9 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3153 du 09.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

CRLDH Tunisie: 13 janvier 2009 : procès en appel des leaders syndicaux du bassin minier de Gafsa

Les associations tunisiennes de l’immigration solidaires avec la resistance  du peuple palestinien

lexpress.fr: Le ministre des Affaires étrangères tunisien en flagrant délit de mensonge?

Anas Tounsi: Bsaïess place les siens

AFP: Gaza: les principaux événements des dernières 24 heures

AFP: Un bombardement israélien aurait tué 30 civils dans une maison de Gaza

Reuters: Gaza – Israël accusé d’avoir tué 30 Palestiniens dans une maison

AFP: Gaza: une initiative au Qatar pour faire juger Israël pour crimes de guerre

AFP: Gaza: un ministre délégué allemand envisage des Casques bleus allemands

AFP: Le conflit de Gaza risque de renforcer les radicaux au Proche-Orient

AFP: Algérie: le chanteur Khaled prêt à prendre les armes pour combattre à Gaza

AFP: Appel de médias et de RSF à Israël pour ouvrir la bande de Gaza à la presse

Reuters: Malaysia Muslims urged to shun US goods over Gaza

Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France de l’historien André Nouschi

Nelly LEBOUCHER-SEFRIOUI: Gaza – Pour l’amour de ta terre, Falestine!

Sami Ben Abdallah: La rupture entre la presse algérienne et Enrico Macias ?

AFP: Sahara occidental: M. Ross “ne commencera pas à partir de zéro” (ministre)

AFP: Sahara occidental: le Polisario salue la nomination de Christopher Ross

Mediterranean Sea arrivals –  UNHCR calls for access to protection


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme   21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org /www.crldht.org  

Communiqué 13 janvier 2009 : procès en appel des leaders syndicaux du bassin minier de Gafsa

 
Alors que le monde se focalise sur l’horreur de la destruction de la bande de Gaza et les crimes commis par l’armée israélienne, les régimes despotiques continuent leurs propres menées liberticides, allant jusqu’à réprimer même les expressions publiques de solidarité de leurs peuples avec le peuple palestinien. Ainsi en va-t-il notamment en Tunisie pour les diverses composantes de la société civile, associations, partis, avocats, syndicalistes qui ont tenté d’exprimer leur soutien aux Palestiniens, et dont les manifestations ont été empêchées, brutalités à l’appui. Mais si ce nouveau signe de l’encadrement étroit de la société tunisienne a fait l’objet de communiqués de la part des associations  concernées et des organisations des droits humains dont des échos ont été relatés par les agences de presse, d’autres éléments récents rappellent encore de manière évidente les violations graves aux droits humains en Tunisie : entre autres exemples notables très récents, la campagne violente de dénigrement actuellement en cours contre Sihem Bensedrine, porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et rédactrice en chef du journal en ligne Kalima ; le harcèlement du bureau légitime des magistrats tunisiens élu en 2005 qui a été évincé par un coup de force interne, et empêché de rejoindre son congrès, par le biais d’assignations policières à résidence ; l’agression sauvage sur la jeune Ghezala M’hammedi, membre active du Comité des diplômés chômeurs de Gafsa harcelée par les forces de police en continu pour ses activités de solidarité avec le mouvement du bassin minier, une agression faite par le chef de la police de Gafsa en personne, ce qui lui a occasionné un arrêt d’un mois avec double fracture du nez et inflammation aiguë de l’oreille interne ; le nouveau procès dramatique suivi d’une peine d’emprisonnement de deux ans qui a sanctionné les propos accordés à un journal britannique par Sadok CHOUROU, dernier président en exercice du parti islamiste Ennahda avant son interdiction. Sadok CHOUROU témoignait dans cette interview de ses conditions d’incarcération en des propos politiques par ailleurs pacifiques et modérés. Il avait été libéré début novembre dernier, peu avant le terme de sa peine, après 18 ans et demi  d’emprisonnement dont plus de 13 en isolement total Toutefois, l’actualité tunisienne reste marquée par les suites du mouvement social impressionnant qui s’est déroulé dans le bassin minier de Redeyef-Gafsa tout au long du premier semestre 2008. La date sur laquelle beaucoup se joue est désormais celle du mardi 13 janvier 2009 : A cette date aura lieu le procès en appel des leaders syndicaux de ce mouvement, dont les figures emblématiques de Adnane Hajji, Taieb Ben Othman, Bachir Labidi (actuellement hospitalisé dans des conditions humiliantes enchainé au lit et sous la surveillance permanente des matons), et bien d’autres avec eux. Le procès en première instance s’était tenu à Gafsa les 4 et 11 décembre derniers, au cours de deux sessions riches en rebondissements et sans respect des règles élémentaires du droit, pour un jugement bâclé rendu sous cordons policiers à l’intérieur même du tribunal, et comportant des peines allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement. Le président de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR, dont le siège est à Paris), Mohieddine Cherbib, quant lui, jugé également pour solidarité et diffusion de l’information concernant le bassin minier, et condamné à deux ans de prison en première instance dans le cadre de la même affaire, ne sera pas cette fois parmi les personnes concernées de l’appel, étant considéré aujourd’hui « en délit de fuite» !. Une fois encore, la mobilisation interne à la société tunisienne est forte autour de ce procès, alors que les entrées et sorties du bassin minier de Gafsa restent étroitement contrôlées par la police, et que les principales villes qui étaient au cœur du mouvement, notamment Redeyef, sont quadrillées et surveillées de la manière la plus étroite. Environ 130 avocats de tout le pays se sont constitués dans la défense des accusés. Ce nombre impressionnant a suscité une démarche de la part des autorités auprès du Bâtonnier du barreau de Tunis afin de suggérer un moindre nombre d’avocats. Ce nombre couvre en outre une grande diversité interne : hommes et femmes, toutes générations confondues, de divers barreaux de nombreuses villes du pays… alors qu’il y a dix ans à peine, témoigne Mokhtar Trifi, président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) et lui-même avocat du procès, « nous n’étions qu’une poignée d’avocats, toujours les mêmes, dans les procès politiques ! » Ces avocats sont pour nombre d’entre eux soumis à des pressions, eux et leur entourage, et à une surveillance policière étroite. En outre, côté syndical, de nombreux rassemblements organisés par les fédérations ou unions régionales de l’UGTT ont eu lieu dans diverses villes du pays depuis le procès bâclé en première instance des 4 et 11 décembre. Ceci aussi est une nouveauté, et pousse la centrale syndicale unique de l’UGTT à des actions d’intervention en faveur de la défense des représentants du mouvement social du bassin minier. Pour mémoire, les principaux inculpés du procès sont des syndicalistes locaux de l’enseignement de base de Redeyef. La veille de l’ouverture du procès en première instance, le 3 décembre dernier, le bureau central de l’UGTT avait rétabli Adnane Hajji, inculpé du procès, dans ses fonctions syndicales, après des mois d’éviction en guise de sanction de son activité dans le mouvement du bassin minier. Partis et associations démocratiques tunisiens dénoncent quant à eux un procès politique et coopèrent depuis le printemps au sein d’un Comité national de soutien aux populations du bassin minier, dont le premier porte-parole, Messaoud Romdhani, par ailleurs président de la LTDH à Kairouan, est entravé depuis l’été dans tous ses déplacements et interdit de sortir de la ville de Kairouan. Sa maison est constamment encerclée et il est suivi quotidiennement par la police jusque devant le lycée où il enseigne. De même, le second porte-parole du comité, Hedhili Abderrahmane, membre du bureau central de la LTDH, subit à son tour depuis l’automne une surveillance policière accentuée et a été contraint à plusieurs reprises de faire demi-tour lors de ses déplacements. Avocats et société civile mobilisée en faveur des inculpés du procès des leaders du procès du bassin minier réclament la relaxe de tous les condamnés en première instance, et leur libération immédiate. Il faut rappeler en outre que les conditions d’incarcération des différents condamnés sont extrêmement préoccupantes. Bachir Labidi a dû ainsi être hospitalisé pour des soins urgents. Adnane Hajji a procédé à une nouvelle grève de la faim la semaine dernière, interrompue depuis. Au niveau international, de nombreux observateurs syndicaux, politiques et de la société civile venus de France, d’Europe, du Maghreb et de certains pays arabes, se préparent à retourner à Gafsa pour le procès du 13 janvier. Les noms des participants de cette délégation d’observateurs seront communiqués officiellement le jour du départ, prévu le 12. Une conférence de presse sera organisée à Paris le 15 janvier 2009 au retour des membres français de cette délégation. Paris le 9 janvier 2009.  Contact presse : +33683447771  
 

