÑíÚ ÇáÇÕáÇÍÇÊ áÇÞÇãÉ äÙÇã íÚÊãÏ ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÇáÊÚÏÏíÉ. æÇÚÊÈÑ æÌæÏ ÑÇÈØÉ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä Ýí ÊæäÓ ãßÓÈÇð æØäíÇð ¡ áßäå ÇäÊÞÏ ÇáÊÏÎá ÇáÎÇÑÌí ÈÍÌÉ ÍãÇíÉ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä.
    ÊæäÓ – ÇáÍíÇÉ – ÃÚáä ÇáÑÆíÓ Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí ÃãÓ ÊÓÑíÚ ÔÞ ÇáÇÕáÇÍÇÊ ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÇÞÇãÉ äÙÇã ÓíÇÓí íÚÊãÏ ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÇáÊÚÏÏíÉ ¡ æÊÚåÏ¡ ÖãäÇð¡ ÈãÍÇÓÈÉ ÑÌÇá Ããä ãÊåãíä ÈÇÑÊßÇÈ ÊÌÇæÒÇÊ Ýí ÍÞ äÔØÇÁ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä ÈÛÖ ÇáØÑÝ Úä ãæÞÚåã .
    ÝÝí ÈÇÏÑÉ åí ÇáÃæáí ãäÐ ÊÓáãå ÇáÍßã ÇáÚÇã 1987¡ ÃÏáí ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí ÈÍÏíËíä ÔÇãáíä ááÕÍíÝÊíä ÇáãÍáíÊíä ÇáÑÆíÓíÊíä ÇáÕÈÇÍ æ ÇáÔÑæÞ ÃßÏ ÝíåãÇ ÇÓÊÚÏÇÏå áÅÌÇÒÉ ãäÙãÇÊ æÌãÚíÇÊ ÞÇáÊ ÇáÕÍíÝÊÇä ÇäåÇ ÊÌÇÈå ÕÚæÈÇÊ áÊÞÏíã ãáÝÇÊåÇ ááÏæÇÆÑ ÇáÑÓãíÉ ãä Ïæä ÇáÅÝÕÇÍ Úä ÃÓãÇÁ ÇáãäÙãÇÊ æÇáÌãÚíÇÊ. ÅáÇ Ãäå ÇÔÊÑØ ÇÍÊÑÇã ÇáÏÓÊæÑ æÇáÞæÇäíä ÇáÓÇÑíÉ ááÊÑÎíÕ áåÇ. íÐßÑ Çä ßáÇð ãä ÇáãÌáÓ ÇáæØäí ááÍÑíÇÊ æÍÒÈí ÇáÊßÊá ÇáÏíãæÞÑÇØí æ ÇáÚãÇá ÇáÔíæÚí ãÇ ÒÇá íÚãá ãä Ïæä ÊÑÎíÕ ãä ÇáÓáØÇÊ.
    æÑÏÇð Úáí ÓÄÇá Úä ÇáãÖÇíÞÇÊ ÇáÊí íÊÚÑÖ áåÇ ÇáäÔØÇÁ¡ ÞÇá Èä Úáí áíÓ ãÚÞæáÇð ÅÐÇ ãÇ ÍÏË ÊÌÇæÒ ÝÑÏí Ãä íÊã ÊÚãíãå Ãæ ÊÖÎíãå áÊæÌíå ÇáÊåãÉ ãÈÇÔÑÉ áÌãíÚ ãÄÓÓÇÊ ÇáÏæáÉ æÇÌåÒÊåÇ . æÃÖÇÝ: ÍÑÕäÇ Úáí Ãä ÊÊã ãÍÇÓÈÉ ãÑÊßÈí ÇáÊÌÇæÒÇÊ Ýí ÍÇá ËÈÊÊ ¡ ÅáÇ Ãäå ÔÏÏ Ýí ÇáæÞÊ äÝÓå Úáí ÖÑæÑÉ ÇÍÊÑÇã ÇáÌãíÚ ÇáÞÇäæä Èãä Ýí Ðáß äÔØÇÁ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä .
    æäÝí Ãä Êßæä ááÍßæãÉ Ãí ÖáÚ Ýí ÇáÕÑÇÚ ÇáÌÇÑí Ýí ÑÇÈØÉ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä Èíä ÇáãÓÊÞáíä æÃäÕÇÑ ÇáÊÌãÚ ÇáÏÓÊæÑí ÇáÏíãæÞÑÇØí (ÇáÍÇßã) ãäÐ ÇáãÄÊãÑ ÇáÎÇãÓ ááÑÇÈØÉ Ýí ÊÔÑíä ÇáÃæá (ÇßÊæÈÑ) ÇáãÇÖí æÇáÐí ÃÏí Çáí ÇÓÊÕÏÇÑ ÞÑÇÑ ÞÖÇÆí ãä ãÍßãÉ ÇáÏÑÌÉ ÇáÃæáí ÃÈØá äÊÇÆÌ ÇáãÄÊãÑ¡ ÅáÇ Ãä ÇáÎáÇÝ áã íÈÊ Ýí ãÑÍáÉ ÇáÇÓÊÆäÇÝ ÈÓÈÈ ÅÑÌÇÁ ÇáÞÖíÉ Çáí ÇáÍÇÏí æÇáÚÔÑíä ãä ÇáÔåÑ ÇáÌÇÑí. æÌÏÏ ÇáÍÑÕ Úáí Ãä ÊÈÞí ÇáÑÇÈØÉ ãßÓÈÇð æØäíÇð ÞÇÆãÇð æÚáí ÇÓÊÞáÇáåÇ æÊÃãíä ÇáÙÑæÝ ÇáßÝíáÉ ÈÇÖØáÇÚåÇ ÈÏæÑåÇ ÇáäÈíá Úáí ÇáæÌå ÇáÃãËá æÝí ÇØÇÑ ÇáÍæÇÑ ãÚ ÇáÓáØÇÊ . æÑÃí Ãäå íäÈÛí ÇáÅÝÓÇÍ Ýí ÇáãÌÇá ÃãÇã ÇáÞÖÇÁ áíÞæá ßáãÊå Ýí ÇáãæÖæÚ .
    áßäå ÇäÊÞÏ Ýí ÔÏÉ ÇáÊÏÎá ÇáÎÇÑÌí ÊÍÊ ÛØÇÁ ÍãÇíÉ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä. æÞÇá Çä ÇÓÊÎÏÇã ÍÞæÞ ãØíÉ ÎÕæÕÇð áÊÛÐíÉ ÇáÍãáÇÊ ÇáãÛÑÖÉ ÈÇÊ ÓáÚÉ ãÊÏÇæáÉ Úáí ÃáÓäÉ ãä ÈÇÚæÇ Ðããåã ááÎÇÑÌ. ÝÊæäÓ áíÓÊ ÌãåæÑíÉ ãä æÑÞ ¡ Ýí ÇÔÇÑÉ Çáí ÇáãÚÇÑÖíä ÇáãÞíãíä Ýí ÃæÑæÈÇ.
    æÃßÏ Çäå íÖÈØ ÓÇÚÊå ÏÇÆãÇð Úáí ÊæÞíÊ ÊæäÓ æãÔÇÛá ÔÚÈåÇ æÊØáÚÇÊå æáíÓ Úáí ÊæÞíÊ ÓÇÚÉ åÐå ÇáÌåÉ ÇáÃÌäÈíÉ Ãæ Êáß . ÅáÇ Ãäå ÊÑß ÇáãÌÇá ãÝÊæÍÇð áÜ æÓÇØÇÊ ÇáÎíÑ ãÄßÏÇð Çäå áã íÞÝá ÈÇÈ ÇáÍæÇÑ ÇáÐí íÈÞí ãÝÊæÍÇð áßá ãä íÑÛÈ ÈãÓÇÚÏÊäÇ ÕÇÏÞÇð ááÚãá ãä ÃÌá ÊÞÏã ÊæäÓ æãäÚÊåÇ .
    æÓÆá Úä ãæÖæÚ ÇáÇÝÑÇÌ Úä ÇáÓÌäÇÁ ÇáÓíÇÓííä¡ ÝÑÃí Çä ãä ÇáØÈíÚí Çä íÈÇÏÑ ÑÆíÓ ÇáÏæáÉ ÈÇáÚÝæ Úä ÌãíÚ ãä Êã ÊÃåíáå áããÇÑÓÉ ÍÑíÊå Ýí ÇØÇÑ ãÌÊãÚ ÊÍßãå ÇáÞæÇäíä ¡ áßäå ÊÌÇåá ÓÌäÇÁ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÇáãÍÙæÑÉ. æäÝí æÌæÏ ÝíÊæ ÓíÇÓí Ãæ ÅÑÇÏÉ ááÅÞÕÇÁ Ãæ ááãäÚ ÊÓÊåÏÝ Ãí ØÑÝ¡ æÃæÖÍ: Çä áÏíäÇ ÞÇäæäÇð ááÃÍÒÇÈ æÂÎÑ ááÌãÚíÇÊ æãä íÊÞÏã ÈãáÝ (ááÓáØÇÊ) æíäÔØ ÞÈá ÇÓÊßãÇá ÇáÇÌÑÇÁÇÊ ÇáÞÇäæäíÉ ÝÅäå íÖÚ äÝÓå ÎÇÑÌ ÇáÞÇäæä. æáÇ íãßä ØÈÚÇð ÇáÊÓÇãÍ ãÚå Ýí åÐå ÇáÍÇá ¡ Ýí ÊÍÐíÑ ãÈÇÔÑ ááÊäÙíãÇÊ æÇáÌãÚíÇÊ ÛíÑ ÇáãÑÎÕ áåÇ.
    æÊÚÑÖ áÍÇáÇÊ ÇÓÊÎÏÇã ÇáäÝæÐ Ýí ÇáÃÌåÒÉ ÇáÇÏÇÑíÉ æÑÃí Çä ãÇ íÍÏË Ýí ÊæäÓ íÔÈå ãÇ íÍÏË Ýí ßá ÇáãÌÊãÚÇÊ¡ æáÇ íãßä ÇáÞæá Çäå áÇ æÌæÏ áÈÚÖ ÇáÊÌÇæÒÇÊ æÍÇáÇÊ ÇÓÊÎÏÇã ÇáäÝæС áßäåÇ ÊÈÞí ÍÇáÇÊ ãäÚÒáÉ æäÇÏÑÉ .
    ãä ÌåÉ ÃÎÑí ÃÚáä Ýí ÊæäÓ ÃãÓ Çä Èä Úáí íÈÏà ÇáÇËäíä ÒíÇÑÉ ÑÓãíÉ ááíæäÇä ÊÓÊãÑ íæãíä ÊáÈíÉ áÏÚæÉ ãä äÙíÑå ßæäÓÊÇäÊíäæÓ ÓÊíÝÇäæÈæáæÓ. æÊÚÊÈÑ ÇáÒíÇÑÉ ÇáÃæáí ÇáÊí íÄÏíåÇ ÑÆíÓ ÊæäÓí ááíæäÇä ÎØæÉ ÃÎÑí áßÓÑ ÏÇÆÑÉ ÇáÚáÇÞÇÊ ÇáÊÞáíÏíÉ ãÚ ÇáÔÑßÇÁ ÇáÃæÑæÈííä ÇáÞÑíÈíä ãä ÊæäÓ ÎÕæÕÇð ÝÑäÓÇ æÇíØÇáíÇ æÇáÇäÝÊÇÍ Úáí ÔÑßÇÁ ÌÏÏ Ýí ãÞÏãåã ÇáÈÑÊÛÇá æÇÓÈÇäíÇ æÇáíæäÇä.
    æÑÃí ãÑÇÞÈæä ÇäåÇ ÊäÏÑÌ Ýí ÇØÇÑ ÊßÑíÓ ÇáÊæÇÒä ãÚ ÊÑßíÇ ÇáÊí ÒÇÑåÇ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí Ýí æÞÊ ÓÇÈÞ ãä ÇáÚÇã ÇáÌÇÑí¡ æåí ÊÑãí áÊØæíÑ ÇáÚáÇÞÇÊ ÇáËäÇÆíÉ ÎÕæÕÇð Ýí ÇáãÌÇáíä ÇáÇÓÊËãÇÑí æÇáÚÓßÑí. æßÇä æÒíÑ ÇáÏÝÇÚ ÇáíæäÇäí ÒÇÑ ÊæäÓ ÃÎíÑÇð ææÖÚ ãÚ äÙíÑå ÇáÊæäÓí ÎØØÇð áÊØæíÑ ÇáÊÚÇæä Ýí ãÌÇá ÇáÊÏÑíÈ æÇáãÓÇÚÏÉ ÇáÝäíÉ.

    ÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜ

    (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÃäæÇÑ ÇááÈäÇäíÉ áíæã ÇáÇËäíä 14 ãÇí 2001)

     

    Èä Úáí: áÇ ááÊÝÑíØ ÈÇáÍÞæÞ ÇáÚÑÈíÉ æÇáÏíãÞÑÇØíÉ ãÓÇÑ Ýí ÊæäÓ áÇ ÍíÇÏ Úäå
    ÌÏÏ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí ÊÃßíÏå Úáì Çäå (áÇ ÑÌÚÉ Ýí ÇáÊÞÏã ÈÇáÊÚÏÏíÉ æÇáÏíãÞÑÇØíÉ äÍæ ÇáÇÝÖá)¡ æÇä ÇáÊÚÏÏíÉ Ýí ÊæäÓ (ÎíÇÑ áÇ ÑÌÚÉ Ýíå æãÓÇÑ áÇ ãÍíÏ Úäå).
    ÌÇÁ Ðáß Ýí ÍÏíË ÊãíÒ ÈÇáÕÑÇÍÉ æÇáæÖæÍ ÇÏáì Èå ÇáÑÆíÓ Èä Úáí áÕÍíÝÊí )ÇáÔÑæÞ) æ(ÇáÕÈÇÍ) ÇáãÍáíÊíä¡ ÊäÇæá Ýíå ÇáÇæÖÇÚ ÇáÏÇÎáíÉ æãæÇÞÝ ÊæäÓ ãä ÇáÞÖÇíÇ ÇáÚÑÈíÉ æÇáÏæáíÉ¡ æÇÌÇÈ Úä ßá ÇáÇÓÆáÉ ÇáÊí íØÑÍåÇ ÇáÔÇÑÚ ÇáÊæäÓí æäÎÈå ÈãÇ Ýí Ðáß ÇáØÈÞÉ ÇáÓíÇÓíÉ.
    ÞÇá Èä Úáí Çä ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ãÓÇÑ áÇ ÍíÇÏ Úäå æáä íÒÏÇÏ ÇáÇ ÊÏÚíãÇð æÊÞÏãÇð Ýí ÇáãÑÍáÉ ÇáãÞÈáÉ. æÇÈÑÒ Çä ãäåÌå íÞæã Úáì ÇáÊÏÑÌ æÑÝÖ ÇáÇÑÊÌÇá ÇÓÊÌÇÈÉ áãÇ íãáíå ÇáæÇÞÚ¡ æÊÝÇÏíÇð ááÇäÊßÇÓ æÇáãÒÇáÞ ÇáÊí ÔåÏÊåÇ ÊÌÇÑÈ ÇÎÑì Ýí ÇáÚÇáã áã ÊÃÎÐ Ýí ÇáÇÚÊÈÇÑ Ðáß ÇáãÈÏà æáã ÊÊãßä ãä ÊÍÞíÞ ÇáÊÍæá ÇáÂãä äÍæ ÍÇáÉ
    ÏíãÞÑÇØíÉ ãÓÊÞÑÉ.
    æÇÚÊÈÑ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí æÕÝ ÇáÊÌÑÈÉ
    ü
    ÇáÊÚÏÏíÉ Ýí ÊæäÓ ÈÇáÈØÁ (æÕÝÇ ÛíÑ æÇÞÚí)¡ ãÔíÑÇð Çáì Çä ÍÞ ÇáÇÎÊáÇÝ Ýí ÊÞííã äÓÞ ÇáÊÛííÑ íÌÈ ÇáÇ íÊÍæá Çáì (ãÛÇáØÉ æÇäßÇÑ ãÇ ÊÍÞÞ áÍÏ ÇáÂä áÊÑÓíÎ ÇáÊÚÏÏíÉ Ýí ÊæäÓ. æÇÔÇÑ Çáì Çä åÏÝå ÇáËÇÈÊ åæ (ÇÞÇãÉ äÙÇã ÓíÇÓí íÚÊãÏ ÇáÊÚÏÏíÉ æÇáÏíãÞÑÇØíÉ) ãÄßÏÇð ÍÑÕå Úáì (ãæÇÕáÉ ÇáÇÕáÇÍÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÇÊÌÇå ÈåÇ äÍæ ÂÝÇÞ ÇÑÍÈ).
    æßÔÝ ÇáÑÆíÓ Èä Úáí Çäå ØáÈ ãä ÞÇÏÉ ÇÍÒÇÈ ÇáãÚÇÑÖÉ ÚäÏ ÇÓÊÞÈÇáå áåã Ýí ÇáÂæäÉ ÇáÇÎíÑÉ áÊÞÏíã ÊÕæÑÇÊåã æÇÝßÇÑåã áÊØæíÑ ÇáÍíÇÉ ÇáÓíÇÓíÉ¡ æÇßÏ Çäå ÇÊÕá ÈãÞÊÑÍÇÊåã æÇäåÇ ÓÊÌÏ ÚäÏå ßá ÇáÇåÊãÇã. æÞÇá Èä Úáí Çä áÞÇÁÇÊå åÐå ÊäÏÑÌ Ýí ÇØÇÑ ÍÑÕå ÇáãÊæÇÕá Úáì ÊßÑíÓ ÇáÊÔÇæÑ ÇáãÓÊãÑ Ýí ÇáãÓÇÆá ÇáæØäíÉ ÇáßÈÑì ãÚ ÌãíÚ ÇáÃØÑÇÝ ÇáÓíÇÓíÉ æÊÔÑíßåÇ Ýí æÖÚ ÇáÊÕæÑÇÊ æÕíÇÛÉ ÇáãÎØØÇÊ ááÇÑÊÞÇÁ ÈÇáÈäÇÁ ÇáÓíÇÓí.
    ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä
    æÈÎÕæÕ ãæÞÝ ÊæäÓ ãä ÇÓÊÛáÇá ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä ãØíøÉ áÊÕÝíÉ ÇáÍÓÇÈÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ æááÊÏÎá ÇáÎÇÑÌí¡ ÞÇá Èä Úáí Çäå (íÚÏá ÓÇÚÊå ÏæãÇð Úáì ÊæÞíÊ ÊæäÓ æãÔÇÛá ÔÚÈåÇ æØãæÍÇÊå æáíÓ Úáì ÊæÞíÊ ÓÇÚÉ åÐå ÇáÌåÉ ÇáÇÌäÈíÉ Çæ Êáß).
    æÇÖÇÝ Çä ÊæäÓ áíÓÊ ÌãåæÑíÉ ãä æÑÞ¡ æÇäå ÇÎÊÇÑ ÇáÓíÑ Úáì ÏÑÈ ÊßÑíÓ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä ÈÇíãÇä æÞäÇÚÉ Ýí ÖæÁ ßæäíÊåÇ æÇáÊßÇãá Èíä ãÎÊáÝ ÇÈÚÇÏåÇ æÑÝÖ ÇáÊÚÇãá ÈÔÃäåÇ ÈãßíÇáíä Çæ ÈÊÝÇÖá.
    æÇßÏ Èä Úáí Çä ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä Ýí ÊæäÓ (ÓÊÒÏÇÏ ÊÚãíÞÇð æÑÓæÎÇð Ýí ÇáÝÊÑÉ ÇáãÞÈáÉ.
    ÕÑÇÚÇÊ ÇáÃÌäÍÉ
    æÝí ÑÏå Úáì ãÇ ÌÇÁ Ýí ÕÍíÝÉ ÇÌäÈíÉ ãä æÌæÏ ÕÑÇÚ ÇÌäÍÉ ÏÇÎá ÇáÓáØÉ¡ ÇÔÇÑ ÇáÑÆíÓ Èä Úáí Çáì Çä (ãÝÑÏÇÊ ÕÑÇÚÇÊ ÇáÞÕÑæÇáÃÌäÍÉ æÇáäÝæÐ ÞÏ ÑÍáÊ Çáì ÛíÑ ÑÌÚÉ. æÇä ãËá åÐÇ ÇáØÑÍ íÄßÏ Ìåá ÇÕÍÇÈå ÇáÊÇã ÈÍÞíÞÉ ÇáÇæÖÇÚ ÚäÏäÇ æÇä ÇáãÓÃáÉ ãÌÑÏ ÚãáíÉ ÇÓÞÇØ áÇæÖÇÚ ÇÎÑì Úáì ÇáæÇÞÚ ÇáÊæäÓí.
    æÇÈÑÒ Èä Úáí Çä ÊæäÓ Çáíæã ÏæáÉ ãÄÓÓÇÊ æÞÇäæä æÇä ÓãÊåÇ ÇáÇäÓÌÇã¡ æÇáãÄÓÓÉ åí ÇáãÑÌÚ æÇáÇÓÇÓ. æÈíä Çä ÇáÇÔÎÇÕ ßá íÞæã ÈæÇÌÈå Ýí äØÇÞ ãÇ íÚæÏ Çáíå ãä ãÓÄæáíÉ (æÝÞ) ÎØØ æÈÑÇãÌ æØäíÉ ãÖÈæØÉ. æÇÔÇÑ Çáì Çä ÌãíÚ ÚäÇÕÑ ÇáÚãá ÇáÓíÇÓí ÊÕÈ Ýí ÓÈíá ÈáæÛ Êáß ÇáÃåÏÇÝ æÇäÌÇÍåÇ æáÇ ÚáÇÞÉ áåÇ ÈÃí äæÇÒÚ ÐÇÊíÉ Çæ ãÒÇÌíÉ.
    ÍÑíÉ ÇáÊÚÈíÑ
    æÝí ãáÝ ÇáÇÚáÇã¡ ÏÚÇ ÇáÑÆíÓ Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí ÕÍÇÝÉ ÈáÇÏå Çáì ÇáßÊÇÈÉ Ýí ßá ÇáãæÇÖíÚ ÝáíÓ åäÇß ãÍÑãÇÊ ÇáÇ ãÇ íãäÚå ÇáÞÇäæä æÇÎáÇÞíÇÊ ÇáãåäÉ ÇáÕÍÝíÉ¡ æÞÇá Çä ÍÑíÉ ÇáÊÚÈíÑ åí ÇáãÈÏÃ.
    ßãÇ ØÇáÈ ÇáãÓÄæáíä ÈÇáÊÚæÏ Úáì ÇÓÊÓÇÛÉ ÇáäÞÏ æÊÞÈáå ãÚÊÈÑÇ Çä ãä æÙÇÆÝ ÇáäÞÏ ÇáÏÝÚ äÍæ ÇáÊÞÏã ÈÇáÇÔíÇÁ.
    æÌÏÏ Èä Úáí ÊÃßíÏå Úáì Çä ÍÑíÉ ÇáÕÍÇÝÉ ÈÇáãÚäì ÇáäÒíå æÇáäÈíá ÊÚÏ ãä ËæÇÈÊ ÎíÇÑÇÊäÇ. æÞÇá Çäå íäÊÙÑ ÊÑÌãÉ ÇáÇÚáÇãííä áÑÛÈÊå Ýí Çä íÑì ÇÚáÇãÇ Ýí ÍÌã ÇáÊØáÚÇÊ ÇáæØäíÉ æÝí ãÓÊæì äÖÌ ÇáÑÃí ÇáÚÇã ÇáÊæäÓí.
