TUNISNEWS  
 8 ème année, N°  2904 du         05.05.2008
 
 
 
 
AISPP: Arrestations de       femmes à Sfax 
  
 
 
       Parti tunisien du travail:        communiqué Communiqué de l’Alliance Maghrébine pour la       Démocratie       Le Maghrébin: Su       Le Maghrébin: Visite de  Mr Sarkozy en Tunisie  – La       tactique de Ben Ali        AP: Presse: des signes d’ouverture du pouvoir en Tunisie, mais       l’opposition dénonce “le verrouillage et la régression”       AFP: Deux journalistes tunisiens en grève de la faim        XINHUA:  La Tunisie déjoue deux tentatives d’immigration clandestine vers       l’Italie        AFP: Italie: 75 clandestins secourus en mer, 500       immigrés débarqués en 48 heures        El Khadra: NICOLAS BEN ALI 
  
 
Le Temps:  Interview       de Mongi Khammassi Secrétaire Général du Parti des Verts pour le Progrès       Le Temps : Commémoration du décès de Cheikh Mohamed Chedly Ennaifer – Un       érudit et un sage…
 
 Le Figaro: La Libye perturbe la formation du       cabinet Berlusconi
 
  
 
  
 Liberté pour tous les prisonniers politiques     Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays          Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques     43 Rue Eldjazira, Tunis     e-mail : aispptunisie@yahoo.fr          Tunis, le 3 mai 2008
     
         L’AISPP a appris de familles de femmes arrêtées qu’après la prière du     vendredi 2 mai 2008, alors qu’un groupe de jeunes filles sortaient de la     mosquée Manar de Sfax, elles ont été appréhendées par des agents en civil,     suivis semble-t-il, par la garde nationale de Sfax et conduites pour     certaines d’entre elles au siège de la brigade puis vers cinq heures de     l’après midi, les agents ont investi le domicile de madame Mariam Bent     Moncef Ouali, épouse d’un médecin résident à l’hôpital de Sfax, le docteur     Ghanem Ben Azzeddine Mtiba, sis route de Menzel Chaker, kilomètre 1, Kassas     El Marakchi, où a eu lieu l’arrestation de toutes jeunes filles qui étaient     à l’intérieur du domicile, pour une séance de mémorisation du Coran, à     savoir :     1 – Madame Mariam Ouali, épouse de Ghanem Mtiba     2 – Mademoiselle Hannan Chaabane, étudiante en première année de littérature     française     3 – Mademoiselle Founoun Bakkar, étudiante à la faculté de Littérature de     Sfax     4 – Mademoiselle Inès Jellouli, étudiante en informatique     5 – Mademoiselle Yousra Kallel, étudiante à l’institut préparatoire     6 – Mademoiselle Selma Ghorba, étudiante à la faculté de littérature.     Alors que les agents allaient perquisitionner le logement, Madame Nabila     Bent Mohammed Krid, qui travaille à l’hôpital, est arrivée pour voir son     fils, le docteur Ghanem Mtiba et elle a été arrêtée à son tour. Les agents     ont également perquisitionné le domicile de mademoiselle Fairouz Dhiab,     lycéenne en cinquième année secondaire et l’ont arrêtée puis conduite au     siège de la brigade.     Les forces de la garde nationale ont coupé les portables des personnes     arrêtées, ce qui a interrompu toutes les communications entre elles et leurs     proches qui se sont mis à les chercher chez des proches ou des amis, en     vain, puis se sont rendues aux urgences de l’hôpital. Certains se sont     rendus dans les postes de la Sûreté, et quelle ne fut pas leur surprise de     voir la mère de mademoiselle Fairouz Dhiab, venue au siège de la Garde     nationale s’enquérir de sa fille, être arrêtée à son tour, portant le nombre     des personnes arrêtées à huit. L’association a appris que le docteur Ghanem     Mtiba avait été à son tour arrêté. La liste des personnes arrêtées pourrait     s‘avérer plus longue que celle dont nous avons connaissance […]     Pour l’AISPP     Le Vice-Président     
Maître Abdelwahab Maatar (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les     auteurs de la version en arabe, LT) 
  
  
    PARTI TUNISIEN DU TRAVAIL:   COMMUNIQUÉ
 Pour ce 1er mai, la classe     ouvrière tunisienne, tous les travailleurs tunisiens ont présente à l’esprit     l’admirable révolte qui continue à mobiliser toute la population des bassins     miniers de Gafsa, révolte qui a constitué l’éclatante preuve de la vitalité     et du courage qui continuent à animer les masses populaires tunisiennes et     notamment la jeunesse.     Ces évènements doivent nous rappeler le souvenir des grandes batailles     historiques livrées contre le régime colonial, et du rôle de ses éminents     dirigeants particulièrement Farhat Hachad digne héritier de M’hamed Ali,     enfant de Gafsa, dont le patriotisme et l’abnégation au service de la nation     doivent guider nos pas pour continuer le même combat, et pour les même     raisons, contre l’exploitation, la répression, les humiliations, la misère     et les les privilèges d’une minorité nantis sans fois ni loi et pour la     souveraineté nationale.     En massant ses forces d’intervention dans et autour des zones minières, le     pouvoir, fortement discrédité, qui pressentait les dangers que ferait courir     la levée des masses populaires a montré sa persistance à déer, encore une     fois et d’une façon provocante, les masses populaires.     Le pouvoir tunisien, comme à l’accoutumé, n’a pas hésité à stigmatiser les     grévistes et les victimes des ra es, de la répression et de la chasse à     l’homme de traquants et de contrebandiers frontaliers et d’envoyer, en     renforts, sa milice du RCD (ex PSD ) faire en grande pompe sa démonstration     d’un patriotisme creux et d’occasion.     Ce grotesque ne peut tromper personne : les immenses fortunes, les gros     comptes dans les banques occidentales, les luxueuses propriétés et     résidences à l’étranger … le luxe insolent et provocateur auquel se     donnent les hommes du pouvoir et la minorité privilégiée acquis par le vol,     la corruption et le détournement caractérisé des richesses du peuple     tunisien sont bien le fruit d’une politique économique du capitalisme     dépendant poursuivie depuis la n des années soixante avec ses conséquences     désastreuses et ses méthodes répressives qui a ruiné le pays et hypothéqué     son avenir.     L’adoption de ce genre de discours de propagande relève de la mauvaise fois     manifeste et d’un cynisme incontestable.     Cette attitude cherche non seulement à démobiliser la contestation mais     aussi à propager les graines empoisonnées du chauvinisme dans nos     populations maghrébines frères, à pervertir la conscience de solidarité de     nos populations notamment frontalières, à dévoyer le sentiment patriotique     du peuple tunisien en tentant de détourner la colère légitime que lui     inspirent ses conditions de vie et les provocations du pouvoir et attenter à     l’idéal de l’unité des     peuples du Maghreb.     Cependant les marques de sympathie qu’ont rencontrées, sous toutes ses     formes les familles tunisiennes auprès de la population algérienne, démontre     l’inanité des man÷uvres du pouvoir tunisien tant elle est à l’opposé des     traditions d’hospitalité du peuple algérien et des liens de fraternité qui     l’unissent au peuple tunisien. Nombreux sont encore les algériens qui se     souviennent de l’élan de solidarité qui a animé le peuple tunisien, dans son     ensemble à l’égard du peuple algérien, au cours de son combat héroïque pour     sa libération nationale.     L’entreprise criminelle du pouvoir contre toutes les organisations de masse,     et notamment l’UGTT, a créé ce désastreux vide politique, syndical et     associatif dont les conséquences ne servent qu’à consacrer l’usurpation de     l’état et de ses institutions et légitimer les grosses fortunes acquises par     le détournement des fonds publics, la corruption et le clientélisme au     détriment du développement réel du pays et de sa sécurité. D’ailleurs ce     vide est devenu l’argument du régime pour continuer, en l’ absence de     soi-disant concurrents sérieux, la même politique avec les mêmes hommes.     Cette révolte d’une ampleur inégalée, constitue une condamnation sans appel     du régime des inégalités et des faveurs.     Elle exprime d’une façon irréfutable la faillite du pouvoir et de ses     représentants, de celle de toute l’opposition o-cielle qui continue , pour     camou er son décit patent, d’incriminer le peuple d’aventurier et     d’immature parce qu’elle n’arrive pas à s’en attirer une quelconque     adhésion.          Malgré la répression et les man÷uvres du pouvoir et du patronat, cette levée     en masse est aussi une leçon d’espoir car :      le peuple tunisien et la classe ouvrière en particulier ont une conscience     aiguë de l’aaiblissent grave du pouvoir des minorités privilégiées et de     ses complices de l’opposition o-cielle qui ne peuvent plus le détourner, par     des promesses fallacieuses de tout genre, de sa lutte pour son pain     quotidien et contre les orientations désastreuses de la politique économique     et sociale.
  
  ils ont conscience que le régime est miné par la     politique économique désastreuse et ses conséquences néfastes sur le plan     social à savoir l’extension du chômage, les terribles inégalités sociales et     régionales, l’école et la santé pubique rudement touchées par les     privatisations et l’abandon du service public, etc.
  ils ont conscience que ce régime, fondé sur le culte     de la personnalité, soure aussi de son pro- occidentalisme et     pro-américanisme permanent qui l’on conduit à accepter toutes les     compromissions et notamment celles des commissions militaires avec les     États-Unis qui mènent leurs guerres criminelles contre nos peuples, menacent     la paix dans notre région et continuent à porter leurs aides aux criminels     sionistes ;
  la classe ouvrière a conscience qu’elle doit se     réapproprier l’UGTT en la débarrassant de tous ces hommes de poigne et des     opportunistes que le pouvoir a placés après son entreprise de destruction de     la centrale syndicale fondée par Farhat hachad, destruction caractérisée par     la répression sanglante, les man÷uvres de division et de séduction,     l’emprisonnement de ses dirigeants, la mise en place des cellules     professionnelles, la violation du droit syndical, la condamnation de ses     militants, les réquisitions, le reniement de nombreux accords et conventions     etc.
  elle a conscience que l’UGTT a été frappée parce     qu’elle constituait et quelle continue à constituer le vrai et unique     obstacle sur le chemin de la politique du capitalisme dépendant que le     pouvoir poursuit son application, sans relâche, derrière le paravent de l’     ouverture démocratique puis celui de l’ ère nouvelle du 7 novembre , et     ce malgré ses échecs répétés, et dont les conséquences ont été l’aggravation     des conditions de vie des masses populaires qui arontent la montée     incessante des prix et l’extension du chômage.     Connaissant parfaitement l’Histoire glorieuse de cette prestigieuse     organisation syndicale, les principes élevés qui fondent son action et la     haute conscience patriotique qui a toujours animé ses militants et ses     adhérents, les travailleurs dans leur immense majorité ne se laisseront pas     abuser par les les procédés mesquins et pitoyables du pouvoir et de ses     hommes auxquels certains dirigeants et militants sont soumis.     Le Parti Tunisien du Travail est convaincu que la mise en échec du pouvoir     dans ses entreprises anti-populaires, anti-ouvrières et anti-syndicales     constitue le premier devoir de tous les patriotes et est la condition     primordiale pour la défense de l’intérêt de la nation et sa sécurité.     Le Parti tunisien du Travail considère que les sacrices du peuple tunisien     imposent à tous les patriotes à redoubler d’eort pour s’élever au niveau     exigé par la situation tragique que vit notre pays et renouvelle, dans ces     conditions dramatiques, son appel à toute l’opposition authentique qui     aspire au vrai changement à s’unir et agir pour :
  la n immédiate de toutes les formes de répression     qui frappent notre peuple ;      renforcer la solidarité totale et entière aux révoltes légitimes des     masses populaires, qui luttent pour la dignité, le vrai changement et     l’avenir du pays. Tunis, le 1er mai 2008
   
