8 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3152 du 08.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

 

AFP:Gaza : Ben Ali déplore « l’incapacité » de l’ONU, vague de protestations AP: Tunis déplore l’incapacité du Conseil de sécurité à faire cesser le feu à Gaza AFP: Des détenus de Bagram voudraient les mêmes droits que ceux de Guantanamo Slim Bagga:  Ben Ali et ses sbires interdits de Montcuq Dr Mustapha Benjaafar  : Non assistance à peuple en danger ! Moncef ZID: Hugo Chavez Montre l’Honneur  aux traitres arabes Mizaanoun: La colère du Dieu (israélien) s’abat sur Gaza Tariq Ramadan: Au nom des Palestiniens Alain Gresh: Gaza, le droit, la « disproportion » et les « barbares » Rashid Khalidi: What You Don’t Know About Gaza Reuters: Turk police detain 40 in coup inquiry, media says

Les règles que tout le monde doit avoir à l’esprit  lorsqu’il regarde le JT (journal télévisé)


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
 
 

 
 


 

Gaza : Ben Ali déplore « l’incapacité » de l’ONU, vague de protestations

 
AFP, le 7 janvier 2009 à 22h15 TUNIS, 7 jan 2009 (AFP) – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali s’est dit « préoccupé » mercredi de ne pas voir le Conseil de sécurité de l’ONU adopter une résolution réclamant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, tandis qu’une vague de protestation gagnait du terrain en Tunisie. M. Ben Ali « a exprimé sa grande préoccupation devant l’incapacité du Conseil de sécurité de parvenir, jusqu’à présent, à une résolution d’arrêt immédiat de l’agression », a rapporté l’agence tunisienne TAP. Le chef de l’Etat, s’exprimant en Conseil des ministres, a formulé l’espoir « de voir tous les efforts et actions diplomatiques déployés par les différentes parties aboutir à l’arrêt immédiat des opérations militaires ». La réunion du conseil était notamment consacrée aux « conditions tragiques et graves qui prévalent dans le territoire de Gaza suite à l’agression israélienne » et aux « massacres terribles de civils innocents », selon la TAP. M. Ben Ali a mis en garde contre le danger d’une « immense catastrophe humanitaire » et réitéré sa « ferme condamnation » de l’offensive israélienne, qui a fait 702 morts palestiniens et 3.100 blessés depuis son lancement le 27 décembre, selon le dernier bilan médical palestinien. Parallèlement, au retour des vacances de fin d’année, étudiants et lycéens ont déclenché une vague de protestation ces deux derniers jours dans plusieurs universités et lycées à Tunis et dans d’autres régions du pays. Des centaines d’avocats ont bravé l’interdiction de la police, organisant une marche de protestation en direction du bureau des Nations Unies à Tunis, proche du palais de justice, et brûlant un drapeau israélien. Un rassemblement de « solidarité avec le peuple palestinien » était organisé mercredi à l’initiative du barreau et auquel ont participé des journalistes, des médecins et des pharmaciens notamment. Des sources syndicales ont fait état d’une grève générale des secteurs public et privé à Gafsa, chef-lieu du bassin minier frondeur du sud-ouest tunisien. Les manifestations de rue sont interdites de facto en Tunisie pour des raisons de sécurité. AFP

Tunis déplore l’incapacité du Conseil de sécurité à faire cesser le feu à Gaza

 
Associated Press, le 7 janvier 2009 à 18h35  TUNIS (AP) — Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali s’est déclaré mercredi « inquiet que le Conseil de sécurité des Nations unies ne soit pas parvenu jusqu’à présent à adopter une résolution décrétant un cessez-le-feu immédiat à Gaza ».  S’exprimant lors d’un conseil des ministres, le chef de l’Etat tunisien, dont les propos sont rapportés par l’agence officielle TAP, a mis en garde contre le danger d’une « immense catastrophe humanitaire » du fait de la détérioration des conditions de vie et de la situation sanitaire prévalant dans la bande palestinienne.  Il a formulé « l’espoir de voir les efforts diplomatiques et les initiatives déployés par diverses parties déboucher sur un arrêt immédiat des opérations militaires ».  Il a réitéré par la même occasion sa « ferme condamnation des boucheries sauvages » engendrées par l’offensive israélienne qui a fait « des centaines de victimes parmi la population civile dont des enfants et des femmes ».  Dans la rue, une vague de manifestations s’est déclenchée depuis deux jours dans de nombreux établissements universitaires, lycées et collèges à Tunis et dans des régions de l’intérieur du pays par solidarité avec la population de Gaza.  De leur côté, près d’un millier d’avocats ont organisé une marche de protestation à partir du palais de justice jusqu’aux locaux de l’ONU à Tunis.  Scandant des slogans acerbes contre l’Organisation des Nations Unies et son secrétaire général Ban Ki-moon et traitant les régimes arabes de « valets du sionisme et des Américains », les manifestants ont brûlé un drapeau israélien. Associated Press

