8 décembre 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2754 du 08.12.2007

 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité: Agression injustifiée lors d’un contrôle d’identité

Liberté et Equité: Acharnement contre Abdallah Hajji

Liberté et Equité: Une femme d’âge mur privée de passeport

AISPP: Quelles que soient les menaces…! Committee to Protect Journalists:Tunisian writer sentenced to jail

UGTT: Communiqué of  the medical committee

AfrolNews: Tunisia journalists cry foul

Hend Harouni: Thank You

 


Le numéro 39 de Mouwatinoun organe du Forum Démocratique est en ligne

 sur www.fdtl.org

Vous pouvez visualiser la totalité de son contenu en cliquant sur ce lien :

 http://www.fdtl.org/IMG/pdf/mouwatinoun_39.pdf

Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org)


Liberté pour Slim Boukhdir, la plume libre Liberté et Equité URGENCE : sauvez la vie de l’ex prisonnier politique Ahmed Bouazizi 33 rue Mokhtar Atya 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberté_équité@yahoo.fr Tunis, le 7 décembre 2007

Agression injustifiée lors d’un contrôle d’identité

Jeudi 6 décembre 2007, Messieurs Mohammed Boujem’a et Achraf Ben Slimane, originaires de la ville de Bizerte, ont été interpellés lors d’un contrôle d’identité place de Barcelone à Tunis, puis emmenés dans les locaux de la Sûreté de l’Etat où ils ont été roués de coups, dépouillés de leurs vêtements pendant trois heures puis relâchés à quatre heures de l’après midi. Liberté et Equité Pour le bureau exécutif de l’Organisation Monsieur Zouhaïer Makhlouf (Traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour Slim Boukhdir, la plume libre Liberté et Equité URGENCE : sauvez la vie de l’ex prisonnier politique Ahmed Bouazizi 33 rue Mokhtar Atya 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberté_équité@yahoo.fr Tunis, le 7 décembre 2007

Acharnement contre Abdallah Hajji

A la suite de la visite que madame Zohra Hajji, sœur du prisonnier politique Monsieur Abdallah Haje (ex prisonnier de Guantanamo) a rendue à ce dernier, elle nous a affirmé qu’elle l’avait trouvé dans un état dépressif résultant des brimades et provocations de l’administration de la prison de Mornaguia. Sur incitation de cette administration, des prisonniers de droit commun, ses co-détenus, l’agressent physiquement et verbalement de façon extrêmement violente. Ils déchirent ses affaires, ses vêtements et ses couvertures sans que l’administration n’intervienne pour le protéger d’eux. En dehors de ces moyens, on lui fait croire qu’on dispose de photos licencieuses de sa sœur et de son épouse. Le prisonnier d’opinion Abdallah Hajji qui avait été livré par les autorités américaines à leurs homologues tunisiennes au terme de cinq années passées au camp de Guantanamo n’est plus en mesure de résister à une attaque quelle qu’elle soit, venant d’un prisonnier de droit commun. Et il est maintenant en butte à l’offensive de l’administration de la prison de Mornaguia. Sa sœur nous a affirmé qu’il était totalement dépressif, très faible, au point de ne pouvoir décrocher l’écouteur lors de la visite. Il n’était plus en mesure de relater les brimades qu’il subit, soit par peur des représailles, soit parce qu’il a perdu tout espoir que soit trouvée une solution à ses problèmes. Liberté et Équité […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Monsieur Zouhaïer Makhlouf (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour Slim Boukhdir, la plume libre Liberté et Equité URGENCE : sauvez la vie de l’ex prisonnier politique Ahmed Bouazizi 33 rue Mokhtar Atya 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberté_équité@yahoo.fr Tunis, le 7 décembre 2007

Une femme d’âge mur privée de passeport

 
Madame Fatima Ben Belgacem Ben Larbi Jouini, épouse d’Ali Gaïdi, détentrice de la carte nationale d’identité n°02191393, nous a informés qu’elle avait fait une demande de passeport au poste de la Sûreté de Béja (n°119) le 4.10.2006, et n°2904 le 11.10.2006 à la police des frontières et des étrangers ,mais qu’elle n’avait jamais obtenu de passeport alors qu’elle était retournée à de nombreuses reprises au poste de Béja et à la police des frontières et des étrangers à Tunis. Madame Fatima Jouini a 62 ans et veut s’acquitter de l’obligation du pèlerinage. Sa fille a été condamnée en 1999 dans une affaire pour appartenance au mouvement En Nahdha à cinq mois d’emprisonnement avec sursis. Liberté et Équité […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Monsieur Zouhaïer Makhlouf (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 7 décembre 2007

Quelles que soient les menaces…!