 
 
  Communiqué de l’Alliance Maghrébine pour la Démocratie
 
  
  
 Après un temps de   silence  en raison du piratage de ses sites l’Alliance Maghrébine pour la   Démocratie  (AMD) reprend ses activités par la mise en ligne sur le net du   site de l’association   www.maghreb-amd.org  et de celui du « Le Maghrébin » organe officiel   bihebdomadaire en ligne de l’AMD   www.hebdo.maghreb-amd.org.
  
  
  
     AMD, ANII
  
 « Ce serait une     formidable gageure de faire coexister des démocrates d’un seul pays     maghrébin, quant à faire coexister des démocrates des cinq pays dans un seul     espace associatif, c’est proprement surréaliste »C’est la réflexion d’un     éminent politologue français quand il a eu vent du projet de création de     l’AMD. A la lumière de cette première année d’existence de l’AMD, force est     de constater que le surréalisme s’est transformé en réalisme. Parce qu’elle     a choisi de se construire sur le sacro saint principe du pluralisme, l’AMD     est un concentré de toutes les querelles et tensions qui traversent les cinq     pays séparément et collectivement. Aussi, à l’épreuve des faits, l’AMD n’a     pas échappé au choc des cultures et des corpus des convictions qui ont     pendant des décennies articulé les antagonismes intermaghrébines. Une     poudrière que l’étincelle du Sahara pouvait faire exploser à tout moment. Ce     qui a failli se produire.
 Mais les     mécanismes statutaires mis en place et la puissance du socle des valeurs     fondatrices telles qu’explicitées dans la déclaration fondatrice de l’AMD      devaient jouer pleinement leur rôle et ont, grâce au sens des     responsabilités de l’écrasante majorité des membres du BE et des membres     fondateurs, fait le travail qui leur est dévolu : une clarification      salutaire  au niveau des idées, des dirigeants et des méthodes de travail.
  Aussi la     première grande réalisation de l’AMD, c’est que, deux ans après sa naissance     , et en dépit d’un piratage de ses sites qui a duré plus de seize  mois,     elle n’a pas disparu comme l’ont prévu – ou souhaité –  des âmes bien nées     qui se nourrissent  de l’échec en soi   faute d’avoir pu réussir quoi que ce     soit dans leur vie.
 La nouvelle     composition du Bureau Exécutif  témoigne de la foi des fondateurs  de l’AMD     en ce projet  inédit sans être exclusif. C’est la première fois dans     l’histoire contemporaine du Maghreb qu’une centaine d’éminentes figures  des     mouvements démocratiques  maghrébins  et issues des cinq pays qui composent     l’UMA  se retrouvent  autour   de principes qui dessinent le Maghreb que      l’histoire exige : maghrébin, pluriel, démocratique et moderniste.
 Le site de l’AMD    www.maghreb-amd.org et celui de son organe officiel en ligne “le     Maghrébin”     www.hebdo.maghreb-amd.org  en sont une expression vivante. Nous     souhaitons qu’ils soient un nouveau trait d’union entre les maghrébins     conscients des défis  que les temps dures qui s’annoncent pour toute     l’humanité leur imposent ainsi qu’un creuset où ils puissent  fondre leurs     pensées et leurs aspirations en un faisceau  de lumière et de sagesse pour     notre cher Maghreb.
 Le Bureau     Exécutif de l’AMD
  
 
   
  
     La composition du Nouveau Bureau Exécutif
 Le présent     Bureau Exécutif      est mandaté jusqu’au 13 novembre 2010
             
 Président :     Omar S’habou     Vice président pour l’Algérie : Tarak Mira     Vice président pour le Maroc : Abdellatif Ouhammou     Vice président pour la Mauritanie : Yedaly Fall      Vice président pour la Tunisie : Chawki Tabib     Vice président : Jamel Ould Mohammed      Secrétaire Général : Debby Ould Ebnou      Trésorier : Mokhtar Homman     Rédacteur en chef du Maghrébin : Akim Taïbi     Chargé des Relations Extérieurs : Abdenour Ouyahya     Chargé de la publication  doctrinale de l’AMD «   les Cahiers du Grand      Maghreb » : Khaled Chouket     Conseiller pour les manifestations publiques : Samad Filali     Déléguée auprès de la communauté maghrébine en Amérique du Nord : Imen     Derouiche      Chargée de mission auprès du président : Zineb Tazi     Délégué auprès de la  société maghrébine immigrante en Europe : Abdallah     Fraygui 
 
 
  
      
     Sommaire de l’édition du 5 mai 2008 du « le Maghrébin »
     www.hebdo.maghreb-amd.org
  
      DOSSIER
 *Les émeutes de     la faim : risques au Maghreb ?, L’éditorial de Mokhtar Homman
 *Des experts     appellent à repenser l’agriculture de demain, par Samira Ben Allou
 *Le cri d’alarme     de Jacques Chirac
      POLITIQUE
     Algérie
 Pétrole, Pomme     de terres et… Bouteflika, par Idir Mokran
     Maroc
 Des heures de     sérieuse tension, par Afaïnou Malek
     Mauritanie
 Ely Ould Vall,     père de la démocratie mauritanienne, par Jamal Ould Mohammed
     Tunisie
 La visite de     Sarkozy : la tactique de Ben Ali, par Fatima Kabba
      SU
 Informations     confidentielles
      DEBAT
 Bourguiba,     rénovateur de l’islam (en arabe) par Khaled Chouket
      HISTOIRE
      Yann  Le Bohec     :      La population la plus ancienne du Maghreb actuel est venue probablement de     la vallée du Nil.
      LU
 Un million de     virus informatique dans le monde
      A SAVOIR
 Brèves sur des     réalités et des vérités de notre monde
 
  
 
   
   
  SU  
     
    – A la surprise  générale,  Monsieur  Zine Ben Ali  s’est levé de son siège     à la table d’honneur du Diner d’Etat qu’il offrait à son hôte français Mr     Nicolas Sarkozy pour se rendre à la table du grand rabbin de France, natif     de Tunisie, Joseph Haïm Sitruk, pour  lui témoigner de son affection     personnelle  en tant que  tunisien et pour lui demander de se considérer     comme son « invité personnel et permanant dans son pays d’origine ».      Suivant la scène ébahi, Mr Sarkozy ne se retenait pas de se ravir de « cet     extraordinaire scène de tolérance qui ne peut se produire qu’en Tunisie »      Toutes les grandes figures françaises d’origine juive tunisienne ont     accompagné le président français : outre le grand rabbin de France, on a     remarqué la présence de Madame Danielle Lumbroso  présentatrice vedette de     la télévision française et de MM Pierre Lelouch, député , Pierre Besnaïnou     président du Congres Juif d’Europe, Dov Zerah , administrateur   à la Cour     des Comptes et Serge Moati, animateur  et réalisateur d’émissions     politiques.           – C’est en 2011 qu’aussi bien le Maroc que l’Algérie recevront le dernier     élément de leurs importantes commandes en avions de guerre de la part de     leurs fournisseurs traditionnels : 56  chasseurs bombardiers « Soukhoy »     pour l’Algérie de la part  de la Russie et 24 chasseurs bombardiers F 16     pour le Maroc de la part des USA. Ce ne sont pas des armes défensives mais     offensives.  Coût d’un seul  de ces appareils : 40 millions de     dollars…Tragique.           – Récent propos du Colonel Kadhafi  devant des Ctudiants arabes ce 2 mai     2008 : «  Nous les arabes nous avons depuis toujours excellé dans la     maniement du verbe et ceux qui nous le reprochent ont  certainement raison »              – Selon l’écrivain essayiste Guy Sorman ;  au Maroc  l’aristocratie ou     makhzen  qui représente 1 %  de la population dispose de la moitié du revenu     national marocain et contrôle totalement l’image du Maroc à l’étranger.               (Source :  Le Maghrébin , Organe de l’     Alliance Maghrébine pour la Démocratie, 4 mai 2008)     Lien :      http://www.hebdo.maghreb-amd.org/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=36            
 