Des détenus de Bagram voudraient les mêmes droits que ceux de Guantanamo  

AFP, le 7 janvier 2009 à 22h52
WASHINGTON, 7 jan 2009 (AFP) – Quatre détenus de la prison américaine sur la base aérienne de Bagram en Afghanistan ont demandé mercredi à un juge fédéral de Washington de bénéficier des mêmes droits que les détenus de Guantanamo, à savoir la possibilité de contester leur détention devant la justice civile. Ces quatre détenus, deux Yéménites, un Afghan et un Tunisien appuient leur requête sur la décision de la Cour suprême des Etats-Unis en juin dernier de conférer aux prisonniers de Guantanamo le droit que la justice civile examine la régularité de leur détention. Le juge fédéral John Bates a interrogé pendant près de quatre heures les parties sur les éléments de comparaison et de différences entre les deux camps de détention qui pourraient l’amener à décider d’étendre la décision de la Cour suprême de Cuba vers l’Afghanistan. S’il donnait aux détenus de Bagram les mêmes droits qu’à ceux de Guantanamo, des centaines de dossiers pourraient affluer sur les bureaux des juges de Washington puisque Bagram renferme plus de 600 prisonniers selon le gouvernement américain. Au nom du gouvernement américain, Me John O’Quinn a plaidé que la prison de Bagram n’était en aucun cas comparable à celle de Guantanamo, puisque la première est située « sur le champ de bataille » et la seconde à Cuba, dans une base navale de longue date américaine, « proche de la Floride d’où partent des vols commerciaux quotidien ». Interrogé par le juge Bates sur le fait que les quatre plaignants pourraient ne pas être considérés comme des prisonniers de guerre puisqu’ils ont été arrêtés au Yémen, à Dubaï ou en Thaïlande, Me O’Quinn a répondu que « si Oussama ben Laden est arrêté en Thaïlande, il sera probablement détenu à Bagram ». « Le champ de bataille (actuel) n’est pas limité au traditionnel champ de bataille, nous l’avons appris le matin du 11-Septembre », a-t-il argumenté. Mais le juge a semblé préoccupé que les hommes interpellés au nom de la « guerre contre le terrorisme » soient aujourd’hui transférés à Bagram quand ils l’étaient hier à Guantanamo. « Il me semble difficile de dire que ceux que le gouvernement a décidé de transférer à Guantanamo disposent de ces droits et ceux que le gouvernement a décidé de transférer à Bagram n’en disposent pas », a-t-il estimé. Fustigeant le gouvernement américain et réclamant des avocats pour « ces nombreux hommes enfermés à tort » à Bagram « depuis six ans », Me Barbara Olshansky, qui défend les quatre plaignants, a cité les arrestations arbitraires et les mauvais traitements allant jusqu’à la torture. « Je ne sais rien de cela, et vous n’en savez rien non plus puisque vous n’en avez pas parlé avec vos clients », les détenus de Bagram n’ayant pas droit à un avocat, a rappelé le juge Bates. Il n’a pas annoncé de délai pour sa décision mais a interrogé les avocats sur la possibilité que la nouvelle administration modifie la position du gouvernement « dans 13 jours ». Mais le nouvel exécutif pourrait faire interférence avec cette décision. AFP


Ben Ali et ses sbires interdits de Montcuq

Par Slim Bagga
         
Ben Ali et ses Tonton-Macoute doivent désormais s’habituer au fait qu’ils ne peuvent décider de tout avec la brutalité qu’on leur connait, y compris des vies privées. User des méthodes les plus lâches et les plus inqualifiables, en exerçant menaces et pressions sur une famille afin d’obliger leur fille à un compromettre, par des mensonges, son futur époux n’est pas une recette payante à tous les coups.
Et pour cause, le mariage que ce tyran de la pire engeance a voulu « interdire » a bel et bien eu lieu ce mercredi. Les Autorités françaises sont de même averties que quiconque s’aviserait de nous gêner, mon épouse et moi, aura affaire à la justice française. Sans  compter le scandale médiatique dont je me ferais le plaisir d’être l’auteur, histoire de compléter le vrai CV du roitelet tunisien.
Ce mariage a donc été célébré à la mairie du village de Montcuq, dans le Lot. Comme il neigeait, nous n’avons pu y convier les sbires du despote, car habitués comme leur maître aux sabots de hammam…Ben Ali et sa tribu de mafieux, non plus ont été dépassés par l’avancement de la date. A Montcuq, on nous a dit qu’ils étaient indésirables car infréquentables pour des gens comme nous qui ne plions pas l’échine…
Durant tout son parcours, Ben Ali n’a cessé de m’ouvrir la voie pour le dénoncer. Il m’offre sur un plateau une occasion en or pour lui rappeler ce qu’il est: un petit dictateur sans envergure qui s’attaque aux plus vulnérables et qui s’accorde la bienséance des lâches.
Je voudrais rappeler aux lecteurs de Tunisnews 2 ou 3 faits réels qui étayent ma pensée et justifient ma démarche: En 1989, lorsque Moncef Ben Ali a été pris la main dans le sac à Orly, en tant que traficant notoire de drogue, chef de réseau crapuleux, le roitelet exigeait du président français François Mitterrand qu’il l’appelât lui-même et l’informât de son intention d’user de son pouvoir pour intercéder auprès de la justice et la presse française. Ce qu’il ne fit pas à son honneur. Et la justice suivit son cours. Entre temps, pendant 18 mois, les relations entre les deux pays étaient au plus bas sur décision d’un poltron qui se prenait pour un vrai Président ayant une quelconque estime…
Le deuxième fait concerne un épisode  vécu: pendant 15 ans, Ben Ali et sa meute pour ne pas dire ses chiens n’ont cessé en vain d’exiger l’interdiction de « L’Audace ». Des notes saisies chez le général Rondot ont confirmé ce que l’on savait déjà; mais il n’y parvint pas.
Et lorsque « L’Audace » a suspendu sa parution, annoncée par moi-même, ce gouvernement de mauvais clowns fit savoir que c’était la puissance du chef en France qui a eu raison du journal…
Ce qui est faux, et « L’Audace » peut paraître en tout moment. n’en déplaise à ce chef mafieux qui se prend pour un chef d’Etat…

