Le gouvernement français prĂȘte-t-il main forte Ă M. Ben Ali ? CommuniquĂ© commun
Le dĂ©shonneur des autoritĂ©s marocaines – CommuniquĂ© commun
The Moroccan Authorities dishonoured – Joint statement
Les Associations de l’ Immigration : SolidaritĂ© avec Kamel Jendoubi
FTCR: Arbitraire des autorités marocaines : KAMEL JENDOUBI refoulé de Rabat ce matin
LâAMDH dĂ©nonce le refoulement de Kamal Jendoubi
Le Monde: Un militant tunisien des droits de l’homme, refoulĂ© du Maroc, a Ă©tĂ© interrogĂ© Ă Paris
AISPP: ClĂŽture des plaidoiries dans lâaffaire des Ă©tudiants de Bizerte
AISPP: ProcĂšs du 1er octobre
Liberté et Equité: Communiqué
Bassam Bounenni: STRICTO SENSU – Lâenvers du drapeau
Jeuneafrique: Pourquoi le tourisme ne fait plus recette
Tunivision: Mohamed Hassen, le prĂȘcheur favori des Tunisiens ?
Alarabiya: Emerging funeral factices are perceived un-Islamic – Tunisian funerals celebrated with extravaganceLe gouvernement français prĂȘte-t-il main forte Ă M. Ben Ali ?
CommuniquĂ© commun RĂ©seau euromĂ©diterranĂ©en des droits de lâHomme FĂ©dĂ©ration internationale des Ligues des droits de lâHomme Plateforme des ONG Euromed Ligue française des droits de lâHomme ComitĂ© pour les respect des droits de lâHomme et des libertĂ©s en Tunisie FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une CitoyennetĂ© des deux Rives Le 1er octobre 2010 AprĂšs avoir Ă©tĂ© refoulĂ© dans des conditions scandaleuses du Maroc, M. Kamel Jendoubi a Ă©tĂ© accueilli Ă sa descente dâavion Ă Roissy Charles de Gaulle par un interrogatoire de police et une fouille des services douaniers. Refusant de dĂ©cliner son identitĂ© et de dresser procĂšs-verbal, un agent des services a interrogĂ© M. Kamel Jendoubi sur les raisons de son refoulement. Soit le gouvernement français et ses services font ainsi la dĂ©monstration dâun manque total de professionnalisme, soit il sâagit dâune brimade dĂ©libĂ©rĂ©e dans le prolongement des dĂ©sirs du rĂ©gime tunisien. PlutĂŽt que de soumettre M. Kamel Jendoubi Ă un interrogatoire, il appartenait au gouvernement français dâapporter Ă ce dernier, ressortissant français, lâaide quâil aurait Ă©tĂ© en droit dâattendre. Si le comportement des autoritĂ©s marocaines est inadmissible, le comportement des autoritĂ©s publiques françaises est honteux. Contact presse : – A Paris : Michel Tubiana â LDH – +33 6 82 57 36 13 FIDH : Karine Appy / Fabien Maitre : + 33 1 43 55 25 18 – A Copenhague : + 45 32 64 17 00
Le déshonneur des autorités marocaines
CommuniquĂ© commun RĂ©seau euromĂ©diterranĂ©en des droits de lâHomme FĂ©dĂ©ration internationale des Ligues des droits de lâHomme Plateforme des ONG Euromed Ligue française des droits de lâHomme ComitĂ© pour les respect des droits de lâHomme et des libertĂ©s en Tunisie FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une CitoyennetĂ© des deux Rives Le 1er octobre 2010 Les autoritĂ©s marocaines viennent de refouler M. Kamel Jendoubi, prĂ©sident du RĂ©seau euromĂ©diterranĂ©en des droits de lâHomme sans aucun motif officiel. M Kamel Jendoubi bĂ©nĂ©ficie de la double nationalitĂ©, française et tunisienne, et tout laisse Ă croire que le gouvernement marocain a ainsi rĂ©pondu aux injonctions du rĂ©gime tunisien. Venu au Maroc pour recevoir, avec dâautres militants de cette rĂ©gion, un hommage Ă son action en faveur des droits de lâHomme, M. Kamel Jendoubi a Ă©tĂ© contraint de passer la nuit dans lâavion avant de repartir pour Paris oĂč il doit arriver en fin de matinĂ©e. Les organisations soussignĂ©es expriment leur indignation face Ă une mesure injustifiĂ©e et injustifiable et qui dĂ©montre les liens policiers qui existent entre les Etats de la rĂ©gion, aux mĂ©pris des droits les plus fondamentaux. Elles