8 mars 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3211 du 08.03.2009

 archives : www.tunisnews.net  

AP: Tunisie: le président Ben Ali souffrant AFP: Tunisie: coup d’envoi de célébrations à Kairouan, sans Ben Ali souffrant AFP: Tunisie: Kairouan fête son statut de « capitale de la culture islamique »

AP: Tunis appelle à la suspension du mandat d’arrêt contre le président soudanais Abdo Maalaoui: Une occasion en or pour les ONG tunisiennes, arabes et africaines de défense de droit de l’Homme Mouwatinoun: INFOS Ahmed Ounaïes: LES  BLOCAGES  DU  MAGHREB Gilbert Naccache: APRÈS LE 7… Dr Mahmoud BEN AMMAR: Salutations concitoyennes


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


Tunisie: le président Ben Ali souffrant

AP Dimanche 8 mars, 16h22 Souffrant d’un « rhume aigu », le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, devra observer « une période de repos » sur les conseils de son médecin particulier, a annoncé dimanche le porte-parole officiel de la présidence tunisienne.
Le porte-parole ne précise pas la durée du repos prescrit au chef de l’Etat dont l’affection coïncide avec une vague de froid glacial qui a sévi en Tunisie ces derniers jours. Au pouvoir depuis 1987, M. Ben Ali, 72 ans, est candidat à sa propre succession à l’occasion du scrutin présidentiel prévu en octobre prochain. M. Ben Ali a dû annuler des activités qu’il devait avoir dimanche à Kairouan, centre tunisien, dans le cadre de la célébration de la fête du Mouled (naissance du prophète Mohammed). Il devait en même temps donner le coup d’envoi de la manifestation « Kairouan, capitale de la culture islamique pour 2009 » ouverte par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, devant des personnalités politiques et religieuses venues des différents pays islamiques. AP

Tunisie: coup d’envoi de célébrations à Kairouan, sans Ben Ali souffrant

 
AFP / 08 mars 2009 18h51 KAIROUAN (Tunisie) – Les célébrations marquant la désignation de Kairouan « capitale de la culture islamique » pour 2009 ont démarré dimanche dans cette ville du centre de la Tunisie, mais sans le président Zine El Abidine Ben Ali, souffrant, selon une source officielle. Le coup d’envoi a été donné par la récitation de versets du Coran lors d’une cérémonie sur l’esplanade de la Grande mosquée Obkba Ibnou Nafaâ, fondateur de Kairouan en l’an 50 de l’Hégire (710 après J.C) Devant des centaines d’invités, dont Youssef Qaradhaoui, théologien et prédicateur vedette de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira et Tyassir el-Tamimi, Imam de la Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, le discours d’ouverture du président Ben Ali a été lu par son Premier ministre. En fin de matinée, les radios et l’agence officielle TAP, ont annoncé que le chef de l’Etat n’allait pas se rendre à Kairouan (150 km de Tunis), alors que le dispositif de sécurité habituellement réservé au chef de l’Etat était déployé. Souffrant de « rhume aigu », le président devra observer « une période de repos », a indiqué le porte-parole de la présidence, sans préciser la durée du repos prescrit. Au pouvoir depuis 1987, M. Ben Ali, 72 ans, dont la dernière visite à Kairouan remonte à plusieurs années, est candidat à la prochaine élection présidentielle en octobre prochain. Kairouan, qui fêtait dimanche le Mouled, anniversaire de la naissance du prophète Mahomet, marquait sa déception et bruissait de rumeurs sur l’absence du président. « C’est une douche froide, soit qu’il n’aime pas cette région, soit qu’il est mécontent de l’état des choses », lançait incrédule un bijoutier devisant au souk sur « le faux bond du président ». D’autres avançaient, sous couvert d’anonymat, que M. Ben Ali marquait son mécontentement du faible niveau de préparation qu’il aurait constaté lors d’une visite secrète dans cette ville qui a bénéficié d’importants fonds publics. Point de départ des conquêtes islamiques en Afrique et ex-capitale de la Tunisie (8e siècle), Kairouan connaîtra jusqu’à fin 2009 une centaine de manifestations reflétant globalement la volonté de raviver l’image d’un islam sunnite modéré en rupture avec l’islamisme radical banni en Tunisie.

Tunisie: Kairouan fête son statut de « capitale de la culture islamique »

