8 juin 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année, N°  2938 du 08.06.2008 archives : www.tunisnews.net


Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme :Communiqué

Mouvement ETTAJDID :Communiqué

AFP:Tunisie: l’armée déployée à Redeyef où le calme est revenu (dirigeant syndical)

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Procès des 2 et 3 juin Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Procès du 2 juin Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Procès des 3, 4 et 5 juin 2008 Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques: Procès du 6 juin Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Enlèvement d’A. Sghaïer Liberté et Equité:Aymen Ghrib s’est évaporé au district de la Sûreté de Bizerte

Liberté et Equité:Arrestation du jeune Khaled Sassi Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Non-lieu pour un accusé de terrorisme

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Son passeport est « à l’étude » depuis… 6 ans !

C.R.L.D.H. Tunisie:Communiqué: L’ITALIE, ETAT DE NON-DROIT !

Abdelkarim Harouni:Mettre fin à l’harcèlement est un droit et lever le siège est un devoir

C.R.L.D.H. Tunisie:Mohamed Charfi nous a quittés.

Le Temps :Ex-ministre, ex-président de la LTDH et universitaire:M.Mohamed Charfi s’est éteint après une longue maladie

La Presse :Message de condoléances du Président Ben Ali à la famille de Mohamed Charfi

La Presse :La famille universitaire vient de perdre le Pr Mohamed Charfi…

La Presse :Obsèques hier au Jellaz

Houcine Ghali:A PROPOS DE LA DECLARATION DE NEJIB CHEBBI

Khaled ben M´Barek: A l’attention de M. Mohamed Chammam

ُEl Watan :Le prix de la Plume libre 2008 attribué à Bachir Rezzoug et Slim Boukhdir

Le Temps :Conférence de presse de M. Béchir Tekkari

ِAFP:Algérie: douze morts dont un ingénieur français dans deux attentats

ِAFP:Le chômage provoque de violentes émeutes au Maroc et en Tunisie

Associated Press: Attentat dans une gare en Kabylie: 13 morts dont un Français
 


L.T.D.H   الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان– فرع بنزرت Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme – section de Bizerte
                               75  شارع   فرحات حشاد  بنزرت 7001 بوقطفة – الهاتف  72 43 54 40      Bizerte le 8 juin 2008
 
Communiqué
 
La section de Bizerte de la LTDH suit avec une profonde préoccupation la situation quasi insurrectionnelle qui prévaut dans la région du bassin minier de gafsa depuis six mois. Et devant le développement d’une extrême gravité de la situation, la police a procédé, le 06/06/08, à l’usage des armes à feu contre les manifestants de Redeyef, causant la mort par balle d’un citoyen et d’un nombre de blessés. La section de Bizerte de la LTDH condamne vivement l’usage de la puissance de feu policière contre une manifestation civile et pacifique et dénonce par ailleurs le contenu du communiqué publié par les autorités après le drame en qualifiant les manifestants d’éléments armés et mal intentionnés, précédant de ce fait les conclusions de l’enquête dont elle a annoncée l’ouverture. Rappelant que le droit de manifester est un droit Fondamental inscrit dans la législation tunisienne, la section de Bizerte considère que le déni de ce droit entraînera inévitablement le pourrissement de la situation. Pour ne pas en arriver là, il est impératif : -Qu’une enquête indépendante soit diligentée pour connaître les responsables du drame             -Qu’un dialogue urgent soit instauré avec les contestataires. -Que le bouclage policier soit levé au plus vite des localités du bassin minier. La section porte en outre à la connaissance de l’opinion publique que les autorités policières de Bizerte ont empêché, comme toujours, la réunion publique des ses adhérant, dans son local aujourd’hui, destinée à faire la mise au point sur la situation dans le bassin minier.  Pour le comité De la section LTDH Bizerte  Ali Ben Salem 


Mouvement ETTAJDID Parti Socialiste de Gauche Parti du Travail Patriotique et Démocratique   Communiqué

 

La situation dans la ville minière de Rédeyef a connu le 6 juin une grave évolution suite au recours des forces de l’ordre à des tirs par balles réelles contre les manifestants, causant la mort du jeune Hafnaoui Maghdhaoui et blessant plusieurs autres personnes. On sait que les mouvements sociaux dans le Bassin minier de Gafsa se poursuivent depuis plus de cinq mois et que les habitants ont fait preuve dans leur ensemble d’un haut degré de responsabilité. Face à ces mouvements, l’attitude des autorités a été dominée par l’hésitation entre l’engagement de résoudre certains problèmes sociaux urgents et le recours  inconsidéré aux solutions sécuritaires, montrant ainsi leur incapacité de traiter sérieusement les causes profondes de la crise, ce qui a constitué avec le temps un facteur important de pourrissement et d’aggravation de la tension. La brusque détérioration de la situation intervient sur fond d’attaques policières intempestives  contre les jeunes et l’ensemble de la population malgré les opportunités de dialogue et l’existence d’amorces de solutions partielles et de propositions de solutions globales que les autorités régionales et nationales avaient tout loisir de mettre en oeuvre pour faciliter le dépassement de la crise. Les partis nationaux soussignés:   -présentent leurs sincères condoléances à la famille du jeune qui a été victime du drame de Rédeyef et exprime sa sympathie avec l’ensemble de la population de la région; -dénoncent l’utilisation de la force et le recours injustifié aux armes contre les citoyens et demandent l’ouverture d’une enquête en vue de déterminer les responsabilités et de poursuivre les vrais responsables de la détérioration de la situation. -Considèrent que le pouvoir doit renoncer définitivement aux solutions sécuritaires, suivre la voie du dialogue avec les citoyens à travers ceux qui jouissent de leur confiance et reconsidérer radicalement les choix fondés sur le déséquilibre chronique entre les régions et l’exclusion de l’Ouest du pays des principaux leviers du développement. Ils appellent à l’ouverture d’un dialogue national en vue d’élaborer un projet alternatif fondé sur la solidarité nationale, qui soit à même de soustraire le Bassin minier et  les autres régions défavorisées à la misère, de leur fournir les moyens de l’évolution économique et sociale et de garantir à leurs habitants les conditions minimales de l’emploi et de la vie digne.   Tunis, le 07 juin 2008   Mouvement ETTAJDID Parti Socialiste de Gauche Parti du Travail Patriotique et Démocratique
 
 

Tunisie: l’armée déployée à Redeyef où le calme est revenu (dirigeant syndical)

AFP 7 juin 2008 samedi 5:49 PM GMT

 
L’armée tunisienne s’est déployée samedi après-midi à Redeyef (350 km au sud-ouest de Tunis) où le calme est revenu au lendemain d’affrontements qui ont fait un mort et 26 blessés, a indiqué un porte-parole du mouvement de protestation sociale, Adnane Hajji. « La situation est relativement calme et la population a été apaisée par le déploiement de l’armée qui a pris le contrôle des principaux points de la ville », a-t-il témoigné par téléphone à l’AFP. « Les renforts militaires –une quarantaine de camions et des blindés– ont commencé à se déployer dans la nuit de vendredi et devraient permettre le retrait des brigades de l’ordre public », a ajouté ce dirigeant syndical. Les autorités ont en outre promis des compensations aux habitants et commerçants de Redeyef, dont des biens auraient été volés ou saccagés par des agents de l’ordre, a-t-il poursuivi parlant de pertes en denrées alimentaires, vêtements, téléphones portables. L’entrée par la force « dans des commerces et des habitations au prétexte de pourchasser des protestataires était devenue une source majeure de provocation et de tension ces derniers jours », a-t-il estimé. Le ministre tunisien de la Justice et des droits de l’Homme Bechir Tekkari qui a dit « regretter » samedi la mort d’un manifestant, a démenti que des actes de vols et pillage aient été commis par des agents de l’ordre. Les forces de l’ordre étaient intervenues « conformément à la loi » pour neutraliser des individus qui fabriquaient des cocktails Molotov et menaçaient l’ordre public, avait-il déclaré à la presse.

