13 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3157 du 13.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

AISPP: Communiqué CRLDHT: Procès en appel à Gafsa: News et report au 3 février Lettre adressée au Président de la République Française au Premier Ministre et aux Présidents des Groupes Parlementaires sur la situation des détenus de Gafsa AFP: Tunisie: début du procès des dirigeants du mouvement social à Gafsa NouvelObs: Ouverture du procès en appel des leaders du mouvement social de Gafsa AFP: Procès/Djerba: la cour rejette l’irrecevabilité pour des propos de Sarkozy AFP: La Tunisie ne participera pas au sommet arabe sur Gaza AP: Aides médicales tunisiennes pour la population de Gaza AFP: Gaza: un envoyé spécial du président Ahmadinejad à Tunis AFP: Gaza: le conflit conforte l’image du Hamas et des islamistes (analystes) AFP: La guerre de Gaza “carburant de la propagande” des extrémistes (Massimo D’Alema) Reuters: Turkey’s PM stands by criticism of Israeli offensive LeMonde.fr: Des médecins évoquent l’usage “d’un nouveau type d’arme” à Gaza The Sunday Times: Israel’s bombardment of Gaza is not self-defence – it’s a war crime Francis A. Boyle : From Dachau to Gaza Le Monde: Deux lycéens (maghrébins) agressés (à Paris) par des militants extrémistes pro-Israël Noureddine Chafai: L’unité du monde arabe est plus que jamais nécessaire Reuters: Le nouvel émissaire de l’Onu au Sahara a du pain sur la planche Reuters: Italie-Un ministre opposé aux prières en plein air des musulmans Reuters: AFP: Les USA ont dépensé 52 mds USD dans leurs programmes nucléaires en 2008 (rapport) Reuters: Turquie – Découverte d’une cache d’armes présumée d'”Ergenekon”


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
 

 

Liberté pour tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques ‘43 rue Eldjazira, Tunis Aispptunisie@yahoo.fr  
Tunis, le 11 janvier 2009 * Samedi 10 janvier 2009, a été déféré devant la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, un groupe de jeunes accusés (affaire n°16865) d’avoir constitué la cellule de Sousse du groupe de Slimane. Il s’agit de Oussama Ben Mahmoud Ben Mohammed Hajji (né le 29 mars 1982), Ouajih Ben Nacer Ben Taïeb Razgallah (né le 22 juillet 1984), Jaouhar Ben Ali Belhajj Ahmed (né le 22 juillet 1971), Hichem Ben Houssine Ben Ferhat Chergui (né le 19/10/1979), Sami Ben Hossine Ben Mohammed Achour (né le 25 mai 1983), Sofiane ben Tahar Ben Ali Abida (né le 23 janvier 1977), Béchir Ben Hamouda Ben Béchir Mosbahi (né le 2 avril 1985), Anis Ben Mohammed Ben Brahim Abidi (né le 1er juin 1981), Aymen Ben Tahar Ben Amara Dhouib (né le 7 août 1984), Mohammed Ben Ali Ben Brahim Smida (né le 24 juin 1978), Zoubaïer Ben Khelifa Ben Mohammed Hédi (né le 20 mars 1986), Faïçal Ben Tahar Ben Salah Gafsi (né le 23 février 1968), en état d’arrestation, ainsi que Chedly Ben Hamda Ben Hamida Ben Yahya (né le 16 décembre 1962), en fuite. Ils sont déférés pour adhésion à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République, de mise à disposition d’un local pour héberger clandestinement des personnes et des activités en rapport avec les infractions terroristes, de cotisations destinées à financer des personnes en rapport avec les infractions terroristes. Après l’appel de l’affaire, la cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont nié ce qui leur était imputé et ont affirmé que les déclarations consignées par l’enquêteur préliminaire leur avaient été extorquées sous la torture. Puis la parole a été donnée à la défense qui a fait remarquer la nullité des procédure d’investigations du fait de plusieurs entorses commises par l’enquêteur préliminaire qui avait mené l’enquête sans y avoir été autorisé par le parquet, le dépassement du délai de garde à vue fixé à trois jours, sans compter la torture exercée sur les accusés pour les contraindre à avouer. La commission de la défense a fait valoir que le dossier était vide de toute preuve étayant les accusations dirigées contre leurs clients […] Ont plaidé maîtres Abdelfattah Mourou, Ridha Lahjouri, Abdelaziz Sid, Anouar Kousri, Samir Ben Amor, Samir Dilou, Haïfa Safraoui, Sami Rbi’i, Béchir Jelassi et Radhia Nasraoui. Puis le cour a conclu à la culpabilité des accusés et les a condamnés à des peines allant de six à dix ans. * Samedi 10 janvier, un groupe de jeunes originaires de la région de Bizerte a été déféré devant la quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, présidé par le juge Mehrez Hammami dans l’affaire n°16865 ; Omar Tebourbi, Fethi Berraïes, Ahmed Gharbi, Ahmed Tounsi, Aymen Mellakh, déférés pour ne pas avoir révélé aux autorités les informations en leur possession sur des infractions terroristes, et de tenue de réunions non autorisées. Après l’appel de l’affaire, la cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont nié ce qui leur était imputé. Puis la parole a été donnée à la défense […]Maîtres Anouar Kousri et Samir Dilou ont plaidé, puis le tribunal a conclu à la culpabilité des accusés et les a condamnés à des peines de deux ans d’emprisonnement. * Samedi 10 janvier 2009 ont été déférés devant la quatorzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis : Mourad Ben Hédi Ben Khemaïs Nsiri, né la 4 mars 1986, Mountasser Ben Brahim Ben Mabrouk Khedher, né le 31 janvier 1987, Béchir Ben Salah Ben Mohammed Béjaoui, né le 8 âoût 1985, Mohammed Ben Adel Ben Chedly Arif, né le 1 er juin 1985, Ramzi Ben Hamida Ben Abidi Rezgui, né le 16 mai 1986, Youssef Ben Abdelwahad Ben Mohammed Yaacoubi, né le 16 mars 1986, Mohammed Lazhar Ben Mohammed Néjib Ben Bahri Bahri, né le 20 juillet 1986, déférés pour ne pas avoir révélé aux autorités ce qu’ils savaient sur des infractions terroristes et de réunions sans autorisation. La cour a décidé de reporter l’affaire au 25 février 2009 à la demande de la commission de la défense composée de maîtres Abdelfattah Mourou, Samir Ben Amor, Hamadi Elhenichi et Fourat Jridi. En première instance, les accusés avaient été déclarés coupables et condamnés à des peines de onze mois avec sursis. * la onzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Farouk Gharbi, a examiné vendredi janvier 2009 l’affaire n°12138 dans laquelle sont déférés Mohammed Ben Khelifa Ben Abbas Messaadi, né le 1er janvier 1990 et Adel Ben Monji Ben Abdelkarim Nsib, né le 21 mars 1982, déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs et d’utilisation d’un nom pour identifier une organisation terroriste et ses activités. […]La cour a confirmé le jugement prononcé en première instance, mais en réduisant la peine à cinq ans. […] Pour l’association La commission de suivi des procès politiques
(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Procès en appel à Gafsa: News et report au 3 février  

Bonjour, Le procès en appel qui a débuté ce matin à Gafsa est reporté au 3 février. Les avocats ont de nouveau plaidé pour la relaxe des prisonniers et également pour la présentation de Bachir Labidi, qui figure parmi les inculpés en première instance, et qui est toujours hospitalisé près de Tunis, enchaîné à son lit et sous surveillance, en raison de la tuberculose qu’il a contractée en prison. Le juge a levé la séance pour statuer sur les demandes des avocats puis a annoncé le report au 3 février en rejetant toutes les demandes. Outre une soixantaine d’avocats présents sur les 71 avocats constitués pour la défense, était présente notamment une délégation internationale venue en signe de solidarité avec les leaders du mouvement du bassin minier de Gafsa jugés : De France : La Sénatrice Eliane Assassi représentant le parti communiste La Syndicaliste Dominique Giannotti représentante du SNES-FSU Le Syndicaliste Stéphane Enjarlan représentant SUD-Education Le Journaliste et Syndicaliste David Duslam représentant la CNT L’ Avocat Houcine Bardi représentant le CRLDHT et la FTCR L’Avocat Antoine Asseda représentant la FIDH et le Barreau de Paris Du Maroc : M. Tass El Hassane, avocat représentant le Comité Maghrébin des Organisations des droits de l’ Homme CMODH M. BENCHIKH MOHAMED LAHBIB représentant le Forum Marocain des Alternatifs Sud Fmas (avocat) Mme FATNA AFID syndicaliste représentante de l’Organisation Démocratique du Travail (ODT) M. CHBAB syndicaliste représentant la Confédération Démocratique du Travail (CDT) D’Algérie : Mme Nacera  GHOZELAN, syndicaliste, secrétaire générale du Syndicat Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) Abdouwahab KHODRAN, syndicaliste, secrétaire national du Conseil des Lycées d’Algérie (CLA) Tahari Mohammed, syndicaliste, membre du Conseil national du Syndicat Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) Une conférence de presse aura lieu à Paris à l’Assemblée nationale vendredi 16 janvier à 11H (invitation jointe) avec l’ensemble des membres de la délégation venus de France, ainsi que plusieurs personnalités dont nous vous ferons la liste ultérieurement. Parmi celles déjà annoncées, dont Renée Le Mignot (MRAP), Jean-François Courbe (CGT), Alain Krivine… Pour mémoire, une lettre que vous trouverez en pièce jointe a été adressée ce lundi au Président de la République française, au Premier ministre et aux Présidents des groupes parlementaires, signée par PS, PCF, Les Verts et diverses associations sur la situation des détenus de Gafsa. Un communiqué du CRLDHT suit d’ici demain faisant un résumé plus complet du déroulé de la première partie du procès en appel ce matin. Service presse du CRLDHT Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Tél. 0683447771

