|  TUNISNEWS  
    4            ème année, N° 1357 du 06.02.2004  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 قناة الرأي: عريضة مساندة لقناة الرأي  رشيد                                          خشانة:                                          تونس:                                          الجدل                                          يتصاعد                                          بين                                          المعارضة                                          والحكم                                          مع                                          اقتراب                                          موعد                                          الانتخابات                                          الرئاسية   اف                                          ب:                                          اعتماد                                          من                                          صندوق                                          اوبك                                          لتونس                                          قيمته 12                                          مليون                                          دولار                                           رشيد                                          خشانة:                                          أميركا                                          والديموقراطية                                          في                                          المغرب                                          العربي 
 سمير صبح: الانتخابات الرئاسية في الجزائر – إيماءات الصامت الأكبر تعيد خلط الأوراق اف ب: المجتمع المدني عيل صبره أمام بطء الإصلاحات في سوريا  الشيخ                                          راشد                                          الغنوشي                                          :                                          تأملات                                          في                                          الحج   الوحدة:                                          عالم                                          الاجتماع                                          التونسي                                          عبد                                          الوهاب                                          بوحديبة:                                          أؤمن                                          بوحدة                                          الأمة                                          العربية                                          وأعمل                                          من                                          أجلها  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 CNLT: Procès du groupe de Zarzis – Le tribunal rejette les requêtes sur la forme – L’affaire est renvoyée au 2 mars pour l’examen au fond FIDH: Affaire Ben SAID / Les autorités tunisiennes doivent coopérer avec la justice française à propos de crimes de torture commis en Tunisie AFP: Crédit de 12 millions de dollars du Fonds de l’Opep à la Tunisie Le Journal Hebdomadaire (Maroc): Les dangers du modèle tunisien AP: Des experts militaires américains ont assisté l’armée algérienne dans la dernière opération contre le GSPC Liberté (Algérie): Elle prépare une offensive d’envergure dans le sud – L’armée a l’assaut des terroristes du GSPC AFP: Maroc/USA: compromis sur l’agriculture et le textile (patronat marocain) Afric.com: La victoire des journalistes du Net marocains – La presse en ligne reconnue Réalités: Harcelement sexuel au travail – Briser le mur du silence ! Nadia Omrane: Entre le voile et le string, les Tunisiennes d’aujourd’hui : Les dessous prendront-ils le dessus ? L’autre Tunisie:L’association des Tunisiens en France déclare à propos du projet de loi sur les signes ostentatoires à l’école AP: La rue algérienne partagée sur l’interdiction du voile dans les écoles françaises AFP: La loi sur les signes religieux à l’école abordée vendredi à Genève AFP: CAN-2004 – Tunisie-Sénégal: une belle partie d’échecs en perspective Reuters: Une marée de supporters algériens en Tunisie Kamel Labidi: The Muslim Brotherhood after Hodeiby 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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عريضة مساندة لقناة الرأي
Procès du groupe de Zarzis Le tribunal rejette les requêtes sur la forme
L’affaire est renvoyée au 2 mars pour l’examen au fond
Conseil      National pour les Libertés en Tunisie 
Communiqué
 Tunis,      le 30 janvier 2004
1)      L’ex-prisonnier politique Hedi Triki comparaît en justice
A      la suite de l’épreuve qu’il vient de vivre ces dernières semaines,      (les tracasseries infligées par la police politique pour l’empêcher de      gagner sa vie et de subvenir aux besoins de sa famille) qui a débouché      sur l’obtention d’une licence délivrée par les services municipaux,      Hédi Triki a comparu le 30 janvier 2004 devant le Tribunal de Première      Instance de Mehdia, dans le cadre d’une affaire en appel, (n°632), pour      répondre du chef d’inculpation d’infraction à une peine de contrôle      administratif, le tribunal de Ksour Essaf ayant prononcé contre lui une      peine d’emprisonnement de trois mois.
La      réalité de l’affaire, c’est l’obstination mise par la police      politique pour le persécuter : dès sa libération de prison en mars      2003, après avoir purgé une peine de douze années d’emprisonnement,      il avait été transféré au district de police de Sfax. Il avait été      informé de son placement sous contrôle administratif lui assignant de résider      à Sfax. A l’occasion d’un voyage à Baradaa son lieu de naissance, il      découvrit alors l’existence d’une seconde décision de mise sous      contrôle administratif lui assignant de résider à Baradaa. Il fit part      du fait qu’il était déjà visé par une première décision, mais il      eut la surprise en août 2003 de découvrir un télégramme de contrôle      à son sujet alors qu’il venait d’être arrêté par la garde      nationale de Baradaa. Il fut déféré alors devant le tribunal de Ksour      Essaf qui le condamna.
