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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3726 du 05.08.2010
Khémaïs CHAMMARI: Maitre Alya CHERIF-CHAMMARI, victime d’une procédure abusive et d’un harcèlement policier inquiétant.
Luiza Toscane: Yassine Ferchichi condamné à l’errance ?
Bassam Bounenni: Réactions anormales pour actes de normalisation
JSS: Mohsen Cherif, chanteur tunisien, crie “Vive Netanyahu” en plein concert!
Kapitalis: Tunisie. Slim Baccouche s’explique sur ‘‘Ya ghriba’’
Alarabiya: Campaigns demand revoking his citizenship – Tunisian singer slammed for pro-Israel cheers
TMCNET: Freedom on the “Net: A Global Assessment
Tuniscope: Les tarifs du métro grimpent mais pas le service
Le Temps: Et vogue la galère…
Réalités: Voyages de W. Churchill en Tunisie pendant la guerre
COMMUNIQUE
Maitre Alya CHERIF-CHAMMARI, victime d’une procédure abusive et d’un harcèlement policier inquiétant.
Depuis le 21 juillet 2010, mon épouse , Maitre Alya CHERIF-CHAMMARI avocate près de la cour de cassation et militante associative féministe, fait l’objet d’un harcèlement administratif et policier qui a abouti , le 2 août, à la confiscation de son permis de conduire dans des conditions pour le moins abusives et arbitraires. A l’origine de cette affaire il y a eu un accident de la circulation aux conséquences heureusement sans gravités dans une rue du centre ville de Tunis très passante et où Alya, roulant au pas, a légèrement accidenté ( orteil du pied fissuré et petit hématome) une dame âgée de 88ans qui marchait sur la chaussée , les trottoirs étant encombrés par les étalages des commerçants et par les marchands ambulants. Alya a alors fait l’objet le jour même, le 21 juillet , d’un traitement inhabituel et discriminatoire durant plus de six heures ; les lenteurs délibérées de la procédure suscitant même l’incompréhension de la personne accidentée qui n’a pu rentrer chez elle que huit heures après l’accident ! Une semaine plus tard – et alors que je venais de partir pour le Maroc- mon épouse a commencé à faire l’objet d’un harcèlement téléphonique des services de la police routière alors même que toutes les procédures légales avaient été dument respectées : consultations médicales et radiologiques de la personne accidentée en cabinets privés puis au service d’urgence d’un hôpital, diagnostics convergents, constat de la police avec transport sur les lieux trois heures après les faits, établissement et signature d’un PV, accomplissement des démarches normales auprès de la compagnie d’assurances. Après six appels téléphoniques du 28 au 31 juillet visant l’intimidation et une convocation comminatoire remise en son absence à notre domicile le samedi 31juillet à…11h 45’ l’invitant à y répondre « immédiatement » ; Alya s’est vue retirer, le lundi 2 août , son permis de conduire sans recevoir de document attestant ce retrait ! Les dispositions légales prévoient pourtant (article 94bis du code de la route) que le retrait immédiat du permis de conduire n’intervient dans ce gente de circonstances qu’en cas de décès ou de blessure grave ce qui n’est manifestement pas le cas. Le conseil de l’Ordre de avocats a bien entendu été régulièrement tenu au courant de ce traitement abusif ainsi que Mr le Procureur de la République qui a estimé que seul l’aspect juridictionnel- qui se déroule normalement- était de son ressort ; le retrait de permis « procédant d’une décision exclusivement administrative ». C’est dans ces conditions que mon épouse a décidé, le 4 août, de déposer plainte pour abus de pouvoir auprès de l’inspection générale des services du ministère de l’intérieur en faisant état de son intention de déposer un recours devant le tribunal administratif. Au terme de ces deux semaines de traitement abusif et pour le moins contrariant, j’ai décidé de sortir du silence que j’avais observé jusqu’ici dans un souci d’apaisement car j’ai la conviction aujourd’hui que la procédure abusive et arbitraire à laquelle est confrontée mon épouse s’inscrit dans le cadre des mesures et des tracasseries constantes dont ma famille et moi-même faisons l’objet depuis dix huit mois : surveillance permanentes et ostensible de notre domicile, fouilles poussées de mes bagages à l’aéroport sur la base de la procédure discriminatoire dite A6, décision d’interdire à quiconque en dehors de ma famille la plus proche d’accéder à notre domicile et de m’interdire l’accès aux locaux d’associations et de parts légaux , filatures renforcées et « collantes » (ces trois mesures n’ont cessé qu’à la suite de mon recours à la grève de la faim) et orchestration de campagnes de presse diffamatoires et haineuses d’une presse de caniveau assurée de son immunité. La provocation à laquelle est confrontée mon épouse Alya CHERIF-CHAMMARI doit cesser. Son dossier d’accident de la circulation doit être traité conformément à la lettre et à l’esprit des dispositions légales en vigueur et en mettant un terme aux multiples manipulations et abus d’autorité que nous avons constatés ces derniers jours. Khémaïs CHAMMARI Rabat le 5 août 2010.
Yassine Ferchichi condamné à l’errance ?
