7 février 2002

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TUNISNEWS

Nr 630 du 07/02/2002

Pour consulter les archives de notre liste, cliquez ici: : http://site.voila.fr/archivtn 

 
  • LES TITRES DE CE JOUR:

  • L.T.D.H: le bureau de M Mokhtar Trifi saccagé

  • L.T.D.H: Mokhtar  Yahiaoui convoqué a comparaître devant le procureur de la république dans 8 jours

  • C.R.L.D.H.  Tunisie : Communiqué

  • Vérité-Action : Le régime tunisien rompt avec «la violence clandestine»

  • Le Comité National de Soutien à Hamma Hammami: Communiqué

  • Sadri Khiari interdit de voyager !

  • AFP: L’UGTT revendique l’autonomie au congrès extraordinaire de Djerba

  • AFP: Tunisie: l’UGTT en congrès extraordinaire à Djerba

  • AFP: Procès Hammami : Hubert Védrine « vraiment préoccupé »

  • Hubert Védrine exprime sur RFI sa vive préoccupation suite aux procés de samedi et sur les droits de l’homme en Tunisie

  • Taoufik BEN BRIK: Les juges de pierre de Hammami

  • Feres Ali: A propos du deuxième opérateur GSM en Tunisie

  • Un ami du Parrain de Carthage inquiété à Bruxelles

  • Montreal Gazette: Tunisians flooded in

  • Le Monde: De plus en plus de Marocains rêvent de partir pour « mieux vivre », avec ou sans visa



    الجزيرة نت: محامو تونس يضربون احتجاجا على محاكمة الهمامي ورفيقيه
    المؤتمر من أجل الجمهورية :  خرّبوا كل شيء وسنبني كلّ ما خرّبوا
    د.نجيب عاشوري: الحرب على الإرهاب: حصاد الهشيم.
    الحوار الوطني المفتوح على موقع تونس 2004 : المعارضة التونسية أمام أسئلة التغيير- أجوبة السيد عمر صحابو
    حسونة: سقوط دولة الاستبداد مشروط بالتخطيط المحكم
    إيلاف : مجلس وزراء الداخلية العرب يتصدى لـ « المنظمات الافتراضية »: قانون عربي موحد لمواجهة « الإرهاب الإلكتروني » وجرائم الشبكة
    قراءة في وثائق 1971 البريطانية : أخطاء في التقدير السياسي لتونس ما بعد بورقيبة

  •  
    Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme

    le bureau de M Mokhtar Trifi saccagé

    Le cabinet de M Mokhtar Trifi et M Jmour (qui  se situe en plein centre ville de Tunis Rue d’Angleterre a quelque métres du ministère de la communication  )  a été violenté le soir du 6 février 2002 par  » des inconnus  » , la porte a été defensé  seul  le  bureau de M Mokhtar Trifi Président de la Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme  a été saccagé,  les agresseurs lui ont volé des documents  .

     
    Infos -Express           
    le 7 février 2002

    La Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme a été informé que le Juge Mokhtar  Yahiaoui président du Centre  tunisien pour l’indépendance de la magistrature et  des avocats  a été convoqué le 6 février 2002  a comparaître devant le procureur de la république du tribunal de 1ere instance de Tunis dans 8 jours.

    Adel Arfaoui

     
    C.R.L.D.H.  Tunisie
    Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
     
    Communiqué

    APRES LES VIOLENCES ET LA CARICATURE DU PROCES DU 2 FEVRIER LE MOUVEMENT DE PROTESTATION CONTINUE DE SE DEVELOPPER

    – SUCCES DE LA GREVE GENERALE DES AVOCATS DU 7 FEVRIER 2002
    – HAMMA HAMMAMI, ABDELJABBAR MADDOURI ET SAMIR TAAMALLAH EN GREVE DE LA FAIM
    – LA DISPARITION DE AMMAR AMROUSSIA DEPUIS LE 2 FEVRIER SUSCITE UNE PROFONDE INQUIETUDE
    – DES « INCONNUS » PENETRENT PAR EFFRACTION DANS LE CABINET DE MAITRE MOKHTAR TRIFI, PRESIDENT   DE LA LTDH  ET S’EMPARENT DE DOCUMENTS ET DOSSIERS

    Cinq jours après le procès de Hamma Hammami et de ses camarades qui a donné lieu aux violences policières dont le palais de justice a été le théâtre, les mouvements de protestation et de solidarité, au niveau national et international, continuent à se multiplier.
    L’événement majeur de cette mobilisation s’est déroulé le 7 février à l’occasion de la grève générale des avocats de Tunisie. En dépit des pressions gouvernementales et de l’offensive que les avocats liés au parti officiel ont tenté de mener, l’AG du 5 février a adopté à une écrasante majorité la décision d’une grève nationale ce jeudi. Le Conseil national de l’Ordre des avocats a ainsi été largement soutenu dans sa vigoureuse dénonciation de la grave et inédite atteinte aux droits de la défense et à l’institution judiciaire elle-même à la suite des interventions policières dans le palais de justice et au sein même de la salle d’audience.
    Les avocats voulaient exprimer, dans le même temps, leur indignation quant aux conditions de déroulement de ce qui a été une tragique caricature de procès. Selon la presse officielle, plusieurs avocats auraient déposé des plaintes devant la cour d’appel pour contester le mot d’ordre de grève et désavouer le Conseil national de l’ordre ! Ces tentatives inspirées par le pouvoir n’ont pas intimidé les membres du barreau et la grève a connu un éclatant succès à Tunis même mais aussi dans tous les sièges des tribunaux de la république.

    De leur côté, Hamma hammami, Samir Taamllah et Abdeljabbar Maddouri ont décidé d’observer une grève de la faim à la prison civile de Tunis avec pour objectifs :
    – protester contre les conditions de leur condamnation et de leur détention et exiger les examens médicaux que nécessitent leur état de santé, particulièrement celui de Abdeljabbar Maddouri, dont il y a lieu de craindre qu’il souffre d’un traumatisme crânien
    – alerter l’opinion sur le silence alarmant concernant le sort de Ammar Amroussia (cf. infra)
    – obtenir que leurs familles puissent leur rendre visite, droit qui leur a été refusé jusqu’ici.
    – marquer leur solidarité avec la grève générale des avocats.

    Le silence des autorités sur le sort de Ammar Amroussia suscite une inquiétude d’autant plus grande que sa famille qui s’était rendu à la prison de Gabès, sur des indications officieuses des autorités, n’a pas pu avoir confirmation de sa présence. Ammar Amroussia avait été violemment agressé à la fin de l’audience du 2 février ; il avait été emmené par les policiers en civil qui l’avaient brutalement molesté et emmené dans un état inquiétant. Depuis cette agression qui s’est déroulée devant des dizaines de personnes et notamment plusieurs avocats, aucune nouvelle n’a été donnée de Ammar Amroussia qui doit effectuer, au sortir de la clandestinité, deux ans et demi de prison. Le CRDHT s’associe à l’inquiétude des familles et des avocats concernant le sort de Ammar Amroussia, il exige des autorités tunisiennes de s’expliquer sur leur silence alarmant.
    Au niveau national, le mouvement de solidarité avec les condamnés et les victimes de la répression du 2 février a été illustré tout particulièrement par les communiqués suivants que le CRLDHT a relayé sur son site :
    – Appel du Conseil national de l’Ordre des avocats le 2 février
    – Communiqué du Comité directeur de la LTDH du 2 février et de la section de la Ligue à Bizerte le 3 février 2002
    – Communiqué du CNLT du 4 février 2002
    – Communiqué du RAID (Attac-Tunisie) du 3 février 2002
    – Communiqués du 2 et 3 février du Comité de soutien à Hamma Hammami, présidé par le professeur Salah Hamzaoui
    – Et surtout le communiqué commun en date du 3 février 2002, intitulé « Un jour sombre dans l’histoire de la justice tunisienne » et signé par : Héla Abdeljaoued, présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Chawki Tabib, président de l’Association tunisienne des jeunes avocats (ATJA), Mokhtar Yahyaoui, président du Centre tunisien pour l’indépendance de la justice (CTIJ), Sihem Ben Sedrine, la porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT), Mokhtar Trifi président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) et Sadri Khiari, responsable de l’information du Rassemblement pour une alternative internationale pour le développement (RAID).
    – Sadri Khiari a d’ailleurs fait l’objet, jeudi 7 février, d’une nouvelle interdiction de sortie du territoire. Le CRLDHT dénonce l’acharnement illégal dont il fait ainsi l’objet.

    C’est dans ce contexte que les pressions contre le mouvement associatif autonome ont été relancées par une série de mesures d’intimidation à l’égard des militants qui ont été les plus touchés par la répression du 2 février (Chokri Latif, Lassaad Jouhri et Néji Marzouk notamment), ainsi que contre la LTDH.
    Dans la nuit du 6 au 7 février, des « inconnus » ont pénétré par effraction dans le cabinet de maitre Mokhtar Trifi, président de la LTDH où ils ont pratiqué une fouille systématique, forçant les tiroirs de son bureau et subtilisant des documents et des dossiers. Comme les opérations de ce type qui ont eu lieu de par le passé (feu maître Abderrahmen Hila, maître Béchir Essid, maître Radhia Nassraoui), l’appartenance des auteurs de ce forfait aux services de la police politique ne fait pas de doute. Cette agression a immédiatement fait l’objet d’un appel urgent de l’Observatoire international pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme.
    Le CRLDHT dénonce cette nouvelle atteinte aux droits des avocats et des défenseurs des droits humains et réitère à Mokhtar Trifi l’expression de sa pleine solidarité

    Sur le plan international, toutes les grandes organisations internationales de défense des droits humains ont dénoncé les violences et la caricature du procès du 2 février. Des initiatives de protestation et des conférences de presse ont eu lieu à Paris, Genève, Bruxelles, Londres, ainsi qu’au Canada. A Paris, à l’initiative du Comité international de soutien à Hamma Hammami et ses camarades Samir Taamallah, Abdeljabbar Maddouri et Ammar Amroussia, un rassemblement a lieu ce jeudi à 18h à la Fontaine des innocents aux Halles avec le soutien d’un grand nombre d’associations françaises, arabes et africaines, dont le CRLDHT.
    A l’Assemblée nationale française, le député communiste George Hage a posé au ministre des Affaires étrangères une question ferme et circonstanciée sur les évènements du 2 février et demandant à Monsieur Védrine s’il avait « l’intention » d’intervenir auprès des autorités tunisiennes pour obtenir la levée des sanctions infligées à M. Hammami, à ses camarades et à M. Yahyaoui ? ». Dans sa réponse, M. Védrine a notamment affirmé qu’il était « vraiment préoccupé par les informations reçues sur la manière dont le procès du 2 février s’est déroulé. J’ai donné ­a-t-il précisé- instructions à notre Ambassade de continuer à suivre la situation avec attention, comme nous le faisons dans tous les cas de cette nature, quel que soit le pays ». Le reste de la réponse est conforme aux nuances diplomatiques de mise en la circonstance, mais ce commentaire est révélateur de l’inquiétude et du malaise suscités, au niveau international, par le déchaînement policier et despotique du 2 février. Il convient de noter, à ce propos, que contrairement à ce qui avait été annoncé dans les milieux diplomatiques occidentaux à Tunis, l’Ambassade de France n’était pas représentée à l’audience du 2 février, ce qui a surpris nombre d’observateurs.

    Le CRLDHT appelle à maintenir et à développer la mobilisation du mouvement international de solidarité et à renforcer la concertation avec les organisations internationales des droits de l’homme pour soutenir et multiplier les initiatives en direction notamment des mécanismes de protection des droits de l’homme à l’ONU, ainsi qu’à Bruxelles auprès de la Commission et du Parlement européen.

    Paris 07 février 2002 

     
    Vérité-Action

    Communiqué

    Le régime tunisien rompt avec «la violence clandestine»

    Dans une atteinte grave et violation apparente aux droits des citoyens à une justice libre, les forces de police ont investi le 2 février le palais de justice s’acharnant sur les journalistes, les défenseurs de droits de l’Homme et militants aussi bien étrangers que locaux.

    « Ce renfort » venu assister au procès de M. Hamma Hammami, secrétaire général du POCT (parti ouvrier communiste tunisien) déplaisait aux autorités qui ont fini par s’attaquer à cette assistance.

    En fait, M

    . Hammama Hammami a été condamné par contumace en 1999 à 9 ans de prison ferme. Et depuis il a vécu en cachette en compagnie de trois autres membres du parti qui sont MM. Abdeljabar Madouri, Samir Tamallah et Ammar Amroussia. Tous jugés par contumace.

    Voulant rompre avec la clandestinité, M. Hamma Hammami et ses compagnons ont décidé le 2 février d’assister à leurs procès. Leur apparition soudaine a déstabilisé les autorités qui ont vite déployé leurs forces encerclant le palais de justice et intervenant dans la salle du tribunal pour arrêter M. Hammami et ses camarades. Une mesure qui a été suivie de violences policières inédites envers les détenus eux-même, les observateurs étrangers, les avocats, les journalistes locaux et étrangers, la famille de M. Hammami et tous les présents dans la salle. Nombre de présents souffrent de fractures et de cassures suite à ces scènes de répression.

    Ces événements très graves ont de nouveau porté l’attention des ONGs et des défenseurs des Droits de l’Homme sur la situation préoccupante des libertés en Tunisie. Pour exprimer leur contestation, les avocats, ayant décidé aussi de boycotter dans l’avenir les juges ayant rendu ce procès ; ont choisi d’organiser le 7 février 2002 une grève générale de protestation.