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr   Tunis, le 3 juin 2008

Procès des 2 et 3 juin

 
  * la première chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Hédi Ayari, a rendu son jugement hier après midi, lundi 2 juin 2008 dans :   – l’affaire n°15533, en condamnant à l’emprisonnement Seïfeddine Zaghdoudi et Nazri Souih pour une durée de quatre ans et Ahmed Jami, Rochdi Soltani, Ali Khlifi et Mohammed Nouiri pour une durée d’un an.   – l’affaire n°15532 en condamnant à l’emprisonnement Yassine Ben Faleh pour une durée de deux ans […]   * la vingt septième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Mannoubi Hamidane, a examiné aujourd’hui, 3 juin 2008 :   – l’affaire n°11307 * dans laquelle sont déférés : Ali Ben Kaab, accusé d’adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, Yassine Soula, accusé de ne pas avoir révélé immédiatement aux autorités concernées les faits dont il avait connaissance, les informations et renseignements en sa possession au sujet de la commission d’une infraction terroriste. La commission de la défense était composée de Maîtres Choukri Belaïd et Boubaker Ben Ali. A l’issue des plaidoiries, le juge a décidé de lever la séance pour le délibéré et le prononcé du jugement.   – l’affaire n°11307 * dans laquelle sont déférés Taoufik Chendoul, Ali Amara, Khaled Raggad, Tarek Fathallah, Farah Mansouri, Ramzi Romdhani et Noureddine Dhifallah, accusés d’adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre un acte terroriste en Tunisie et à l’étranger, de mise à disposition d’un local de réunion, d’hébergement de membres de l’entente et de personnes en rapport avec les infractions terroristes, d’entraînements militaires hors du territoire de la République en vue de commettre des infractions terroristes en Tunisie et à l’étranger. La commission de la défense était composée de Maîtres Béchir Sid, le bâtonnier, Jamel Mares, Noureddine Bhiri et Samir Ben Amor. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 10 juin 2008 à la demande des avocats.   – L’affaire n°11095, dans laquelle sont déférés Mabrouk Khamassi, Ghazi Soula, Rached Ben Jaafar, Abdelmajid Bouslimi, Hichem Marsani, Hédi Marouani, Ramzi Ouchtati, Elias Hedhili, Haïkel Touati, accusés d’adhésion au territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre une action terroriste sur le territoire de la République, d’incitation à adhérer à une organisation en rapport avec les infractions terroristes, d’utilisation d’un mot, d’un nom et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, ses activités et ses membres. La commission de la défense était composée de Maîtres Hédi Abbassi, Mohammed Ali Klibi et Kelthoum Zaoui. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 10 juin 2008 à la demande des avocats.   – l’affaire n°11305, dans laquelle est déféré Hichem Ben Abdallah, accusé d’adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs. Maître Samir Ben Amor a plaidé pour sa défense puis le juge a décidé de lever la séance pour le délibéré et le prononcé du jugement.   * sic [LT]   Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays   Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 2 juin 2008  

Procès du 2 juin

 

 
* la première chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Hédi Ayari, a examiné aujourd’hui, 2 juin 2008 :   – l’affaire n°15533 dans laquelle sont déférés Seïfeddine Zaghdoudi, Nazri Souih, Ahmed Jami, Rochdi Soltani, Ali Khlifi et Mohammed Nouiri en vertu de la loi du 10 décembre 2003, dite antiterroriste. L’acte d’accusation comporte les chefs d’adhésion sur le territoire de la République à une organisation terroriste ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’entraînements militaires en Tunisie et à l’étranger en vue de commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République, d’utilisation du territoire de la République pour le recrutement et l’entraînement de personnes en vue de commettre une action terroriste sur le territoire de la République. Maîtres Dhiaeddine Mourou, Amanallah Mourou, Imed Beccheikh Larbi, Hassen Bader et Samir Ben Amor se sont présentés pour leur défense. Le juge, après avoir entendu les plaidoiries, a décidé de lever la séance pour le délibéré et le prononcé du jugement.   – L’affaire n° 15532 dans laquelle est déféré Yassine Ben Faleh, accusé d’adhésion sur le territoire de la République à une organisation terroriste ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, de ne pas avoir révélé immédiatement aux autorités concernées les faits dont il avait connaissance, les informations et renseignements sur la commission d’une infraction terroriste. A la suite de la plaidoirie de Maître Samir Ben Amor, le juge a décidé de lever la séance pour le délibéré et le prononcé du jugement. Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 
 
 

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays   Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr   Tunis, le 5 juin 2008

Procès des 3, 4 et 5 juin 2008

 

* La vingt septième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Mannoubi Hamidane, a rendu hier, mardi 3 juin 2008, son jugement dans l’affaire n°11305 en condamnant à l’emprisonnement Hichem Ben Abdallah pour une durée de deux ans : il avait été condamné en première instance à quatre ans d’emprisonnement.   * La deuxième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Abderrazak Ben Mena, a examiné aujourd’hui jeudi 5 juin 2008 :   – l’affaire n°15345 dans laquelle sont déférés Mohammed Gsoumi, Mohammed Rouine, Sabri Hamdi, Mohammed Mabrouki, Rachi Chbacheb, Kabil Kahlouzi, Mourad Gharsalli, Saber Bouallagui (en état d’arrestation), ainsi que Atef Ben Zina, Ali Mounaseri, Arafat Rahimi, Issam Ghodhbani, Mouldi Gharbi et Ali Maatoug (en fuite), […]. Maîtres Choukri Belaîd, Souha Belhassen, Jamel Mares, Kamel Hamdi, Aymen Triki et Samir Ben Amor se sont présentés pour assurer leur défense. A l’issue de la lecture de l’acte d’accusation et de l’interrogatoire des accusés, le juge a fixé au 19 juin la séance consacrée aux plaidoiries.   * La huitième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mohammed Ali Ben Chouikha, a examiné hier, mercredi 4 juin 2008, l’affaire n° 13946 dans laquelle sont déférés Ramzi Romdhani, Salah Elhalaïli, Riadh Ghidhaoui, Frej Salmi, Naïm Aloui, Mourad Ayadi, Anouar Mahmoudi, Soufiane Halali, Ameur Maaroufi, Kamel Ghorri, Ferhat Hallali, Mokhtar Mares et Omar Labidi, accusés de tenue de réunions non autorisées, d’aide à l’entrée et la sortie illégale du territoire et de franchissement de frontière sans passeport. A l’issue des plaidoiries de Maîtres Abdelfattah Mourou, Fethi Trifi, Kamel Hamdi, Jamel Mares, Ouafa Khazami Chebbi et Ibtissem Chebbi, le tribunal a été évacué pour le délibéré et le prononcé du jugement. La cour a condamné à l’emprisonnement Ramzi Romdhani pour une durée de quatre mois, Mourad Ayadi pour une durée d’un an et un mois, Sofiane Halali, Ameur Maaroufi et Kamel Ghorri pour une durée de dix mois avec sursis, Anouar Mahmoudi, Farhat Hallali, Mokhtar Mares, Omar Labidi, Riadh Ghidhaoui, Frej Salmi et Naïm Aloui, pour une durée de quatre mois avec sursis, Salah Elhalaïli, pour une durée d’un an et d’un mois avec sursis.   * la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yefreni, a examiné hier, mercredi 4 juin 2008, l’affaire n°11 320, dans laquelle sont déférés Ramzi Romdhani, Safouane Laamouri, Mounir Ouchtati, Zyed Laamouri, Karim Arfaoui, Chedli Lamouchi, Choukri Boughdiri, Mohammed Atoui, Sami Houimli, accusés d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’utilisation d’un nom, d’un mot et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, d’adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’adhésion sur le territoire de la République et à l’étranger à une organisation terroriste, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre un acte terroriste en Tunisie et à l’étranger, de mise à disposition d’un local de réunion, d’hébergement de membres de l’entente et de personnes en rapport avec les infractions terroristes, d’adhésion hors du territoire de la République à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’entraînements militaires hors du territoire de la République en vue de commettre des infractions terroristes sur le territoire et à l’étranger. Maîtres Choukri Belaïd, Anouar Aouled Ali, Abdelfattah Mourou, Mohammed Sami Triki, Samir Ben Amor se sont présentés pour assurer leur défense. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 11 juin 2008.   * la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, a examiné hier, mercredi 4 juin, l’affaire n°156740 dans laquelle sont déférés Kamel Khemiri, Zyed Daalouchi, Ahmed Khachai, Abdelkader Soulami, Othman Manaï, Mohammed Fadhel Selmi, Oualid Jebri, Adel Ayari, Mohammed Aymen Dhaouadi, Soufiane Allougui, Kamel Allouchi, accusés d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’utilisation d’un mot, d’un nom et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, d’adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’adhésion sur le territoire de la République et hors du territoire à une organisation terroriste et d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre une action terroriste sur le territoire et à l’étranger. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 11 juin 2008 à la demande de maître Samir Ben Amor.   Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays  Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 6 juin 2008

Procès du 6 juin * La vingt septième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Mannoubi Hamidane, a examiné vendredi 6 juin 2008 :

 

– l’affaire n°11309 dans laquelle sont déférés Salem Mezhoud, Saber M’barek, Oualid Ben Naïma, Majed Bourourou, Mourad Bousnina, Karim Mnissi, Khemaïs Zyane, Mohammed Mejdoub, Mohammed Atia, Mohammed Jaïdane, Souhaïl Berriche, accusés d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’utilisation d’un nom, d’un mot et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, d’adhésion sur le territoire de la République et à l’étranger à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses objectifs, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre un acte terroriste sur le territoire et à l’étranger. Maîtres Zouhaîer Mahjoub, Sahbia Bel Hajj Salem, Choukri Belaïd, Radhia Nasraoui et Samir Ben Amor se sont présentés pour assurer leur défense; le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 17 juin 2008.   – l’affaire n°11308 dans laquelle sont déférés Ramzi Choukri et Zyed Tlili (en liberté) accusés d’incitation à la commission d’infractions terroristes. Maîtres Nabil Ben Abdelkader et Radhia Nasraoui se sont présentés pour assurer leur défense. Le juge a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 13 juin 2008 afin de convoque les accusés.   Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