Visite de  Mr Sarkozy en Tunisie :      La tactique de Ben Ali
    
     
 Fatima Kabba           La « Real politic » aura eu finalement raison des espoirs portés par les     institutions de défense des droits de l’homme  de voir Mr Nicolas Sarkozy ,     affirmée de rupture  avec , entre autres , tout ce qui jure avec les sacro     saintes valeurs de liberté d’expression et démocratie politique, si     longtemps sacrifiées sur l’autel  des  valeurs mercantilistes  qui fondent     les relations internationales, «  faire quelque chose dans ce sens ». Les     militants des droits de l’homme tunisiens   et les observateurs français et     internationaux  ont en eu pour leur frais. Ils semblent même  regretter  le     déplacement de Mr Sarkozy à Tunis. Mieux  aura valu qu’il n’ y soit pas allé     si ce n’était que pour renforcer , si spectaculairement,  Mr Ben Ali, lequel     s’en trouve plus que jamais encouragé et approuvé dans ses  pieds de nez     répétés à tous ceux qui tentent depuis deux décennies à lui arracher,     parfois au prix de lourds sacrifices, des pans de « petite liberté pour la     société tunisienne qui ne mérite pas un tel sort »  note un observateur     européen qui ajoute : « Monsieur Chirac  avait bien eu l’expression     malheureuse que l’on sait au sujet de l’identification des droits de l’homme     aux droits alimentaires, mais il n’a pas donné satisfecit à Mr ben Ali en la     matière. Chose faite avec Mr Sarkozy!  Et pour une rupture c’en est bien une     !…»           Avant sa visite, l’Elysée a bien laissé entendre que le chapitre des droits     de l’homme constituerait bien un des points les plus implorants de l’ordre     du jour de la visite. Acte en avait été pris.  Résultat : quelques minutes à     peine sur la question des droits de l’homme dans les échanges entre les deux     chefs d’états et selon la tactique choisie et  imposée par Mr Ben Ali et non     par son hôte, contrairement à ce qui est supposé. Comme lors de leur     première rencontre en coup de vent, durant la tournée que Mr Sarkozy a     entreprise  dans les pays du Maghreb  au lendemain de son élection, et en     pleine affaire du militant avocat Mohammed Abbou alors incarcéré, c’est Mr     Ben Ali qui a pris les devants en évoquant lui-même la question des droits     de l’homme  en Tunisie. Il a exposé comme il le fait avec ses hôtes sa     traditionnelle rhétorique qui fait l’éloge d’une construction progressive et     consensuelle de la démocratie en résonnance avec les spécificités     tunisiennes. Lors de cette  première  rencontre entre les deux hommes le cas     de  Mohammed Abbou, emprisonné pour avoir publié sur le Net une opinion où     il dresse un parallèle  entre  MM Ben Ali et Ariel Sharon,  a bien été     évoqué  comme l’a affirmé un mois plus tard Madame Rama Yade sur la chaîne     de télévision française M6, mais  la Secrétaire d’Etat française avait      oublié de préciser que c’est Monsieur Ben Ali lui-même qui a eu l’habileté     de l’évoquer, préemptant ainsi l’éventuelle évocation par son hôte de     l’épineuse question du respect des droits de l’homme. Elle fut évoquée en     passant et sans trop de conviction ni d’un coté ni de l’autre. Cette fois     aussi,  ce fut la même technique, autant préventive qu’adroite, qui aura     laissé l’hôte  du président tunisien presque sans voix. Et l’on passa aux     choses plus sérieuses : la commande d’avions « Airbus », l’achat  d’une     centrale thermique, la naissance de l’UPM (Union Pour la Méditerranée) avec     le souhait que la Tunisie accepte d’en  abriter le siège  et que l’égyptien     Moubarak en soit le coprésident  avec un homologue européen.           Tout a été ficelé, facilement et rapidement. L’accord était total. Tellement     total que cela a « déteint sur le comportement personnel de  l’un  à l’égard     de l’autre » selon un témoin oculaire qui a suivi  de bout en bout le     déplacement du président  français… « Ils  étaient comme deux larrons en     foire » note un journaliste européen. Se donnant des tapes partout sur le     corps et s’esclaffant de rire à propos de tout et de rien. Ils donnaient     l’impression d’être deux potes  issus d’une même  façon d’être». Quant à     madame Rama Yade l’égérie des droits de l’homme,  elle s’est faite durant la     visite tellement discrète  qu’à un certain moment,  on avait oublié qu’elle     était de la délégation  si ce n’est pour faire de la représentation  comme     Rachida Dati et la très distinguée épouse du chef de l’état Français, madame     Carla Bruni Sarkozy.  Il est vrai que son rôle durant la visite a été lui     aussi ficelé à l’avance et de commun accord. Madame Yade  n’a été autorisée      de rencontrer   un représentant de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme     –  en l’occurrence son président l’avocat Mokhtar Trifi –  à la condition      si ne qua non – et c’est une condition exigée et obtenue par les tunisiens !     –  qu’elle rencontre des représentants des ONG proches du pouvoir tunisien     qui, elles,  tiennent  le même discours apologétique que celui de Mr Sarkozy     quant aux progrès réussis par Mr Ben  Ali en matière de  droits de l’homme.     Tels ont été les termes de l’accord préalable.  La secrétaire d’Etat a même      refusé de se rendre au siège de la Ligue prétextant des « problèmes internes     »  et a exigé de son président qu’il se rendre à l’hôtel où elle réside.       Facon de ne pas  reconnaitre  officiellement une organisation dont     l’existence et la légitimité même  sont contestées par le pouvoir tunisien.     Quant à la rencontre avec la  très crédible universitaire Khadija Cherif,     présidente de l’Association des Femmes Démocrates  si proches pourtant des     valeurs de laïcité et de modernité chères à l’occident, et qui devait      rencontrer Madame Yade, elle a  été avertie de l’annulation de la rencontre     une heure auparavant. Sans aucune explication. A se demander si les us et     coutumes politiques    en vigueur en Tunisie n’ont pas  fini par contaminer     les usages de courtoisie de la diplomatie française.      Laissons le mot de la fin à une autre gladiatrice  de la cause démocratique     en Tunisie, la célèbre Sihem  Ben Sedrine,  Porte Parole  du  Conseil     National pour les Libertés en Tunisie , dans une déclaration à afrik.com : «     C’est vrai que la France n’a pas à « donner des leçons » à la Tunisie mais     on comptait sur elle pour faire passer des recommandations fermes à Ben Ali.     La France, que l’on dit « pays des droits de l’homme » se disqualifie du     dossier. Je dirais que les ONG sont désillusionnées plutôt que déçues des     déclarations du président français. J’ajoute même que la France a voté pour     Ben Laden : en donnant un coup de pied aux droits de l’Homme, elle a     encouragé le terrorisme à l’intérieur du pays. Là, tous les espoirs se sont     envolés et les combats pour la liberté et la justice reçoivent une belle     gifle. En revanche, ce sont les contrats qui étaient mis en avant. Je sais     maintenant que je ne peux plus compter sur le pays « des droits de l’homme »     qu’est sensé être la France. On va devoir compter sur nous-mêmes et la     société civile tunisienne et étrangère ».
 (Source :  Le Maghrébin , Organe de l’     Alliance Maghrébine pour la Démocratie, 4 mai 2008)     Lien :     http://hebdo.maghreb-amd.org/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1  
  
  
 
Presse: des signes d’ouverture du     pouvoir en Tunisie, mais l’opposition dénonce “le verrouillage et la     régression”
 
     
     
     Par Bouazza ben Bouazza AP – Samedi 3 mai, 18h58     TUNIS – Alors que le pouvoir s’attache à donner des signes d’une ouverture     relative à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse     célébrée samedi, l’opposition n’en démord pas: la situation de la presse “se     dégrade”.          “Loin de s’améliorer, elle régresse”, selon le chef du Forum démocratique     pour les libertés et le travail (FDLT), une formation de l’opposition     légale. Il en veut pour preuve la grève de la faim menée depuis une semaine     par deux journalistes opposants.     Face aux critiques qui l’accusent de “museler la presse”, le président     tunisien Zine El Abidine Ben Ali a lancé un appel aux journalistes les     exhortant à bannir “toute forme d’autocensure et de censure externe”.     Dans un message adressé au syndicat des journalistes tunisiens et à     l’association des directeurs de journaux, il les a pressés de faire preuve     de “plus d’audace” dans le traitement des différents sujets pour “être plus     proche des préoccupations des citoyens et de leurs aspirations”.     Le président Ben Ali, qui a reçu un satisfecit en matière de libertés de son     homologue français Nicolas Sarkozy lors de son récent voyage en Tunisie, a     fait part de sa “volonté de garantir le droit de chaque citoyen à une     information libre et sincère, et de diffuser les droits de l’Homme et les     libertés fondamentales, dans le texte comme dans la pratique”.     Pour Ben Ali, une telle action doit néanmoins être sous-tendue par     “l’attachement à l’intérêt supérieur de la nation et l’allégeance à la     Tunisie, et à elle seule”.     Parallèlement, les chaînes de télévision publique “Canal 7” et privées     “Hannibal” brisaient un tabou en diffusant deux débats contradictoires sur     le dossier de la presse, une initiative jugée insuffisante parce que     sélective, par la chef du Parti progressiste démocratique (opposition     légale), Maya Jribi. Son parti tout comme le FDLT en étaient en effet     exclus.     Bien que ne signifiant pas à ses yeux un changement de cap du pouvoir, Mme     Jribi, première femme à diriger un parti politique en Tunisie, y voit     néanmoins “un début” qu’elle “espère voir se poursuivre”.     Elle a rendu un hommage appuyé au nouveau syndicat national des journalistes     tunisiens (SNJT) pour “le rôle positif qu’il joue pour la défense de la     profession et son honneur”.     Une “déclaration de Tunis sur la liberté de la presse” distribuée lors d’une     conférence de presse organisée par le FDLT, le PDP et des personnalités du     “comité du 18 octobre pour les droits et les libertés”, souligne cependant     que cette situation “continue de se caractériser par le verrouillage et     l’intransigeance”.     Pour y remédier, ses auteurs revendiquent la suppression du code de la     presse et sa substitution par un autre qui soit “libéral et dépourvu de     sanctions de privation de la liberté”.     Ils préconisent en outre la création d’un conseil de l’audiovisuel où toutes     les parties seraient représentées, et réclament la cessation “des pressions     et harcèlements sécuritaires des personnes et des organisations” opérant     dans le champ des libertés, ainsi qu’une “répartition équitable de la     publicité publique” et la généralisation de la subvention de l’Etat à tous     les journaux de l’opposition sans exclusive.     Dans le même temps, les deux journalistes opposants du PDP, Rachid Khéchana     et Mongi Ellouze, en grève de la faim, affichaient leur détermination à     poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs doléances.     Ils ont cessé de s’alimenter depuis une semaine pour protester contre les     entraves dont leur journal “Al Mawkef” fait l’objet, selon eux, et pour     “défendre la liberté de la presse”.     “Nous n’arrêteront notre grève que si ces entraves cessent, le gel du compte     du journal est levé et que l’affaire engagée devant la justice contre les     responsables d’Al Mawkef est retirée”, a martelé devant la presse, le     rédacteur en chef, M. Khéchana dont l’état de santé et celui de son collègue     sont jugés “préoccupants”. AP       
 