    La réaction des autorités tunisiennes dénote de sa volonté à étouffer toute voix dissidente. La violence et l’agressivité policière ne sont plus commises uniquement dans les couloirs de la mort (les prisons, les commissariats de polices et les caves du ministère de l’intérieur) mais aussi sur la voie publique et dans les salles de tribunaux. Le régime ne veut plus rien cacher puisque prétexte de la lutte contre «le terrorisme » est devenu monnaie courante au nom de laquelle toutes les atrocités sont permises.

    Sans leur garantir leurs droits à être entendus et à un procès équitable, des jeunes tunisiens viennent d’être condamnés par le tribunal militaire de Tunis à des peines allant de 8 à 20 ans de prison ferme malgré  » l’absence de fondements  » et les irrégularités flagrantes de procédure soulevées par leur avocat Me Ben Amor dans une déclaration à l’AFP.

    La situation des libertés ne cesse de se dégrader. De nombreux observateurs témoignent du retour sans précédent des persécutions et de la surveillance continue.

    Les prisonniers souffrent de plus en plus des mauvais traitements. MM. Abdelhamid Jelassi et AbdelKader Said, tous deux à la prison d’El-Hawareb entament une grève de la faim ces jours-ci pour protester contre les conditions d’emprisonnement. M. Abdelkader Said a demandé le transfert à la prison civile de 9 Avril à Tunis. Il subit l’isolement en raison de cette revendication.

    Vérité-Action :

    Condamne l’attitude violente dont le régime tunisien a fait preuve lors du procès de M. Hamma Hammami et ses compagnons. Elle s’inquiète fortement du sort de ces derniers et des mauvais traitements qu’ils pourraient subir après leur arrestation.

    Confirme sa totale solidarité avec tous les militants, observateurs et médias étrangers ainsi que les avocats qui ont été agressés et maltraités le 2 février.

    Apporte

    , également, son soutien à la grève générale des avocats prévue pour le 7 février 2002 et appelle toutes les ONGs et les défenseurs des droits de l’Homme à poursuivre le combat pour libérer M. Hamma Hammami, ses camarades et tous les prisonniers politiques et d’opinion.

    Fribourg le : 06 février 2002

    Pour

    Vérité-Action

    Service d’information

     

    CNSHH
    Le Comité National de Soutien à Hamma Hammami

                                    Tunis, février
    02-02-02

                          COMMUNIQUE

    Le Comité de Soutien à Hamma hammami

      -Attire l’attention de l’opinion publique, nationale et internationale, sur la gravité des faits qui se sont déroulés samedi 2 février 2002. En effet :
      a) ce jour-là, dans l’enceinte du Tribunal et à l’intérieur de la salle d’audiences, les militants Hamma Hammami, Abdeljabbar Maddouri et Samir Taamallah ont été arrachés de force et sauvagement brutalisés
    par la police. Une  parodie de justice devait révéler, une fois de plus, le caractère politiquement dépendant de la justice ;
      b) au moment où Ammar Amroussia, mlitant du Parti Communiste des Ouvriers de  Tunisie s’apprêtait à quitter le Tribunal, une nuée de policiers s’est jetée sur lui, l’a sauvagement agressé et porté, apparemment inconscient, dans leur voiture. Les nombreux militants, tunisiens et étrangers qui l’accompagnaient, tels  Chokri Latif,Néji Marzouk, Simone Sissune et Lotfi Hammami ont été, à leur tour, agressés; certains. Le cas de Chokri Latif est particulièrement inquiétant. Celui de Mr Lassad Jouhri qui se  trouvait dans l’enceinte du palais de justice est aussi grave;
      c) la voiture d’un membre du Bureau Politique  du PDP, Fathi Ben Younès, garée près du Tribunal, a été   retrouvée saccagée et vidée de son contenu. Notons, à ce propos, que ce responsable politique, ainsi que Mme Raja Chamekh, milititante féministe et politique, Habib Ziadi, membre du Bureau Directeur de la LTDH et Abdelmoumen Belanès, ex. prisonnier politique, ont été malmenés par la police au moment où ils s’apprêtaient à pénétrer dans le local de la section de la LTDH de Sfax qui organisait, alors, conjointement avec notre Comité, une journée d’action en guise de soutien à Hamma Hammami et ses camarades. Mme R.Chamekh , ainsi que A. Belanès, Hammadi Zooghbi, tarek Mahdaoui, Le Pr Hichem Moussa ont même été visités, la nuit et très tôt le matin, par la police, au courant du mois de janvier dernier.

      – Exprime son inquiétude quant au sort de Ammar Amroussia dont on ne sait pas encore avec certitude où il se trouve depuis que la police l’a enlevé devant le Tribunal.

      – Proclame sa solidarité avec les avocats tunisiens qui ont décidé une grève générale pour le jeudi 7 février 2002. Le CNSHH salue ce corps  qui s’est toujours placé du côté de la liberté, qui subit les
    conséquences de son engagement et qui se trouve obligé, une fois de plus, contraint  de recourir à une action de cette envergure pour défendre son droit à être respecté.

      – Apporte sa solidarité active aux militants du PCOT qui ont décidé, à leur tour, d’entamer une grève de la faim pour protester contre les sévices subis par eux et réaffirmer leur solidarité avec leurs avocats.

      – Exige la libération des militants Hammma Hammami, samir taamallah, Abdeljabbar Maddouri et Ammar Amroussia et réitère sa position sur la question de ces militants qu’il considère comme une question
    politique, requérant une solution politique. Et, par-delà cette question, ne faut-il pas se rendre à l’évidence que l’ère des solutions musclées est bel et bien révolue et que la force ne convainc plus personne.

      – Le CNSHH appelle tous les démocrates, militants politiques et des droits de    l’Homme à se mobiliser autour de ce groupe – symbole dans l’espoir qu’un jour les Autorités soient à même de dépasser l’appétit de  vengeance et considèr que tout Tunisien a  droit au respect et à un traitement digne d’un citoyen qui peut s’exprimer et s’organiser politiquement. C’est à cette condition que notre pays commencera à être un pays digne de son temps.

               Pour le Comité de Soutien à Hamma hammami,
                            Le président: Salah Hamzaoui,
                 13, avenue mohieddine Klibi, 2092 Tunis,
                         E-mail : salah_hamzaoui@yahoo.fr

     
    Sadri Khiari interdit de voyager !

    Pour la 4ème fois consécutive depuis que son passeport lui a été rendu au terme d’une grève de la faim de 16 jours en juin dernier, Sadri Khiari, membre du secrétariat du Raid (attac-Tunisie) et membre fondateur du CNLT, a été empêché, ce matin 7 février, de prendre l’avion à destination de Paris où il devait participer à une conférence sur « le Maghreb après le 11 septembre » organisée par l’IFRI.
    Cette interdiction de voyager dont est victime Sadri Khiari lui porte d’autant plus préjudice qu’elle le met dans l’impossibilité de soutenir sa thèse, achevée depuis près d’une année, à l’Université de Paris VIII.

    La raison invoquée pour cette interdiction de quitter le territoire est toujours la même : il serait sous le coup de poursuites judiciaires dont pourtant il ignore tout ! Son avocate, Radhia Nasraoui, s’est rendue à de nombreuses reprises auprès du doyen des juges d’instruction en charge de ces dossiers sans obtenir le moindre éclaircissement.
    Cette affaire souligne une fois de plus la soumission de l’appareil judiciaire à la police politique. Mais est-ce vraiment utile de le rappeler après le scandale de l’enfermement arbitraire de Hamma Hamami, porte parole du POCT, et de ses camarades ?

    Olfa Lamloum

    Sadri Khiari

    tel : 00216 1 753837

    e-mail : sadri_khiari@yahoo.fr    ou   sadri_khiari@hotmail.com

     
    محامو تونس يضربون احتجاجا على محاكمة الهمامي ورفيقيه

    نفذ المحامون التونسيون اليوم إضرابا واسعا, احتجاجا على ظروف محاكمة المعارض التونسي حمة الهمامي ورفيقيه الذين تم حبسهم بعد أن أيدت هيئة قضائية حكما بحقهم, في الخامس من فبراير/شباط في محاكمة وصفت بأنها هزلية.

    وأعلن وزير العدل التونسي بشير التكاري أن المعارض التونسي حمة الهمامي ورفيقيه استأنفوا ضد الحكم الصادر بحقهم غيابيا سنة 1999 والذي أيدته المحكمة.

    وكان كل من الهمامي وعبد الجليل المدوري وسمير طعم الله وضعوا يوم الثاني من فبراير/شباط حدا لفترة اختفاء دامت نحو أربع سنوات للمثول أمام المحكمة والاعتراض على الحكم الصادر بحقهم غيابيا عام 1999 والقاضي بحبس كل منهم تسع سنوات وثلاثة أشهر بتهمة الانتماء إلى حزب العمال الشيوعي التونسي.

    وقال التكاري في مؤتمر صحفي إن الهمامي ورفيقيه « مثلوا أمام المحكمة في قاعة الجلسات رقم (5) حيث كانت هيئة المحكمة قائمة ثم غادروها، مطالبين بأن تتم المحاكمة في قاعة الجلسة رقم (6) لأنها أرحب ». وأضاف « أن المحكمة رفضت هذا الطلب باعتباره منافيا للتقاليد الجاري العمل بها ».

    من جهتها أعلنت الهيئة الوطنية للمحامين أنها سجلت « استجابة واسعة » لقرار الإضراب عن العمل في جميع المحاكم التونسية احتجاجا على الظروف التي جرت فيها المحاكمة، في حين وصفت السلطات حركة الاحتجاج بأنها « غير شرعية » وأعلنت أنها ستقاضي مجلس عمادة المحامين.

    وأعرب عميد المحامين التونسيين عن ارتياحه « للاستجابة الواسعة والتلقائية » للمحامين للدعوة إلى الإضراب « للذود موحدين عن كرامة المحاماة وشرفها ». وبحسب حصيلة أعلنها المحامون المضربون أنفسهم فإن 24 محاميا فقط زاولوا عملهم اليوم في العاصمة من بين أكثر من ألفي محام. ويبلغ عدد المحامين المسجلين في العمادة في تونس 3500 محام.

    المصدر :الجزيرة نت

     

    L’UGTT revendique l’autonomie au congrès extraordinaire de Djerba

    7 février, 19h16
     
     
    Le congrès extraordinaire de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ouvert jeudi sur l’île de Djerba (sud-est) a été marqué par l’affirmation des impératifs d’autonomie et de transparence pour la centrale syndicale unique.
    Le congrès destiné à sortir l’UGTT d’une longue crise a été placé sous le slogan « démocratie, autonomie et transparence », des objectifs réaffirmés à l’ouverture de la réunion par le secrétaire général, Abdesslem Jrad, en présence de quelque 600 congressistes et invités parmi lesquels André Kaylombo, représentant de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL).
    M. Jrad a insisté sur la nécessité pour l’UGTT de « renouer avec une pratique concrétisant l’autonomie et la liberté de décision » syndicales et affirmé le « souci de traduire dans les faits » ces revendications pour le salut de l’action syndicale.
    M. Jrad, candidat à sa réélection au sein d’un bureau exécutif de 13 membres, a évoqué l’action de redressement lancée depuis le départ forcé en septembre 2000 de l’ex-patron de la centrale, Ismaïl Sahbani, condamné en octobre 2001 à cinq ans de prison pour mauvaise gestion et détournements de fonds.
    Parlant de ce processus de rectification, il a revendiqué l’indépendance du syndicat aussi bien à l’égard du pouvoir qu’à l’endroit de tous les partis et mouvements politiques et son refus de toute « instrumentalisation ».
    Le secrétaire général de l’UGTT a néanmoins rappelé que son organisation s’était ralliée à l’appel de l’opposition pour appeler à une amnistie politique et réaffirmé son soutien à la Ligue de défense des droits de l’Homme (LTDH) dans ses démêlés avec le justice.
    Le congrès a d’ailleurs adressé un message de soutien aux avocats tunisiens observant jeudi une grève, contestée par le pouvoir, pour protester contre le déroulement du procès chaotique de l’opposant de gauche Hamma Hammami et deux de ses camarades.
    Les assises du congrès doivent se poursuivre à huis-clos pendant trois jours au cours desquels les participants discuteront de dossiers relatifs aux négociations salariales, à la création d’une caisse d’assurance-chômage, aux lienciements et à la libéralisation économique.
    Samedi, le congrès élira un exécutif de 13 membres parmi 59 candidats, dont M.Jrad, qui oeuvre pour la présentation d’une liste unitaire de « consensus ».
    L’enjeu principal de ce congrès est de conférer une légitimité à l’équipe de M. Jrad, qui avait succédé à M. Sahbani, dont il était l’adjoint, dans une contexte de contestation et de dissidence.
    La presse tunisienne a consacré jeudi une large place aux assises de ce congrès, insistant sur ses enjeux, pour conférer de nouvelles impulsions à la centrale syndicale en perte de monopole avec l’annonce en décembre 2001 de la création d’une « Confédération démocratique du travail », un syndicat concurrent créé par des dissidents de l’UGTT.
    Pour l’heure, l’UGTT qui compte dans ses rangs un demi million d’affiliés, reste l’unique interlocuteur des autorités.
    Dans un message lu au congrès de Djerba placé sous son « haut patronage », le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a affirmé que la centrale représentait « un pilier de la construction nationale » et souhaité que son congrès soit l’occasion de « raviver l’esprit de travail et de dévouement ».
    Le chef de l’Etat tunisien a rappelé aux syndicalistes que leur congrès se tenait dans une « conjoncture difficile compte tenu des retombées politiques, économiques et sociales » des attentats terroristes du 11 septembre aux Etats-Unis.
    ila-bsh-pvr/pyj tmf 

    AFP
     

    Tunisie: l’UGTT en congrès extraordinaire à Djerba

     
     

    DJERBA (AFP)

    – L’Union générale tunisienne du travail (UGTT, centrale syndicale unique) a ouvert jeudi à Djerba (île du sud-est de la Tunisie) un congrès extraordinaire censé lui conférer un nouveau souffle après une longue période de crise.