 

LES ASSOCIATIONS TUNISIENNES DE L’IMMIGRATION

SOLIDAIRES AVEC LA RESISTANCE

DU PEUPLE PALESTINIEN

Nous associations tunisiennes de l’immigration ATF, CRLDHT, FTCR, UTIT :

                Condamnons fermement l’agression armée de l’Etat israélien, contre le peuple palestinien à GAZA

                Dénonçons  les crimes commis contre la population civile palestinienne à Gaza au vu et au su de la communauté internationale

                Exigeons l’arrêt immédiat de toutes les formes de l’agression militaire israélienne contre le peuple palestinien, qui a causé plus de 700 morts palestiniens, n’épargnant ni femmes, ni enfants, ni vieillards  

                Exigeons la levée immédiate du siège et du blocus de Gaza et l’ouverture de tous les points de passage.

                Demandons l’organisation de corridors humanitaires et l’acheminement sans délais de médicaments, équipements médicaux et la venue d’équipes médicales à GAZA à hauteur des besoins.

                Condamnons la complicité des Etats Unis et de l’Union Européenne et leur demandons de cesser leur soutien et encouragement à l’Etat israélien dans ses politiques coloniales et guerrières. 

                Exprimons notre indignation face à la lâcheté des régimes arabes coupables de passivité complice et de manque de réelle solidarité avec le peuple palestinien et particulièrement à Gaza. 

                Condamnons la répression par le gouvernement tunisien des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et de soutien à sa résistance.

                L’agression militaire d’une population civile constitue un crime de guerre, nous exigeons des sanctions contre l’Etat d’Israël et des poursuites contre ses dirigeants politiques et militaires.

                Nous exigeons la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël

                Nous demandons à l’Union européenne, aux Etats-Unis et à la République fédérale russe de faire pression sur l’Etat d’Israël et l’obliger à accepter l’application des résolutions internationales pour la création d’un Etat palestinien indépendant et viable avec El-Kods – Jérusalem pour capitale et le respect des droits nationaux du peuple et des réfugiés palestiniens.

                Nous demandons à toute la communauté internationale d’exercer les pressions nécessaires sur l’Etat d’Israël afin qu’il se conforme au droit et la légitimité internationaux et reconnaisse dans les faits le droit du peuple palestinien à un Etat indépendant et souverain.

Vive la lutte du peuple palestinien

Manifestation Samedi 10 janvier 2009 à 15h00

Départ République Arrivée Nation par Bastille

 

RDV Début Boulevard du Temple à 14h30

 

 
 

 

L’actualité vue par les blogueurs

Le ministre des Affaires étrangères tunisien en flagrant délit de mensonge?

Par  Malek Khadhraoui, publié le 08/01/2009 17:22 – mis à jour le 09/01/2009 13:18

Le 17 décembre, Abdelwaheb Abdallah annonce fièrement que l’UE vient d’accorder à la Tunisie le statut privilégié de “partenaire avancé”. Seul hic: aucune trace officielle de cette décision n’est trouvable parmi les communiqués européens… Malek, notre blogueur invité, mène l’enquête.

Les relations entre la Tunisie et la communauté européenne ne datent pas d’hier. Cette idylle a commencé en 1976 et s’est poursuivie au gré des différents accords de partenariats et d’associations. C’est ainsi que la Tunisie est parmi les premiers pays à s’engager en 1995 pour le partenariat euro-méditerranéen, et c’est tout naturellement qu’elle adopte en juillet 2005“la Politique Européenne de Voisinage” qui propose aux voisins immédiats, terrestres ou maritimes, de l’Union « une relation privilégiée, basée sur un engagement mutuel en faveur de valeurs communes ».

Parmi ces « valeurs communes », on peut citer, en s’efforçant de ne pas s’esclaffer : « La démocratie et droits de l’homme, la règle de droit, la bonne gouvernance »…etc. Dans le cadre de cette même politique, le « statut de partenaire avancé » vient renforcer ce partenariat selon un plan d’action plus précis et plus contraignant pour les deux parties. Jusqu’à présent, seul le Maroc avait ce statut tant convoité. Un statut auquel il a postulé en 2004 et qu’il a obtenu seulement au mois d’octobre dernier.

Mais voilà qu’une dépêche de l’Agence de Presse Africaine (APA) datée du 17 décembre dernier nous apprend que le ministre des Affaires étrangères tunisien, M. Abdelwaheb Abdallah, a annoncé devant la Chambre des conseillers, que la Tunisie « a été autorisée à occuper le “statut de partenaire avancé” de l’Union européenne ».

En plus de nous rapporter les paroles du ministre, cette dépêche parle d’un communiqué de l’UE qui précise que « ce rapprochement d’intérêt mutuel pourrait concerner plusieurs secteurs d’activité comme par exemple le commerce, l’environnement, la politique maritime et de la pêche, les transports ou l’énergie »

La dépêche annonçant cette grande nouvelle a bien évidement été reprise en choeur par tous les organes de la propagande officielle tunisienne mais aussi par d’autres sites tunisiens d’informations « autorisées ».

Notre scribe national, Mouldi M’barak, rédacteur en chef du quotidien francophone La Presse, notre Pravda à nous, a même pondu un édito, un de ceux qui lui ont valu plus d’une fois le titre peu enviable de « journaliste Boudourou » (expression tunisienne qui pourrait ce traduire par « à deux balles »), prix décerné par un groupe de blogueurs récompensant le pire journaliste tunisien. « Un nouvel acquis qui s’ajoute, à un moment où la Tunisie célèbre dans la fierté et l’allégresse le 21e anniversaire du Changement » nous dit-il.

Certains défenseurs des droits de l’homme, sont même montés au créneau. « Le statut avancé que l’UE vient d’accorder à la Tunisie, c’est une prime à la torture, aux violations graves des droits humains dans le pays », a déclaré à l’AFP Sihem Bensedrine, militante des droits de l’homme en Tunisie.

Pourtant le communiqué que cite l’agence est introuvable sur les supports de diffusion de l’Union européenne… Ni la rubrique du site Internet de l’union qui traite de la question de la PEV, ni le site de la présidence française de l’union, ni le site de la délégation de l’UE en Tunisie, régulièrement mis à jours, ne pipent mot de cette décision. Les médias français non plus ne semblent pas emballés.

Si la décision d’accorder à la Tunisie « le statut de partenaire avancé » a déjà été officiellement prise, comment expliquer qu’on ne puisse pas trouver sa trace quelque part chez l’autre partie concernée… l’Union européenne ? Notre ministre des Affaires étrangères aurait-il osé mentir à notre « honorable » Chambre des conseillers ? Oserait-il aller jusqu’à annoncer unilatéralement une décision qui n’a pas encore été validée ? On y regardant de plus près, on s’aperçoit qu’on n’en est peut-être pas si loin !

En effet, lors de la dernière session du Conseil d’association UE-Tunisie qui s’est réuni le mardi 11 novembre à Bruxelles,on apprend que l’UE « a fait part de sa disposition à étudier avec bienveillance la proposition tunisienne d’un partenariat renforcé dans le même esprit que le « statut avancé » qui a été mis en place avec le Maroc » ! Voilà donc. Ce que notre ministre nous vend pour acquis n’est en fin de compte qu’une « bienveillance » européenne envers notre candidature ?

