TUNISNEWS
6 ème année, N° 2087 du 07.02.2006
C.R.L.D.H. Tunisie: L’acharnement continue contre Jalel Zoghlami FIDH, OMCT, HRW, REMDH, CIJ: Communiqué AFP: Fermeture du consulat général du Danemark à Tunis AFP: Caricatures de Mahomet: les imams tunisiens appellent à la modération Le Temps: UDU, PDSL, MDS : Dénonciation des caricatures blasphématoires du Prophète AFP: Caricatures de Mahomet: des milliers d’Algériens en colère Un journal iranien lance un concours de caricatures sur l’holocauste AFP: Marvin Hier fustige la “survivance” des idées nazis dans le monde musulman Malek El Ansari: Petits calculs entre amis Le Temps : Mohamed Harmel : « Nous sommes contre le recul de nos acquis et contre l’obscurantisme» AFP: Décès du père fondateur de la pédiatrie tunisienne AFP: Le chef du FBI reçu par le roi du Maroc AFP: De Hoop Sheffer: l’Otan n’a pas de projet de structure permanente au PO
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L’acharnement continue contre Jalel Zoghlami
Victime d’une grande machination politique et judiciaire qui n’en finit pas, M. Jalel Zoghlami se retrouvait le lundi 6 février 2006 de nouveau devant le tribunal de grande instance de Tunis pour répondre à une inculpation « d’outrage à un fonctionnaire et agression verbale à l’encontre d’un gardien de prison » lors de sa dernière incarcération.
— Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie CRLDHT 21ter rue Voltaire 75011 PARIS – FRANCE Tel/Fax : +33(0)1.43.72.97.34. contact@crldht.org www.crldht.org
Lu dans « Le nouveau panorama » (*)
Page 7 : « Coopération décentralisée. Depuis 1988, la ville en place avec l’étranger une sorte de « mix » entre jumelage et coopération, au départ avec Aïta-Mare (Roumanie) et Zarzis (Tunisie), puis, suite à un désaccord avec l’Etat tunisien au sujet des droits de l’homme avec la seule ville d’Aïta-Mare. En 2001, les relations se sont étendues à d’autres pays (Madagascar, la Gambie) sous forme d’aide aux projets mis en place par des associations comme Respir ou des Des Clics et des briques » Page 14 : « Zarzis » « La coopération décentralisée avec la ville de Zarzis (Tunisie) s’est arrêtée après que la ville de Fresnes eut émis des vœux défavorables au gouvernement tunisien pour atteintes aux droits de l’homme » (*) (Le mensuel qui fait le tour de l’actualité fresnoise, Mensuel d’informations locales édité par la ville de Fresnes, 1, place Pierre et Marie Curie, 94260 Fresnes, Courriel : journal@fresnes94.fr ) (Source : Alerte électronique de Mme Toscane Luiza” d’après « Le nouveau panorama », Février 2006 – numéro 42)
Affaire des caricatures
Appel au dialogue
Pour sortir de la spirale de la violence suscitée par la publication des « caricatures de Mahomet », pour imaginer, ensemble, les moyens de protéger la liberté d’_expression tout en assurant le respect des diverses sensibilités religieuses, pour éviter toute instrumentalisation et renouer le dialogue, les organisations soussignées appellent à une rencontre internationale,
نداء للحوار
للخروج من المنطق المسدود للتصعيد والعنف الذي أدت إليه قضية نشر رسوم الكاريكاتير، من أجل تصورات مشتركة لحماية حرية التعبير وضمان احترام المشاعر الدينية على اختلافها، من أجل رفض التوظيف من أي طرف كان ومباشرة الحوار، تدعو المنظمات غير الحكومية الموقعة أدناه إلى لقاء دولي في العاصمة الفرنسية يوم الخميس من الساعة العاشرة إلى الساعة الثالثة عشرة في العنوان المذكور أدناه.