    Les travaux ont été ouverts par l’actuel secrétaire général de l’UGTT, Abdessalem Jrad, en présence quelque 600 congressistes venus de toutes les régions du pays, et d’invités représentant notamment la Confédération internationale des syndicats libres (CISL), l’Union syndicale du Maghreb arabe et la Confédération syndicale arabe. Ce congrès devrait réélire le secrétaire général actuel, Abdessalem Jrad, qui défend le principe d’une liste unitaire de « consensus » parmi 56 candidats, au sein d’un bureau exécutif de 13 membres.

    L’enjeu principal de ce congrès est de conférer une légitimité à l’équipe de M. Jrad, qui a succédé en septembre 2000 à l’ex-patron de la centrale, Ismaïl Sahbani dont il était l’adjoint. M. Sahbani a été condamné en octobre 2001 à cinq ans de prison pour mauvaise gestion et détournements de fonds de la centrale qu’il dirigeait depuis 1989. Depuis, M. Jrad a entrepris d’assainir le climat syndical en laissant s’exprimer le mécontentement de syndicalistes exclus et de contestataires modérés et une nouvelle tonalité s’est faite jour lors des réunions précédant le congrès de Djerba.

    La presse tunisienne consacre jeudi une large place aux assises de ce congrès, insistant sur ses enjeux, pour conférer de nouvelles impulsions à la centrale syndicale en perte de vitesse. Le secrétaire général sortant, Abdessalem Jrad évoque longuement dans le quotidien Le Temps, l’action de redressement entreprise depuis le départ de son prédécesseur. « Indépendance, démocratie, unité sont les constantes de l’UGTT », affirme M. Jrad qui ajoute: « Notre indépendance n’est dirigée ni contre le pouvoir, ni contre les partis. Elle est notre identité, notre raison d’être ».

    Ces propos interviennent alors qu’un groupe animé par un ancien haut responsable de l’UGTT, Ali Romdhane, s’est prononcé pour des réformes radicales au sein de la centrale, tandis qu’un autre groupe, mené par Tahar Chaieb (universitaire), a annoncé fin 2001 la création d’une « Confédération démocratique du travail » pour garantir la démocratie et l’indépendance à l’égard du pouvoir et des partis politiques.

    Pour l’heure, l’UGTT compte dans ses rangs 500.000 affiliés, qui sont encadrés par 50.000 syndicalistes représentant 7.200 syndicats. Les travaux de ce congrès extraordinaire de l’UGTT s’achèveront samedi.

     

    Procès Hammami : Hubert Védrine « vraiment préoccupé »

    AFP, le 06.02.2002 à 19:07:00

    PARIS, 6 fév (AFP) – Le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, s’est déclaré mercredi « vraiment préoccupé par les informations » qu’il a reçues « sur la manière dont s’est déroulé le procès » à Tunis de l’opposant de gauche Hamma Hammami et de ses deux compagnons.

    M. Védrine, qui répondait à une question à l’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement français, a souligné qu’il était « très attentif aux réactions nombreuses auxquelles ce procès a donné lieu ».

    La condamnation à neuf ans et trois mois de prison de M. Hammami et la façon dont s’est déroulé le procès samedi à Tunis a suscité de nombreuses protestations d’organisations de défense des droits de l’Homme et d’observateurs internationaux présents.

    M. Védrine a toutefois précisé qu’il ne portait « pas d’appréciation sur les activités de M. Hammami, pas plus que sur le verdict ».

    M. Hammami et ses deux camarades, Abdeljalil Madouri et Samir Taamallah, ont mis fin samedi à quatre ans de clandestinité pour faire opposition à leur jugement par défaut en 1999 à neuf ans et trois mois de prison chacun, pour des activités liées à leur appartenance au PCOT (extrême gauche, interdit).

    A l’issue d’un procès chaotique devant un tribunal de Tunis, ils ont vu leur premier jugement confirmé et ont été immédiatement emprisonnés. Un quatrième opposant, Ammar Amroussia, a été arrêté après le procès.

    AFP

     

    Hubert Védrine exprime sur RFI sa vive préoccupation suite aux procés de samedi et sur les droits de l’homme en Tunisie

    J’ai entendu sur RFi à 19h30 comme sans doute beaucoup d’entre vous, la réaction d’Hubert Védrine, Ministre français des Affaires Etrangères au procès d’H Hammami et de ses camarades samedi dernier et plus largement sur la question des droits de l’homme.Réaction dans la continuité des déclarations qu’il a régulièrement faite depuis 1997, celles ci étant de l’appréciation de beaucoup…largement contraires et dissymétriques …des déclarations-scandaleuses de complicité avec le régime bénalien-de J. Chirac.Pour mémoire une réponse certes « diplomatique » du Ministre en 1998 un peu dans la meme lignée.salutations fraternelles aux démocrates tunisiens,

    à jeudi pour le rassemblement à Paris fontaine des innocents (nom prédestiné s’il en est…)

    Message envoyé par M. Anthony whitney à la liste Maghreb des droits de l’Homme.

     

    المؤتمر من أجل الجمهورية 

    الرسالة الشهرية

    (فيفري 2002)

    خرّبوا كل شيء وسنبني كلّ ما خرّبوا

    كيف سيقرأ المؤرخون هذه الحقبة من تاريخ تونس خاصة العشرية المظلمة للقرن الراحل؟

    وأقترح عليهم هذا التقسيم وهذا المفتاح لفهم ما عاشته تونس من آلام بعد إصابتها بنظام 38 أكتوبر.

    وثمة ثلاث مراحل يصعب وضع الحدود بينها لتداخلها ولكن لها من الشخصية ما يمكن التعرف عليها بسهولة .

    وثمّة الحقبة الأولى : انتصاب الدكتاتورية وانهيار المجتمع المدني

    وتمتد حسب رأي من الانقلاب الطبي إلى » الانتخابات » الرئاسية سنة 1994.

    إن ما تتميّز به هذه الحقبة هي الهجمة الساحقة للدكتاتورية على كل المكتسبات الهشّة التي استطاع المجتمع بفضل نضالات مستميتة ومكلفة ، تحقيقها في السبعينيات والثمانيات ، مثل بناء أحزاب وصحافة ونقابة ورابطة حقوق إنسان وبالأساس خلق مناخ جديد استعاد فيه الإنسان التونسي كرامته .

    وما هي إلا سنتان من انتصابه، وبعد فترة خداع ناجح، شنّ النظام هجمة كاسحة على الأحزاب وعلى الصحافة المستقلة وعلى كل منظمات المجمع المدني وأساسا الرابطة والنقابة محاصرا الجامعة وقامعا إرادة استقلال وكرامة .

    ونعلم اليوم أن مكافحة الأصولية لم تكن إلا الحجّة لتدمير كل معارضة إسلامية كانت أم د يمقراطية ، حتى يصبح المجتمع فضاء مفتوحا للسلب والنهب والتسلّط .

    ولتدمير مؤسسات الشعب وروحه المعنوية استعمل النظام البوليسي كل الوسائل الخسيسة منها والعنيفة. حاصر المؤسسات وحاصر الأرواح . نفذ داخل القلاع الأرواح يرعب ويرهب . دنّس ولوّث كل ما نفذ إليه فاحتضرت الكلمات ولفظت القيم أنفاسها وتصحرت الثقافة وتعطّل الذكاء وماتت المؤسسات وهجر القانون أرضا تتوحش يوما بعد يوم .

    وخلافا لما تريده إشاعات هي جزء من الخراب الذي عزم عليه النظام البوليسي، انطلقت المقاومة منذ خروج البيلدوزر من كهف الظلام يدمّر كل القلاع ويدوس كل البراعم.

    لقد امتلأت السجون بالمناضلين وتشكلت جيوب المقاومة ، وتنادى الأشراف والشجعان للصمود

    وثمّة مرحلة إعادة التأسيس وتسارع انهيار الدكتاتورية .

    وقد بدأت من ربيع 1994 إلى صيف 2001

    ولا بد من الانتباه للمغزى العميق للظاهرة التي تميزت بها هذه الحقبة ، فبجانب خراب الأحزاب والصحف والمؤسسات التي دمرها  » البيلدوزر  » رأينا المجتمع المدني تحت التهديد والقمع يبني:

    – حزبان جديدان التكتل والمؤتمر

    -تحالف سياسي يشكل نواة البديل :الوفاق الديمقراطي

    -حركة حقوق إنسان جديدة المجلس الوطني للحريات –

    -نقابة مستقلة الكنفدرالية الديمقراطية للشغل

    اتحاد كتاب مستقل-رابطة الكتاب الأحرار-

    -مركز تونس لاستقلال القضاء.

    – جمعية البديل للتنمية .

    -استرجاع الرابطة التونسية لحقوق الإنسان .

    -السيطرة على اتحاد المحامين

    -حركة صحفية مستقلة منقطعة النظير كالجرائد الالكترونية مثل كلمة والبدائل الديمقراطية ومحطتين للتلفزة هما المستقلة والزيتونة وهو ما مكن من تسليط الضوء على الخفافيش التي لا يرعبها شيء قدر النور .

    وليس المهم عدد هذه المؤسسات ولا حتى فاعليتها الحقيقية فالمهم هو طريقة ولادتها وما تنم عليه من تحدّي وشجاعة وتضحية وما تدل عليه من تعطّل أدوات الترغيب والترهيب والتدنيس التي اعتقدها النظام البوليسي لا تقاوم .

    وما أبلغ شعارات هذه المرحلة : لا خوف بعد اليوم ، ارفعوا رؤوسكم ، لا نطالب بحقوقنا نمارسها

    أما المرحلة الثالثة فهي التي افتتحناها هذه السنة والتي لا يجب أن تتجاوز 2004 .

    إنها فترة إعادة الشرعية للدولة والسيادة للشعب والكرامة للمواطن .

    وهي فترة دقيقة خطر ة لأنها ستشهد تسارع تفسّخ النظام البوليسي .

    وهي فترة دقيقة خطرة لأنها ستضع أكبر التحديات أمام القائمين على بلورة البديل الديمقراطي

    وهي فترة دقيقة حرجة لأنها ستتطلب مزيدا من التضحيات منّا جميعا .

    فإلى مسؤولياتكم يا أبناء تونس . إنها المعركة الأخيرة ونهايتها النصر لأن الشعوب تمرض لكنها لا تموت مهما كانت خطورة المرض الذي أصابها أو الحادث الذي المّ بها .

    منصف المرزوقي

     

    الحرب على الإرهاب: حصاد الهشيم.

    د.نجيب عاشوري

    بسم الله الرحمن الرحيم

      

    لقد أفرز التعاطي مع هجوم الحادي عشر من سبتمبر على البنتاغون وعلى المركز الدولي للتجارة موقفين متباينين :

    أما الأول  فقد وجد في الحدث فرصة سانحة للإجهاز على خصم عنيد ، سياسي من جهة ، وحضاري من جهة أخرى.

    وقد مثلت هذا الموقف الأوساط التي يمكن وصفها بالإستئصالية في المنطقة العربية خصوصا ، والتي سرعان ما ركبت الموجة من أولها ، مبدية ما يشبه الشماتة بالأمريكان ، وبالغرب عموما ، على طريقة  » ألم نقل  لكم ؟ …ألم نحذركم ؟… » ،  ومحاولة بكل جد واجتهاد تسويق بضاعتها الفاسدة التي خلاصتها أن التدين هو المدخل للإرهاب ، وأن كل مؤمن ملتزم بالإسلام هو مشروع إرهابي جدير بالقضاء عليه عاجلا أم آجلا ، وخير »البر » عاجله ، ومن تخشاه غدا فبادره الساعة … وعيناها على من فر بجلده من استبدادها وعسفها وقهرها للاحتماء باللجوء السياسي لدى  الغرب…

    وتمثل نفس هذا الموقف من الناحية الأخرى قوى متعددة ، أغلبها مرتبط بشكل أو بآخر باللوبيات الصهيونية أو المتصهينة في أمريكا وأوروبا ، والتي لم تزل ترى في الإسلام منافسا حضاريا على صعيد معركة العولمة من جهة ، ومنازعا يهدد هيمنة الكيان الصهيوني من جهة أخرى. وهذه الأوساط لم تفتأ تنظّر صباح مساء لانعدام أية إمكانية للتفاهم مع الإسلام إلا بحرمانه من أي وجود فاعل ، وإخراجه نهائيا من ساحة الصراع…

     

    أما الموقف الثاني فقد رفض إعطاء كبير أهمية لديانة المتهمين بتنفيذ الهجوم أو عقيدتهم ، واعتبر أن هذا الإصرار على إلحاق الضرر بأمريكا ناجم بالأساس عن ردة فعل متوقعة ومفهومة على سياسات الولايات المتحدة الأمريكية إزاء العالم العربي والإسلامي عموما ،ابتداء بالقضية الفلسطينية والانتفاضة المجيدة ، مرورا بما يعانيه الشعب العراقي ، ودول أخرى مثل إيران والسودان وليبيا ….، هذا إضافة إلى الدعم الثابت و المتواصل والمفضوح الذي لم تزل الإدارة الأمريكية تقدمه للاستبداد  والانسداد داخل المجتمعات العربية والإسلامية التي يشهد أغلبها ارتفاعا في نسبة الشباب…

    ويعتبر أصحاب هذا الموقف أن الخطاب الديني الذي تستخدمه المجموعة المتهمة ليس إلا غلالة رقيقة لا تكاد تستر الأسباب الحقيقية التي هي بالأساس أسباب سياسية واقتصادية واجتماعية.