Deux journalistes tunisiens en grève     de la faim
 
         Samedi 26 avril 2008      Par AFP     Le rédacteur en chef et le directeur d’Al-Mawkif organe d’un parti     d’opposition tunisien, Rachid Khéchana et Mongi Ellouze, ont annoncé samedi     commencer une grève de la faim pour protester contre des vexations visant,     selon eux, à étouffer le journal hebdomadaire.             “Nous commençons une grève de la faim illimitée jusqu’à la cessation des     manoeuvres administratives et judicaires provoquées par le pouvoir pour     étouffer Al-Mawkef”, ont-ils déclaré lors d’une conférence de presse au     siège du journal et du Parti démocratique progressiste (PDP, légal).             Ils ont évoqué des “saisies répétées” du journal et affirmé être l’objet de     “manoeuvres politiques en forme de procédures judicaires et     administratives”.              “La situation est intolérable, notre journal ne reçoit pas de publicités, ne     vit que de ses ventes et se retrouve aujourd’hui menacé de disparition”,     s’est alarmé M. khéchana.             L’annonce de cette grève, qui intervient 48 heures avant une visite d’Etat     du président français Nicolas Sarkozy à Tunis, a été qualifiée de “manoeuvre     démagogique et opportuniste” par les autorités.           Italie: 75 clandestins secourus en mer, 500 immigrés débarqués en 48 heures         AFP 02.05.08 | 19h25   
    es gardes-côtes italiens ont annoncé vendredi soir avoir secouru 75 migrants     clandestins au large de Lampedusa (sud), où avaient déjà débarqué dans la     matinée 27 immigrés, portant à plus de 500 le nombre d’arrivées, depuis     jeudi, sur l’île, dont le centre d’accueil était surpeuplé.     “Une vedette des gardes-côtes a secouru à 55 milles au sud de Lampedusa un     canot pneumatique à la dérive, avec à son bord 75 immigrés qui sont en train     d’être transportés vers l’île”, a déclaré à l’AFP le capitaine des     gardes-côtes Cristiano Aliperta.     Plus tôt vendredi, 27 immigrés ont débarqué sur l’île, après l’arrivée de     quelque 400 immigrés dans la seule journée de jeudi.     Quatre femmes se trouvaient parmi le groupe bloqué dans la matinée par les     forces de l’ordre alors que les clandestins venaient de débarquer, selon la     même source.     Environ un millier de personnes presque toutes originaires d’Afrique de     l’est ou de l’ouest se trouvaient dans le centre d’accueil de Lampedusa     vendredi alors que sa capacité est de 600 personnes, selon l’agence Ansa.     Des transfèrements de clandestins dans d’autres centres d’accueil de la     Péninsule devaient intervenir dans la soirée.     Selon un récent bilan du ministère italien de l’Intérieur, 16.482 immigrés     clandestins “probablement” en provenance des côtes libyennes ont débarqué     sur les côtes italiennes en 2007, soit un chiffre en baisse par rapport à     2006 où 20.927 personnes avaient été recensées.     Après de longues négociations, Rome et Tripoli ont signé le 29 décembre un     accord de coopération pour lutter contre l’immigration clandestine en     provenance du Maghreb et d’Afrique, prévoyant notamment des patrouilles     communes.
 
La       Tunisie déjoue deux tentatives d’immigration clandestine vers l’Italie
 
 
       
 TUNISIE – 5 mai 2008 – XINHUA        Les forces de sécurité maritime tunisiennes ont réussi à déjouer deux       nouvelles tentatives d’immigration clandestine à partir de la côte       tunisienne vers l’Italie.               Selon le journal “Assabah”, publié lundi, 14 jeunes tunisiens ( candidats       à l’immigration clandestine) ont été interceptés par les gardes-côtes de       la ville de Monastir (150 km à l’est de Tunis).               Ces jeunes “ont avoué au cours des interrogatoires qu’ils ont acheté et       volé deux bateaux du type “Zodiac”, voulant les utiliser pour atteindre       les côtes de l’île italienne Lampedusa, ajoute le journal tunisien.               L’île Lampedusa choisie par les candidats tunisiens à l’ immigration       clandestine est la cinquième île sicilienne, d’une superficie de 20,2 km2,       située à environ 60 km au nord de la Tunisie.
 
      
 
   
Italie: 75 clandestins secourus en     mer, 500 immigrés débarqués en 48 heures
     
    AFP 02.05.08 | 19h25      Les gardes-côtes italiens ont annoncé vendredi soir avoir secouru 75     migrants clandestins au large de Lampedusa (sud), où avaient déjà débarqué     dans la matinée 27 immigrés, portant à plus de 500 le nombre d’arrivées,     depuis jeudi, sur l’île, dont le centre d’accueil était surpeuplé.      “Une vedette des gardes-côtes a secouru à 55 milles au sud de Lampedusa un     canot pneumatique à la dérive, avec à son bord 75 immigrés qui sont en train     d’être transportés vers l’île”, a déclaré à l’AFP le capitaine des     gardes-côtes Cristiano Aliperta.     Plus tôt vendredi, 27 immigrés ont débarqué sur l’île, après l’arrivée de     quelque 400 immigrés dans la seule journée de jeudi.     Quatre femmes se trouvaient parmi le groupe bloqué dans la matinée par les     forces de l’ordre alors que les clandestins venaient de débarquer, selon la     même source.     Environ un millier de personnes presque toutes originaires d’Afrique de     l’est ou de l’ouest se trouvaient dans le centre d’accueil de Lampedusa     vendredi alors que sa capacité est de 600 personnes, selon l’agence Ansa.     Des transfèrements de clandestins dans d’autres centres d’accueil de la     Péninsule devaient intervenir dans la soirée.     Selon un récent bilan du ministère italien de l’Intérieur, 16.482 immigrés     clandestins “probablement” en provenance des côtes libyennes ont débarqué     sur les côtes italiennes en 2007, soit un chiffre en baisse par rapport à     2006 où 20.927 personnes avaient été recensées.     Après de longues négociations, Rome et Tripoli ont signé le 29 décembre un     accord de coopération pour lutter contre l’immigration clandestine en     provenance du Maghreb et d’Afrique, prévoyant notamment des patrouilles     communes.
 
 
     