 
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays   Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr  

Tunis, le 3 juin 2008 Enlèvement d’A. Sghaïer

 
L’association a appris que la famille du militant des droits de l’Homme Abdelhamid Sghaïer est toujours sans nouvelles de lui depuis qu’il a disparu samedi 31 mai 2008. Toutes leurs tentatives d’avoir des explications sont restées vaines quant à son lieu de détention puisqu’il a pu être kidnappé en raison de son militantisme sur les plans estudiantin tant qu’humain, ou dans le cadre des chômeurs diplômés. Abdelhamid Sghaïer faisait l’objet depuis plusieurs mois d’une filature sécuritaire constante et de brimades incessantes. On craint que son enlèvement soit en rapport avec sa rencontre vendredi 30 mai 2008 avec une membre de l’Association, Claudine Roméo, professeur, qui tentait de l’inscrire à l’Université Paris 1 pour qu’il y termine ses études supérieures puisqu’il lui avait été interdit de poursuivre ses études à l’Université tunisienne. […] Pour l’Association Le vice président Maître Abdelwahab Maatar (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 


 Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre   Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com   Le 2 juin 2008  

[…] Aymen Ghrib s’est évaporé au district de la Sûreté de Bizerte […]

 
 La police politique du poste du district de la Sûreté Habib Bouguetfa de Bizerte a arrêté jeudi 29 mai 2008 le jeune Aymen Ghrib. Il avait été convoqué oralement et sommé de se présenter au poste précité afin d’y récupérer un computer saisi il y a trois semaines lors de la perquisition de son domicile. La mère du jeune Aymen a fait un sit-in accompagnée en cela du vétéran des militants des droits de l’homme en Tunisie, d’Ali Ben Salem, et de Khaled Boujemaa et Othman Jemili devant le district de la Sûreté, mais le responsable les a informés que le jeune recherché n’était pas là et a demandé à sa mère de retourner chez elle. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre   Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com   Le 31 mai 2008

[…]Arrestation du jeune Khaled Sassi

 
La police politique a arrêté jeudi 29 mai 2008 le jeune Khaled Sassi. Il a été déféré samedi 31 mai devant le procureur de la République du Tribunal de Première Instance de Tunis qui a décerné un mandat de dépôt à la prison de Mornaguia dans l’attente de son procès pour outrage aux bonnes mœurs et outrage à un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions ; Khaled Sassi avait tenté mercredi 28 mai 2008 de s’opposer à la conduite d’une jeune fille voilée dans un poste de la Sûreté où elle serait contrainte de signer un engagement à ne plus porter le voile. Il a été arrêté le 29 mai par plusieurs agents de la police politique qui ont investi et fouillé minutieusement son domicile. Le père de Khaled Sassi est un homme âgé et affecté de plusieurs maladies chroniques, (cœur et diabète, notamment). La police politique avait déjà détenu le jeune Khaled Sassi pendant quinze jours au ministère de l’Intérieur et dix jours à la prison de Mornaguia. Il avait été par la suite remis en liberté par le juge d’instruction. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays   Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr   Tunis, le 31 mai 2008  

Non-lieu pour un accusé de terrorisme

 
La deuxième chambre du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Abderrazak Ben Mena a rendu son jugement dans l’après midi du 29 mai 2008 dans l’affaire n°15387. Elle a prononcé un non-lieu en faveur d’Habib Hafsi et a condamné à l’emprisonnement Abdallah Mahjoubi pour une durée de quatre ans, Choukri Trik et Mansour Mahjoubi pour une durée d’un an. Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays   Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr   Tunis, le 6 juin 2008   Son passeport est « à l’étude » depuis… 6 ans !

 
 Ali Belaïdi, ex prisonnier politique, vit toujours un blocus sécuritaire et « administratif ». Pourtant, il a effectué la durée de contrôle administratif initiée à sa sortie de prison en 1999, après avoir purgé trois ans dans diverses prisons tunisiennes. Le ministère de l’Intérieur a refusé de lui délivrer un extrait de casier judiciaire et il s’est ainsi vu qualifier ses dossiers de candidat à l’emploi de non-conformes. Quant à l’administration des frontières et des étrangers, elle multiplie les atermoiements, se contentant de dire que sa demande est encore « à l’étude » ! Ali Belaïdi a présenté sa première demande de passeport en 2002, puis l’a renouvelée le 22 janvier 2008. Ses courriers aux instances concernées n’ont pas convaincu l’administration des passeports d’appliquer la loi et de respecter les dispositions de la Constitution. […] Pour la commission de suivi des personnes libérées Le Vice Président de l’association Maître Abdelwahab Maatar (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 


 

C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org   Communiqué   L’ITALIE, ETAT DE NON-DROIT !

 
  L’ITALIE BAFOUE LE DROIT EUROPEEN ET PASSE OUTRE L’INTERDICTION QUI LUI EST FAITE PAR LA COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L’HOMME D’EXPULSER UN TUNISIEN VERS SON PAYS, OÙ IL ENCOURT LA TORTURE.   Un précédent d’une exceptionnelle gravité vient de se produire en Italie où les autorités de ce pays ont foulé aux pieds l’interdiction expresse qui leur était faite, par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), d’expulser M. Sami ESSID, vers son pays d’origine, la Tunisie, pour y être re-jugé pour des faits de terrorisme qui lui ont valu six ans d’emprisonnement en Italie.   Monsieur Sami ESSID (39 ans, de nationalité tunisienne) a été condamné en 2002 par la Cour d’assises de Milan, à six ans d’emprisonnement, pour appartenance à une organisation terroriste internationale. En 2007, à l’occasion de nouveaux chefs d’accusation qui lui sont reprochés, toujours liés au terrorisme, la CEDH a ordonné à l’Italie de suspendre l’exécution de la mesure d’expulsion envisagée à son encontre. Le 31 mai 2008, en prévision de l’imminente sortie de prison de Sami ESSID, le ministre de l’Intérieur italien, Roberto Maroni, prend à son encontre un arrêté d’expulsion vers la Tunisie. La CEDH adresse alors, le 2 juin, une lettre de rappel de sa précédente injonction. Les autorités italiennes y répondent le lendemain, 3 juin… en mettant à exécution la décision litigieuse, et en expulsent sans coup férir Sami ESSID vers la Tunisie où il a comparu le jour suivant devant la tribunal militaire de Tunis (juridiction d’exception, inconstitutionnelle…) sans qu’il puisse bénéficier de l’assistance d’un avocat. L’affaire a été renvoyée à l’audience du 2 juillet 2008.   En agissant ainsi, les autorités italiennes piétinent, avec un mépris inégalé, la toute récente jurisprudence SAADI (Arrêt de la Grande Chambre de la Cour de Strasbourg du 28 février 2008) et semblent dire on ne peut plus clairement à la Cour européenne des droits de l’homme qu’elles n’entendent pas se conformer à la légalité européenne ; qu’elles font « ce que bon leur semble » et que ni la Convention européenne des droits de l’homme, ni la Cour EDH, ni le droit international, ni l’Etat de droit, n’ont la moindre valeur à leurs yeux !   L’Etat italien, ressemblant en cela aux pires républiques bananières, fait fi de l’essence même de l’Etat de droit, à savoir la soumission des pouvoirs publics et des gouvernants à la légalité et à la loi.  Est-ce le signe manifeste d’un tournant autoritariste qui s’opère à l’échelle européenne, d’un certain nombre de gouvernements de droite extrême déguisée (pouvoirs exécutifs fascisants) qui, subrepticement, renversent les fondements républicains, travestissent les systèmes démocratiques, et renient l’héritage universel des droits humains ?   Face à cette dérive particulièrement dangereuse, nous devons nous mobiliser avec force et de toute urgence, non seulement pour dénoncer l’autoritarisme rampant qui fait peser des menaces sérieuses sur nos libertés fondamentales, mais aussi, surtout, faire barrage à cette déviation qui se profile en défendant ceux qui en sont ou qui en seraient victimes. Le CRLDHT : dénonce vigoureusement l’illégalisme outrancier des autorités italiennes et les tient pour responsables de toute atteinte à l’intégrité physique et morale dont serait victime M. Sami ESSID ; Il prévient les autorités tunisiennes, déjà condamnés pour usage fréquent de la torture, qu’il n’hésiterait pas à saisir, ave ses partenaires notamment les ONG internationales,  le Comité de l’ONU contre la torture, au cas où elles s’aviseraient d’infliger des traitements inhumains ou dégradants à M. Sami ESSID. Assure l’intéressé de son entier soutien contre l’abus de pouvoir et la complicité honteuse des autorités des deux Etats concernés, et se tient prêt à organiser une mission d’observation judiciaire en Tunisie, ainsi qu’une compagne de dénonciation internationale. SAMI ESSID  (chronologie sommaire des faits) ·10 février 1968, date de naissance de Sami ben Khémaies Essid près de Bizerte. · Avril 2001 : Arrestation de Sami Essid près de Milan. ·Février 2002 : Sami Essid est condamné en Italie à 6 ans et demi de prison pour appartenance à association terroriste. ·Condamnations en Tunisie pour les mêmes faits à au moins dix ans de prison en application d’une loi d’exception dite antiterroriste (10 décembre 2003). ·7 juillet 2007 : Nouvelles charges en Italie contre Sami Essid alors en prison ; ·2007 : La Cour européenne ordonne à l’Italie de suspendre l’expulsion de Sami Essid. ·28 février 2008 : la Grande Chambre de la Cour européenne condamne l’Italie pour avoir décidé d’expulser Nassim Saadi et affirme le principe absolu de non expulsion de personnes menacées d’être torturées dans leur pays. ·Dimanche 31 mai 2008 : Décret d’expulsion pris par de Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur à l’encontre de Sami Essid à l’approche de la fin de sa peine de six ans et demi. ·Lundi 2 juin 2008 : Lettre de la Cour Européenne à l’Italie lui rappelant son obligation de suspendre l’expulsion. ·Mardi 3 juin 2008 : Sami Essid est prévu pour être entendu par le Juge et répondre aux nouvelles accusations de faits de terrorisme ; ·Mardi 3 juin : Contre toute attente, Sami Essid est transféré à l’aéroport de Fiumicino Rome. ·Mardi 3 juin au soir : Sami Essid est envoyé en Tunisie ; ·Mercredi 4 juin 2008 : comparution de Sami Essid devant le Tribunal Militaire de Tunis en l’absence d’avocats ; l’audience est renvoyée pour le 2 juillet 2008.   Paris, le 8 juin 2008  
 