    وهذا الخطاب الديني إنما ورث الخطاب الثوري الماركسي في التعبير عن هذه القضايا والمطالب وذلك لإفلاس هذا الأخير بعد انهيار الكتلة الاشتراكية ، واختفاءه نهائيا كمصدر إلهام أو استنهاض داخل العالم العربي والإسلامي.

    ويخلص هذا الموقف إلى أن التهجم على الإسلام وعلى الحركات الإسلامية على اختلاف أنواعها ،  وعلى الأنظمة التي لا تعجب أمريكا.. كل ذلك لن يحل المشكلة في ظل ثبات السياسات الأمريكية التي ينظر إليها على أنها عدوانية وظالمة.

     

    وقد ظل الصراع محتدما في الدائرتين الغربية من جهة ، والعربية الإسلامية  من جهة أخرى بين هذين الموقفين والقراءتين للحدث. وقد كان من الواضح أن الموقف الأول هو الأكثر إغراء للإدارة الأمريكية ، وأنه سوف يجر على العالم العربي والإسلامي ويلات كبيرة .

    إذ من الصعب على الإنسان ، فردا كان أو جماعة ، أو دولة  أن يعترف بالخطأ ، فما بالك بدولة عظمى تريد أن تحكم العالم حسب هواها و مصالحها ؟  والاعتراف بالخطأ عسير ، ولو كان ما نتج عنه من ضرر طفيفا ،  فكيف وقد نتج عن أخطاء أمريكا أعنف هجوم تتعرض له في عقر دارها منذ عقود؟؟

    لقد كان من المتوقع- في ظل هذه  الطبيعة البشرية المعروفة- أن تستميت الإدارة الأمريكية في عشاها  وتعتبر أن العلة تكمن في عقيدة المهاجمين ، وأن لا دخل البتة لسياساتها وممارساتها في الأمر .

     

    وفي المقابل ، سقط الكثيرون في فخ التبرير والاعتذار عن الإسلام  ، ولم يدركوا أن كل شجب أو إنكار يصب الزيت على النار إن لم يصاحبه و يعل عليه شجب أخطاء أمريكا  بوضوح وحسم والربط بينها وبين ما حدث.

     

    وإذ لم تقابل الإدارة الأمريكية بجبهة قوية وموحدة تسمعها الصوت الآخر والموقف الآخر والقراءة الأخرى ، فإن خطواتها ستستمر تباعا ، وقراراتها ستتتالى على رؤوس من ترددوا أو رهبوا أو استكانوا…

    وكانت أول خطوة هي الهجوم على برامج التعليم في بعض الدول العربية والإسلامية ، وأساسا الباكستان والمملكة العربية السعودية ، وبدرجة أقل مصر واليمن ، ووصفها بصفاقة بمحاضن الإرهاب  متجاهلا تماما أن عشرات الملايين قد تخرجوا من هذه المدارس في الستينات والسبعينات والثمانينات ولم يخرج من بينهم إرهابي واحد ، بل كان الموسومون بالإرهاب في تلك الفترة يحملون فكرا آخر مناقضا تماما …

    وباستثناء بعض الأصوات الإستئصالية التي سبقت الإشارة إليها ، فإن هذه النظم التعليمية يوجه لها كم من التهم ، ليس من بينها « تفريخ » الإرهاب . كما أن المطالبة بإصلاحها ليست جديدة ، غير أنه ليس من أهدافها -بالتأكيد- » قطع الجذور » و  » تجفيف الينابيع »  لما يدعى زورا أنه  بؤر للإرهاب.

     

    ويبدو أن ردة الفعل التي جوبهت بها الإدارة الأمريكية في هذا الشأن لم تكن – حسن تقديرها الظاهر – بالقوة والصلابة التي تكبح الجماح وتدعو إلى التريث ، إذ سرعان ما أتبعت خطوتها الأولى بخطوة ثانية أخطر ، وهي تحديد دول عربية وإسلامية ، وحركات مقاومة شريفة وشرعية على أنها « محور الشر الجديد » في المعمورة ، وأنه يتوجب على الشعب الأمريكي الاستعداد لبذل التضحيات في سبيل القضاء عليها بجميع الوسائل…

    وللذين لم  يستوعبوا معنى هذا التحديد بعد ، نذكرهم أن محور الشر « القديم » كان هو الاتحاد السوفيتي. ولم يكن يردع أمريكا عن تدميره سوى توازن الرعب النووي ، فأي توازن سوف يمنعها من افتعال أوهى التعلات ،أو حتى « أقواها » لإحداث مزيد من التدمير في عالمنا المدمر أصلا؟؟.. وهل ننتظر باستكانة البقية التي سوف تأتي بالتأكيد إن لم نبادر بالتحرك ، ولن تكون خيرا مما سبقها ؟

     

    لإن كنا قد أضعنا فرصة التوحد المبكر حول موقف يضع أمريكا أمام أخطاءها وجرائمها ، ويفتح عينيها على مسئوليتها الكاملة عما تعرضت له ، فإن الوقت لم يفت بعد لإنشاء مثل هذه الجبهة التي يجب أن تنضم إليها كل القوى الاجتماعية الفاعلة ،من أحزاب وجمعيات ونقابات وشخصيات ذات تأثير داخل كل بلد ، إضافة إلى جهود الحكومات المخلصة والواعية بالأبعاد الكارثية التي يمكن تتخذها هذه الهجمة التي يصدق عليها تماما وصف بوش لها بأنها حرب صليبية….

     

    د.نجيب عاشوري

     

    باريس في 07 فيفري 2002       

     
    FLASH INFOS

    في مصر : الحجاب ممنوع لتلميذات الابتدائي

    أكد الدكتور حسين كامل بهاء الدين وزير التربية والتعليم أن منع الحجاب في المدارس الإبتدائية ودور الحضانة المصرية قرار أيدته المحكمة الدستورية، لأن الأطفال في هذه السن لا يستوعبون الهدف من الحجاب!! .. كما أكد أن حظر الحجاب في المرحلتين الإعدادية والثانوية يهدف للتأكد من رغبة ولي الأمر والطالبة نفسها في ارتداء الحجاب، وأنه ليس مفروضا عليها ..

    ونفى الوزير أمام لجنة الشئون التعليمية بمجلس الشعب أي اتجاه لدى الوزارة في إلغاء التربية

    الدينية من المناهج الدراسية.. وأشار إلى أن إبعاد المعلمين المتطرفين من المؤسسات التعليمية هو خوفا على عقول الطلاب!.

    سنغافورة ..ارتداء الحجاب يهدد بفصل الطالبات

    هددت إحدى المدارس الحكومية السنغافورية أربع طالبات مسلمات بالطرد من المدرسة في حال استمرارهن في ارتداء الحجاب داخل المدرسة.

    ويوجد في سنغافورة حوالي  450 ألف نسمة هم من المسلمين، وهو ما يجعل الإسلام ثاني أكبر ديانة في سنغافورة بعد البوذية

    (المصدر: رسالة الإخوان العدد « 265   » الصادرة يوم الجمعة 18 ذو القعدة 1422 هـ

    الموافق 1  فبراير 2002 م)


     

    المحامون التجمعيون يشيدون برعاية بن علي

    جريدة الشروق التونسية : الخميس 7 فيفري 2002(ص 3)

    الموافق ليوم الاضراب العام للمحامين بجمعيع المحاكم التونسية والذي نادى به مجلس الهيئة الوطنية للمحامين التونسين احتجاجا على الاعتداء على حق الدفاع في قضية المناضل السياسى حمه الهمامي وزملائه يوم السبت 2 فيفري 2002 داخل قاعة الجلسة من طرف البوليس السياسى امام انظار الملاحظين الاجانب .

     

    * قرطاج (وات )

    تلقى الرئيس زين العابدين بن علي برقية تقدير من المحامين التجمعيين الذين عقدوا مؤخرا ندوتهم السنوية بالحمامات ضمنوها اخلص عبارت الشكر والامتنان لسيادة الرئيس على دعمه ورعايته المتواصلين لقطاع المحاماة بتونس وذلك في اطار حرصه المتواصل على حماية دولة القانون والمؤسسات ودعم حقوق الانسان .

    كماعبر المحامون التجمعيون لرئيس الدولة في هذه البرقية عن تأييدهم لسياسته الحكيمة والمتبصرة في كل المجالات مناشدين اياه الاستجابة الى نداء جميع شرائح الشعب بالترشح للانتخابات الرئاسية لسنة 2004 حتى يواصل قيادة تونس نحو الرقي والتقدم والامتياز وتأمين مناخ الامن والاستقرار والرفاه الذي يسودها منذ التغيير.

    بدون تعليق


    Un silence retentissant

    L’édition en ligne de Réalités (numéro 

    N° 841 Semaine du 07/02 au 13/02/2002) 

     http://www.tunisieinfo.com/realites/841/index.html n’évoque pas le procès de Hamma Hammami et ses camarades (2-2-2002) ni l’agression sauvage dont le journaliste de Réalités, Hédi Ben Yahmed, a été victime lors de ce « procès »…

     

     

    في إطار الحوار الوطني المفتوح على موقع تونس 2004 نشرت بعض المساهمات والآراء من فاعلين سياسيين وإعلاميين تونسيين ننشرها في تونس نيوز تباعا.

    المعارضة التونسية أمام أسئلة التغيير

    أجوبة السيد عمر صحابو

     

    سؤال  1 :  

    ما هي في نظركم عوائق التحول نحو الديمقراطية ودولة القانون في تونس؟

    الجواب

    العوائق هي سلطوية فقط !

    لم يعد هناك أي عائق موضوعي لبناء مجتمع ديمقراطي حقيقي في تونس. بلادنا مؤهلة تماما, حضاريا وثقافيا ومجتمعيا وذهنيا وسياسيا, للمنظومة الديمقراطية. لا يتميز الفلاح المالطي على الفلاح التونسي, ولا العامل الإسباني على العامل التونسي, ولا المثقف اليوناني على المثقف التونسي, ولا المرأة اليونانية على المرأة التونسية بشيء ! فما بالك إذا اعتمدنا المقارنة بين المجتمع التونسي والمجتمع الهندي أو السنغالي !!! 

     

    سؤال  2 :  

    كيف تنظرون إلى موعد 2004 الانتخابي وكيف ستكون في توقعكم سياسة السلطة إلى أفق هذا التاريخ؟

    الجواب

    إذا لم يحدث إما تدخل إلهي بصفة أو أخرى, أو تغيير جذري لميزان القوى السياسية عن طريق سلطة الشارع, فسيقدم السيد بن علي ترشحه, وسينتصر بنسبة قد تدفعهم بعض الحواجز التكتيكية ليرجعها إلى مستوى 80 % لا 99 %.

     

    سؤال3 :  

    ما ذا سيكون موقفكم إذا ما أقدم الرئيس الحالي على التجديد لنفسه لولاية رابعة و هل أنتم مستعدون للانخراط في برنامج عمل وطني موحد والالتقاء مع بقية أطراف المعارضة في إطار جبهة وطنية من أجل توفير شروط الانتقال الديمقراطي وإقامة جمهورية حقيقية؟

     الجواب

     إذا كان ترشح بن علي استجابة لطلب شعبي حقيقي، معبر عنه عن طريق استفتاء لا يشوبه أي خلل تنظيمي ويقام تحت رقابة دولية جادة وصارمة، فلا مناص لي من الامتثال لإرادة الشعب، لأنه في نظري، يجب أن يكون النص الدستوري في حالة تفاعل دائم ومستمر مع تطلعات وقرارات الأغلبية لا مقيدا ومكبلا لها.

    أما ما دون ذلك، فسأتحمل مسؤولياتي للتنديد به ومعارضته.

    وفيما يخص موضوع الجبهة، فأنا مازلت متمسكا إلى حد هذه الساعة بموقعي كديمقراطي مستقل، لكن ملتزم مع كل القوى الساعية إلى تركيز دولة قانون ومؤسسات حقيقية في بلادنا.