Le compte-rendu reste très évasif sur les modalités de cette « bienveillance ». Un groupe de travail « sera créé à cet effet » nous dit-on. Rien à voir avec les déclarations du conseil lors de l’annonce de l’obtention du Maroc de ce statut. « L’Union […] est prête à répondre favorablement à la perspective du statut avancé demandé par ce pays ». Il est clair ici qu’entre « étudier avec bienveillance » et « répondre favorablement » il y a très peu de place à la fausse interprétation !

Donc, si on ne veut pas mettre en doute la parole de notre ministre, il faudrait admettre qu’en l’espace d’un mois, un groupe de travail aurait été créé, il aurait étudié la question et il aurait rendu un avis favorable. Le Conseil d’association Tunisie/UE et puis le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE auraient entériné cette décision.

Nous savons tous que la Tunisie de Ben Ali est le pays de tous les miracles, mais celui qui consiste à faire fonctionner aussi rapidement la bureaucratie européenne semble bien improbable !

Ce ne sont pas seulement les délais qui sont intenables, la position de l’EU vis-à-vis du gouvernement tunisien l’est autant. En effet, la PEV établit un large éventail de priorités avec une attention particulière à « la poursuite et la consolidation des réformes garantissant la démocratie et Etat de droit… ». Or le groupe de suivi ne cache pas son scepticisme envers la volonté du gouvernement tunisien de se conformer à toutes les exigences de cette association.

Dès décembre 2006, date de la parution du premier rapport, les technocrates européens regrettaient déjà dans des termes très diplomatiques que : « sur le plan politique, il y a eu moins de progrès au cours des mois écoulés notamment en ce qui concerne la coopération et le dialogue sur les questions politiques » ou encore que la mise en oeuvre du programme de modernisation de la justice « n’est pas encore entrée dans une phase pleinement opérationnelle. » ! Un peu plus loin les critiques le sont moins: « En ce qui concerne les droits de l’homme et les libertés fondamentales, il y a peu de progrès des libertés d’association et d’expression ».

Pourle deuxième rapport adopté le 3 avril 2008, sur les questions politiques le seul changement constaté est celui du langage employé par le rapport : « Dans le domaine de la démocratie et de l’Etat de droit, malgré les garanties prévues par la Constitution, on ne peut observer d’avancées en termes de diminution du décalage entre la législation en vigueur et son application pratique. […] L’échéance à court terme des élections présidentielles prévues pour 2009, pose des enjeux essentiels pour le fonctionnement du processus démocratique tunisien. »

En ce qui concerne le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, les rapporteurs européens frôlent l’insolence : « Dans le cadre des Nations Unies, la Tunisie participe au dialogue sur les droits de l’homme mais des retards persistent dans la soumission des rapports périodiques (sept rapports restent en suspens). […] Les demandes de visite de quatre rapporteurs spéciaux du conseil des droits de l’homme […] attendent toujours une réponse du gouvernement tunisien. […] La liberté d’association et d’expression connaît toujours des entraves considérables, et il en est de même du domaine des médias et de l’information. »

C’est à se demander si Nicolas Sarkozy, qui affirmait lors de sa visite à son ami Ben Ali, que « l’espace des libertés progresse en Tunisie », a eu la présence d’esprit de jeter un coup d’oeil à ce rapport qui venait pourtant d’être publié ? Où s’agit-il d’une manière peu orthodoxe de désavouer les fonctionnaires d’une institution qu’il s’apprêtait à diriger ?

Peu importe. Puisque plus loin dans les rapports cités, dans les volets qui traitent d’échanges commerciaux, d’abolition de frontières et de taxes ou encore de collaboration dans la lutte anti-terroriste, le ton un peu gêné des premiers chapitres fait place à l’admiration à peine dissimulée. « Les performances économiques de la Tunisie se sont encore améliorées en 2007 et sont parmi les meilleures de la région », peut-on lire dans le rapport. Ou encore « La promotion de l’investissement étranger est l’un des objectifs prioritaires du gouvernement. » En d’autres termes, la Tunisie est un endroit où il fait bon investir !

Qu’il s’agisse de Nicolas Sarkozy ou de l’Union européenne, le choix a été fait depuis longtemps. Pas question de s’enquiquiner des questions des droits de l’homme, de justice et de libertés fondamentales. Les récentes déclarations de Bernard Kouchner à propos de la pertinence de la création d’un secrétariat des droits de l’homme ne font que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Et même ceux qui espéraient que le développement économique serait un moteur de changement politique réalisent aujourd’hui que depuis le processus de Barcelone et les millions d’euros investis, « le changement » politique reste toujours à espérer.

Les libertés avec la vérité que prend notre ministre des Affaires « mensongères » ne sont enfin de compte qu’anecdotiques et seront certainement mises sur le compte de l’impatience. Les observateurs de la scène politique tunisienne connaissent les tendances à l’exagération mensongère et le besoin obsessionnel de la reconnaissance internationale du régime en place. Mais ce dernier sait qu’il peut compter sur l’Europe et la France pour lui faire ce cadeau en cette année d’élection présidentielle où le président Ben Ali, a décidéde répondre positivement à la demande qui lui a été faite de se représenter pour un 5e mandat de 5 ans. Nous voilà bien « avancés » !

(Source: www.lexpress.fr le 08 janvier 2008)

Lien: http://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-ministre-des-affaires-etrangeres-tunisien-en-flagrant-delit-de-mensonge_730280.html

 


 

Bsaïess place les siens

Borhane Bsaïess n’est plus le porte-parole officieux et inassumé du gouvernement en temps de crise. Il n’est plus le polémiste tous terrains (ce qui est très péjoratif si seulement savait !!). Borhane est désormais un commis de l’Etat qui roule en voiture de fonction, remonte les bretelles aux journalistes libres (il a menacé au téléphone le jeune Ismaêl Dabbara de « corrections physiques » s’il ne rentrait pas dans le rang) et place les siens. Outre les Ben Ali, Trabelsi, Abdallah, il faut aujourd’hui compter avec les Bsaïess.  L’histoire des Trabelsi se répète. Ces derniers n’avaient-ils pas levé la tête de l’eau en terrorisant les uns et les autres de leur nom de famille royale ?! A leur tour, les Bsaïess brandissent à tout va, leur parenté avec l’hyper puissant abdelwahab Abdallah. L’épouse Bsaiëss étant tout bonnement la nièce de la deuxième épouse de A. Abdallah !!!! Après un chèque médiatique en blanc, une bénédiction présidentielle (lors d’une soirée Carthaginoise, le Président tunisien, l’a invité à sa table et l’a remercié de son rôle de porte-parole volontaire et jusqu’alors non rémunéré !!!), après sa nomination au Conseil national des droits de l’homme (une autorité fantomatique, créée de toute pièce pour faire de l’ombre à la Ligue tunisienne des Droits de l’homme) et après les facilités accordées au beau-père de Borhane pour ses activités en commerce des boissons…voici venue l’heure de la montée de Madame Salwa Bsaïess, née Ben Noôman. Elle vient de lancer une nouvelle émission sur Hannibal Tv. La première de Nikat alâ al hourouf (les points sur les î) fut donnée le 07/01/2009 !!! Les portes grandes ouvertes devant le jeune professeur des lycées qu’était un jour Borhane et qui l’avaient subrepticement promu grand reporter, sans la moindre expérience ni compétence d’aileurs ( il n’ya qu’à voir sa langue violente et pompeuse sans profondeur et sans destinée) les mêmes portes sont lâchées devant la « maîtrisarde » en lettres arabes, qu’est la nouvelle animatrice du nouveau rendez-vous polémique sur Hannibal TV (ce rendez-vous calqué sur l’émission culte d’aljazeera : al ittijah al moakess, sera à coup sûr suivi, rien que par sa forme !!!). Madame Bsaïess, une dame moyennement jolie mais sans réel charme, est parue assez sûre d’elle, elle s’en sortit côté trac et hésitation. Son plus grand défaut fut de ne rien comprendre à la direction des débats : elle monopolise la parole et la distribue mal entre ses deux invités ; elle paraphrase mal également leur dires et ne sait pas structurer les échanges. Quant au fil conducteur, c’est une salade…. C’est souvent ce qui arrive quand on n’est pas là par mérite, m étier, ou passion, mais bien parce qu’on est la femme de…. La montée de Bsaïess est loin d’être anodine ou évidente. C’est un plan de carrière négocié, lu et approuvé par A. Abdallah. Ce n’est pas la Tunisie qui jette en prison ses journalistes libres, qui ouvrira le débat à la télé ?!!!! Par anticipation , nous présumons que les Bsaïess invoqueront la théorie du complot pour démentir nos dires. Nous leur répondons d’avance qu’il n’ya que du complot dans la politique. Que du complot, comme le veut tout réalisme politique aux lounges chantées par Borhane, à tous crins !!!!
Anas Tounsi