Yassine Ferchichi était hier l’invité inattendu de la conférence de presse convoquée par la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et la section sénégalaise d’Amnesty International, qui s’est tenue dans les locaux de la RADDHO à Dakar et qui a fait le point sur l’affaire Abdoulaye Wade Yinghou, décédé depuis le 14 juillet 2010 dans le Commissariat de Yeumbeul (Quartier de la banlieue dakaroise) à la suite de son arrestation par des éléments de la police, lors d’une manifestation contre les délestages des jeunes de Yeumbeul Béne Baraque, et qui n’est à ce jour pas inhumé. Yassine Ferchichi a fait part de son inquiétude grandissante : il a été sommé le 3 août par le propriétaire des lieux de quitter le logement mis à sa disposition par les autorités sénégalaises depuis le 3 juin dernier. Ces dernières ne se sont pas expliquées sur les faits. Mais l’essentiel est ailleurs. Depuis son arrivée au Sénégal, Yassine Ferchichi n’a jamais reçu d’assurance sur sa prise en charge par les autorités. Et quand il l’a reçue, verbalement, cette dernière a été démentie dans les faits. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à la rue en mai dernier. C’est ainsi qu’il n’a jamais pu être opéré d’une fracture, qui s’est consolidée en mauvaise position. Et c’est de la même façon qu’il ne doit sa survie qu’à des aides et à des gestes de solidarité occasionnels. Avec cette nouvelle menace d’expulsion, Yassine Ferchichi se retrouve aussi désemparé qu’au premier jour de son séjour forcé au Sénégal. Pour rappel, Yassine Ferchichi, de nationalité tunisienne, interdit du territoire français, a été expulsé sans préavis à Dakar par les autorités françaises le 24 décembre 2009, après que la Cour Européenne des Droits de l’Homme ait enjoint à la France de ne pas le renvoyer en Tunisie, où il courait le risque d’être soumis à la torture. Depuis son arrivée au Sénégal, où il n’a pas de papiers d’identité et de séjour, il vit dans la précarité, l’errance et l’incertitude. Luiza Toscane, 5 août 2010
Réactions anormales pour actes de normalisation
Par Bassam Bounenni
La normalisation de certaines sphères politiques, intellectuelles et artistiques en Tunisie avec l’Etat d’Israël est une réalité. Mais, pourquoi les réactions ont toujours différé, selon les cas, le cadre spatio-temporel et les conjonctures ? En janvier 2006, des millions de Tunisiens ont assisté, stupéfaits, à la présence du parlementaire tunisien, Joseph Bismuth, devant l’hôpital Hadassa à Jérusalem, où était hospitalisé le Premier ministre israélien, Ariel Sharon. Interrogé par des journalistes présents sur place, M. Bismuth déclare : “je suis ici pour rendre visite à M. Sharon”. Autant la stupéfaction fut grande, en Tunisie, autant les réactions furent vaines, voire inaudibles. Pourtant, M. Bismuth, qui est censé représenter la nation toute entière en tant que parlementaire et, ce, en vertu de de la Constitution, a commis une erreur monumentale, celle d’alleur au chevet d’un criminel de guerre, et de surcroît en tant que parlementaire tunisien. Avant cela, les actes de normalisation étaient nombreux. Avant l’indépendance même de la Tunisie, et loin des yeux d’un peuple oeuvrant de concert avec les leaders du mouvement national, des contacts entre Tunisiens et Israéliens ont été mentionnés dans les archives de l’Etat hébreu. Selon l’historien israélien, Michael Laskier, spécialiste des relations israélo-maghrébine, il faut remonter au début des années 1950 pour assister aux premières rencontres entre les dirigeants tunisiens et leurs homologues israéliens. La liste des responsables tunisiens comporte notamment Habib Bourguiba, Salah Ben Youssef, Béhi Ladgham et même Mohamed Masmoudi. Mais, il faut attendre la fin du vingtième siècle pour assister à une évolution majeure dans les relations israélo-tunisiennes, imposée, dans d’énormes proportions, à l’asile de la direction de l’Organisaiton de Libération de la Palestine (OLP) en Tunisie. En effet, les pourparlers de paix ont été lancés dans nos murs, à partir de 1989, au siège de l’ambassade américaine à Tunis. Peu avant, le journaliste arabophone israélien, Amnon Kapeliouk, avait fait plusieurs aller-retour pour rencontrer le leader palestinien Yasser Arafat, à Tunis. En somme, la Tunisie a été la terre d’accueil de toutes les tractations, un rôle qui a fait également de nos terres le théâtre de lâches agressions israéliennes. Bombardement d’Hammam Chott et assassinats de dirigeants palestiniens … autant de crimes pour lesquels Israël fut condamné par le Conseil de sécurité des Nations Unies sans en appliquer la moindre lettre. Après le départ de la majorité des Palestiniens, les gouvernements tunisiens et israéliens décident de l’ouverture de bureaux de liaison, en 1996. Le ministère des Affaires étrangères argumenta que dans la foulée des Accords d’Oslo et la dynamique de paix qui s’en est suivie, il était judicieux de prendre part à la suite du processus en reconnaîssant l’Etat d’Israël. Les partis tunisiens d’obédience nationaliste sont restés muets sur ce qui représentait, pourtant, un tournant majeur dans l’évolution des relations tuniso-israéliennes. Le bureau est fermé depuis la fin de l’an 2000, suite au déclenchement de la seconde Intifada. Mais, les relations sont restées pratiquement intactes, notamment au niveau commercial. Les festivités annuelles de la Synagogue de la Ghriba, à Djerba, ont été, également, au