     La société civile dans la perspective de 2004

    يمكن للجميع مناقشة هدا الرأي أو الرد عليه في موقعنا للحوار:

    (Forum: Le Débat national  – Thème: Présidentielles de 2004)

     
    سقوط دولة الاستبداد مشروط بالتخطيط المحكم

    حسونة

    لاشك في أن ما آلت اليه الأمور في تونس لا يبشر بالخير على المدى المنظور ,خاصة والسلطة قد ذهب بعيدا في نهجها الأمني الصرف و قضت على ما تبقى من هوامش الحرية, و أضحت  امكانات التفاهم مع القوى الحية في المجتمع مساوية للصفر,فالسلطة المتنفذة في تونس
      
    اليوم لا صوت لها غير سوط الجلاد و يبدو ان المأثرين في اتخاذ القرار داخل قصر قرطاج قد أجمعوا رأيهم و اختاروا الحل الامني للاشكالات القائمة على الساحة الداخلية

    خير دليل على هذا الاستنتاج ما وقع السبت الفائت في قصر العدالة من اطلاق العنان للبوليس السياسي ليسير الامور على طريقته الخاصة متجاوزا كل الاعراف و الأخلاقيات المتعارف عليها حتى في جمهوريات الموز فضلا عن البلدان التي تحترم نفسها.الواضح أن استراتيجية النظام التي دبرت بليل هي التصعيد و سياسة الأرض المحروقة واطلاق النار على اول من يتحرك, و من المعلوم لكل ذي بصيرة أن دولة تعتمد على هكذا سياسة هي دولة دخلت منعرج الانهيار الشامل ,فلا أظن أن من أشار على حاكم تونس بتبني هذا النهج كان له ناصحا بقدر ما كان يكيد له و يدس له السم في الدسم, لأن المتعارف عليه عند كل من له حد ادنى من القدرة على التخطيط أنك لا يمكن أن تخوض معركة دون قراءة موازين القوى و امكانيات النصر من عدمه ناهيك عن طبيعة المرحلة داخليا و خارجيا ,يبدو ان الذكاء قد خان ساكن قرطاج هذه المرة و ككل مرة فهو بدوسه على مؤسسة القضاء بهذا الشكل السافر بعد ان طهره من كل العناصر المشهود بنزاهتها يكون قد أطلق رصاصة الرحمة على مستقبله السياسي و الشخصي فالقضاء و استقلاليته ضمانة للجميع في تونس حاكم و محكوم و ضمانة له هو شخصيا في حالة انهيار حكمه و تقديمه الى العدالة لمحاسبته,هذه مأساة كل من لا يقرأ التاريخ السياسي للعالم حسبنا تذكيره بما حدث لتشوشسكو حاكم رومانيا السابق يوم أطلق شكيمة البوليس السري

    Securitat
    ليعتقل و يعذب و يقتل المعارضين خارج طائلة القانون و المحاكم, كان مصيره معروف في اليوم الذي تلى ذلك الاجتماع الحاشد في بوخاريستي حيث جيء بالجماهير لتهتف باسمه و ينتفخ هو غرورا أمامها جميعنا يعلم ما حدث في اليوم التالي حين اقتحمت الجموع عليه قصره لتعتقله و تحاكمه محاكمة شكلية لم تتجاوز نصف ساعة و أطلقت عليه الرصاص بعد ذلك ليجني ما زرعت يداه

    المطلوب اليوم من كل اطراف المعارضة في تونس و الجهات التي يعنيها مستقبل البلاد أن تقف وقفة جدية و مسؤولة للاتفاق على حد أدنى لمشروع يكون بديلا لما تطرحه السلطة خاصة و قد طال أذاها الجميع و هي الآن متذبذبة و يغلب عليها الارتجالية بعد ان استنفذت ما في جعبتها من بدائل. لن يتسنى ذلك من دون تخطيط محكم يعطي لكل مرحلة أولوياتها عبر تنويع النشاطات المضادة و المبتكرة للرد على الدعاية الرسمية و فضحها و اعطاء البديل الممكن لها .فما الذي يمنع المعارضة مثلا و فيها من الحقوقيين و رجال القانون من صياغة دستور أو تكوين جمعية تأسيسية تكون الرد على دستور 2004 الذي يعكف على صياغته النظام . تليه خطوة أخرى مثل اعلان حكومة مأقتة و لو في المنفى و الترويج لها اعلاميا بأقصى ما يمكن من جهد ولا يخفى عليكم ما للاعلام من تأثير على الرأي العام في الداخل و الخارج ولما لا الاتصال بحلفاء النظام في العالم حتى لو كان ردهم رافض لهذه الحكومة فأولى شروط النصر هي اجبار الخصم على خوض المعركة على الطريقة التي تناسبك و تناسب امكانياتك و دفعه الى تغيير استراتجيته مع ما يعنيه ذلك من بلبلة لمخططاته و فقدانه للمبادرة و خسارته لنقاط قوته
    و لعل قرار حمة الهمامي و رفاقه الخروج من السرية الى العلن قد أربك النظام و دفعه الى التعامل باندفاع الهواة مع هذه القضية بحيث أعطى لخصومه نصرا اعلاميا كبيرا كشف زيف ادعاءات النظام حول دولة القانون و المؤسسات.

    كما يجدر التنبيه الى خطورة تركيز النضال في تونس العاصمة فقط وترك المدن الأخرى ولنتذكر جيدا أن بورقيبة ربح معركته ضد الشهيد صالح بن يوسف من صفاقس التي عقد فيها مؤتمر اتحاد الشغل الذي أعلن تحالفه مع بورقيبة آنذاك و اخرجه من عزلته داخل الحزب الدستوري

    لا يخفى علينا ان نقطة قوة النظام اليوم و جهازه البوليسي هي العاصمة , وما أمكن للسيد المنصف المرزوقي أن يخاطب الجماهير علنا في تونس العاصمة في حين أمكن له ذلك في دوز بالجنوب التونسي الذي يمثل الى جانب بقية المدن الداخلية الحاضنة الطبيعية لكل مشروع تغيير ينطلق منها ليصل مده الى العاصمة السياسية فيما يشبه لعبة « الدمينو » كما يجب الأخذ في الاعتبار الاوضاع الدولية و الفوضى الأمنية التي تعرفها أقوى بلدان العالم بعد احداث سبتمبر و الجدل الكبير الدائر في العواصم الغربية عن جدوى دعم الانظمة الحاكمة في بلادنا وما قد ينتج عنه من قرارات لعل أخطرها مشروع امريكا للاطاحة بالحكم في العراق و الذي سيكون له انعكاس مباشر على الوضع الداخلي في تونس خاصة و ان النظام في تونس لا يمكن له اللعب على الحس العروبي مرة اخرى لأن السيد الأمريكي لن يتسامح معه هذه المرة كما لن تتسامح معه الجماهير في الداخل أيضا اذا ما وقف في المعسكر المعادي للعراق

    الصورة ليست قاتمة تماما على الرغم من تسارع الأحداث السلبية المهم أن نحسن قراءة الموقف و نعرف نقاط القوة و نقاط الضعف و شبكة التحالفات التي يعتمد عليها النظام و العمل على خلخلتها مع ما يتطلبه ذلك من طول نفس و قدرة على المناورة و التضحية و الأهم من ذلك تاجيل كل المعارك الجانبية و المصالح الحزبية الضيقة الى اليوم الذي يعقب سقوط الدولة البوليسية الى غير رجعة عندها لكل حادث حديث

    Envoi de

    حسونة le 07 Février 2002 04:46:39:

    http://www.rezoweb.com/forum/politique/ettounsi/3601.shtml

     

    Un ami du Parrain de Carthage inquiété à Bruxelles

     La presse belge (Le Soir du 6 février) se fait l’écho des démêlés fiscaux et judiciaires d’un restaurateur et hôtelier tunisien à Bruxelles, Alaya Chekili, soupçonné de blanchiment d’argent en relation avec du trafic de drogue ainsi que de fraude fiscale.
    Incidemment, cette personne serait un soutien du général-président Ben Ali, auquel il aurait fait ‘importantes contributions sonnantes et trébuchantes…
    Qui se ressemble s’assemble…

    Cette info a été envoyée le 7 février par M. Karim Kettani à la liste Maghreb des Droits de l’Homme

     
     

    Les juges de pierre de Hammami

    Par Taoufik BEN BRIK
    Taoufik Ben Brik est journaliste et écrivain.

    Le jeudi 07 février 2002

    unis City, le matin du 2 février, au coin de la rue Bet Bnet. Klaxon, lumières orange tournoyantes, une quatre-chevaux s’arrête pile devant le palais de Justice. La conductrice court ouvrir la portière arrière et fait sortir l’homme le plus recherché de Tunisie: Hamma Hammami. Son portrait, à l’instar des malfrats, orne les murs des commissariats du pays. En août 1999, il a été condamné, par contumace, à neuf ans et trois mois de prison, pour «soutien d’une association non reconnue», le Parti ouvrier communiste tunisien. Le 27 février 1998, il quitte son domicile pour la clandestinité. Un commando des services spéciaux s’apprêtait à le kidnapper.

    Quatre années après, il refait surface pour faire opposition à sa condamnation par défaut. Coup de théâtre: Hamma franchit le portail sous le regard hargneux des policiers qu’une barrière invisible semble retenir. C’est la fête. Dans la rue, des voix s’écrient: «Il est rentré», comme du haut des montagnes basques, ce cri est repris en écho: «Il est rentré». Il y a là tout un peuple de militants, de parents, de barbus, de rouges, et de chiffes molles..Jusqu’à Ousseïma, la petite de Hamma, qui pleure.. Chacun veut embrasser le desparido , toucher ce chef de bande qui a nargué la police quatre années durant. Jusqu’à midi, on se croirait à un mariage. En entrant dans la salle d’audience de la sixième chambre du tribunal de première instance de Tunis, Hamma trouve en face de lui, non pas un juge, mais une trentaine de policiers en uniforme. Soudain on remarque un violent remue-ménage du côté du prévenu. Des hommes très gros et tous rouges se sont emparés de lui. Il a été conduit dans une autre salle où s’est déroulée en secret, une audience avant l’audience. Après une heure passée sous la moulinette, Hamma revient à la salle d’audience. Mustapha Kaabachi, le président du tribunal prononce la sentence et sort. L’énumération des charges qui pesaient sur le prévenu n’a pas eu lieu. La parole n’a pas été donnée à la défense. Le prévenu n’a pas eu la possibilité de prononcer un mot. Pour dire quoi? Que si le purgatoire existe, il doit ressembler à ça. Un palais de justice où règnent les services spéciaux. Un palais de pierre où siègent des juges de pierre.

    ( Article publié sur “libération » du jeudi 07 février 2002)

     
    Nous avons reçu l’article suivant d’un citoyen tunisien qui paraît bien connaître quelques dessous du dossier du « 2éme opérateur GSM » en Tunisie. Nous le publions dans un cadre d’éclairage sur certaines maguoilles en cours: 

    1.    

    A propos du deuxième opérateur GSM en Tunisie

    Feres Ali

    J ’ai Je n´ai pas vraiment d’informations fiables mais cela ne m’empêche pas de vous dévoiler en exclusivité une partie des « rumeurs » qui circulent à propos du deuxième opérateur GSM en Tunisie.

    2.    Le plus important, ce sont les commentaires et l’exemple.

    4.  I RUMEURS :

    Dans quelques jours, (le 7 février 2002 plus précisément) les autorités tunisiennes vont annoncer officiellement le nom du premier opérateur privé détenteur d’une licence de téléphone mobile ( GSM ). Cette concession drainerait entre 500 et 600 millions de dollars, outre une importante redevance ( on parle de 5 % du chiffre d’affaire ) ce qui peut être considéré comme un très bon « prix » compte tenu de la tendance actuelle du marché international des télécoms.

    Cette concession serait, selon des informations non encore confirmée, « accordée » à une personne physique tunisienne sans expérience en télécoms et dont l’identité ne serait pas dévoilée !

    Toutefois, une alliance pourrait être prévue entre cette société et un professionnel (on parle avec insistance de vivendi ) et ce, pour donner un peu de crédibilité à cette affaire.

    II COMMENTAIRE :

    Indépendamment de toutes les questions importantes qui pourraient et devraient être posées concernant la personne en question, ses capacités financières, sa disposition à payer cash, sa crédibilité, son professionnalisme…etc et abstraction faite de la fiabilité de ces rumeurs, il y a lieu de poser certaines questions de fond relatives à la politique de privatisation. Des question qui semblent être ignorées même par les syndicalistes tunisiens !

    1. Quels sont les objectifs de la politique de privatisation ?

    2. Est-il raisonnable que le gouvernement tunisien continue à injecter les revenus exceptionnels (aussi bien par leur nature que par leur valeur) de la privatisation (cimenteries, banques, télécoms ..) dans le budget ordinaire de l’état ?

    3. N’est-il pas risqué que l’État rembourse « ses » dettes (dont certaines ont été contractées pour des projets  à caractère « politiques » comme certains projets de prestige !) par les revenues de la privatisation ?

    4. Quel est le degré d’application des décisions et réglementations relatives aux fonds qui devraient être alimentés, par « un pourcentage sur les revenues de privatisation ? »

    5. N’est-il pas urgent d’exiger que l’argent de la privatisation soit réinvesti pour la création de la richesse ( et de l’emploi ) dans les secteurs d’avenir ?

    Pour répondre à toutes ces questions « bil fallakhi » il n’y a pas mieux qu’un exemple mais avant d’y arriver, il est important de remarquer que le cas de la licence du GSM est un cas de « privatisation » assez spécial, dans la mesure ou il concerne un cas « rare »  de privatisation, effectivement, rentable. ( financièrement et économiquement ).

    La privatisation est une opération de vente d’actif et cela ne crée pas la richesse. Les revenus des opérations de privatisation ne doivent, en aucun cas, être confondues avec les bénéfices. Les comptables diront que ceci est un simple jeu d’écriture .

    Parler de rentabilité de la privatisation n’a aucun sens car la rentabilité d’un projet ou d’une action suppose une plus-value (supérieure à celle offerte par les banquiers ) avec, bien évidemment, le maintien de la mise initiale ( outre les provisions ).

    Pour simplifier et illustrer les enjeux de ce discours « savant », on prendre l’exemple de HAMMAS (vendeurs de fruits secs ) ( avec tous mes respects pour ce corps de métiers ).

    III EXEMPLE :

    Il n’y a presque pas de différence dans le domaine de privatisation, entre le comportement de l’État et celui du simple hammas !

    Supposons que notre hammas a un fonds de commerce qui vaut 50 M$  et qu’il exploite, seulement, la moitié de ce fonds de commerce et loue l’autre moitié pour un voisin, pour un montant de 12 000 $ par an.