 Par Biju       Nicolas Sarkozy BEN ALI,  lors de sa  visite  de prélat  de deux jours en     Tunisie avec la signature d’accords et de contrats commerciaux, avait rendu      hommage aux efforts de Tunis en matière de gouvernance moderne, pour ainsi     dire, il a surtout reconnu,   la stature d’homme d’état de Zinétron et sa     guilde de voleurs et de criminels, soyons clair, c’est vrai,  la fiote     hongroise, l’hommage qu’il a rendu, c’est surtout à zinétron et sa sinistre     dictature. Il a surfé, le nabot  sur ses profonds délires,  comme  un des     pires salauds colonialistes, que la Tunisie  n’a jamais sentie collé à ses     basques, il a surfé avec une rigueur artistique, qui donne toute la mesure     de l’esprit malsain et malade, de NICOLAS BEN ALI, surfé comme une  suffète     surfaite,   sur le champ de mines des droits de l’Homme, qui , sauf pour     lui,  et quelques  « terroristes  d’états, et autres états terrroristes»      dit démocratiques de par le monde, les droits humains et les libertés     n’existent pas en Tunisie, ou alors tous les tunisiens,  et 80% des     habitants de ce monde,  sont des mongoliens autistes, bon à enfermer dans     les goulags, ou dans des camps de travail et de concentration, pour avoir la     paix.           *          NICOLAS BEN ALI et son épouse monte- Carla Bruni, qui vit l’amour, comme     ROTSCHILD  les taux d’intérêt,  ont été salués à leur descente d’avion par     le clown servile Ben Ali. Pendant une vingtaine de minutes, le couple     présidentiel, leur hôte et la délégation française ont remonté l’avenue     Bourguiba, mis en état de siège, il y’avait autant et plus de miliciens ,     indicateurs, flics en tenue et en civil, que de pauvres hères, de cette     tunisie crève la faim des bouges, payés , transportés , nourris et logés à     l’oeil, pour donner l’impression de la liesse populaire, et flagorner à tout     rompre dans la pire tradition des mises en scène du RCD digne de la belle     époque stalinienne, ou même celle de POUTINE aujourd’hui,  sous les     banderoles louant la “coopération fructueuse” entre Paris et Tunis .Un     péplum où  des figurants sont payés  à s’auto- flageller devant des César      pervers et décadents     Nicolas BEN ALI et Zinétron se sont ensuite retrouvés au palais de Carthage,     dans le bunker de notre misérable HITLERION nazional, pour une première     série d’entretiens, conclue par la signature d’accords et de contrats qui     confirment la première place de la France au rang des partenaires     économiques de la Tunisie,  maison ne nous a pas dit, les montants des pots     de vin et autres petits cadeaux, qui sont tombés dans les escarcelles  de     NICOLAS BEN ALI, pour Zinétron tout est bénéfs, la compagnie TUNISAIR comme     les banques, les passagers , comme toute la TUNISIE lui appartiennent, la     France est plutôt le premier partenaire économique en Tunisie  de BEN ALI et     son clan, tout le reste, même la paix des chiens, sont passés en perte et     profits.               Zinétron a également confié à Alstom la construction d’une centrale     thermique de Ghannouch (sud), pour un montant d’environ 360 millions     d’euros, en vérité la prix de cette centrale est surévaluée, pour la même     qualité et la même performance à tous les niveaux, une centrale brésilienne,     chinoise ou russe coûte moitié moins cher, mais elles, elles n’offrent     aucune ristourne spéculative, ni dessous de table à qui que ce soit, faut     croire .               Zinétron et NICOLAS BEN ALI ont  aussi  une convention de “gestion concertée     des flux migratoires”, ça va chier pour la misère africaine, comme au temps     béni de l’esclavagisme, les maîtres esclavagistes de l’occident chrétien se     payent,  maintenant,  des matons , des vigiles et des mercenaires de la     grande berbérie, barbarie, haute gamme,  pour garder leurs frontières et     veiller au grain de leurs intérêts, et alors là fini la rigolade, les     reconduite à la frontière  en EUROPE c’est le paradis pour les clandestins,     comparés à ce que leurs font subir  les tarés comme BOUTAFLIKA , KHADDAFI et     BEN ALI, ramassés par centaines , traités comme du bétail,  ces pauvres     clandestins sont  tabassés , violés, volés, humiliés  et souvent relâchés     dans le désert , torturés et blessés, affamés et démunis, ils meurent par     dizaines. HORTEFEUX et ses compères, NICOLAS BEN ALI et BERLUSCONI peuvent     jubiler, à moindre frais, ils ont embauché des tueurs, aussi mesquins     qu’eux, mais plus efficaces et plus redoutab les, de parfaits robots tueurs,     bien plus cons pour  parfaire leurs crimes. Un accord bidon, sûrement dans     ses fondements,  à été conclu aussi , visant à faciliter la délivrance de     visas longue durée aux Tunisiens, pas à tous les tunisiens, aux cerveaux,     parce que si la France autoriserait tous les tunisiens à émigrer chez elle,     la Tunisie se viderait pour de bon, il ne resterait que les vieux et les     spéculateurs , ouvrir le marché du travail français à des Tunisiens dotés de     “compétences de haut niveau”, pour HORTEFEUX ET SARKO, c’est prendre la «     crème » sociale, le reste, la « merde » est tout juste bon à servir de     paillassons à BEN ALI , sa clique et toutes les crapules de la terre qui ont     table ouverte chez nous.          Zinétron a renouvelé son soutien au projet de NICOLAS BEN ALI d’Union pour     la Méditerranée (UPM), un projet miroir aux alouettes, juste bon pour     occuper les beaufs français, et permettre  à ce dernier de faire illusion     sur ses incapacités et ses incompétences à gouverner la France, ce projet      qui doit être lancé le 13 juillet entre les 27 pays de l’Union européenne     (UE) et ses voisins du Sud,  et dont Zinétron souhaite accueillir le     secrétariat général. Le siège de cette union à Tunis, pourquoi pas, on n’est     pas à une aberration prés,  c’est un chef-œuvre de foutage de gueule, si     cela se fera,   c’est aussi reconnaitre à BEN ALUI une quelconque réalité     humaniste,  une dimension universellemais,  mais il ne faut pas s’arrêter à     cela, il faut c omprendre que dans cette union,  dans l’esprit de SARKOSY,      en bon voyageur de commerce du sionisme international,  c’est  surtout,     faire accepter et imposer aux arabes et aux musulmans, comme un partenaire     acceptable, l’entité sioniste, pendant ce temps, le génocide des     palestiniens peut continuer, et après les mêmes apprentis sorciers, ,     viennent nous parler de l’extrémisme intégriste menaçant le derche de     l’EUROPE et le monde entier, comme si Zinétron , les dictatures arabes et     l’entité sioniste sont le socle d’un  monde « civilisé » et paisible, où il     fait bon vivre, alors que le monde  qu’ils sont en train  de bâtir,  est      celui des ordures et des fous surarmés, pas celui des peuples,     l’extrémisme,  le leur, est aussi abominable que celui des nihilistes, celui     que des satanique comme Zinétron et NICOLAS BEN ALI brandissent à la face     des foules soumises ; alors qu’ils sont la source et les bénéficiaires de     cette dérive.          NICOLAS BEN ALI  a rendu un hommage appuyé aux efforts accomplis par son     papa en matière de droits de l’Homme. Oui BEN ALI aujourd‘hui ne torture     plus,  et ne tue plus avec les moyens barbares de l’inquisition, il a à sa     disposition plus de flics et des tortionnaires que la France avec six fois     moins de population, lui,  il emprisonne, torture, terrorise, dans le     silence, tout le pays et même les médias étranger traqués,  sont sous son     contrôle, l’affaire de SOLIMAN, des touristes autrichiens, de REDEYEF, sont     le prélude à des jours de fer et de sang, les pays de l’union     merditerranéene, sous la botte de NICOLAS BEN ALI, enverront , alors pour     ces coups durs annoncés, des troupes pour maintenir l’ordre, comme jadis ,     la France, à GAFSA, à GAZA,  à ALEXANDRIE, à ALGER, à CASABLANCA ect, enfin     pour sauver la peau des potentats à leur service… les sionistes qui sont des     experts en matière de génocides  seront de précieux auxiliaires, des muses     zélées, leurs techniciens de la répréssion, de la terreur et du crime  font     merveille partout dans le monde.  Dans le  cas précis de la Tunisie, il     reviendrait à dire, maintenir les tunisiens ad libitum  sous l’ordre     illégitime, fascisant et implacable de BEN ALI, la chose de NICOLAS BEN ALI     , sa chose et en même temps, son exemple, son icône et  son rêve le plus     intime, ah comme NICOLAS aimerait avoir avec sa MONTE-CARLA les mêmes     pouvoirs en France,  que Zinétron et sa vieille peau de coiffeuse en     Tunisie…… Aujourd’hui, l’espace des libertés progresse à ce qu’il paraît en     tunisie,  selon SARKO,  il n’y’a que les tunisiens et tous les honnêtes gens     de la planète qui ne le voient pas, qui ne le constatent pas. La plus part     des tunisiens savent dans leur chaire que cet espace de liberté n’a jamais     existé, et que le fallacieux décorum mis en place par la maffia  Zinétron,      avec la complicité des voyous comme NICOLAS BEN ALI,  progresse     implacablement  vers un enfer annoncé pour le pays. Personne et encore moins     les tunisiens ne demandent à NICOLAS BEN ALI de se poser en donneur de     leçons, nous savons  que c’est une névrose , un microbe sioniste, une  fibre     liberticide NICOLAS, ce que les tunisiens opprimés exigent de lui, comme     tous ses semblables  par contre, c’est un peu de pudeur, d’oublier d’être     obscène et de fermer sa grande  gueule de bling bling, Zinétron par le fer     et par le sang parle déjà en notre nom avec leur appui,  il devrait méditer     le nabot NICOLAS,  les propos du marin de BOULOGNE qu’il l’avait traité,     lors d’une de ses sorties foireuse et démagogique en France, d’en…., pour     les tunisiens, NICOLAS BEN ALI , c’est l’enculade faite  bipède, et con en     plus, con comme ses pieds, on compte sur lui pour ramener  la France au     niveau de la Tunisie de Zinétron,  comme cela, personne ne sera dépaysé ;      la France de ces vieux cons qui avaient voté pour NICOLAS BEN ALI,     comprendra  ce que subissent vraiment les tunisiens.   Ces derniers depuis     toujours se font mettre par des moins que rien comme Zinétron  la tare, si,      il veut vraiment rendre service  à la méditerranée, à la terre entière et au     genre entier,  par solidarité de voyous, NICOLAS BEN ALI devrait embarquer,     son pote, la momie de HAMMAM SOUSSE,  sur sa nef de l’ignominie et qu’ils     aillent au diable tous les deux,  et leur smala bien entendu.          NICOLAS BEN ALI a rendu hommage, à Zinétron,  pour sa lutte déterminée     contre le terrorisme, ce véritable ennemi de la démocratie. “Qui peut croire     que si demain, après-demain, un régime de type taliban s’installait dans un     de vos pays, au nord de l’Afrique, l’Europe et la France pourraient     considérer qu’ils sont en sécurité ?”, s’est-il interrogé, et voilà le tour     est joué, tout dans la propagande, que certains plumitifs  nomment «     communication » se met en branle, où est la démocratie en Tunisie ? où sont     les terroristes ? Les seuls que tunisiens identifient sont  Zinétron et sa      clique, est ce que NICOLAS BEN ALI connait le sens des mots ? qui sont les     talibans ?où sont les autrichiens enlevés ? NICOLAS BEN ALI      considère-t-il,  que les révoltés de la faim et du pain de REDEYEF et  de la     plus part des habitants de la Tunisie silencieuse,  sont  des extrémistes et     des talibans ? Alors, des terroristes, des extrémistes et des talibans se     trouvent par milliers en France et en EUROPE, ce sont tous les     contestataires, tous les grévistes, tous ceux qui descendent dans la rue,  à     juste raison, pour défendre leurs droits,  et qui sont mille fois plus     actifs, plus violents et plus réfractaires que les tunisiens, c’est d’une     logique,  à décorner les vaches. NICOLAS BEN ALI parle d’affect, dans une     dimension paranoïaque qui fait rougir  Zinétron,  et tous les dictateurs de     la planète de plaisir, c’est un raciste et un malade, à partir du moment que     pour lui,  l’union méditerranéenne, c’est juste la prétendue « intelligence     du nord, associé à la force de travail et à l’état d’esprit soumis des     esclaves du sud », les choses  sont clairs, sa vision nazifiant  et     méprisante , raciste de cette union, est porteuse d’horreurs et de     catastrophes  extrémistes, terroristes et mortifères,  dont nous serons les     seuls victimes. Il ne faut pas se faire d’illusion, elle est applaudie,     acceptée et rêvée par nos dictateurs, elle répond à leurs vœux les plus     intimes de pérennité, à l’ombre  des troupes d’intervention étrangères,  et     de la politique de la canonnière, quand on vous dit que le néocolonialisme     est beaucoup plus pervers que le colonialisme…..          Depuis vingt ans, la dictature de Zinétron est régulièrement épinglée par     les ONG, par tout ce que le monde compte de types normaux pour ses     violations des droits de l’Homme, rien n’est n’y fait, parce que ses     dénonciateurs n’ont aucun pouvoir de pression direct sur cette ordure, ceux     qui en ont,  comme  les présidents des puissances démocratiques, comme     NICOLAS BEN ALI, jouissent de ces horreurs, des horreurs qui justifient      leurs petites horreurs, celles  qu’ils font subir , par petites doses     homéopathiques, à leurs populations, dans leurs grandes majorités, pas     civilisées et pas conscientes pour un sou, des populations bousillées par     l’avoir à tout prix, aux U.S.A, ou en France, certains meurent de faim et de     maladie, proportionnellement , bien plus qu’en Tunisie, en Algérie ou en     Lybie, tout juste parce que dans ces dictatures, parmi les gens, il existe     encore des liens de solidarité qu’on dit primaires, qu’ils soient       familiaux, régionaux ou même nationaux, malgré les dictatures, les     spéculateurs et leurs complices qui poussent à l’individualisme, la     démocratie pour un pays comme la Tunisie, c’est aussi,  pour les tunisiens     conscients et pas aliénés,  marginaliser  les formes de déviances de la     judéo- chrétienneté, par l’effort solidaire encore plus affirmé,  et des     institutions  toutes  respectueuses des droits de l’homme et des personnes,     ce schéma est révolutionnaire et destructeur pour des gens comme Zinétron et     NICOLAS BEN ALI, pourtant chez nous,  il est encore possible de l’accomplir     et de le vivre . Quand je pense que ce pourri de Zinétron dénonce     systématiquement les moindres critiques venant de personnalités à qui , il     n’arrive pas à la cheville et, qu’il  met en avant son prétendu et faux      bilan en matière d’éducation et d’émancipation des femmes, quand on voit     l’état de l’éducation en Tunisie, qui est d’une pauvreté extrême, le nombre     de diplômés chômeurs, avec un niveau  très faible, quand on voit l’état     général de la femme tunisienne, qui a régressé par rapport à l’époque de     T.HADDAD, pour peu qu’on s’intéresse un tant soi peu, à la TUNISIE, on est     dans l’obligation morale de réagir à ces montages indignes .  NICOLAS BEN     ALI , lui affirme qu’il l’aime la TUNISIE, si c’était vrai, on ne peut     qu’être révolté , ou au moins dégoûté par les mensonges et les manipulations     de Zinétron, NICOLAS BEN ALI a donc de la merde dans les yeux, c’est juste      un voleur de poules et un marchand de tapis, à moins qu’il a dans l’idée de     se taper la coiffeuse, auquel cas,  il serait encore plus con que je ne     crois, il est le seul à ne pas s ’apercevoir que c’est un travesti, même     CARLA-MONTE sa poupée de cire, qui est porté sur la chose, une vraie     nymphomane, elle, elle préfère F.MITTERAND, c’est vous dire… .          “Déçues” de n’avoir pas été reçues par la délégation de Nicolas Sarkozy lors     de son passage en Tunisie en juillet 2007, les ONG tunisiennes ont fait     savoir qu’elles attendaient un “geste fort” du président français sur ce     terrain, dont il avait promis de faire une des priorités de sa politique     étrangère, ces idiots utiles comme dirait Zinétron, c’est LENINE ou HERMEL,     qui lui ont soufflé la maxime, ont été bien servis, d’habitude pour la     majorité des tunisiens,  la LTDH et les femmes démocrates tunisiennes ne     représentaient rien, maintenant et après le passage de la      l’ouragan/diarrhée NICOLAS BEN ALI, ils sont moins que rien, si ce dernier     est aveugle, eux ne sont même pas admis de lui servir de canne blanche ou de     chiens d’aveugle, pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien derrière eux qui puisse     imposer le respect, pas des foules, des gens convaincues et décidés, qui     seraient descendus à leurs risques et périls, pour leur honneur, dans les     rues de Tunis, et dire ses quatre vérités au régime et à NICOLAS BEN ALI,     que pas plus en TUNISIE qu’en France,  ils ne sont  le bienvenu, et qu’ils     sont  les représentant de la haine, de l’exploitation et du néocolonialisme.     Quand je pense qu’un scribouillard tunisien  avait demandé dans un article     rebonds sur libé, à NICOLAS BEN ALI,  d’être un MENDES France, triple buse,     MENDES France nous a imposé et donné BOURGUIBA qui nous a refilé Zinétron     comme une maladie honteuse, NICOLAS BEN ALI est dans la continuité logique     et philosophique de MENDES France, il n’a pas à l’être ou à le devenir, il     l’est  de toute sa morve, de tout son soul,  je dirais même qu’il est un     excellent élève    du représentant de l’empire coloniale d’antan, le génie     de MENDES France, c’est d’avoir déployé une stratégie colonialiste sur le     très long terme,   qui s’est donnée pour objectif, de maintenir jusqu’à ce     jour la Tunisie dépendante et sous protectorat français, sans l’armée et     l’administration française, le travail est fait, très bien fait par les     harkis et les matons tunisiens , comme BOURGUIBA et puis  Zinétron,  la     dernière visite de NICOLAS  BEN ALI, ne fait que confirmer cette excellente     stratégie, et il ne s’agit pas de droite ou de gauche française, F.METERRAND     et sa guilde sioniste avait fait aussi bien que  le nabot NICOLAS BEN ALI.     L’essentiel est désormais ailleurs pour les tunisiens, si on veut nous en     tirer, il faut compter sur nous –mêmes,  dans la clarté et la transparence ;     sans le vouloir et par ses maladresse génétiques  NICOLAS BEN ALI, nous a     montré la voie, et rappelé à l’ordre, si nous tunisiens, nous nous ne sommes     pas convaincus par toutes les infamies et les dénis que nous subissons, on     n’arrivera rien contre Zinétron et les gens comme lui, nous resterons dans     l’atermoiement et nous n’intéresserons personne. Avec une inflation de 6 %     en un an, et la stagnation des salaires, les Tunisiens voient  leur pouvoir     d’achat s’éroder, voilà une réalité politique qui doit rassembler une     opposition digne de ce nom. Et dans la Tunisie de Zinétron, d’habitude si     silencieuse, si soumise, si méprisable, les langues se délient, les     tunisiens spontanément bougent, l’opposition dans sa très grande majorité     n’est pour rien  de ces foyers de révolte qui éclatent un peu partout en     Tunisie, il est vraiment temps qu’elle se réveille, au lieu de quémander ,     l’air qu’elle respire, à un taré comme NICOLAS BEN ALI..  
     