centre de la polémique – quoique modeste -, la question de la participation d’Israéliens et leur acheminement posant moult interrogations. L’épineuse question de normalisation reprend de plus belle, en 2005, quand le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, est convié à prendre part aux travaux du Sommet Mondial sur la Société de l’Information. Sharon ne viendra pas. C’est son chef de diplomatie, Sylvan Shalom, qui fera le déplacement. Natif de la ville de Gabès, il en profitera pour rendre visite au patrimoine juif, encore intact dans nos murs. Un bain de foule parmi ses corréligionnaires lui sera même réservé dans l’enceinte de la Synagogue de la Ghriba. Toutefois, la Tunisie, officiellement anti-israélienne ou du moins pro-palestinienne, n’a jamais tranché sur cette question profondément polémique, dans un pays dont la majorité se range du côté des Palestiniens, depuis la création de l’Etat hébreu. Faut-il rappeler, dans ce sens, que l’emblématique dirigeant nationaliste, Georges Adda, de tradition judaïque, avait fait circuler une pétition appelant au rejet de l’idée même de la création d’Israël. Certains de ses camarades, pourtant de tradition musulmane, avaient refusé de signer le texte. Le gouvernement tunisien ou, plus précisément, certains de ses membres semblent, au contraire, compter sur le soutien des milieux pro-sionistes. Quand au lendemain des dernières élections présidentielles, le chroniqueur français pro-sioniste, Alexandre Adler, écrit au Figaro Magazine, pour régler les comptes d’une frange au pouvoir tunisien, écrit que l’opposant tunisien, Moncef Marzouki, reflète une politique viscéralement anti-israélienne et, partant, il serait judicieux de soutenir le régime en place … pour garantir la sécurité d’ISraël !!! Aucune réaction de notre ambassade en France ni du gouvernement, pourtant, tous deux soucieux de riposter à toute “fausse nouvelle” diffusée par les journaux parisiens. Idem pour le cas tout récent de l’éternel correspondant à Paris de la revue tunisienne l’Observateur, Ouzifa Trabelsi. Consul honoraire du Tchad en Tunisie, il a violé l’obligation de réserve, s’adressant aux médias israéliens et diffusant des idées et des positions qui ne reflètent en aucun cas la politique officielle de la Tunisie sur moult sujets. Là aussi, le gouvernement n’a pas réagi. Pourtant, les déclarations de M. Trabelsi sont particulièrement embarrassantes. C’est dans cette ambiance que survient la diffusion sur la toile d’une vidéo du chanteur, Mohsen Cherif, scandant le slogan “Vive Ben Ali … Vive Netenyahu”. Les réactions officielles se font toujours attendre, en dépit d’une grande colère populaire qui s’est étendue au niveau des syndicats. Paradoxalement, les partis d’obédience nationaliste optent, là aussi, pour le mutisme. Laissant la grogne aux masses … virtuelles. Les mêmes masses qui se sont toujours tues quand la normalisation allaient de pair avec un choix gouvernemental ou est l’oeuvre, tout simplement, d’un membre du gouvernement.
(Source: Le blog de Bassam Bounenni – censuré en Tunisie – le 5 aout 2010)
Mohsen Cherif, chanteur tunisien, crie “Vive Netanyahu” en plein concert!
Une vidéo diffusée sur le réseau social Facebook montre un chanteur tunisien, connu sous le nom de Mohsen Cherif, chantant à un mariage de la communauté juive et scandant “vive Netanyahu”, “vive Bibi” (Yahia Bibi Netanyahu… Yahia bibi, yahia bibi…), premier ministre israélien. Le chanteur a appelé les Juifs présents à une rencontre imminente sur l’Île de Djerba, à 500 km de la capitale Tunis, et plus précisément à la Synagogue d’al-Ghriba où se rendent tous les ans des milliers de juifs issus de différents coins du monde pour le pèlerinage. Des groupes anti-sionistes constitués sur Facebook ont appelé “à déchoir le chanteur de la nationalité tunisienne, à boycotter ses concerts, et à lui interdire l’accès aux télévisions tunisiennes publiques et privées”. Il a été également qualifié “d’agent et de traître”. S’expliquant sur son site Mohsen Cherif, a dit “ignorer qui est Netanyahu, et que toute cette histoire ne dépasse pas le cadre festif”, minimisant les faits qui lui sont reprochés. La Tunisie n’a pas de relations diplomatiques avec Israël. Tunis et Tel-Aviv ont échangé en 1996 des bureaux d’intérêts, fermés suite à la décision de la Tunisie en 2000, en application des résolutions du sommet arabe tenu au Caire, après la répression israélienne de la deuxième intifada palestinienne, ayant éclaté au cours de la même année. En mai de chaque année, des milliers de Juifs en provenance de la France, d’Israël, d’Italie, d’Amérique du Nord etc. convergent vers l’Île de Djerba pour le pèlerinage de la Ghriba, qui compte parmi les plus anciennes synagogues dans le monde et remonte à 2500 ans. L’Ile de Djerba constitue un modèle, unique en son genre dans le monde arabe, en matière de cohabitation entre les trois religions (Islam, christianisme et judaïsme). En Israël, ce “modèle” est présent presque partout. Enfin, si les mêmes qui veulent déchoir de sa nationalité Chérif sont également ceux qui, en France, s’offusque des dernières propositions de Sarkozy ; il existe également d’autres groupes, atteignants les 10.000 personnes, qui soutiennent le chanteur. C’est aujourd’hui un secret de polichinelle que la Tunisie, comme le Maroc et d’autres pays arabes, entretiennent d’excellentes relations officieuses avec Jérusalem.