Premier bastion de l’islam en Afrique et capitale de la Tunisie au 8e siècle, Kairouan célèbre depuis dimanche les vestiges de son passé glorieux en tant que « capitale de la culture islamique » pour 2009. Comme Bakou, Kuala Lumpur ou N’Djamena avant elle, la cité « mystérieuse » plantée dans la plaine centrale de Tunisie (150 km de Tunis) vivra tout au long de l’année des festivités en hommage à la culture et au savoir qu’elle diffusa en Afrique du nord et au sud du Sahara, et jusqu’en Méditerranée occidentale.    Inscrite au patrimoine universel de l’Unesco et considérée comme la 4e ville sainte de l’islam –après la Mecque, Médine et Jérusalem–, Kairouan fut le point de départ des conquêtes islamiques en Afrique après sa fondation par l’émir Okba Ibnou Naffâa en l’an 50 de l’Hégire (670 après J.C).    Ce pionnier venu d’Arabie fit construire la Grande mosquée éponyme, un monument au minaret imposant dont l’esplanade extérieure servira de scène le 10 mars à un grand show son et lumière intitulé « Kairouan l’Eternelle ».    Le spectacle doit être retransmis par satellite dans 50 pays de l’Organisation islamique pour les sciences, l’éducation et la culture (Isesco), à l’origine de la désignation de Kairouan comme capitale 2009.    Musique, danse, théâtre, cinéma, littérature et poésie rythmeront ensuite la vie de Kairouan jusqu’à la fin de l’année.    Des fonds publics ont été engagés pour aider cette ville de 120.000 habitants à retrouver de son lustre d’antan, elle qui fut immortalisée par nombre d’écrivains voyageurs ou artistes orientalistes séduits par ses « lumières diaphanes ».     Au faîte de la gloire de la dynastie aghlabide, Kairouan essaima ses écoles de théologie, philosophie, calligraphie, médecine, astronomie ou mathématiques, commerçant de Tombouctou à Bagdad en passant par Fès et Cordoue.    Une des expositions phares donnera à voir en juin des instruments médicaux et chirurgicaux d’époque, une autre exposera des manuscrits rares, comme certains feuillets du « Coran Bleu » écrit sur du parchemin indigo.    Au total, plus de cent manifestations se dérouleront à l’intérieur des remparts qui ceinturent la médina comme dans la cité moderne, alors que d’autres auront lieu à Tunis.    Une vingtaine de publications seront éditées, un film et des documentaires accompagneront un périodique multilingue publié pour l’occasion.    Kairouan était entrée dans son cycle festif avec « Qantara » une exposition itinérante (décembre-mars) sur l’héritage méditerranéen initiée par l’Union européenne et l’Institut du monde arabe à Paris.    Deux cents objets d’art et vestiges de sept pays méditerranéens ont voyagé à cette occasion pour « consolider les passerelles » culturelles et religieuses entre l’Orient et l’Occident.    C’est le président Zine El Abidine Ben Ali qui donnait dimanche le coup d’envoi officiel des célébrations coïncidant avec la fête du Mouled, rituel marquant annuellement à Kairouan l’anniversaire du prophète Mahomet.    Au regard des organisateurs, les activités prévues doivent refléter dans leur diversité une volonté de raviver l’image d’un islam sunnite de rite malékite souple et modéré, tranchant avec la montée de l’islamisme radical farouchement combattu en Tunisie. D’après AFP 08/03/2009 à 09:44:41

 


 

 

Tunis appelle à la suspension du mandat d’arrêt contre le président soudanais

AP Samedi 7 mars, 20h30 La Tunisie a exprimé samedi son « profond regret » à la suite du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar El-Béchir, appelant à la suspension de l’application de cette décision. Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle TAP, le ministère tunisien des Affaires étrangères estime qu’une telle suspension devrait ouvrir la voie à la poursuite des efforts déployés à l’échelle internationale et régionale pour « aller de l’avant dans le processus de règlement de la crise du Darfour sur la base du respect de la souveraineté du Soudan et de son intégrité territoriale ». Tunis se dit « préoccupée » par la décision de la CPI qu’elle considère comme « un précédent dangereux pour la souveraineté des Etats et une menace pour la stabilité et la sécurité de ce pays ». La CPI a lancé son mandat d’arrêt contre le président soudanais pour « crime contre l’humanité » au Darfour, une région de l’ouest du Soudan ravagée par une guerre civile depuis plusieurs années. Trois partis d’opposition tunisiens avaient auparavant dénoncé la décision de la CPI qui, selon eux, est sous-tendue par des « visées colonialistes » et des velléités de « fractionnement » du Soudan. AP

 


 

Une occasion en or pour les ONG tunisiennes, arabes et africaines de défense de droit de l’Homme d’appuyer la décision de la Cour Pénal International (CPI) et traduire Omar El Béchir et ses acolytes devant la justice internationale pour répondre de leurs actes : Voilà pourquoi ?

 

Abdo Maalaoui

Expert en coopération internationale

Montréal \ Canada

 

La liste des méfaits des dirigeants soudains est très longue. Des millions de soudanais vivent le calvaire d’un régime sanguinaire qui spolient depuis des années et des années la richesse du plus grand pays d’Afrique. Les dirigeants soudanais régnaient en maître absolu. Tout est permis pour eux et presque rien pour le peuple.

Je connais le Soudan, je l’ai visité à maintes reprises. Il est inhumain de voir la misère, la pauvreté, le mépris, la violence gratuite que vivent une grande partie du peuple soudanais… Tous les dirigeants arabes le savent depuis longtemps, mais personne n’a osé lever le petit doigt. Parce que ces derniers font subir la même chose chez eux à leur propre peuple.

Aujourd’hui le monde est devenu un village global, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de communication nous pouvons voir ce qui se passe dans n’importe quel pays du globe. Les dirigeants arabes qui ont bâillonné les médias nationaux, ils ont jeté en prison les journalistes intègres qui ont osé montrer la dure réalité.