بحضور عدد كبير من وسائل الإعلام ونقل على الجزيرة مباشر
اللجنة العربية لحقوق الإنسان، مراسلون بلا حدود، منظمة العدالة العالمية،
منظمة صوت حر، المنتدى الثقافي العربي الأوربي، المؤتمر الإسلامي الأوربي
Le jeudi 9 février à Paris, de 10h à 13h.
Hôtel Concorde Saint-Lazare
108 rue Saint-Lazare
75008 Paris
Une rencontre retransmise en direct sur Aljazeera Live.
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Commission arabe des droits humains
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Reporters sans frontières
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Conférence islamique européenne
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Justitia universalis
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Rencontre culturelle euro-arabe
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Voix Libre
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Association des défenseurs des droits humains
Cette réunion est ouverte aux responsables politiques et religieux, aux diplomates, aux associations de défense des droits de l’homme, aux organisations confessionnelles et aux journalistes.
Le nombre de places est limité – Inscription obligatoire auprès de Reporters sans frontières. Par téléphone : 01 44 83 84 84 avant le mercredi 8 février -15h00.
Fermeture du consulat général du Danemark à Tunis
AFP, mardi 7 février 2006
TUNIS – Le consulat général du Danemark à Tunis a été fermé à la suite d’une menace annonyme par téléphone, a-t-on appris mardi de source diplomatique danoise.
“Un employé tunisien a reçu une menace de la part d’un inconnu qui lui a conseillé d’évacuer les locaux, vendredi dernier. Nous avons décidé de fermer”, a indiqué à l’AFP le consul général honoraire, Ingercise Ennabli.
La décision de fermer le local diplomatique a été prise après la visite la semaine dernière de l’ambassadeur du Danemark auprès de la Tunisie, Bo Erich Weber, qui réside en Algérie depuis 1997. Devant le consulat, d’importantes forces de police ont été déployées.
“C’est malheureux d’en arriver là. En quarante ans d’existence, nos locaux n’ont jamais eu besoin d’être ainsi gardés”, a déploré Mme Ennabli.
Evoquant l’affaire des caricatures du prophète publiées en septembre dans un journal danois et qui ont suscité une vague d’indignation dans de nombreux pays musulmans, Mme Ennabli estime qu’il s’agit d’un “énorme malentendu généré par la méconnaissance de la culture arabo-musulmane”. Mme Ennabli dit avoir reçu des centaines de messages, parfois anonymes, de Tunisiens exprimant “déception” et “amertume”. “Mahomet est notre père. Lorsque le père est injurié c’est toute la famille qui le ressent”, a écrit une jeune “citoyenne, choquée”.
Quelque 20.000 touristes danois visitent la Tunisie chaque année, mais les échanges commerciaux sont trop modestes pour souffrir d’une campagne de boycottage lancée par SMS, selon Salem Ben Salem, président de la Chambre tuniso-nordique de commerce et d’industrie.
Les plus gros intérêts danois en Tunisie sont ceux de la compagnie de navigation Maersk qui continue d’opérer depuis Tunis avec son personnel danois.
Caricatures de Mahomet: les imams tunisiens appellent à la modération
Vie des partis et des organisations
MDS : Le Conseil national les 1 et 2 avril 2006
UDU, PDSL, MDS : Dénonciation des caricatures blasphématoires du Prophète
Le Conseil national du Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS) se tiendra le samedi 1 et le dimanche 2 avril 2006, a décidé le bureau politique du parti lors de sa réunion samedi dernier.
Dans un communiqué publié hier le bureau politique du MDS a annoncé que les préparatifs vont bon train pour la reparution de l’organe du parti « El Mostaqbel ».
UDU, PDSL, MDS : Dénonciation des caricatures blasphématoires du Prophète
Dans des communiqués publiés hier, l’Union Démocratique Unioniste (UDU), le Parti Démocrate Social et Libéral (PDSL) et le Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS) ont dénoncé les caricatures blasphématoires du Prophète Mohamed publiées par certains journaux occidentaux et ont souligné que cela n’a rien à voir avec la liberté d’_expression.