exigent des autoritĂ©s marocaines des excuses et quâelles reviennent sur cette mesure arbitraire. Elles appellent le gouvernement français Ă intervenir de maniĂšre pressante auprĂšs des autoritĂ©s marocaines et tunisiennes afin de faire cesser ces manĆuvres dâintimidation. Alors que le Maroc vient de bĂ©nĂ©ficier du statut avancĂ© et quâune prochaine rĂ©union sur les droits de lâHomme doit avoir lieu entre la Commission europĂ©enne et les autoritĂ©s marocaines, les organisations soussignĂ©es appellent lâUnion europĂ©enne Ă exiger le respect des engagements pris par le Maroc. Contact presse : – A Paris : Michel Tubiana â LDH – +33 6 82 57 36 13 FIDH : Karine Appy / Fabien Maitre : + 33 1 43 55 25 18 – A Copenhague : Marc Schade-Poulsen + 45 51 20 55 15 Â
The Moroccan Authorities dishonoured
Solidarité avec Kamel Jendoubi
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Arbitraire des autorités marocaines : KAMEL JENDOUBI refoulé de Rabat ce matin
LâAMDH dĂ©nonce Le refoulement de Kamal Jendoubi PrĂ©sident du REMDH
Nous venons dâapprendre que notre camarade Kamel JENDOUBI, PrĂ©sident du RĂ©seau Euro-mĂ©diterranĂ©en des Droits de lâHomme (REMDH) et du comitĂ© pour le Respect des LibertĂ©s et des Droits de lâHomme en Tunisie (CRLDHT), a Ă©tĂ© refoulĂ© aujourdâhui Vendredi 1er Octobre Ă 07h du matin de lâaĂ©roport de Rabat. Les autoritĂ©s marocaines lui ont interdit de fouler le sol du Maroc et lâont obligĂ© Ă rester toute la nuit dans lâavion en provenance de Paris malgrĂ© ses graves problĂšmes de santĂ©. Le Camarade JENDOUBI Ă©tait attendu Ă Rabat pour des activitĂ©s concernant les droits humains. Un hommage devait lui ĂȘtre rendu Ă cette occasion pour ses activitĂ©s notoires dans la dĂ©fense des Droits Humains. A la suite de cette mesure scandaleuse, le Bureau Central de lâAMDH : – DĂ©nonce cette mesure arbitraire en totale contradiction avec la libertĂ© de circulation consacrĂ©e notamment par le pacte international sur les droits civils et politiques ratifiĂ© par le Maroc – Exige du gouvernement marocain la rĂ©paration des prĂ©judices dĂ©coulant de cette mesure indigne, en commençant par des excuses publiques. – Exprime sa totale solidaritĂ© avec Kamel JENDOUBI, le REMDH et le CRLDHT et appelle la Coordination MaghrĂ©bine des Organisations des Droits Humains Ă rĂ©agir vigoureusement, tout en Ă©tant disposĂ© Ă Ćuvrer avec lâensemble des composantes du mouvement des droits humains au Maroc et ailleurs pour dĂ©noncer le refoulement de JENDOUBI et dĂ©fendre les libertĂ©s et les droits humains au Maroc dont le respect connait une vĂ©ritable rĂ©gression. – ConsidĂšre que le refoulement de JENDOUBI est Ă©galement une mesure rĂ©pressive contre les dĂ©fenseurs tunisiens des droits humains et exprime sa totale solidaritĂ© avec lâensemble des dĂ©mocrates tunisiens dans leur combat contre la dictature et pour le respect des droits humains en Tunisie. Le Bureau Central Rabat, le 01 Octobre 2010
ConfĂ©rence de presse mercredi 6 octobre 2010 Ă 11h au siĂšge de la Ligue des droits de lâHomme
138 rue Marcadet, 75018 Paris / M°Lamarck-Caulaincourt (12), Marcadet (4) Contact : Anne GaracoĂŻts â LDH service communication â 01 56 55 51 08Un militant tunisien des droits de l’homme, refoulĂ© du Maroc, a Ă©tĂ© interrogĂ© Ă Paris
Kamel Jendoubi, prĂ©sident du RĂ©seau euro-mĂ©diterranĂ©en des droits de l’homme (REMDH) et du ComitĂ© pour le respect des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a atterri vendredi 1er octobre Ă l’aĂ©roport Roissy-Charles de Gaulle, Ă Paris, aprĂšs avoir Ă©tĂ© refoulĂ© la veille, Ă son arrivĂ©e Ă Rabat, par les autoritĂ©s marocaines. Il a Ă©tĂ©, alors, interrogĂ© et fouillĂ© par la police française.