    Si notre hammas décide de vendre la moitié du son fonds de commerce au prix de 25 M$ ( la valeur réelle au marché ) s’agit-il ici d’une opération rentable ? Peut-on parler de bénéfices ?

    N’importe quel hammas, même illettré, ne va pas commettre la faute de considérer ces 25 000$ comme bénéfices, car il sait qu’il n’est ni gagnant ni perdant jusque là : il a tout simplement échangé un fonds de commerce contre sa valeur en argent (pièces sonnantes et trébuchantes). Certes, il a plus de liquidités mais il n’est, pour autant, plus riche.

    Dans ce cas, et si on considère les 25000$ comme des bénéfices pour le hammas il faudrait les considérer comme des pertes pour l’acquéreur, ce qui est loin d’être le cas.

    Donc, pour parler de bénéfices ou de pertes, de bonne ou de mauvaise affaire, il faut que le hammas nous dise ce qu’il compte faire avec ses 25000$.

    En effet, si notre hammas décide de réinvestir ces revenus exceptionnels dans un projet qui a une rentabilité meilleure, c’est OK et bravo !

     Mais s’il va, tout simplement, mettre cet argent dans son budget « de fonctionnement » ordinaire (pour financer la célébration du vingtième anniversaire de sa 45ème maîtresse…, ! ), il peut se faire passer pour quelqu’un de riche, il peut même se sentir heureux (ainsi que sa maîtresse) , mais il est perdant à moyen et long terme.

    Il perd non seulement la moitié de son fonds de commerce ( 25000$ ) mais aussi les 12000$ ( manque à gagner ). Il perd aussi en notoriété et il peut aussi réduire ses chances de saisir certaines opportunités qui pourraient se présenter dans le futur pour lui ou pour sa famille.

    Il peut même être à l’origine du malheur et du chômage de son voisin sans parler du risque de perte économique si l’acquéreur n’a pas l’intention d’utiliser (ou d’optimiser l’utilisation ) de ce fonds de commerce.

    Par ailleurs, et selon le site officiel, www.tunisieinfo.com/indexprivatisation.html, l’objectif de la privatisation est, entre autres, de Consolider l’équilibre des finances publiques en réduisant, d’une part, les dépenses prises en charge par le budget de l’État au titre de certaines entreprises publiques et en lui procurant, d’autre part, des ressources additionnelles permettant de soutenir l’effort de l’État notamment dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la santé et de l’infrastructure etc… 

    Je dirai en conclusion que rembourser les dettes avec les revenus de la privatisation est économiquement non rentable, moralement criminel, financièrement suicidaire, politiquement dangereux et je trouve cela, incohérent avec le discours officiel sur le miracle économique tunisien et contraire à toutes les règles de bonne gouvernance.

    De toutes façons, cela  n’est pas de nature à rassurer les investisseurs et les citoyens sur la situation financière du pays car ceci ressemble à « la période douteuse » qui précède l’état de cessation de paiement (du hammas) et d’argentinisation (de l’économie tunisienne).

    Feres Ali

     

    Tunisians flooded in

    Hundreds of young men, never women, had visas, ex-agent says

    MONIQUE BEAUDIN
    Montreal Gazette
    Thursday, February 07, 2002
     

    There might be more than 200 other Tunisians in Canada who falsely claimed to be tourists when they arrived at Dorval airport as part of student tour groups during the summer of 2000, a former immigration agent says.

    Val Diaconescu said yesterday the team of immigration agents he worked with that summer – one of two teams at Dorval – saw many suspicious Tunisian travelers before August, when officials cracked down on a scam that got people into Canada illegally posing as student visitors.

    « I remember one man whose luggage was full of winter clothing, » Diaconescu said. « Even if he was going to the north, there’s no way he would have needed those kinds of clothes. »

    Last week, Immigration Minister Denis Coderre said that 118 of 192 Tunisian visitors who arrived at Dorval between Aug. 9 and Aug. 31, 2000, cannot be accounted for.

    Department spokesman Richard Saint-Louis conceded yesterday that other Tunisians could have come into the country illegally in July of that year, but he said he did not know whether the department will investigate what happened to them.

    The Canadian embassy in Tunis issued a total of 1,800 visitors’ visas in 1999 and 2000 to students taking group tours of Canada.

    Throughout the summer of 2000, groups of young Tunisian men in their early 20s – never any women – arrived with visitors’ visas, Diaconescu said. They said they were visiting Canada, but had only small amounts of money with them and no hotel reservations. Some had their resumÈs and university degrees in their luggage.

    It was only when a group of about 150 arrived at the end of August that officials began asking travelers to give an address and phone number for where they would be staying.

    Since August 2000, arrest warrants have been issued for 20 of the missing people. Saint-Louis said the 20 had been ordered to leave the country. Other warrants could be issued when the department completes its investigation of the 192 Tunisians, he said.

    Diaconescu, who blew the whistle on the Tunisian immigration scam last week, said many more people got into the country illegally before August 2000: « We don’t even know what happened to the 192. So what happened to the 1,600 others? »

    The concerns about illegal immigration from Tunisia to Canada come as U.S. authorities hunt for two Tunisian-born Montrealers they say are members of the Al-Qa’ida terror network – Al Rauf bin al Habib bin Yousef al-Jiddi, 36, and his associate Faker Boussora, 37. Both lived in Montreal until recently and are described as dangerous.

    After the group of 150 men arrived at the end of August, Canadian embassy staff in Tunis began calling universities to ensure that people applying for student visas were actually registered as students.

    Once the embassy staff began rigorously checking the applications, the number of students traveling to North America on those trips dropped dramatically, said Immigration Canada spokesman Susan Scarlette.

    The student tours took place over the summer months and began in 1999, when the Canadian embassy issued about 500 visitors’ visas. For the first year, the program went smoothly, immigration officials say, and everyone returned to Tunisia following the tours. The embassy in Tunis issued 1,300 visitors’ visas for the student tours program in 2000.

    Meanwhile, at least 30 Tunisians who are living underground in Canada have already contacted a committee that was created on the weekend to help them live legally in the country.

    Montreal businessman Abdo Maalaoui said his group has been in touch with immigration lawyers who are ready to help the Tunisians. Maalaoui said the vast majority of Tunisians he has spoken to want to be able to live here legally and are prepared to leave Canada if they must to begin the process of becoming citizens.

    – Monique Beaudin’s E-mail address is mbeaudin@thegazette.southam.ca.

    Montreal Gazette Thursday » February 7 » 2002

     

    Nous avons reçu le message suivant d’un “pote”…

    salut,
    après les propos de Marzouki sur la chaine elmoustakila, le jugement de Hama el Hammami, les forces de l’ordre ou du désordre ont assiégé la ville de …, les avenues et les rues sont pleines de policiers, surtout près des lycées et du siège de la
    LTDH,

    mon frère a appelé de Tunis pour dire que les policiers ont envahi les facultés et que toutes les rues de la capitale étaient pleines de policiers en tenues civiles et en uniformes, ce qui laisse à penser que la situation est la même partout en Tunisie.

     

    Mon père m’a teléphoné deux fois pour me dire de ne pas parler de politique au café ni avec mes amis parceque les sbirs en civil sont partout et qu’il a peur qu’ils m’entendent parler de quelque chose ou de quelqu’un.

    En tout cas j’ai pas besoin de parler car mes amis connaissent la vérité et savent qu’on a besoin d’agir et pas de parler.

    DQ: s’ils sont sortis c’est qu’il y’a danger…
    Aprés tout ce ne sont que des rats!

    PS: Est ce que vous pouvez publier un resumé de l’intervention de Marzouki?

    Remarque de TUNISNEWS:

    Nous appelons à cette occasion les amis de M. Marzouki à nous envoyer une transcription de l’intervention du president du CPR si cela est possible car plusieurs personne scherchent à la lire faute de pouvoir regarder “Al Mustakillah”.

     

    آقرؤوا التاريخ أيها السيدات والسادة….

    وبالمناسبة ندعو المؤرخين والمتخصصين في التاريخ التونسي الحديث أن يتابعوا بمزيد من الاهتمام ما ينشر أو ما يتاح طبقا لقوانين النشر من وثائق ديبلوماسية في بلدان ترتبط بعلاقات وثيقة مع تونس مثل فرنسا وبريطانيا والولايات المتحدة ففيها بلا شك الكثير من المعلومات المهمة والمثيرة….

     

    قراءة في وثائق 1971 البريطانية (الحلقة 10)

    أخطاء في التقدير السياسي لتونس ما بعد بورقيبة

    لم يرحل في 1972 ولم يخلفه أي من مرشحي السفارة


    لندن: حسن ساتي
    حمل الملف التونسي بالرقم FCO 39-939 تقارير كثيرة انصب معظمها حول صحة بورقيبة ومستقبل تونس من بعده، في مقابل انشغال واضح والى حد تشريح وترشيح الخلفاء بلغة التحليل، اي حساب العوامل التي تقف في صالح اي منهم وتلك التي تعمل ضده.
    ومن الواضح ان عيون ماكنزي ودايت بالسفارة البريطانية في تونس او ان حدسهما لم يصدق، فبورقيبة لم يرحل عن المشهد السياسي كما توقع ماكنزي بنهاية عام 1972، فيما لم يخلف بورقيبة اي من الشخصيات الاربع التي رشحتها التقارير، وهم الباهي الادغم والهادي نويرة ومحمد مصمودي واحمد مستيري.