 


Au nom d’Allah  le Clément et Miséricordieux Et la prière et la paix soient sur le Prophète Sincère et Loyal « إن أريد إلا الإصلاح ما استطعت و ما توفيقي إلا بالله عليه توكّلت و إليه أنيب ». سورة هود-الآية 88  » Je ne veux que la réforme, autant que je le puis. Et ma réussite ne dépend que d’Allah. En lui je place ma confiance, et c’est vers lui que je reviens repentant.  » Sourat Houd-Verset 88

Mettre fin à l’harcèlement est un droit et lever le siège est un devoir

 
Ecrit par Abdelkarim Harouni Tunisie le 1er Juin 2008 – 27 Joumada I  1429   Depuis mon arrestation le vendredi 6 Novembre 1987, et pendant plus de 20 ans j’ai été privé de vivre en sécurité dans la maison de  ma famille pour une période ayant atteint dix-huit ans; dont six mois de  poursuite de  la police de sécurité et le reste d’emprisonnement en raison de  jugements politiques injustes annoncés par la cour de sûreté de l’Etat, la justice civile et militaire et pendant le reste des deux décennies, j’ai été exposé à l’harcèlement par  la police de  sécurité pour tenter en vain de  m’empêcher de retourner à l’université, au syndicat des étudiants. Même à l’intérieur de la prison, l’isolement m’a été imposé pendant 15 ans sous prétexte de  nécessité sécuritaire. Une poursuite policière dont les racines reviennent à l’été de 1981; quand j’ai été soumis pour la première fois à l’arrestation et à la torture. Je suis sorti de prison de  Mornaguia le 7 novembre 2007 suite à un décret présidentiel non déclaré ne dépassant pas la libération conditionnelle. Le jour de ma libération, je ne suis pas retourné directement à la maison, mais pris au plus proche endroit de poste de police pour trouver à mon accueil, un officier de police qui a participé à la torture dont j’étais victime en automne de 1986, dans la dernière année de la gouvernance de Bourguiba il y’a 21 ans dans la caserne de Bouchoucha qui se trouve à la capitale ; quand j’étais Secrétaire Général de l’Union Générale Tunisienne des Etudiants. Il m’a demandé d’informer la police que je rentrais chez moi et de faire la même chose à chaque fois que je m’absente de la maison « pour exprimer ma bonne intention » j’ai refusé parce que la loi de la libération conditionnelle ne le stipule pas et j’ai commenté en disant: « Est-ce que le citoyen est tenu d’informer la police de ses mouvements pour prouver ses bonnes intentions? ». Donc, j’ai été arrêté par la police et j’ai été libéré par la police et j’ai vécu entouré par la police pendant plus de 27 ans. A ma sortie de prison, ma famille m’a chaleureusement accueillie sous le contrôle de la police politique qui a longuement duré, période durant laquelle j’étais préoccupé par la réception de  félicitations directes d’un grand nombre de visiteurs ou indirecte par téléphone qui à son tour n’a pas échappé au contrôle non plus. Après presque un mois, le poste de police du Kram-Ouest, puis le district de  la police de Carthage m’ont invités et j’ai refusé vu l’absence de convocation officielle écrite et y indiquant le sujet de l’invitation. Lors du retrait de la carte d’identité  nationale, j’ai refusé la qualité de « travailleur journalier » et insisté sur ma qualité d’ingénieur principal ou « gardé en chaumage », mais en vain. Ensuite, l’administration a tenté de m’imposer la signature au poste de police tous les jours jusqu’au 8 novembre 2009, au nom du « contrôle administratif » j’ai refusé car c’est une procédure non prescrite par la loi et en contradiction avec la constitution, et représente un dépassement de  l’autorité de l’administration et une atteinte à la liberté du citoyen et de ses droits fondamentaux et je l’ai considéré comme étant une peine de  mort sociale et un épisode du feuilleton de  la mort lente et j’ai exigé publiquement qu’une fin soit mise à cette action arbitraire contre les personnes libérées dans tout le pays. J’ai également demandé à ce que la police respecte la loi de ne pas harceler ma famille et d’assumer la responsabilité de  ce qu’il pourrait avoir des conséquences sur la santé de mon père Amor âgé de 77 ans qu’Allah le protège, ainsi que sur sa vie surtout après la mort de ma mère Saïda dans les 70 aines en été 2006 alors que j’étais en prison, que la miséricorde d’Allah lui soit accordée.   L’harcèlement de la police de  la sécurité a continué d’être périodique, ensuite son rythme s’est accentué à la suite de l’Assemblée Générale de  l’organisation des droits de l’homme « Liberté & Equité  » tenue en avril et ayant élu son bureau exécutif, comme je faisais partie  de  ses membres, chargé des  relations avec les organisations internationales non gouvernementales, dans le cadre du siège imposé sur l’organisation en particulier et les autres organisations des droits de l’homme en général ainsi que de nombreux militants, un blocus visant à mettre un obstacle à  leur activité, intimider ses militants et ses militantes et les isoler de la réalité qui connait une dégradation continue au niveau des libertés et des droits de l’homme, politiques, sociaux et culturels contrairement aux discours officiels. Le mouvement des droits de l’homme en Tunisie a connu une évolution positive vers le soutien des activités communes et des positions unifiées comme la conference de Genève du 7 avril, les communiqués du 5 et 23 Mai 2008.   D’autre part, et à l’occasion de  la visite rendue à notre maison le 27 Mai, par une professeur française ayant enseigné la philosophie à  l’Université de la Sorbonne à Paris, militante en journalisme et en droits de l’homme, la police politique était au rendez-vous dans deux voitures et ils y sont restés en face de la maison pendant la visite jusqu’au départ de notre invitée, où l’une des deux voitures, l’a poursuivie et a ainsi vécu elle-même un  échantillon des harcèlements de la police politique que nous vivons. Et le 30 Mai, la voiture de la police est retournée pour camper en face de notre maison du matin jusqu’aux environs de  22h et tant de fois, ils leur est déjà arrivé de le faire avec d’autres voitures et des fois, même, l’utilisation du  motocycle. De même que j’ai été poursuivi lorsque je suis sorti avec mon père et mon frère à la mosquée pour la prière du vendredi, puis au retour à la maison. Même auparavant, à la fin du mois d’avril , au sein même de la Foire du Livre quand j’étais accompagné de mon père, j’ai fait  l’objet d’une filature très étroite. Et parfois même, au point de poser des questions à  ma famille à propos de ma présence à la maison, leur réponse a toujours été claire: demander à la police de respecter la loi et la vie privée. Et même dans le monde virtuel, celui de l’internet en plus du blocage de nombreux sites non-gouvernementaux, j’ai été soumis à  une désactivation de la correspondance électronique, comme c’était  le cas d’un bon nombre d’opposants. Tous ces harcèlements ont irrité les membres de ma famille et perturbé leur rythme de vie et leurs relations avec leur entourage et à leur tête mon père, dont l’état de santé ne supporte pas de telles pressions continues et publiques devant la confusion des résidents du quartier pour me retrouver moi-même déplacé de l’isolement dans la prison privé de mes droits de prisonnier à l’isolement à l’intérieur du pays privé de  mes droits de citoyen avec le maintien du siège de ma famille avant mon arrestation, durant  mon emprisonnement et après ma libération. Tout ceci arrive encore et après plus de 16 ans d’emprisonnement étroit et de 7 mois d’emprisonnement étendu, près de la tombe de ma mère que la miséricorde d’Allah  lui soit accordée, à côté de  la foire internationale du Kram, où s’est déroulé le « Sommet Mondial sur la Société de l’Information» et pas loin du palais présidentiel.   Un  tel traitement, a connu un profond mécontentement et une sévère réprobation par un grand nombre d’hommes politiques, de défenseurs des droits de l’homme, de  journalistes et de  citoyens ordinaires ainsi que de nombreux hommes libres du monde, de personnalités, d’organisations et de médias dont plusieurs m’ ont exprimé leur soutien et leur solidarité, exigeants une fin à ces pratiques illégales, inhumaines et non-civilisées, parmi les quels, la Commission des Droits de l’Homme du Parlement Européen et la branche française d’Amnesty International. Je ne peux pas accepter la continuation de cette situation dangereuse et humiliante ni la normalisation avec elle et ce pour mon auto-défense, la défense de ma famille, celle de mon peuple et de la loi. Et avec l’aide d’Allah, je continuerai à lutter pour vivre libre dans un peuple libre, dans un pays libre, dans une nation libre et dans un monde libre quelque soit le prix. Et en même temps, j’appelle le pouvoir à lever le siège sur la liberte de tous les prisonniers politiques libérés et leurs familles et à assurer le retour des expatriés et leurs familles et la restitution des droits civiques, politiques et sociaux a tous et  lever tous les harcèlements sur les militants des droits de l’homme, des journalistes, des hommes politiques et les sièges : des organisations des droits de l’homme, sociales, culturelles et des partis politiques en plus des  mosquées et d’accorder à tous ainsi qu’à  leurs familles, leur droit à un passeport comme une première étape en vue d’assurer un minimum de libertés et des droits les plus élémentaires qui établit  la distinction entre l’homme libre et le prisonnier et qui est le droit à la liberté de mouvement. Je  l’appelle également et de  nouveau à  revoir sa politique de parier sur la solution sécuritaire dans le traitement des questions politiques, celles des droits de l’homme ainsi que les questions sociales, ce qui a privé tous les citoyens  du pays de jouir d’un climat de véritable sécurité, qui propage la rassurance des  âmes et défend  les droits de tous et leur dignité dans un cadre de liberté, de justice et de suprématie de  la  loi ce qui contribuerait à la stabilité et la prospérité, quelque soit les défis. Abdelkarim Harouni -Ancien Secrétaire Général de l’Union Générale Tunisienne des Etudiants -Ex-prisonnier politique dans l’affaire du Mouvement Nahdha (Renaissance) -Ancien journaliste dans le journal interdit « Al Fajr » (l’Aube) -Membre du bureau exécutif de l’organisation de  Liberté & Equité