(Source: JSS News (site d’informations “isrelien”) le 3 aout 2010) Source: http://jssnews.com/2010/08/03/mohsen-cherif-chanteur-tunisien-crie-vive-netanyahu-en-plein-concert/
Tunisie. Slim Baccouche s’explique sur ‘‘Ya ghriba’’
Propos recueillis par : Yüsra Mehiri A quelques jours de son spectacle ‘‘Nouraniet 2010’’, le lundi 9 août à Carthage, le chanteur Slim Baccouche se trouve au cœur d’une polémique liée à sa participation, aux côtés de Mohsen Chérif, à une soirée au cours de laquelle ce dernier avait crié ‘‘Vive Bibi Netanyahou’’. L’intéressé a accepté de s’expliquer à Kapitalis… Kapitalis: On vous reproche d’avoir chanté une ode à la Ghriba au cours de la même soirée à laquelle Mohsen Chérif a lancé son fameux ‘‘Vive Bibi Netanyahou’’. La chanson dit en arabe tunisien ‘‘Ya ghriba ma tkhaliha biya’’ (Ô Ghriba, ne m’abandonne pas). Beaucoup de Tunisiens ont été choqués par le fait que vous chantez au même temps des chants mystiques musulmans et une ode à un lieu saint juif. Que leur répondez-vous? Slim Baccouche: Il s’agit d’une chanson vieille d’un siècle, si ce n’est pas plus. Je l’ai chantée, il est vrai, pour faire plaisir aux gens qui étaient là. Mais ceci remonte à très longtemps. Je suis un artiste qui répond aux attentes du public. On m’a demandée cette chanson, j’ai répondu favorablement. Comme le font tous les artistes tunisiens, sans exception aucune, qui viennent chaque année à La Ghriba, en marge du pèlerinage juif, chantent et animent des soirées. Pouvez-vous nous citer des noms? J’ai dit sans exception. Quel souvenir gardez-vous de la fameuse séquence de Mohsen Cherif? Je n’étais pas présent avec lui lorsqu’il a crié ‘‘Vive Netanyahu’’. Même si la scène s’est déroulée au cours d’une soirée que j’animais moi-même à La Ghriba. Vous trouvez normal qu’un artiste chante devant n’importe quel public et tout ce que ce public lui demande? Un artiste est un écran blanc. Chacun peut y inscrire ce qu’il veut. On peut salir cet écran comme on peut le nettoyer. On peut s’identifier à cet écran. On peut l’adopter. Chacun en fait ce qu’il veut. Mais l’artiste reste artiste. Vous deviez donner une conférence de presse aujourd’hui, mais vous l’avez finalement annulée. Quelles sont les raisons? Non, on n’a pas annulé la conférence. On l’a simplement reportée. Et c’est le comité d’organisation du Festival international de Carthage qui a pris cette décision après mon accord. Avez-vous été interpellé, en dehors du web, à propos de cette polémique? A vrai dire non. Vous êtes le premier et le seul journal à m’avoir contacté. En tout cas jusque là. Pensez-vous être «éligible» à une scène aussi prestigieuse que celle du théâtre romain de Carthage? Sans aucun doute. Mon spectacle de Carthage, je le mérite, ainsi que l’ensemble qui m’accompagne. Car, il s’agit d’un travail qui nous a pris des années de recherche, d’approfondissement et de clarification. C’est un spectacle de purification et d’illumination que l’on cherche à partager avec un maximum de gens prêts à nous accompagner dans ce voyage. Pour revenir à la polémique à propos de votre participation à des soirées en marge du pèlerinage de la Ghriba, quelle leçon en tirez-vous? La vie est faite d’erreurs. On apprend de nos erreurs, même si, dans mon cas, il s’agit d’un passé lointain. Mais voilà, il y a toujours des choses qui surgissent au moment le plus inattendu. Pourquoi cette vidéo est-elle apparue une semaine avant la date de mon spectacle alors que j’étais à la phase de finalisation. Je ne le comprends pas. ‘‘Rabbi isamahom’’ (Que Dieu leur pardonne!) Parlez-nous de ‘‘Nouraniet 2010’’? Il s’agit d’un voyage spirituel à travers la journée, du lever au coucher du soleil et même un peu plus tard dans la nuit, dans le but d’atteindre l’illumination de la pleine nuit. La voix sera très présente en solo et en chœur. C’est un spectacle collectif. Il y aura une chorale d’une vingtaine de personnes qui interpréteront deux chansons et une quinzaine d’instrumentistes. Le spectacle durera entre 1 heure trente et deux heures moins le quart. Il y aura cinquante artistes sur scène. (Source: Kapitalis.com le 4 aout 2010)
Source : http://www.kapitalis.com/kultur/40-musique/918-tunisie-slim-baccouche-sexplique-sur-ya-ghriba.html _________________________________________________________________________________
Campaigns demand revoking his citizenship Tunisian singer slammed for pro-Israel cheers
05/08/2010
By Amal al-Hilali A video of Tunisian singer Mohsen Cherif performing in front of Jews and shouting pro-Israel cheers drew angry reactions in Tunis and triggered online campaigns to revoke his citizenship. In a video posted on several websites, Tunisian singer Mohsen Cherif is seen singing to Jewish audience and saying he hopes to see them in May in the island of Djerba, where thousands of Jews from all over the world go for pilgrimage. In the same performance, Cherif is seen shouting “Long live Bibi Netanyahu!” in response to a request by one of the audience. It is not clear where or when the performance took place, yet the posting of the video stirred the indignation of Tunisians who called upon the government to revoke Cherif’s citizenship and accused him of treason. Several groups were formed on the social networking website Facebook to garner support for boycotting Cherif’s concerts and banning him from appearing on state-run T.V. and privately-owned satellite channels. The campaigns drew thousands of supporters. The group “Together to revoke the citizenship of Mohsen Cherif” alone has more than 27,000 members. Other groups like “Mohsen Cherif haters on Facebook,” “Together to banish the Zionist Mohsen Cherif from Tunisia,” and “Together to punish the traitor Mohsen Cherif” also attracted a lot of members. In response to the controversy stirred by the performance, Cherif issued a statement on his website saying that he did not who Netanyahu is and that he was just performing in a concert. He pointed out that the issue was blown out of proportion and that what he did was not as critical as people have made it sound. Cherif’s response drew more angry reactions and Facebook users started posting videos to “teach Mohsen Cherif history.” The videos featured the 1985 Israeli raid on the headquarters of the Palestine Liberation Organization (PLO) in Hammam al-Shatt in Tunisia. In addition to 60 PLO members, many Tunisian civilians were killed in the attack. Tunisian-Israeli relations Tunisia does not have diplomatic relations with Israel. Communication between the two countries started in 1994 through the Belgian embassies in Tel Aviv and Tunisia. In 1996, Interest Offices were established in both countries. In 2000, the low-key diplomatic ties were severed based on the recommendation of the Arab Summit in Cairo due to escalation of violence against Palestinians and the brutal repression of the second intifada that broke out in the same year. The Tunisian island of Djerba remains, however, a link between both countries. Thousands of Jews from Israel as well as France, Italy, and North America flock to the island, located off Tunisia’s east coast, to perform the pilgrimage ritual in el-Ghriba Synagogue. The synagogue houses the oldest hand written copy of the Torah. Jews go there to celebrate the holiday of LagBaOmar, which usually falls in May and takes place after the celebration of Passover. (Translated from Arabic by Sonia Farid).