    * رحيل بورقيبة.. نبوءة لم تصدق وثيقة رقم ـ 1 ـ التاريخ: 25 فبراير (شباط) عام 1971 الى: جي. سي. كاي ـ ادارة شمال افريقيا الموضوع: تونس بعد بورقيبة 1 ـ ارجو الرجوع الى خطابك بتاريخ 8 فبراير.
    2 ـ اعتقد انه لن يكون من المفيد تحليل الآثار على تونس من جراء انسحاب جزئي لبورقيبة من الحياة السياسية. فقد اصبح من الواضح، خلال فترة غيابه بين نوفمبر (تشرين الثاني) 1969 و1 يونيو (حزيران) من العام الماضي، بأنه وطالما ظل محتفظا بالرئاسة، فالوزراء يظلون مخلوقاته، بدون مبادرات منهم. كما ان السياسة القومية التونسية في سياق كلي، تواصل السياسة تجلياتها من حيث المكان الذي يوجد به بورقيبة. وهناك وفي هذا الاسبوع مثال طازج لهذا النوع من التحكم من بعد وتجسده رسالة بورقيبة للهادي نويرة والتي بعث بها له من سويسرا، مثمنا احاديث الاخير في جولاته في عواصم المحافظات.
    3 ـ ولا يعني ذلك القول ان غياب بورقيبة، الذي وصل الآن لـ8 اشهر من الـ15 شهرا الاخيرة، لم يقلل من مصداقيته كقائد، او يشجع على ابتعاد عن نظامه، ولكن وفي المقابل، لا بد من الاعتراف بأنه لا يزال حجر الزاوية ورجل القرار بالنسبة للجماهير. وبالتالي فإن ازاحته وحدها بالموت او بالخلع، هي التي ستحدث تغييرا جذريا، ومن الصعب هنا رؤية التعديلات المقترحة على الدستور وهي تقود الى الكثير الذي يعري سلطاته الشخصية، رغم انها مصممة بوضوح لاستيعاب بورقيبة الذابل في مقابل ادارة الطاحونة للبديل.
    4 ـ الورقة المرفقة (وانا مدين فيها بقدر كبير لجو رايت) معنية بالتالي بالآثار المتوقعة بعد رحيل كلي ونهائي لبورقيبة من المشهد السياسي التونسي، وهي تبدأ من شخصية بورقيبة وتبني على ذلك.
    5 ـ اذا كان لي ان ألخص ما اشعر به، فسأضعه كالآتي: يبدو رحيل بورقيبة من المشهد السياسي بنهاية عام 1972 كأقصى حد، ولذلك، ولفترة قصيرة (ربما تكون عامين)، ضمن القوى الجاذبة. يقف باهي الادغم على افضل الفرص لخلافة بورقيبة فيما سيوافق نويرة على الاستمرار كرئيس للوزراء. سيكون مستيري ايضا مستعدا للعمل تحت الادغم ويحاول كسب الوقت. مصمودي، قد يبقى كوزير للخارجية ولكن بسلطات اقل اذا لم يحاول الادغم ان يأخذ بثأره منه، سيستمر السخط المفيد بين نزوعات اليسار والقوميين العرب تجاه تقييم انفسهم فيما سيتعرض نظام الحزب الواحد لضغوط متزايدة. وقد يضطر الادغم ونويرة بعد نحو عامين الى افساح المجال لقيادات اكثر شبابا وحينها سينشأ الصراع بين مستيري ومصمودي. وبحساب اليوم يبدو ان مستيري وبمساندة الجيش سيأتي في المقدمة.
    6 ـ تبدو اليوم فرص مصر وليبيا والجزائر للتدخل في الشؤون التونسية اقل منها قبل عام او عامين. لا يبدو ان للجيش شهية للتدخل السياسي اذا لم يحدث تهديد للقانون والنظام، ومع ذلك، فالمتناقضات تبدو قائمة بين اتجاه تونس لليسار والتعلق بخلفياتها الغربية لاسباب اقتصادية منطقية.
    إيه. آر. كي ماكنزي السفارة البريطانية ـ تونس
    * الخلفاء الأربعة في الميزان.
    وثيقة رقم: لا تحمل رقما لانها ملحق فيما يبدو للوثيقة ـ 6 ـ والوثيقة عبارة عن اسماء المرشحين لخلافة بورقيبة مع تحديد العوامل التي تقف الى جانب أي منهم، قياسا بالعوامل التي تعمل ضدهم.
    1 ـ الباهي الأدغم ـ العمر 58.
    أ ـ العوامل في صالحه: يملك كسكرتير عام للحزب الدستوري الاشتراكي 1955 ـ 1970 معرفة لا تنافس بآلة الحزب وبرغم خيبة امله في نوفمبر الماضي، فانه يبدو الشخصية التالية لبورقيبة من حيث الشعبية. كما ان رئاسته للوزارة تركته في سمعة تقترب من شخصية الاب الشايب الجيد فيما كشفت رئاسته لبعثة الهدنة بالاردن (تبدو الهدنة متعلقة بمجازر ايلول الاسود 1970. الشرق الاوسط) عن كفاءة رجل دولة بصورة لا تقبل الشك.
    ب ـ العوامل ضده: غير محبوب في اوساط الجيش لانه اكثر ارتباطا بماضي الحزب لقيادة التأييد الواسع وسط الاجيال الجديدة. سبق ان دفعه بن صلاح بمشاركته النشطة في تحويل الاراضي الزراعية لتعاونيات عام 1969. اداري فقير مع فهم ضئيل في الشؤون الاقتصادية.
    2 ـ الهادي نويرة ـ العمر 57 أ ـ العوامل في صالحه: لم تكن ادارة الحزب يوما من اهتماماته الرئيسية رغم انه نشأ مع الحزب ويملك سجلا يوضح انه من النوع المقاتل. يحظى بدعم طبقة المهمشين الجديدة في تونس وثقة المنظمات الدولية الاقتصادية. القيادي الوحيد الذي تحمل مسؤولية التملص من سياسات بن صلاح ومع ذلك بقي في المنصب ولم يفقده. توحي الشهور الاولى لرئاسته للوزارة بقدرة على اتخاذ اجراءات ادارية جذرية. والمؤشرات توحي ايضا بنمو مع المسؤولية.
    يحظى باحترام فائق في الدوائر المالية الغربية، مستمد في الاصل من موقعه السابق كمحافظ للبنك المركزي.
    ب ـ العوامل ضده: ابعدته 12 عاما من العمل المصرفي عن الجماهير برغم جولاته الحيوية الآن بالمحافظات في محاولة لعلاج هذه الفجوة. لا توجد معرفة حول علاقاته بالقوات المسلحة. ابدى اهتماما قليلا، او رغبة في الامساك، بالشؤون الخارجية. يفتقد بلا جدال لكاريزما بورقيبة، ويصغر الادغم بشهور قليلة.
    3 ـ محمد مصمودي ـ العمر 47 أ ـ العوامل في صالحه: من الممكن ان يقفز للسلطة كونه احتمالا الاكثر عروبة بين المتنافسين الاربعة، وذلك اذا كان لتونس ان تتحرك فجأة لتقترب من الكفاح العربي. خبير في التحكم في الآخر، ويجيد المساومة في زخم المقايضات. غيابه الطويل عن تونس (سفير في باريس 1964 ـ 1970) يؤكد بأنه لا يمكن ان يقترب او يرتبط بفضيحة بن صلاح. في الجهة الاخرى، يعني ذلك بأنه بلا نقاط تماس مع الشؤون الحزبية. وهو الآن مشغول بعملية التعويض السياسي من خلال انشاء اتصالات مع الطلاب… الخ. يمكنه بالتأكيد الاعتماد على تأييد فرنسا في اي صراع على السلطة كونه قد حظي خلال عمله فيها بتقدير عال. متوسط القراءة في الشأن الاقتصادي.
    ب ـ العوامل ضده: يعتبر بلا مبادئ لدى الكثير من التونسيين بسبب توظيفه الانتهازي لعلاقاته ببورقيبة. يعتقد التونسيون انه حصل على ترقيته لمنصب وزير الخارجية في يونيو الماضي من خلال استغلاله لوجود بورقيبة وزوجته وسيلة بباريس. اداري قليل المبالاة وليس معروفا بصورة واسعة لدى العامة.
    4 ـ احمد مستيري ـ 45 يملك كل فرصة، ومن موقعه كوزير للداخلية، لوضع رجاله في المواقع الاستراتيجية داخل الحزب وفي الآلة الادارية. اكسبه سجله في الاختلاف والارتباط بعملية تحقيق الديمقراطية داخل الحزب تأييدا. محبوب جدا لدى الجيش. يملك خبرة اوسع من مصمودي بسبب تقلده مناصب وزارية في السابق، وقد شغل مناصب وزير العدل، والدفاع، والتجارة والاقتصاد، علاوة على تاريخه كسفير. وقد شغل المنصب بالقاهرة وموسكو والجزائر. قارئ متوسط في الشأن الاقتصادي.
    ب ـ العوامل ضده اكتسب عداء نتيجة لاستقالته من الحكومة، والغياب عن لجان الحزب لاكثر من عامين، ثم هجومه عام 1969 على بورقيبة، ومن بعد اعادة تكيفه بصورة سريعة وترقيته بعد ذلك. لذلك، ومن المحتمل ان يواصل رسالته قبل نشوء اجماع عام يكسبه ثقة الحزب. يتمسك بالرسميات اكثر مما يجب، وقد لا يقود ذلك لأن يصبح شخصية محبوبة.

    * الابن يريد وزارة العدل:.
    وثيقة رقم ـ 6 ـ التاريخ: 22 مارس (آذار) عام 1971 الى: آر. بي. هارسون ـ ادارة شمال افريقيا 5 ـ اكبر زوار الرئيس بورقيبة اثارة للنظر خلال وجوده للعلاج بسويسرا هو بورقيبة الابن الذي عاد لتونس رسميا في 27 فبراير بعد فترة علاج طبي بسويسرا وهو في صحة جيدة. رغم انه تنازل عن عضويته في اللجنة العليا للحزب ولا يزال عمدة مونستير، فهو بلا وظيفة بانتظار ان يصبح وزيرا للعدل في نوفمبر او منتصف فبراير، يوم ان اعلن في الجريدة الرسمية اسناد منصب الاداري مع رتبة خاصة كممثل خاص في مجلس ادارة الشركة الوطنية للاستثمار.
    جي. بي. رايت السفارة البريطانية ـ تونس حاشية: على الوثيقة تعليق بخط اليد يقرأ: وفقا لرواية…. (الاسم غير واضح) بالسفارة التونسية. (هذا يوحي بأن المكان لندن). يقول هذا الشخص ان الذي يحتل الموقع المعني وهو صديق قد ازيح من موقعه لاتاحة الفرصة لتعيين بورقيبة الابن.


    واشنطن سربت حالة بورقيبة الصحية للندن والأدغم يكشف خلفيات صراعه مع بلخوجة


    لندن: «الشرق الأوسط»
    حملت الوثيقة رقم 4 بتاريخ 27 يناير (كانون الثاني) 1971 تقريرا مطولا من ايه. آر. ماكنزي الى آر. سي. جونز بادارة شمال افريقيا، والتقرير مكرس لكواليس السياسة التونسية إبان غياب الرئيس التونسي السابق الحبيب بورقيبة مع بعض الاسرار المتعلقة بصحته. وفي ما يلي شذرات من التقرير.
    2 ـ لاحظت بلا شك ان الرئيس بورقيبة غادر مستشفى وولتر ريد بواشنطن في 23 يناير وطار الى جنيف حيث يواصل الآن العلاج والنقاهة. وقد قللت حقائق، مثل مغادرته السريعة لأميركا وعودته على طائرة تجارية، من الاشاعات الواسعة بقرب وفاته. احاطني زميلي الاميركي هنا بالحساب التالي عن حالة بورقيبة العصبية والجسدية، مركزا على طبيعتها السرية، اي مصدري الاميركي، لاسباب الاعراف الطبية.
    3 ـ وجد الاطباء الاميركيون الذين تم استدعاؤهم في ديسمبر (كانون الاول) الماضي بقرطاج ان حالته الجسدية ضعيفة ويعاني من قلق عصبي. لم يكن ينام رغم الجرعات الزائدة من الحبوب والحقن التي قدمها اطباؤه الفرنسيون والتونسيون، وقد فقد الثقة في تلك الوصفة. واعتبر الاطباء الاميركيون انه هناك افراطا في التداوي، وان هناك فحوصات اضافية لازمة، وفوق ذلك كله. فالذي يحتاجه الرئيس هو عزله من محيطه المعتاد بالقصر الرئاسي.
    4 ـ وزير الخارجية الاميركي ابرق الى السفير في تونس قائلا انه ولدهشته وجد بورقيبة مشرقا وفي حالة جيدة من اللياقة خلال لقائهما قبيل مغادرته واشنطن.
    17 ـ حول المتنافسين على خلافة بورقيبة قال الباهي الادغم لصحافي زائر انه مهدد بمحاكمة من الدولة على خلفية اطلاق الشرطة لنيرانها وقتل مزارعين تظاهروا ضد مشروع التعاونيات الزراعي الذي لامس اراضيهم. ويقول الادغم ان بلخوجة الذي كان رئيسا للشرطة والامن وقتها وراء المؤامرة ضده لأنه، اي الادغم، كان قد اصر وقتها عام 1968 على ازاحة بلخوجة. في المقابل فهناك تأييد احمد مستيري للأدغم، ويبدو ان ذلك التأييد قد وضعه تلقائيا في المعسكر المناوئ لنويرة.
    2:
    ii
    ـ المصمودي وبعد عام من توليه وزارة الخارجية لم يستطع احراز تقدم في الشرق الاوسط ويفتقد للرغبة في الاهتمام بأفريقيا السوداء في مقابل توجيه انتباهه لأوروبا، وقد زار في الاسابيع القليلة الماضية بون وفينا ومدريد ثم لندن وانقرة، وفي الطريق بلغراد وبروكسل عربيا. لم يزر الجزائر رغم زيارته للمغرب وموريتانيا.
    7 ـ الادغم يقول انه مندهش ومنزعج تجاه تأثير عناصر غير محبوبة في الحزب. وحدد بلخوجة وبشير زرق العيون.

    (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط ليوم 4 فيفري 2002)

     

    Aux amateurs de l’humour noir:

    BLAGUES CHOISIES DU SITE OFFICIEL

    :

     
     

    Les avocats constitutionnels exhortent le Président Ben Ali à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2004

    06/02/2002–

    Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu des avocats constitutionnels qui ont tenu récemment leur séminaire annuel à Hammamet, un message de considération dans lequel ils expriment au Chef de l’Etat leurs vifs remerciements et leur gratitude pour son soutien et sa sollicitude continus à la profession d’avocat en Tunisie, et ce, dans le cadre de son souci constant de protéger l’Etat de droit et des institutions et de consolider les droits de l’Homme.

    Dans ce message, les avocats constitutionnels expriment au Chef de l’Etat leur adhésion à sa politique sage et clairvoyante dans tous les domaines, l’exhortant à répondre à l’appel du peuple, toutes catégories confondues, pour se porter candidat à l’élection présidentielle de 2004 afin qu’il poursuive la direction de la Tunisie vers le plein progrès et l’excellence dans le climat de paix et de stabilité qui y prévaut depuis le changement.


     »Médias et déontologie »

    06/02/2002–

    Le Centre africain de perfectionnement des journalistes et des communicateurs (CAPJC) a organisé, mercredi, à Tunis un colloque international sur le thème  »Médias et déontologie » avec la participation de professionnels tunisiens et étrangers et de représentants de l’UNESCO et des écoles et instituts de journalisme de Tunisie, d’Allemagne, d’Australie, de Finlande, de France et du Mexique.

    Les travaux du colloque se tiennent les 6 et 7 février et portent sur troix axes : déontologie et pratiques professionnelles, déontologie et nouvelles technologies et la déontologie dans le cursus de la formation du journaliste.


    Mise en place d’une cellule réservée aux compétences tunisiennes à l’étranger

    05/02/2002–

    Une cellule réservée aux compétences tunisiennes non-résidents a été créée au sein du ministère de l’Enseignement supérieur. son principal objectif est de solliciter
    les universitaires et experts tunisiens non-résidents pour les impliquer dans le système universitaire national. cette initiative va au-delà des cours, encadrements, stages et séminaires que les non-résidents assurent auprès des étudiants et chercheurs en Tunisie,
    en complémentarité avec les enseignants universitaires résidents.

    Il s’agit de parvenir à établir un réseau de compétences tunisiennes, de par le monde, pour garantir le rayonnement de l’université tunisienne, et a travers elle, le rayonnement de notre pays à l’échelle internationale.

    Pour ce faire, la  »cellule » consacrée aux compétences tunisiennes non résidentes est chargée d’identifier nos universitaires à l’étranger pour les inviter à faire partie du tissu
    universitaire tunisien. Des contrats d’enseignants visiteurs leur sont alors proposés par les institutions universitaires tunisiennes. L’objectif étant de permettre à nos universitaires de continuer à honorer leurs engagements dans leurs pays d’accueil respectifs.

    Ce contexte favorable à l’échange permet d’engager des réflexions communes sur les nouvelles formations, les relations de partenariat inter universitaires et de développer un esprit de complémentarité entre les tissus associatifs.

    A noter, à titre d’exemple, que le forum de l’association des chercheurs et enseignants en France en 2001 a eu pour thème « Métiers et technologies du futur : Quelles stratégies pour la Tunisie ».

    Cette approche connaîtra sa véritable ampleur avec l’université virtuelle. en effet la  »cellule pour les compétences tunisiennes à l’étranger » par la banque de données qu’elle s’emploie a mettre en place, offre une plate forme de près de trois cents compétences dans
    les domaines les plus divers: biotechnologie, physique nucléaire, télécommunication, géomatique… qui pourront à distance à partir de la France, du Canada, du Japon, de l’Allemagne.. participer au développement de l’enseignement non présentiel.