Edito

Non assistance à peuple en danger !

 Dr Mustapha Benjaafar 

Massacre…, boucherie…, crime de guerre… C’est ainsi que  de larges pans des opinions publiques arabes, musulmanes et occidentales ont qualifié l’agression israélienne. Des centaines de milliers de citoyens, partout dans le monde, même à Tel-Aviv, sont descendus dans la rue pour manifester leur soutien au peuple martyr de Gaza et clamer leur colère contre la sauvagerie aveugle de l’armée israélienne qui a déjà fait des centaines de victimes, près du tiers des femmes et des enfants.

 Et dans ces conditions, quelle arrogance démentielle que d’oser parler d’opération défensive ! Est il possible de confondre à ce point le bourreau avec sa victime, la puissance occupante et le peuple qui résiste ?C’est pourtant ce que martèlent sans vergogne les responsables israéliens soutenus quoiqu’ils fassent par l’administration américaine. Celle-ci a, une fois de plus, usé et abusé de son pouvoir au Conseil de sécurité pour bloquer toute résolution contraignante susceptible  de stopper l’agression et soulager l’insupportable calvaire des de la population de Gaza. Toutes les considérations humanitaires ont été passées à la trappe devant la priorité absolue de permettre aux dirigeants israéliens de « finir leur travail » quel qu’en puisse être le prix en vies innocentes.

 Les événements  de ces derniers jours ont certes été vécus comme une tragédie par tous les peuples épris de justice et de liberté, mais les populations  arabes vont en rester  marquées par un sentiment indélébile d’injustice, et ce  tant que le peuple palestinien n’aura pas retrouvé une vie digne et paisible dans un état reconnu et viable. Cette tragédie est d’autant plus insupportable que les dirigeants de la communauté internationale, hormis quelques déclarations « équilibrées », se sont montrés plutôt laxistes ; leur passivité est certes moins nette que lors de la deuxième invasion du sud Liban, et nous ne pouvons qu’apprécier que le président français se rend sur place, mais il faut admettre que rien de concret n’a été envisagé sur le terrain. Israël peut braver le droit international   et faire fi de la colère des peuples de la planète. Israël sait qu’elle peut tout faire en toute impunité.

Mais le plus grave, sans aucun doute, et ce qui a soulevé le plus d’opprobre dans l’opinion se trouve être l’attitude de la plupart des gouvernements arabes face à ce massacre préparé de longue date. Comment admettre cette incapacité des chefs d’état de tenir un sommet alors que pendant les deux longues semaines précédant l’invasion, bombes et obus réduisaient Gaza en ruines et tuaient femmes et enfants devant les yeux du monde entier? Comment peut on être à ce point sourds aux cris de son propre peuple unanime dans son soutien  aux martyrs de Gaza ?

Une fois que cette guerre honteusement inégale fera une pause, bien des questions vont rester posées. Les israéliens qui l’ont planifiée auront-ils atteint leurs objectifs : éliminer les rampes de lancement de rockets ?… mater la résistance palestinienne ?… gagner les élections ?… imposer une paix à leur mesure ?… Le président Abbas aura-t-il le courage politique nécessaire pour privilégier la réconciliation inter palestinienne , ou bien se laissera-t-il tenter pour négocier en position de faiblesse avec un ennemi triomphant ?… Et les dirigeants arabes déconnectés tireront-ils la leçon et se mettront-ils au diapason de leurs peuples afin de gagner  une légitimité qui leur permettrait de peser sur l’avenir du monde et d’éviter que ne se répète une aussi tragique non assistance à peuple, notre peuple, en danger ?