    æÝí ÇáãÌÇá ÇáÇÞÊÕÇÏí ÚÈÑ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí Úä ÚÏã ÎÔíÊå ãä ÝÊÍ ÇáÍÏæÏ ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ. æÞÇá ÇäÙÑ ÈÚíä ÇáÊÝÇÄá Çáì ÝÊÍ ÍÏæÏäÇ ÇáÊÌÇÑíÉ æÇáÇÞÊÕÇÏíÉ¡ æáÇ ÎæÝ ãä ÇáÔÑÇßÉ ãÚ ÇáÇÊÍÇÏ ÇáÇæÑæÈí.
    æÇÖÇÝ Çä åÐÇ ÇáÊÝÇÄá áÇ íÍÌÈ ÚäÇ ÊÍÏíÇÊ ÇáãÑÍáÉ ÇáÌÏíÏÉ æÓäæÇÌååÇ ÈãÇ íáÒã ãä ÇáÚÒã æÇáÊÈÕÑ.
    æÏÚÇ ÑÌÇá ÇáÇÚãÇá æÇÕÍÇÈ ÇáãÄÓÓÇÊ Çáì ÇáãËÇÈÑÉ Úáì ÏÑÈ ÇáÇÕáÇÍ æÇáÊÃåíá æÇÓÑÇÚ ÇáÎØì áãÓÇÈÞÉ ÇáÒãä æÇáì ÇÓÊÈÏÇá ÇáÊÑÏÏ ÛíÑ ÇáãÈÑÑ ÈÑæÍ ÇáãÈÇÏÑÉ æÇáÇÞÏÇã.
    æÊØÑÞ ÇáÑÆíÓ Èä Úáí Çáì ÕæÑÉ ÊæäÓ ßãÇ íÑÇåÇ Ýí ÇáãÓÊÞÈá ÝÞÇá Çä ÊæäÓ ÇáÛÏ ÓÊßæä ÈáÏÇ ÊÊÍÞÞ Ýíå ØãæÍÇÊäÇ¡ æíÒÏÇÏ Ýíå ÇáÊÞÏã ÈãÓÇÑ ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÊÊÚÒÒ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä¡ æÊÑÊÞí Ýíå äæÚíÉ ÍíÇÉ ÇáãæÇØä Ýí Ùá ÇáÍÑíÉ æÇáÓíÇÏÉ.
    æÇßÏ Çä ÇÑÊÞÇÁ ÊæäÓ Çáì ãÕÇÝ ÇáÏæá ÇáãÊÞÏãÉ åæ åÏÝ Ýí ãÊäÇæáäÇ ÈÇáäÙÑ Çáì ÝÇÚáíÉ ÇÏæÇÊ ÚãáäÇ ææÖæÍ ÇåÏÇÝäÇ.
    ÇáÍÞæÞ ÇáÚÑÈíÉ
    ãä ÌåÉ ÇÎÑì ÔßáÊ ÓíÇÓÉ ÊæäÓ ÇáÎÇÑÌíÉ¡ æãæÇÞÝåÇ ãä ÈÚÖ ÇáÞÖÇíÇ æÇáãáÝÇÊ ÇáÍÇÑÞÉ ÇÞáíãíÇ æÚÑÈíÇ æÏæáíÇ¡ ãÍæÑ ÌÇáÈ ãåã ãä ÇáÍÏíË æÞÏ ÊØÑÞ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí Çáí ãáÝ ÚáÇÞÇÊ ÊæäÓ ÇáÎÇÑÌíÉ æãæÇÞÝåÇ ãä ÇáãÓÊÌÏÇÊ Ýí ãÍíØåÇ ÇáÌÛÑÇÝí æÇáÍÖÇÑí æÇáÏæáí.
    æÌÏÏ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí ãæÞÝ ÈáÇÏå ÇáËÇÈÊ æÇáÏÇÚã æÇáãÓÇäÏ áäÖÇá ÇáÔÚÈ ÇáÝáÓØíäí ãä ÇÌá ÇÓÊÑÌÇÚ ÍÞæÞå ÇáãÔÑæÚÉ ßÇãáÉ. æÇßÏ Ýí ÍÏíËå Çä ÊæäÓ ÓÊÈÞì ÏÇÆãÇ äÕíÑÇ áÇ ÊÝÊÑ ÚÒíãÊå ááÔÚÈ ÇáÝáÓØíäí æÓäÏÇ ËÇÈÊÇ æÞæíÇ ááÞÖÇíÇ ÇáÚÑÈíÉ.
    æÈÚÏãÇ ÇÔÇÑ Çáì ÎØæÑÉ ÇáÊØæÑÇÊ ÇáÇÎíÑÉ æãÇ ÊÔåÏå ÇáãäØÞÉ ãä ÊÕÚíÏ ÏÚÇ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí ÇáÚÑÈ Çáì ÖÑæÑÉ ÇáÇÓÑÇÚ ÈÊÑÌãÉ ãÈÇÏÆ ÇáÊÖÇãä ÇáÚÑÈí Çáì ãæÇÞÝ ÚãáíÉ ÊäÌÒ æÊäÝÐ æÊÊÇÈÚ ãÄßÏÇ ÖÑæÑÉ ãÒíÏ ÊæÝíÑ ÇáÏÚã ÇáãÇÏí æÇáãÚäæí áÇÈäÇÁ ÇáÔÚÈ ÇáÝáÓØíäí æÍãÇíÊåã ãä ÇáÚÏæÇä ÇáÇÓÑÇÆíáí ÇáÛÇÔã¡ æÇáÇÓÑÇÚ ÈÊÍæíá ÇáãÚæäÇÊ æÇáãÓÇåãÉ ÇáÚÑÈíÉ áÝÇÆÏÊåã.
    æÐßÑ Èä Úáí Çä ÇáÓáÇã ÇáÚÇÏá æÇáÏÇÆã æÇáÔÇãá ßÇä æáÇ íÒÇá ÎíÇÑäÇ ÇáÇÓÊÑÇÊíÌí¡ áßäå ÔÏÏ Çä Ðáß íÌÈ Çä íÊÍÞÞ Ïæä ÇáÊÝÑíØ Ýí Çí ÍÞ ãä ÇáÍÞæÞ ÇáÚÑÈíÉ. ßãÇ ÌÏÏ ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí ãØÇáÈÊå ÈÊæÝíÑ ÇáÍãÇíÉ ÇáÏæáíÉ ááÔÚÈ ÇáÝáÓØíäí æÐáß ÈÇíÝÇÏ ÞæÉ ÝíÕá ÏæáíÉ. ãÍãáÇ ÇáãÌÊãÚ ÇáÏæáí æÎÇÕÉ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ÇáÇãíÑßíÉ ãÓÄæáíÉ ÇäÞÇÐ ÎíÇÑ ÇáÓáÇã¡ æÍãá ÇÓÑÇÆíá Úáì ÇáÇáÊÒÇã ÈÞÑÇÑÇÊ ÇáÔÑÚíÉ ÇáÏæáíÉ æÇáÇÊÝÇÞÇÊ ÇáãæÞÚÉ æÇáÞÈæá ÈãÈÏà ÇáÇÑÖ ãÞÇÈá ÇáÓáÇã.
    æÚä ÇáãÕÇáÍÉ ÇáÚÑÈíÉ¡ æÇáÍÇáÉ Èíä ÇáÚÑÇÞ æÇáßæíÊ¡ ÇßÏ ÇáÑÆíÓ Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí Çä ÞãÉ ÚãÇä ÇáÇÎíÑÉ ÞÏ ÝÊÍÊ ÈÇÈ ÇáÍæÇÑ Èíä ÇáØÑÝíä ãÚÑÈÇ Úä Çãáå Ýí Çä íÝÊÍ åÐÇ ÇáãßÓÈ ÇáãÌÇá Ýí ÇáãÓÊÞÈá ÇáãäÙæÑ Çáì ÊÌÇæÒ ÇáæÖÚ ÇáÞÇÆã Èíä ÇáÈáÏíä ÇáÔÞíÞíä.
    æÏÚÇ Èä Úáí Çáì ÖÑæÑÉ ãæÇÕáÉ ÇáÌåæÏ æãÖÇÚÝÊåÇ ãä ÇÌá ÇáÊæÕá Çáì ÕíÛÉ ÊÕÇáÍíÉ Úáì ÇÓÇÓ ÇáËÞÉ ÇáãÊÈÇÏáÉ æÇáÊÚåÏ ÈÇÍÊÑÇã ÇáÓíÇÏÉ æÇáÍÏæÏ áßá ÇáÏæá æÚÏã ÇáÊÏÎá Ýí ÔÄæä ÇáÛíÑ. Çáì ÌÇäÈ ÊÑÓíÎ äØÑÉ ÇÓÊÑÇÊíÌíÉ ÈÚíÏÉ ÇáãÏì ÊÌÓã ÊØáÚÇÊ ÇáÇãÉ ÇáÚÑÈíÉ æÇáÊÓÇãí Úä ÇáÇÚÊÈÇÑÇÊ ÇáÙÑÝíÉ ÇáÑÇåäÉ. æÇßÏ Èä Úáí Çä ÇáÍæÇÑ íÈÞì ÇáæÓíáÉ ÇáÇÌÏì áÈáæÛ ÇáæÝÇÞ æÇíÌÇÏ ÇáÍá ÇáÐí íÑÖí ÌãíÚ ÇáÇØÑÇÝ¡ ãÄßÏÇ Çä ÈáÇÏå ÓÊæÇÕá ãÓÇåãÊåÇ Èßá ÌÏ æÇíãÇä ãä ÇÌá ÊÍÞíÞ ãÕÇáÍÉ ÚÑÈíÉ ÇÚãÞ æÇÔãá.
    ÞãÉ ãÛÇÑÈíÉ
    æÈÎÕæÕ ÊÝÚíá ÇÊÍÇÏ Ïæá ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí¡ ÌÏÏ Èä Úáí ÇáÊÃßíÏ Úáì Çä ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí ÎíÇÑ ÇÓÊÑÇÊíÌí áÇ ÈÏíá Úäå¡ æÇÚÊÈÑ Çä ÇáÍÑßíÉ ÇáÊí ÔåÏÊåÇ ÇáãäØÞÉ Ýí ÇáÇæäÉ ÇáÇÎíÑÉ. æÊæÇÊÑ ÇáÇÌÊãÇÚÇÊ ÇáãÛÇÑÈíÉ Úáì ãÓÊæíÇÊ ãÎÊáÝÉ. ßáåÇ ÊØæÑÇÊ ÇíÌÇÈíÉ ÊÒíÏ ÇáÇãá ÈÇãßÇäíÉ ÇäÚÞÇÏ ÞãÉ ãÛÇÑÈíÉ Ýí ÇáÝÊÑÉ ÇáÞÇÏãÉ
    ÊÔßá ÇäØáÇÞÉ ÌÏíÏÉ æãæÝÞÉ áãÓíÑÉ ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí ÊÌÚá ãä ÇáÇÊÍÇÏ ØÑÝÇ ÝÇÚáÇ ßÝÖÇÁ ãÊãíÒ Ýí ãÍíØå ÇáÇÞáíãí æÇáÏæáí