(Source: alarabiya.net le 5 aout 2010) Source: http://www.alarabiya.net/articles/2010/08/05/115587.html
Freedom on the “Net: A Global Assessment
By Daniel Calingaert and Sarah Cook
04/08/2010
Daniel Calingaert is deputy director of programs at Freedom House, a nonprofit organization receiving funding from the U.S. State Department, Google, and other sources to promote Internet freedom. Sarah Cook is a research analyst specializing in Asia. She served as assistant editor for the 2009 publication Freedom on the “Net. This article appears in the “Defining Internet Freedom” issue of eJournal USA.
As access to online technologies has grown exponentially in recent years, the Internet has increased opportunities to enrich public discourse, expose abuses of power, and facilitate citizen activism. It has provided greater space for free expression in both democratic settings and countries where traditional broadcast and print media are restricted. Many governments have responded with measures to control, regulate, and censor the content of blogs, Web sites, and text messages
These developments raise several fundamental questions: What are the primary threats to Internet freedom? Will the Internet bring freedom to oppressed people or will it strengthen the power of repressive regimes which control it? Are democratic societies immune from Internet repression or are threats to digital media freedom emerging there as well? Freedom House explored these questions in Freedom on the “Net, a 2009 survey that rated Internet freedom in 15 countries, spanning four continents and covering a range of national regulatory environments from free to highly repressive. According to the findings, threats to Internet freedom are growing and diversifying both in the array of countries that impose restrictions and in the range of methods employed. Authoritarian rulers understand the power of the Internet and are actively curtailing its impact. A few highly repressive governments — such as that of Cuba — restrict access to a very small segment of the population. There are few public Internet access points, and the cost of service is prohibitive for the vast majority of citizens. Other authoritarian governments, such as those in China, Iran, and Tunisia, actively promote Internet use to stimulate innovation and economic growth, but place wide-ranging controls over digital media to prevent their use by government critics. These regimes maintain extensive, multilayered systems of censorship and surveillance to stifle online dissent or exposure of official corruption. They place severe limits on the content that citizens can access, post on the Internet, or transmit via cell phones. Surveillance of Internet and mobile phone communications is pervasive, and citizens who criticize the government online are subject to harassment, imprisonment, and torture. In less restrictive settings, for instance in Egypt, Malaysia, and Russia, the Internet has emerged as a haven of relatively free speech in otherwise restrictive media environments. The space for free speech, however, is slowly closing, as governments devise subtle methods to manipulate online discussion and apply deliberately vague security laws to intimidate and arrest their critics. This intimidation leads to self-censorship among online journalists and commentators. Even in more democratic countries — such as the United Kingdom, Brazil, and Turkey — Internet freedom is increasingly undermined by legal harassment, opaque filtering procedures, and expanding surveillance. Web 2.0 Just as the number of Internet users has grown exponentially since 2000, the second generation of Web design and the emergence of online social networks have empowered average users to produce and disseminate information. Where traditional media transmit information vertically to audiences, Web 2.0 applications spread information horizontally, and have thus profoundly affected how we communicate. Tens of millions of ordinary citizens around the world have become content publishers and distributors. They write online journals; produce videos; investigate sensitive issues; and comment on political, social, and other topics. In restricted media environments, bloggers often stand at the forefront of efforts to push the bounds of free expression. Web 2.0 applications promote not only independent expression but also freedom of association. They facilitate discussions and interactions among individuals, regardless of physical location. They build online communities of citizens with shared interests and make possible the rapid spread of information, such as news updates or calls to action. Digital media are thus used extensively for civic activism.In Kenya, activists launched an initiative called Ushahidi during a burst of postelection ethnic violence in 2007. It catalogued incidents using messages sent by ordinary citizens with their mobile phones and posted them onto a map to track the unfolding events. The program has since been deployed again in the context of other tumultuous events: elections in India, fighting in Gaza, and earthquake relief in Haiti. As a result of its horizontal configuration, the Internet usually provides greater space for free expression than traditional media. All of the countries surveyed in Freedom on the “Net, with a single exception, received a higher rating for Internet freedom than for overall media freedom, as measured on the same scale by Freedom House’s Freedom of the Press survey. The difference in ratings for Internet freedom and traditional media freedom was most pronounced among countries ranked “partly free.” Repression 2.0 The horizontal nature of the Internet both empowers citizens in ways that traditional media cannot, and makes the flow of information far more difficult to control. Regardless, authoritarian governments try to restrict horizontal communication and impede the spread of domestically generated content they find objectionable. Although the primary aim is to silence domestic critics and prevent the emergence of political alternatives, the controls imposed to accomplish this necessarily are more intrusive and directly affect larger numbers of people than restrictions on traditional media. Several countries have developed an array of censorship and surveillance methods to curtail Internet freedom: * Access to Web 2.0 applications such as Facebook and YouTube is blocked permanently or temporarily. These blocks are often imposed around particular events, as the Chinese government did during the 2009 unrest in Xinjiang. Burma cut off all access to the global Internet for several days in 2007 after the violent crackdown on peaceful protests in the “Saffron Revolution.” Iran denies home and Internet cafe users access to broadband. * Technical filtering at the level of Internet service providers (ISP) prevents access to specific online articles or Web sites. Where employed more extensively, the filters effectively “black out” broad swaths of information. Filters can target keywords, particular Web addresses, or entire domain names. At least 25 countries, according to the Open Net Initiative, conduct technical filtering of the Internet in some capacity. * Human censors monitor and manually remove blog posts. They shut down