UGET : Préparatifs pour le 25ème congrès
La commission administrative de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET) qui s’est réunie samedi dernier, a examiné les préparatifs du 25ème congrès de l’organisation estudiantine, qui se tiendra en juillet 2006 et a décidé à cet effet de commencer les élections des structures de base à partir de la semaine prochaine qui seront supervisées par des comités de quatre membres élus.
De même la commission a appelé le ministère de tutelle de faire participer les représentants des étudiants à toutes le consultations et notamment au projet de la réforme universitaire L.M.D licence -Master- Doctorat.
La commission a aussi appelé tous les étudiants, toutes sensibilités confondues, à participer au 25ème congrès.
N.S
(Source : « Le Temps » du 7 février 2006)
Radio Canada international
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À propos des caricatures
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Inervention de Taïeb Moalla, journaliste indépendant résidant à Québec. |
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Intervention en arabe de Taïeb Moalla à la radio de Radio Canada international.
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Taïeb Moalla 7-02-2006
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Caricatures de Mahomet: des milliers d’Algériens en colère
Iran-Un quotidien lance un concours de dessins sur l’Holocauste
Un journal iranien lance un concours de caricatures sur l’holocauste
Marvin Hier fustige la “survivance” des idées nazis dans le monde musulman
Petits calculs entre amis
Malek El Ansari
Les caricatures « blasphématoires » parues le 21 Janvier dans le journal danois Jylands-Poster mettant en scène le prophète Mohamed, ont provoqué et provoquent encore, un tollé dans les rues musulmanes et une crise diplomatique aigue entre la Norvège et le Danemark d’un coté et les pays arabo-musulmans de l’autre. Une crise qui prend une dimension internationale pour se transformer en un affrontement arabo-occidental. Du pain béni pour tous ceux qui nous prédisent la guerre des civilisations et une occasion de plus pour nos dirigeants de manipuler à volonté les sentiments de la rue de nos sociétés musulmanes. La légitimité de l’indignation des musulmans dans le monde n’est bien sur pas à contester. Il ne s’agit donc point de mettre en cause la sincérité de leurs réactions, mais en dépassant la question des susceptibilités individuelles ou communautaires, il devient évident que cette opération médiatique est le fruit d’une campagne savamment orchestrée par les uns et les autres chacun selon son intérêt et chacun selon son petit calcul d’épicier.
Il n’est pas à rappeler que pratiquement 5 mois avant l’appel de l’union internationale des Oulémas musulmans de boycotter « les produits et les activités danoises et norvégiennes » la première publication des caricatures incriminées dans le journal norvégien Magazinet est passée presque inaperçue. Ce n’est donc qu’après le refus des autorités norvégienne et danoises de présenter des excuses officielles après la republication des caricatures par le Jylands-Poster, que la machine c’est rapidement emballée. Refus, prévisible, qui tombait à-pic dans un contexte géopolitique spécifique qui n’a pas échappé aux dirigeants des pays arabo-musulmans qui se sont allégrement engouffrés dans la brèche pour faire de cette polémique un vrai cheval de batail. Il est alors aisé de comprendre les motivations sous-jacentes et peut être même principales, des uns et des autres. Sur fond de crise nucléaire latente et d’élections législatives palestinienne mouvementées, la crise actuelle ressemble dans les faits à un bras de fer stratégique et des manœuvres qui relèvent de la politique intérieure et internationale des pays arabes et musulmans protagonistes de cette affaire.