     

    TUNISIE DROITS HOMME FRANCE BEN ALI         

       Le président Ben Ali promet de renforcer le processus

    démocratique en Tunisie

      

       Le président Ben Ali promet de renforcer le processus démocratique en Tunisie

     

       TUNIS (AP)– Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, qui s’indigne contre les critiques émises en France au sujet de la situation des droits de l’Homme, assure dans un entretien aux journaux indépendants « Assabah » et « Achourouk » de samedi que « la démocratie et le pluralisme sont un choix irréversible et un processus incontournable » qu’il s’engage à « renforcer et développer ».

       Les relations entre la Tunisie et la France « ne peuvent pas être affectées ni influencées par les tentatives de ceux qu’animent des intérêts égoïstes avérés », déclare le chef d’Etat, faisant manifestement allusion à de récentes prises de position du Parti socialiste français sur les droits de l’Homme en Tunisie, qualifiées d' »inacceptables » par Tunis.

       Le président, dont c’est la première interview à des journaux tunisiens depuis son accession au pouvoir en 1987, met en garde contre toute « confusion » entre ce qu’il a appelé « certains aspects conjoncturels et le fond des choses ». Pour lui, les relations franco-tunisiennes « sont aussi solides que les affinités historiques et géographiques qui unissent les deux pays et les deux peuples ».

    Les deux pays sont, de par « leur amitié et leur coopération traditionnelles, deux partenaires de premier plan, comme en témoigne l’importance des échanges économiques, culturels et autres ».

       M. Ben Ali, qui se dit « déterminé à poursuivre les réformes politiques, à les faire évoluer et à les orienter vers des horizons plus larges », se défend d’être un partisan de « la démocratie de façade ». « Si nous avons opté en la matière pour un cheminement progressif et avons banni toute forme d’improvisation, c’est pour éviter les dérives qu’ont connu sous d’autres cieux certaines expériences ».

       Interrogé sur les pressions exercées à l’encontre des militants des droits de l’Homme, le président rétorque qu' »il n’est pas raisonnable qu’un abus commis par un individu soit considéré comme la règle ou qu’il soit amplifié, dans le dessein de mettre directement en accusation l’ensemble des institutions et organes de l’Etat ».

       « Les droits de l’Homme vont aussi connaître plus de consolidation et d’approfondissement au cours de la période à venir », assure-t-il.conjoncturels et le fond des choses ». Pour lui, les relations franco-tunisiennes « sont aussi solides que les affinités historiques et géographiques qui unissent les deux pays et les deux peuples ». Les deux pays sont, de par « leur amitié et leur coopération traditionnelles, deux partenaires de premier plan, comme en témoigne l’importance des échanges économiques, culturels et autres ».

       M. Ben Ali, qui se dit « déterminé à poursuivre les réformes politiques, à les faire évoluer et à les orienter vers des horizons plus larges », se défend d’être un partisan de « la démocratie de façade ». « Si nous avons opté en la matière pour un cheminement progressif et avons banni toute forme d’improvisation, c’est pour éviter les dérives qu’ont connu sous d’autres cieux certaines expériences ».

       Interrogé sur les pressions exercées à l’encontre des militants des droits de l’Homme, le président rétorque qu' »il n’est pas raisonnable qu’un abus commis par un individu soit considéré comme la règle ou qu’il soit amplifié, dans le dessein de mettre directement en accusation l’ensemble des institutions et organes de l’Etat ».

       « Les droits de l’Homme vont aussi connaître plus de consolidation et d’approfondissement au cours de la période à venir », assure-t-il.Quant à la liberté de la presse, c’est « l’un de nos choix

    constants », « écrivez sur tous les sujets que vous voudrez, il n’y a pas de sujet tabou, en dehors de ceux que prévoit la loi et que détermine l’éthique de la profession journalistique ».

     AP

     

    ãÞÇá íÊÈäì æÌåÉ ÇáäÙÑ ÇáÍßæãíÉ Åáì ÍÏ ÈÚíÏ æáßä

    ÇáÇÞÊÕÇÏ ÇáÊæäÓí ÚÔíÉ ÇáÎØÉ ÇáÎãÓíÉ ÇáÚÇÔÑÉ

      

    ÈÞáã: ÓãíÑ ÕÈÍ (ßÇÊÈ áÈäÇäí)

    ( äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÍíÇÉ áíæã ÇáÇËäíä 14-05-2001 .)