Les nouvelles technologies de communication et de l’information ont donné des preuves légales irréfutables à la justice internationale de pouvoir «dire NON» à cette situation insupportable. Nous sommes des humains, nous ne pouvons pas voir des massacres, de la famine et des actes barbares se passaient dans n’importe quel coin du monde sans dire un mot parce que ces gens ne font pas partie de notre pays…

Les démocrates du monde entier y inclus les démocrates des pays arabes ont lutté depuis des années pour trouver une solution durable à l’impunité : C’est le Tribunal Pénal International (CPI) pour monter à n’importe quel dirigeant qu’on n’est plus au concept de l’État de droit national qui est prescrit dans toutes les constitutions des pays arabes, mais qui n’a jamais été respecté ! Aujourd’hui le monde a changé, nous sommes arrivés à la mondialisation du concept de l’État de droit. Maintenant la donne a changé,  chaque dirigeant qui accepta le mandat que le peuple lui donne, il doit comprendre qu’il est personnellement responsable de ses actes et de ses méfaits. Il doit comprendre qu’il doit lui aussi respecter la Charte universelle des droits de l’Homme !

Internet vous donnera les plus belles explications et peut monter les preuves hors de tout doute des méfaits commis par les dirigeants soudanais et à leur tête Omar El Béchir !

Voilà que les dirigeants arabes ont compris que le train ne soufflera pas deux fois et que le temps de la dictature, du vol, de la torture, du mépris, etc.. est révolu : C’est simple Omar El Bachir entant que premier dirigeant du Soudan doit réponde aux accusations commises contre son peuple dans son propre pays, il est encore innocent mais il doit prouver son innocence ! Il ne peut plu falsifier les dossiers ou faire pression sur la justice ou jeter en prison des défenseurs de droit de l’Homme ou des journalistes dans l’exercice de leur noble métier !!!

Les ténors arabes et africains de la dictateurs ont senti la menace, ils ont décidé de s’organiser pour contrer la plus louable décision de la CPI pour dire n’importe quoi et de crier comme d’habitude au COLONIALISME de l’occident contre les pays arabes… le peuple arabe n’est pas dupe …  le peuple arabe va vous dire que nous sommes colonisés par nos propres frères au pouvoir qui n’ont jamais pris la peine de comprendre notre souffrance au quotidien… Au contraire, la décision du CPI est le début d’une libération de cette dictature et de cette violence que nous subissons et qui a trop duré !

La liste des causes de nos malheurs est très longue. Aujourd’hui, au moins on peut voir la lumière au bout du tunnel de notre libération des griffes de ses malades qui nous dirigent, tel qu’Omar El Béchir !

Il est temps que nos politiciens et dirigeants arabes comprennent que notre peuple arabe est humilié depuis longtemps. Des millions de nos frères et sœurs ont quitté leur pays pour se refugier ailleurs en occident, à la recherche d’un peu de sécurité, de justice et de dignité !

La société civile de mon pays d’adoption le Canada soutient et finance le CPI afin de soulager les peuples épris de justice et permettre à n’importe quel citoyen ou une communauté ou un peule de s’exprimer et d’avoir le droit de porter plainte devant la justice nationale ou internationale. La société civile canadienne a soutenu le CPI depuis sa création pour arriver ou nous sommes aujourd’hui ? Comme canadiens, nous sommes fières de cet héritage d’une tradition humaniste qu’il faut l’encourager…

Je suis désolé de le dire à haute voix : Mon pays d’origine (la Tunisie) que j’aime aussi, il vient de rater un grand virage ! La Tunisie aurait dû prendre le virage à gauche pour soutenir le peuple soudanais et de faire comprendre aux dirigeants arabes qu’ils ne peuvent plus continuer de fonctionner de cette façon.

La Tunisie qui a su propulser le droit des femmes tunisiennes parmi les nations les plus avancées. La Tunisie aurait dû faire la même chose, aider les pays arabes dans le processus mondial de la démocratisation de leur pays…

Le nouveau Président américain Barak Obama, soutenu par tous les pays démocratiques, était claire dès le début, il a confirmé devant les médias internationaux  qu’il ne soutiendra jamais  la dictature ! C’est fini ! Il ne faut pas que chaque fois que nous parlons de droit de l’Homme, on se lève et on traite les pays occidentaux de colonialisme…

Nos les arabes de la diaspora, nous aimons  nos pays.. Nous vous disons que c’est assez, nous ne voulons plus de la dictature ou elle se trouve. Nous devrions permettre à notre peuple se s’affranchir et de rattraper le temps perdu !

La démocratie à travers nos pays n’est pas une nouvelle notion dans notre grande culture et notre longue histoire … Il suffit de citer le nom d’Omar Ibn El Khatab … même l’occident restera bouche bée de ce que nous avons vécu comme grande civilisation et comme longue tradition en démocratie !