Opposant notoire au rĂ©gime du prĂ©sident tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, privĂ© de son passeport tunisien depuis mars 2000 â ce qui l’avait empĂȘchĂ© d’assister aux obsĂšques de son pĂšre en 2004â, M. Jendoubi, 58 ans, devait se rendre Ă Rabat pour une cĂ©rĂ©monie organisĂ©e en son honneur par l’Organisation marocaine des droits de l’homme, en prĂ©sence de plusieurs personnalitĂ©s du Maghreb.
ArrivĂ© par le vol Air France qui a dĂ©collĂ© de Paris et qui s’est posĂ© jeudi soir vers 20 heures Ă Rabat, M. Jendoubi a Ă©tĂ© empĂȘchĂ© par la police de descendre de l’avion. AprĂšs avoir passĂ© la nuit dans l’appareil, en compagnie d’un mĂ©decin, car il est souffrant, M. Jendoubi est reparti en direction de la capitale française vendredi.
“UN PRĂCĂDENT TRĂS GRAVE”
“Nous n’avons eu aucune explication”, dĂ©plore Souhayr Belhassen, prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration internationale des droits de l’homme (FIDH), jointe par tĂ©lĂ©phone alors qu’elle se trouvait sur place. “Le Maroc Ă©tait l’un des rares pays de la rĂ©gion oĂč nous pouvions dĂ©battre des questions des droits de l’homme, c’est un coup terrible”, dĂ©clare-t-elle.
“C’est un prĂ©cĂ©dent trĂšs grave pour tous les militants tunisiens des droits humains, renchĂ©rit Mouhiedine Cherbib, membre du CRLDHT. Toutes ces annĂ©es, nous avons considĂ©rĂ© le Maroc comme seul espace de libertĂ© pour nos actions et rencontres.” Isabelle Mandraud
(Source: Le Monde.fr | 01.10.10 | 10h49 âą Mis Ă jour le 01.10.10 | 17h15 )
ClĂŽture des plaidoiries dans lâaffaire des Ă©tudiants de Bizerte
· Jeudi 30 septembre 2020, la vingt septiĂšme chambre criminelle de la Cour dâAppel de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Mannoubi Ben Hamidane, a examinĂ© lâaffaire n°15498 dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Mohammed Ben Driss Ben Houssine Lafi, nĂ© le 16 octobre 1983, Rafik Ben Youssef Ben Sadok Lafi, nĂ© le 20 mars 1980, Marouane Ben Moahmmed Ben Mahmoud Bachtobji, nĂ© le 24 septembre 1986, Slim Ben Ridha Ben Sadok Tarras, nĂ© le 9 octobre 1987 et Mehrez Ben Abdelkader Ben Brahim Alaya, nĂ© le 19 dĂ©cembre 1984, tous en Ă©tat dâarrestation pour tenue de rĂ©unions non autorisĂ©es, mise Ă disposition dâun local pour des rĂ©unions non autorisĂ©es, incitation Ă la commission dâinfractions terroristes et Ă lâadhĂ©sion Ă une organisation terroriste. AprĂšs lâappel de lâaffaire, la cour a procĂ©dĂ© Ă lâinterrogatoire des jeunes dĂ©fĂ©rĂ©s qui ont niĂ© les accusations portĂ©es contre eux et ont affirmĂ© quâils avaient signĂ© les procĂšs verbaux rĂ©digĂ©s par lâinvestigateur sous la torture poussĂ©e jusquâau viol selon leurs propos. Puis la parole a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă la commission de la dĂ©fense composĂ©e de maĂźtres Abdelfattah Mourou, Anouar Aouled Ali, Anouar Kousri, Mounir Ben Salha, Maha Lafi et Samir Ben Amor. La commission de la dĂ©fense a exposĂ© les violations tant formelles que procĂ©durales qui avaient Ă©maillĂ© le cours des investigations dans cette affaire et a demandĂ© sur cette base un non lieu pour nullitĂ© de la procĂ©dure. La dĂ©fense a fait valoir que le dossier Ă©tait vide de preuves matĂ©rielles Ă©tablissant que les accusĂ©s avaient commis les infractions qui leur sont imputĂ©es. Le fait quâun accusĂ© ait visitĂ© des sites islamistes jihadistes nâen fait pas un criminel selon la loi et cela ne peut ĂȘtre un indice de lâexistence dâobjectifs criminels. Puis la sĂ©ance a Ă©tĂ© levĂ©e pour le dĂ©libĂ©rĂ© et le prononcĂ© du jugement. Les jeunes dĂ©fĂ©rĂ©s dans cette affaire sont originaires de la rĂ©gion de Menzel Jemil Ă Bizerte et ils ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s durant lâĂ©tĂ© 2009. ** Jeudi 30 septembre 2010, la deuxiĂšme