    Ýí ßá ãÑÉ íÑßÒ ÝíåÇ ÈÚÖ æÓÇÆá ÇáÇÚáÇã ÇáÝÑäÓíÉ Úáí ÊæäÓ Ýí ãÍÇæáÉ áÊÔæíå ÕæÑÊåÇ ÃãÇã ÇáÑÃí ÇáÚÇã ÇáÃæÑæÈí íÊÈíä áÇÍÞÇð Çä ÇáÓÈÈ ÚÇÆÏ ÈÇáÏÑÌÉ ÇáÃæáí áÃÈÚÇÏ ÇÞÊÕÇÏíÉ ÈÍÊÉ. ÝÎÓÇÑÉ ÇÍÏí ßÈÑíÇÊ ÇáÔÑßÇÊ ÇáÝÑäÓíÉ ÝÑÕÉ ËãíäÉ Ýí ÚãáíÉ ÊÎÕíÕ áãÄÓÓÉ æÇÚÏÉ¡ Ãæ ÚÏã ÑÓæ ãäÇÞÕÉ áÊáÒíã ãÔÑæÚ ÚãáÇÞ Úáí æÇÍÏÉ ãäåÇ¡ Ãæ ÚÞÏ ÕÝÞÉ ÊÌÇÑíÉ æÝÞ ÇáÔÑæØ ÇáÃäÓÈ ÇáÊí ÃÏÊ áÇÓÊÈÚÇÏåÇ¡ Ãæ ÑÝÖ ãä ÞÈá ÇáÍßæãÉ ÇáÊæäÓíÉ áÝÊÍ ÞØÇÚ Èíä ÇáÞØÇÚÇÊ ÇãÇãåÇ¡ Ãæ ÇáÇÚáÇä ÑÓãíÇð Úä ÇáÇåÊãÇã ÈÇáãÔÑæÚ ÇáÇãíÑßí – ÇáãÛÇÑÈí ÇáãÚÑæÝ ÈãÈÇÏÑÉ ÇíÒäÓÊÇÊ ¡ ßá ãä åÐå ÇáÚäÇÕÑ ßÇä Úáí ãÏí ÇáÓäÊíä ÇáãÇÖíÊíä æÑÇÁ ßá ÍãáÉ ÔäÊåÇ æÓÇÆá ÇáÇÚáÇã ÇáãÐßæÑÉ ÇáÊí ßÇä ãÍæÑåÇ ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä Ýí ÊæäÓ. áßä íÈÏæ Çä åÐå ÇáÇÓÈÇÈ ÈÇÊÊ ãä ÇáÂä æÕÇÚÏÇð ãßÔæÝÉ ááÚÑÈ. ÝÇáåÌæã ÇáÌÑíÁ ÇáÐí Ôäå æÒíÑ ÇáÎÇÑÌíÉ ÇáÓÚæÏí¡ ÇáÃãíÑ ÓÚæÏ ÇáÝíÕá ÎáÇá ÇáÇÌÊãÇÚ ÇáÎáíÌí – ÇáÃæÑæÈí ÇáÐí ÚÞÏ Ýí ÇáãäÇãÉ ÈÊÇÑíÎ 23 äíÓÇä (ÇÈÑíá) ÇáãÇÖí¡ ÇáÐí ÇÊåã Ýíå ÇáÃæÑæÈííä ÈÇÓÊÛáÇá ÍÞæÞ ÇáÇäÓÇä æÓíáÉ ÖÛØ áÊÍÞíÞ ÃåÏÇÝ ÓíÇÓíÉ æÇÞÊÕÇÏíÉ ¡ ÓíÔÌÚ Ïæä Ôß Úáí ÇáÊÕÏí áåÐÇ ÇáÇÈÊÒÇÒ ÇáãÏÑæÓ.
    ÝÝí ÇáæÞÊ ÇáÐí ÎáØÊ Ýíå åÐå ÇáÍãáÇÊ Èíä ãÓÃáÉ ÇáÍÑíÇÊ ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÊÎÈØ ÇáÇÞÊÕÇÏ ÇáÊæäÓí æÈíä ÇäÊßÇÓÉ ÇáÃæÖÇÚ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ Çáí ÍÏ ÇáÊÈÔíÑ ÈÇäÝÌÇÑ ÔÚÈí ÞÇÏã áÇ ãÍÇáÉ Úáí ÍÏ ÞæáåÇ¡ äÔÑÊ ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáãÇáíÉ ÇáÚÇáãíÉ æÇááÌÇä ÇáãÎÊÕÉ ÇáÊÇÈÚÉ ááÇãã ÇáãÊÍÏÉ æãÄÓÓÇÊ ÊÍÏíÏ ÇáãÎÇØÑ ãËá: ÓÊÇäÏÑÏ ÃäÏ ÈæÑÒ æ ãæÏíÒ æÍÊí ãÄÓÓÉ ÖãÇä ÇáÕÇÏÑÇÊ ÇáÝÑäÓíÉ ßæÝÇÓ ÊÈÇÚÇð ãäÐ ÈÏÇíÉ ÇáÓäÉ¡ ÊÞÇÑíÑ ÌÏ ãÞÇÑÈÉ ÊÔíÑ Çáí Çä ÇáÇÞÊÕÇÏ ÇáÊæäÓí ÍÇÝÙ ãäÐ ÚÇã 1992 Úáí æÊíÑÉ ãäÙãÉ ãä Çáäãæ ÇáÇÞÊÕÇÏí ÈãÚÏá 5 Ýí ÇáãÆÉ¡ ÇáÐí ãä ÇáãÊæÞÚ Çä íÕá Çáí äÍæ 6.8 äåÇíÉ 2001¡ ÇÖÇÝÉ Çáí Çäå íÚÊÈÑ ÇáÇÚáí Ýí ÇáÞÇÑÉ ÇáÇÝÑíÞíÉ. æáÝÊÊ åÐå ÇáÊÞÇÑíÑ Çáí Çä ÇÊÝÇÞ ÇáÊÈÇÏá ÇáÍÑ¡ ÇáãæÞÚ ãÚ ÇáÇÊÍÇÏ ÇáÃæÑæÈí ãä ÔÃäå¡ Ýí ÇáãÏí ÇáãÊæÓØ¡ Çä íÍÑß ÇáäÔÇØ ÇáÇÞÊÕÇÏí¡ áßäå Ýí ÇáãÑÍáÉ ÇáÃæáí íãßä Çä íÄÏí Çáí ÇäÎÝÇÖ ãáãæÓ Ýí ÍÌã ÇáÚÇÆÏÇÊ æíõÓÇåã Ýí ÒíÇÏÉ ÇáÚÌÒ ÇáÚÇã äÊíÌÉ ÑÝÚ ÇáÍæÇÌÒ ÇáÌãÑßíÉ. æíÑí ÇáÎÈÑÇÁ¡ ÇáÐíä ÇÚÏæÇ åÐå ÇáÊÞÇÑíÑ¡ Çäå ÈÝÖá ÇáÓíÇÓÉ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ ÇáãÚÊãÏÉ ÍÊí ÇáÂä æÇáãáÍæÙÉ Ýí ÇáÎØÉ ÇáÎãÓíÉ ÇáÊÇÓÚÉ (1997 – 2001)¡ ÊÖÇÁáÊ åæÉ ÇáÝæÇÑÞ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ ãÝÓÍÉ ÇáãÌÇá ÃãÇã ÈÑæÒ ØÈÞÉ æÓØí æÕáÊ äÓÈÊåÇ äåÇíÉ ÚÇã 2000 Çáí ÍÏæÏ 73 Ýí ÇáãÆÉ¡ ÇáÃæá ãä ÍíË ÇáÊÑÊíÈ Ýí ÇáÚÇáã ÇáÚÑÈí.
    ãä ÌåÉ ÇÎÑí¡ ÓãÍÊ ÇáÇÕáÇÍÇÊ ÇáåíßáíÉ ÇáÊí áã Êßä ÓåáÉ ÇáÇÍÊãÇá ÈÇáäÓÈÉ ááãÌÊÚ ÇáÊæäÓí æÇáãÝÑæÖÉ ãä ÕäÏæÞ ÇáäÞÏ ÇáÏæáí ÇáÏÎæá Ýí ÇØÇÑ ÚãáíÉ ÊäæíÚ ÇáÇÞÊÕÇÏ¡ æÝÊÍÊ ÃÓæÇÞ ÑÄæÓ ÇáÇãæÇá ÃãÇã ÊæäÓ. ÝÅÕÏÇÑÇÊ ÇáÇÓåã æÇáÓäÏÇÊ ÚÈÑ ÃÓæÇÞ Øæßíæ æäíæíæÑß æáäÏä åí ãä ÇáäÊÇÆÌ. áßä ÚáÇÞÉ ÇáÓáØÇÊ ÇáãÇáíÉ ÇáÊæäÓíÉ ãÚ ÇáãÌãæÚÇÊ ÇáãÇáíÉ ÇáÏÇÆäÉ ÇáÊí íãßä Çä ÊæÕÝ ÈÇáÌíÏÉ ÌÏÇð ßÇäÊ ãä ÇáÚæÇãá ÇáãÓÇÚÏÉ Ýí åÐÇ ÇáãÌÇá.
    æÈÔßá ãæÇÒò¡ íÚÊÈÑ ÇáÎÈÑÇÁ Ãä ÊÍÓíä ãÓÊæíÇÊ ÇáÔÑßÇÊ ÇáÊæäÓíÉ ÇáÐí íÄÏí Çáí ÒíÇÏÉ ÇáæÇÑÏÇÊ æíÖÇÚÝ ÇáãäÇÝÓÉ ÎÕæÕÇð Ýí ÞØÇÚí ÕäÇÚÉ ÇáäÓíÌ æÇáÓíÇÍÉ¡ áÇ ÈÏ Çä íäÚßÓ ÓáÈÇð Úáí ÇáãíÒÇä ÇáÊÌÇÑí æíÖÇÚÝ ãä ÇáÍÇÌÉ Çáí ÇáÍÕæá Úáí ÊãæíáÇÊ Ýí ÇáÓäæÇÊ ÇáãÞÈáÉ. æÊÈÞí ÇáÈØÇáÉ¡ ÍÓÈ ãÖãæä åÐå ÇáÊÞÇÑíÑ¡ ÇáÊÍÏí ÇáÃÈÑÒ ÍíË ÇäåÇ áÇ ÊÒÇá ãÑÊÝÚÉ äÓÈíÇð ÈÍÏæÏ 14.3 Ýí ÇáãÆÉ.