 

Lettre au Président de la République Française

 
Cette lettre adressée au Président de la République au Premier Ministre et aux Présidents des Groupes Parlementaires sur la situation des détenus de Gafsa, qui doivent comparaître pour un procès en appel demain 13 janvier 2009. Paris, le lundi 12 janvier 2009 Monsieur le Président de la République Française, Les relations historiques, culturelles, linguistiques, qui unissent la France et la Tunisie sont enracinées et anciennes, prolongées au niveau européen notamment par des Accords de partenariat. A l’heure du soixantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de 1948, à la rédaction de laquelle la France a pris une part active par René Cassin, les conditions de traitement des citoyens tunisiens de la ville de Gafsa ne peuvent que nous interpeller et nous indigner collectivement. Nous, signataires de cette Lettre, tenons à attirer solennellement votre attention sur la situation des détenus de Gafsa, qui doivent comparaître pour un procès en appel demain 13 janvier 2009. L’attention du Ministre des affaires étrangères a été attirée sur ce dossier par une lettre du 28 octobre 2009 des Secrétaires Généraux des Confédérations Syndicales, à laquelle il n’a pas à ce jour apporté de réponse. Les ONG (FIDH, LDH, Amnesty International,…), des Parlements (Congrès des Etats Unis d’Amérique,…) publient chaque année des rapports, décrivant un état des lieux inquiétant quant à la situation du non respect de l’indépendance de la justice et des libertés publiques en Tunisie. Nous apportons notre soutien à toute initiative manifestant la solidarité envers les Tunisiens, victimes de cet état de fait inacceptable, notamment aux rassemblements en France, ou aux délégations présentes aux procès qui se tiendront à Gafsa. Nous vous demandons que vous indiquiez aux autorités tunisiennes votre attention et votre inquiétude quant au traitement réservés à ces détenus, attention au respect des droits garantis par les textes nationaux et internationaux engageant l’Etat Tunisien. Nous sollicitons que vous nous receviez en urgence en délégation afin que nous puissions vous présenter des éléments sur la situation de ces détenus et de leurs familles. Nous contribuerons et nous associerons prochainement à une large campagne d’information des citoyens français et européens sur ces atteintes aux principes universels portés depuis toujours par la République française, patrie des droits de l’homme. Et d’ores et déjà nous interpellons les Présidents et membres des institutions françaises et européennes (Présidents des Assemblées et Commissions, des Groupes Parlementaires, françaises, ainsi que la Présidence du Parlement, et de la Commission Européenne). Nous restons dans l’attente d’un retour de votre part et dans l’attente d’une prochaine rencontre, nous rendons publique cette lettre. Vous assurant de l’expression de nos salutations républicaines. Premiers Signataires : Partis Politiques : PCF (Le Parti Communiste Français) – PS (Le Parti Socialiste) – Les Verts. Associations : AMF (Association des Marocains de France) – ATF (Association des Tunisiens de France) – ATF Paris (Association des Tunisiens de France – Paris) – ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins en France) – ATTAC France – CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale) – CORELSO (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme au Sahara Occidental) – CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie) – FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives) – LDH (Ligue des Droits de l’Homme) – MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) –– Syndicat de la Magistrature – UTIT (Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens).  

Tunisie: début du procès des dirigeants du mouvement social à Gafsa

 
TUNIS – Le procès en appel d’une trentaine de Tunisiens poursuivis pour leur participation présumée à un mouvement de protestation sociale dans la région minière de Gafsa (350 km de Tunis) a débuté mardi avant d’être suspendu jusqu’au 3 février, a-t-on appris de sources concordantes. Une trentaine de personnes sont rejugées, parmi lesquelles Adnane Hajji, syndicaliste et porte-parole du mouvement de contestation qui a secoué cette région en 2008 sur fond de chômage et de corruption. La Chambre criminelle près de la Cour d’appel de Gafsa a renvoyé l’affaire au 3 février, “afin de permettre la présence de l’un des prévenus empêché pour raisons de santé, suite à une maladie constatée antérieurement à son arrestation”, a-t-on indiqué de source judiciaire. Selon la défense, il s’agit de Bechir Laabidi, un des meneurs condamnés à dix ans de prison, actuellement hospitalisé à Tunis pour cause de tuberculose. La Cour a refusé de donner suite aux demandes de mise en liberté présentées par certains avocats”, 21 prévenus comparaissant en état d’arrestation, a ajouté la source judicaire. Ce procès en appel fait suite à des condamnations de première instance allant jusqu’à dix ans de prison lors d’un procès entaché d’irrégularités, selon la défense, le 11 décembre à Gafsa. Sur un total de 38 inculpés, le tribunal avait relaxé cinq prévenus et condamné deux autres par défaut, en l’occurrence le Franco-Tunisien Mohieddine Cherbib, coordinateur d’un comité de soutien aux habitants de Gafsa en France et l’opposant Fahem Boukaddous, correspondant de la chaîne dissidente Al-Hiwar. Trente-trois des prévenus ont été jugés coupables “d’entente criminelle portant atteinte aux personnes et aux biens” et “rébellion armée”, lors des violences ayant nécessité un déploiement de l’armée après la mort par balles le 6 juin d’un manifestant à Redeyef, près de Gafsa. Des observateurs syndicalistes et avocats de France, d’Algérie et du Maroc étaient présents à l’ouverture du procès en appel mardi, ont indiqué des avocats joints par l’AFP à Gafsa. Selon Me Chokri Belaid, la défense a notamment demandé des expertises médicales pour 25 détenus se disant victimes de mauvais traitements. Des avocats avaient dénoncé le déroulement du procès de première instance qualifié de “parodie de justice”, les prévenus n’ayant pas été entendus et la défense n’ayant pas plaidé, selon eux. L’agitation sociale dans le bassin minier de Gafsa, producteur de phosphate, avait donné lieu durant le premier semestre de 2008 à des manifestations contre le chômage, le coût de la vie, la corruption et le népotisme. Le mouvement avait été déclenché en janvier par le trucage d’un concours d’embauche à la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), premier employeur de la région au taux de chômage très élevé. (©AFP / 13 janvier 2009 16h40)

Ouverture du procès en appel des leaders du mouvement social de Gafsa

NOUVELOBS.COM | 13.01.2009 | 12:37 Quelques mois après la révolte du bassin minier de Gafsa, le procès en appel des leaders du mouvement vient d’ouvrir. Alors que le premier procès avait été entaché d’irrégularités, l’espoir est mince pour les accusés. La justice tunisienne n’a pas pour habitude de traîner. Pour preuve, le procès en appel des Tunisiens poursuivis pour avoir participé aux mouvements sociaux de la région de Gafsa en 2008 a commencé mardi 13 janvier, quatre semaines après le procès en première instance. Le 11 décembre 2008, 33 Tunisiens, dont deux par défaut, avaient été jugés coupables “d’entente criminelle portant atteinte aux personnes et aux biens” et rébellion armée, lors du mouvement de contestation qui avait agité le bassin minier de Gafsa, dans le centre de la Tunisie. Cinq autres avaient été relaxés. Ce procès aura lieu comme le premier dans la ville même de Gafsa, sous l’œil d’une quinzaine d’observateurs syndicalistes, politiques et avocats de France et du Maghreb. “Parodie de justice” Le procès de première instance avaient été qualifié de “parodie de justice” par les avocats des accusés, les prévenus n’ayant, toujours selon les avocats, pas été entendus et la défense n’ayant pas plaidé. Le tribunal avait prononcé des peines allant jusqu’à dix ans de prison. Parmi les prévenus se trouve Adnane Hajji, syndicaliste et porte-parole du mouvement de protestation sociale. Durant le premier semestre de 2008, la ville avait été secouée par des manifestations et des troubles qui avaient été durement réprimés par le régime. L’armée avait dû être déployée, après la mort par balle d’un manifestant le 6 juin. Les ONG et associations de défense de droits de l’homme dénoncent régulièrement la situation de ce petit pays du Maghreb, dirigé par Ben Ali depuis novembre 1987.

 

Procès/Djerba: la cour rejette l’irrecevabilité pour des propos de Sarkozy

 
AFP, le 12 janvier 2009 à 16h04 PARIS, 12 jan 2009 (AFP) – La justice française, qui juge trois hommes pour l’attentat contre une synagogue de Djerba qui avait fait 21 morts dont deux Français en 2002, a rejetté lundi une requête en irrecevabilité de la défense, selon laquelle Nicolas Sarkozy avait porté atteinte à la présomption d’innocence. L’avocat de Christian Ganczarski, un Allemand converti à l’islam, avait à l’ouverture du procès le 5 janvier, déposé une requête en “irrecevabilité des poursuites” contre son client, sa présomption d’innocence ayant selon lui été “violée” par M. Sarkozy, rendant impossible un procès équitable. L’actuel président français, alors ministre de l’Intérieur, avait commenté en juin 2003 la capture de M. Ganczarski à l’aéroport parisien de Roissy, en annonçant “l’arrestation d’un haut responsable d’Al Qaïda, en contact avec Oussama ben Laden”. La Cour a estimé que les propos de M. Sarkozy “ne constituent pas une atteinte à la présomption d’innocence de nature à entâcher d’irrégularité les poursuites entamées à l’encontre de M. Ganczarski”, a déclaré le président de la cour d’assises spéciale de Paris, Yves Jacob, l’ouverture des débats lundi.     “La cour rejette donc cette requête comme mal fondée”, a ajouté le président. La cour a également rejeté une demande de report du procès, déposée par les avocats de deux des trois accusés, qui demandaient que le troisième, le Pakistanais Khalid Cheikh Mohammed (KSM), actuellement détenu à Guantanamo, soit cité à titre de témoin. “Khalid Cheikh Mohammed ne peut être entendu en qualité de témoin car des co-accusés soumis à un même débat ne peuvent témoigner les uns contre les autres”, a estimé la cour dans ses conclusions. Christian Ganczarski, Khalid Cheikh Mohammed et Walid Nawar (frère du jeune Tunisien qui s’était fait exploser dans l’attentat) sont accusés d’avoir, à des degrés divers, incité et aidé le kamikaze à commettre son acte qui a fait 21 morts dont 14 Allemands, 5 Tunisiens et 2 Français. Ils doivent répondre, au procès qui doit durer jusqu’au 6 février, de “complicité et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste”, et risquent la prison à vie.