chambre criminelle du Tribunal de PremiĂšre Instance de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Abdelmajid ChouchĂšne, a examinĂ© lâaffaire N°21019 dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Saber Ben Mokhtar Ben Abderrahmane Tramsi, nĂ© le 1er dĂ©cembre 1979, en Ă©tat dâarrestation, Abdessalam Ben Mouldi Ben Ali Ladouli, nĂ© le 4 mars 1983, Mohammed Ben BĂ©chir Ben Ali Ladouli, nĂ© le 4 mars 1983, Mourad Ben Ali Ben HĂ©di Akil, nĂ© le 28 juillet 1981, en fuite, pour adhĂ©sion Ă une organisation et Ă une entente ayant fait du terrorisme un moyen de rĂ©aliser ses objectifs. La cour a dĂ©cidĂ© de reporter lâaudience au 21 octobre 2010 Ă la demande de lâavocat Samir Ben Amor. Pour la commission de suivi des procĂšs politiques Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral MaĂźtre Samir Ben Amor (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)
· Aujourdâhui, vendredi 1er octobre 2010, Ryadh Ben Mohammed Lazhar Ben Mizouni Laouati, nĂ© le 15 mai 1979, Anis Ben Habib Ben Salah Sliti, nĂ© le 3 mars 1985, Mouazz Ben HĂ©di Ben Mohammed Haizem, nĂ© le 18 octobre 1979, Nasreddine Ben Mnaouer Ben TaĂŻeb Aloui, nĂ© le 8 aoĂ»t 1979, Ounas Ben Ali Ben Sadok Frigui, nĂ© le 29 janvier 1985, et Karim Ben Amor Ben Mabrouk Marzouki, nĂ© le 21 juin 1973, en Ă©tat dâarrestation, ont Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ©s devant la treiziĂšme chambre criminelle de la Cour dâAppel de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Tahar Yafreni, dans lâaffaire n°15994, pour incitation Ă la commission dâinfractions terroristes, adhĂ©sion Ă une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de rĂ©aliser ses objectifs, tenue de rĂ©unions non autorisĂ©es pour le premier et non rĂ©vĂ©lation aux autoritĂ©s dâinformations et tenue de rĂ©unions non autorisĂ©es pour les autres. Le tribunal a dĂ©cidĂ© de reporter lâaffaire au 13 octobre 2010 Ă la demande de la commission de la dĂ©fense composĂ©e de MaĂźtres Abderrahmane Karim, Anouer Aouled Ali, Fethi Mouldi et Abdelhamid Amara. En premier ressort, les condamnations allaient de 12 Ă 2 ans dâemprisonnement. · Jeudi 30 septembre dans la soirĂ©e, la vingt septiĂšme chambre criminelle de la Cour dâAppel de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Mannoubi Ben Hamidane, a rendu son jugement dans lâaffaire n°15498 dans laquelle Ă©taient dĂ©fĂ©rĂ©s Mohammed Lafi, Rafik Lafi, Marouane Bachtobji, Slim Terras et Mehrez Alaya. La cour a confirmĂ© le jugement en premier ressort condamnant Ă lâemprisonnement Mohammed Lafi et Rafik Lafi Ă une peine de 6 ans et les autres accusĂ©s Ă une peine de 5 ans. Pour la commission de suivi des procĂšs politiques Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral MaĂźtre Samir Ben Amor (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)
[âŠ] HĂ©di Ghali est nĂ© en mars 1941 Ă Sousse, il est mariĂ© et a plusieurs enfants. Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© dĂ©but 1991 et a Ă©tĂ© soumis Ă une torture effrayante [âŠ] en prison il a eu droit Ă un traitement spĂ©cial, trĂšs dur, comme lâisolement total dans les cachots de la prison civile de Tunis, pavillon dâisolement pendant plus de 10 ans, sans contact, mĂȘme avec les prisonniers de droit commun, ne pouvant voir personne, sauf le jour de la visite de la famille qui se dĂ©roulait en vertu de mesures spĂ©ciales. Il a Ă©tĂ© soumis Ă la torture, Ă lâhumiliation et Ă la guerre des nerfs visant Ă sa rĂ©sistance mentale. [âŠ]il est restĂ© longtemps Ă la prison du 9 avril Ă Tunis entre le pavillon dâisolement et une cellule individuelle qui se trouvait au dessus de lâinfirmerie. Il est restĂ© aussi au pavillon dâisolement de la prison du Kef pendant un an et demi, pĂ©riode la plus dure, ses geĂŽliers aspergeant dâeau