Lors      de l’audience du 30 janvier 2004, la défense a demandé le report afin      d’attendre les résultats de la demande adressée au Procureur près de      la Cour d’appel de Sfax, pour obtenir de la police de Sfax la preuve de      sa mise sous contrôle administratif, dont la réponse tarde à venir,      sans raison, jusqu’à aujourd’hui.
Le      tribunal a demandé un jugement préalable exigeant de la police de lui      notifier à ce sujet
2      (…)
Pour      le Conseil, 
Le      porte parole officiel
Maître      Mohammed Néjib Hosni
(traduction      partielle de la version en arabe, ni revue ni corrigée par ses auteurs,      LT)
Les autorités tunisiennes doivent coopérer avec la justice française à propos de crimes de torture commis en Tunisie
Un Diplomate tunisien identifié par une réfugiée qui l’accuse de torture
تونس: الجدل يتصاعد بين المعارضة والحكم مع اقتراب موعد الانتخابات الرئاسية
اعتماد من صندوق اوبك لتونس قيمته 12 مليون دولار
Crédit de 12 millions de dollars du Fonds de l’Opep à la Tunisie
«Exxon Mobil» et «British Gas» s’intéressent à la SNDP
Deux multinationales pétrolières déjà installées en Tunisie, l’Américaine «Exxon Mobil» et la Britannique «British gas» seraient intéressées par l’acquisition d’une partie du capital de la «SNDP», le distributeur national de produits pétroliers. La SNDP, inscrite par les autorités publiques au programme de privatisation de 2004, sous forme d’une cession de 35% de son capital, dispose d’un réseau de distribution qui contrôle à peu près 45% du marché tunisien. (Source : le portail Babelweb d’après Le Quotidien du 6 février 2004)Tunisie-USA : Un bureau américain d’assistance gratuite (Sic!) au profit du blé
L’U.S Wheat Associate, association des producteurs de blé des Etats-Unis envisage l’ouverture d’un Bureau d’assistance technique gratuite en Tunisie dans le domaine du blé, soit le deuxième dans la zone nord-africaine après celui du Maroc. Ce bureau aurait pour but de fournir des services gratuits pour les intervenants dans le domaine du blé, producteurs et importateurs. La création de ce Bureau viserait, entre autres, la promotion et le développement des marchés à l’exportation du blé américain. La part du marché des Etats-Unis en Tunisie est estimée à 12%, la Tunisie a importé l’année dernière des EU, près de 140 mille tonnes de blé. (Source : le portail Babelweb d’après Le Temps du 6 février 2004)Télécommunications : En 2005, recevez internet comme vos programmes TV
Il faudra attendre 2005 pour recevoir les deux chaînes nationales (TV7 et Canal 21) ainsi que la chaîne italienne RAI Uno — diffusées sur le réseau terrestre hertzien — en mode numérique. Cette information a été divulguée par l’Office national de la télédiffusion (ONT) lors de la journée d’information qui s’est tenue, hier, au pôle technologique d’El Ghazala et que l’Office a organisée pour présenter, en présence du ministre des Technologies et du Transport, M. Sadok Rabeh, son projet pilote de diffusion des programmes TV par voie terrestre selon le standard DVBT. Mis en œuvre depuis le 1er décembre 2001, mais resté encore au stade expérimental, ce projet a consisté en la mise en place d’un émetteur au niveau de la tête du réseau terrestre hertzien permettant, grâce à un traitement numérique des signaux, d’élargir la capacité de diffusion des programmes par les différents canaux existants. La numérisation du réseau et le traitement numérique des signaux permettront non seulement d’augmenter la capacité de diffusion de ces canaux qui pourront contenir plus de chaînes, mais également d’y introduire des programmes radio ainsi que des données numériques (internet) que ces derniers pourront diffuser. (Source : le portail Babelweb d’après La Presse du 6 février 2004)Tabarka aura son amphithéâtre de plein air
Le projet d’amphithéâtre de plein air de Tabarka est en voie de réalisation. Il devrait même ouvrir en juin prochain. Pour réussir ce pari, la commune vient de recevoir l’appui, sous forme de subventions, des principales sociétés pétrolières du pays. (Source : le portail Babelweb d’après La Presse du 6 février 2004)Uropathologie : Des médecins tunisiens et étrangers en conclave à Tunis
Des médecins spécialistes tunisiens, algériens, marocains et français sont en conclave en Tunisie pour débattre des moyens de prévenir l’apparition du cancer de la prostate chez les hommes de plus de 55 ans et de la cytologie de la tyroïde ainsi que d’assurer le dépistage du cancer avant l’intervention chirurgicale. La Tunisie consacre une enveloppe de 11,5 millions de dinars à la recherche dans le secteur de la santé, soit 29 pour cent du budget global réservé à la recherche scientifique, avec 4 facultés de médecine, une faculté de pharmacie et une faculté de médecine dentaire. De ce fait, les scientifiques tunisiens sont appelés à adhérer davantage aux projets de la coopération internationale notamment au 6ème programme-cadre de la recherche et de développement relevant de l’Union Européenne. (Source : le portail Babelweb d’après Le Temps du 6 février 2004)Etude : Le mouvement de «délocalisation» Nord-Sud va s’accentuer