La Tunisie ne participera pas au sommet arabe sur Gaza

AP Mardi 13 janvier, 22h00 La Tunisie a décidé de ne pas participer au sommet extraordinaire arabe prévu vendredi à Doha, capitale du Qatar, pour examiner la situation dans la Bande de Gaza sous l’offensive israélienne, a annoncé mardi soir le ministère tunisien des Affaires étrangères. Dans un communiqué diffusé par l’agence de presse officielle TAP, Tunis estime qu’une telle rencontre des dirigeants arabes doit faire l’objet d’une “préparation minutieuse”. “Toute action arabe doit être précédée par une préparation minutieuse qui garantisse l’adoption d’une position ferme qui soit efficiente pour contribuer à l’arrêt de l’effusion du sang palestinien, et qui soit conforme à la responsabilité qui incombe aux Etats arabes à l’égard du peuple palestinien frère”, ajoute le communiqué. La même source rappelle que la Tunisie avait répondu favorablement à une invitation précédente du Qatar pour la tenue d’une session extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères à Koweït vendredi. Pour Tunis, cette réunion fournit “un cadre idoine pour évaluer la situation et formuler des recommandations à soumettre aux dirigeants arabes concernant les mesures à mettre en oeuvre pour arrêter l’agression israélienne sur la Bande de Gaza, et ce lors de leur réunion à Koweït, les 19 et 20 janvier, à l’occasion du sommet économique, social et de développement des pays arabes”. Le Qatar a appelé à une réunion extraordinaire de la Ligue arabe pour vendredi mais selon le secrétaire général de l’organisation, seuls 12 pays membres ont donné leur accord, alors qu’il en faut au minimum 14 pour lancer une convocation. L’Egypte et l’Arabie Saoudite ont rejeté l’idée, suggérant plutôt une réunion dimanche au Koweït avant un sommet économique déjà prévu. Il semble donc que Tunis partage le point du vue de ces deux pays. Peut-être Le Caire et Riyad souhaitent-ils empêcher le Qatar de jouer un rôle trop important dans la médiation au Proche-Orient. AP

Aides médicales tunisiennes pour la population de Gaza

AP | 13.01.2009 | 18:22 La Tunisie a décidé d’envoyer un deuxième avion chargé d’aides médicales à la population de Gaza pour secourir les milliers de blessés suite à l’offensive israélienne qui se poursuit depuis 17 jours, a annoncé mardi l’agence officielle tunisienne TAP. L’agence, qui qualifie de “dramatique” la situation que vit la population palestinienne, précise que cette décision a été prise lors d’une entrevue entre le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et son Premier ministre Mohamed Ghannouchi. C’est le deuxième avion d’aide humanitaire envoyé par les autorités tunisiennes à Gaza en moins de dix jours. Début janvier, un avion cargo avait acheminé 16 tonnes de médicaments, nourriture, couvertures et tentes vers l’aéroport d’Al-Arich, en Egypte, le plus proche de la Bande de Gaza. Par ailleurs, les manifestations se poursuivent dans plusieurs villes tunisiennes pour dénoncer la poursuite de “l’agression sauvage israélienne”, qui a fait plus de 900 morts et plus de 4.000 blessés dont un grand nombre d’enfants et de femmes. Pour l’Association des magistrats tunisiens (AMT), “les exactions” perpétrées par l’armée israélienne constituent “une violation flagrante du droit international humanitaire et des conventions de Genève relatives à la protection des civils”. Elle considère que leurs auteurs devraient être jugés par le Tribunal pénal international (TPI) pour “crime de guerre”. AP

Gaza: un envoyé spécial du président Ahmadinejad à Tunis

AFP, le 12 janvier 2009 à 18h30 TUNIS, 12 jan 2009 (AFP) – Les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza étaient l’objet de discussions lundi entre le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et un envoyé spécial du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a annoncé l’agence tunisienne TAP. A l’issue de l’entretien, l’émissaire iranien Mohammed Reza Rahimi a souligné “le besoin d’agir rapidement pour mettre un terme à l’agression israélienne”, affirmant le “refus de cette agression par les nations islamiques et arabes”. M. Rahimi, vice-président iranien aux Affaires juridiques et parlementaires, a évoqué la nécessité d’un soutien “impératif” aux Palestiniens “conformément à la volonté de la nation islamique”. L’émissaire iranien, cité par l’agence TAP, a salué la position du président tunisien en faveur de la cause palestinienne et du renforcement des relations  entre Tunis et Téhéran, évoquant, sans précision, un échange de visites entre les présidents tunisien et iranien. Le président Mahmoud Ahmadinejad avait appelé dimanche à une mesure urgente pour mettre fin à l’offensive israélienne contre Gaza dans un message adressé au président algérien Abdelaziz Bouteflika, selon l’agence APS.

Gaza: le conflit conforte l’image du Hamas et des islamistes (analystes)

AFP, le 11 janvier 2009 à 10h41 Par Taïeb MAHJOUB DUBAI, 11 jan 2009 (AFP) – La guerre menée par Israël dans la bande de Gaza contre le Hamas conforte l’image de ce groupe et des autres mouvements islamistes auprès d’une opinion publique arabe très remontée par la passivité de ses gouvernements, selon des experts de la région. “Le Hamas semble marquer des points. Jusqu’à présent, Israël n’a pas atteint tous ses objectifs militaires et politiques et a perdu la bataille de la communication”, affirme à l’AFP un spécialiste égyptien des mouvements islamistes, Dhia Rachouane. Près de 900 Palestiniens, dont 270 enfants, ont été tués et près de 3.500 blessés depuis le début de l’offensive israélienne, le 27 décembre, selon un bilan dimanche matin. Les images véhiculées par les médias, qui reflètent une guerre disproportionnée entre une armée moderne dotée des armements les plus sophistiqués et une milice équipée pour la guerrilla urbaine, ont provoqué un vif émoi dans le monde et une franche colère dans le monde arabe. Il s’agit d'”une répétition des crises majeures qu’a connues la région ces cinq dernières années”, a poursuivi M. Rachouane. Il rappelle que ce nouveau conflit survient après l’offensive israélienne meurtrière de 2006 au Liban contre le mouvement chiite Hezbollah et l’invasion américano-britannique de l’Irak en 2003. Lors de ces crises, dit-il, “le fossé s’est à chaque fois élargi entre les régimes arabes et leurs peuples”. “L’opposition dans le monde arabe est désormais conduite par des mouvements islamistes”, estime-t-il, ajoutant que “l’opinion publique se trouve entraînée par ces mouvements”, aux dépens d’une opposition nationaliste arabe et libérale en perte d’influence. Le président du Centre de Recherche du Golfe (GRC), un institut de recherche basé à Dubaï, Abdelaziz Al-Sager, fait le même constat lorsqu’il souligne que “l’injustice sert les courants islamistes, désormais à l’avant-garde en prônant le jihad” dans le monde arabe. “Ce qu’Israël fait à Gaza renforce le Hamas” vis-à-vis d’une opinion publique qui lui est acquise, même si “une frange de cette opinion relève un manque de maturité politique chez ce mouvement”, a-t-il déclaré à l’AFP. “En voulant anéantir la résistance, vous avez créé une résistance dans chaque maison”, a lancé samedi le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, à l’adresse des dirigeants israéliens. “Au fur et à mesure qu’Israël frappe le Hamas pour l’affaiblir, ce mouvement devient plus fort sur les plans palestinien et arabe, d’autant qu’il a prouvé qu’il était le seul en Palestine à pouvoir tenir tête à Israël, à l’instar du Hezbollah au Liban”, renchérit l’activiste et ancien ministre bahreïni Ali Fakhrou. “Par cette guerre, Israël ne cherche pas à frapper Gaza, mais la résistance islamique, que redoutent par ailleurs les Etats-Unis et leurs alliés parmi les régimes arabes pour lesquels la réussite de cette résistance conduira à des changements fondamentaux” dans la région, a-t-il encore dit à l’AFP. Pour cet ex-nationaliste arabe, “les mouvements islamistes, nés du vide laissé par l’effondrement de l’idéologie nationaliste arabe et de gauche, sont les seuls capables de protéger la région contre la folie de la politique des Etats-Unis et d’Israël, qui seront à long terme aussi touchés que certains régimes arabes par un renforcement de la mouvance islamiste”. “Les mouvements islamistes vont dominer la scène politique pour de longues années”, a encore prédit M. Fakhrou, relevant “la symbiose entre ces mouvements et la rue arabe, où de récentes manifestations de solidarité avec les Palestiniens de Gaza ont été dominées par des slogans islamistes et des appels au jihad”. AFP  

La guerre de Gaza “carburant de la propagande” des extrémistes (Massimo D’Alema)