C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org    Mohamed Charfi nous a quittés.

 
  Mohamed Charfi est décédé le 7 juin 2008 à l’âge de 72 ans des suites d’une longue maladie.   Homme politique de conviction, universitaire reconnu internationalement, Mohamed Charfi est un penseur et un infatigable défenseur  des droits de l’homme  en Tunisie et dans le monde arabo-musulman. Figure de la gauche tunisienne, son engagement lui a valu de séjourner en prison. Il a présidé la LTDH de 1981 à 1989. Il est devenu ministre de l’Education nationale et de Sciences, de 1989 à 1994, période pendant laquelle il a  engagé un processus de reforme du système éducatif visant à éliminer toute forme de ségrégation et de discrimination, réforme qui  lui a valu, depuis,  l’hostilité  des milieux conservateur et intégristes, au sein du pouvoir comme dans l’opposition,  ceux-ci n’ayant cessé de le dénigrer et de l’attaquer. Mohamed Charfi démissionne  en 1994 marquant ainsi son désaccord profond avec le gouvernement de M. Ben Ali  au sujet  de la dérive sécuritaire et liberticide du pouvoir et les atteintes grandissantes contre les libertés publiques en Tunisie.    Il renoue – après s’en être,  durant un certain temps, tenu à l’écart-   avec l’opposition démocratique et devient «la tête de turc » des officines du pouvoir et de la presse à scandales qui lui est rattachée. Il participe activement à  la rédaction puis à la diffusion et la promotion  d’un manifeste signé de 93 personnalités de la société civile tunisienne. Le diagnostic publié dans ce  texte, le 20 mars 2001,  reste, malheureusement,  d’actualité : « dérive sans précédent » du régime, caractérisée par « un pouvoir personnel et absolu, un populisme démagogique », un « dépouillement » de toutes les institutions de leur contenu, ainsi qu’un « étouffement de la société civile, annonciateur de tous les dangers ». L’expression de la différence est « bannie », les libertés sont « confisquées », et la presse du pouvoir, qualifiée de « produit de propagande à la gloire du chef », est utilisée « comme support de calomnies » à l’encontre des opposants et des insoumis. Les partis politiques reconnus sont « satellisés ou marginalisés », les autres « systématiquement réprimés », tandis que les associations indépendantes et les défenseurs des droits humains font l’objet d’un « harcèlement permanent ». La torture et les agressions physiques sont devenues « pratique courante », affirment encore les signataires.    Mohamed Charfi a tenu participer à une rencontre à Paris organisée à l‘initiative du CRLDHT, la veille du référendum de 2OO2,  réunion qui a regroupé tout le spectre de l‘opposition tunisienne, pour dénoncer la présidence et l’immunité à vie de M. Ben Ali.   Les attentats criminels  de septembre 2001 l’ont profondément choqué et secoué. Il n’a cessé depuis d’oeuvrer pour la réconciliation de l’Islam et les conceptions modernes du droit et de l’Etat en proposant une profonde révision de la pensée islamique, en mettant en exergue, à l’instar et dans la continuité des réformateurs du monde arabo- musulman,  une relecture de l’histoire et du droit musulmans ainsi que le rôle primordial de l’éducation. Auteur notamment d‘un ouvrage de référence « Islam et liberté le malentendu historique (Ed. Albin Michel, Paris 1999), il a contribué à promouvoir la culture des droits de l’homme en développant notamment une lecture  moderne et laïque  du patrimoine musulman, en participant à d’innombrables conférences sur l’avenir et la démocratisation de la société dans les pays arabes et musulmans.   Mohamed Charfi restera gravé dans la mémoire de tous les militantes et militants qui œuvrent  pour la  démocratie et les droits humains à qui ils incombent désormais de préserver et de défendre  son oeuvre en tant que source d’inspiration, de réflexion  et d’action.   Le CRLDHT présente en ce triste moment, ses profondes condoléances  à la famille Charfi, à son épouse Faouzia, à ses filles Héla, Leila et Fatma ainsi qu’à tous les défenseurs des libertés et des droits de l’homme  en Tunisie.   Paris, le 8 juin 2008.


Ex-ministre, ex-président de la LTDH et universitaire

M.Mohamed Charfi s’est éteint après une longue maladie

 

L’ex-ministre, universitaire et militant des droits de l’Homme, M. Mohamed Charfi s’est éteint, vendredi 6 juin 2008, après une longue maladie. La nouvelle a attristé profondément ses proches  et ceux  qui l’ont connu de près à l’université et dans les milieux  de défense des droits de l’Homme. Il a été élu en 1989, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH). Mais il a démissionné  de ce poste quand il a été nommé ministre de l’Education. M. Mohamed Charfi était né en 1936. Il participait à des conférences sur l’avenir  de la société musulmane, le fossé entre l’Orient et l’Occident, les moyens de réconcilier le musulman avec  l’histoire de sa religion, etc. Dans son livre  paru en 1998, « Islam et liberté. Le malentendu historique », il dénonce ainsi l’extrémisme religieux et présente un point de vue libéral sur l’Islam. Bibliographie : • « Islam et liberté. Le malentendu historique », éd. Albin Michel, Paris, 1999 • « Introduction à l’étude du droit », éd. Cérès, Tunis, 2003

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 8 juin 2008)


Message de condoléances du Président Ben Ali à la famille de Mohamed Charfi

 
Carthage -TAP – Suite au décès de Mohamed Charfi, le Président Zine El Abidine Ben Ali a adressé un message de condoléances à la famille du défunt. Le Président de la République exprime, dans ce message, ses sentiments de sympathie et de compassion, priant Dieu d’accorder au défunt son infinie miséricorde et à sa famille réconfort et patience. (Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental – Tunis), le 8 juin 2008)

Faire-part du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie

La famille universitaire vient de perdre le Pr Mohamed Charfi, ancien ministre de l’Education et des Sciences, décédé vendredi à l’âge de 72 ans.