Une étude prospective de bureaux d’études internationaux effectuée récemment a conclu que le mouvement de «délocalisation» des entreprises technologiques des pays développés vers les pays émergents va s’accentuer au cours des prochaines années. Selon le bureau d’études Gartner, l’Inde restera en tête du peloton de ces pays avec un chiffe d’affaires annuel moyen de 6,2 milliards de USD, loin devant la Chine, la Malaisie, les pays de l’Europe de l’Est. Les autres pays suivent, à l’instar des voisins des Etats-Unis, le Mexique et le Brésil, et trois pays africains : la Tunisie, le Maroc et l’Afrique du Sud. (Source : le portail Babelweb d’après Le Quotidien du 6 février 2004)Littérature : Hammam-Lif, de Tijani Azzabi
Préserver Hammam-Lif, ce petit joyau des outrages de la mémoire, telle est la tâche que s’est assignée Tijani Azzabi dans un ouvrage intitulé «Hammam-Lif. Une symphonie… en cartes postales». La rédaction de cet ouvrage a coûté une méritoire persévérance dans la recherche, des documents qui éclairent le passé de cette ville. Ville d’autant plus marquante qu’elle constituait une des résidences hivernales de la famille beylicale. C’est ainsi que Tijani Azzabi est allé jusqu’à piocher dans les registres matricules de la Direction générale de la Régence de Tunis pour reproduire des informations exhaustives sur une ville aux atouts indéniables. (Source : le portail Babelweb d’après Le Quotidien du 6 février 2004)Conseil national du MDS
Dans un communiqué rendu public hier, le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) annonce que son conseil national se réunira le 21 mars prochain, en prévision des prochaines échéances. (Source : www.lapresse.tn, le 6 février 2004)افتتاح أشغال الدورة الأولى للجنة المركزية للتجمع الدستوري الديمقراطي
تدشين مخبر (أمريكي!!) لتحليل جودة القمح ومشتقاته
دفع التعاون العلمي بين تونس وفرنسا
استقبل السيد الصادق شعبان وزير التعليم العالي والبحث العلمي والتكنولوجيا اليوم الخميس بتونس وفدا يضم رؤساء جامعات فرنسية يتكون من السادة ميشال افيروس رئيس الجامعة المفتوحة بمونبيليه ومستشار الوزير الأول الفرنسي وجان بول فرنانداز رئيس القطب الجامعي الأوروبي وجاك فوكونيي ممثل المركز الوطني الفرنسي للبحث العلمي. وتطرقت المحادثات الى النظر في آفاق التعاون المباشر بين الجامعات ومراكز البحث والأقطاب التكنولوجية في كلا البلدين وكذلك تعزيز الترابط مع الجامعة الافتراضية في تونس بالإضافة الى إقامة مخابر البحث الدولية. كما تم بالمناسبة توسيم الباحث التونسي فريد الراشدي بالصنف الرابع من الوسام الوطني للاستحقاق في قطاع التربية والعلم الذي منحه إياه الرئيس زين العابدين بن علي بمناسبة يوم العلم 2003 وكان هذا الباحث قد اختار قضاء سنة العطلة الأكاديمية في تونس وتولى تاطير عدد من الطلبة وساهم في دفع التعاون العلمي بين المخابر التونسية ونظيراتها في فرنسا. (المصدر: موقع “أخبار تونس” الرسمي بتاريخ 5 فيفري 2004)
صندوق البلدان المصدرة للنفط يمنح تونس قرضا بقيمة 12 مليون دولار
وقعت تونس وصندوق البلدان المصدرة للنفط مؤخرا بالعاصمة النمساوية فيينا اتفاقية تمويل منح من خلالها الصندوق تونس قرضا جديدا باعتمادات تبلغ قيمتها 12 مليون دولارا ستخصص لتمويل وإنجاز وتجهيز المعهد التكنولوجى العالي بولاية باجة. ويأتي هذا القرض ثانيا في ظرف ستة اشهر بعد ان خصص القرض الأول لتمويل مشروع الفلاحة الرعوية الريفية المندمجة ويعد الاعتماد الجديد ثالث تمويل بين الطرفين منذ ان تم توقيع اتفاقية بين تونس وصندوق البلدان المصدرة للنفط لحماية وتشجيع والنهوض بالاستثمارات ووضع خط تمويل مفتوح للمؤسسات الخاصة التونسية. (المصدر: موقع “أخبار تونس” الرسمي بتاريخ 5 فيفري 2004)
خبر .. وتعليق
الرئيس بن علي يشرف على اجتماع مجلس الوزراء…
Droits de l’homme : un palier supérieur
Les dangers du modèle tunisien
أميركا والديموقراطية في المغرب العربي
إيماءات الصامت الأكبر تعيد خلط الأوراق
Des experts militaires américains ont assisté l’armée algérienne dans la dernière opération contre le GSPC
L’armée a l’assaut des terroristes du GSPC
Maroc/USA: compromis sur l’agriculture et le textile (patronat marocain)
La victoire des journalistes du Net marocains La presse en ligne reconnue
المجتمع المدني عيل صبره أمام بطء الإصلاحات في سوريا
تأملات في الحج
مشاهد من الحج:
أؤمن بوحدة الأمة العربية وأعمل من أجلها
| HARCELEMENT SEXUEL AU TRAVAIL : 