    ãÓÊæíÇÊ ÇáãÚíÔÉ æÇáØÈÞÉ ÇáæÓØí

    æÝí Ííä íÚíÔ ÍæÇáí 50 Ýí ÇáãÆÉ ãä ÇáÌÒÇÆÑííä (ÚÏÏ ÇáÓßÇä ÇáÇÌãÇáí 30 ãáíæä äÓãÉ) Ïæä ÎØ ÇáÝÞÑ¡ ÈÃÞá ãä ÏæáÇÑ æÇÍÏ Ýí Çáíæã ÍÓÈ ÇáÃÑÞÇã ÇáÕÇÏÑÉ Úä ÇáÈäß ÇáÏæáí Ýí ÈÏÇíÇÊ åÐå ÇáÓäÉ¡ áÇ íÊÌÇæÒ Ýí ÇáãÞÇÈá äÓÈÉ åÄáÇÁ Ýí ÊæäÓ 1.3 Ýí ÇáãÆÉ Ãí 400 ÃáÝ ÔÎÕ ãä ÃÕá ÚÏÏ ÓßÇä ÇÌãÇáí ÈÍÏæÏ 9.2 ãáíæä äÓãÉ.
    Ýí åÐÇ ÇáÓíÇÞ¡ ÓÌáÊ äÓÈÉ ÇáÝÞÑ ÊÑÇÌÚÇð ÈãÚÏá äÞØÊíä: ãä 6 Ýí ÇáãÆÉ ÚÇã 1995 Çáí 4 Ýí ÇáãÆÉ ÚÇã 2000. æíÃÊí åÐÇ ÇáÊÔÎíÕ ãä ÎáÇá ÇáäÊÇÆÌ ÇáãäÈËÞÉ Úä ÇáÊÍÞíÞ ÇáãíÏÇäí ÇáÐí ÇÌÑÊå ÇáãÄÓÓÉ ÇáæØäíÉ ÇáÊæäÓíÉ ááÇÍÕÇÁÇÊ ÈÇáÊäÓíÞ ãÚ ãäÙãÉ ÇáÇãã ÇáãÊÍÏÉ Ýí ÇáÝÊÑÉ ÇáæÇÞÚÉ Èíä äíÓÇä 2000 æÂÐÇÑ (ãÇÑÓ) 2001. æÊÖãä åÐÇ ÇáÊÍÞíÞ¡ ÇáÐí íÌÑí Ýí ÇØÇÑ ÇÚÏÇÏ ÃÈÑÒ ÊæÌåÇÊ ÎØÉ ÇáÊäãíÉ ÇáÎãÓíÉ ÇáÚÇÔÑÉ (2002 = 2006)¡ ËáÇËÉ ãÍÇæÑ ÇÓÇÓíÉ ÊáÎÕÊ Ýí äÝÞÇÊ ÇáÃÓÑ¡ ÇáÇÓÊåáÇß ÇáÛÐÇÆí æÇáÇäÝÇÞ Úáí ãÌÇáÇÊ ãËá ÇáÊÑÈíÉ æÇáÕÍÉ æÇáÊÑÝíå.
    æÈÇáäÓÈÉ ááÌÇäÈ ÇáÃæá ÇáÐí Ôãá äãæÐÌÇð ãä 50 ÃáÝ ÚÇÆáÉ¡ ÊÈíä Çä ÇáãÚÏá ÇáæÓØí áäÝÞÇÊ ÇáÃÓÑÉ ÇáæÇÍÏÉ ÇáÊæäÓíÉ ÊÍÓä ÈÔßá æÇÖÍ ÈÍíË Çä åÐå ÇáãÕÇÑíÝ ÇäÊÞáÊ ãä 5115 ÏíäÇÑÇð ÚÇã 1995 Çáí 6505 ÏäÇäíÑ ÚÇã 2000¡ Çí ÈÒíÇÏÉ 5.2 Ýí ÇáãÆÉ¡ áßä åÐÇ ÇáÊØæÑ ÇáÅíÌÇÈí ÇßËÑ ÃåãíÉ Úáí ÕÚíÏ ÇáãÚÏá ÇáæÓØ ááÇäÝÇÞ ÈÇáäÓÈÉ ááÝÑÏ ÇáæÇÍÏ ÇÐ ÇäÊÞá ãä 966 ÏíäÇÑÇð Çáí 1334 Öãä ÇáÝÊÑÊíä ÇáãÐßæÑÊíä¡ Ãí ÈäÓÈÉ ÇÑÊÝÇÚ 7 Ýí ÇáãÆÉ. æíÙåÑ åÐÇ ÇáÊÍÞíÞ ãä äÇÍíÉ ÇÎÑí¡ Çäå Ýí ßá ãÑÉ íõÓÌá ÝíåÇ ãÚÏá ÇáÝÞÑ ÊÑÇÌÚÇð¡ íáÇÍÙ ÈÃä åÐÇ ÇáÃãÑ íäÚßÓ Ýí ÇáãÞÇÈá ÊÍÓäÇð Ýí æÖÚíÉ ÇáÔÑÇÆÍ ÇáãÚäíÉ Ýí ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí.
    æÎáÇá ÝÊÑÉ ÎãÓÉ ÇÚæÇã¡ åÈØ ÚÏÏ ÇáãæÇØäíä ÇáãÏÑÌíä Ýí ÎÇäÉ ÇáÝÞÑÇÁ ÇáãÚÏãíä ãä 500 ÃáÝ Çáí 400 ÃáÝ¡ æåí äÓÈÉ ÇÚÊÈÑåÇ ÇáÎÈÑÇÁ Ýí ÇáÇãã ÇáãÊÍÏÉ ÈãËÇÈÉ ÊÞÏã ãÍãæÏ Ýí åÐÇ ÇáãíÏÇä. æÚáí ÑÛã Ðáß¡ íÑí åÄáÇÁ Çä åäÇß ÝæÇÑÞ Úáí ãÓÊæí ÊÑÇÌÚ ÇáÝÞÑ Èíä ÇáãäÇØÞ ÇáÍÖÑíÉ æÇáÑíÝíÉ. ÝãÚÏá ÇáÝÞÑ Ýí ÇáÃæÓÇØ ÇáÍÖÑíÉ íÒíÏ ÈäÓÈÉ äÞØÊíä Úäå Ýí ÇáÃæÓÇØ ÇáÑíÝíÉ. æåí ãÚÇÏáÉ ãÞáæÈÉ ÇÐÇ ãÇ ÞæÑäÊ ÈÏæá ÇáÌæÇÑ¡ ÊÍÏíÏÇð ÈÇáãÛÑÈ æÇáÌÒÇÆÑ.
    æíÑí ÇáÇÞÊÕÇÏíæä ÇáãÍáíæä ÈÃä äÓÈÉ åÐå ÇáØÈÞÉ ÇáÊí ÊÚÊÈÑ ÑåÇä ÊæäÓ ÇáÓíÇÓí æÇáÇÌÊãÇÚí æÕáÊ Çáí 80 Ýí ÇáãÆÉ (ãÞÇÈá 73 Ýí ÇáãÆÉ ÈÇáäÓÈÉ ááÇÑÞÇã ÇáÊí äÔÑÊåÇ ÇÍÏí ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáÃæÑæÈíÉ ÇáãÎÊÕÉ)¡ æÈÇÊÊ ÈÇáÊÇáí ÍÞíÞÉ ÇÌÊãÇÚíÉ ÇßËÑ ãäåÇ ÃÏÇÉ ááÊÚÈÆÉ ÇáÓíÇÓíÉ. ÈãÚäí ÃäåÇ ÃÕÈÍÊ ãÑÇÏÝÉ ááÊäãíÉ æÇáÇÓÊÞÑÇÑ ÇáÇÌÊãÇÚí æÇáÇÞÊÕÇÏí. áÐÇ¡ ÝÅä ÊÚÒíÒåÇ ÇÕÈÍ ÇáåÏÝ ÇáÑÆíÓí áßá ãÓÄæá ÍÑíÕ Úáí ÖãÇä ÇáÊÌÇäÓ Úáí ãÓÊæí ÇáÏæáÉ æÇÏÇÑÊåÇ. æíäØÈÞ åÐÇ ÇáæÖÚ Çáíæã Úáí ÇáÑÆíÓ Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí¡ ÇáÐí áÇ íÑíÏ ÊÑß ÇáãÞÏÑÇÊ Èíä ÃíÏí ÇáÐíä íãáßæä ÇáßËíÑ Ãæ Èíä ÃíÏí ÇáÐíä íãáßæä ÇáÞáíá. áÐáß¡ ÊæÌå Çáí ÊÈäí åÐÇ ÇáÎíÇÑ ÇáæÓØ ÇáÃÞá ÊÚÑÖÇð ááÇÎÊáÇáÇÊ Ãæ ÇáÖÛæØÇÊ ÇáÏÇÎáíÉ æÇáÎÇÑÌíÉ.
    æÚÔíÉ ÇäÊÞÇáå ãä ÇáÈäß ÇáÏæáí ÍíË ßÇä íÍÊá ãäÕÈ äÇÆÈ ÇáÑÆíÓ áÔÄæä ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ æÔãÇá ÇÝÑíÞíÇ Çáí Êæáí ãäÕÈ æÒíÑ ÇáÇÞÊÕÇÏ Ýí ÊÑßíÇ¡ ÚáÞ ßãÇá ÏÑæíÔ Úáí ÙÇåÑÉ ÇáØÈÞÉ ÇáæÓØí ÈÇáÞæá: Çä ÊæäÓ åí ÇÍÏí ÇáÏæá ÇáÞáíáÉ ÇáÊí ÈÏÃÊ Ìäí ËãÇÑ ÇÚÇÏÉ åíßáÉ ÈäíÊåÇ ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ ÇáÊí æÇßÈÊåÇ ÚãáíÉ ÊÚÒíÒ áØÈÞÊåÇ ÇáæÓØí ÇáÊí ÊÔßá ÇáãÑÃÉ ÇÍÏí ÏÚÇÆãåÇ.
    åÐÇ Úáí ãÇ íÈÏæ ãÇ íåÏÝ Çáíå ÇáÑÆíÓ ÇáÊæäÓí ÇáÐí ãä ÎáÇá ÇÔÑÇßåÇ ÇáåÇÏÆ æÇáÊÏÑÌí¡ íÑíÏ Çä íÔßá ãäåÇ ÊíÇÑÇð íÍÏË ÇáÊæÇÒä ÇáãØáæÈ æíÞØÚ ÇáØÑíÞ Úáí ÇáãÒÇíÏÇÊ ãä ßá ÌÇäÈ. ßãÇ æÃÏÊ ÊÌÇÑÈ åÐå ÇáØÈÞÉ ãÚ ÇáãÔÇÑíÚ æÇáÎØØ ÇáÊí ÇÚÊãÏÊåÇ ÇáÍßæãÇÊ ÇáãÊæÇáíÉ Çáí ÇáÇÎÑÇÌ ÇáÊÏÑÌí áÛÇáÈíÉ ÇáãÄÔÑÇÊ ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ ãä ÇáÎØ ÇáÃÍãÑ. ßãÇ ÌÚá ãä ÒíÇÏÉ ÏÎá ÇáãÓÇåãíä Ýí ÇáÞØÇÚíä¡ ÇáÚÇã æÇáÎÇÕ¡ ÃÍÏ ÃÈÑÒ ÓíÇÓÇÊ ÇáÍßæãÉ¡ ßÐáß ÔÌÚ Úáí ãÖÇÚÝÉ ÇáÇÓÊåáÇß Úáí ÇáãÏí ÇáãÊæÓØ.

    ÊÍÏíÇÊ ÊÎÕíÕ æÇÓÊËãÇÑÇÊ

    æÇÐÇ ßÇä ÊÍÓíä ãÓÊæí ÇáãÚíÔÉ æÇáÊÕÏí ááÈØÇáÉ æÊÚÒíÒ æÖÚíÉ ÇáØÈÞÉ ÇáæÓØí ãä ÇáËæÇÈÊ Ýí ÊæÌåÇÊ ÊæäÓ¡ ÝÅä ãÓÃáÉ ÇáÍÝÇÙ ÚáíåÇ æÇáÏÝÇÚ ÚäåÇ áÇ íãßä Çä ÊÊã ÇáÇ ÇÐÇ ÑÇÝÞÊåÇ ãÏÇÎíá ÊÍÖåÇ. ÇäØáÇÞÇð ãä åÐÇ ÇáãÝåæã¡ æÖÚÊ ÇáÓáØÇÊ ÇáãÎÊÕÉ Ýí ØáíÚÉ ÃæáæíÇÊåÇ ÌÐÈ ÇáÇÓÊËãÇÑÇÊ ÇáÎÇÑÌíÉ ÇáãÈÇÔÑÉ æÊÔÌíÚ ÑÃÓ ÇáãÇá ÇáæØäí Úáí áÚÈ ÏæÑå ÈÔßá ãæÇÒò. æáã Êßä åÐå ÇáÊÌÑÈÉ ÓåáÉ Úáí ÏæáÉ ãËá ÊæäÓ áÇ Êãáß ÇáäÝØ æÇáÛÇÒ ßÌÇÑÊíåÇ¡ áíÈíÇ æÇáÌÒÇÆÑ¡ æáã ÊÍÑÑ ßáíÇð ÇÞÊÕÇÏåÇ æÞØÇÚåÇ ÇáãÕÑÝí Ýí Ùá ÓæÞ ãÇáíÉ ãÍÏæÏÉ æÈæÑÕÉ ÕÛíÑÉ ÇáÍÌã.
    ãÚ Ðáß¡ ÇÌÊÇÒÊ ÇáÇÓÊËãÇÑÇÊ ÇáÎÇÑÌíÉ ÇáÊí ÇÓÊÞØÈÊåÇ ÊæäÓ ÇáÚÇã ÇáãÇÖí ÚÊÈÉ ÇáÈáíæä ÏíäÇÑ (750 ãáíæä ÏæáÇÑ)¡ Ãí ÈÒíÇÏÉ äÓÈÊåÇ 125 Ýí ÇáãÆÉ Úáí ÍÌã ÇáÇÓÊËãÇÑÇÊ ÇáÊí ÇÌÊÐÈÊåÇ ÚÇã 1999 æáã ÊÊÌÇæÒ 488 ãáíæä ÏíäÇÑ (äÍæ ãä 350 ãáíæä ÏíäÇÑ) ÇáÊí ÊÑßÒÊ ÈãÚÙãåÇ ÏÇÎá ÇáÞØÇÚ ÇáäÝØí.Úáí ÃíÉ ÍÇá¡ íãßä ÇáÞæá ÈÃäå åÐå åí ÇáãÑÉ ÇáÃæáí ÇáÊí ÊÓÊÞØÈ ÝíåÇ ÊæäÓ åÐå ÇáÇÓÊËãÇÑÇÊ ÇáÇÌäÈíÉ. æÊÑÇåä ÇáÍßæãÉ ÇáÍÇáíÉ ÇáÊí íÑÃÓåÇ ãÍãÏ ÇáÛäæÔí¡ æÒíÑ ÇáÊÚÇæä ÇáÏæáí æÇáÇÓÊËãÇÑ ÇáÎÇÑÌí ÇáÓÇÈÞ Úáí ÊÏÝÞ ßãí æäæÚí ÇáÓäÉ ÇáÌÇÑíÉ.
    æãä ÇáãÞÏÑ Çä ÊáÚÈ ÚãáíÉ ÇáÊäÓíÞ æÇáÇäÝÊÇÍ ÇáÌÇÑí Úáí ÇáãÓÊËãÑíä ÇáÃæÑæÈííä¡ æÝí ØáíÚÊåã ÇáÇÓÈÇä æÇáÇíØÇáíæä æÇáÈÑÊÛÇáíæä ÏæÑÇð ÝÇÚáÇð Ýí åÐÇ ÇáÇÊÌÇå. æãä ÇáãäÊÙÑ Çä íÄÏí ÇáÊÞÏã ÇáÍÇÕá Úáí ÕÚíÏ ãÔÑæÚ ÇáÔÑÇßÉ ÇáÇãíÑßíÉ – ÇáãÛÇÑÈíÉ ÇáÐí ÊáÚÈ Ýíå ÊæäÓ ÇáÏæÑ ÇáãÍÑß¡ Çáí ÊÑÌãÉ ÚãáíÉ ãä ÎáÇá ÊÏÝÞ ÈÚÖ ÑÄæÓ ÇáÇãæÇá æÝÞ ÊæÌíå ãä ÇáÇÏÇÑÉ ÇáÇãíÑßíÉ ÇáÍÇáíÉ. æÊÑÇåä ÊæäÓ Úáí ÊÏÝÞ ÇÓÊËãÇÑí ÂÓíæí¡ æãä ÇáíÇÈÇä ÊÍÏíÏÇð. Ýí åÐÇ ÇáÇØÇÑ¡ ÊÚáÞ æÒÇÑÉ ÇáÊÚÇæä ÇáÏæáí æÇáÇÓÊËãÇÑ ÇáÎÇÑÌí ÃåãíÉ ÞÕæí Úáí ÇáäÏæÉ ÇáãÞÑÑÉ Ýí ÍÒíÑÇä (íæäíæ) ÇáãÞÈá ÇáÊí ÓíÔÇÑß ÝíåÇ ÑÌÇá ÃÚãÇá ÂÓíæíæä Ýí ãÞÏãåã ãÓÊËãÑæä ãä Øæßíæ. Ýí Ùá åÐå ÇáÊÍÑßÇÊ¡ íÊæÞÚ Çä íÕá ÍÌã ÇáÇÓÊËãÇÑÇÊ ÇáÎÇÑÌíÉ ÇáãÈÇÔÑÉ äåÇíÉ ÇáÓäÉ ÇáÌÇÑíÉ Çáí 900 ãáíæä ÏíäÇÑ (690 ãáíæä ÏæáÇÑ).
    æÊõÚÊÈÑ 2001 ÓäÉ ÇáÊÎÕíÕ æÈÚÏ ÊÃÎíÑ ãÍÓæÈ ÃËÇÑ ÌÏáÇð Íæá ØÈíÚÊå æÃÓÈÇÈå ãä ÞÈá ÇáãÓÊËãÑíä Ýí ÇáÏÇÎá æÇáÎÇÑÌ¡ ÃÚáäÊ ÇáÍßæãÉ ÇáÊæäÓíÉ ÇØáÇÞ ÏÝÚÉ ÌÏíÏÉ ãä ÈÑäÇãÌ ÇáÊÎÕíÕ ÇáæÇÓÚ ÇáÐí íÔãá ÛÇáÈíÉ ÇáÞØÇÚÇÊ.
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    the School of Oriental & African Studies (SOAS), Brunei Gallery Room 2002 (Second Floor) Thornhaugh St Russell Square London WC 1 UH.