 
Maître Samir Ben Amor, avocat, et membre du comité directeur de l’association, en charge du dossier des procès politiques a été kidnappé à dix heures et demi du matin aujourd’hui . Alors qu’il sortait de son cabinet, trois agents de la police l’ont conduit au poste de la Sûreté de Sidi El Béchir où il a été détenu pendant plus de deux heures au cours desquelles il a été menacé de procès. Il a refusé de signer le procès verbal qui contenait son engagement à ne plus militer dans l’association. Les agents s’étaient rendus au domicile de maître Ben Amor avant de se rendre à son cabinet et il avait refusé de les accompagner tant qu’il ne serait pas convoqué de façon légale. L’association […] Pour l’association, Le comité directeur (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 


Committee to Protect Journalists

Tunisian writer sentenced to jail

 
New York, December 5, 2007— The Committee to Protect Journalists condemns the one-year prison sentence handed down on Tuesday to a Tunisian freelance journalist known for his published criticism of President Zine El Abidine Ben Ali and members of the first family.   A court in Sakiet Ezziet, in the suburbs of  Sfax, Tunisia’s second-largest city after Tunis, sentenced Slim Boukhdhir, a well-known blogger and contributor to the London-based Al-Quds al-Arabi to eight months for verbally assaulting a public employee while on duty and four months for violating public decency both crimes under Tunisia’s Penal Code. Boukhdhir was also fined, under the 1993 national identity card law, 5 Tunisian dinars (the equivalent of US$4) for “refusing to show his identification card to a public security agent.”   “This case shows the lengths to which Tunisian authorities will go to punish critics in the press,” CPJ Executive Director Joel Simon said. “We believe that Slim Boukhdir, like others before him, is being railroaded by the Tunisian justice system for his outspoken writings. We call for his immediate release.”   Boukhdir was arrested by police on November 26 in Sfax while in a taxi heading to Tunis. Police stopped his cab, asked for identification, and summoned him for arrest, according to journalists who have followed the case. Police officers alleged that Boukhdir was verbally abusive—a charge he denies.   In court in Sakiet Ezziet on Tuesday, lawyers told CPJ that Judge Hatem Ouarda denied Boukhdhir’s right to challenge the allegations made by two witnesses handpicked by the police. “The charges remain unproven. They want to involve him in this case and smear his reputation,” Mohammed Ennouri, a human rights lawyer and former political prisoner, told CPJ.   Boukhdir’s lawyers and colleagues have denounced the verdict as a sham and say they believe that his conviction is retaliation for his published criticisms of the Tunisian government. Plainclothes police have frequently targeted the blogger, harassing and assaulting him. He has staged several hunger strikes in recent years to protest this government harassment and the authorities’ refusal to grant him a passport. Shortly after writing an online story critical of the first lady’s brother, he was assaulted by what he believed were plainclothes police as he left an Internet cafe in Tunis in May.   Neziha Rejiba of the banned Observatory for Press Freedom, Publishing, and Creation, as well as editor of the locally blocked online magazine Kalima, watched the trial with local and international observers. She told CPJ that “critics and dissidents are treated as criminals since President Ben Ali seized power,” 20 years ago last month.   Boukhdhir’s lawyer said they would appeal the “unfair and politically motivated” court decision. The media in Tunisia is heavily restricted, and the government actively harasses the few independent journalists who attempt to write critically of the government—mostly online or for foreign newspapers.   (Source : NewsAlert du CPJ en date du 5 décembre 2007) Lien : http://www.cpj.org/news/2007/mideast/tunisia05dec07na.html