 


 

 

 

Gaza: les principaux événements des dernières 24 heures

 

 
AFP, le 9 janvier 2009 à 12h57 GAZA, 9 jan 2009 (AFP) – Voici les événements des dernières 24 heures, au 14e jour de l’offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza: ** ASPECTS MILITAIRES JEUDI 8 JANVIER – Violents combats à Beit Lahya et Jabaliya (nord). Dans la soirée, une Ukrainienne et son bébé ainsi qu’une Marocaine et deux membres de sa famille sont tués par des tirs israéliens (sources médicales palestiniennes). – Trois soldats israéliens, dont deux officiers, tués. – Des roquettes tirées du Liban s’abattent dans le nord d’Israël qui riposte par plusieurs tirs d’obus. Le Hezbollah nie toute implication. La Finul renforce ses troupes dans le sud du Liban. – Seize roquettes tirées de Gaza sur le sud d’Israël. VENDREDI 9 – Série d’attaques nocturnes israéliennes visant une cinquantaine de cibles. 15 Palestiniens tués. Incursion de chars à l’est de Khan Younès (sud). Des navires de guerre israéliens bombardent des cibles en bordure de mer. – Poursuite des combats malgré l’appel de l’ONU à un cessez-le-feu. – L’ONU, citant des témoins, affirme que l’armée israélienne a tué cette semaine dans un bombardement 30 civils faisant partie d’un groupe de 110 Palestiniens qu’elle avait rassemblés dans une maison de Gaza. L’armée israélienne dit avoir ouvert une enquête. – Une quinzaine de roquettes tirées sur le sud d’Israël dont certaines jusqu’à 40 km du territoire palestinien. ** INITIATIVES DIPLOMATIQUES – Le Conseil de sécurité de l’ONU lance un appel à un cessez-le-feu immédiat dans sa résolution 1860, adoptée jeudi soir par 14 voix sur 15, les Etats-Unis s’étant abstenus. La résolution “appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza”. Elle “condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils et tout acte de terrorisme”, sans désigner explicitement les tirs de roquettes du Hamas. – L’armée israélienne va poursuivre ses opérations malgré l’appel au cessez-le-feu, affirme le Premier ministre israélien Ehud Olmert. – Le Hamas “rejette” la résolution estimant qu’elle “ne tient pas compte des aspirations et des principaux objectifs du peuple palestinien”. – Le président palestinien Mahmoud Abbas estime que la résolution est un “pas important”. ** HUMANITAIRE – L’Unrwa continue de suspendre ses activités humanitaires après qu’un de ses convois eut été touché par des obus de l’armée israélienne et un chauffeur palestinien tué. Le Hamas critique cette suspension. – Le CICR annonce avoir temporairement réduit ses activités à Gaza-ville après que l’un de ses véhicules eut essuyé des tirs. – Le porte-parole de l’Unrwa affirme que la situation humanitaire empire “d’heure en heure”. Un million de personnes vivent sans électricité, 750.000 personnes sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent en continu grâce à des générateurs de secours qui risquent de s’arrêter en cas de manque d’essence, selon lui. ** BILAN DES PERTES HUMAINES DEPUIS LE DEBUT DE LA GUERRE LE 27 DECEMBRE – Au moins 782 Palestiniens ont été tués et plus de 3.200 blessés (sources médicales palestiniennes). – Trois civils et 10 soldats israéliens ont été tués et 154 blessés (armée). AFP

Un bombardement israélien aurait tué 30 civils dans une maison de Gaza

AFP, le 8 janvier 2009 à 11h07 Par Mehdi LEBOUACHERA JERUSALEM, 9 jan 2009 (AFP) – ‘armée israélienne a tué cette semaine dans un bombardement 30 civils qui faisaient partie d’un groupe de 110 Palestiniens qu’elle avait rassemblés dans un bâtiment maison de Gaza, selon des témoignages recueillis par l’ONU et publiés vendredi. L’armée israélienne a dit avoir ouvert une enquête mais ne pas disposer d’informations dans l’immédiat. L’Office de l’ONU pour la coordination humanitaire (OCHA) a affirmé dans un communiqué qu’il s’agissait de “l’un des plus graves incidents depuis le début des opérations” israéliennes dans la bande de Gaza, le 27 décembre, les plus violentes jamais lancées contre ce territoire contrôlé par les islamistes du Hamas. “Selon plusieurs témoignages, le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens vers une seule maison à Zeitoun (dont la moitié était des enfants) en leur ordonnant de rester à l’intérieur”, a précisé l’OCHA. “Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison, tuant environ 30” personnes, ajoute le communiqué. “Ce qui ont survécu et ont réussi à le faire ont marché deux kilomètres vers la route de Salaheddine avant d’être transportés vers un hôpital dans des véhicules civils. Trois enfants, le plus jeune étant âgé de cinq mois, sont morts à leur arrivée”, a ajouté l’OCHA. Interrogée, une porte-parole de l’armée israélienne a affirmé ne pas disposer d’information sur cet incident. “Nous avons procédé à des vérifications préliminaires mais nous n’avons aucun élément sur cet incident. Nous avons lancé une enquête mais nous n’avons pour l’instant aucune information”, a indiqué à l’AFP Avital Leibovich. L’organisation de défense des Droits de l’Homme B’Tselem a recueilli un témoignage corroborant les déclarations de l’ONU mais a affirmé qu’il était très difficile d’avoir une image complète des évènements en raison de problèmes de communications à Gaza et des combats empêchant les déplacements. Meysa Fawzi al-Samouni, 19 ans, une habitante de Zeitoun, a affirmé à B’Tselem que des soldats l’avaient emmenée avec sa fille de neuf mois et environ 30 autres membres de sa famille au domicile d’un autre proche. “Les soldats (…) nous ont ordonné de les accompagner à la maison de Waël al-Samouni, 40 ans. Sa maison est un hangar en béton d’environ 200 mètres carrés (…) On était déjà trente, puis soixante-dix au total. Nous sommes restés jusqu’au lendemain sans eau ni nourriture”, a-t-elle raconté. Le lendemain matin, aux alentours de 06h00 (04H00 GMT) l’armée israélienne a tiré sur des personnes qui tentaient de quitter les lieux pour aller chercher d’autres proches. Quelques instant plus tard, un obus s’abattait sur la maison, selon Meysa al-Samouni. “Quand l’obus s’est abattu, je me suis jetée à terre sur ma fille. C’était plein de fumée et de poussière, j’ai entendu des cris et des pleurs. Quand la fumée s’est dissipée un peu, j’ai regardé autour de moi et j’ai vu 20 à 30 personnes tuées et environ une vingtaine de blessés”, a-t-elle ajouté. Meysa Samouni n’a été que légèrement blessée mais elle dit avoir perdu son mari, son beau-père, sa belle-mère et sept personnes de sa famille proche. Sa fille de neuf mois a eu trois doigts sectionnés. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l’armée israélienne a empêché les ambulances d’accéder au quartier de Zeitoun jusqu’à ce qu’ils puissent le faire mercredi à la faveur d’une première suspension temporaire en douze jours des bombardements israéliens. Le CICR a précisé que les ambulanciers avaient porté secours à 18 blessés dans le quartier et récupéré 12 corps dans une des maisons, sans préciser s’il s’agissait de celle que l’armée aurait bombardée. Le CICR a jugé jeudi “intolérable le retard dans l’autorisation d’accès donnée aux services de secours” par Israël et qualifié “l’incident de choquant”.