froide ses vĂȘtements et son lit pendant les nuits dâhiver, trĂšs froides. Il a effectuĂ© ses derniers moments dâemprisonnement Ă la prison de Mehdia et Ă celle de Messaadine. Bien quâaffectĂ© de diverses pathologies chroniques comme lâhypertension artĂ©rielle, le diabĂšte, les rhumatismes, lâulcĂšre gastrique et quâil se plaigne de cĂ©phalĂ©es aigues duĂ«s aux coups sur la tĂȘte lors de la torture, lâex prisonnier politique HĂ©di Ghali fait les frais de la nĂ©gligence sanitaire Ă lâextĂ©rieur de la prison. Il est privĂ© de carte de soins qui lui permettrait de bĂ©nĂ©ficier des services hospitaliers tunisiens. Sans parler de son interdiction de circuler, de voyager et dâavoir un passeport, qui font la vie dâHĂ©di Ghali et celle de sa famille une tragĂ©die Ă laquelle il faut mettre un terme. [âŠ] Pour le bureau exĂ©cutif de lâOrganisation le PrĂ©sident MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction dâextraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)
Lâenvers du drapeau
Par Bassam Bounenni Saluer le drapeau en classe. Quoi de plus exemplaire ? Quoi de plus ordinaire, Ă la limite ? Mais, pourquoi aujourd’hui ? Pour inculquer aux gĂ©nĂ©rations futures les abc de la citoyennetĂ©, nous dit-on. DĂ©fendable, comme point de vue. Mais, essayons de contextualiser. A la question “Ă quand remonte la derniĂšre fois oĂč, en saluant le drapeau national, vous avez eu la chair de poule ?”, le Tunisien, toutes gĂ©nĂ©rations confondues, vous rĂ©pondra certainement : “au dernier match de notre sĂ©lection nationale”. Soyons clairs lĂ -dessus : le football rafle tout. Y compris «lâamour de la Patrie ». Surtout « lâamour de la Patrie ». Michel Camau parlait dĂ©jĂ , en 1988, du dĂ©sengagement de lâEtat, en analysant le slogan “Tarajji ya Dawla ». En l’absence de vraies et solides pratiques dĂ©mocratiques, au vu des vellĂ©itaires espaces de dialogue et de dĂ©bat, le football n’est plus un simple sport. Il est de plus en plus vĂ©cu comme un vecteur invariable de reconstruction de l’identitĂ© nationale et, dans d’Ă©normes proportions, rĂ©gionaliste. Les Ă©quipes plus que les peuples composent la nation et façonnent les relations inter-rĂ©gionales. Le territoire cĂšde au stade. Les langues variĂ©es et riches sont tues face aux vocifĂ©rations de supporters dĂ©chaĂźnĂ©s, difficilement domptables. Au-delĂ de lâarĂšne sportive, la citoyennetĂ© est intimement liĂ©e Ă la dĂ©mocratie. Ecolier ou lycĂ©en, lâenfant tunisien est plus que jamais conscient de ce qui se mijote autour de lui. Non sans frustration. LâĂ©chĂ©ance de 2014 lui fait froid au dos. Câest de son sort quâil sera question. Ce qui nâest pas forcĂ©ment le cas des « cuisiniers ». Dans certaines rĂ©gions, on fait encore â et toujours â les trois kilomĂštres Ă pied pour aller en classe. Dans dâautres circonstances, certes plus favorables au savoir, on affronte dĂ©jĂ les affres de la censure sur Internet. Plus frustrant encore, le jeune tunisien rĂ©alisera, par lui-mĂȘme, quâau fur et Ă mesure quâil poursuit son bonhomme de chemin, ses droits ne font que rĂ©trĂ©cir, jusquâau jour oĂč, arrivĂ© Ă lâuniversitĂ©, il sera privĂ© du foyer ou de la bourse universitaires et dĂ©couvrira que rallier un syndicat Ă©tudiant est, sinon passible dâune peine de prison, synonyme de corvĂ©es. Institutionnaliser « lâamour de la Patrie » semble, donc, peu convaincant. A la limite creux. Car, la Patrie ne peut et ne doit ĂȘtre rĂ©duite au simple acte de salut du drapeau, aussi symbolique soit-il, ni claquemurĂ©e dans une salle de classe, oĂč Ă quelques mĂštres, les simples droits du citoyen sont bafouĂ©s. (Source: “Attariq Al Jadid” organe du Mouvement Ettajdid le 1er octobre 2010)
Pourquoi le tourisme ne fait plus recette
Mohamed Hassen, le prĂȘcheur favori des Tunisiens ?