AFP, le 13 janvier 2009 à 13h49 ROME, 13 jan 2009 (AFP) – La guerre de Gaza est “le carburant de la propagande” des extrémistes arabes et nuit aux intérêts israéliens, a estimé mardi Massimo D’Alema, ancien chef du gouvernement italien et ex-ministre des Affaires étrangères. “Pour les extrémistes, ce qui a lieu à Gaza est du carburant pour leur propagande”, a déclaré M. D’Alema, qui est l’un des hauts responsables du Parti démocrate (centre gauche). “Imaginez ce que peuvent produire dans l’esprit de centaines de millions de nos voisins” des pays arabes et du bassin méditerranéen “les images télévisées” de la guerre à Gaza, a-t-il ajouté. Chef du gouvernement italien de 1998 à 2000 puis ministre des Affaires étrangères dans le dernier gouvernement de Romano Prodi (2006-2008), M. D’Alema a estimé que “les Israéliens commettaient une grave erreur”. Tout en condamnant “l’extrémisme, la violence, les actions criminelles” du Hamas, M. D’Alema a jugé que la poursuite de l’action militaire israélienne était “difficile à comprendre” d’autant plus que “les dégâts politiques sont évidents”. M. D’Alema a salué l’initiative égyptienne, soutenue par la France, visant à parvenir à un cessez-le-feu. “J’ai apprécié le travail de la diplomatie française”, a-t-il dit, critiquant le gouvernement italien de Silvio Berlusconi “totalement sans influence” à l’heure actuelle dans la région. “Traditionnellement, depuis des décennies, l’Italie a eu un rôle au Proche-Orient car elle a su être l’amie aussi bien d’Israël que des pays arabes. L’actuel gouvernement italien, qui se présente comme le meilleur ami d’Israël en Europe, fait un choix erroné qui ne lui permet plus de jouer un rôle de médiateur”, a estimé M. D’Alema. “Le président français Nicolas Sarkozy a bien fait quand il a déclaré au cours d’une conférence de presse à Jérusalem +je suis un ami, mais Israël a tort et doit s’arrêter”, a dit M. D’Alema. L’offensive israélienne dans la bande de Gaza a fait plus de 900 morts, selon des sources médicales palestiniennes.

Turkey’s PM stands by criticism of Israeli offensive

Reuters, le 13 janvier 2009 à 14h11 By Selcuk Gokoluk ANKARA (Reuters) – Turkey’s prime minister defended his outspoken criticism of Israel’s Gaza offensive on Tuesday and said it did not mean he was anti-Semitic. Turkey, a predominantly Muslim but secular country with good ties with both Israel and Arab countries, has been trying to help broker a ceasefire between Israel and the Islamist Hamas group which rules the Gaza Strip. Prime Minister Tayyip Erdogan has described Israel’s 18-day-old military offensive against Gaza as “a crime against humanity” and defended those remarks on Tuesday in a speech to his ruling AK Party in parliament, broadcast live on television. “There are people who are disturbed by me speaking of my discomfort over the killing of civilians, (including) children … If we do not state what is just and lawful, then we will lose our self-respect,” he said. “I am (also) a leader who has said that anti-Semitism is a crime against humanity,” he said. Erdogan also met Iranian Parliamentary Speaker Ali Larijani, who is on an official visit to Turkey, the state-run news agency Anatolian reported, and reiterated his call for a ceasefire in Gaza and an Israeli troop withdrawal. Turkish public opinion is increasingly hostile to Israel’s Gaza offensive and hundreds of thousands of Turks have protested against the 18-day-old campaign launched with the declared aim of ending Hamas’s cross-border rocket attacks. Israeli forces have killed more than 900 Palestinians and wounded thousands, many of them civilians. Thirteen Israelis — 10 soldiers, and three civilians hit by mortar bombs and rockets from the Gaza Strip — have been killed since December 27. Human Rights Watch has accused Israel of using white-phosphorus munitions during its offensive. The Israeli army has said it will not give details of its munitions. “There are people who say that the prime minister’s statements are too tough (on Israel), but my words are not tougher than phosphorus bombs,” Erdogan said. Erdogan’s criticism of Israel is unlikely to hurt strategic ties. Sales of Israeli military equipment to Turkey are estimated at $100 million a year and they share security intelligence. Erdogan said some media, which he did not name, were spreading false information about the Gaza offensive. “Excuses are found for mass killings of children at schools, hospitals and mosques, especially by Jewish-backed media,” he said. “News stories saying that terrorists hide among children or (describing bombings) as technical errors or accidents are aimed at making fun of the world (public opinion).” REUTERS  