Gaza – Israël accusé d’avoir tué 30 Palestiniens dans une maison

Reuters 09.01.09 | 11h30  Trente Palestiniens ont été tués cette semaine dans le bombardement d’une maison de la ville de Gaza où les forces israéliennes avaient rassemblé des civils, affirme vendredi une agence des Nations unies citant des témoins. Selon l’Office de l’Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), des soldats israéliens ont regroupé le 4 janvier dernier 110 Palestiniens dans un bâtiment du secteur de Zeitoun, leur donnant l’instruction de rester à l’intérieur. Mais la maison, poursuit le rapport de l’OCHA, a été touchée par la suite par des obus israéliens, qui ont fait 30 morts. L’armée israélienne a déclaré qu’elle enquêtait sur les faits rapportés par l’agence onusienne. Le 5 janvier, des équipes médicales palestiniennes avaient annoncé avoir découvert les cadavres de douze membres d’une même famille dans une maison frappée par des obus israéliens. Le bilan s’était ensuite aggravé à 30 morts après la découverte de nouveaux corps sous les décombres. Selon le rapport de l’OCHA, trois enfants, qui ont succombé à leurs blessures, figurent au nombre des victimes.

 


 

Gaza: une initiative au Qatar pour faire juger Israël pour crimes de guerre

 

 
AFP, le 9 janvier 2009 à 14h26 DOHA, 9 jan 2009 (AFP) – L’Organisation arabe pour la démocratie, basée à Doha, a annoncé vendredi qu’elle entendait mettre en place un “collectif international” pour étudier les cas de “crimes de guerre” contre les Palestiniens et faire juger les Israéliens qui en seraient responsables. Le collectif sera formé lors d’une conférence prévue début février à Doha en présence d’une centaine d’ONG et de juristes internationaux en collaboration avec la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) du Qatar, proche des autorités, a indiqué à l’AFP le président de l’Organisation, Mohsen Marzouk. “Nous aurons dans un premier temps à définir les responsabilités juridiques et à recenser les crimes de guerre et, ensuite, à poursuivre les criminels de guerre israéliens”, a-t-il ajouté. Le collectif aura un bureau permanent et trois antennes dans différents pays du monde pour constituer des dossiers sur les éventuels cas de crimes de guerre et envisager les moyens de saisir la justice, a-t-il ajouté. “Il est possible d’introduire des plaintes par le biais du procureur général de la Cour internationale de justice (CIJ) et ou par des tribunaux européens”, a indiqué à la presse le secrétaire général de la CNDH, Ali Al-Merri. Israël a été vivement critiqué, y compris par le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon et des agences onusiennes, pour les attaques particulièrement meurtrières contre des civils palestiniens dans le cadre de son offensive dans la bande de Gaza. Israël a décidé vendredi de poursuivre son offensive contre le mouvement islamiste Hamas, ignorant un appel du Conseil sécurité de l’ONU à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza où au moins 785 Palestiniens ont péri en deux semaines. L’Organisation de M. Marzouk, une institution dédiée à “la consolidation de la démocratie” dans le monde arabe, a été créée en mai 2007 et basée au Qatar, pays qui lui a allouée 10 millions de dollars.

 


 

Gaza: un ministre délégué allemand envisage des Casques bleus allemands

 

AFP, le 8 janvier 2009 à 11h37 BERLIN, 9 jan 2009 (AFP) – Le ministre délégué allemand aux Affaires étrangères Gernot Erler a envisagé vendredi une participation allemande à une mission de paix des Nations unies liée au conflit à Gaza, dans un entretien télévisé. Des soldats allemands pourraient participer selon lui à une telle mission sur le modèle de ce qu’ils avaient fait il y a deux ans lors de la crise au Liban, lorsque l’Allemagne avait envoyé sa marine au large des côtes libanaises, si “les deux parties” en conflit le souhaitent. “De mon point de vue personnel, ce qu’il s’est passé il y a deux ans avec le Liban peut constituer une base”, a dit le ministre social-démocrate (SPD) à la chaîne de télévision publique ARD. “A l’époque, l’Allemagne avait été directement invitée par les deux parties (à participer à la mission) et avait alors participé. Si cela devait se répéter, et que les deux parties en conflit appellent l’Allemagne à participer, je trouve qu’il serait difficile de se dérober”, a déclaré M. Erler. Le cas échéant, il faudrait alors “sérieusement en discuter”, a-t-il jugé, tout en mettant en garde contre une “discussion prématurée”. A l’été 2006, l’Allemagne avait envoyé plusieurs navires au large des côtes du Liban participer à la mission internationale Unifil. Elle avait assumé le commandement naval au démarrage de cette mission. Plusieurs personnalités dans les rangs de la CDU de la chancelière Angela Merkel et du SPD ont envisagé prudemment ces derniers jours une participation allemande à une mission internationale de pacification du conflit israélo-palestinien autour de Gaza. Parmi ces personnes figurent les experts des deux partis pour les Affaires étrangères Gert Weisskirchen (SPD) et Eckart von Klaeden (CDU). Eu égard au passé de l’Allemagne, la question d’un déploiement à l’étranger de soldats allemands est toujours très sensible. Elle le serait a fortiori si Israël est concerné.

Algérie: le chanteur Khaled prêt à prendre les armes pour combattre à Gaza

AFP, le 8 janvier 2009 à 17h55 ALGER, 8 jan 2009 (AFP) – e roi du Raï algérien Khaled a affirmé qu’il était prêt à prendre les armes pour aller combattre contre l’armée israélienne dans la bande de Gaza, dans un entretien jeudi au quotidien arabophone Ennahar. “Je suis prêt à prendre les armes pour aller combattre à Gaza”, a déclaré Khaled, qui a participé mercredi à Alger à un rassemblement d’artistes algériens contre l’offensive israélienne à Gaza. Khaled s’est dit “affligé” par les “tueries dont sont victimes quotidiennement des civils sans défense à Gaza”, ajoutant qu’il “regrettait le silence des officiels arabes”. “Les pays arabes doivent cesser de livrer du pétrole et du gaz aux Juifs et aux Américains et rompre leurs relations diplomatiques” avec les Etats-Unis et Israël, a ajouté le chanteur. Le bilan des morts de l’offensive israélienne à Gaza montait en flèche jeudi, s’élevant à 763, après de nouveaux raids meurtriers et la récupération de nombreux corps par les services de secours à la faveur d’une pause dans les bombardements. AFP  

Appel de médias et de RSF à Israël pour ouvrir la bande de Gaza à la presse

 
    AFP, le 9 janvier 2009 à 17h13 Une soixantaine de médias internationaux lancent un appel à l’initiative de Reporters sans Frontières pour exhorter les autorités israéliennes à rétablir l’accès de la presse à la bande de Gaza, indique l’organisation de défense de la liberté de la presse vendredi. “Face à l’ampleur des opérations militaires, ainsi que les répercussions qu’elles provoquent dans le monde entier, la fermeture de la bande de Gaza à la presse par les autorités israéliennes nous paraît intenable et dangereuse”, indique l’appel. Les signataires jugent “incompréhensible” qu’Israël “empêche la presse de rendre compte de manière indépendante d’événements qui nous concernent tous”. “Il n’existe qu’une seule solution : l’entrée dans la bande de Gaza, au plus vite et en prenant les mesures de sécurité qui s’imposent, des professionnels de l’information dépêchés sur place”, poursuivent-ils. L’appel a été signé notamment par Der Spiegel (Allemagne), Stern (Allemagne), El Mundo (Espagne), El Pais (Espagne), ABC News (USA), CBS News (USA), CNN (USA), Le Figaro (France), Le Nouvel Observateur (France), RTL (France), Al Jazeera (Qatar), Sky News (Royaume-Uni), The Guardian (Royaume-Uni), Le Temps (Suisse)… AFP

 

Le conflit de Gaza risque de renforcer les radicaux au Proche-Orient

 