    Pour l’heure, plus de cinquante compétences tunisiennes non-résidents ont déjà contribué à donner un souffle nouveau à nos universités, depuis la création de la  »cellule » qui leur est
    réservée.

     
    De plus en plus de Marocains rêvent de partir pour « mieux vivre », avec ou sans visa

     
    De plus en plus de Marocains rêvent de partir pour « mieux vivre », avec ou sans visa
    Bien que la transition démocratique se déroule sans drame, les perspectives économiques paraissent confuses à la classe moyenne

    Casablanca de notre envoyée spéciale

    Ils ont tous un mot à la bouche : « partir ! ». Pour où ? Peu importe, mais puisque la France et les autres pays de l’Union européenne leur ferment désormais leurs portes, cet ailleurs pourrait être le Canada ou l’Australie. Bien que le 4 février ait marqué le quatrième anniversaire d’un événement historique – l’annonce du premier gouvernement d’alternance au Maroc – et que ces années de transition démocratique se soient déroulées sans drame, les Marocains doutent de l’avenir et d’eux-mêmes.

       
     
     

    Quitter le pays, avec ou sans visa, mais de façon définitive, dans l’espoir de « mieux vivre », est devenu l’objectif prioritaire d’un nombre très élevé d’entre eux.

    Ce ne sont pas seulement les jeunes qui rêvent d’émigrer, mais leurs aînés, diplômés et souvent déjà installés dans la vie professionnelle. « Les candidats à l’exil ne sont plus seulement des déshérités qui partent chaque été, au péril de leur vie, dans des embarcations de fortune, à destination de Gibraltar ou des Canaries, mais des cadres, remarque un chef d’entreprise installé à Casablanca. Je comprends qu’on veuille quitter l’Algérie et sa guerre, la Tunisie et sa dictature, mais le Maroc, au moment où les perspectives sont infiniment meilleures qu’autrefois, je l’admets mal ! »

    Ces perspectives, précisément, semblent à l’heure actuelle trop confuses pour susciter la confiance. « La situation économique est inintelligible », déplore le rédacteur en chef du Journal, Aboubakr Jamaï, appelant vainement à l’instauration d’un débat dans le pays. Beaucoup, dans la population, avouent « avoir rêvé d’un changement à l’aide d’une baguette magique » quand Abderrahmane Youssoufi a pris la tête du gouvernement d’alternance en 1998, puis, l’année suivante, quand Mohammed VI est monté sur le trône.

    « Mise à part la liberté d’expression, qu’est ce qui a changé ? » entend-on dire ici et là, comme si cet acquis remontait à un lointain passé. Et chacun de pointer, d’un air découragé, tout ce qui donne envie de fuir : les disparités économiques, le chômage, les salaires « beaucoup trop bas pour permettre une vie décente », les pesanteurs sociales enfin, dont chacun rêve, plus ou moins consciemment, de se débarrasser. A tout cela, s’ajoute le sentiment que la corruption continue de gangrener le pays.

    DEA D’HEBREU

    D’après une enquête rendue publique le 17 janvier par l’institut de sondage CSA-Maroc, pour le compte de l’ONG Transparency-Maroc, 94 % des entreprises estiment que ce fléau fait obstacle à leur développement. Quant au népotisme et au clientélisme, ils amènent invariablement à dire que« si on ne fait pas partie des quelques grandes familles qui tiennent le Maroc, il n’y a pas d’espoir de réussir ». « Imaginez que pour obtenir le droit de s’installer en France, 136 étudiants marocains, la plupart originaires d’Oujda, se sont inscrits en DEA d’hébreu à Paris VIII ! », s’exclame un universitaire, mi-amusé, mi-atterré.

    « Le Maroc bouge beaucoup depuis quelques années, on vit des moments intéressants, mais les gens ne s’en rendent pas compte. Il leur faut du palpable pour y croire, souligne le politologue Mohammed Tozy. Or les choses ne sont pas claires en ce moment, y compris dans des espaces récemment conquis, comme la presse par exemple. Dans ce domaine, il y a des ambiguïtés concernant notamment la déontologie, les règles du jeu, les liens occultes entre certains cercles de pouvoir et les journalistes. » Pour lui, c’est cette absence générale de visibilité qui explique le pessimisme actuel au Maroc.

    Doit-on parler d’« états d’âme » d’un « microcosme », ainsi que l’on tente de s’en persuader dans les allées du pouvoir à Rabat ? Le malaise semble pourtant largement répandu, même si la conjoncture internationale y est pour quelque chose. Les événements de Palestine et les démonstrations de la toute-puissance américaine depuis les attentats du World Trade Center avivent en effet le sentiment d’impuissance et de frustration de la population.

    Dans son atelier de Rabat, le peintre Mohammed Kacimi traduit dans ses toiles l’inquiétude de ses compatriotes, due à « la situation de western » et à « l’incroyable barbarie » qui prévalent ces derniers temps à travers le monde. Kacimi continue cependant de croire en un Maroc sortant enfin « d’une longue situation d’attente » et devant gérer, tant bien que mal, de multiples contradictions.

    « Ce qui accentue le découragement, c’est que nous nous mettons sans cesse dans une situation de comparaison avec l’Occident », estime-t-il, ce que confirme son épouse, Chafika Sekkat, médecin psychiatre. « Au Maroc, on passe en permanence de situations moyenâgeuses à des situations futuristes, presque de science-fiction, rappelle-t-elle. Toute la société marocaine est tiraillée sans cesse entre la tradition et la modernité. D’où notre autodénigrement systématique. Mais nous nous plaignons trop, sans mesurer le chemin parcouru. Ceux qui rêvent d’émigrer ne seraient sans doute pas plus heureux là-bas qu’ici… »

    Florence Beaugé


    Exilés en France, au Canada, aux Etats-Unis…

    On compte environ 1,2 million de Marocains dans les pays de l’Union européenne, dont un peu plus 500 000 en France (contre 450 000 en 1990). Suivent les Pays-Bas (274 000), l’Espagne (116 000), la Belgique (106 000) et l’Allemagne (104 000). Si la communauté marocaine est importante au Canada (60 000 membres, la plupart au Québec), elle est infime en Australie (entre 400 et 500 personnes).

    Aux Etats-Unis, le nombre des Marocains s’élève à 85 000 (contre 55 000 il y a cinq ans) répartis principalement entre la ville de New York et les Etats de Californie et du Texas. Ne sont pas inclus dans ces chiffres les immigrés illégaux, les coopérants, les étudiants, ni les gagnants à la loterie organisée par les autorités américaines qui permet chaque année à 5 000 Marocains de s’installer aux Etats-Unis.

     

    وهذه حرب أخرى من « حروب » العرب في عصر الخيبات والهزائم…

    مجلس وزراء الداخلية العرب يتصدى لـ « المنظمات الافتراضية »: قانون عربي موحد لمواجهة « الإرهاب الإلكتروني » وجرائم الشبكة

    إيلاف : نبيل شرف الدين

    « إنها حرب حقيقية .. وإن كانت تجري في واقع افتراضي »، بهذه العبارة حذر حبيب العادلي وزير الداخلية المصري أمام مؤتمر وزراء الداخلية العرب من تنامي جرائم الانترنت على نحو هائل، مشيرا إلى ان توصيات المؤتمر قامت بصياغة مشروع قانون الاتصالات العربي الجديد ، للتصدي للمخاطر المستحدثة التي أفرزها ثورة الاتصالات غير المسبوقة في التاريخ الإنساني كله .
    وعلمت « إيلاف » أن أوراق المؤتمر والبحوث والدراسات التي طرحت فيه قد أولت عناية خاصة بهذه الجرائم، وأكد كمال مساعد ، الباحث اللبناني المتخصص في القضايا الأمنية والاستراتيجية، أن المنظمات الارهابية استفادت من تقنيات الاتصالات بشكل هائل في تخريب الأنظمة السياسية خاصة وان هذه المنظمات انشأت « دولا افتراضية » على الشبكة تجاوزت الحدود والرقابة وتحولت إلي شبكات عالمية لها قوانيها وأعرافها الخاصة .
    وحذر الباحث اللبناني من حرب محتملة في المرحلة القادمة عن طريق البث المتعمد لموجات تشويش لاسلكية تقوم بتدمير الأنظمة المعلوماتية للقطاعات الحيوية الأمر الذي يهدد الأمن القومي بواسطة التقنيات الكهرومغناطيسية .
    وأشار الباحث إلى ان أكاديميات البحث العلمي والتكنولوجي في عدد من الدول قامت بدراسة ما يسمي بخطر الارهاب الكهرومغناطيسي علي محطات الرادار وأبراج البث الاذاعي ومحطات الاتصالات اللاسلكية، وخطوط كهرباء الجهد العالي، وشبكات الهواتف النقالة وغيرها من المنشآت الحيوية .

    فوضى رقمية
    من جانب آخر كان الدكتور مفيد شهاب وزير التعليم العالي المصري، قد حذر من ان أخطر ما في هذه الحرب الالكترونية الجديدة ، هو الاستخدام المتعمد لها والذي يعرف بالارهاب الكهرومغناطيسي ، والذي يتم عن طريق توليد هذه الموجات وبثها بعد اتلاف الأجهزة الالكترونية أو اعاقتها بهدف تدمير أنظمة الدفاع والتحكم لأحداث حالة من الفوضى المعلوماتية .
    وأشار الوزير المصري إلى أن الباحثين الأميركيين طوروا سلاحا الكترونيا يرسل موجات راديوية يمكنها تخريب أية أجهزة الكترونية خلال ثوان ، ويمكن تصميم هذا السلاح من عناصر الدوائر الكهربائية المتوفرة في أي متجر للأدوات الالكترونية، وهو ما يسهل علي الارهابيين حمله ونقله لأي مكان .
    وأشار المراقبون إلى قدرة الولايات المتحدة علي انتاج وتطوير أسلحة البرمجيات المتقدمة « 

    Software »، واستخدامها في حروب المستقبل بدون خسائر بشرية باستخدام ما بات يعرف بحرب المعلومات .
    واختتم قائلاً إن استخدام الفيروسات والتقنيات الكهرومغناطيسية في إلحاق التخريب العمدي بأجهزة الطائرات والأمن والحاسبات والهبوط والاقلاع ويرجح ان يكون سقوط طائرة TWA
    ، وطائرة مصر للطيران عام 1999 علي الساحل الشرقي للولايات المتحدة قد حدث بنفس هذا السلاح الذي لم يفصح عنه بعد.

    الإعلام الأمني
    وفضلاً عن التحديات الحاسوبية والشبكية ، فهناك ايضا التنصت الكهرومغناطيسي، الذي يتم باستخدام اجهزة حساسة لالتقاط الانبعاثات الضعيفة جداً من الاجهزة الالكترونية مثل الحاسبات المستخدمة في المراكز الاستراتيجية والبنوك مما يمثل انتهاكاً للأمن القومي للدول وسرقة اسرار البنوك والمؤسسات الصناعية ومن هنا نشأت أهمية الاعلام الأمني الذي يقوم بدور مهم في هذا الشأن ، وقال حبيب العادلي وزير الداخلية ان مصر تولي اهتماماً كبيراً بالاعلام الأمني بحيث اصبحت دولة المقر الدائم لمركز الاعلام الأمني العربي .
    وفي السياق ذاته أكد المقدم غسان أبو جودة ان وسائل الاعلام الأمنية خرجت من المفهوم الشرطي لتصبح نشاطاً شاملاً يحقق متطلبات الوقاية والتوعية والحراسة والتعامل وله أهمية خاصة في التصدي للشائعات التي يتم تداولها اعلاميا حتي لا تؤثر في الجمهور دون دلائل مؤكدة خاصة الشائعات الاقتصادية التي تنتشر بصورة سريعة وتحدث بلبلة وتؤثر علي أمن البلاد خاصة اذا تسببت في زعزعة الروح المعنوية مما يؤثر بدوره علي الاقتصاد الوطني وما ينجم عن ذلك من اعمال الشغب واثارة التوتر والقلق وحجب للحقائق ، مما قد يؤدي الي التلاعب باعصاب الجمهور وتدمر المعنويات باثارة الفتن بين الناس، فضلاً عن نشر الشائعات المغرضة بين الطوائف المتعددة في الدولة، مما يخل بأمن الدولة ويدخل في اطار الحرب النفسية.
    وأضاف الباحث أن ذلك يتطلب ان تكون اجهزة الاعلام الأمني قنوات اتصال واضحة وصريحة بين السلطات والرأي العام ، بحيث تنقل تطلعات ومطالب المواطنين الي الجهات الرسمية لتحقيق ما أسماه « الأمن الفكري »، الذي يعني حماية وسلامة وعقل الانسان وفكره ومبتكراته ومعارفه من الانحراف أو الخروج عن الوسطية ، على حد تعبير الباحث الأمني .
    وأضاف إن العبء الأكبر في التعامل مع الشائعات ومواجهتها يقع على عاتق « الاعلام الأمني »، وذلك من خلال وسائل الاعلام السموعة والمقروءة والمرئية من أجل تنمية الوعي بالشئون العامة والخبر الدقيق ، فضلاً عن رصد الشائعات عند بداية ترويجها لان هذا يساعد علي حصر دائرة الشائعة وتحديد خطوات محاربتها ، ويجب ان تقوم اجهزة « الاعلام الأمني » بهذا الدور ، كما خلص إلى ذلك المقدم أبو جودة .

    (المصدر: موقع إيلاف الإخباري)

     
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