Le gouvernement tunisien a pris des sages  et courageuses décisions stratégiques pendant la guerre de Gaza. Je suis convaincu qu’il est temps, et que la Tunisie peut faire un virage pour soutenir les décisions la Cour Pénal International (CPI). La Tunisie peut défendre le principe de la souveraineté des pays mais quand il s’agit de droit des peuples, la Tunisie devrait s’arranger de ce côté… Les dirigeants partent et les peuples restent ?

Je comprends la position des organismes suivants :

¨      la Ligue des Etats Arabes,

¨      l’Union Africaine et

¨      l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI)

Mais je ne comprends pas la position des partis de l’opposition tunisienne, tels que :

¨      Parti de l’Unité Populaire (PUP, opposition parlementaire),

¨      L’Union Démocratique Unioniste (UDU), 

¨      Le Parti Démocratique progressiste (PDP)  

¨      Le mouvement Ennahdha (Interdit)

Quand l’État tunisien met deux policiers pour vous surveiller vous criez au viol de vos droits  sur tous les toits en Tunisie et à l’étranger, vous demandez au monde entier de voir comment le gouvernement de votre pays vous opprime, vous mobilisez la justice des autres pays pour arrêter des fonctionnaires tunisiens en mission à l’étranger, vous faites des recours devant les tribunaux et vous déposez des plaintes  en secret (c’est votre droit !) à ce même tribunal (le Tribunal Pénal International) pour arrêter et traduire les dirigeants tunisiens.

Comment aujourd’hui vous osez soutenir un régime soudanais que je connais, que j’ai eu la chance de visiter à maintes reprises, qui a causé la mort à des MILLIONS de nos frères et sœurs soudains ! Ce n’est pas l’occident qui nous le dit, c’est une réalité que ca vaut la peine d’y aller la voir, au lieu de donner des conférences sur le droit de l’Homme en France, en Suisse, en Allemagne, en Angleterre ou en Amérique… Ou bien, est-ce que le Soudanais est un demi-homme qu’il ne compte pas dans votre mentalité …

Je suis désolé… Un coup dur pour votre crédibilité, vous venez de rater le bateau de la solidarité internationale !  

maalaoui@yahoo.com

Abdo MAALAOUI, mba

Adresse au Canada / Montréal               Tél. :  1 (514) 526-09-38                   Fax : 1 (514)526-51-57

Adresse au Gabon / Libreville

                Tél. :  241-07-58-00-69 

E.Mail : maalaoui@yahoo.com


INFOS
« Réalités tunisiennes » C’est le titre de la nouvelle publication qui fera son apparition dans les kiosques en France, à l’initiative de notre ami le docteur Moncef Marzouki qui en assurera la direction. Il s’agit d’un périodique bilingue et bimensuel. Nous lui souhaitons bonne vie et plein de succès.   Elections algériennes Les élections présidentielles auront lieu le 9 avril prochainalors que la campagne commencera le 18 mars pour se terminer le 2 avril. le nombre de candidats à la présidentielle s’élève à 18, sous réserve de l’avis du Conseil constitutionnel. Abdelaziz Bouteflika a déclaré le 12 février qu’il était « candidat indépendant », mais il est soutenu par les trois formations de la coalition présidentielle (FLN, RND, MSP) et les organisations satellites du système au sein de la société civile.  Les principaux dirigeants de l’opposition algérienne ont déjà décidé de ne pas participer à l’élection présidentielle d’avril, jugeant que les « jeux son faits. Le scrutin se déroulera en l’absence notamment de candidats représentant deux des principaux partis d’opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Front des forces socialistes (FFS). La mouvance islamique sera également absente après la défection vendredi d’une de ses principales figures, Abdallah Djaballah, qui fut candidat en 2004. « En l’absence de forces du changement, la présidentielle est à sens unique » et les « jeux sont faits » depuis la révision de la Constitution, a dit M. Djaballah au cours d’une conférence de presse. Le président du RCD, Saïd Sadi, a annoncé dès le 15 janvier que son parti ne participerait pas à cette élection qualifiée de « pitoyable et dangereux cirque. ». Il avait obtenu 1,94% des suffrages en 2004. Le FFS, créé par Hocine Aït Ahmed, n’a officiellement pas fait part de son intention de boycotter le scrutin, comme il l’a fait pour les législatives de 2007. Mais la presse algérienne et les observateurs politiques tiennent pour acquis que ce parti sera également absent de la course présidentielle. « .Elu en 1999 puis réélu 2004 avec 84,99% des suffrages, M. Bouteflika, 72 ans, qui a affirmé avoir définitivement surmonté ses problèmes de santé, semble ainsi avoir la voie libre. Il peut se représenter après une révision constitutionnelle adoptée le 12 novembre 2008, qui a supprimé la limitation à deux mandats présidentiels successifs. La secrétaire générale du Parti des travailleurs algérien, Louisa Hanoun, qui avait réuni plus de 140.000 signatures d’électeurs, soit presque le double du minimum de 75.000 fixé par la loi algérienne, a annoncé vendredi qu’elle serait candidate à l’élection présidentielle du 9 avril. Seule femme en lice pour la présidentielle, Louisa Hanoun estime que « le boycott n’est pas à même d’aider à construire la nation et le parti, ni à protéger l’économie ». Abdelaziz Bouteflika se présente comme un « candidat indépendant », mais il est soutenu par les trois formations de la coalition présidentielle (FLN, RND, MSP) et les organisations satellites du système au sein de la société civile.  Dans une « instruction présidentielle » publiée au Journal officiel, M. Bouteflika affirme que les observateurs internationaux « auront toute latitude pour contrôler les conditions dans lesquelles va se dérouler l’élection  présidentielle et pourront, donc, attester de la sincérité de son résultat ».  En dépit des positions et des professions de foi, tous les observateurs s’accordent à dire qu’il n’y aura pas photo  quat au gagnant et que la seule inconnue sera le taux de participation prévu à la baisse. Alors, ces élections se dérouleront avec ou sans électeurs ??. Tunisie: les risques de la Crise   La Tunisie est en passe d’enregistrer son taux de croissance le plus bas depuis son indépendance. Pour 2009, un taux de croissance de moins de 3% est prévu par les études les plus confidentielles des think-thank internationaux comme la « DB Research » de la Deutsche. Dans son rapport, on peut relever quelques observations qui résument la situation : . « …Freinée par la récession en France et en Italie, les deux grandes destinations de ses exportations, la croissance économique de la Tunisie devrait ralentir à un taux au dessous de 3% en 2009…. Les textiles et les industries des pièces automobiles en particulier, mais aussi le secteur du tourisme, seront touchés d’une forte chute de croissance, alors que le secteur agricole semble profiter de conditions positives … la Tunisie ne peut pas s’écarter complètement de la crise financière mondiale mais il est peu probable qu’elle fasse l’objet d’une crise économique et bancaire majeure… ». (Source: « Mouwatinoun » organe du FDTL  (Hebdomadaire – Tunis)  nr 95)