L’un des premiers pays à réagir officiellement depuis la date de la republication des caricatures, est l’Iran. L’Iran qui, justement, se trouve être sous les feux de la critique internationale pour la reprise de son programme nucléaire et cela contre l’avis de AIEA. Les critiques se sont d’ailleurs intensifiées durant le mois de janvier avec la menace d’une résolution au conseil de sécurité de l’ONU. L’Europe qui menait, jusqu’alors les négociations, a finalement réussit à isoler l’Iran en ralliant à leur cause la Chine et la Russie, alliées stratégique de cette dernière. Situation qui a obligé les autorités Iraniennes à se préparer à l’éventualité de faire face à des sanctions économiques en transférant leurs avoirs européens dans des banques « sûres » et en augmentant leurs réserves stratégiques en pétrole qui sera sans aucun doute un point crucial dans ce bras de fer. Bien que 4éme producteur mondial de pétrole, l’Iran ne pourra pas se passer des pétrodollars très longtemps que ce soit pour sa propre économie ou pour continuer à financer son coûteux programme d’enrichissement de l’uranium. La situation actuelle risque donc d’avoir des répercutions désastreuses sur les finances du pays et surtout sur ceux du peuple Iranien. Les plus modérés au sein du pouvoir, craignent les conséquences de cette radicalisation de la position officielle de leur pays et redoutent le mécontentement du peuple iranien suite à des éventuelles sanctions économiques de la part de L’ONU qui isolerait encore plus le pays alors que dans sa majorité, la rue Iranienne, est favorable à une normalisation des relations avec la communauté internationale. Le président Iranien, ne pouvait pas mieux trouver comme occasion pour galvaniser le moral du peuple et obtenir ainsi son soutient inconditionnel à sa cause. En politisant cette crise et en présentant les européens en particulier et les occidentaux en générale comme ennemis des musulmans, il s’assure le soutient de la rue et marginalise par la même occasion ceux qui appellent à la modération et à la négociation. D’un autre coté, en faisant cause commune avec les pays arabes et notamment l’Arabie Saoudite, Les dirigeants iraniens en profitent pour améliorer leurs relations avec leurs frères dans l’islam et espérer ainsi les rallier à leur cause dans le dossier du nucléaire surtout que ces derniers redoutent secrètement, les avancées du programme iranien. Un tel rapprochement permettrait en effet de dissiper leurs peurs quant aux ambitions iraniennes dans la région en rappelant au pays arabes qu’ils sont, malgré leurs différents historiques, dans le même camp.
Un autre fait marquant, confirme le manque de sincérité et la manipulation politicienne – pour ne pas dire populiste – de certains acteurs de cette campagne, à savoir la réaction démesurée des groupes armés palestiniens proches du Fatah et à leur tête les Brigades d’El Aqsa. Depuis le début de cette polémique les groupes et corpuscules armés ont rivalisé de rhétoriques guerrières et de parades spectaculaires qui ont largement contribué à alimenter la colère de la rue palestinienne. Les hostilités ont commencé avec les appels au boycotte des produit danois et norvégiens pour évoluer crescendo et arriver aux menaces de mort envers les ressortissants européens surtout après les publications des dites caricatures dans certains journaux français en solidarité avec leurs confrères scandinaves. La mission de l’union européenne a même été contrainte de fermer, encerclé par des homme en armes proche du Fatah. Devant ces manifestations de colère, la réaction du Hamas, grand vainqueur des dernières législatives, semble être mesurée et même assez prudentes, surtout connaissant leurs rhétoriques habituelles dans tels circonstances. le Hamas, selon toute vraisemblance, joue la carte de la prudence alors que les regards sont focalisés sur lui, le Fatah quant à lui, et par l’intermédiaire des ces brigades armées profite de la situation pour reconquérir la rue palestinienne. Discrédité lors de ces élections et traînant une réputation de vendu aux occidentaux, le Fatah joue la fibre patriotique et se positionne en défenseur de l’islam et des musulmans. Apres avoir perdu le soutient populaire des palestiniens, il tente de paraître plus proche de leurs préoccupations. Le Fatah, espère également user de cette crise comme un argument dans les négociations entre l’autorité palestinienne et les instances européennes concernant le dossier des aides au budget et au développement, mais aussi dans les négociations avec le Hamas pour la formation du nouveau gouvernement.