 
AFP, le 8 janvier 2009 à 11h43 Par Christophe de ROQUEFEUIL PARIS, 9 jan 2009 (AFP) – Le conflit de Gaza risque de modifier les délicats équilibres au Proche-Orient au profit des mouvements extrémistes et des pays les plus radicaux comme l’Iran, ruinant les maigres espoirs d’un Etat palestinien viable, estiment des spécialistes. “Ce qui se passe actuellement renforce les éléments les plus radicaux et risque de déstabiliser les gouvernements modérés” comme en Egypte, estime Denis Bauchard, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Pour ce spécialiste du Proche-Orient, le Hamas pourrait voir son aura politique renforcée dans les populations arabes, même s’il sort affaibli militairement du conflit, à l’instar du Hezbollah qui avait exploité à son profit le conflit au sud Liban de l’été 2006. “L’intervention militaire israélienne est en soi une forme de reconnaissance de l’influence du Hamas”, estime-t-il. Un constat partagé par l’Américain Anthony Cordesman, du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) de Washington, expert de la région et ancien conseiller du rival de Barack Obama pour la présidence, John McCain. “La situation présente renforce politiquement tout ce que le monde arabo-musulman compte de radicaux. La seule manière de contrecarrer ce fait est de parvenir à une solution politique. Or, aujourd’hui, les chances ne sont pas élevées”, estime-t-il dans un entretien au journal Le Monde. Pour Laleh Khalili, de l’Ecole d’études orientales et africaines de Londres, “même si cela n’a pas d’impact au niveau régional, au sein des pays les plus radicaux ce sont les éléments les plus extrémistes qui se sentent encouragés”. C’est tout spécialement le cas à Téhéran, ferme soutien du Hamas, où cette crise est exploitée par le très anti-israélien président Mahmoud Ahmadinejad à l’approche de l’élection présidentielle iranienne, relève-t-elle. Pour Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes (OPA), c’est la représentation même de la cause palestinienne, assurée officiellement par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui est en jeu. “Le Hamas veut incarner la représentation symbolique de la Palestine et de ses revendications à la place d’un Abbas usé. S’il gagne, c’est l’axe Syrie-Iran-Hezbollah qui gagnera avec lui”, estime-t-il. A l’inverse, “si cette aventure se révèle dramatique pour les Palestiniens et que le Hamas en sort écrasé, Abbas pourra apparaître comme un recours, un sage qui ne prend pas de risques exagérés”, fait-il toutefois valoir. L’issue de cette crise pèsera sur les élections israéliennes prévues dans quelques semaines, où l’équipe sortante du Premier ministre Ehud Olmert et de sa ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni est engagée dans un duel serré avec le Likoud (droite) de Benjamin Netanyahu. Un retour au pouvoir de M. Netanyahu, tenant de longue date d’une ligne dure, est considéré par de nombreuses chancelleries comme un risque supplémentaire de voir les fragiles efforts de paix reculer à nouveau. “Si le Likoud de Benjamin Netanyahu remporte les élections du 10 février, cela deviendra plus compliqué”, reconnaît Anthony Cordesman. Dans ce contexte, les chances de parvenir à créer un Etat palestinien viable sont plus minces que jamais, estiment les experts. Cette crise risque de mettre un “point final” au processus engagé sous l’égide de Washington fin 2007 à Annapolis (Etats-Unis), redoute Denis Bauchard. Entre un Hamas qui sortirait dopé à Gaza, et une Cisjordanie “grignotée” par Israël au travers de la colonisation et du mur de séparation, “y a-t-il encore place pour un Etat palestinien qui ne soit pas un Etat fantôme?”, s’interroge-t-il.

Malaysia Muslims urged to shun US goods over Gaza

Reuters, le 9 janvier 2009 à 10h02 KUALA LUMPUR, Jan 9 (Reuters) – A Malaysian Muslim group began a boycott of top U.S. products on Friday as protesters demanded a halt to the Gaza conflict amid growing anger in the Muslim world over Israel’s 14-day offensive. The Muslim Consumers Association of Malaysia said Muslims in the Southeast Asian country would not buy goods produced by U.S. toothpaste manufacturer Colgate-Palmolive Co, soft drink maker Coca-Cola and coffee chain Starbucks to protest U.S. inaction against the attacks. “We urge Muslim consumers internationally to unite so that we can teach a lesson to Israel and its allies,” Ma’amor Osman, an official with the association, told reporters in the compound of the national mosque after Friday Muslim prayers. “This is to object to the arrogance and cruelty of Israel and its allies towards the Palestinians.” He urged the Malaysian government to end all its contracts with U.S.-owned firms. The United States is among Malaysia’s single largest export markets, absorbing more than a tenth of its total shipments. PROTESTERS AT EMBASSY More than 750 have been killed in the Gaza clashes and Israel pushed ahead with its offensive on Friday, ignoring a U.N. Security Council resolution calling for an immediate ceasefire to the conflict. The attacks have sparked angry demonstrations in countries with large Muslim populations such as Indonesia, Turkey, Iraq, Jordan and Egypt. About 2,000 Muslim protesters gathered outside the U.S. embassy in the Malaysian capital on Friday, shouting anti-Israel slogans and “Allahu Akbar” (God is greatest), as about 100 anti-riot police stood watch. One protester carried a baby doll covered in a bloody shroud, while some burned effigies of U.S. President George W. Bush and Israel Prime Minister Ehud Olmert Several mosques in the Malaysian capital held special prayers on Friday for the Palestinians. Malaysian Prime Minister Abdullah Ahmad Badawi has called for sanctions against Israel, saying the world has a “moral duty” to save the Palestinians, the New Straits Times newspaper reported on Friday. Former premier Mahathir Mohamad urged Muslims worldwide to to stop using the U.S. dollar. “If enough of us do this, then the value (of the US dollar) will fall, just like what they did to us in 1997,” Mahathir said, referring to the 1997 Asian economic crisis that he blamed on currency speculators. Mahathir urged the United Nations to set up a war crimes tribunal to try Israeli leaders involved in the attacks against the Palestinians. REUTERS
 

Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France de l’historien André Nouschi

Ci-dessous une lettre à l’ambassadeur d’Israël en France de  l’historien André Nouschi (86 ans), originaire de Constantine (Algérie), qui souhaite que son texte diffusé autant que possible. André Nouschi, qui fut combattant de la France libre, est notamment l’auteur d’un livre, maintenant bien oublié, sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusaqu’en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué par le ministre du GPRA et historien nationaliste algérien Ahmed Tafiq al-Madanî comme “la gouttre d’eau qui s’offre au voyageur après la traversée du désert”. André Nouschi a été enseignant à l’université de Tunis, et il est professeur honoraire de l’université de Nice.   Le 3 janvier  2009                     Monsieur l’Ambassadeur,         Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres :comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haiffa ..         Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec  l’Autriche, la Tchécoslovaquie .Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation ILLEGITIME  et ILLEGALE. QUI EST UN VOL. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous :Honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte. Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur. Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin. Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix         Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, ceux de l’hitlérisme .Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie ?         Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à Israël. J’espère que votre Dieu  lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis.. André Nouschi Professeur honoraire de l’Université.