 

(Source: edito de « Mouwatinoun » nr 87 organe du FDTL)


Hugo Chavez Montre l’Honneur  aux traitres arabes

Hugo Chavezexpulse l’ambassadeur d’Israël

Le président vénézuélien Hugo Chavez avait condamné les Israéliens « Tueurs des enfants et Tueurs des Civils »  participant à l’offensive terrestre, les qualifiant de « meurtriers », et  il demandé à la communauté juive vénézuélienne de prendre position contre le gouvernement israélien.

Le ministre des Affaires étrangères Vénézuélien  a annoncé la décision dans un communiqué, expliquant que le Venezuela « a décidé d’expulser l’ambassadeur israélien et une partie du personnel de l’ambassade israélienne »

Hugo Chavez n’a aucune  relation avec les innocents de Gaza , n’a aucune relation avec les combattants de Hamas  et il n’a pas peur d’être traité de terroriste.

Hugo Chavez n’a aucune relation de sang avec les palestiniens (comme Mahmoud Ababs) et n’a aucune relation de voisinage avec Gaza (comme Housni Moubraek) et n’a aucune relation de fraternité religieuse avec les innocents de Gaza (comme les 23 dictateurs du monde arabe) et pourtant c’est le seul Homme sur cette terre d’Hypocrite qui a déclaré devant toute l’Humanité qu’il est contre le terreur à Gaza et il a décidé sans aucune crainte ou peurd’expullllllllllllllllllllllllllllllllllllser l’ambassadeur Sioniste de son pays.

Hugo Chavez est un Homme (avec toutes  les significations du mot Rajel en arabe) pour cette raison il a bien qualifié le génocide des sionistes , pour cette  raison il a décidé d’expulser  les criminels de guerre de son pays pour protester contre le nouveau Holocauste orchestré par les états arabes et exécuté par les sionistes .

Hugo Chavez n’a aucun équivalent dans le monde arabe et musulman et aucun « Traitre arabe » de nos « Terroristes en costume »  ne peut arriver à 1/1000 de son courage et de sa volonté.

Au même temps que Hugo Chavez expulse l’ambassadeur Israelien le grand dictateur de l’Egypte et le grand ami des sionistes donne son accord aux européens pour finir avec le Hamas  et sort devant toute l’Humanité  avec une proposition dont le but essentiel c’est de protéger ses amis sionistes.

 

Et comme par hasard tout le monde Pro-israélien et anti-Gaza et anti-Hamas : Mahmoud Abbas , Israel , USA , les Européens. Toutes ces forces politiques sont  tout de suite intéressés par la proposition du serviteur de ses maitres Américains  Housni Moubarek.

Housni Moubarek montre une autre fois et contre l’avis de  tout son peuple  , montre avec fierté qu’il est le meilleur ami des Israéliens et qu’il est le premier ennemi  des arabes et des musulmans.

Ce type  de photo et ce type de relations intimes ne peuvent se faire qu’entre des amis intimes.

Le comportement du dictateur Egyptien n’est pas étonnant car il n’était jamais en harmonie  avec son peuple et il n’a fait que des catastrophes à son pays. Un bilan négatif voir catastrophique sur les différents niveaux économiques , sociales et  politiques.

Mais a quand la révolution du peuple Egyptien ? a quand la liberté et la prospérité pour ce peuple extraordinaire ?

Mais a quand la résistance civile de notre peuple Egyptien pour défendre nos valeurs universelles de fraternité et de dignité ?

 Moncef ZID Janvier 2009


 

La colère du Dieu (israélien) s’abat sur Gaza

Des vagues de centaines d’avions bombardiers, des centaines de tonnes de bombes, un déluge de feu descendant su ciel, des centaines de canons de chars crachant d’énormes flammes, des dizaines de bâtiments de guerres lançant des centaines de missiles, ce n’est pas la troisième guerre mondiale. C’est le massacre  planifié et massif d’un million et demi de personnes qui ne peuvent fuir nulle part car l’espace de 365 kilomètres carrés dans lequel ils se trouvent est hermétiquement fermé. Un ghetto ou une souricière. Nous sommes au 13 jours de ce terrible enfer que la plupart des observateurs dans le monde considèrent d’authentique holocauste. Dans le passé, seule la colère de Dieu avait l’exclusivité de châtier massivement, de faire disparaître une ville, un pays ou tout un continent et tout  un peuple. Ça y est à présent, Dieu a cédé ses prérogatives aux israéliens. Et qui peut demander des comptes à Dieu ? – Dieu n’a pas besoin de s’expliquer sur ce qu’il décide et ce qu’il fait. Ce qui arrive aujourd’hui au peuple de Gaza peut arriver à tous les peuples arabes et musulmans et au-delà. Le Dieu israélien, lui seul décide qui peut continuer à vivre et qui doit périr. Toute autre élucubration intellectuelle, morale ou politique n’est rien d’autre que distraction morbide.
 