Mais la palme d’or de l’opportunisme et de la mauvaise foi, est récoltée, haut la main, par les dirigeants des républiques bananières et autres pétromonarchies arabes qui rivalisent de mesures spectaculaires comme le rappel de certains ambassadeurs et la menace d’annulation de contrats commerciaux avec les pays « incriminés ». Les portes paroles de ces pays arabes ne tarissent pas de reproches et d’indignations à l’encontre des dirigeants et officiels de la Norvège, du Danemark et dernièrement de la France. C’est la ou leurs manœuvres pathétiques révèlent des arrières pensées politiciennes. Quelle occasion plus propice pour amadouer leurs peuples qui ont entièrement perdu confiance dans les bonnes intentions de leurs gouvernants. En adressant leurs reproches et leurs demandes d’excuses officielles, les dirigeants arabes offusqués s’avaient pertinemment que la réponse naturelle des officiels occidentaux et de refuser. Comme si les politiques dans les pays ou la liberté d’__expression est une valeur sacrée, pouvait dans les faits imposer aux médias une ligne de conduite. On choisissant la voie officielle les dirigeants arbes voulais pertinemment l’empoisonnement de la situation. Aussi incroyable que cela puisse paraître l’embrasement actuel des rues arabo-musulmanes a été, selon toute vraisemblance, espéré et même prémédité. On se basant sur le principe par le quel ils ont toujours gouverné : le désordre appel à l’ordre et l’ordre justifie les restrictions. Ce n’est donc pas pour rien que la rhétorique utilisée est une attaque en règle contre la liberté d’__expression qui représente – chose qu’il ne faut pas oublier – leur pire ennemi. Cette « affaire » des caricatures a été une aubaine pour ceux qui sont les ennemis de l’émancipation de leurs peuples. Elle donnera sûrement des arguments nouveaux pour des nouvelles lois liberticides et à encore plus de restrictions dans la liberté de la presse. En adaptant cette position les dirigeants et monarques arabo-musulmans, espèrent également, jouer sur le terrain des extrémistes religieux qui prennent de plus en plus de place dans les sociétés arabes. En employant le lexique, communément utilisé par ceux qui espèrent la guerre idéologique et des fois militaire contre l’occident, ils espèrent reprendre la main dans des sociétés de plus en plus fanatisées. Radicalisation, dont ils sont en grande partie responsable par la restriction des champs des libertés pour une __expression religieuse apaisée, en harmonie avec notre époque.
Alors que la voix de la raison aurait appelé à une protestation citoyenne pacifique en ayant recours à la justice de ces pays, seule apte à juger du caractère blasphématoire ou insultant de ces caricatures, pour interdire ces publications, les brillants esprits qui nous gouvernent ont encore une fois préférer la démagogie et le populisme malsain. En faisant croire à leurs ressortissants que cette crise est une crise politique, ils montrent encore une fois le mépris qu’il ont pour la justice qui seul définie le champs des libertés de chacun. En utilisant la frustration et la peur de leurs peuples pour des fin politiciennes et des fois même criminelles, ils révèlent s’il fallait encore le découvrir, leur manque de scrupule et le peu d’intérêt qu’ils ont pour la pacifications de nos sociétés qui sombrent de plus en plus dans la radicalisation et le fanatisme. Après plus de 15 jours de violence démesurée et de déversement de haine incontrôlé dans le monde musulman, et alors que les derniers événements au Liban confirme l’escalade dangereuse pour cette région déjà sinistrée par la dictature, le fanatisme et la guerre, les conséquences définitives de cette crise laisseront une plaie béante dans nos sociétés qui s’ajoutera aux stigmates sanglants qui scarifient déjà les sociétés arabo-musulmanes.
Malek El Ansari
Colloque sur le 2ème congrès d’Ettajdid
Mohamed Harmel : « Nous sommes contre le recul de nos acquis et contre l’obscurantisme»
Néjib SASSI
Le 2ème congrès du Mouvement Ettajdid se tiendra les 29, 30 avril et le 1er mai 2006.
A cet effet, Ettajdid a organisé dimanche dernier à Tunis un colloque sur le thème : « Le congrès du Mouvement Ettajdid et la constitution d’un Parti Démocratique Progressiste élargi ».