 Briser le mur du silence !Par: Nadia Ayadi                           Le harcèlement sexuel sévit sous nos cieux comme            partout ailleurs. Mais, sous nos palmiers, il est difficile de dénoncer            les harceleurs. Les victimes se taisent, conscientes de la lâcheté            de leur entourage dans ce genre de situation. Elles se trouvent            alors confrontées à toutes ces femmes, souvent les plus            virulentes, qui font carrière en utilisant leur corps comme seul            atout. Quant à ces hommes, la majorité ne voient nulle part le            harcèlement, le corps des femmes n’étant pour eux que            “marchandise”… Ces femmes ont du mal à se faire entendre            quand elles sont victimes des déviances sexuelles de leur            directeur, professeur ou chef d’entreprise…                          Dans certaines usines privées, beaucoup d’ouvrières sont            victimes de harcèlement. Certaines ont avoué qu’elles se            laissent faire sans conviction, par nécessité et par peur de se            retrouver sans travail.                          Or, la précarisation est un terreau fertile pour le harcèlement            sexuel. Le harceleur repère la faiblesse de ses victimes. Dans            cette enquête, le portrait-type de la victime était une femme de            20 à 35 ans, célibataire ou divorcée, parfois avec des enfants à            charge et un niveau d’études assez moyen. Quant au harceleur,            c’est monsieur “ tout le monde ”.                          Les conséquences les plus fréquentes, c’est la dépression qui            peut aller jusqu’au suicide. La victime peut avoir une très            grande douleur morale. Le harcèlement sexuel est l’ équivalent            psychique du viol.                          La victime peut être hantée par des idées de mort et se sentir            salie. Le harceleur est venu troubler son désir, a substitué son désir            au sien et lui fait croire que ça pourrait presque être son désir            à elle.                          Les victimes de harcèlement sexuel se sentent souvent coupables            parce que c’est comme si leur désir avait été capté, comme            nous allons le constater dans certains témoignages.                          Pour des raisons évidentes, les quelques jeunes femmes qui ont bien            voulu témoigner ont tenu absolument à garder l’anonymat, nous            avons sciemment changé leur identité.  Amina, 29 ans, en chômage depuis plus            d’une année.              “ Etre à ma            disposition au bureau et à l’extérieur du bureau ! ”              “ Il y a plus de dix ans, j’ai décroché mon bac. J’ai            poursuivi une filière courte pour pouvoir travailler au plus vite.            Après deux ans, j’ai eu mon diplôme en langues vivantes (duel)            Anglais – Italien.                          Je me suis très vite inscrite au bureau de l’emploi pour un éventuel            poste. Quelques mois plus tard, je recevais une convocation pour un            poste de secrétaire dans une boîte privée. Pendant l’entretien,            le patron de la société n’a pas arrêté de me dévorer des            yeux… Il me disait qu’il n’allait pas me soumettre à un            concours de recrutement, bien que des centaines de jeunes filles            attendent encore le poste vacant… Que j’avais beaucoup de chance            parce que dans sa tête je travaillais déjà…. Et puis sans détours,            il me dit crûment : “ Ecoute-moi bien ma jolie, pour que            j’accepte définitivement ta candidature, tu dois être à mon            entière disposition… ”. “ Bien sûr Monsieur, répondis-je,            toute contente et tremblante de joie de pouvoir enfin travailler,            avoir mon propre argent, de ne plus être à la charge de mon pauvre            papa ou de ma maman, femme au foyer… Je pourrais même leur faire            mon premier cadeau enfin !… Je rêvais encore à tout cela…            quand mon interlocuteur, qui ne quittait pas des yeux ma poitrine            pourtant bien cachée, et qui ne plaisantait pas, reprit : “            Parfait, je vois que tu es positive, ainsi comme je te le disais…            tu dois être à mon entière disposition, matin, midi et soir…            ”. Je commençais à peine à comprendre mon calvaire mais pour en            avoir le cœur net je répondis : “ A ce point, mon poste nécessite-t-il            autant d’heures ? ”. Il répliqua alors avec insolence : “            Matin, midi, soir, au bureau et à l’extérieur du bureau, là où            je voudrais… Et je le veux… ”. Et il s’approcha de moi et            toucha mon sein gauche… J’écartais sa main et sortis en            courant… Je repris mes esprits et, au bas des escaliers, je me            suis mise à sangloter… à pleurer à chaudes larmes, à mon rêve            qui finissait en chiffon de papier-mouchoir…                          Je venais de perdre un poste à peine atteint… Cela fait plus            d’une année que je trime encore pour trouver autre chose… ”.                          Nabiha, 25 ans, célibataire, exerçant            dans le domaine de la communication   “            Il me faisait d’abord des confidences ”              Elle est brune au teint clair, des cheveux de jais cachent son beau            visage et un charme discret            apparaît lorsqu’elle se confie :                          “ Je n’ai jamais voulu en parler… C’est de l’histoire            ancienne… Mais il faut en parler, il faut dénoncer, quel que soit            le statut du harceleur, c’est lui le coupable !