Mizaanoun

Au nom des Palestiniens

 
Tariq Ramadan Il est surprenant, et au fond révoltant, de voir combien, quand il s’agit des Palestiniens, nous manquons de mémoire et de mises en perspective. Alors que la conscience juive appelle, avec juste raison, tous les pouvoirs et tous les citoyens du monde à un constant travail de mémoire pour ne pas oublier les atrocités, les massacres et les génocides du passé, voilà que nous sommes invités à des évaluations instantanées et sans perspectives quand il s’agit de la politique de l’Etat d’Israël. Ainsi, nous aurions affaire à deux belligérants de puissance égale et après six mois de trêve, un des deux acteurs du conflit (les Palestiniens) aurait donc rompu la trêve en lançant des rockets. L’agressé (Israël) n’aurait eu d’autre choix que de se défendre. C’est ce que vend au monde le pouvoir israélien et que relaient la majorité des médias occidentaux, soutenus par l’administration Bush et de nombreux gouvernements d’Europe. Les plus courageux osent à peine relever, avec maintes réserves de circonstance, une disproportion dans la « réaction israélienne ». Quel courage ! Quels mensonges surtout ! Cela fait des décennies – et bien avant l’arrivée au pouvoir de Hamas – que les Palestiniens voient leur dignité bafouée et leurs droits légitimes niés. Des accords de « paix » d’Oslo aux différentes négociations (et parfois compromissions), des multiples promesses aux mises en scène de retraits « médiatiques », les représentants palestiniens n’ont rien obtenu pour leur peuple. Le gouvernement israélien, de gauche comme de droite, gagne du temps, ment, exécute sommairement des opposants, compte pour rien, ou presque, les morts civils palestiniens (autant de dommages collatéraux à la sécurité d’Israël) alors qu’il continue à autoriser les colonies de peuplement et à pousser toujours plus loin sa politique du fait accompli. De nombreux experts, dont le rapporteur spécial des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Richard Falk, affirment que la politique israélienne ne respecte pas les conventions de Genève, et qu’elle est en train, dans les faits, de rendre impossible la solution des deux Etats. Le gouvernement israélien a décidé la construction d’un mur qui enferme la population de Cisjordanie (en se moquant des décisions de l’Assemblée des Nations Unies) et a soumis la population de Gaza à un siège et à un embargo qui ont entraîné une situation de famine, une pénurie de médicaments et de soins, un chômage massif et un quotidien misérable et sans espérance. Les associations humanitaires, venues du monde entier, se sont vues empêchées de travailler, de pourvoir aux besoins et de faire parvenir du matériel et des vivres. En sus, il faut rappeler que la trêve du 19 juin au 19 décembre 2008 était soumise à des conditions : la levée du siège et de l’embargo de Gaza et l’ouverture partielle de la frontière avec l’Egypte. Aucune condition n’a été respectée par Israël (et l’Egypte) et la population palestinienne a été livrée à un traitement inhumain depuis des années, des mois et des semaines. Il faudrait oublier ces réalités et voir justifiés les massacres de ces derniers jours !? Les Palestiniens seraient responsables de leur sort parce que des rockets ont été envoyées depuis Gaza !? S’ajoutent aux absences de mémoire coupable, une perte du sens des proportions : le nombre de victimes israéliennes est à multiplier par cent, deux cents, trois cents par rapport aux civils palestiniens tués par les décisions officielles du gouvernement israélien. Ce dernier se moque des institutions et de la soi disant « communauté » internationales. Ce qui compte, désormais, c’est de s’assurer du soutien unilatéral des Etats-Unis et du silence complice des gouvernements européens. Un travail efficace de communication et de relais médiatiques (avec une dose de désinformation caractérisée) suffisent, par ailleurs, au gouvernement israélien pour gagner du temps et soumettre une population d’un million et demi d’âmes à un siège inhumain puis à un massacre insupportable. Nous sommes tous réduits à l’état de spectateurs que la « neutralité » devrait sauver de la mauvaise conscience. D’autant que le cynisme est à son comble lorsque l’on sait que la mort des centaines de civils palestiniens est aussi liée aux calculs politiciens des leaders israéliens soucieux de montrer leur force et leur détermination avant les prochaines élections. La déroute libanaise en août 2006 devait être rectifiée : qu’importe la vie des innocents, des enfants et des femmes palestiniens, puisque ce qui compte c’est de mobiliser les votants et gagner les élections. Opération réussie s’il en faut : 80% des Israéliens soutiennent les opérations meurtrières à Gaza. Effrayant ! Peut-on encore espérer quelque chose de la « communauté internationale » des Etats et des gouvernements lorsque l’on observe comment ceux-ci réagissent en Orient comme en Occident. Le silence complice, l’hypocrisie, l’attentisme, voire le mépris pour la vie des Palestiniens que d’aucuns aimeraient voir disparaître en Jordanie, au Liban ou dans n’importe quels camps de réfugiés « temporairement définitifs ». Il est l’heure d’engager un mouvement international, global, de résistance non violente à la politique violente, et extrémiste, de l’Etat d’Israël. Il importe de mobiliser l’opinion publique en diffusant une information rigoureuse et permanente sur la situation de la population palestinienne, en multipliant les articles, les conférences et les manifestations de soutien au peuple palestinien tout en développant une meilleure synergie entre les efforts et les activités qui sont déjà menés par de nombreuses organisations à travers le monde. Les Palestiniens, nous le savons, ne céderont pas et continueront à défendre leurs droits légitimes sur le terrain et il importe que, à travers le monde, nous soutenions de façon déterminée et pacifique leur résistance. Israël, contrairement aux apparences et à sa phénoménale puissance militaire, n’a de loin pas gagné ce conflit et sa société est traversée par des crises multiples et profondes. Il est urgent que l’Etat et la population d’Israël comprennent qu’il n’y a pour eux aucun avenir de sécurité, et simplement de survie, sans la reconnaissance des droits et de la dignité des Palestiniens. Gagner du temps, s’aveugler, s’enfermer dans des opérations invraisemblables et d’horribles massacres ne garantit pas la victoire. Au contraire. Bien au contraire. (Source :http://www.tariqramadan.com/spip.php?lang=fr article publié le 4 janvier 2009)