 

LES  BLOCAGES  DU  MAGHREB

Par l’ambassadeur Ahmed Ounaïes
 Nous n’avons jamais manqué, en Tunisie, de célébrer le Traité de Marrakech, signé le 17 février 1989 par les cinq dirigeants du Maghreb. C’est ainsi que nous marquons notre attachement à la réalisation d’un Maghreb uni, solidaire et fraternel, en dépit du blocage persistant que nous déplorons. Vingt ans après, nous ne nous contenterons plus de célébrer, rappeler et déplorer, nous estimons qu’il est temps de poser le problème de fond. Pourquoi le projet de construction du Maghreb n’avance-t-il pas ?   Trois facteurs ont concouru à ce blocage. Tout d’abord, le facteur idéologique. L’expérience du Comité Permanent Consultatif du Maghreb, lancée en 1964 dans la perspective de l’intégration économique, a été bloquée par le Ministre de l’Economie de l’Algérie Belaïd Abdesselam qui estimait que la Tunisie et le Maroc, en ouvrant leur marché au capital étranger, favorisaient l’implantation du capitalisme et le retour de l’impérialisme dans la région. Au cours de la session de juillet 1975 à Rabat, les Ministres de l’Economie ont longuement débattu ce problème et se sont séparés sans parvenir au moindre compromis. La présidence passant alors du Maroc à l’Algérie, les Ministres ne se sont plus réunis : c’était la fin de l’expérience. Dans son beau livre ‘‘Le Maghreb Arabe, Appel de l’avenir’’ publié à Tunis en 1988, Mustapha Filali fait le bilan de cette expérience de dix ans : les institutions centrales, les institutions spécialisées au nombre de 19, les études sectorielles générales d’ordre économique et social au nombre de 28 et les études sectorielles spécifiques conduites par le Centre des Etudes Industrielles au nombre de 56. Aujourd’hui, l’option libérale dénoncée alors par les frères algériens, est surmontée puisque l’Algérie a souscrit à son tour, en avril 2002, au Partenariat Euro Méditerranéen et qu’elle accepte l’investissement extérieur, la privatisation et même la coopération positive avec l’OTAN. Or, l’élan du Maghreb, en raison de cette objection idéologique, a été brisé pour longtemps.   Le deuxième facteur est l’attachement au principe de la souveraineté dans son acception étroite et chauvine. Ce facteur a déterminé des attitudes de repli compréhensibles au tout début des indépendances. Mais autant il pourrait se justifier à l’égard des espaces géopolitiques extérieurs, autant il est surmontable dans le cadre défini du Maghreb où s’affirme à la fois la conviction partagée d’un destin commun et une sensibilité communautaire. Les arguments économiques, stratégiques et culturels dictent, bien au contraire, d’édifier le Maghreb uni pour mieux préserver la souveraineté, la sécurité et l’essor de la région et de la communauté. D’autre part, le réflexe chauvin se relativise avec le passage à la seconde génération de dirigeants : le Traité de Marrakech était conclu précisément par les successeurs. Enfin, ce facteur a un lien direct avec la maturité de l’Etat : un Etat enraciné dans l’histoire, basé sur des institutions très anciennes et qui jouit d’une confiance en soi se permet un certain recul : sans craindre le risque de dissolution, il admet le compromis de souveraineté dans l’intérêt supérieur de l’Etat et de la région. En revanche, l’Etat embryonnaire oppose à l’entreprise régionale un blocage global impénétrable aux efforts d’ouverture et d’interaction, préférant à tous égards la démarche bilatérale où son intégrité, estime-t-il, prévaudra absolument. Cette dimension explique l’engagement puissant et constant de la Tunisie et du Maroc dans le projet du Grand Maghreb.   Le troisième facteur de blocage est le conflit du Sahara Occidental. Depuis janvier 1976, date du premier assaut de l’armée algérienne contre Amgala en territoire marocain, le Maghreb est confronté à deux visions stratégiques antagonistes : le Maghreb à cinq et le Maghreb à six, avec l’avènement d’un Etat sahraoui qui romprait l’unité territoriale du Maroc. Cette confrontation se développe par le moyen d’une guerre qui se poursuit depuis trente trois ans sous plusieurs formes, du conflit militaire à la guerre d’usure, y compris la militarisation de toute la région, la course aux armements, la fermeture des frontières, les attaques diplomatiques dans les enceintes internationales et le blocage de l’UMA. Le Maroc n’est pas le seul visé puisque le blocage nous coûte à tous 2 points de croissance du PIB selon les calculs tunisiens, et 10 milliards de dollars par an selon les estimations marocaines.   Le Traité de Marrakech consacre le Maghreb à cinq. La Tunisie, pour des raisons tunisiennes, n’aurait jamais souscrit à la thèse du Maghreb à six ni à la création d’un Etat sahraoui. De son côté, le Président Chadli Ben Jedid avait cru ménager les moyens pour faire prévaloir, dans le temps, une issue honorable au conflit, notamment après la trêve consécutive à la normalisation algéro marocaine intervenue en mai 1988 à la faveur de la médiation saoudienne et après le sommet de Zeralda en juin de la même année. Or, l’entourage de Ben Jedid, le même qui avait monté artificiellement l’opération sahraouie et osé déclencher la guerre à Amgala en 1976, qui avait fait renverser le Président Mokhtar Ould Daddah en 1978 et qui avait réalisé le coup de Gafsa en 1980, a repris le dessus et mis fin à la trêve dès que la présidence du Conseil Présidentiel de l’UMA fut revenue à l’Algérie. Ce même noyau ne renonce guère à la thèse du Maghreb à six qui, dans son calcul, entraînera l’effondrement de la monarchie marocaine et la prévalence définitive de l’Algérie sur l’ensemble de la région.   Aujourd’hui, l’Algérie est seule dans la région à défendre la thèse du Maghreb à six. On voit bien qu’elle y met un prix incommensurable. Les commandes d’armement passées à la Russie en mars 2006 et mars 2007 et qui totalisent 15 milliards de dollars sont conçues pour quelle stratégie ? Pourquoi le dossier sahraoui est-il soustrait aux dirigeants maghrébins eux-mêmes ? S’il est vrai que nous partageons le même destin, nous sommes fondés à trancher le conflit entre nous, paisiblement et fraternellement, et considérer cette mesure comme un acte de foi dans la communauté maghrébine et comme un acte de maturité des Etats du Maghreb.   Ahmed Ounaïes, février 2009
 