Des médecins évoquent l’usage “d’un nouveau type d’arme” à Gaza

LE MONDE | 12.01.09 | 08h50  •  Mis à jour le 12.01.09 | 13h57 Al-Arish (Egypte), envoyée spéciale Des blessés d’un type nouveau – adultes et enfants dont les jambes ne sont plus que des trognons brûlés et sanguinolents – ont été montrés ces derniers jours par les télévisions arabes émettant de Gaza. Dimanche 11 janvier, ce sont deux médecins norvégiens, seuls occidentaux présents dans l’hôpital de la ville, qui en ont témoigné. Les docteurs Mads Gilbert et Erik Fosse, qui interviennent dans la région depuis une vingtaine d’années avec l’organisation non gouvernementale (ONG) norvégienne Norwac, ont pu sortir du territoire la veille, avec quinze blessés graves, par la frontière avec l’Egypte. Non sans ultimes obstacles : “Il y a trois jours, notre convoi, pourtant mené par le Comité international de la Croix-Rouge, a dû rebrousser chemin avant d’arriver à Khan Younès, où des chars ont tiré pour nous stopper”, ont-ils dit aux journalistes présents à Al-Arish. Deux jours plus tard, le convoi est passé, mais les médecins, et l’ambassadeur de Norvège venu les accueillir, furent bloqués toute la nuit “pour des raisons bureaucratiques” à l’intérieur du terminal frontalier égyptien de Rafah, entrouvert pour des missions sanitaires seulement. Cette nuit-là, des vitres et un plafond du terminal furent cassés par le souffle d’une des bombes lâchées à proximité. “A 2 MÈTRES, LE CORPS EST COUPÉ EN DEUX; À 8 MÈTRES, LES JAMBES SONT COUPÉES, BRÛLÉES” “A l’hôpital Al-Chifa, de Gaza, nous n’avons pas vu de brûlures au phosphore, ni de blessés par bombes à sous-munitions. Mais nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme DIME – pour Dense Inert Metal Explosive”, ont déclaré les médecins. Petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer, elles ont un énorme pouvoir d’explosion, mais qui se dissipe à 10 mètres. “A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles. Nous n’avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d’amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l’opération israélienne Pluie d’été. Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes”, ont-ils expliqué. Un médecin palestinien interrogé, dimanche, par Al-Jazira, a parlé de son impuissance dans ces cas : “Ils n’ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire.” Selon la première équipe de médecins arabes autorisée à entrer dans le territoire, arrivée vendredi par le sud à l’hôpital de Khan Younès, celui-ci a accueilli “des dizaines” de cas de ce type. Les médecins norvégiens, eux, se sont trouvés obligés, ont-ils dit, de témoigner de ce qu’ils ont vu, en l’absence à Gaza de tout autre représentant du “monde occidental” – médecin ou journaliste : “Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer 1,5 million de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ?” Arrivés au quatrième jour de la guerre à l’hôpital Al-Chifa qu’ils ont connu avant et après le blocus, ils ont trouvé un bâtiment et de l’équipement “au bout du rouleau”, un personnel déjà épuisé, des mourants partout. Le matériel qu’ils avaient préparé est resté bloqué au passage d’Erez. “Quand cinquante blessés arrivent d’un coup aux urgences, le meilleur hôpital d’Oslo serait à la peine, racontent-ils. Ici, les bombes pouvaient tomber dix par minutes. Des vitres de l’hôpital ont été soufflées par la destruction de la mosquée voisine. Lors de certaines alertes, le personnel doit se réfugier dans les corridors. Leur courage est incroyable. Ils peuvent dormir deux à trois heures par jour. La plupart ont des victimes parmi leurs proches, ils entendent à la radio interne la litanie des nouveaux lieux attaqués, parfois là où se trouve leur famille, mais doivent rester travailler… Le matin de notre départ, en arrivant aux urgences, j ai demandé comment s’était passé la nuit. Une infirmière a souri. Et puis a fondu en larmes.” A ce moment de son récit, la voix du docteur Gilbert vacille. “Vous voyez, se reprend-il en souriant calmement, moi aussi…” Sophie Shihab
Réactions des abonnés du journal « Le Monde »
gilles d. 13.01.09 | 07h08 Israel se souvient-elle de David le lanceur fronde contre Goliath? gilles dupart Equinoxe14 13.01.09 | 06h59 Comment les Israeliens peuvent imaginer avoir un jour la paix en pensant la gagner avec des méthodes barbares ? Ils ne font qu’attiser (et le mot est faible) la haine des arabes à leur encontre. Et que leur cause soit juste n’y fera rien. Qu’ils demandent d’abord à leur protecteur (Les USA) que ceux ci imposent la création d’un Etat Palestinien digne de ce nom et que celui ci soit viable sans avoir recours à un embargo et autre état de siège, ensuite ils pourront tenter de négocier… Ch VISITEUR DU SOIR 13.01.09 | 01h57 Toute personne qui a porté les armes ne peut que sourire en regardant la video des services de la propagande israelienne sur le piegage d’une école (vide d’eleves). C’est un coup classique chez toute armée conventionelle ou composée de résistants contrainte de se replier face à un adversaire plus puissant ! On a parfois le sentiment que les services de presse de “La Force de défense(sic)” d’Israel souhaite que les “arabes ” lui offrent le choix des armes ! Ben voyons ! VISITEUR DU SOIR 13.01.09 | 01h41 Israel ne peut accepter que ses populations civiles soient sous le feu permanent des roquettes. Certes mais les Palestiniens doivent-ils accepter que leurs terres en Cisjordanie et à Jerusaleme soient spoliées par des états-uniens ou européens de confession juive ? Que leur propriétés soient amputées par le mur de Jerusalem? Que 11000 des leurs soient emprisonnés ? Que l’ensemble de la population soit otage de blocus et de check-point ? Le Hamas est une réaction à la brutalité d’Israel ! henrikardo 12.01.09 | 23h54 Et moi je me demande si la presse française (y compris Le Monde) n’est pas dans l’unilatéral quasi obsessionnel : Avez-vous parlé de l’article du NYT qui cite les mannequins piégés déguisés en miliciens du Hamas et disposés à l’entrée de certains immeubles d’habitations destinés à faire exploser l’immeuble entier lorsque les soldats israëliens les prennent pour cibles ? Le NYT, journal partisan et pro-israëlien ? dont pourtant les articles sont relayés par Le Monde… mais sans les traduire. Francis L. 12.01.09 | 23h11 On justifie chaque fois l’horreur par les roquettes. Mais les roquettes tuent environ deux personnes par an en Israel, soit deux cents fois moins que les accidents de la route. Et l’on ne torture pas les chauffards pour autant. Dans le meme temps, l’embargo de Gaza tue des centaines de personnes, voire des milliers, faute de soin, d’infrastructure, d’equipement. Les colons volent, pillent, tuent sans restriction. Mais certains ne voient que le Hamas. Aveugles ? Gérard B. 12.01.09 | 23h01 J’ai froid dans le dos en pensant que Israël puisse faire partie de l’Europe un jour ; tout ce qui existe d’intellectuels soucieux du devenir de l’homme ici-bas doit se manifester, il se prépare d’autres monstruosités, l’Irak et le liban 2006 ne sont que répétitions avant spectacle. Nos dirigeants Européens sont complices de ce qui se passe et sont vendus à l’Amérique. S.M 12.01.09 | 21h13 Ne soyons pas hypocrites:à part les animaux domestiques(et encore),les animaux sont traités par les Hommes comme des biens,d’ailleurs c’est toujours leur statut juridique.Ils sont toujours utilisés avec intérêt,et c’est toujours l’Homme qui décide de leur sort.La comparaison avec les Gazaouis est un peu osée mais il est vrai qu’on peut se demander comment les Israëliens les considèrent en utilisant de telles armes,en décidant de ce qui entre ou pas à Gaza,en leur jetant des tracts par hélico… henrikardo 12.01.09 | 19h43 Etonnant que même dans Le Monde (qui pourtant a des accords avec le NYT et met des liens) les articles soient toujours, comme dans l’immense majorité de la presse française, unilatéraux. On ne pourrait pas imaginer de traduire des articles écrits par des journalistes qui se trouvent avec les forces israëliennes pour raconter ce qu’ils rencontrent en combattant le Hamas. Le NYT s’en procure, comment fait-il ? D’autre part quel est LE médecin norvégien qui fait la déclaration citée si fidèlement ? CHAMPIGNAC 12.01.09 | 18h58 @ IU : “ces gens sont traités comme des animaux”… On maltraite les animaux dans votre entourage ? Votre remarque est d’un autre âge et d’autres lieux, on voudrait le croire. Si on apporte aucune considération à la vie des animaux, il est d’autant plus aisé de se comporter de même avec les humains. Respectons le vivant, quelle que soit sa forme. Si vous évitez habituellement d’écraser un escargot, comment pourriez-vous frapper un humain ? Répugnance infinie face aux essais israélos-étasuniens. MB 12.01.09 | 18h51 Je compatis avec les populations civiles palestiniennes prises au piège de cette guerre. Mais le Hamas porte une responsabilité écrasante dans cette situation. Israel ne peut accepter que ses populations civiles soient sous le feu permanent des roquettes. La seule voie de sortie des palestiniens est de se choisir (enfin)des représentants qui renoncent au terrorisme, développent une économie viable et engagent la Palestine dans la voie de la démocratie. Bernard A. 12.01.09 | 18h08 Plusieurs lecteurs horrifiés comme moi par ce carnage comparent le traitement réservé aux habitants de Gaza à celui que l’on infligerait … à des animaux. Mais au nom de quoi l’espèce humaine s’octroie-t-elle en effet le droit de faire subir n’importe quoi aux animaux ? Si on creusait enfin cette question, on en résoudrait peut-être de plus graves. S’il nous paraissait impensable de torturer des bêtes pour notre plaisir, il serait encore plus impensable de massacrer des humains. Tout est lié. VINCENT 12.01.09 | 17h56 La guerre n’est jamais propre : Le Hamas a piégé un ZOO et Israël essaye toutes sortes d’armes dans le sien ! Ces méthodes sont révoltantes et témoignent d’un incroyable mépris pour les palestiniens. Difficile de faire pire et de s’assurer d’une radicalisation plus absolue à l’avenir. Israël chercher clairement à repousser – voir à éviter – tout règlement acceptable et juste de ce conflit. Elle aura beau jeu ensuite de dénoncer l’intransigeance de ces interlocuteurs ! ! Répugnant ! ! Gérard B. 12.01.09 | 17h52 Il y a longtemps que les Palestiniens servent de cibles vivantes pour l’expérimentation des matériels de guerre en tous genres,produits par IMI(industrie militaire Israëlienne)bien sûr celà profite directement aux Américains qui financent.N’oublions pas les matériels de repérages qui permettent les crimes d’état ciblés que le monde entier veut ignorer. Tat_nka 12.01.09 | 17h47 Who so ever diggeth a pit Shall fall in it Small axe – Bob Marley & the Wailers VINCENT 12.01.09 | 17h43 Ces méthodes répugnantes méritent le TIP pour les leaders et des sanctions radicales de la communauté internationale et surtout de l’occident si celui-ci veut être encore crédible à l’avenir. Elles sont justifiées : le Hamas a bricolé des bombes dans un ZOO et même dans une école (ce qui justifie la destruction de toutes les écoles). J’ai même vu des attaques monstrueuses avec des lances – pierres de la part d’extrémistes palestiniens ! “Il n’est pas disproportionné de vouloir survivre”. Decolonisation(2) 12.01.09 | 17h35 Le problème est que les pays colonisés (et décolonisés) avec une telle violence ne s’en sortent que très rarement par la suite. Les brutes et les cyniques font plus facilement des héros en temps de guerre et ce sont eux qui gouvernent après… c’est d’ailleurs valable aussi en Israel! PHILIPPE J. 12.01.09 | 17h30 La condamnation d’Israël par les médecins norvégiens est sans appel : crimes de guerre (armes interdites : phosphore ou DIME) et crimes contre l’humanité (enfermement d’un peuple à qui on peut tout faire sous prétexte de terrorisme). Mais la responsabilité des USA, pourvoyeurs de ces armes, est écrasante ! Et leurs exactions sont encore pires (cf. Fallujah, etc.). Les 1,2 M de morts qu’ils ont causés soulèvent encore moins d’indignation que les pauvres victimes de Gaza. 1, 2 M de morts en Irak! Decolonisation 12.01.09 | 17h29 L’histoire de ce pays est une longue suite d’iniquité, d’injustice, de violence et de racisme…justifiée par le monde occidental depuis 48 comme prix de sa honte absolue! Et si son image s’est dégradée, ce n’est qu’en raison de la dissipation (lente) du nuage de fumée d’une comm puissante. Rien de changé fondamentalement : mentalité de colon, racisme anti arabe inclus. Qualification de terroriste envers les résistants (rarement irréprochables) et bonne conscience. Pour encore 50 ans, maximum… S.M 12.01.09 | 17h10 Merci Me Josiane B.; vous avez trouvé les mots justes pour résumer la situation. Moi je n’arrive même plus à le faire devant tant d’inhumanité. BERTRAND 12.01.09 | 16h56 Je pense que l’essai est concluant, ces armes fonctionnent splendidement bien. Maintenant vous pouvez arrêter votre test, les gazaouis ont suffisamment rigolé. Mais c’est “occidentaliste” qui a le mieux résumé la situation… Roger H. 12.01.09 | 16h06 La question qui tue: “Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer 1,5 million de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ?” Il faut la répéter, encore et encore. Qui sommes-nous, Occidentaux, d’avoir permis une chose pareille, par des gens qui se réclament de nous en la faisant. Où est-il ce vieux proverbe yiddish: “Si je ne pense pas à moi, qui pensera pour moi, mais si je ne pense qu’à moi, qui suis-je ?” La honte absolue et des lendemains d’horreur. Forcément. Menau 12.01.09 | 15h34 Je ne sais pas quoi dire, plus de mots pour décrire l’horreur. Voila Israël qui transforme un peuple, assiégés de tout bord, en bêtes de laboratoire sur qui on test des armes nouvelles pour mieux les massacrer, les exterminer sous les regards des téléspectateurs du monde entier. Israël est-il au dessus de la loi pour que ses hommes échappent au TPI pour leurs crimes contre l’humanité? Il faut revoir les relations de l’Europe avec Israel. Et aux prochaines elections je m’en souviendrai… Alcides 12.01.09 | 15h17 Je comprends de plus en plus pourquoi Israel a interdit aux journalistes de se rendre à Gaza.. Dubonsens 12.01.09 | 15h12 Mais qu’en pensent donc les philosophes préférés du Monde ? Sans doute, encore la faute au Hamas, monstre sanguinaire et vrai bourreau du peuple palestinien… Les Israéliens sont eux le bras de Dieu, avec l’aide des Etats-Unis d’Amérique, ai-je bien compris ? Josiane B. 12.01.09 | 14h58 Hamas: Groupes d’hommes assiégés et peu armés résolus à défendre leur territoire; terroristes pour les oppresseurs, résistants pour les opprimés. Srebrenica, Gaza: lieux d’exactions commises par des armées régulières contre une population sous l’oeil impuissant et lâche de la communauté internationale. JEAN J. 12.01.09 | 14h32 ne pense pas une seconde que cela soit encore possible en 2009 ! M. Obama,je crains que vous ayez beaucoup de travail et surtout beaucoup à faire pour remonter l’image des Etat-Unis à travers le Monde…quant à Israël,que se passe-t-il?qui puisse justifier de telles méthodes? Pragma 12.01.09 | 14h29 on parle de 900 morts mais quelle vie reste aux 3 950 mutilés? on peut parler de 4850 victimes. zebredegrevy 12.01.09 | 14h28 Que voulez-vous ajouter à ces témoignages ? Je sais bien que l’ONU, les ONG et la Norvège toute entière sont noyautés par le Hamas…comme un certain nombre de commentaires ne manqueront pas de le suggérer. Renvoyez les lecteurs du monde aux articles de Gideon Levy et d’Uri Avnery, israéliens, qui expriment bien clairement pourquoi ces crimes de guerre mettent en péril la sécurité d’Israël à moyen et long terme. Skander 12.01.09 | 14h24 légitime défense disent-ils ! alain c. 12.01.09 | 14h14 A partir du moment où un gouvernement (et je prends bien soin de distinguer le gouvernement et le peuple) décide que le résultat prime sur les moyens utilisés, à partir du moment où la qualification de “terroristes” suffit pour s’affranchir du droit de la guerre, à partir du moment où les droits de l’homme sont considérés comme une espèce d’idéologie gauchiste ou dépassée, il n’y a plus de raisons de s’étonner que la barbarie progresse. occidentaliste 12.01.09 | 14h13 Quand un schéma mental inchangé depuis l’âge du bronze est servi par une technologie du 21ème siècle, cela donne un carnage primitif. Jean Francois W. 12.01.09 | 14h12 Honte a celles et ceux qui tuent et mutilent les sans defenses. Honte a vous qui le faites, honte a nous qui regardons les bras ballants. Honte. iu 12.01.09 | 14h10 Sans commentaires…enfin si peut etre merci aux USA qui fournisse a Israel toutes ces armes derniers cris pour etre lancer sur les civils encagés et colonisés de Gaza ( ces gens sont traiter comme des animaux)…tout les enfants morts et amputes vous remercie du fond du coeur… C’est ecoeurant et à vomir…. JOSEPH G. 12.01.09 | 14h07 Ca y est, on peut commenter l’article ! Je suis dégoûté par le comportement d’Israël, qui, non content d’être le dernier Etat colonial de la planète, se sert de populations civiles comme bouclier, comme cellule de test de nouvelles armes. Et que dire de l’absence de réaction de la communauté internationale, je ne parle même pas des USA qui fournissent les armes. Les Israéliens devraient être les premiers à lutter contre l’Horreur. Il n’en est rien… Pascal P. 12.01.09 | 14h03 Israel, terre de progres… C’est vrai que les statistiques de R&D sont assez avancees pour la region…. Naoufel J. 12.01.09 | 14h02 “Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer 1,5 million de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ?” tout est dit. (Source : « LeMonde.fr » (Quotidien – France), le 12 janvier 2009)  
 