Gaza – Pour l’amour de ta terre, Falestine!

 par  Nelly LEBOUCHER-SEFRIOUI Nous le peuple de Paris,  nous nous présentons devant toi aujourd’hui, ô  Falestine Et nous crions ton nom à l’unisson aussi fort que possible Pour que le temps d’un instant,  le son de notre colère Couvre le bruit assourdissant des bombes lâchées sur Gaza Entends-tu, ô Falestine, notre colère gronder? Contre tous nos dirigeants, nous sommes là devant toi Contre les tyrans, nous sommes là devant toi Contre les traitres du monde entier, nous sommes là Nous libérant de nos propres chaînes, nous nous sommes levés Durant tout ce temps tu n’as pas cessé de nous interpeller Tes fils aussi nous ont questionné: « Ō vous les endormis, où êtes vous donc ? » Opprimés par le poids de notre insouciance et des discours manipulés Nous n’avons pas répondu à tes appels incessants Pourtant, depuis quelques jours, sous la force de la tempête Les vents de l’Histoire et le bruit de la guerre Est arrivée jusqu’à nos oreilles jusque là si distraites, la déchirante complainte de tes fils L’onde de choc nous a brutalement réveillés et nous sommes restés hébétés Nous nous exclamons : « d’où te viennent toutes tes blessures et toutes ces cicatrices que nous te découvrons ô Falestine? » « Des ruses de tes fils ou de la haine de tes ennemis ? » Mais accablée par l’insupportable réalité qui t’entoure, Aujourd’hui il n’est plus temps d’expliquer Alors confrontés brutalement à ce qui ne peut plus être nommé Nos nuits sont devenus agités et notre conscience s’est enfin réveillée De honte, nos larmes se sont mises à couler Tes plaies ne s’étaient pourtant jamais arrêter de suinter… Et subitement, nous avons réalisé que pendant tout le temps de  notre absence A cause des plans de partage et de toutes les vagues de colonisation Que tes contours avaient changé, que presque toute ta terre était occupée Et que tu n’avais plus de place pour exister Sous les coups portés par le monstre de guerre lancé à ton assaut Tu as tremblé de faim et de froid ; tu as tremblé de colère Tu as agonisé sous le poids de nos silences Mais tes nobles partisans n’ont jamais renoncé Vous vous voudriez nous faire croire,  ô vous les falsificateurs Que le commencement de l’histoire n’a jamais eu lieu Que votre Bien absolu n’a pas été bâti sur une injustice faite aux Palestiniens Que votre arrivée n’est pas une venue mais un simple retour Ō vous les agresseurs, victimes d’hier, bourreaux des soixante dernières années Suppôts du mal, prophètes de la douleur, Le monde se prosterne devant vous croyant se faire pardonner Mais votre peur ne fait que traduire la faiblesse des perdants Chaque olivier que vous aurez coupé, fera de vous des damnés Chaque vie que vous aurez enlevée, tourmentera votre éternité Les fantômes de la mort que vous semez ne cesseront de vous hanter Et si malgré tout, vous parvenez à tous les tuer ; sachez que vous ne tuerez jamais le passé Chère patrie, lorsque les lâches usent de tous les ruses pour s’emparer de toi Nulle crainte à avoir ; car dans ta bienveillance, tu as appris à tes fils à craindre le Jour où  les cœurs seront bouleversés Dans ta grande générosité, tu leur as enseigné que ceux qui sont tués pour ta liberté ne sont pas morts Et libres pour toujours sont les corps que tu étreins Et c’est à mains nues qu’ils luttent contre le tyran Seuls contre le monde entier, défiant le char qui fait face La tristesse et la peur leur sont inconnues Ō vous les sionistes ! il vous manquera toujours la trêve des fantômes d’Hébron, de Jénine, de Sabra et Chatila pour respirer Et lorsque le monde a commencé à parler de la paix du Diable Vous avez montré avec des jets de pierres, toute la grandeur des résistants Et quand de vos mains,  pour votre liberté, vous avez lutté C’est nous tous que avez sauvés Vous n’aurez jamais la paix,  ô vous les destructeurs ! Car il vous manquera toujours le témoignage de la Terre de Palestine Et sur cette terre anoblie par le sang des martyrs Vous ne faites que construire vos propres ruines Vous n’avez pas combattu en vain, ô vaillants soldats ! Sur cette terre qui témoignera de votre renonciation, de votre piété et de votre espérance Ensemble après un juste combat, Nous ramènerons tous les exilés, prier sous l’or d’al Aqsa C’est avec la force des amours sincères que je clame aujourd’hui  ton nom Je voudrais de toute mon âme être capable de te ramener à la vie Et racheter chaque centimètre carré de ta terre rançonnée Mais je ne peux que chercher avec toi les clefs qui ouvriront les portes de ta liberté Ma bien aimée, tu m’as appris que même derrière les barreaux, les âmes des vertueux sont libres Comme le phare dans la nuit, tu guides mes pas Tu as autant besoin de moi que j’ai besoin de toi Et comme les amours éternels, je te jure fidélité.
Paris, Janvier 2009 Nelly LEBOUCHER-SEFRIOUI lebouchernel@hotmail.fr

L’article qui a provoqué la colère de Tahar Belkhodja l’ancien Ministre de l’Intérieur

 
par Sami Ben Abdallah www.samibenabdallah.com
Il s’agit de l’article au  Monde Diplomatique  en Décembre 1975 intitulé : « La Tunisie, vingt ans après » :  Régression économique, répression politique : le mythe du libéralisme n’a pas tenu ses promesses et le pays s’enfonce dans la dépendance…
J’encourage tous ceux qui possèdent des documents rares sur la Tunisie à les mettre en ligne afin que les jeunes générations de Tunisiens et de Tunisiennes découvrent l’Histoire de notre pays. . Vous pouvez télécharger l’intégralité de l’article du Monde Diplomatique sous format PDF sur ce lien:

La rupture entre la presse algérienne et Enrico Macias ?

 
Par Sami Ben Abdallah
Le chanteur Enrico Macias. Vous pouvez  entendre les déclarations sur ces deux liens à Dailymotion :   Lien 1 :Cliquez ICI http://www.dailymotion.com/video/xmi4n_enrico-macias-corps-ame-pour-tsahal_news.%20Magav   Et   Lien 2 :Cliquez ICI http://www.dailymotion.com/relevance/search/gisele%2Bhalimi/video/x3prol_ripostesgisele-halimi-vs-enrico-mac_news
  La presse algérienne, plus particulièrement  L’Expression (1), , titre : « M. Macias, vous ne serez jamais enterré en Algérie ».   L’expression d’Algérie  explique : « il [ Enrico Maciac] a participé à Paris à un rassemblement pas loin de l’ambassade d’Israël à Paris, pour exprimer son soutien à l’offensive de l’armée israélienne dans la bande de Ghaza. Enrico Macias était la seule personnalité célèbre à participer à cette manifestation de soutien à l’action contestée de l’Etat hébreu en Palestine. Aucun autre chanteur, comédien, homme politique, y compris parmi les amis d’Israël, n’a pris part à cette manifestation».   Guysen International News était revenu sur cette manifestation  sur ce lien (2) en la qualifiant de :” Le rassemblement exemplaire des juifs français ».   On y lit : « La présence de Lynda Asmani conseillère de Paris (Xe arrondissement) et porte-parole de la coordination des Berbères de France, des représentants d’associations arméniennes et du chanteur Enrico Macias, éprouvé par le décès de son épouse Suzy , a été appréciée. ».   Lors de ce rassemblement, selon Guysen International News, « Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) a rappelé le sort du jeune otage franco-israélien Guilad Shalit dont on est sans nouvelle. Il a nié la prétendue crise humanitaire dont souffriraient les Palestiniens : une centaine de camions apportent quotidiennement d’Israël une aide humanitaire dans la bande de Gaza. Réfutant le parallélisme entre l’Etat d’Israël et le mouvement islamiste Hamas, il a insisté : « Israël ne combat pas les Palestiniens, mais un groupe terroriste, le Hamas, qui les prend en otages ».
 