Communiqué de RSF Le journaliste Slim Boukhdir condamné à un an de prison

 
Reporters sans frontières a appris avec stupeur la condamnation, le 4 décembre 2007, du journaliste Slim Boukhdir à un an de prison pour “outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”, “atteinte aux bonnes mœurs” et “refus de présenter ses papiers d’identité” par le tribunal cantonal de Sakiet Ezzit dans la banlieue de Sfax (231 km au sud de Tunis). Le journaliste est détenu depuis son interpellation le 26 novembre.   “En Tunisie, on emprisonne les journalistes sous des motifs souvent éloignés de leur profession pour se prémunir de toute accusation de censure. Mais personne n’est dupe, Slim Boukhdir paye le prix de sa liberté de ton. Banni de la presse officielle tunisienne pour laquelle il travaillait, harcelé par les forces de l’ordre, ce journaliste ne s’est jamais découragé et a toujours cherché à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme commises dans le pays du président Zine el-Abidine Ben Ali”, a déclaré l’organisation.   “Nous lançons un appel aux représentations étrangères en Tunisie afin qu’elles expriment ouvertement leur soutien à ce journaliste dans les plus brefs délais, sans quoi le verdict sera confirmé en appel et Slim Boukhdir ne pourra recouvrer sa liberté. L’espoir, né après la libération en juillet dernier de Mohammed Abbou, d’assister à une amélioration de la situation de la liberté de la presse en Tunisie s’est déjà évanoui”, a ajouté Reporters sans frontières.   Le 4 décembre 2007, le juge Hatem Ouarda, du tribunal cantonal de Sakiet Ezzit, a condamné Slim Boukhdir à huit mois de prison pour “outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”, quatre mois de prison pour “atteinte aux bonnes moeurs” et à verser cinq dinars d’amende (l’équivalent de 2,8 euros) pour “refus de présenter ses papiers d’identité”.   Contactée par Reporters sans frontières, l’avocate Radia Nasraoui a affirmé qu’il y avait eu “vice de forme”. Selon Me Nasraoui, le juge n’a pas voulu écouter les arguments de la défense et a auditionné les témoins à charge sans leur faire prêter serment. Deux témoins ont ainsi été présentés au tribunal : un chauffeur de taxi collectif et l’un de ses passagers.   Slim Boukhdir avait été arrêté dans la matinée du 26 novembre 2007 lors d’un contrôle d’identité des passagers d’un taxi collectif reliant Sfax à Tunis. Le juge en charge du dossier avait refusé de lui accorder la mise en liberté provisoire. Le journaliste sera maintenu en détention jusqu’à la date du procès en appel.   Slim Boukhdir, 39 ans, est le correspondant du journal panarabe basé à Londres Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya. Par ailleurs, il publie des articles sur plusieurs sites Internet dont Tunisnews et Kantara.   Reporters sans frontières rappelle que le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est l’un des 34 prédateurs de la liberté de la presse dans le monde.   (Source : Reporters Sans Frontières , le 4 décembre 2007) Lien : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=24634

Tunisia journalists cry foul

 
 afrol News, 6 December – Tunisian journalists are crying foul over the conviction of their colleague, Slim Boukhdhir, who was found guilty of multiple counts by a district court of Sakiet Ezzit.   After he was found guilty of multiple charges, including « insulting an official in the exercise of his duty, » Boukhdir was sentenced to a year in prison. He was also punished for breaching the accepted standards of good behaviour and refusal to produce identity papers to the police.   He was fined 5 Tunisian dinar [equivalent to 3 euros].   Despite raising several breaches of procedure and contradictions in the police statement by Slim’s lawyers, the trial judge, Hatem Warda, found him culpable.   Boukhdhir was arrested by the police on 26 November while on his way to recover his passport at a police station in Khaznadar, a suburb of the capital Tunis. In early November, Boukhdhir observed a 15-day hunger strike in response to be issued a passport by the police.   A local media rights watchdog, Observatory for the Freedom of Press, Publishing and Creation in Tunisia (OLPEC), said the conviction was not in line with the principles of fair trial.   « The trial constitutes a conspiracy to punish Boukhdhir for his articles on corruption published recently in the international press in which he implicated close relations of Ben Ali, » OLPEC believed, adding that the « punishment » is also meant to deprive him of his passport.   « The court has violated the obligation of neutrality by approving the police statement without taking into account the contradictions it contained. If Boukhdir’s only infraction was refusing to present his identity card, the sanction by law   is a 5 dinar fine (3 euros), and consequently nothing justified his arrest. OLPEC denounces this inequitable trial that is against freedom of the press in Tunisia and calls for the unconditional release of the journalist. »   (Source : l’agence « AfrolNews » le 6 décembre 2007) Lien : http://www.afrol.com/articles/27458

L’Union Générale Tunisienne du Travail

The General Union of Secondary Education
 
The purposely dismissed teachers have been on HUNGER STRIKE since20th, November 2007, in accordance with the General Union of Secondary Education affiliated in the UGTT. Daily medical reports state that the health condition of the strikers is getting more and more serious but they remain determined. The Hunger strike witnesses massive daily visits and regular telegrams, faxes, e-mails, phone calls and letters of support and solidarity from Tunisian and foreign unionists and activists. Thousands of people from all walks of life have signed the petition demanding The Tunisian Ministry of Education and Training to review this repressive decision. The Tunisian teachers were on strike on 30th, November and gathered in a massive meeting of support on Saturday 1st, December 2007. Please support the militancy of our colleagues in defending their right to work, dignity and unionist activism. Long live the militancy of teachers. Long live the UGTT democratic, independent and militant. For support:   Fax : 216.71.337.667   E-mail:  porfexclu@yahoo.fr    ***       synd_tunis@hotmail.com http://moumni.maktoobblog.com   Phone Numbers – Mohamed Moumni (216) 98 990 003 – Ali Jallouli (216) 21 460 918 – Moez Zoghlemi  (216) 95 373 577        