 
Dans un faire-part, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie rappelle que le regretté était ministre de l’Education et des Sciences entre 1989-1994 et professeur de droit privé à la faculté de Droit de Tunis et à la faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis où il a été professeur émérite depuis 1996. (Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental – Tunis), le 8 juin 2008)

Obsèques hier au Jellaz

 
• Sur instructions du Président Ben Ali, oraison funèbre prononcée par le ministre de l’Enseignement supérieur Les obsèques du regretté Mohamed Charfi, professeur universitaire et ancien ministre de l’Education et des Sciences, décédé la veille à l’âge de 72 ans, ont eu lieu, hier après-midi, au cimetière El Jellaz à Tunis. Sur instructions du Président Zine El Abidine Ben Ali, M. Lazhar Bououni, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, a prononcé une oraison funèbre dans laquelle il a mis en relief les qualités de Mohamed Charfi et les principales étapes de son parcours scientifique et académique. Il a relevé, dans ce contexte, ses pertinentes contributions au système universitaire tant au niveau de l’enseignement que de la publication. Le regretté Mohamed Charfi s’était distingué, a-t-il ajouté, tout au long de sa carrière féconde et prolifique en tant que juriste et militant politique, convaincu par les valeurs de la modernité, du progrès et de la laïcité. Il avait bénéficié de la confiance du Chef de l’Etat qui l’a nommé le 15 avril 1989 ministre de l’Education et des Sciences. L’orateur a rappelé que le défunt avait bénéficié également de la considération du Président Zine El Abidine Ben Ali qui l’a décoré des insignes de l’Ordre de la République et des insignes de l’Ordre du 7-Novembre. Durant sa maladie, feu Mohamed Charfi était l’objet d’une grande attention et de la sollicitude du Chef de l’Etat. Assistaient à la cérémonie d’inhumation, M. Zouheïr M’dhaffar, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique et du Développement administratif, un grand nombre d’universitaires et de juristes ainsi que des représentants de la société civile et des partis politiques. (Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental – Tunis), le 8 juin 2008)
 


Voici le numéro 109 d’ELKHADRA. Bonne lecture

http://elkhadra.over-blog.com/ elkhadra@hotmail.com #  NABOLEON  # REDEYEF CHECKPOINT # MDR # TUNISIE TERRITOIRE OCCUPE # The Delusion of the « Clash of Civilizations » and the « War on Islam » # SARKO LE LEVANTIN # MISERE DE CES MOUTONS ( # www.liqaa.net # LIRE LA TUNISIE ENTRE LES LIGNES # Qui est le plus fort ? # Bertrand Delanoë BEN ALI # Tunisie: Appui aux microentreprises (les spéculateurs se frottent les mains) # Les Trabelsi mettent le grappin sur la Banque de Tunisie # SWEET HOME….


Maghreb Confidentiel 29 Mai 2008 El Materi, intermédiaire dans la vente d’Airbus ?; Tunis RUBRIQUE: ECONOMIE La mise en examen, le mois dernier en France, de Tahar El Materi, oncle de Sakher El Materi, gendre préféré du président Ben Ali, par le juge d’instruction Patrick Ramaël, pourrait gêner le bon déroulement du business franco-tunisien. Cette situation judiciaire empêche toute personne de signer de nouveaux contrats commerciaux avec les grandes entreprises. Or, selon nos informations, Tahar El Materi devrait servir d’intermédiaire dans la transaction Airbus/Tunisair d’un milliard Euro. Tahar El Materi préside les Laboratoires Adwya en Tunisie Maghreb Confidential May 29, 2008 El Materia a Middle Man in Airbus Sale?; TUNIS SECTION: ECONOMICS A French examining magistrate specializing in North Africa, Patrick Ramael, last month placed Tahar El Materi, uncle of Sakher El Materi, the favorite son-in-law of president Zine El Abedine Ben Ali, under formal investigation in France, one step short of an indictment. The move could cast a strong shadow over French-Tunisian business relations, preventing persons under investigation from signing new commercial contracts with major corporations. According to our sources, Tahar El Materi was to have acted as intermediary in the sale of Airbus airliners worth EUR 1 billion to Tunis Air. He runs the Laboratories Adwya in Tunisia.
 

MAGHREB CONFIDENTIEL  N° 835 du 29 mai 2008

El Materi, intermédiaire dans la vente d’Airbus

La mise en examen, le mois dernier en France, de Tahar El Materi, oncle de Sakher El Materi, gendre préféré du président Ben Ali, par le juge d’instruction Patrick Ramaël, pourrait gêner le bon déroulement du business franco-tunisien. Cette situation judiciaire empêche toute personne de signer de nouveaux contrats commerciaux avec les grandes entreprises. Or, selon nos informations, Tahar El Materi devrait servir d’intermédiaire dans la transaction Airbus/Tunisair d’un milliard Euro. Tahar El Materi préside les Laboratoires Adwya en Tunisie. MAGHREB CONFIDENTIEL N° 836 du 5 juin 2008

TUNISIE Moncef Materi

Le groupe Materi, propriétaire du laboratoire Adwya, a commencé à stocker de grandes quantités de viagra en attendant l’autorisation du gouvernement tunisien pour les distribuer. Moncef Materi cherche en outre à racheter La Pharmacie centrale de Tunisie pour devenir le principal fabricant de médicaments génériques. MAGHREB CONFIDENTIEL N° 836 du 5 juin 2008

Tunis Un Iranien dans l’automobile

Le constructeur iranien Khodro, qui fabrique la marque automobile Samand, va s’implanter en Tunisie pour y produire plus de 500 000 véhicules légers et poids lourds, ainsi que des pièces détachées. Un concurrent crédible pour les Renault et PSA qui détiennent plus de 70% des parts de marché.  


A PROPOS DE LA DECLARATION DE NEJIB CHEBBI
 
 
Houcine Ghali, Genève Oui si Néjib, j’ai lu ce matin votre déclaration. Elle est bien écrite et r;sume parfaitement la situation actuelle du pays. D’abord, peu de Tunisiens vont la lire parce que l’accès à internet en particulier et à l’information émanant de l’opposition radicale en général parvient à peu de monde. Et puis cette délcaration, aussi pertinente soit-elle, ressemble à tant d’autres, qu’elle émane de votre part ou d’autres dirigeants de l’opposition, n’a jamais constitué une solution efficace pour résoudre les problèmes du pays. Si vous comptez vous adresser à ceux qui détiennent le pouvoir et leur demander de le changer, vous perdez carrément votre temps, tout simplement parce que changement causera leur perte. Si vous exigez une alternance démocratique qui passe par des élections transparentes, vous pétrissez la pate dans un ustensile troué, comme on dit dans le monde rurale tunisien  » tethred fi halleb mag’our « , parce que la mentalité des Arabes n’a jamais respecté la volonté populaire et les clans qui dirigent aujourd’hui le pays ne veulent tout sinplement pas courir le risque de rendre des comptes après leur dépposition. Alors que faire, me diriez – vous, comme l’a écrti en son temps Lénine? C’est à celà que les intellectuels de l’opposition démocratique doivent s’atteler. Sortir pour une fois des sentiers battus, des discours creux, de la simple phraséologie, des slogans, de la seule lutte pour les droits de l’homme, pour dessiner des stratégies de lutte nouvelles, proposer un programme d’alternance, réécrire l’histoire de ce pays, analyser les divers bouleversements de la société. Il est temps de parler des problèmes réels des gens et des moyens de les résoudre. Il est urgent d’éduquer politiquement le peuple et de lui inculquer les moyens réels qui lui perpettent de prendre son destin en main. Il est temps pour que tout le monde comprenne que sans sacrifice, sans unité, sans stratégie efficace, sans travail sur le terrain des luttes et des revendications, rien ne changera. Les  » vieux briscards  » des premiers mouvements de lutte des années 60 à 80, par exemple, devraient ne plus se suffir de l’activisme politique dans les cafés et lieux privilégiés de Tunis pour se mettre à table et écrire leurs expériences, leur luttes, la vision qu’ils ont de la société actuelle, les leçons qu’ils tirent de leurs échecs.etc..Et c’est déjà énorme car la génération actuelle va en bénéficier et ainsi meiux comprendre l’Histoire récente de son pays, pour mieux lutter après. Cela fait 52 ans que les discours ne constituent que des voeux pieux et les changements dûs à une seule personne ou à un groupe de personnes, sans l’implication de la population, se sont avérés un leurre et une nouvelle confiscation du pouvoir. Regardez du côté de l’Amérique latine et même de l’Afrique. Des peuples entiers se sont libérés du joug des dirigeants de leurs pays corrompus et répressifs parce qu’il y a eu stratégie de lutte, unité d’action, programme d’avenir, éducation politique et esprit de sacrifice pour une noble cause. Il est quand même extraordinaire que la déclaration d’Ahmed Néjib Chabbi ne contient aucun appel à la solidarité effective et concrête de la part des autres régions et des organisations qui militent pour un changement dans le pays. Ni appel à une quelconque grève, manifestation, protestation ou quête pour soutien matériel des habitants du bassin minier. On dirait, en réalité, que les dirigeants de l’opposition démocratique et des organisations des droits humains, sont là à guetter un quelconque événement de protestation ou de lutte spontanité suivies de répression pour s’en emparer après avec de simples déclarations de soutien et de compation, afin d’en tirer un profit politique personnel! La stratégie actuelle de l’opposition démocratique tunisienne me rappelle la pièce de Samuel Beckett, « En attendant Godot », qui exprime une vaine attente puisque dans cette pièce, deux misérables clochards essaient de tuer le temps dans l’attente du mystérieux individu pour les sauver. C’est exactement le cas du peuple tunisien et de son opposition. Houcine.Ghali@bluewin.ch