    ÃÞÑÈ ãÍØÉ ÞØÇÑ: ÑÇÓá ÓßæÇÑ: ÈíßÇÏíáí áÇíä (ÇáÎØ ÇáÃÒÑÞ)

     Russell Square on the Piccadilly Line.

     

     

    TUNISNEWS a pu obtenir le texte intégral du mémorandum adressé par le Front des Forces Socialistes, au president algérien Bouteflika et aux généraux-décideurs.

    Nous le publions, vue son importance, sa qualité politique, intellectuelle et méthodique.

    Des fois, il faut savoir apprendre et profiter de la maturité et de l’expérience des autres et surtout s’ils sont voisins PROCHES

      

    FFS

    Front des Forces Socialistes

     

    MEMORANDUM

    « Pour une transition démocratique »

    La Constituante, aux sources du projet démocratique

    Notre projet démocratique plonge ses racines dans le mouvement indépendantiste qui a mobilisé les énergies patriotiques autour de valeurs universelles et modernes : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et celui des Algériens à construire un Etat de droit. Il n’appartenait en effet à aucun homme, aucun groupe, aucun appareil, de se substituer à la volonté populaire.

    Depuis la naissance du premier parti indépendantiste, l’Etoile nord-africaine, la principale revendication des Algériens était de pouvoir doter leur Etat indépendant de fondements constitutionnels. Après qu’ils aient arrachés leur droit à l’autodétermination – consacré par référendum -, une Assemblée nationale constituante a donc été élue pour élaborer et adopter une constitution.

    Cette assemblée constituante n’a pas tardé à être dessaisie de cette mission puisque la première constitution de l’Algérie indépendante a été élaborée, en définitive, dans une salle de cinéma algéroise, « L’empire », par une réunion de notables civils et militaires triés sur le volet.

    Cette confiscation de la souveraineté populaire s’inscrit dans une série de coups de force qui vont priver les Algériens de leur droit à l’autodétermination, à commencer par leur droit inaliénable à bâtir leur Etat. Ce détournement de pouvoir constitue une trahison des valeurs et des idéaux du 1er novembre 1954 pour lesquels les Algériens ont consenti tant de sacrifices.

    Usurpation de pouvoir

    Depuis prés de quarante ans, un pouvoir militaro-policier a privé les Algériens de leur citoyenneté en bafouant les droits de l’Homme et en confisquant leurs libertés d’expression, d’organisation et de participation au développement de leur pays. La privatisation de l’Etat a ouvert la voie à l’accaparement des richesses de l’Algérie par un cartel d’officiers supérieurs et leurs réseaux.

    Un pouvoir absolu s’exerce dans l’ombre, sans aucun contrôle ni garde fou, assuré de l’impunité. Soucieux uniquement d’assurer la pérennité du système, il anticipe pour étouffer dans l’œuf toute expression autonome de la société et toute opposition démocratique.

    Cette volonté de se maintenir à tout prix l’amène à recourir au coup de force chaque fois que les conditions d’une alternance politique se font jour. Le bilan de cette gestion est catastrophique : faillite de l’agriculture, éducation sinistrée, économie délabrée, justice aux ordres, corruption généralisée…

    Les conséquences de l’exclusion sociale, de l’arbitraire et d’une hogra sans limites, ainsi que le vide politique, ont créé les conditions d’une guerre contre les civils qui dure depuis dix ans et dont on ne voit toujours pas la fin.

    La responsabilité du pouvoir est totale

    Pour avoir rejeté et combattu systématiquement toute issue politique et démocratique à la crise, les tenants du pouvoir ont mené le pays à des dérives dangereuses et multiplié les facteurs d’implosion.

    Paupérisation, perte du pouvoir d’achat, chômage endémique, licenciements massifs ont placé l’écrasante majorité du peuple dans une situation de précarité insupportable.

    Comment ne pas percevoir la désillusion et le désespoir pourtant criants chez ces millions de femmes et d’hommes, qui sont demeurés dignes devant tant de malheurs et d’humiliations, malgré l’absence totale d’espoir et de perspective de changement ?

    Cette situation est d’autant plus intolérable que des minorités privilégiées et d’affairistes intégrés dans les réseaux du pouvoir et de son administration affichent leur opulence de manière indécente.

    Les fractures se multiplient jusqu’à menacer la cohésion sociale pendant que les autorités, insensibles au désespoir et à la détresse des Algériens, se félicitent d’une embellie financière dont on ignore les bénéficiaires et qui, en tous cas, ne profite en rien à la population.

    Cette attitude montre un mépris total de l’intérêt général. Elle dénote en outre une rupture radicale avec la société, et davantage encore avec les exclus qui représentent plus de la moitié des Algériens.

    Les événements récents de Kabylie

    C’est dans ce contexte que sont intervenus les événements dramatiques qui ont embrasé plusieurs wilayas du centre et qui ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés. L’assassinat de sang froid du jeune Massinissa à l’intérieur d’un poste de gendarmerie ne pouvait que mettre le feu aux poudres, surtout venant après que la préparation de la commémoration du « Printemps berbère » ait été perturbée par des provocations et des manipulations programmées par des cercles du pouvoir et leurs relais.

    Comme en octobre 1988, les forces de sécurité n’ont pas hésité à tirer à balles réelles sur de jeunes manifestants désarmés qui exprimaient leur ras le bol de la hogra, de l’injustice et de l’impunité.

    Ce nouveau recours à la force ne fait que s’ajouter à toutes les formes de violences subies par les Algériens depuis l’indépendance. Ces réalités réduisent à néant toutes les promesses et les professions de foi sur un système « en voie de réforme » et sur un Etat de droit « en construction ».

    Faire basculer une région dans le chaos

    C’est certainement le dessein de ceux qui veulent en finir avec l’un des bastions qui, dans le cadre de l’unité nationale, a toujours lutté pour la démocratie, elle même inséparable de la reconnaissance des pluralismes, sans se faire complice des jusqu’aux-boutistes de la politique du pire.

    La tentative de réduire une révolte et un ras le bol généralisé à une revendication linguistique, par ailleurs totalement légitime, vise à singulariser une région en agitant une fois de plus le croque-mitaine berbériste comme menace à la stabilité du pays.

    Cette stratégie éculée ne cherche qu’à faire diversion face à la colère qui monte du pays tout entier et aux aspirations d’une jeunesse privée de son passé, de son présent et de son avenir.

    Détourner l’opinion nationale et internationale des véritables enjeux

    La répression sauvage en Kabylie prolonge les exactions massives des droits de l’Homme perpétrés à huis clos contre les civils, notamment dans les zones rurales, depuis bientôt dix ans au prétexte de la lutte contre la violence islamiste.

    Le vide politique, le désordre généralisé, la multiplication des acteurs de la violence par la distribution d’armes aux civils, les attaques récurrentes contre le pluralisme visent à soumettre et éradiquer toute vie politique en brisant tous les cadres d’expression pacifique et démocratique.

    Le pouvoir n’a qu’un objectif: utiliser tous les moyens pour empêcher toute alternative démocratique et rendre impossible toute solution politique de la crise.

    Condamner la société à la violence

    Comment s’étonner que des Algériennes et des Algériens à bout de patience et accablés par des conditions de vie qui se détériorent de jour en jour soient tentés par d’autres voies d’expression surtout quand tous les espaces politiques ont été verrouillés et pervertis?

    La rue est devenue le seul recours, le dernier lieu où exprimer sa révolte.

    Comment s’étonner quand les institutions préfabriquées sont à ce point inopérantes, discréditées et squattées par des intérêts claniques?

    Comment parler de menaces contre la République quand il n’y a rien de public, que les espaces sont privatisés et que l’opposition démocratique est paralysée par l’état d’urgence prorogé illégalement depuis 1992 ?

    Le projet de réforme du code pénal concernant la presse rappelle les mesures scélérates imposées par les dictatures d’Amérique Latine dans les années 1970.

    Etouffer jusqu’au droit de dire, de dénoncer les crimes et leurs auteurs quels qu’ils soient, n’est-ce pas transférer la responsabilité de la violence vers la société?

    Nous refusons tout statut octroyé, toute façade démocratique. Nous refusons le statut déshonorant de république bananière, de président préfabriqué, de constitution cocotte minute et de gouvernement fantoche.

    La marche de l’espoir

    Pourtant l’alternative pacifique et démocratique existe. La marche organisée par le FFS le 3 mai 2001 l’a amplement démontré.

    Le peuple algérien a toujours su transcender les faux clivages, éviter les manipulations de toute nature et démontrer sa maturité politique, prouvant une nouvelle fois que la démocratie n’est pas un luxe réservé aux seuls pays nantis.

    Les Algériennes et les Algériens viennent de signifier aux ultras de tous bords leur profond attachement à la paix civile, à la justice sociale et au pluralisme politique et linguistique.