Emerging funeral factices are perceived un-Islamic Tunisian funerals celebrated with extravagance
01/10/2010 In Tunisia, death has become as much of a social occasion as marriage with funeral ceremonies receiving elaborate attention on the part of the deceasedâs family and with hefty amounts of money spent on food and service. Tunisian well-to-do families have lately been taking extra care in planning the funerals of their departed relatives. This includes the ritual washing of the body, the funeral procession, and the burial. The place where people come to pay their condolences to the deceasedâs family, often a house or a marquee, is as carefully organized as a wedding hall. The family hires a catering company and professional waiters serving guests extravagant foods. Meat is often obtained in slaughtering lambs and cows. Families also compete in bringing as many Quran reciters as possible to read parts from the holy book, a tradition that aims at bringing peace to the deceasedâs soul. Funeral business Funeral services companies have been on the rise in Tunisia and increasing number of upper and middle class families resort to them. Such companies spare families of deceased individuals from the hassles of arranging funeral matters, said an owner of one of those companies in the upper class district of al-Buhaira in the Tunisian capital Tunis. âWe take care of all the details starting from issuing death certificates and burial licenses and washing the body through the funeral procession to preparing the food and bringing waiters to serve attendees,â he told Al Arabiya. He added that his company owns a fleet of luxurious limousines that carry the coffin to the burial place. âThe rental price of one of those cars could reach more than $1,000 depending on other accessories like flower arrangements as well as the type of the coffin and the distance from the deceasedâs house to the cemetery.â For one of the workers at the Djellaz cemetery, one of the oldest in the capital Tunis, funerals have become âfive starsâ and the amounts of money spent on them are âphenomenal.â âAll these habits were never part of Muslim traditions,â he told Al Arabiya. He said that according to the Tunisian law, tombs have fixed sizes and simple designs and that all other exaggerated ornaments are just a means of showing off. The price of the car that carries the body, he added, should not cost more than 20 Tunisian dinars ($14) and the cost of building a grave is about 50 dinars ($35). âThe prices of funeral services companies turned death into an open bid.â Sociologist Tarek bin al-Hajj said that funerals turned from a spiritual event to a gathering where people compete for social prestige. âI wonder if this event is for the dead or for the living,â he told Al Arabiya. âPreparing for a funeral is not different now from preparing for a wedding or a birthday party.â Hajj said the exaggerated commemoration of the solemn passage of life to death to what he called âcultural schizophreniaâ that accompanies the declining role of social traditions in peopleâs lives. âWe are now looking at a new social phenomenon in which people heavily rely on their image and in which the culture of consumption has become dominant.â Religious point of view For Islamic scholar Ahmed al-Gharbi, this new phenomenon is in violation with Islamic teachings. âConfusing faith with habits betrays the withdrawal of faith from peopleâs lives as well as the prevalence of hypocrisy,â he told Al Arabiya. âThe prophet prohibited all kinds of showing off in life, so imagine what would be the case with death.â Gharbi added that death is an event that is supposed to teach the living a lot about God since it makes them think of their end. âDeath makes people realize that life is ephemeral and that instead of indulging in worldly pleasures, they should be thinking of the afterlife.â He also slammed clerics who take part in this trade by negotiating the prices they demand in return for reciting parts from the Quran during the funeral service. âThis contradicts with the holiness of the Quran and the awe-inspiring nature of death.â
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