(Source: « Mouwatinoun » organe du FDTL  (Hebdomadaire – Tunis)  nr 95)


A l’occasion de la parution de son dernier ouvrage «  Qu’as-tu fait de ta jeunesse ? Itinéraire d’un opposant au régime de Bourguiba (1954-1979), suivi de récits de prison. », nous reproduisons du même auteur, Papy pour les intimes, un texte qui fit sensation…

 

APRÈS LE 7… Gilbert Naccache 20 novembre 1987 

A ceux dont le métier n’est pas d’applaudir, il doit aussi être permis de dire. Pas seulement l’espoir que soient tenues les promesses. Mais aussi, mais surtout ce que les événements passés et présents ont de pesanteur, de réalisé, voire d’achevé, et qui infléchit le cours des temps, et qui, pour avoir façonné la mémoire ou le peu de mémoire des acteurs et des spectateurs, exige un arrêt pour réfléchir, pour comprendre, pour savoir ce que l’on peut et comment.   Oh, que l’on se rassure. On ne dira pas ici – pas encore – les rêves étouffés, les rêves éveillés, les cauchemars entrevus ou seulement imaginés. On ne dira pas – pas encore – les mots renfoncés dans la gorge, les cris rentrés de colère de désespoir d’impuissance, les cris sortis de douleur de tristesse d’abandon. Ni les silences du patient amour des femmes, des mères, des sœurs, des frères et des pères, de prison en tribunal, d’administration en parloir, ce qu’il fallait supporter pour dix minutes de rencontre par semaine ou par mois, ce qu’il fallait payer pour avoir la fierté intérieure d’un proche enchaîné et debout. On ne dira pas non plus la solitude des familles des exécutés, des condamnés même, la misérable vie et la grande dignité de ceux qui ont attendu quand même, et celles de ceux qui n’ont pas pu attendre. Pas plus qu’il ne sera dit à propos du scandale des silences complices, des têtes qui, pour être trop courbées, ne pouvaient que se tourner du même côté en même temps, pour ne pas voir, on n’a qu’une tête mon Dieu et pourquoi assumerais-je le destin de tous et puis pourquoi ne pas faire comme les autres et pourquoi ne pas accepter de fermer les yeux, d’ouvrir sa poche et puis et puis…   Dans le fouillis de ce qui interpelle. des choses à dire pour qui ne cherche pas un fauteuil, comment trouver un chemin logique, un ordre de priorités ou tout simplement un ordre quelconque ? Tout arrêt sur un passé proche, sur une décision récente renvoie à un passé plus lointain, toute conclusion tirée d’un faux-pas d’antan invite à crier holà pour aujourd’hui, pour demain.   Peut-être d’abord laisser monter du fonds des tripes cette demande que poussent sans doutes tous ceux qui (re)naissent à la politique : qu’on en finisse avec les doubles discours, avec les mensonges proférés et les vérités tues, avec le cynisme des vérités officielles fabriquées à la gomme et aux ciseaux, avec les poursuites pour fausses nouvelles de ceux qui n’en disaient que des vraies, mais trop tôt. Et qu’on entende moins le t’bal qui ne laisse pas sa chance au rythme de la musique du peuple…   Que ceux qui se sentent visés en tirent leur profit. Les autres, qui ne se sentent pas visés, devraient tout de même réfléchir à deux fois avant d’avoir la conscience tout à fait tranquille : peut-on s’éveiller innocemment d’un cauchemar où les cris s’arrêtaient dans la gorge?