    Les décideurs face à leurs responsabilités

    Le FFS interpelle solennellement tous les décideurs. Il les adjure d’opérer les révisions déchirantes nécessaires pour mettre en œuvre sans délai une sortie de crise politique et démocratique.

    Les enjeux dépassent plus que jamais aujourd’hui les considérations de personne, de régions ou d’appareils. Il s’agit d’abord de sauver notre pays du chaos, de le hisser au rang digne de son rayonnement passé, de ses immenses potentialités présentes et par dessus tout de l’avenir et du bonheur des générations montantes.

    Il importe de tourner la page des fausses solutions, des faux dialogues, des manœuvres de sérail et des diversions dangereuses. Le vrai patriotisme nous impose l’obligation d’en finir avec les atteintes aux droits de l’Homme, l’arbitraire sans limite, la détresse morale et sociale , l’impunité du crime organisé que les détenteurs de la rente pétrolière tentent d’occulter par des campagnes médiatiques et diplomatiques qui ne trompent personne, y compris désormais à l’étranger.

    Retour à la transition démocratique

    Le FFS considère que l’urgence des urgences est de libérer une dynamique politique de construction démocratique de l’Etat et de la société.

    Pour cela, des mesures urgentes de détente doivent être prises, notamment:

    1. Levée de l’Etat d’urgence et abrogations de toutes les lois d’exception
    2. Ouverture des champs politique et d’opinion, par la levée toutes les restrictions et entraves à l’exercice des droits d’expression, de manifestation, d’organisation et d’association.
    3. Ouverture du champs médiatique en garantissant l’accès libre et équitable aux médias lourds, notamment la télévision.
    4. Reconnaissance de Tamazight, l’un des piliers de l’Algérianité au même titre que l’arabe, comme langue nationale et officielle.
    5. Retrait immédiat du projet de loi portant amendement du code pénal concernant la liberté de la presse
    6. Retrait de l’hypothèque de l’agrément préalable qui empêche la constitution de partis et d’associations autonomes, et de journaux indépendants.
    7. Mettre fin au pillage du patrimoine national par le démantèlement de tout le cadre juridique l’ayant favorisé et le retrait de toutes les lois aboutissant au bradage de nos ressources nationales, telle la loi sur les hydrocarbures.
    8. Engager des poursuites contre les responsables de cette dilapidation.

    Il s’agira également de prendre des mesures immédiates pour la protection des populations en poursuivant les auteurs des actes perpétrés contre les civils et en mettant en place un dispositif destiné à prévenir la violence et à faire respecter les droits de l’homme.

    Dans ce sens, l’acceptation de l’envoi de rapporteurs spéciaux sur la torture, les exécutions extrajudiciaires ainsi qu’un groupe de travail sur les disparus s’impose.

    Ces mesures seront de nature à créer un climat favorable à l’ouverture d’un dialogue entre le pouvoir et les forces politiques et sociales en vue d’amorcer une véritable transition démocratique.

    Le cadre, les partenaires et les objectifs doivent être définis d’un commun accord.

    Le FFS propose que ce dialogue se structure autour de:

    1. L’élaboration d’une charte politique sous la forme d’un engagement public et sans ambiguïté des différents acteurs pour :

    a – le respect des libertés fondamentales, individuelles et collectives.

    b – Le respect et la défense des droits de l’homme en toute circonstance.

    c – Le respect des pluralismes politique, culturel , linguistique et confessionnel.

    d – La non utilisation de la religion à des fins politiques par toutes les parties.

    e – Le rejet de la violence comme moyen d’expression politique

    2. La mise en place d’institutions chargées de gérer une période de transition la plus

    courte possible:

    a – une Convention Nationale de Suivi et de Contrôle de la Transition ( CNSCT)

    La CNSCT dont la composition sera définie par les participants au dialogue, sera chargée :

    – d’agréer les personnalités devant siéger au gouvernement

    – d’élaborer l’ensemble du dispositif électoral (révision des listes, découpage électoral,

    révision de la loi électorale, dispositif de surveillance nationale et internationale du

    processus électoral)

    – de fixer le calendrier électoral dans sa globalité, avec l’élection d’une assemblée

    constituante comme première étape.

    b – un gouvernement chargé de mettre en œuvre les recommandations de la CNSCT et

    d’expédier avec le chef de l’Etat les affaires courantes.

    Ces deux institutions auront donc pour mission essentielle de réunir les conditions politiques et techniques nécessaires à l’organisation de l’élection d’une assemblée constituante.

    Une telle assemblée est une condition sine qua non pour restituer au peuple algérien son droit à l’autodétermination et mettre en place un Etat de droit.

    C’est en effet aux Algériennes et aux Algériens, et à eux seuls, qu’il appartient de reconstruire un Etat en lui donnant des fondements garantissant la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, la non utilisation de la religion à des fins politiques, le respect de tous les pluralismes existant dans la société, l’égalité entre hommes et femmes, le respect et la promotion des droits de la personne humaine.

    Durant cette période de transition, l’assemblée populaire nationale étant dissoute. le chef de l’Etat peut légiférer par ordonnance sur des questions d’intérêt national avec l’approbation de la CNSCT.

    L’institution militaire, partenaire important de cette transition, doit être garante du respect des engagements pris. Elle doit être associée à l’ensemble des étapes du processus. Son retrait du champ politique doit être graduel et effectif.

    La communauté internationale doit être également présente, par le biais d’une représentation officielle et permanente du Secrétaire général des Nations-Unies, chargée de l’observation et, éventuellement, des bons offices, dès le début et tout au long de ce processus historique mené par les Algériens, pour les Algériens en Algérie.

    Alger, le 12 mai 2001

    Front des Forces Socialistes 56, Souidani Boudjema – Alger tel: 21321694141 fax: 21321484554 e-mail : ffscom@hotmail.com

     

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    æßÇä ÇáÏßÊæÑ ÇáÎÖÑ (35 ÚÇãÇ) ÇáÐí ÍÕá Úáì ÔåÇÏÉ ÇáØÈ ãä ÌÇãÚÉ ÇáÎÑØæã æãÇÑÓå Ýí ÇáÓæÏÇä æÝí ãÓÊÔÝì «ÇáÞÑäí ááØÈ ÇáäÝÓí» Ýí ãäØÞÉ ÇáÈÇÍÉ Ýí ÇáÓÚæÏíÉ ÞÈá ãÌíÆå ÇæÇÎÑ äæÝãÈÑ (ÊÔÑíä ÇáËÇäí) ááÊÎÕÕ ÈÇáØÈ ÇáÈÇØäí Ýí ãÓÊÔÝì ÈÇäÊÑí ÇáÚÇã Ýí ÈáÏÉ ÈÇäÊÑí Ýí ÌäæÈ ÛÑÈ ÇíÑáäÏÇ ÞÏ ÊáÞì ÑÓÇÆá ãä «Èäß Âí Èí» ááÎÏãÇÊ ÇáãÕÑÝíÉ ÇáÚÇáãíÉ ãÝÇÏåÇ Çä áå Ýí ÐãÊåã åÐÇ ÇáãÈáÛ ÇáÖÎã¡ ãÚ Çäå íÚÑÝ ÊãÇã ÇáãÚÑÝÉ Çä ßá ãÇ áÏíå Ýí ÇáÍÓÇÈ åæ ãÈáÛ ãÊæÇÖÚ ãä ÇáÏæáÇÑÇÊ.

    æÑæì ÇáØÈíÈ ÇáÓæÏÇäí ÍßÇíÊå ãÚ ÇáÈäß áÜ«ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ» ÞÇÆáÇ: «ÓãÚÊ Çæá ÇáÇãÑ ÈåÐå ÇáËÑæÉ ÇáÊí åÈØÊ Úáíø ãä ÇáÓãÇÁ ÚäÏãÇ æÕá Çáí ÎØÇÈ ãä ÇáÈäß (ÑÃÊ «ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ» äÓÎÇ ãä ßá ÇáÑÓÇÆá ÇáÊí ÊáÞÇåÇ ãä ÇáÈäß æãä ÇáãÍÇãíÉ) Ýí 24 ÇÈÑíá (äíÓÇä) ÇáãÇÖí íÞæáæä Ýíå Çä áÏí Ýí ÍÓÇÈí 40 ãáíæä íæÑæ¡ ØÇáÈíä ãäí ÇáÊæÞíÚ Úáì ÅÔÚÇÑ ãÑÝÞ.

    ÝÍãáÊ ÇáÑÓÇáÉ æÇáÇÔÚÇÑ ãä Ïæä Çä ÇæÞÚå ØÈÚÇ Çáì ÝÑÚ ÇáãÕÑÝ Ýí ÈÇäÊÑí áÔÑÍ ÇáÎØá ÝÈÇÏÑÊ ÇáãæÙÝÉ ÇáãÎÊÕÉ Çáì ÇáÇÊÕÇá ÈÇáãÞÑ ÇáÑÆíÓí¡ Úáì Çãá Çä íÕÍÍæÇ ÇáÎØà ÈÇáÓÑÚÉ ÇáããßäÉ (…) áßäí ÊáÞíÊ ÎØÇÈÇ ÌÏíÏÇ Ýí ÇáËÇäí ãä ÇáÔåÑ ÇáÌÇÑí (…) Ëã ÎØÇÈÇ ËÇáËÇ íßÑÑÇä ÊÃßíÏ ÇáÎØá æäÕ ÇáËÇäí Úáì Çä ÇãæÇáí ÇáãÒÚæãÉ ÞÏ ÇÒÏÇÏÊ 161.333.33 íæÑæ Úáì Ôßá ÝÇÆÏÉ (…) ÈÚÏ ÊßÑÇÑ ÇáÎØà ááãÑÉ ÇáÑÇÈÚÉ¡ ÇÐ æÑÏÊ ÑÓÇáÉ ÑÇÈÚÉ ÊÕÑ Úáì ÇáÒÚã ÐÇÊå ããÇ ÇÑåÞäí¡ áÇääí ÇÍÖÑ ÍÇáíÇ áÇãÊÍÇä ÒãÇáÉ ÇáÌãÚíÉ ÇáãáßíÉ ááØÈ ÇáÈÇØäí¡ ÝáÌÃÊ Çáì ãÍÇãíÉ ßí ÊÚãá Úáì ÇÞäÇÚåã ÈÇä íÃÎÐæÇ ãáÇííäåã æíÊÑßæäí áÏÑÇÓÇÊí æãåãÇÊí Ýí ÇáÚäÇíÉ ÈÇáãÑÖì.

    æÞÏ ÇÎÈÑÊäí ÇáãÍÇãíÉ ÇãÓ ÈÇäåã ßÊÈæÇ áåÇ ááÇÚÊÐÇÑ ÈÔÏÉ¡ ãÄßÏíä ÊÞÏíÑåã áãæÞÝí æÍÑÕí Úáì ÊÕÍíÍ ÇáÎØà ÈÕæÑÉ ÝÇÞÊ ÇÕÑÇÑåã åã Úáì ÊÕÍíÍ ÎØà ÇÑÊßÈæå».

    (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ áíæã ÇáËáÇËÇÁ 15 ãÇí 2001)

     
     

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