        (Source : le blog El Khadra, le 3 mai 2008)
       
 Questions de l’heure – Le paysage politique       tunisien : Le Parti des Verts pour le Progrès, un ” parti de décor ”        ” Opter pour une position centriste et modérée : vous appelez cela un       parti de décor ! ”       
Interview de Mongi Khammassi       Secrétaire Général du Parti des Verts pour le Progrès
         
       
 Le Temps : Deux ans ont passé depuis       la légalisation du PVP et vous voilà en pleins préparatifs pour votre       premier Congrès national. Quel est, d’abord, votre bilan?       Mongi Khammassi : Oui, deux ans déjà, c’est ahurissant ce que le       temps passe vite, mais c’est également extraordinaire, maintenant, qu’on       essaye, avec un peu de recul, de dresser un bilan préliminaire, de relever       qu’il est et sans, prétention, aucune, singulièrement positif. Nous sommes       conscients que la phase de constitution dans laquelle nous nous trouvons       rend notre tâche plus difficile et laborieuse dans la mesure où c’est bien       le stade du lancement des fédérations et des structures centrales en plus       de la préparation du premier Congrès national.        Le Parti des Verts pour le Progrès, parti modéré et centriste tunisien,       est, rapidement et efficacement, parvenu à se forger une place respectable       sur l’échiquier politique et à compter parmi les partis les plus actifs et       ce n’est nullement le fruit du hasard, mais celui d’un labeur incessant de       la part de tous nos militants de tout âge, horizon, et de toutes les       régions et catégories tunisiennes. Le 3 mars 2006, jour d’obtention de       notre visa légal, les fondateurs du parti, en l’occurrence, le Bureau       Politique (BP), étaient à la fois heureux et soucieux. Un grand défi se       dressait devant nous tout comme une responsabilité imposante, morale,       politique et historique. Un défi qu’il fallait relever et une       responsabilité qu’il fallait assumer coûte que coûte. Le 3 mars 2008,       c’est-à-dire, au bout de deux ans, le BP, la Haute Commission des Etudes       et de la Prospection (HCEP), l’Organisation des Jeunes et Etudiants, 9       fédérations et un nombre considérable de militants verts ont organisé le       premier meeting du PVP intitulé ” Rencontre avec les Structures et les       Fédérations “, et après un long débat, sont convenus à démarrer les       préparatifs du premier Congrès National…               . La structuration du parti s’est visiblement élargie…       – Et elle ne cesse. Mis à part le BP, la HCEP et l’Organisation       des jeunes, nous avons déjà lancé, comme je viens de préciser, 9       fédérations à Zarzis, Ras Jebel, Jendouba, Sfax, Nabeul, Kairouan, la       Jérissa, Tunis II et la Manouba. Nous allons, dans les jours qui viennent,       inaugurer les fédérations de Tunis I, Gafsa et Ben Arous. Reste sur notre       liste Gabès, Sousse, Mahdia, Monastir, Sidi Bouzid qui sont déjà en cours       de constitution. Nous allons laisser leur création germer petite à petite       pour après le Congrès qui aura d’ailleurs lieu très prochainement. Nous       allons faire de même pour la mise en place de l’Organisation de la Femme       Ecologiste et celle des Compétences Retraitées. Il est clair que nous ne       voulons, en aucun cas, brûler les étapes et nous pensons qu’il est plus       judicieux de renforcer nos rangs, lentement mais sûrement, plutôt que de       nous livrer dans un esprit marathonien à multiplier nos structures.        Vous savez, au sein du Parti des Verts pour le Progrès, nous nous       félicitons, sincèrement, du climat d’ouverture qu’enregistre notre pays.       La culture démocratique et pluraliste se voit consolider de jour en jour,       les récents discours et les récentes mesures annoncées par le président de       la République sont, on ne peut plus, explicites et incitatifs.       Aujourd’hui, l’opposition est appelée à œuvrer et à se déployer afin de se       rapprocher des réelles préoccupations du citoyen tunisien et de pouvoir,       par voie de conséquence, mettre en place des agendas de travail et des       programmes adéquats et modernistes qui sachent, de plus, répondre, par la       positive, cela va de soi, aux expectatives des élites et de la population.                     . Oui, mais puisque vous évoquez la question du Congrès,  que       pouvez-vous nous informer de plus sur les préparatifs? Doit-on s’attendre       à des surprises ? Certains suggèrent que le premier Congrès serait       déterminant et révélateur de la véritable facette du PVP ?       – Je crois que le PVP a révélé sa véritable facette, comme vous dites,       depuis belle lurette. Le Congrès, à vrai dire, consolidera cette image…               . Comment cela ?       – Je m’explique. Au lendemain de notre naissance, l’opinion publique       nationale était littéralement perplexe. La politique écologique est une       idéologie nouvelle en Tunisie et donc prête à confusion et tergiversation.       D’aucuns s’illusionnaient et pariaient que le Parti des Verts pour le       Progrès aurait du mal à s’élancer et à s’affermir tout en appartenant à       une mouvance politico-environnementale.        Le PVP a réussi à démontrer que l’écologie, tout comme la pollution, tout       comme la politique écologique n’ont pas de frontières ni de       cloisonnements. Au cours des deux années écoulées, notre parti a organisé       plus d’une vingtaine de conférences, séminaires et tables rondes qui ont       traité de tant de sujets écologiques, mais également politiques, sociaux,       économiques, etc. Je pourrais citer, à titre d’illustration, la pollution       sonore, les répercussions du 11 septembre après 5 années des événements,       le Réchauffement climatique, la 31ème célébration de la Journée de la       Terre Palestinienne, la maîtrise de l’énergie, l’approche tunisienne en       matière de durabilité du développement, la célébration du Cinquantenaire       de la Proclamation de la République avec l’organisation de trois tables       rondes (une historique, une juridique et une médiatique), la célébration       du XXème anniversaire du Changement… Depuis Janvier écoulé, parce que       nous sommes sensibles aux questions de la paix sociale, au chômage       intellectuel, etc., nous avons proclamé l’année 2008, année de la       jeunesse, nous avons, de la sorte, adhéré à l’élan présidentiel pour la       jeunesse tunisienne – nous qui avons pleine confiance en Monsieur le       Président de la République et misons sur son excellence – et entrepris       l’initiative de créer un espace de débat et d’écoute et d’organiser une       tribune de dialogue mensuelle avec les jeunes. Nous avons traité des       questions des mécanismes de communication avec les jeunes, des questions       identitaires entre conservatisme et modernité, la jeunesse et l’importance       de l’indépendance nationale… Et, tout récemment, à l’occasion de la       célébration du 70ème anniversaire de la Fête des Martyrs qui a coïncidé       avec la cinquième année de la Chute de Bagdad, nous avons ouvert le débat       sur la question de ” La résistance entre la dualité de la légalité et du       terrorisme “.        Force est de reconnaître qu’à chaque reprise, nous avions le souci de       diversifier les interventions, les conférenciers, académiciens,       diplomates, penseurs, militants en matière de droits de l’Homme, experts,       conseillers, tunisiens soient-ils ou internationaux, nous avons également       instauré une nouvelle culture politique, en diffusant, quand l’occasion       s’y prête de films documentaires, à l’instar d’ ” une Vérité qui dérange ”       (An inconvenient Truth) d’Al Gore ou d’autres docs sur la cause       palestinienne ou la question écologique. Nous avons également rendu public       les extraits de notre premier ouvrage bilingue, ” 20 ans après, Les       Raisons d’un Choix “, juste 135 pages, en avant-première, disons, qui       retrace l’itinéraire de 20 ans de changement en Tunisie et qui est en       cours de parachèvement et de lecture finale de la part de nos militants.       Et, je voudrais préciser que le Parti des Verts pour la Progrès est un       parti de parole et d’engagement. Face à l’urgence écologique et à la       nécessité impérieuse d’agir, sans plus attendre, le PVP s’est déployé afin       de conscientiser et de sensibiliser l’opinion publique nationale et même       internationale sur les véritables et rudes échéances environnementales. Il       est, de même, de notre devoir, et de par notre appartenance au monde       arabo-musulman de soutenir les causes justes, là où elles sont, Palestine,       Irak, Liban, Syrie, Somalie, Europe, Asie, Amérique, Océanie, etc., de       soulever les grandes problématiques et de dénoncer les injustices. Le       Parti des Verts pour le Progrès est fier de prôner et de défendre les       principes et les valeurs de la démocratie dans la participation, de la       liberté dans la responsabilité, de l’écologie dans la sagesse, de la       société dans la justice, du développement dans la durabilité et de la       négociation dans la non-violence.        Pour revenir à la question du Congrès, il est tout à fait naturel, que       nous soyons déterminés à ce que ses préparatifs répondent aux horizons de       nos attentes, et plus spécialement le volet moral et financier. Nous       sommes profondément convaincus que le prochain congrès va relancer le       parti sur tous les plans, notamment en termes de visions idéologiques et       références politiques et académiques du parti, en plus de l’élection d’un       Bureau Politique capable de mettre en valeur les réalisations du Comité       constitutif et du reste des structures durant les deux années écoulées.       Concernant la date, le lieu et le slogan exacts du congrès, ils seront       fixés et annoncés, dès que la Commission Nationale et les Commissions       chargées des Motions parachèveront leur travail préparatoire, avec la       petite précision, quand même que le congrès aura lieu durant la poignée de       mois à venir, et ce, conformément aux engagements proclamés par le meeting       qui a réunit les Fédérations et les Structures du PVP.       Je tiens à préciser que notre congrès sera électoral et démocratique,       caractérisé par la consécration d’une pratique politique hautement       distincte qui adopte les documents référentiels et désigne les personnes       capables de faire la différence, tout en précisant, sur ce chapitre, que       les opportunités de labeur et de militantisme et la marge de       responsabilisation demeurent, pour le reste, toujours ouverts à tous les       militants et toutes les compétences sincères et désireuses de renforcer       l’itinéraire du parti et qui soient de plus en pleine synergie et       interactivité avec le concitoyen.                . Puisque vous en parlez, la mouvance environnementale connaît un       grand essor dans le monde. Vous, le militant politique qui a cofondé, il y       a vingt ans, le parti libéral tunisien, êtes-vous d’avis, maintenant que       vous êtes sur la tête d’un parti vert, que l’écologie soit l’avenir de       l’humanité ?       – Absolument. Sinon je ne me serais pas aventuré à créer le premier parti       écologique tunisien. Voyez-vous, il y a une vingtaine d’année,       l’opposition, surtout libérale, était une composante nouvelle et innovante       sur le paysage politique tunisien, accoutumé à l’esprit du parti unique.       