online discussion forums that address forbidden subjects, such as human rights violations, criticism of political figures, or official corruption. Authorities in Russia and elsewhere resort to behind-the-scenes phone calls to pressure bloggers or Web site hosts to remove certain content. * Rather than rely entirely on direct intervention by government agencies, some regimes increasingly “outsource” censorship and surveillance to private companies’to Internet service providers, blog-hosting companies, cybercafes, and mobile phone operators. Companies risk fines or loss of business licenses if they fail to filter political content, monitor Internet activity, or collect data on Internet users. Users are required to register with an ISP when they purchase Internet access at home or at work, so they cannot operate online anonymously. * A number of governments use clandestine, paid pro-government commentators or state-funded Web sites to influence online discussions. The Chinese government employs an estimated 250,000 or more “50 Cent Party” commentators, who reportedly receive 50 Chinese cents for each pro-government post. * Authoritarian governments use general press laws against insult, blasphemy, leaking state secrets, etc. to punish online dissidents. Cuba prosecutes online journalists under generic charges such as presenting a “pre-criminal social danger.” China has issued more than 80 decrees that specifically address Internet-related issues and imposes among the harshest prison sentences in the world for online violations, typically between three and ten years. Numerous prosecutions have also occurred in Tunisia, Iran, Syria, Egypt, and Malaysia, where laws against insulting the head of state or Islam are most frequently invoked. According to the Committee to Protect Journalists, for the first time in 2008, more online journalists were behind bars than traditional journalists, due to either legal prosecution or extralegal detention. * When not imprisoned, bloggers and online journalists face intimidation, including 24-hour surveillance, harassment, arbitrary arrest, and even torture. Egypt permits a relatively open Internet environment but targets a few prominent individuals to make an example of them and create a chilling effect on their peers. * Blogs and Web sites are hacked or subjected to denial-of-service attacks, which disrupt or shut down the sites. On the first anniversary of Burma’s Saffron Revolution, for example, independent news Web sites hosted in Thailand, such as the Irrawaddy and the New Era, became targets of cyber attacks. The full panoply of repressive methods is used to control the Internet in the most restricted environments, for instance in China, Iran, and Tunisia, ranked “not free” in Freedom House’s study. They have developed sophisticated, multilayered systems to control the free flow of online information. Other countries, such as Egypt, Malaysia, and Russia, allow substantial freedom online but seem headed toward greater controls. They encourage expanded access to the Internet and rarely directly block online expression, despite their heavy restrictions on traditional media. However, they exert more subtle state influence on content via proactive manipulation or behind-the-scenes pressure, repress citizen attempts to mobilize online, and impose harsh penalties on their online critics. Freedom House ranks these countries “partly free.” Internet Freedom and Restrictions in Democratic Settings Countries that scored in the “free” range in the Freedom on the “Net study included Estonia (the best performer in the pilot sample), the United Kingdom, South Africa, and Brazil. These countries all have a generally open environment for new media, with few or no government obstacles to access, a low level of content control, and few violations of users’ rights. Democratic settings have also shown the capacity for “self-correction” following public exposures of restrictions on Internet freedom. In Turkey, a parliamentary inquiry was launched into surveillance practices by law enforcement agencies following a series of scandals. Even within these relatively free environments, however, areas of concern have emerged. In Brazil, judicial decisions that lead to content censorship are a growing threat, while YouTube has been blocked repeatedly both there and in Turkey. Meanwhile, in countries such as the United Kingdom or Turkey, censorship decisions are made with a serious lack of transparency, even if the information targeted is primarily small amounts of well-defined content, such as child pornography. The lack of public lists of blocked Web sites or opportunity to appeal censorship decisions creates the risk of restrictions spreading to politically and socially important information. Citizens Fight Back Despite the growing range of threats and controls, citizens operating even in highly Internet-restricted environments are findings creative ways to produce and spread information. In Cuba, with its tight controls on access, citizens share downloaded Internet content offline, often through USB devices, a phenomenon termed “sneakernets.” In China, persecuted Tibetans, Uighur Muslims and Falun Gong practitioners have used digital media to send abroad documentation of torture, while domestically challenging Communist Party propaganda via blogs and underground DVDs. In Tunisia, the blog NormalLand discusses Tunisian politics by using a virtual country with a virtual leader, and with various government positions being assigned to other local bloggers. Citizens have also been able to use the Internet and mobile phones for activism against censorship itself. In 2009, Chinese netizens organized online resistance to the planned introduction of Green Dam Youth Escort censorship software. Domestic criticism’expressed via social networking tools and online petitions’along with foreign pressure persuaded the Chinese government to delay the large-scale introduction of Green Dam. The broader political implications of online activism are especially striking in “partly free” internet environments. In Egypt, the Facebook group Elbaradei for Presidency has attracted more than 235,000 members in approximately five months. Malaysia’s opposition political parties conducted a large part of their March 2008 general election campaigns through digital media’including blogs, YouTube and SMS (short message services on mobile phones), which contributed to unprecedented ballot-box gains. Conclusion Digital media technologies promise improved flow of information, enhanced civic participation and activism, and ultimately, greater freedom and quality of life. Nonetheless, the Freedom on the “Net pilot study amply documents that this potential cannot be taken for granted. As Freedom House prepares a second, 37-country edition of the study for release in 2011, this has become more evident. From Kazakhstan and Belarus to Australia, restrictive new laws have been approved or are being considered. Vigorous efforts by netizens and their advocates in democratic countries are a necessary response to these and other restrictions on online freedom. In a fast-changing digital world, the proponents of free expression must take the initiative to defend and advance freedom on the Internet.