Gaza, le droit, la « disproportion » et les « barbares »

 
par Alain Gresh  (*) Tandis que les premiers pourparlers diplomatiques s’engagent, et ressemblent plus à un rideau de fumée permettant à l’armée israélienne de poursuivre son offensive contre Gaza, les nouvelles se succèdent, sinistres et accablantes. « Peu de gens en dehors de Gaza mesurent l’horreur de la situation », déclare John Ging, responsable des opérations de l’Unrwa à Gaza depuis trois ans, dans un entretien au Monde (7 janvier). Il est vrai que le gouvernement israélien (démocratique, évidemment) interdit à la presse de se rendre sur place… Les Nations unies ont démenti qu’il y ait eu des combattants dans l’école bombardée par l’armée israélienne le 6 janvier, opération qui a fait plus de quarante morts. Dans une déclaration datée du 6 janvier, le haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés António Guterres affirmait que Gaza était « le seul conflit au monde dans lequel la population n’avait même pas le droit de fuir ». Richard Falk, professeur de droit international à l’Université de Princeton et rapporteur spécial sur les territoires palestiniens de l’ONU, a étéexpulsé d’Israël pour avoir dénoncé les crimes contre l’humanité commis par Israël en Palestine avant même l’attaque du 27 décembre. Nous pourrions être impressionnés par ces quelques déclarations, et penser que l’intervention israélienne est disproportionnée, quels que soient les critères adoptés. Heureusement, il existe des philosophes en France pour nous éclairer et pour nous guider sur le droit chemin. Il était resté silencieux depuis le début de la crise, mais, indigné par ce qu’il a vu et lu, il a décidé de parler. Dans une tribune publiée le 6 janvier par Le Monde et intitulée « Gaza, une riposte excessive? », André Glucksmann écrit : « Force est de relever le mot qui fait florès et bétonne une inconditionnalité du troisième type, laquelle condamne urbi et orbi l’action de Jérusalem comme “disproportionnée”. Un consensus universel et immédiat sous-titre les images de Gaza sous les bombes : Israël disproportionne. » (…) « Dès qu’on creuse les sous-entendus du bien-pensant reproche de “réaction disproportionnée”, on découvre combien Pascal a raison et “qui veut faire l’ange, fait la bête”. Chaque conflit, en sommeil ou en ébullition, est par nature “disproportionné”. Si les adversaires s’entendaient sur l’usage de leurs moyens et sur les buts revendiqués, ils ne seraient plus adversaires. Qui dit conflit, dit mésentente, donc effort de chaque camp pour jouer de ses avantages et exploiter les faiblesses de l’autre. Tsahal ne s’en prive pas qui “profite” de sa supériorité technique pour cibler ses objectifs. Et le Hamas non plus qui utilise la population de Gaza en bouclier humain sans souscrire aux scrupules moraux et aux impératifs diplomatiques de son adversaire. » Ainsi donc, selon notre philosophe, nous aurions deux adversaires disposant chacun d’un certain nombre d’atouts et qui en joueraient au mieux de leurs intérêts. Déjà, durant la guerre de l’été 2006 menée par Israël contre le Liban, un autre philosophe bien-pensant, Bernard-Henri Lévy, écrivait, dans sa chronique du 20 juillet dans Le Point, complaisamment mise en ligne par l’ambassade d’Israël à Paris, que, n’étant pas « grand expert en affaires militaires », il ne comprenait pas le sens du mot « disproportion ». Et il justifiait le bombardement des routes, des infrastructures, de l’aéroport, qui tous servaient au transport des armes du Hezbollah. Nul besoin d’être expert en affaires militaires pour savoir que le droit international a, depuis longtemps, codifié les règles des conflits armés, et qu’il s’applique à tous les protagonistes de la guerre, étatiques et non étatiques, quelle que soit la légitimité de leur cause. Ce droit international, ces deux philosophes n’arrêtent pas de l’invoquer quand ils parlent de la Tchétchénie, du Tibet ou du Kosovo. Mais, pour eux, il s’arrête aux frontières d’Israël. Rappelons-en quelques principes, codifiés par l’adoption des conventions de Genève relatives à la protection des populations, le 12 août 1949, et de deux protocoles additionnels en juin 1977. La convention de Genève interdit tout usage « disproportionné » de la force. D’autre part, l’article 48 du premier protocole additionnel explicite une règle fondamentale : « En vue d’assurer le respect de la population civile et des biens à caractère civil, les parties du conflit doivent en tout temps faire la distinction entre la population civile et les combattants ainsi qu’entre les biens à caractère civil et les objectifs militaires. » L’article 54 du même protocole précise : « Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine comme méthode de guerre (…). Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile. » Mais nos deux philosophes n’ont pas tout à fait tort. On le sait depuis la Grèce antique. Les dirigeants athéniens expliquaient ainsi à leurs homologues de l’île de Mélos, qu’ils voulaient asservir : « Dans le monde des hommes, les arguments de droit n’ont de poids que dans la mesure où les adversaires en présence disposent de moyens équivalents et, si tel n’est pas le cas, les plus forts tirent tout le parti possible de leur puissance, tandis que les plus faibles n’ont qu’à s’incliner. » Il y a un autre argument sous-jacent à ces thèses et à celles de nombreux médias : c’est que le droit international ne s’applique pas aux « barbares ». Dans un article du Monde diplomatique de ce mois-ci, « La mémoire refoulée de l’Occident », je cite cet expert allemand de science politique, Heinrich von Treischke, qui écrivait en 1898 : « Le droit international ne devient que des phrases si l’on veut également en appliquer les principes aux peuples barbares. Pour punir une tribu nègre, il faut brûler ses villages, on n’accomplira rien sans faire d’exemple de la sorte. Si, dans des cas semblables, l’empire allemand appliquait le droit international, ce ne serait pas de l’humanité ou de la justice, mais une faiblesse honteuse. » L’universalisme des droits humains, oui, mais seulement pour les Blancs… Dans un remarquable livre, Exterminez toutes ces brutes, (Le Serpent à plumes, 1998) Sven Lindqvist rappelait que l’Europe avait inventé, en 1897, les balles dum-dum, qui provoquaient des blessures particulièrement graves. Deux ans plus tard, celles-ci étaient interdites par la Convention internationale de La Haye, ancêtre de la convention de Genève. Elles étaient désormais réservées « à la chasse aux gros gibiers et aux guerres coloniales ». (*) Alain Gresh est directeur adjoint du Monde diplomatique, spécialiste du Proche-Orient. (Source : le blog d’Alain Gresh sur le monde diplomatique, le 8 janvier 2009) Lien : http://blog.mondediplo.net/2009-01-08-Gaza-le-droit-la-disproportion-et-les-barbares