Une comparaison qui vient de la campagne paraît convenir, et en même temps… Les vieux oliviers qui ne produisent plus, on leur fait une taille forcée, ne laissant plus que le tronc et un ou deux bouts de rameaux, lorsqu’on ne veut pas, en sciant le tronc à la base, attendre une quinzaine d’années qu’ils se renouvellent complètement. Sans doute novembre n’est-il pas le bon mois pour ce genre de taille : on risque alors de n’avoir qu’un éclaircissage, sauf si on se remet à la tâche au mois de février Beaucoup, trop d’éléments font craindre que cette comparaison ne soit juste. Si les geôles sont un peu moins encombrées, les pages des répressions passées ne sont pas tournées, aucune amnistie n’est encore venue confirmer que la Cour de Sûreté de l’État, les autres tribunaux souvent aussi, avaient plus pour fonction, en barrant la route à la démocratie, de défendre le pouvoir personnel que le pays. Le retour des comparses, de beaucoup de ceux qui ont joué un rôle dans la sinistre farce, et que l’on bisse peut-être un peu trop vite, et le maintien spectaculaire, en impertinents donneurs de leçons de démocratie responsable, et en incorrigibles censeurs des opinions un peu critiques {prématurées), de ceux qui applaudissaient hier si fort celui qui a créé la nation tunisienne, et qui trouvaient tant de bonnes raisons pour justifier le silence de mort autour de lui… et d’eux, et l’absence de délai pour des élections, et l’absence de mention de la pourtant nécessaire Assemblée Constituante, et, pour l’avenir, la revivification artificielle – et néfaste, on l’a encore vu le 24 janvier – de ce corps politiquement vide qu’était devenu le PSD, dont une réhabilitation trop rapide ferait ressusciter les vieux démons, et l’incapacité manifestée jusqu’ici à réellement laisser mener des débats publics sur les véritables problèmes du pays, sur ses choix civilisationnels et économiques.   Oui, tout cela fait penser que la taille de l’olivier n’est pas encore faite.   Bien sûr, pour tailler hardiment, il faut savoir où on va, avoir confiance dans la vie au point de savoir qu’elle fera repousser un nouvel arbre plus fort et plus chargé de fruits, parce que la terre dans laquelle il est planté est riche et bonne…   Car le terreau de notre peuple est certainement un bon terreau, tout en atteste. Il n’est pas absurde de parier sur la démocratie, de donner la parole, de rendre au peuple la souveraineté qui lui avait été confisquée. Même si tout n’est pas encore bien clair aujourd’hui, même si l’âme populaire a été très ébranlée par les épreuves qu’elle a subies, ballottée entre une absence de projet de civilisation et un projet trop précis de retour en arrière…   C’est que donner la parole est en même temps nécessaire pour que se lèvent de nouvelles récoltes de l’esprit, et aussi pour que soient semées d’autres graines : s’il est clair que le pays est appelé à redéfinir sa culture, il faut que ce soit la culture de l’avenir, non celle d’il  y a quelques siècles, et c’est en exprimant sa richesse et en affrontant les difficultés qu’il pourra aller vers cette culture de demain.   Et d’abord en remettant en question les choix stériles d’hier : tout héritier a le devoir de mettre de l’ordre, de jeter ce qui est mité, qui a fait son temps, de nettoyer et apprêter ce qui peut encore préparer l’avenir, car c’est de cela qu’il s’agit.   Et c’est le sens de la parole que nous prenons ici aujourd’hui, que nous nous efforcerons de prendre partout où cela sera possible : dire, pour que l’avenir soit, pour ne pas laisser le champ libre au passé, à tous les passés.     20 novembre 1987. Gilbert Naccache