(Source: TMCNET le 4 aout 2010)
Source: http://www.tmcnet.com/usubmit/2010/08/04/4939858.htm
Les tarifs du métro grimpent mais pas le service
Par Amal Les augmentations des prix ont aussi touché le secteur du transport. Les tickets du métro léger de Tunis coutent désormais 20 millimes de plus. Et ce n’est pas tout, même le secteur privé est concerné. Comme le tarif du métro qui a été augmenté de 20 millimes pour chaque ligne, le tarif du TCV aussi a augmenté mais de cent millimes carrément. Le train de la banlieue sud, lui, a eu sa part pour 50 millimes. Chaque moyen à sa taille, apparament. On peut comprendre que les coûts d’énergie, d’entretien et d’amortissement évoluent. Cependant, ce que l’on ne peut pas comprendre, c’est ce silence qui accompagne les augmentations. Naturellement, ce type de changements, tout comme les horaires ; est prévu d’avance. Alors, pourquoi nous sommes obligés de nous trouver étonnés devant l’agent du guichet, qui nous annonce avec un regard las, que les tarifs ne sont plus les mêmes ? Il aurait été plus judicieux de publier un communiqué annonçant aux utilisateurs du transport en commun de préparer plus de monnaie. Il est inutile de dire que, hormis ces « petites augmentations » des prix, rien n’a changé. L’ambiance estivale dans les métros et les bus est toujours multicolores, multi odore, richement meublée. Les bus privés n’y sont pas privés, non plus. Pire encore; l’on paie le triple du prix pour circuler dans de meilleures conditions. Mais, vu le comportement des chauffeurs, des controleurs et l’état lamentable du bus lui même, le malaise devient double. (Source: tuniscope.com le 4 aout 2010) Lien: http://www.tuniscope.com/index.php/article/5013/actualites/tunisie/les-tarifs-du-transport-grimpent-mais-pas-le-service-113813
Par Bourguiba BEN REJEB Une nouvelle fois, une offensive pédagogique est annoncée pour amener le Tunisien à rationnaliser sa frénésie de consommation. Différents départements ministériels sont mis à contribution pour expliquer et inciter les citoyens à faire preuve de retenue pour ce qui concerne les étalages alimentaires en ce mois de Ramadan. Il est en particulier dit que la facture à payer ne concerne pas seulement le porte feuille, mais la CNAM pour les frais de santé que la malbouffe occasionne. Manger n’importe quoi n’importe comment n’est en effet pas le meilleur garant de bonne santé. Loin s’en faut. L’idée actuellement développée consiste à montrer que les excès de toutes sortes se traduisent par des ennuis conjugués de santé et de portefeuille. Pour les finances, il n’y a pas grand-chose à ajouter. Pour la santé, comme la sanction est différée dans le temps, la tendance tout à fait humaine est de considérer qu’on peut s’en tenir aux plaisirs de la table sans retenue. On verra demain. Les résultats sont tels que nous les décrit à longueur d’année le monde de la médecine, et ils sont plutôt alarmants. Toutes les dérives se font payer, et le plus souvent dans la douleur. Les Tunisiens ne sont pas les seuls au monde dans ce cas de figure, mais, comme on dit, ce n’est pas une excuse. En plus, Ramadan et ses fastes n’est pas seul en cause : L’ostentation liée à l’image de l’abondance met en surchauffe tous les leviers économiques, que ce soit ceux des ménages ou ceux de la société en général. Dérèglement structurel Les grands panneaux concernant le coût de l’énergie actuellement placés sur les routes frisent le cri d’alarme. L’Etat, par conséquent la communauté nationale, intervient très lourdement pour compenser les dérives de la consommation d’énergie. A force d’être énormes, les chiffres affichés ne disent presque rien de la réalité des choses. Tout le monde sait désormais que la facture est très lourde, globalement, mais combien se disent que chacun peut contribuer à diminuer les charges. A vue d’œil, toutes les villes et tous les villages sont devenus un immense parcours pour un flux incessant de voitures. Il faut pratiquer Hammamet en cette période estivale pour constater la débauche d’énergie au mètre carré. Individuellement, personne n’est directement responsable, mais les résultats sont là : la voiture devient un poste disproportionné dans la consommation d’énergie, que ce type de consommation soit compensé ou non. Dans ce domaine, comme dans d’autres secteurs « énergivores », tout le monde ou presque s’accorde à dire qu’il n’y a pas de solution. A toutes les heures de la journée, on voit bien que les files de voiture avançant au ralenti font augmenter les factures et contribuent allègrement à la pollution. Les ajustements, euphémisme national pour parler des hausses de prix, ne semblent pas dissuasifs, comme ne semblent pas dissuasives les factures de chauffage et de climatisation dont on ne peut plus se passer, même partiellement. En fait, les comportements individuels jouent la carte de l’abondance au moment où il est évident que les moyens collectifs ne pourront pas suivre à l’infini. Les nouvelles qui nous parviennent de partout dans le monde montrent bien que les ressources en eau, en énergie, en produits céréaliers, en minerais diminuent, et donc deviennent plus chères. Les pays les plus développés sont eux-mêmes soumis à une pression telle que des dérèglements structurels sont désormais envisagés le plus sérieusement du monde. Pour l’essentiel, il n’était pas moral, mais il n’est plus durablement possible, de croire que l’abondance des produits de consommation puisse durer. Insuffisances de la sensibilisation Chez nous aussi, le maintien de l’activité agricole, et son corollaire la consommation des produits issus de l’agriculture, ne va pas sans un soutien massif et toujours renouvelé au secteur. Cela signifie par exemple que notre pain quotidien est ou compensé lourdement ou hors de prix. Et comme la deuxième éventualité est à écarter, il faut bien trouver l’argent quelque part en pensant qu’il n’y a pas de solution miracle, à part une bonne pédagogie en direction des consommateurs. La bonne foi des différents intervenants à ce niveau n’étant pas mise en cause, il faut bien constater que les campagnes de sensibilisation ne portent pas leur