What You Don’t Know About Gaza

 
By RASHID KHALIDI NEARLY everything you’ve been led to believe about Gaza is wrong. Below are a few essential points that seem to be missing from the conversation, much of which has taken place in the press, about Israel’s attack on the Gaza Strip. THE GAZANS Most of the people living in Gaza are not there by choice. The majority of the 1.5 million people crammed into the roughly 140 square miles of the Gaza Strip belong to families that came from towns and villages outside Gaza like Ashkelon and Beersheba. They were driven to Gaza by the Israeli Army in 1948. THE OCCUPATION The Gazans have lived under Israeli occupation since the Six-Day War in 1967. Israel is still widely considered to be an occupying power, even though it removed its troops and settlers from the strip in 2005. Israel still controls access to the area, imports and exports, and the movement of people in and out. Israel has control over Gaza’s air space and sea coast, and its forces enter the area at will. As the occupying power, Israel has the responsibility under the Fourth Geneva Convention to see to the welfare of the civilian population of the Gaza Strip. THE BLOCKADE Israel’s blockade of the strip, with the support of the United States and the European Union, has grown increasingly stringent since Hamas won the Palestinian Legislative Council elections in January 2006. Fuel, electricity, imports, exports and the movement of people in and out of the Strip have been slowly choked off, leading to life-threatening problems of sanitation, health, water supply and transportation. The blockade has subjected many to unemployment, penury and malnutrition. This amounts to the collective punishment — with the tacit support of the United States — of a civilian population for exercising its demoocratic rights. THE CEASE-FIRE Lifting the blockade, along with a cessation of rocket fire, was one of the key terms of the June cease-fire between Israel and Hamas. This accord led to a reduction20in rockets fired from Gaza from hundreds in May and June to a total of less than 20 in the subsequent four months (according to Israeli government figures). The cease-fire broke down when Israeli forces launched major air and ground attacks in early November; six Hamas operatives were reported killed. WAR CRIMES The targeting of civilians, whether by Hamas or by Israel, is potentially a war crime. Every human life is precious. But the numbers speak for themselves: Nearly 700 Palestinians, most of them civilians, have been killed since the conflict broke out at the end of last year. In contrast, there have been around a dozen Israelis killed, many of them soldiers. Negotiation is a much more effective way to deal with rockets and other forms of violence. This might have been able to happen had Israel fulfilled the terms of the June cease-fire and lifted its blockade of the Gaza Strip. This war on the people of Gaza isn’t really about rockets. Nor is it about « restoring Israel’s deterrence, » as the Israeli press might have you believe. Far more revealing are the words of Moshe Yaalon, then the Israeli Defense Forces chief of staff, in 2002: « The Palestinians must be made to understand in the deepest recesses of their consciousness that they are a defeated people. »   Rashid Khalidi, an American historian of Palestinian descent, is the Edward Said Professor of Modern Arab Studies at Columbia University in New York, and director of the Middle East Institute of Columbia’s School of International and Public Affairs.
 