… Voici une bonne            occasion de le faire. Par ignorance de leurs droits ou peur des représailles,            les victimes de harcèlement sexuel ont souvent du mal à se défendre.            Mon amie, qui a été aussi victime grave de harcèlement sexuel a même            refusé de m’accompagner pour en parler. “ C’est tellement            douloureux, que je ne veux même pas me rappeler les faits !,            m’a-t-elle dit ”. Mon cas était grave à l’époque où je            l’ai vécu. Aujourd’hui, c’est presque un fait anodin ! Je            venais à peine d’avoir le bac, et pour une petite indépendance            financière, je voulais déjà avoir mon propre argent de poche.            C’est ainsi que j’ai répondu à l’appel d’un médecin qui            cherchait une secrétaire. Le cabinet médical était situé à deux            pas de chez mes parents et le travail était à mi-temps… l’idéal            !                          Je rencontrai ce médecin dans son cabinet pour la première et            dernière fois. Il n’était pas beau, mais avait cette classe            qu’ont certains du métier. Il se confia très vite à moi en me            disant qu’il avait fait ses études à l’étranger, que ce n’était            pas du tout facile, que la vie ne lui avait pas fait de cadeaux,            qu’il avait trimé seul sans l’aide de personne, même pas de            ses parents qui n’avaient pas les moyens de lui envoyer de            l’argent, qu’il s’était assumé en terminant brillamment ses            études…                          Il voulait sans doute me mettre en confiance et j’allais presque            m’apitoyer, lorsqu’il s’est approché de moi et voulait que je            l’enlace. Comme j’étais sous l’effet de la surprise, il l’a            fait lui-même, c’est alors que je me secouai d’un coup et            sortis en courant.                          Je n’en ai jamais parlé à personne et j’ai repris très vite            mes études. Aujourd’hui, j’ai un poste stable, mais beaucoup de            femmes victimes de harcèlement me racontent souvent leur tragédie            ”.                          Noura, 34 ans, mariée, deux enfants              “            Il voulait que je sois nue sous mes jupes… ”              “ Je suis diplômée HEC, je suis restée sans travail pendant            plusieurs mois, jusqu’au jour où j’ai eu une demande en            mariage. Le travail n’étant plus pour moi une priorité, je            vivais plutôt l’effervescence des préparatifs. J’aimais            beaucoup mon fiancé, qui est devenu à présent mon mari. Il me le            rendait bien et avait toutes les qualités d’un homme idéal,            aimant, attentionné et honnête. Malgré son maigre salaire, il            faisait de son mieux pour que je ne ressente pas un quelconque            manque. Nous avons eu un premier enfant qui est venu égayer encore            plus notre amour. Une année après, une petite sœur est venue            tenir compagnie à notre fils…                          Nous étions aux anges, heureux et comblés. Cependant, les dépenses            n’arrêtaient pas et notre minuscule appartement ne suffisait            plus. La santé de mes enfants était menacée, d’autant plus que            l’humidité gagnait du terrain et mon fils était devenu            asthmatique… C’était urgent, il fallait que je trouve du            travail, que mon fils soit soigné correctement, que l’on change            d’appartement… Face à cette situation, je commençai à            chercher du travail, à éplucher les annonces, à déposer mon CV            un peu partout… Jusqu’au jour où je tombai sur une société            privée cherchant un cadre marketing ayant à peu près mon profil.            Un rendez-vous fut pris et je décrochai très vite le poste. Je            n’en revenais pas. J’étais tellement heureuse ! Au fil des            jours, je donnais entièrement satisfaction. Le patron            m’encourageait et augmenta très vite mon salaire. J’ai, en            outre, pu avoir un autre appartement pas très loin de la société,            grâce à l’intervention du patron. La santé de mon fils s’améliorait            et les finances communes aussi. J’étais appréciée et valorisée            par mes collègues.                          J’évoluais dans ma carrière tout en m’épanouissant,            jusqu’au jour où, étant seule dans mon bureau, mon patron            s’approcha de moi ; il me dévisagea en lançant un regard            insistant sur ma poitrine, à peine dévoilée sans doute. Il me dit            qu’il n’en pouvait plus depuis quelque temps, qu’il avait trop            envie de moi… Il flirtait à la limite de la normalité            lorsqu’il s’approcha davantage. Je lui ai signifié qu’il            fallait être raisonnable, qu’il fallait respecter le fait que je            suis mariée… “ Moi aussi je suis marié, des “extras” de            temps à autre n’ont jamais fait de mal à personne… ”. Je            n’en croyais pas mes oreilles… Je ne voulais pas non plus le            brusquer… Je me suis levée, ai pris mon sac et suis partie en me            dégageant d’une respiration trop rapprochée. Je n’avais rien            dit, même si mon mari remarqua une inquiétude affichée sur mon            visage. Le lendemain, le visage du patron était sombre, à peine            s’il répondit à mon salut. Je repris normalement mon travail et            mon sérieux.                          