28 professeurs (parmi eux d’éminents spécialistes du droit international) ont publié le 11 janvier une lettre ouverte dénonçant clairement UN CRIME DE GUERRE à Gaza

Israel’s bombardment of Gaza is not self-defence – it’s a war crime

ISRAEL has sought to justify its military attacks on Gaza by stating that it amounts to an act of “self-defence” as recognised by Article 51, United Nations Charter. We categorically reject this contention. The rocket attacks on Israel by Hamas deplorable as they are, do not, in terms of scale and effect amount to an armed attack entitling Israel to rely on self-defence. Under international law self-defence is an act of last resort and is subject to the customary rules of proportionality and necessity. The killing of almost 800 Palestinians, mostly civilians, and more than 3,000 injuries, accompanied by the destruction of schools, mosques, houses, UN compounds and government buildings, which Israel has a responsibility to protect under the Fourth Geneva Convention, is not commensurate to the deaths caused by Hamas rocket fire. For 18 months Israel had imposed an unlawful blockade on the coastal strip that brought Gazan society to the brink of collapse. In the three years after Israel’s redeployment from Gaza, 11 Israelis were killed by rocket fire. And yet in 2005-8, according to the UN, the Israeli army killed about 1,250 Palestinians in Gaza, including 222 children. Throughout this time the Gaza Strip remained occupied territory under international law because Israel maintained effective control over it. Israel’s actions amount to aggression, not self-defence, not least because its assault on Gaza was unnecessary. Israel could have agreed to renew the truce with Hamas. Instead it killed 225 Palestinians on the first day of its attack. As things stand, its invasion and bombardment of Gaza amounts to collective punishment of Gaza’s 1.5m inhabitants contrary to international humanitarian and human rights law. In addition, the blockade of humanitarian relief, the destruction of civilian infrastructure, and preventing access to basic necessities such as food and fuel, are prima facie war crimes. We condemn the firing of rockets by Hamas into Israel and suicide bombings which are also contrary to international humanitarian law and are war crimes. Israel has a right to take reasonable and proportionate means to protect its civilian population from such attacks. However, the manner and scale of its operations in Gaza amount to an act of aggression and is contrary to international law, notwithstanding the rocket attacks by Hamas.
Ian Brownlie QC, Blackstone Chambers Mark Muller QC, Bar Human Rights Committee of England and Wales Michael Mansfield QC and Joel Bennathan QC, Tooks Chambers Sir Geoffrey Bindman, University College, London Professor Richard Falk, Princeton University Professor M Cherif Bassiouni, DePaul University, Chicago Professor Christine Chinkin, LSE Professor John B Quigley, Ohio State University Professor Iain Scobbie and Victor Kattan, School of Oriental and African Studies Professor Vera Gowlland-Debbas, Graduate Institute of International and Development Studies, Geneva Professor Said Mahmoudi, Stockholm University Professor Max du Plessis, University of KwaZulu-Natal, Durban Professor Bill Bowring, Birkbeck College Professor Joshua Castellino, Middlesex University Professor Thomas Skouteris and Professor Michael Kagan, American University of Cairo Professor Javaid Rehman, Brunel University Daniel Machover, Chairman, Lawyers for Palestinian Human Rights Dr Phoebe Okawa, Queen Mary University John Strawson, University of East London Dr Nisrine Abiad, British Institute of International and Comparative Law Dr Michael Kearney, University of York Dr Shane Darcy, National University of Ireland, Galway Dr Michelle Burgis, University of St Andrews Dr Niaz Shah, University of Hull Liz Davies, Chair, Haldane Society of Socialist Lawyer Prof Michael Lynk, The University of Western Ontario Steve Kamlish QC and Michael Topolski QC, Tooks Chambers
(Source: “The Sunday Times” (hebdomadaire – Grande Bretagne), le 13 janvier 2009) Lien:http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/letters/article5488380.ece

 

From Dachau to Gaza

 

 
Tuesday, 30 December 2008, 2:02 pm by Prof. Francis A. Boyle  During the summer of 1982 I had the opportunity to visit the Nazi concentration camp just outside Dachau, Germany and then the little town itself. Given the proximity of the town to the camp, my immediate reaction was: “This town is so close to the camp that the citizens of Dachau must have known what was going on out there. Why did they not do anything about it?” I had the exact same reaction during the last two weeks of May 1986 as I traveled up and down the West Bank and Gaza Strip in order to investigate Israel’s atrocities and war crimes against the Palestinians. When I then complained about these reprehensible practices to the appropriate high-level legal officials sequentially at the Israeli Ministry of Defense, the Ministry of Justice and the Ministry of Foreign Affairs, I was told that they were all required by and could be justified under the doctrine of “military necessity.” Rather than engaging in an extended debate over this point, I simply responded to all three of these lawyers that this was precisely the argument used by the Nazi war criminals before the Nuremberg Tribunal in 1945 to justify their own incredible outrages upon humanity, including the Jewish people. After a bit more argumentation, these three lawyers basically conceded my Nuremberg analysis, but then each independently, uncannily, and matter-of-factly informed me: “We have public relations people in the United States who take care of these matters for us.” Even more distressingly, upon a visit to the office of the Legal Adviser to the Foreign Ministry to discuss the prospects for peace, I was immediately informed by him that Israel had a “claim” under international law to the West Bank: it might not constitute the basis for perfect title, but it was nevertheless a “claim.” At the time I recalled the fact that of course Hitler had a “claim” to the Sudetenland as well. Although the Munich Pact of 1938 permitted German occupation and annexation of the Sudetenland into the Nazi Reich, this act of cowardice by Great Britain and France ultimately paved the way for the outbreak of the Second World War one year later, with all the tragic consequences that conflagration entailed for the Jewish people, among others. Today, the United States and Israel are striving to consummate a Middle East version of the Munich Pact that will sell out of the right of the Palestinian people to self-determination and a real independent state of their own. Only history will tell if the consequences shall be as tragic for the fate of the Arab and Jewish peoples in the Middle East, if not the rest of the world. I fear that there is a high probability that history will repeat itself. Toward the end of my 1986 trip to Palestine, I visited the U.S. Embassy in Tel Aviv to complain about these criminal Israeli occupation practices. An assistant U.S. political attache informed me that such matters concerned “internal affairs” of the Israeli government. I stridently objected: Under basic rules of international law, the Israeli government is what is known as a “belligerent occupant” of the West Bank, Gaza Strip, and Jerusalem. Pursuant to article 4 of the Fourth Geneva Convention of 1949 Relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War, all non-Israelis living in these occupied territories are what are called “protected persons.” Article 147 thereof provides that any of the following acts committed against “protected persons” are “grave breaches” of the Convention: “wilful killing, torture or inhumane treatment. . . wilfully causing great suffering or serious injury to body or health. . . .” Furthermore, article 146 mandates all state parties to impose “effective penal sanctions for persons committing, or ordering to be committed, any of the grave breaches of the present Convention. . . .” Thus, any Israeli political leaders or military officers who have ordered or committed such “grave breaches” are “war criminals” within the meaning of the Geneva Conventions and the Nuremberg Principles. These Israeli war criminals can and must be prosecuted by any state in the world community that obtains jurisdiction over them. Finally, under common article 1 to the Four Geneva Conventions of 1949, all state parties are obliged not only to respect, but also “to ensure respect for the present Convention in all circumstances.” When a party to the Conventions such as Israel is committing “grave breaches,” such practices are not “an internal affair” but rather international crimes and therefore a matter of international concern. The United States government, inter alia, has an absolute obligation to use its enormous political, military and economic leverage over Israel to terminate such criminal practices immediately. Yet for the past sixty years the United States government has had no response to make to the desperate pleas by the Palestinian people for freedom, justice, dignity, respect and independence, “in other words, for self-determination. After forty years of an incredibly brutal and inhumane military occupation, the only really effective manner for all states party to the Geneva Conventions to ensure respect for the terms of the Fourth Convention in these occupied Palestinian territories would be to compel all Israeli military forces and colonial settlers to withdraw immediately and by all means possible from the West Bank, Gaza, and East Jerusalem. In 1999 President Clinton ordered Indonesia out of East Timor that it had illegally invaded and annexed as far back as 1975 with the approval of the Ford/Kissinger administration. Some future American President must likewise order Israel out of Palestine. It was toward obtaining that end that I had originally called for the establishment of an Israeli divestment/disinvestment campaign in November of 2000. Free Palestine! ************* (*) Francis A. Boyle, Professor of Law, University of Illinois, is author of Foundations of World Order, Duke University Press, The Criminality of Nuclear Deterrence, and Palestine, Palestinians and International Law, by Clarity Press. He can be reached at: FBOYLE@LAW.UIUC.EDU    Lien : http://www.scoop.co.nz/stories/HL0812/S00472.htm