Il a souligné le danger pour le monde que représente le mouvement islamiste Hamas soutenu par l’Iran. Il a cité des articles de la charte du Hamas appelant à ”libérer toutes les terres ayant été conquises par l’islam : l’Espagne, le Sud de la France, l’Italie, les Balkans, l’Inde”. Israël se bat pour ces démocraties occidentales dont elle partage les valeurs. ». et d’ajouter : « les propos de Richard Prasquier, applaudi par cette foule disciplinée et calme ».     L’EXpress, Hebdomadaire Français, rapporte les propos du Grand rabbin de France Gilles Bernheim, guide spirituel de la communauté juive, qui a déclaré « notre première pensée est pour le soldat Gilad Shalit, (jeune Franco-Israélien détenu depuis 2006 dans la bande de Gaza après avoir été capturé par un commando palestinien, ndlr) dont le quotidien est difficile à imaginer ». « Israël se bat uniquement pour la liberté et la survie de son peuple, il n’y a aucune volonté de détruire un autre peuple”, a ajouté le grand rabbin, selon qui “il est fondamental qu’en France, les relations entre Juifs et Musulmans soient des relations de qualité et de confiance ».   A rappeler que des jours avant, un autre rassemblement a été organisé à paris,  contre l’offensive israélienne à Gaza a réuni à Paris entre 21000 et 25000 personnes selon les sources (selon l’Express) alors que les chars israéliens pénétraient à Gaza en début de soirée.
Le site d’information tunisien Espacemanager.com a commenté cette info avec le texte suivant (3) (sur ce lien. Cliquez ICI) 04-01-2009 Une manifestation de soutien à l’offensive menée par l’armée israélienne contre le Hamas dans la Bande de Gaza a rassemblé près de 4.000  personnes dimanche après-midi à Paris, devant l’ambassade d’Israél. Parmi les manifestants, on notait le présence du chanteur Français Enrico Macias. Né en Algérie en 1938, Enrico Macias a vécu 23 ans à Constantine avant de partir en 1961 en France!
 
Ce chanteur qu’on a accueilli à plusieurs reprises en Tunisie et qui a eu le privilège de se produire au festival de Carthage devant plus de 10.000 personnes s’avère être un fervent supporter du terrorisme d’Etat tout comme Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement, et Serge Klarsfeld, fondateur de l’association des fils et filles des déportés juifs de France.
 
Rappelons enfin que Samedi, quelque 21.000 personnes, selon la préfecture de police, avaient défilé à Paris en soutien aux habitants de la Bande de Gaza. D’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France, comme à Lyon ou Marseille. Espace Manager d’après agences   Guysen International News a précisé que le nombre de manifestants s’élevait à 12.000. D’autres médias français se sont contentés de la formulations ” des milliers”. Selon la préfecture de police, la manifestation, a réuni 4. 000 personnes près de l’ambassade d’Israël en France, s’est  déroulée dans le calme.    (1)http://www.lexpressiondz.com/chron/2009-01-07/3/2165.html (2) http://www.guysen.com/articles.php?sid=8859 (3)http://www.espacemanager.com/international/france-enrico-macias-soutient-le-massacre-en-palestine.html
 
 

Sahara occidental: M. Ross “ne commencera pas à partir de zéro” (ministre)

 

 
AFP, le 8 janvier 2009 à 16h23 RABAT, 8 jan 2009 (AFP) – L’Américain Christopher Ross que l’ONU compte nommer au poste d’envoyé spécial pour le Sahara occidental “ne commencera pas à partir de zéro”, a déclaré jeudi le ministre marocain de la Communication à Rabat. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a exprimé mercredi son intention de nommer M. Ross en remplacement du Néerlandais Peter van Walsum. “M. Ross ne commencera pas à partir de zéro, il y a des accumulations (…), notamment la résolution 1813 du conseil de sécurité qui exhorte les parties à travailler dans un esprit de réalisme et de compromis pour faire avancer les négociations”, a déclaré Khalid Naciri lors d’un point de presse. Depuis juin 2007, le Maroc et le Front Polisario (indépendantiste) ont mené quatre séries de négociations infructueuses à Manhasset, près de New York. Une nouvelle série de négociations est prévue à une date non précisée. Concernant M. Ross, le ministre marocain a déclaré: “nous sommes confiants compte tenu de son passé de diplomate chevronné et de sa capacité à continuer le travail entamé par son prédécesseur Peter van Walsum”. “La communauté internationale a reconnu que s’il y a un élément nouveau dans ce dossier depuis 1975, c’est bien la proposition marocaine d’autonomie (…), contrairement au blocage stérile qui caractérise encore l’autre partie”, a affirmé M. Naciri. Le Maroc propose pour le Sahara occidental un plan de large autonomie sous sa souveraineté. Le Front Polisario rejette l’initiative marocaine et réclame l’indépendance du territoire via un référendum d’autodétermination. L’ex-envoyé de l’ONU Peter van Walsum avait été accusé par le Polisario de favoriser le Maroc après avoir déclaré que l’indépendance du Sahara occidental était “irréaliste”. L’ancienne colonie espagnole, est revendiquée par Rabat qui l’a annexée en 1975, et le Front Polisario, un mouvement soutenu par l’Algérie.  


Sahara occidental: le Polisario salue la nomination de Christopher Ross

AFP, le 8 janvier 2009 à 19h29 ALGER, 8 jan 2009 (AFP) – Le Front Polisario a salué jeudi la nomination prévue de Christopher Ross comme envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental et l’a assuré de sa coopération, dans un communiqué cité par l’Agence APS. “Le Front Polisario assure Christopher Ross de sa coopération et de toute l’aide nécessaire en vue de mener à son terme le processus de décolonisation du Sahara occidental conformément aux résolutions des Nations unies”, a précisé le texte. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a indiqué mercredi son intention de nommer à ce poste le diplomate américain Christopher Ross, ancien ambassadeur en Syrie et en Algérie. Il succèdera au Néerlandais Peter van Walsum, dont le mandat a expiré fin août. Ce dernier a été accusé de favoriser le Maroc après avoir déclaré que l’indépendance du Sahara occidental était “irréaliste” Selon le communiqué de l’ONU, M. Ross va travailler avec les parties en présence et les pays voisins pour poursuivre les progrès réalisés “dans la quête d’une solution politique juste, durable, et mutuellement acceptable, qui apportera l’auto-détermination au peuple du Sahara occidental”. Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par Rabat en 1975. Le Maroc propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté. Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, rejette l’initiative marocaine et réclame l’indépendance du territoire via un référendum d’autodétermination. Une mission de l’ONU, la Minurso, est présente dans le territoire depuis 1991, date d’un cessez-le-feu jusqu’ici respecté par les deux parties.
 

Mediterranean Sea arrivals: UNHCR calls for access to protection

 
Friday 9 January 2009 The Ministers of Interior of Cyprus, Greece, Italy and Malta are due to meet in Rome on Tuesday, 13 January, to discuss the problem of irregular migrants arriving by sea. UNHCR understands that this question may also be discussed at the informal meeting of EU Justice and Home Affairs Ministers in Prague on 15 January. In this context, UNHCR appeals to EU Member States to ensure that people seeking asylum have access to territory and to fair procedures for examining their claims. During 2008, out of a total estimated figure of more than 67,000 people crossing to Europe by sea, some 38,000 persons arrived in Italy and Malta alone, mostly after transiting through Libya. The vast majority applied for asylum, and more than half of those claiming asylum were found to be in need of international protection. With few opportunities to enter the EU by regular means, thousands of people threatened by persecution and serious human rights violations in their home countries have no choice but to take the dangerous sea route. This highlights the vital need to ensure that State agreements and measures to tighten borders do not block access to safety for those seeking protection in the EU. Attention has recently focused on large numbers of persons landing on the Italian island of Lampedusa. UNHCR appreciates the efforts made by States along the Mediterranean to rescue people in distress at sea. We also recognize that boat arrivals put significant strains on the resources of those countries. People seeking asylum must nevertheless be allowed to disembark in a safe place, where they can receive information about their rights and have a genuine opportunity to file an asylum application which will be considered in a fair procedure. Sending refugees back to countries where they cannot enjoy effective protection could violate Member States’ international obligations to refrain from refoulement. Available data shows many boat arrivals are persons originating from Somalia and Eritrea. According to preliminary figures for 2008, about 75 percent of those who arrived in Italy by sea applied for asylum, and around 50 per cent of them were granted refugee status or protection on other humanitarian grounds. Nearly all people who arrived irregularly by sea in Malta applied for asylum and some 60 percent were recognized as being in need of international protection. This shows that the Mediterranean Sea is indeed an “asylum route” for many people fleeing violence and persecution. (Source: Media Relations & Public Information Service UNHCR – Geneva, le 9 janvier 2009) Website:  www.unhcr.org

 

 

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