Une semaine après, il m’appela pour me demander de lui ramener un            dossier qui traînait depuis deux jours sur mon bureau ; il ajouta            que je commençais à reculer, que ma façon de ranger les dossiers            était lamentable, ma façon de parler aux clients… D’un coup,            je ne comprenais plus rien, j’étais découragée… Tous les            jours c’était des remarques déplaisantes. Je sortais de plus en            plus tôt pour retrouver mes enfants, le matin je traînais un peu            plus à la maison. Le patron, qui remarquait mes retards, n’arrêtait            plus de me faire des reproches et, à chaque fois qu’il posait son            regard sur moi, je sentais son mépris et je me sentais alors nulle            et moche. Un jour, il m’a dit que si je ne changeais pas de            comportement, ce serait la porte et qu’une autre candidate            beaucoup plus compréhensive et obéissante était déjà en            pourparlers avec lui pour occuper ma place…    A            cet instant, tout a basculé dans ma tête, je revoyais mon fils            malade, une habitation insalubre, le chômage… Non, non, il me            fallait pas que je quitte mon travail salutaire… chercher encore,            prendre le bus, rater des rendez-vous…. Lorsque que je me suis            confiée à mes amis, tout le monde s’est récrié en me disant            que je ne me rendais pas compte de la chance que j’avais, que je            crachais dans la soupe, qu’une place aussi bien payée et stable,            on ne la lâchait pas… Je finis par me sentir coupable. Puis, loin            d’être motivée, j’ai fini par accepter les avances de mon            patron.    Mon            salaire a été triplé, ma garde robe refaite. J’étais rassurée            sur le plan matériel sans que le cœur y soit. Il me lisait des            textes libertins et voulait que je sois nue sous mes jupes au            bureau, et quand nous étions seuls, il glissait ses mains en            cherchant à atteindre mon intimité. J’étais devenue un objet de            plaisir… J’étais le prolongement naturel d’une relation de            travail qui finissait au lit. Je n’étais plus moi-même, je me            sentais actrice dans un mauvais film. Je devais être disponible            tout le temps. Il m’arrivait de pleurer très souvent, d’être dégoûtée.            Il me consolait en me disant que j’étais la plus jolie, que tous            les hommes avaient envie de moi et qu’il me protégeait d’eux…            Je commençais à avoir peur parce que je devenais indifférente à            tout, j’étais anesthésiée lorsqu’il me touchait. Je n’osais            plus à présent confier mes angoisses et ma torture morale, j’étais            malgré tout complice de ce système.                          Depuis cinq ans que je travaille dans cette boîte, je me sens comme            ensorcelée, j’y suis attachée…., je vis un confort matériel            mais pas du tout moral. Il m’arrive de vouloir quitter, de            chercher ailleurs, mais les opportunités sont tellement rares et            que le bien-être de mes enfants soit menacé m’est insupportable            ”.                          Radhia, 32 ans, mariée, un enfant,            exerçant dans le domaine public              “            Il m’a violée, alors que je ne prenais aucun moyen de            contraception ! ”              J’ai pu avoir un poste stable dans le domaine public. J’ai été            titularisée quelque temps après grâce à une connaissance qui            travaillait dans le même établissement. J’étais contente et            rassurée de pouvoir bénéficier de la Caisse sociale, d’être            prise en charge en cas de maladie ainsi que ma petite famille… Je            m’investissais avec sérieux dans mon travail. Rigueur et            ponctualité étaient ma devise.                          Quelque temps après, la personne qui avait permis mon recrutement a            été nommé dans la même direction que moi. J’étais réjouie            et, en plus, c’était mon chef hiérarchique. Cette joie était            d’ailleurs réciproque, mais combien je l’ai regretté plus tard            ! Au fil des jours, il avait de plus en plus recours à moi            lorsqu’il avait besoin d’un quelconque dossier ou d’un            renseignement. Je faisais tout pour travailler au plus vite. Un            jour, il m’a demandé de lui donner un document placé derrière            son bureau. J’étais d’abord étonnée, car il était beaucoup            plus facile qu’il le fasse lui-même car l’accès au meuble n’était            pas facile. Je me suis exécutée malgré tout en effectuant une            gymnastique pas du tout aisée pour lui procurer le document. Il            fallait en effet que j’écarte mes jambes pour ne pas frôler un            gros vase… « Tu as de belles jambes tu sais ?», me lança-t-il            tout à coup.                          