Deux lycéens (maghrébins) agressés (à Paris) par des militants extrémistes pro-Israël

Deux élèves du lycée Janson-de-Sailly (Paris 16e) ont été victimes d’une agression, jeudi 8 janvier, devant leur établissement. Les lycéens, âgés de 15 et 17 ans, d’origine maghrébine, ont été roués de coups par des jeunes gens venus distribuer des tracts pour La Ligue de défense juive (LDJ), une organisation extrémiste interdite aux Etats-Unis et en Israël. Les familles des victimes ont déposé plainte pour “violences volontaires en réunion à caractère raciste”. “J’attendais mon cousin devant le lycée, quand j’ai vu les jeunes lui donner un tract. Moi je l’ai refusé. Mon cousin l’a mis à la poubelle et ils lui ont demandé “Pourquoi tu le jettes ?””, explique M., l’un des deux lycéens agressés. “Et comme je m’approchais, ils m’ont mis un coup de genou au bas ventre et un coup à l’arcade sourcilière. Puis deux se sont attaqués à mon cousin. Après, quelqu’un a dit “Y’a les flics”, et ils sont partis”, poursuit-il. “Quand je suis arrivée au lycée, les policiers étaient sur place avec le tract en question”, raconte sa mère. “Comme par hasard ce sont les deux jeunes un peu typés qui ont été tabassés”, déplore-t-elle. Le tract signé LDJ appelle le “jeune juif à défendre la communauté juive face aux agressions antisémites”. Cet incident survenu deux jours avant les manifestations en faveur des Palestiniens “n’a toujours pas été condamné par les autorités”, déplore le président de l’Association des victimes d’injustice, saisie par les parents des deux victimes. Cette association, présidée par Rachid Nekkaz, fugace candidat à la présidentielle de 2007, entend réclamer la poursuite des auteurs et l’interdiction de la LDJ. “Quand une synagogue est attaquée, tout le monde réagit, et c’est très bien. Les Français d’origine maghrébine doivent bénéficier du même traitement en termes politiques”, juge-t-il. A l’issue de la manifestation en soutien à Israël, le 4 janvier, huit personnes avaient été interpellées en possession illégale d’armes. Stéphanie Le Bars (Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 14 janvier 2009)

 

L’UNITE DU MONDE ARABE EST PLUS QUE JAMAIS NECESSAIRE

 
Noureddine Chafai: Les clauses secrètes de l’accord de camp David se dévoilent de plus en plus, et l’Egypte officielle a du mal à défendre sa position pour le moins irresponsable voire honteuse humainement parlant. Parmi ces clauses nous distinguons clairement : 1-      Le passage de Rafah ne doit jamais être ouvert sans l’approbation d’Israël. 2-      les relations diplomatiques ne doivent jamais être interrompues et le rappel de l’ambassadeur ne doit pas se faire, quelque soit la raison. 3-      Les aides, même humanitaires ne doivent parvenir au peuple de Gaza que sous le sceau de l’accord des israéliens. 4-      Les fournitures de gaz et de pétrole du Sinaï ne doivent jamais être interrompues. Les prochains jours devront nous dévoiler encore davantage les conditions contraignantes dont l’Egypte est soumise, pour recouvrir son autorité sur sa propre terre. Comment un pays souverain peut-il accepter de telles conditions qui vont à l’encontre de ses intérêts vitaux? Devant la barbarie israélienne, le plus grand pays arabe, ne peut utiliser les moyens de pression dont il dispose ? La position de l’Egypte officielle est désolante, elle suscite l’incompréhension de l’arabe lambda, voire le mépris. Nous sommes tous reconnaissants à l’Egypte du temps où elle menait le combat pour l’émergence de la nation arabe, nous n’oublions pas tous les sacrifices consentis par ce grand pays qui a tout donné aux arabes. Tous les observateurs s’accordent que l’Egypte d’avant camp David vivait dans de meilleurs conditions que maintenant. Les quatre milliards que les USA lui fournissent ne justifient pas son choix contraire à ses intérêts et à ceux de la nation entière. Le Venezuela d’Hugo Chavez a décidé d’expulser l’ambassadeur d’Israël, c’est une décision souveraine qui force le respect et qui montre clairement la capacité d’agir. C’est une leçon édifiante que les pays arabes entretenant des relations avec Israël doivent méditer. Nous comprenons qu’une guerre se prépare minutieusement, et qu’aucune décision grave ne doit se faire sans considération sur les retombées que peut subir le pays. Ce que le peuple arabe ne comprend pas, c’est l’absence de telle décision après des dizaines d’années d’accumulation d’armes et des milliards de dollars dépensés pour la défense nationale. Israël parait toujours prêt à toutes les éventualités, avec bien sûr l’aide et l’assistance inconditionnelles des USA. Mais les pays arabes ne sont-ils pas les plus riches pays du monde grâce à leur manne pétrolière ? Ne sont-ils pas en mesure de financer la plus grande armée qu’on peut imaginer ? La dernière guerre opposant les arabes à Israël date de trente cinq ans, ces années n’ont pas suffi de se préparer à toute éventualité ? Il est plus que jamais nécessaire de revoir la stratégie arabe et ne pas se tromper d’ennemi. La sécurité nationale égyptienne réside dans la coopération interarabe, une révision de la politique du pays le plus peuplé du monde arabe est plus qu’urgente, à savoir la renonciation aux accords de camp David, qui servent seulement les intérêts d’Israèl, et restreignent toute liberté de décision voire l’affaiblissement de la souveraineté de l’Egypte sur son propre territoire. Il y va de même pour la Jordanie qui constitue une profondeur stratégique naturelle pour la résistance palestinienne, ce pays qui se trouve les pieds et mains liés par les accords de « wadi araba ». Les pays du Golfe qui injectent des milliards de dollars dans l’économie américaine sous influence directe du lobby israélien, savent très bien que cette manne profite en premier lieu au renforcement de l’économie israélienne et par conséquence à leur affaiblissement eux-mêmes. Les relations entre pays doivent se faire sur le principe de l’intérêt mutuel. Il est nécessaire d’établir des relations avec tout le monde mais sur la base de « gagnant-gagnant ». Au jour d’aujourd’hui, on a du mal à distinguer l’intérêt de ces pays qui investissent sans compter outre atlantique. Ils doivent faire pression sur les USA qui, à défaut de soutenir la cause juste des arabes, doivent dire de temps en temps, assez,  à leur protégé dans la région. Les pays d’Amérique du sud, ont compris l’intérêt de s’unir dans le respect des spécificités de chacun d’entre eux, ils sont à l’abri de toute atteinte à leur sécurité et à leur intégrité. Malgré leurs divergences avec le grand voisin du nord, ce dernier n’ose jamais les attaquer, toutes les tentatives entreprises pour déstabiliser la région ont échoué, grâce , justement à cette unité. Les arabes ne pourront-ils pas retenir l’exemple ? C’est à espérer vivement ! 12 janvier 2009


Le nouvel émissaire de l’Onu au Sahara a du pain sur la planche

 