Je n’ai pas hésité, à l’époque, donc à fonder avec le concours des       militants tunisiens, le parti social libéral. Depuis vingt ans, la       conjoncture mondiale a radicalement basculé et nous vivons des mutations       titanesques.       Aujourd’hui, la donne est tout autre. Au bout de plus d’un siècle       d’industrialisation, le modèle productiviste passe par une impasse et la       situation environnementale est on ne peut plus alarmante et dégradée. Nous       vivons une ère caractérisée par des crises et des tensions internationales       ascendantes et de plus en plus périlleuses, et ce, sous fond de courses       folles des forces puissantes vers l’appropriation, même illégitime, des       sources énergétiques. Nous vivons sous le joug de la menace de visibles       dérèglements climatiques causés par le réchauffement planétaire et par un       gaspillage et une surexploitation des richesses naturelles versus une       raréfaction des ressources non renouvelables et vitales, la croissance de       la désertification parallèle à la déforestation et au déboisement. Le       phénomène d’immigration climatique et écologique pointe de plus en plus le       nez. La biodiversité est menacée, l’écosystème est épuisé, le fossé entre       Sud et Nord est de plus en plus profond en raison de la progression de la       pauvreté, de l’injustice, de la corruption et de la violence. Les conflits       armés et les actions terroristes en sont des indices révélateurs. Il ne       faut pas oublier la hausse vertigineuse du prix du pétrole et du gaz qui       va engendrer, cela va de soi, la hausse des produits alimentaires. Toutes       les sociétés humaines sont confrontées à des défis majeurs et le temps       n’est plus aux discours même les plus éloquents mais à l’action, au       diagnostic concret, à la proposition d’idées courageuses, réalistes et       étudiées et à l’anticipation avec le concours des politiques, des       administratifs, des élites, des dirigeants, des décideurs, des       syndicalistes, des acteurs sociaux et associatifs, de tout un chacun       soucieux de l’intérêt collectif. Le temps n’est plus à la dénonciation,       mais à la force de proposition. C’est notre slogan et c’est notre       conviction depuis le départ. Notre outil dans tout cela est,       indubitablement, la concertation, le dialogue démocratique et constructif       qui s’appuie sur l’expertise et l’expérience.                 . Revenons, si vous le voulez bien, à la politique nationale, les       échéances électorales approchent, présidentielle, législatives et       municipales, sans oublier votre propre congrès. Quelles sont les ambitions       du Parti des Verts pour le Progrès ?       – Oui votre interrogation ne cesse de faire l’objet d’intenses       concertations entre les militants du PVP. Pour ce qui est de notre premier       Congrès National, nous avons déjà mis en place les Commissions chargées       des préparatifs et leur travail va bon train. Nous sommes résolument       déterminés à participer aux élections législatives et municipales, c’est       évident, parce que nous croyons sincèrement qu’il est impératif d’être       présents à tous les rendez-vous électoraux et dans toutes les structures       et instances pluralistes.       Comme je viens de dire, nous sommes encore en phase de constitution et le       premier Congrès du Parti va sûrement mieux préciser les contours de nos       visions et conceptions futuristes. Il va de soi que l’un de nos principes       fondamentaux est de participer aux prochains rendez-vous électoraux et le       congrès fera en sorte de fournir une plate-forme initiale qui fera la       démonstration de la qualité de notre participation. De toutes les       manières, nous allons laisser le soin à nos structures, cadres et       militants d’en décider, par conviction et application du principe de la       participation démocratique dans la définition de tous nos choix       stratégiques.                . Comment jugez-vous l’expérience de la Rencontre Démocratique ?       – Nous sommes ouverts au dialogue et à la concertation avec tous les       partis politiques légalisés quelles que soient leurs références ou leurs       idéologies. L’expérience de la Rencontre Démocratique a été enrichissante       en ceci qu’elle  nous a permis, à tous les quatre partis, de nous       focaliser sur nos dénominateurs communs et de contribuer, ultérieurement,       à la dynamisation de la donne politique et nationale. Nous avons,       pareillement, eu l’opportunité d’œuvrer sur des bases claires à la lumière       d’une évaluation objective du degré d’évolution du processus de réforme       politique tout en refusant, catégoriquement, toute forme d’allégeance aux       forces étrangères dans l’appréhension et la formulation de nos       revendications politiques. Nonobstant, nous sommes parfaitement convaincus       que l’étape à venir définira mieux les nouveaux horizons de la Rencontre       Démocratique  de manière à consolider les liens premiers tissés entre les       partis politiques.                       . Que répondez-vous à ceux qui vous accusent d’être un parti décor       ?       – Je vais réitérer que le PVP est un parti centriste. Une vision       fragmentée et unilatérale nous placerait dans l’icône de décor notamment       lorsque nous appuyons les décisions et mesures gouvernementales que nous       estimons positives et favorables à la promotion de l’élan national vers le       meilleur, cette même vision fractionnée nous placera, par contre, dans la       case des opposants fervents et farouches, quand nous critiquons les       aspects négatifs. Le parti œuvre pour la consolidation d’une vision       méthodique et précise dans son approche et son diagnostic, laquelle vision       se base sur les preuves irréfutables et non sur des jugements de valeurs,       encore moins sur des préjugés. Nos positions sont très claires par rapport       aux causes nobles notamment en terme d’évaluation du processus de la       réforme politique et démocratique et des droits de l’Homme ainsi que du       traitement des dossiers pressants au niveau du Moyen Orient sans oublier       le refus catégorique de se soumettre à un quelconque agenda étranger quels       que soient ses origines ou ses appâts.       Les deux visions, comme vous pouvez bien deviner sont complètement       erronées. La politique, même opposante, ne repose nullement sur la       considération de la moitié vide d’un verre, tant que l’autre moitié est       pleine. Il est une vérité, somme toute, que nous n’accordons aucun intérêt       aux remous de ces commérages dont les intentions et les fonds ne sont un       secret pour personne.       Depuis la constitution du parti, nous avons opté pour un positionnement       centriste et modéré dans notre approche politique, lequel positionnement       oscille entre critique et soutien. Nous sommes un parti insensible aux       tentations du pouvoir politique, aux slogans dénonciateurs, à l’opposition       pour l’opposition tout comme au marketing politique dont la finalité n’est       autre que le service des intérêts personnels. Nous approuvons les mesures,       les décisions et les programmes qui servent l’intérêt suprême de la nation       et qui répondent aux revendications des citoyens de tout horizon et       catégorie, comme nous soulevons nos critiques lorsque nous diagnostiquons       une quelconque forme de déséquilibre ou nous observons des lacunes tant au       niveau politique, économique, éducationnel, ou surtout écologique et       environnemental. Nous adoptons, pour ce faire, le slogan de la       consécration des acquis dans la revendication de plus amples réformes,       bien évidemment, dans la finalité de procurer aux citoyens le bien-être à       tous les niveaux tant moral que matériel.       C’est bien dans cette optique que nous essayons, par tous les moyens       permis, d’être toujours à l’écoute des préoccupations des citoyens et des       expectatives des élites et politiciens, et ce, malgré notre obédience       purement écologique. C’est pourquoi, il est judicieux de rappeler que       notre parti qui défend l’environnement et l’écosystème le fait en qualité       d’un parti politique d’opposition qui a bâti ses propres visions et       perceptions concernant différents dossiers et causes, d’ordre local,       régional et international. Précisons, si besoin est, dans ce volet que le       PVP n’a raté aucun événement ou occasion pour s’affirmer sur la scène, par       le biais d’organisation de séminaires ou conférences ou la publication de       communiqués et de positions. Force est de reconnaître le rôle hautement       important des différents médias tunisiens qui ont contribué à nous faire       atteindre l’étape du  ” premier congrès “.               . Qu’elle est la présence du Parti des Verts pour le Progrès sur       le plan international ?       – La question de l’ouverture internationale est très débattue au sein de       nos instances. Je vais vous avouer pour la première fois, d’ailleurs, que       nous avons adopté une stratégie réfléchie par rapport à l’appartenance au       Réseau des Globalgreens (Verts Mondiaux). Je vais être plus explicite. Le       PVP a accordé la priorité, absolue, dans un temps premier, à la question       de la structuration interne du parti. Ce fut une décision irrévocable pour       nous. Les résultats sont, comme vous l’avez relevé, particulièrement       réconfortants. Dans un second temps, nos militants ont accordé la priorité       au terrain. Un parti écologique qui se respecte est un parti qui doit       descendre sur le terrain, côtoyer le citoyen et diagnostiquer de ses       propres moyens l’état des lieux en termes de préservation et de pollutions       et par la même mettre le doigt sur les points noirs qui nous mènerons,       incontournablement, à l’appréhension des solutions adéquates. Nous n’avons       pas hésité à emprunter nos voitures et à traverser la Tunisie de l’extrême       nord à l’extrême sud, munis de nos caméscopes et de nos appareils       numériques et nous avons répertorié les différents dossiers à étudier, et       ce, au niveau de tous les gouvernorats, notamment les plus touchés par la       pollution à l’instar de Gabès, de Sfax, de Gafsa, Bizerte, etc.        Entretemps, nous avons mis en place, avec le concours du Parti Vert       Marocain, représenté par cinq députés au Parlement marocain, les prémisses       de la création d’un réseau maghrébo-arabe des partis écologiques. Si vous       feuilletez notre statut, vous remarquerez que nous avons accordé une       importance cruciale, dès notre fondation du parti, à la dimension       régionale plutôt qu’internationale dans un sens où nous avons entrepris       l’initiative de contacter les partis verts arabes, donc marocain,       palestinien, algérien, libanais, jordanien, et égyptien, en attendant de       contacter le parti vert irakien afin de les sensibiliser sur la nécessité       de l’union de nos forces.        Il est inutile de préciser que nous sommes ouverts et prêts à tendre la       main à toutes les tendances et mouvances vertes internationales qui nous       traitent d’égal à égal, nous comptons des amis, d’ailleurs, tels que Hulot       ou Maathai, première femme africaine prix Nobel de la paix, nous       entretenons d’excellentes relations avec les partis verts occidentaux qui       nous témoignent considération et respect et nous comptons élargir le       cercle de nos amis et partenaires dans les jours à venir.       Propos recueillis par Néjib Sassi              (Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunis),       le 5 mai 2008)  
 