Je commençais alors à comprendre son manège, mais je faisais            toujours celle qui ne comprenait rien. Ses appels devenaient de plus            en plus fréquents pour n’importe quel motif… Quand il me            dictait une lettre, il me disait que j’avais de beaux yeux, que ma            poitrine l’excitait… Je pensais au fond de moi-même que je lui            étais redevable de quelque chose, j’avais pensé lui offrir un            beau présent pour son anniversaire, mais je n’avais jamais pensé            qu’il avait un tel scénario dans sa tête… Un jour, il            m’appela pour me donner une liste de personnes à contacter. Je            pris note et m’apprêtait à sortir : “ Attends, dit-il, il            s’approcha de moi ; alors que je touchais la poignée de la porte            qu’il referma en me disant : “ J’en peux plus ! et tu me le            dois bien non ? ”, et il glissa sa main à l’intérieur de mon            chemisier. Je le repoussai d’un coup en lui disant : “ Vous            devriez avoir honte de vos agissements ”. Pendant trois semaines,            j’ai eu la paix. Un jour, il était presque 17 heures et il me            donna à traiter un dossier qui nécessitait au moins quatre heures            de travail. Il me dit que c’était très urgent, qu’il devait être            terminé le jour même. Je me suis mise très vite au travail,            j’en oubliai l’heure. D’un coup, je levai la tête, il faisait            déjà nuit noire.                          Il n’y avait plus personne dans l’entreprise. Je pris peur,            quand soudain la porte s’ouvrit d’un coup… C’était lui…            Et là, il s’approcha de moi, m’attira vers lui, déchira mon            bustier, souleva ma jupe… Je me défendais de toutes mes forces…            mais il était le plus fort, mon corps frêle était soumis à cette            puissance.                          Mes collants étaient déchirés, mon slip en lambeaux, il me jeta            à terre et me viola avec férocité… et il disparut. Je me            relevais, salie, souillée, je paniquais, en plus je ne prenais            aucun moyen de contraception (ma santé ne le permet pas)… Je ne            sais plus comment j’ai pu rentrer chez moi sans pouvoir rien dire.            J’étais bloquée, muette et démolie… Depuis, je ne sais plus            comment j’ai eu cette force de ne rien dire… On ne me croira            pas, ou bien je détruirai bêtement mon couple, je me retrouverai            en plus sans travail… Tout me bloquait et je me taisais à            jamais… D’ailleurs, mon chef me viola une seconde fois….                          J’ai dû subir ce calvaire encore très longtemps, mais            heureusement, il a été muté ailleurs et depuis personne n’est            au courant de ma terrible histoire… Je suis tombée en dépression            grave et les congés de maladie s’accumulaient…. Aujourd’hui,            je retrouve à peine le calme dans ma tête, car je suis en thérapie            depuis huit mois. Je me libère peu à peu du poids de ce qui            m’est arrivé. J’arrive au moins à en parler avec quelqu’un            qui comprend, qui conseille… ”                          Trois femmes harcelées dans la même            entreprise              “            J’ai été harcelée après mon retour d’un congé de maternité            ”.              Souad, Hédia et Mériem travaillent dans une même entreprise            depuis douze ans. Depuis trois ans, un nouveau chef hiérarchique a            été nommé. Leur vie a d’un coup basculé, est devenue un enfer.                          Souad, secrétaire, nous confie : “ De retour d’un congé de            maternité, j’ai constaté que le comportement de mon chef était            devenu humiliant. A chaque fois que je lui remettais un dossier, il            me prenait les mains, essayait de les caresser.                          “            Si tu veux que je supprime ta sanction, donne-moi ce qui est à moi            ! ”              Un jour, alors que je montais les escaliers, il a voulu me prendre            dans ses bras. Une autre fois, je l’avais appelé au téléphone            pour l’informer de mon retard, il m’a répondu : “ J’ai passé            toute la nuit à rêver de toi ”. Un autre jour, alors que j’étais            dans son bureau, il m’a poussée contre le mur et tenté de            m’embrasser. Je l’ai repoussé et me suis enfuie en pleurant.            