(Source: « The New York Times »  January 8, 2009
http://www.nytimes.com/2009/01/08/opinion/08khalidi.html     


Turk police detain 40 in coup inquiry, media says

 
Reuters, le 7 janvier 2009 à 20h05  
By Daren Butler ISTANBUL, Jan 7 (Reuters) – Turkish police detained about 40 people including three retired generals on Wednesday, the state news agency said, widening a probe into an alleged plot to topple EU aspirant Turkey’s Islamist-rooted AK Party government. Eighty-six people, including retired army officers, politicians and lawyers, are on trial for allegedly being part of a right-wing group in a case that has shattered taboos by opening the powerful military to judicial investigation. Critics of the ruling AK Party say Prime Minister Tayyip Erdogan’s government is using the case as revenge for court moves by the secular establishment last year to outlaw the party for anti-secular activities. The AK Party denies any link. The Anatolian state news agency said the police operation was launched in six provinces, including Ankara and Istanbul, after an Istanbul court ordered the detentions as well as searches of the suspects’ homes and workplaces. Police and justice sources were unavailable to comment on the reported arrests. The retired generals were Kemal Yavuz, Erdal Senel and Tuncer Kilinc, a former chairman of the National Security Council, Anatolian said. Also detained was Kemal Guruz, a former chairman of the secular High Board of Education, which oversees universities. A colonel, a captain and an ex-police chief were also held. The military, which has unseated four governments in the last 50 years and views itself as the guarantor of Turkey’s secular order, denies any link to the group, known as Ergenekon. Media said senior military commanders, led by Armed Forces Chief Ilker Basbug, had convened a meeting late on Wednesday in the General Staff headquarters to discuss the arrests. Fuelling charges the AK Party is launching a witch hunt against opponents, police in the capital Ankara searched the home of a former prosecutor known for his anti-government views. Sabih Kanadoglu, who has accused the government of pushing the country toward a « religious dictatorship », was behind a court decision that prevented parliament from electing Abdullah Gul as president in 2007. He was later elected in a referendum. « REGIME CHANGE » The leader of the staunchly secular main opposition party, Deniz Baykal, said the arrests were reminiscent of « regime change times » during the 1979 Iranian Islamic Revolution of Ayatollah Ruhollah Khomeini. Financial markets, awaiting developments on an expected IMF agreement to help Turkey weather the global financial crisis, largely ignored news of the arrests. The defendants in the coup plot case, which has added to political uncertainty, are accused of planning assassinations and bombings to sow chaos and force the military to step in. Last month, Turkey’s top appeals court ordered that a trial over the 2006 killing of a top judge in Ankara be merged with the Ergenekon trial, for which hearings are being held daily and which is expected to take months to complete. Some analysts say the Ergenekon case is part of a proxy war between the AK Party, which has its roots in political Islam, and secularists played out in courts. REUTERS

 

Les règles que tout le monde doit avoir à l’esprit :

 
Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT (journal télévisé) le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple. Règle numéro 1: Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles. Règle numéro 2: Les arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme . Règle numéro 3: Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense. Règle numéro 4: Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale. Règle numéro 5: Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas un soldat. Règle numéro 6: Les israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 12,000 prisonniers à ce jour). Il n’y a aucune limite et n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique « terroriste ». Règle numéro 7: Quand vous dites « Résistance », il faut toujours rajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ». Règle numéro 8: Quand vous dites « Israël », Il ne faut surtout pas rajouter après: « soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré. Règle numéro 9: Ne jamais parler de « Territoires occupés « , ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info. Règle numéro 10: Les israéliens parlent mieux le français que les arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique. Règle numéro 11: Si vous n’êtes pas d’accord avec ses règles ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes un dangereux antisémite. (Source: http://www.alterinfo.net/les-regles-que-tout-le-monde-doit-avoir-a-l-esprit-lorsqu-il-regarde-le-JT-le-soir-ou-quand-il-lit-son-journal-le-matin_a25717.html
 

 

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