 
Reuters, le 12 janvier 2009 à 15h18 par Tom Pfeiffer RABAT, 12 janvier (Reuters) – Le nouveau représentant de l’Onu au Sahara occidental, l’Américain Christopher Ross, aura fort à faire pour débloquer ce dossier inextricable sur lequel la diplomatie mondiale se casse les dents depuis plus de 30 ans. , qui fut chargé d’affaires à Alger durant la transition entre la présidence de Jimmy Carter et celle de Ronald Reagan, en 1980-81, puis ambassadeur en Syrie, est un arabophone habitué à démêler des écheveaux orientaux complexes. Cette fois, Christopher Ross devra relancer les négociations directes entre le Maroc, qui a annexé le Sahara occidental à l’occasion de la “marche verte” de 1975, et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui revendique l’indépendance de l’ancienne colonie espagnole désertique mais au sous-sol prometteur. Après une quinzaine d’années de guérilla entre le Polisario et les troupes marocaines, l’Onu a obtenu un cessez-le-feu en 1991, mais elle s’est montrée dans l’incapacité d’organiser dans la foulée un référendum d’autodétermination pour trancher entre l’indépendance et l’intégration au Maroc du territoire. Les représentants spéciaux pour le Sahara occidental nommés par les secrétaires généraux successifs des Nations unies ont tous rendu leur tablier sans parvenir à résoudre le plus vieux conflit d’Afrique, qui sape les efforts d’unité du Maghreb, chaque partie campant sur ses positions. Le dernier, le diplomate néerlandais Peter van Walsum, a réussi à organiser l’an dernier quatre sessions de pourparlers laborieux entre négociateurs sahraouis et marocains à Manhasset, près de New York, avant de renoncer lui aussi en août, estimant irréaliste d’envisager l’indépendance du Sahara sans pressions sur le Maroc. Celui-ci, qui se refuse désormais à toute autre solution qu’une large autonomie pour ses “provinces du Sud recouvrées”, est soutenu depuis longtemps dans son intransigeance par la France et depuis plus récemment par les Etats-Unis. “LES USA SE SATISFONT D’UNE NI GUERRE-NI PAIX” Les analystes doutent que Christopher Ross puisse faire mieux que ses prédécesseurs. Selon eux, sa meilleure chance serait de convaincre le Polisario de soumettre sa propre vision d’une autonomie qui impliquerait une reconnaissance de la souveraineté du trône alaouite sur les 400.000 habitants du territoire. “Autodétermination et autonomie ne sont pas totalement antinomiques. Il faut que le Polisario ait suffisamment de marge pour négocier une autonomie acceptable”, suggère Khadija Mohsen-Finan, analyste à l’Institut français des relations internationales (Ifri) de Paris. Pour cela, les analystes estiment que Washington, Alger et Paris doivent trouver un terrain d’entente. Sous George Bush, les Etats-Unis étaient peu enclins à forcer la main à leur allié marocain, son allié régional privilégié dans la “guerre contre le terrorisme”. Barack Obama est peu susceptible de faire d’un règlement au Sahara occidental une de ses priorités diplomatiques. Mais son administration reprendra-t-elle à son compte la bénédiction donnée par Bush au plan d’autonomie marocain, qui a assombri les relations avec Alger et renforcé les partisans de la reprise de la lutte armée au sein-même du Polisario ? Christopher Ross, qui est âgé de 66 ans, a, selon les analystes, un avantage sur son prédécesseur : il a l’oreille du département d’Etat, qui pourra, le cas échéant, exercer les pressions souhaitées. En revanche, certains commentateurs marocains le soupçonnent de partialité en faveur d’Alger. Mais même des observateurs algériens prédisent qu’il ne pourra pas faire grand-chose. “L’Amérique ne veut pas résoudre le problème. Elle se satisfait d’une situation de ni guerre-ni paix”, estime le politologue Ismaïl Maaref Ghalia. “Il faudrait que la situation se détériore radicalement pour que les décideurs de Washington et Paris fassent pression sur le Maroc afin qu’il fasse véritablement des concessions en faveur de la paix”, souligne Jacob Mundy, spécialiste du dossier du Sahara occidental. Avec Hamid Ould Ahmed à Alger, version française Marc Delteil  

Italie-Un ministre opposé aux prières en plein air des musulmans

Reuters, le 11 janvier 2009 à 18h17 ROME, 11 janvier (Reuters) – Le ministre italien de la Défense a demandé aux musulmans italiens d’arrêter de prier dans les lieux publics en soutien à Gaza, désignant les implorations observées cette semaine à Milan comme des “provocations des islamistes”. “Je dis qu’il y en a assez des provocations des islamistes à Milan”, a dit Ignazio La Russa au quotidien Il Giornale paru dimanche. “À Milan, une manifestation légitime s’est transformée en mosquée provocatrice à ciel ouvert”, a dénoncé ce membre du gouvernement de Silvio Berlusconi. Les photos des musulmans priant le visage contre le sol samedi devant la gare centrale de Milan ont figuré à la une des quotidiens italiens. Une manifestation similaire avait eu lieu une semaine plus tôt devant la cathédrale de la ville, déclenchant la colère de la droite italienne. La Russa, qui se décrit comme un catholique présent à la messe chaque dimanche ou presque, est membre de l’Alliance Nationale, parti créé sur les cendres du Mouvement social italien (MSI) d’extrême-droite. Le gouvernement de Berlusconi, également allié au parti d’extrême-droite de la Ligue du Nord, s’est déjà aliéné les musulmans italiens l’an passé en projetant d’empêcher la construction de nouvelles mosquées dans le pays. Les manifestations contre l’offensive israélienne à Gaza ont continué dimanche en Italie, 3.000 personnes se rassemblant à Naples et 1.000 à Rome.  

Les USA ont dépensé 52 mds USD dans leurs programmes nucléaires en 2008 (rapport)

 

AFP, le 12 janvier 2009 à 00h06 WASHINGTON, 12 jan 2009 (AFP) – Washington a dépensé en 2008 plus de 52 milliards de dollars dans son arsenal nucléaire et les programmes afférents, mais seuls 10% de cette somme ont été dédiés à la prévention d’une attaque nucléaire ou à la lutte contre la prolifération, selon une étude publiée lundi. “Quelque 56% du budget total (29,1 milliards) ont été consacrés à la gestion, au maintien et à l’amélioration de l’arsenal nucléaire”, selon des données compilées à partir de documents publics par le centre de réflexion Carnegie Endowment for International Peace. Et “ces coûts augmenteront nettement si la proposition du département de l’Energie de reprendre la production d’armes nucléaires est approuvée”, note l’étude. Environ 17,5% (9,2 milliards) ont été consacrés aux programmes américains de défense antimissile. Près de 16% (8,3 milliards) ont été utilisés pour couvrir les coûts environnementaux et de santé du programme nucléaire, détaille ce rapport. En revanche, “les efforts pour freiner la prolifération des armes et de la technologie nucléaires, empêcher la circulation d’armes non contrôlées et l’utilisation de l’arme nucléaire constituent une priorité budgétaire limitée”, souligne le centre, avec seulement 9,9% de l’enveloppe, soit 5,2 milliards de dollars. Enfin, “seul 1,3% du budget consacré à la sécurité nucléaire (700 millions de dollars) a servi à se préparer aux conséquences d’une éventuelle attaque nucléaire”, déplore l’étude, qui estime cette somme insuffisante “au vu des inquiétudes soulevées ces dernières années par des responsables du gouvernement et d’autres quant à la possibilité grandissante d’un attentat terroriste à l’arme nucléaire ou radiologique sur le sol américain”.


 

Turquie – Découverte d’une cache d’armes présumée d'”Ergenekon”

Reuters, le 11 janvier 2009 à 21h48 ANKARA, 12 janvier (Reuters) – La police turque a découvert lundi plusieurs explosifs et des munitions dans la banlieue d’Ankara dans le cadre de son enquête sur le groupe nationaliste clandestin “Ergenekon”, rapporte l’agence de presse Anatolie. La police a déterré dans le jardin d’une maison abandonnée 30 grenades, neuf bombes fumigènes et des centaines de balles. Quatre-vingt-six prévenus, dont plusieurs officiers supérieurs à la retraite, des hommes politiques et des avocats sont jugés depuis le mois d’octobre dans l’affaire “Ergenekon”, qui menace la stabilité de la Turquie. Ils sont accusés d’avoir préparé des assassinats et des attentats à la bombe afin de provoquer une intervention de l’armée et le renversement du gouvernement dirigé par le parti de centre-droit AKP, issue de la mouvance islamiste modérée. Garante sourcilleuse de la laïcité héritée d’Atatürk, la haute hiérarchie militaire, qui a fait tomber quatre gouvernements élus au cours des 50 dernières années, récuse tout lien avec le mouvement “Ergenekon”. REUTERS  

Arrestation à Ankara d’un lieutenant-colonel de l’armée turque

 

Reuters, le 13 janvier 2009 à 12h12 ISTANBUL, 13 janvier (Reuters) – L’armée turque a arrêté un lieutenant-colonel et ouvert une enquête sur la cache d’armes découverte à son domicile lundi dans le cadre des investigations sur le réseau nationaliste Ergenekon, accusé de complot contre le pouvoir, a fait savoir mardi l’état-major de l’armée. “L’enquête de justice concernant le suspect et le matériel saisi se poursuit”, a indiqué l’armée dans un communiqué. La police a découvert lundi une trentaine de grenades, neuf bombes fumigènes et des centaines de balles près d’une maison abandonnée de la banlieue d’Ankara. Un peu plus tôt, elle avait mis la main sur des armes semi-automatiques, des pistolets et des grenades au cours d’une perquisition au domicile du lieutenant-colonel. Mardi, les policiers fouillaient un terrain vague aux abords de la capitale turque pour tenter de découvrir d’autres armes liées au complot présumé du groupe clandestin Ergenekon. Quatre-vingt-six prévenus, dont plusieurs officiers supérieurs à la retraite, des hommes politiques et des avocats sont jugés depuis le mois d’octobre dans le cadre de l’affaire Ergenekon, qui menace la stabilité de la Turquie. Ils sont accusés d’avoir préparé des assassinats et des

 

 

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