A l’attention de M. Mohamed Chammam,

 
Cher monsieur, A travers Tunisnews (4 juin 2008), vous avez souhaité vous repentir de tout le mal que vous dites avoir causé au peuple tunisien, notamment les victimes de la répression des années 90. Vous souhaitiez également vous repentir de toutes les erreurs que vous dites avoir commises à l’encontre des dites victimes que vous prétendiez être déterminé à indemniser, selon vos propres termes… Vous devez savoir, cher monsieur, que le pardon n’est pas aussi facile pour des crimes de la cruauté et de la bassesse de ceux qui ont été commis contre vos victimes. On ne peut effectivement pas torturer, tuer, violer, disloquer les familles, terroriser femmes et enfants et prétendre à un quelconque pardon. Tout ce que vous pouvez faire c’est vous présenter à la justice tunisienne le jour où elle se sera libérée du joug de l’Infâme de Tunis, dont vous revendiquez apparemment la complicité des crimes contre le peuple tunisien… Si vous avez de la chance et si votre repentir est sincère, vous comparaitrez devant une instance du type Justice et Equité, comme le Maroc en a connu. Mais vous n’aurez aucune garantie contre d’éventuelles poursuites si, comme vous semblez le déplorer, votre responsabilité est engagée dans des actes pouvant être qualifiés de crimes de torture ou de crimes contre l’humanité. Car – n’en doutez pas une seconde – les criminels de cet ordre seront châtiés un jour ou l’autre même à l’âge de Pinochet. Et même si vous semblez avoir tenté de couvrir l’Infâme, voire de l’absoudre de ses méfaits en le passant minutieusement sous silence et en reprenant à votre compte tous les crimes dont on le pensait seul responsable, cela ne réduira en rien les charges accablantes qui pèsent et pèseront sur lui jusqu’à ce qu’il en réponde devant les juridictions nationales ou internationales. Mais au fait, M. CHAMMAM, quels sont au juste les crimes que vous implorez les victimes du régime de vous pardonner ? Khaled ben M´Barek

Le prix de la Plume libre 2008 attribué à Bachir Rezzoug et Slim Boukhdir

 
Le prix Benchicou de la Plume libre qui distingue chaque année deux journalistes parmi les plus dévoués à la liberté d’écrire et de penser, a été attribué, pour l’année 2008, à l’un des pères du journalisme algérien indépendant, Bachir Rezzoug, et au journaliste tunisien emprisonné Slim Boukhdir. Le Comité Benchicou pour les libertés (CBL), qui place l’événement de cette année sous le signe : « Un journalisme à l’écoute de la société », a voulu honorer deux personnalités qui ont mis leur plume au service de nos peuples de tout temps trahis et abusés, et dont ils ont saisi qu’ils ont toujours eu besoin d’une solidarité aussi vaste que l’immensité de leurs solitudes. La remise du prix du CBL intervient cette année encore en Algérie dans un climat politique et sécuritaire flou, où la désintégration de l’identité et de l’économie nationales, les graves maux sociaux (chômage, hogra, corruption…) qui se sont soldés récemment encore par des pics de colère incontrôlables à Chlef et Berriane (Ghardaïa), etc. le désarroi social et le chaos total qui guette le pays, imposent un journalisme chaque jour plus proche des Algériens. Le CBL estime que la liberté de la presse se trouve remise en cause insidieusement par les forces occultes qui squattent les appareils politique, judiciaire et économique et qui entravent l’évolution positive et quantitative initiée par des femmes et des hommes qui luttent quotidiennement dans nos rédactions pour une véritable presse libre et indépendante. Le prix Benchicou de la Plume libre 2008 sera remis le samedi 14 juin, Journée de la Plume libre, à 11h00 à la Maison de la culture de Tizi-Ouzou, en présence de personnalités des médias et de la société civile. (Source : « ُEl Watan » (Quotidien – Algérie), le 8 juin 2008) Lien : http://www.elwatan.com/Le-prix-de-la-Plume-libre-2008

Conférence de presse de M. Béchir Tekkari Un souci majeur : renforcer le système de protection des droits de l’Homme

 
* Les délais de détention préventive, la garde à vue, la séparation des affaires, l’insertion et la réhabilitation des condamnés et le bulletin N°3 Les nouvelles mesures d’ordre judiciaire examinées mercredi dernier 4 juin 2008 en Conseil des ministres ont fait l’objet, hier,  d’un point de presse tenu par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. Béchir Tekkari,au Centre de la presse internationale de l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE), à Tunis. Il s’agit de trois projets de lois visant respectivement à promouvoir les conditions des détenus à titre préventif, à faciliter l’insertion des condamnés et à rendre obligatoire l’assistance de l’avocat pour le recours en cassation en matière pénale. Fruit d’un suivi attentif des services pénitentiaire et de rééducation, sous tous leurs aspects, depuis leur rattachement au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, ces nouvelles décisions ont été placées par M. Béchir Tékkari dans le cadre des multiples réformes  »engagées, sous l’impulsion du Président Zine El Abidine Ben Ali, en vue de renforcer le système de protection des droits de l’homme et des libertés individuelles en Tunisie. » Ainsi, conformément à ces nouveaux projets de lois, la détention préventive ne doit pas dépasser sa durée maximale de sorte que le juge d’instruction ou la Chambre de mise en accusation doit ordonner la libération provisoire du prévenu à l’expiration de ce délai qui est de six mois renouvelable de trois mois pour les affaires correctionnelles et de six mois renouvelable de quatre mois puis de 4 autres mois, pour les affaires criminelles. Il arrive, en effet, dans l’état actuel des choses, qu’au terme de l’instruction de l’affaire par le juge d’instruction et son renvoi devant la Chambre de mise accusation, celle-ci ordonne des compléments d’enquête et renvoie le dossier de l’affaire, de nouveau, devant le juge d’instruction. Une interprétation stricte des textes actuels peut permettre, dans de tels cas, de renouveler la détention préventive dans son intégralité, c’est-à-dire que l’inculpé peut être appelé à passer, de nouveau, en détention préventive, la durée maximale. Les nouvelles mesures stipulent que la détention préventive durant toute la procédure d’instruction et de mise en accusation, quelle que soit la tournure qu’elle prend, ne doit pas dépasser sa durée maximale, soit 9 mois au maximum pour les affaires correctionnelles et 14 mois pour les affaires criminelles. L’autre mesure porte sur l’extension des cas de libération obligatoire du prévenu inculpé dans des affaires correctionnelles ou d’infraction, après sa garde à vue de durée maximale de six jours ( 3 jours renouvelables), en attendant sa comparution, en état de liberté,devant le tribunal compétent.  Mais le juge d’instruction peut ordonner, entre temps, une caution ou l’assignation de l’inculpé à ne pas quitter une ville ou une région donnée. Cette mesure s’applique aux prévenus n’ayant pas été condamnés à plus de six mois de prison et sont poursuivis pour des affaires correctionnelles réclamant des peines de prison de moins de deux ans. Actuellement, son bénéfice s’applique aux prévenus n’ayant pas été condamnés à plus de trois mois de prison et poursuivis pour des affaires correctionnelles  réclamant des peines de moins d’un an de prison. Réduire les récidives par l’insertion La troisième mesure porte sur la séparation des affaires. Actuellement, tous ceux qui sont impliqués dans une affaire sont jugées ensemble, selon un même dossier, quelle que soit la nature de la participation de chacun d’eux à cette affaire, comme un consommateur de stupéfiants et un fournisseur de drogues, ou des voleurs d’une voiture dont l’un d’eux s’en est servi pour commettre un meurtre. Or, l’instruction d’une affaire de meurtre prend plus de temps que celle d’un vol et il arrive que le fournisseur de drogues soit en état de fuite, alors que le consommateur a été arrêté et se trouve en détention préventive. Cette séparation des affaires permet, donc, de mieux protéger les droits des prévenus inculpés dans les cas similaires puisque le prévenu pour consommation de stupéfiant sera jugé, sans attendre que son fournisseur soit arrêté. De même que le complice dans le vol de la voiture va être jugé plus rapidement sans attendre la longue enquête que réclame l’instruction d’un meurtre. Par ailleurs, un des  projets de loi vise plus particulièrement à rendre obligatoire l’assistance et les services d’un avocat pour tout recours en cassation en matière pénale, de manière à renforcer les garanties offertes à l’inculpé, en stade de cassation. Il permet aussi d’élargir le champ d’intervention des avocats. S’agissant de la facilitation de l’insertion des condamnés grâce à ces nouvelles mesures, elle se traduira par la suppression de la mention de certaines condamnations sur le bulletin numéro 3  relatif aux antécédents judiciaires ainsi que par l’amélioration des procédures de réhabilitation. Les amendes de moins de mille dinars et les peines de prison de moins de six mois ne seront plus mentionnées sur le bulletin numéro 3, de manière à encourager l’insertion des condamnés, notamment en ce qui concerne la recherche d’emplois, la participation aux concours, la création de projets propres. Les délais de présentation des demandes de réhabilitation pour les condamnés ont été réduits Comme l’a souligné le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, il a été, en effet, constaté que les problèmes d’insertion rencontrés par les condamnés sont un facteur de récidive. Au même moment, un nouveau système informatique est en cours d’installation en vue de simplifier  l’obtention et la remise du bulletin numéro 3 pour les intéressés. Salah BEN  HAMADI. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 8 juin 2008)