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le secrétaire général du parti M. Mohamed Harmel a souligné que pour préparer ce congrès on a quitté les sentiers classiques, celà ne sera pas un congrès réservé aux militants d’Ettajdid mais un congrès ouvert à toutes les forces démocratiques et à toutes les personnalités indépendantes ».
Rappelons que M. Harmel a annoncé lors d’une conférence de presse tenue le 4 janvier dernier la constitution de « l’initiative-coalition démocratique » en tant que noyau ouvert sur d’autres composantes concernées par la construction du Pôle Démocratique Progressiste.
Acquis
Le secrétaire général d’Ettajdid a indiqué que cette coalition constitue un pas en avant et une nouvelle étape pour la concrétisation du rassemblement des forces démocratiques et progressistes. Le congrès en constituera une autre étape. « Nous sommes, je crois, sur la bonne voie et les conditions ont commencé à se réunir pour la construction d’un véritable pôle démocratique et progressiste ».
La coalition créée, regroupe outre le Mouvement Ettajdid, des personnalités politiques et des indépendants qui ont affirmé dans un communiqué rendu public le 18 décembre 2005, un communiqué dans lequel, ils affirment « leur refus absolu de toute action commune ou alliance avec les porteurs d’un projet fondé sur l’instrumentalisation et l’exploitation de la religion et qui représentent une grande menace pour les acquis réalisés par notre pays ».
Le secrétaire général d’Ettajdid a souligné à cet effet, « nous sommes pour la lutte démocratique et contre les obscurantistes. Nous sommes contre le recul de nos acquis, l’Islam appartient à tous ».
Plusieurs personnalités indépendantes et démocrates ont participé à ce colloque.
(Source : « Le Temps » du 7 février 2006)
Décès du père fondateur de la pédiatrie tunisienne
Associated Press, le 6 février 2006 à 22h46
TUNIS (AP) – Figure emblématique de la médecine tunisienne, le professeur Béchir Hamza, pédiatre de renommée internationale, membre de l’Académie nationale de médecine de France, est décédé lundi à Tunis à l’âge de 85 ans, a rapporté l’agence tunisienne TAP.
Diplômé de la faculté de médecine de Paris en 1951 et agrégé de pédiatrie et génétique médicales, ce médecin tunisien a formé plusieurs générations de praticiens dans son pays et dirigé plusieurs établissements hospitaliers relevant de sa compétence, avant d’être nommé à la tête du comité national d’éthique médicale tunisien.
Humaniste, entièrement dévoué à la cause de l’enfance, le Pr Béchir Hamza a obtenu plusieurs prix en Tunisie et à l’étranger et a été notamment le premier lauréat de la médaille internationale pour la santé de l’enfant décernée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 1983.
Ses travaux scientifiques lui ont valu la considération de nombreuses instances médicales internationales en charge de la santé et du bien-être de l’enfant et d’être élu à l’académie nationale de médecine de France en tant que correspondant étranger, ajoute l’agence.
Associated Press
Après le penalty raté par Clayton :
Un haut fonctionnaire succombe à une attaque cardiaque
Tunis – Le Quotidien Un haut fonctionnaire résidant à Bizerte âgé de cinquante ans et père de deux enfants a succombé à une attaque cardiaque après le penalty raté par Clayton lors de la rencontre qui a opposé le Onze national à son homologue nigérian et ce, pour le compte des quarts de finale de la CAN. La victime, connue pour son dévouement inégalable pour l’Equipe nationale, n’a pu résister à la frustration et à la pression qui pesait de tout son poids sur les épaules des Tunisiens alors que leur équipe était menée par un but à zéro. Ressentant un malaise et des douleurs au niveau du thorax, l’intéressé s’est évanoui avant de rendre l’âme sous les yeux des membres de sa famille et de ses amis qui suivaient avec lui la rencontre en question. H.M. (Source : « Le Quotidien » du 7 février 2006)
Dépréciation de 12,1% du dinar par rapport au dollar
Le chef du FBI reçu par le roi du Maroc
De Hoop Sheffer: l’Otan n’a pas de projet de structure permanente au PO