 
(Source: « Mouwatinoun » organe du FDTL  (Hebdomadaire – Tunis)  nr 95)


 
Salutations concitoyennes
 Le 04/03/2009   Chers correspondants,     Il y a pas mal de sujets que je voudrais évoquer, voulant modestement participer à améliorer certaines choses, dans notre cher pays, la Tunisie.
1er sujet: Je commence, aujourd’hui, par la vignette automobile ! Je pose la question de savoir, pour quelle raison sa date limite est le 5 Mars pour les voitures ayant une plaque d’immatriculation portant un chiffre pair, alors qu’elle est le 5 Avril, pour les voitures ayant des chiffres impairs. Et ce dans le même ordre, depuis des années maintenant ? On parle même de lois, à ce sujet. Ainsi, un conducteur circulant à bord d’une voiture de la 1ère  catégorie, sans vignette 2009, le 6 Mars, se verra taxer d’une amende de 50% en sus de sa valeur, alors qu’un autre de la 2ème catégorie ne pourra s’inquiéter qu’un mois plus tard. On me dirait que de toutes les manières, tout le monde devra, finir par s’acquitter de la taxe, le moment venu. Soit, mais la logique de la réalité nous dit que Mars est moins loin de la fin d’année qu’Avril, et par conséquent plus oppressant financièrement.    En dehors de toute considération humaine et/ou technique, je propose qu’on donne la même chance à tout le monde, de manière juste. La solution serait de permuter cet ordre tous les ans. Par exemple, les chiffres impairs payeraient les premiers, les années impairs, et réciproquement. A ce moment là, tout le monde comprendra une logique légale et assumera de bon cœur, chacun sa responsabilité. Mais faire payer la vignette, plus une contravention , aux uns, alors que d’autres se promènent légalement, pour un mois encore, sans avoir acquitté quoi que ce soit ! C’est une « logique » illogique, car une loi, par définition, ne peut qu’être juste.                                     Le 06/03/2009.   2ème sujet : le Droit de Maintien.     Aussi bien dans le secteur public, que dans celui privé, surtout, beaucoup de sociétés ou d’individus louent leur lieu de travail. Dans les deux cas, on avance deux classements : le commercial et le non commercial. Le bailleur des lieux, peut à tout moment vous « inviter » à les vider, le plus légalement du monde, si vous êtes de la seconde catégorie. De la sorte, vous vous trouveriez, à tout âge, revenir à la case départ de vos débuts, perdant ainsi toute votre ancienneté, comme on dit. Parfois toute une vie professionnelle…, puisque l’on ne vous retrouve pas, ou plus de la même manière, pour le services payants de votre métier ou profession, que vous avez l’habitude de rendre. Drôle de rajeunissement. Les « commerciaux », par contre, ont un « fond de commerce », au bout de deux ans d’exercice, dissuadant tout propriétaire de les « convier » au même sort. On voit clairement que, là, il y a une injustice, qu’il est plus que temps de réparer. Je parle là de choses que je connais de très près, puisque étant chirurgien dentiste, donc « non commercial », il m’est arrivé d’être expulsé, pour la simple raison que mon nouveau voisin et nouveau beau fils du possesseur, avait besoin de plus d’espace que son appartement, le toit de l’immeuble et son parking. Je me suis retrouvé « rajeuni » de 10 ans, après avoir fondé une famille, et déménageant à 5 kilomètres de là. Et il ne s’agit là que d’un exemple.    Le 07/03/2009 3ème sujet : l’eau potable. En Tunisie, comme partout sur la planète terre, la qualité de l’eau potable, tant sur le plan goût que celui de la composition chimique présente des différences souvent significatives, même si sur le plan sanitaire, la rigueur est de mise. Rien de plus naturel. Ce qui l’est moins, par contre, c’est que le prix du m3 facturé au consommateur est le même partout, alors que les uns payent, en plus, quand ils le peuvent, le prix de l’eau minérale qu’ils achètent, parmi les denrées alimentaires(chargeant ainsi le budget familial, d’un fardeau financier supplémentaire), parce que l’eau du robinet, chez eux, laisse à désirer, alors que les autres ont chacun une de ces  mêmes eaux minérales, dans le sien, justement.   Ce qui n’est absolument pas juste, simplement. Ce qu’il faut faire, c’est d’ajuster le prix de l’eau distribuée, dans le réseau, à sa qualité réelle (goût et composition).      Le 07/03/2009 4ème sujet : Automédication du médecin. Personne ne peut ignorer que le médecin, de quelque spécialité qu’il soit, est prescripteur de médicaments, sur des ordonnances, qui sont exécutées par le pharmacien. Le premier fait donc travailler le second, dans le domaine de santé, obligatoirement. Comme gratitude, il doit payer ses propres médicaments, pour usage personnel, au même prix que tout le monde( y compris les bénéfices), chez le même pharmacien. Ce dernier les a au prix de gros, par contre. Le médecin doit absolument avoir les mêmes droits d’acquisition des médicaments, à usage personnel, que le pharmacien. C’est à dire au prix de gros.  A bientôt. 
Dr Mahmoud BEN AMMAR

 

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