J’ai informé le P-DG en lui notifiant clairement que j’étais            victime de harcèlement sexuel de la part de mon supérieur hiérarchique.            Pour me punir, mon chef s’est mis à refuser toutes mes demandes            de congé, à rejeter mes congés de maladie, à m’humilier.                          Mon fils était malade, j’ai envoyé un certificat médical selon            les normes légales, il a considéré que mon absence était irrégulière            et m’a adressé une sanction administrative du premier ordre            (rappel à l’ordre). J’en ai pleuré, moi qui pendant des années            n’ai jamais eu le moindre reproche professionnel. J’ai eu d’un            coup une douleur insupportable au bras gauche. Je n’étais pas            bien dans ma peau. J’ai consulté un neurologue qui m’a mise en            congé de maladie pour un mois, puis deux semaines supplémentaires            car ma santé ne me permettait pas de reprendre le travail. A mon            retour, j’ai constaté que mon salaire avait été amputé “            pour absence non justifiée ” et ce, parce que mon chef avait            appris que j’avais saisi la Direction Générale pour son harcèlement.            Un jour, il m’appela pour me dire qu’il regrettait ses            agissements et que dorénavant il allait changer tout en            s’excusant. Il m’a demandé de reprendre normalement mon            travail… Et j’ai pardonné. Un jour il m’a offert un appareil            électrique que j’ai refusé. Une semaine après, il m’appela            dans son bureau et a remarqué que j’avais les doigt imprégnés            de mercurochrome. Il me dit alors : “ Est ce que ce sont les mains            d’une secrétaire ?                          —Mon fils est malade, avant de venir très tôt le matin, je            l’ai soigné ! et puis je suis mère et épouse, j’habite très            loin. Je m’occupais beaucoup plus de moi-même lorsque j’étais            jeune fille…                          —Dommage que je ne t’ai pas connue à cette époque, je ne            t’aurais pas manqué ! Si tu veux que je supprime la sanction,            donne-moi ce que je te demande ”.                          Un jour où, épuisée, humiliée, blessée, Souad a quitté le            bureau de son chef en pleurs, ses collègues ont interpellé le représentant            syndical. Celui-ci a provoqué une confrontation entre le harceleur            et Souad. Confondu, il a avoué, puis s’est excusé en disant :            “ Considère-moi comme ton frère ”.                          Souad a été mutée dans un autre service. Mais le harcèlement            n’a pas cessé. Elle a saisi encore une fois la Direction Générale.            Sans résultats. “ Ma vie est devenue un enfer. J’ai consulté            un autre psychiatre qui m’a mise encore en congé de maladie ”.                          “ Des attouchements et des            invitations… ”              Hédia est chef de secteur. Elle a été victime de harcèlement            sexuel de la part du même chef. “ Il m’appelait dans son bureau            pour un travail. Très vite, il me faisait des avances. Je            protestais.                          «Je voudrais pourtant t’embrasser là… disait-il en indiquant            ma bouche. Quand est-ce que tu vas me donner ce qui m’appartient ?».                          Un jour, il s’est précipité sur moi pour m’embrasser. Je            l’ai repoussé. Après, il m’a téléphoné pour s’excuser, déclarant            que son comportement était fraternel.                          Ensuite, il a utilisé son pouvoir pour me harceler moralement :            refus de congé, rejet de demande de participation à un cycle de            formation, contre-visite médicale… Tous les moyens qu’il            croyait efficaces pour me faire céder… J’ai également notifié            par écrit ce qui m’arrivait à la Direction Générale. Aucun résultat.            Ma santé mentale a été ébranlée. Je suis en thérapie”.                          Mériem, la troisième femme travaillant dans la même entrepris, a            été harcelée par un autre chef hiérarchique. Elle a vécu les            différentes tentatives : attouchements, invitations à sortir avec            lui… Puis intimidations, pressions, campagnes de dénigrement,            sanctions administratives….                          Mériem est malentendante et communique grâce au langage labial. Un            jour son chef lui a demandé de s’approcher de lui pour lui            montrer quelque chose dans un dossier qu’elle venait de lui            remettre. En s’approchant, elle s’aperçut qu’il avait ôté            son pantalon et son caleçon. Elle s’est enfuie, choquée, en            retenant ses cris… Blessée, humiliée, fragilisée, elle est            aussi en thérapie aujourd’hui.                          (Source: Réalités N°945 du 5 février            2004)               | 
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