 
 
  
Commémoration du décès de Cheikh     Mohamed Chedly Ennaifer     Un érudit et un sage…
     
          L’Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts « Beit al-Hikma     », en collaboration avec l’Association Tunisienne pour les Etudes et les     Recherches autour du patrimoine et de la pensée tunisienne, et la     bibliothèque de la famille « Ennaifer » organise, le lundi en date du 12 mai     courant, au siège de l’Académie,           la commémoration de la disparition du Cheikh Mohamed Chedly Ennaifer     (1911-1997), un grand sage et un érudit, qui a laissé à la postérité une     œuvre immense, portant particulièrement sur le legs spirituel de la religion     musulmane, ainsi que diverses études publiées sur les colonnes de revues et     de journaux de l’époque.     Une manière de rendre hommage à une grande figure de l’exégèse tunisienne,     en invitant d’éminents spécialistes, à intervenir autour de l’itinéraire,     des écrits et de la pensée d’un homme, qui a notamment pratiqué     l’enseignement comme on entre en sacerdoce, avec la ferme conviction que la     transmission, en la matière, est d’abord affaire d’abnégation et de passion.     Né à Tunis en l’an 1330 de l’hégire (1911), Cheikh Mohamed Chedly Ennaifer,     après un passage par l’école coranique, s’est inscrit à l’institut     Ezzitouna, d’où il sortira en 1930, après avoir reçu les plus hauts degrés     d’enseignement théologique, à l’égal du diplôme « Ettatwii ». Et, de 1935 à     1990, Cheikh Ennaifer occupera des postes, aussi bien à l’université     tunisienne qu’à l’institution Zeitounienne, où des générations de disciples     assidus, se chargeront de reprendre le relais, pour que l’héritage spirituel     qu’il leur aura légué, ne se perde pas au fil des années.     Cela étant, Cheikh Mohamed Chedly Ennaifer ne se limitera pas à     l’enseignement, puisqu’il aura, par ailleurs, la lourde charge d’assumer     d’autres fonctions, à l’égal de la prédication (il sera Imam de la mosquée     de Bab Lakouass), mais aussi de député au parlement.     En ce sens, la journée du 12 mai à Beit al-Hikma, sera l’occasion de revenir     sur la vie et le parcours d’un grand homme, à travers les intervention     respectives des illustres invités. Dont nous citerons : les professeurs,     Tahar Ennaifer, Tah Boussrih, H’mida Ennaifer, Abdelhédi Ettarzi, Ammar     Ettalbi, Chedly Klibi, Mustapha Filali, Zakaria Ben Mustapha, Taieb Sahbani,     Kamel Omrane, Fethi Guesmi, Noureddine Sammoud, Mohamed Mokhtar Ennaifer,     Borhane Ennaffeti, Mohamed Aziz Essahli, Foued M’bazâa, Othman Battikh,     Kamel Sâada, et Mohamed Yaalaoui.     La journée de commémoration sera ouverte notamment, par une allocution du     professeur Abdelwaheb Bouhdiba, président de l’Académie Tunisienne des     Sciences, des Lettres et des Arts, et par Kamel Omrane, président de     l’Association Tunisienne pour les Etudes et les Recherches autour du     Patrimoine et de la Pensée Tunisienne.     Et c’est Cheikh Mokhtar Sellami qui présidera la première séance.     Par ailleurs, et en marge du colloque, une exposition de photographies et     des œuvres de Cheikh Mohamed Chedly Ennaifer,  sera visible à Beit al-Hikma.     Avec, également la possibilité pour tous les invités du colloque, à visiter,     le lendemain (13 mai) la bibliothèque de la famille Ennaifer, sise à el     Gorjani.     Samia HARRAR     (Source : Le Temps  (Quotidien – Tunis), le 4     mai 2008)
     
 
La Libye     perturbe la formation du cabinet Berlusconi
 
  
      
  
    Rome, Richard Heuzé     Le fils de Kadhafi prétend empêcher la nomination d’un populiste     antimusulman à un poste ministériel.     L’avertissement libyen est lourd de menaces pour l’Italie. Si le     coordonnateur de la Ligue du Nord, Roberto Calderoli, entre au gouvernement     de Silvio Berlusconi, «attendez-vous à des répercussions catastrophiques», a     lancé vendredi le fils et héritier présomptif du colonel Mouammar Kadhafi,     Saïf el-Islam.     Roberto Calderoli est connu pour ses provocations anti-islamiques. Le 15     février 2006, il avait suscité un scandale international en déboutonnant sa     chemise devant les caméras de la RAI pour faire apparaître un tee-shirt     reproduisant l’un des dessins hostiles à Mahomet publiés par le quotidien     danois Jyllands Posten.     Deux jours plus tard à Benghazi, le consul d’Italie avait échappé de     justesse au lynchage. Pour disperser la foule, la police libyenne avait     tiré, faisant onze morts. Le lendemain, sur ordre de Berlusconi, Calderoli     quittait le ministère des Réformes qu’il dirigeait. «C’est lui le véritable     assassin des citoyens libyens tués en 2006», a lancé le fils Kadhafi, dans     une attaque qui paraît directement inspirée par son père.     Contentieux colonial     L’affaire tombe mal pour Silvio Berlusconi, qui doit annoncer mercredi ou     jeudi la composition de son exécutif. Populiste et antimusulmane, la Ligue     du Nord est sortie renforcée des dernières élections et elle insiste pour     que son dirigeant revienne au ministère des Réformes.     Massimo D’Alema, le chef sortant de la diplomatie, a rappelé le régime     libyen aux convenances : «La formation du nouveau gouvernement est une     affaire de stricte politique intérieure.» Sans défendre pour autant     Calderoli, D’Alema réaffirme que l’Italie a toujours attribué une grande     importance à la coopération en Méditerranée. Son successeur, le commissaire     européen Mario Frattini, appelle au développement du dialogue avec l’Islam,     tout en invitant Tripoli à «respecter» le choix que fera Berlusconi.     La diplomatie italienne est alarmée. Elle craint que d’autres n’emboîtent le     pas. Mercredi dernier déjà, deux coups de mortier ont été tirés à Sanaa     contre l’ambassade d’Italie, un attentat revendiqué par al-Qaida. Dans sa     politique de dégel avec Tripoli, Rome est loin d’avoir obtenu les résultats     escomptés. Au plan économique, la coopération fonctionne bien avec de gros     contrats pétroliers et gaziers et la perspective d’un accord avec Gazprom     pour gérer en commun les réserves libyennes d’hydrocarbures.      En revanche le contentieux colonial lié au pillage de la Cyrénaïque et de la     Tripolitaine par les forces coloniales italiennes entre 1911 et 1943 et à     l’expulsion de 20 000 résidents italiens en 1970 reste entier.     La perspective d’une visite de réconciliation du colonel Kadhafi à Rome, que     l’on donnait pour imminente fin 2007, paraît plus lointaine que jamais. De     là à penser que la polémique n’est suscitée que pour permettre au dirigeant     libyen de formuler de nouvelles exigences, il n’y a qu’un pas.
 (Source : « Le Figaro » (Quotidien – France),     le 5 Mai 2008)