ِAFP, le 8 juin 2008 à 20h58 Algérie: douze morts dont un ingénieur français dans deux attentats

 
ALGER, 8 juin 2008 (AFP) – Deux attentats successifs ont fait une douzaine de morts dont un ingénieur français, son chauffeur algérien et des membres des forces de l’ordre dimanche près de Lakhdaria, à l’est d’Alger, a-t-on appris de sources sécuritaires dimanche. La voiture de l’ingénieur français a sauté sur une bombe à la sortie du chantier d’une entreprise française de travaux publics pour le compte de laquelle il travaillait et qui remettait en état la voie ferrée près de la gare de Beni Amrane. Grièvement blessé, le Français a succombé à ces blessures, selon les mêmes sources. Les autres victimes ont été tuées par une seconde bombe qui a été déclenchée lorsqu’elles se sont portées au secours de l’ingénieur français, selon ces sources. Parmi ces victimes figurent des membres des forces de l’ordre et de la protection civile. AFP

ِAFP, le 8 juin 2008 à 13h44 Le chômage provoque de violentes émeutes au Maroc et en Tunisie

 
Par Mohamed CHAKIR RABAT, 8 juin 2008 (AFP) – Le chômage qui frappe les jeunes au Maghreb a été le déclencheur durant le week-end de violences au Maroc et en Tunisie qui ont fait au total dans les deux pays un mort et des dizaines de blessés lors d’affrontements avec les forces de l’ordre. « Le chômage endémique chez les jeunes maghrébins est à l’origine des émeutes qui ont éclaté ces derniers jours au Maroc, en Algérie et en Tunisie », assure Aziz, un militant associatif qui a requis l’anonymat, au lendemain des affrontements entre forces de l’ordre et jeunes chômeurs à Sidi Ifni, un port de pêche du Maroc situé à 900 km au sud-ouest de Rabat. Le taux de chômage dans le royaume s’est situé en 2007 à 9,7%, selon les chiffres du Haut commissariat au plan, mais quatre demandeurs d’emploi sur dix ont moins de 25 ans. Plus lourd, en Tunisie, le taux de chômage a atteint 14,1% en 2007, selon une source officielle tunisienne. « Le chômage des jeunes notamment celui des milliers de diplômés au Maroc, en Algérie et en Tunisie est le dénominateur commun aux trois pays où des manifestations se déroulent périodiquement dans leurs villes », a déclaré à l’AFP, Khalid Cherkaoui Semouni, président du Centre marocain des droits humains (CMDH). Ville de 20.000 habitants, Sidi Ifni n’en est pas à sa première +émeute+, une première manifestation s’étant déroulée dans la ville en 2006, selon des jeunes de la région contactés par l’AFP. La violente échauffourée de Sidi Ifni a fait 44 blessés alors qu’en Tunisie, les affrontements de Redeyef, une ville riche en phosphate située à 350 km au sud-ouest de Tunis, ont fait vendredi un mort et plusieurs blessés sur fond de chômage et revendications sociales. La police venue samedi en renfort à Sidi Ifni, une ville que l’Espagne a rétrocédée au Maroc en 1969, a usé de la force pour débloquer le port où stationnaient 89 camions chargés de près de 800 tonnes de poisson. A Redeyef, les violences ont fait un mort et huit blessés – cinq manifestants et trois policiers -, selon un bilan gouvernemental, un mort et 28 blessés, selon des sources syndicales. Samedi, l’armée tunisienne s’est déployée dans la ville pour « empêcher toute menace à l’ordre public ». Le blocage du port de Sidi Ifini, dont la pêche est la principale ressource économique, a commencé le 30 mai après la proclamation des résultats d’un concours pour le recrutement de trois personnes. Après le tirage au sort, près de 120 jeunes mécontents s’étaient dirigés vers le port où ils ont bloqué ses installations, selon un député socialiste, Abdelwahab Belfkih. Selon un autre élu local, Lahcen Achouad, les « revendications des jeunes sont d’ordre socio-économiques. Ils revendiquent une répartition équitable des richesses de la ville, le statut de préfecture de la cité, le réaménagement du port et la construction d’un nouvelle rocade côtière », selon la même source. A Sidi Ifni, l’affrontement, selon des sources hospitalières, a fait 44 blessés dont 27 parmi les forces de l’ordre alors que le CDMH estime qu' »il y aurait entre un et cinq morts ». Le gouvernement marocain a démenti. « Il n’y a pas eu un seul décès », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri. Des manifestations sporadiques ont lieu depuis le 5 janvier dans la région tunisienne de Gafsa, riche en phosphates, pour dénoncer le chômage, le renchérissement du coût de la vie, la corruption et le clientélisme, selon les dirigeants du mouvement de protestation. Les manifestations avaient débuté à Redeyef (30.000 habitants) qui abrite la plus ancienne mine de phosphates, par la manipulation supposée au profit de certains notables d’un concours de recrutement à la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), principal employeur de la région. AFP

Associated Press, le 8 juin 2008 à 21h11  Attentat dans une gare en Kabylie: 13 morts dont un Français

 
 ALGER (AP) — Deux bombes ont explosé dimanche dans une gare ferroviaire en Kabylie, à 110km à l’est d’Alger, faisant 13 morts, dont un ressortissant français, et un nombre indéterminé de blessés, selon un nouveau bilan donné de source sécuritaire.  L’attentat a eu lieu dans la gare de Beni Amrane, dans le département de Bouira, dans le sud de la Kabylie.  Le ressortissant français décédé travaillait pour l’entreprise franco-algérienne Ghazel, chargée de la remise en état de la voie ferrée.  La première bombe, apparemment actionnée à distance par une télécommande, a explosé vers 17h15 heure locale (16h15 GMT) alors que le Français et son chauffeur quittaient le chantier de la gare, à bord de leur véhicule.  La seconde bombe, elle aussi actionnée vraisemblablement à distance, a explosé cinq minutes plus tard, au moment de l’arrivée des secours et des forces de sécurité, a précisé cette source sécuritaire. Des membres des forces de sécurité figurent parmi les victimes, selon cette source.  A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré être « en train de vérifier en relation avec les autorités » algériennes l’information concernant le décès d’un ressortissant français dans cet attentat. Le département de Bouira où s’est produit l’attentat est considéré comme un fief du groupe Al Qaïda au Maghreb islamique, théâtre de fréquents attentats.  La société Ghazel est chargée de la remise en état de la voie ferrée reliant Alger à l’est algérien. Cet attentat a été commis alors que la 41e Foire internationale d’Alger doit être inaugurée lundi par le président algérien Abdelaziz Bouteflika en présence de dirigeants et ministres étrangers tels que le Premier ministre portugais Jose Socrates et la secrétaire d’Etat française chargée du Commerce extérieur Anne-Marie Idrac.  Cet acte de terrorisme s’inscrit également dans un contexte de regain de violence en Algérie avec notamment deux attentats qui ont fait plusieurs morts cette semaine.   ASSOCIATED PRESS

 

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