  

L’Union Générale Tunisienne du Travail The General Union of Secondary Education                                                             Tunis, 7th december2007                                               Communiqué of   the medical committee

 
The medical report states that the health condition of the hunger strikers Mohammed Moumni , Moez Zoghlami and Ali Jalouli is getting more and more serious , they suffer from:   – Weight loss, varies between 6 to 7 kilograms -Renal insufficiency. -Hypotension for two of them (Mohammed Moumni and Moez Zoghlami -Simnopathy -Irritability -Asthenia -Dizziness and trouble concentrating -Fatigue and faintness -Heart rhythm disorder -One of the three strikers suffers from an ulcer and three diseases caused by the strike   Facing the deterioration of the strikers’  health condition and the  risks that may result  the continuation of the hunger strike, the medical committee  recommend the immediate cancel of the  strike in order to avoid complications that could be critical.   The medical committee              For support:   Fax : 216.71.337.667   E-mail:  porfexclu@yahoo.fr    ***       synd_tunis@hotmail.com http://moumni.maktoobblog.com   Phone Numbers – Mohamed Moumni (216) 98 990 003 – Ali Jallouli (216) 21 460 918 – Moez Zoghlemi  (216) 95 373 577


Tunisia on wednesday 5th of december, 2007 In the name of God the Omnipotent,  

I THANK GOD FOR HIS GRACE & TO ALL OF YOU, I SAY :Thank You

 
-I send you with great pleasure my photo attached, with my dear brother Abdelkarim; at home on the 20th of november, 20007-     On wednesday 07th of November 2007 evening, my dear brother Abdelkarim Harouni was finally released =  left prison after 16 years and 8 day;, under conditional release   Monday 5th of november was our last visit to Abdelkarim in  prison, my last sentence to him was “we will no more bring food baskets nor come to visits, you are to leave prison” expressing his coming out from his side to ours that is going beyond the separation obstacle just like “let’s go home”! Thanks God Abdelkarim returned back to us after 2 days. Before, in prison we used to hear the guard calling us for the visit saying  :”Karim Harouni”   From Wednesday 7th, we call Abdelkarim and he recalls us directly day and night at home and you can not imagine the good taste of such calls!   It  is really highly difficult for me to express my feelings when the telephone rang up that evening before 8.00 p.m.  when I  answered back and to my great surprise it actually was my brother’s voice, yes that was true ! and his cheerful expressions overwhelmed me with great happiness. He was freed and returned back after a too lengthened trip of “sophisticated imprisonment” to his initial right place; outside prison after all the painful  burdens lived during  years.    I shouted for our father and family members : “Karim is talking to me he was released” and all of emotions and tears I found my self crying loudly on the telephone just upon the first word I heard from my dear brother, I thanked God saying”:   اللّهمّ لك الحمد كما ينبغي لجلال وجهك و عظيم سلطانك »”   And then arrived the meeting moment , when we hurried up for welcoming Abdelkarim and bringing him back  home; embracing each other with great emotions. It was a very effective memorable turning point in our life that is mine that of my father Amor and my brothers Maher, Elyess and sister Karima and obviously that of Abdelkarim himself. On the other hand, our missing of our dear deceased mother Saîda in such a moment marked its great  impact and we keep as usual praying God to grant her one of the highest places in paradise.   Just upon our returning back home, congratulations flew from everywhere; visits, national and international phone calls and still   ALL MY THANKS,THOSE OF MY BROTHER ABDELKARIM AND OUR FAMILY TO ALL WHO  SHARED WITH US OUR DIFFICULT MOMENTS DURING SUCH A  LONG ENGRAVED HEAVY AND PAINFUL EXPERIENCE  IN OUR LIFE AND WHO ALSO EXPRESSED THEIR SYMPATHY AND JOY FOR MY BROTHER’S RELEASE EVENT i.e. THOSE WHO LOVE FREEDOM AND REQUIRE THE IMMEDIATE REHABILITATION OF FULL RIGHTS FOR ABDELKARIM AND ALSO WORK FOR THE RELEASE OF THE REMAINING ENAHDHA POLITICAL PRISONERS TO MAKE THEIR FAMILIES FEEL THE HAPPINESS OF THEIR RETURNING BACK HOME SOON.     Kindest regards.   Hend Harouni, sister of Abdelkarim Harouni, the freed ex-political-opinion prisoner, former Secretary General of the Tunisian General Union of Students named U.G.T.E., graduated as High Engineer in civil engineering, journalist ,Leader at the Enahdha Movement; sentenced for life imprisonment by the military court on august 1992 .

 


 

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