fruit. La campagne en cours menée par l’Organisation pour la Défense du Consommateur ne doit pas faire illusion, pour pertinente qu’elle soit. Comme elle est saisonnière, elle colle cette fois encore à l’avant Ramadan, comme si la débauche de consommation pouvait se résumer aux excès de table du mois saint, bien réels ceci étant. Comme en plus il ne s’agit de prendre à rebrousse poil le citoyen ordinaire, les arguments chics remplacent les arguments choc, et chacun se donne la bonne conscience qu’il veut bien avoir. En fait le citoyen ordinaire n’est pas seul en cause. Celui-ci peut même être la victime de rouages anonymes dont tout le monde se plaint, mais qu’on n’arrive pas vraiment à corriger. L’exemple le plus trivial est le calvaire quotidien de certains élèves à l’école. Beaucoup de parents savent combien il est difficile de suivre les exigences sans fin en cartables toujours plus lourds de papiers et de manuels que seules des considérations commerciales peuvent justifier. Non que tout soit inutile, mais une bonne partie. Comme pour le paraître social en général, il y a une fuite en avant que ne justifient pas les niveaux d’instruction réels atteints actuellement par les élèves. L’administration aussi, en dépit de recommandations et de circulaires de toutes sortes pour simplifier la paperasse et, dans toutes les mesures du possible, en diminuer la quantité. L’outil informatique, pourtant de plus en plus familier, ne suffit manifestement pas au bonheur des amateurs de dossiers bien épais, et probablement plus rassurants. On oublie facilement que le papier aussi alourdit la facture. Et pas que peu. En fait, là aussi, personne n’est individuellement responsable, d’autant qu’il n’y a pas de mérite à jouer les héros quand l’effet d’entrainement va dans le sens contraire. A défaut de développer en permanence une culture du comportement rationnel, les campagnes sporadiques restent sans effet à long terme. Et vogue la galère ! (Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunisie) le 5 aout 2010)
Voyages de W. Churchill en Tunisie pendant la guerre
Par Mohamed Noureddine Dhouib Dans cette nouvelle série de “Chroniques de guerre” il est proposé de relater le passage dans notre pays pendant la deuxième guerre mondiale de grands personnages ayant marqué l’histoire et le comportement pas toujours exemplaire des Alliés vis-à-vis des autochtones. Dans ce premier article nous parlerons du célèbre Winston Churchill, Premier ministre britannique pendant la guerre. Ce choix est déterminé par l’importance du personnage d’une part et par l’intérêt qu’il portait à notre pays d’autre part. Il est indéniable de reconnaitre que W. Churchill fut le personnage ayant le plus influencé le cours de l’histoire durant la première moitié du siècle dernier. En effet, par sa détermination presque insensée, il avait sauvé son pays et le reste du monde de la tyrannie nazie. Cependant certains diront, à juste titre, que c’était un colonialiste et sioniste notoire et que le Monde arabe dont nous faisons partie, malgré l’importance de son apport à la cause alliée, n’en a tiré aucun avantage à la fin du conflit. C’est sans doute vrai, mais nous avons retenu le personnage pour l’exemple car pour son pays il fut un dirigeant hors pair. Qui était Winston Churchill? L’homme est né le 30 novembre 1874 à Blenheim, dans le domaine des ducs de Marlborough, dans une famille d’aristocrates. Son père Lord Randolph Churchill fut une figure dominante de la vie politique britannique. Après de médiocres études du jeune Winston, son père, désespéré de voir son fils rentrer dans les prestigieuses universités d’Oxford ou de Cambridge, l’encouragea à accéder à l’école militaire de Sandhurst, l’équivalent de Saint Cyr en France. Apres trois tentatives infructueuses, il réussit à y accéder à l’âge de 18 ans et en sortir diplômé deux ans plus tard pour être affecté aux 4ème hussards, régiment d’élite de la cavalerie (2). Apres avoir participé à plusieurs guerres coloniales au Soudan ou aux Indes, en tant que correspondant de journaux londoniens, il démissionna de l’armée et rentra en Angleterre. Il rédigea un ouvrage sur la guerre contre les Derviches du Soudan intitulé “La guerre du fleuve” qui remporta un grand succès. Une fâcheuse défaite aux élections de la Chambre des Communes le poussa à repartir en Afrique en tant que correspondant de guerre du Morning Post pour couvrir le conflit qui opposait l’armée anglaise aux colons hollandais ou “Boers” en Afrique du Sud. Fait prisonnier par ces derniers, son évasion le rendit célèbre au point de lui permettre de devenir député à la Chambre des Communes en 1901. En 1911 il fut nommé Lord de l’Amirauté .En pleine Grande Guerre et suite à la défaite navale des Dardanelles contre les Turcs, W. Churchill fut obligé, en mars 1915, de démissionner de son poste. Il décida de rejoindre l’armée comme combattant, pour devenir colonel après une période passée dans les tranchées . Le retour de Lloyd George en tant que Premier ministre lui permit d’occuper en juin 1917 le poste de Ministre des Munitions puis de Ministre de la Guerre après la fin du conflit. Il perdit son poste de député et de Ministre après la remontée du parti travailliste au pouvoir. Il se retira de la scène politique pour se consacrer à l’écriture et réaliser l’ouvrage “La crise mondiale” en six volumes parus entre 1923 et 1930. La montée au pouvoir d’Hitler en Allemagne, le poussa à écrire un grand nombre d’articles dans les journaux, dénonçant le réarmement secret de l’Allemagne et le risque à encourir pour la paix. Ces avertissements restèrent lettre morte. Le Premier ministre de l’époque, Neville Chamberlain, plaidait pour une politique de l’apaisement et la recherche de la paix à tout prix. Il a fallu attendre l’occupation de la Pologne le 3 septembre 1939 pour comprendre les vraies intentions d’Hitler et donner raison à W. Churchill qui devint de nouveau Lord de l’Amirauté. Apres la démission de Neville Chamberlain, le Roi George VI chargea le 10 mai 1940, W. Churchill de former un nouveau gouvernement et d’entamer la période la plus angoissante de l’histoire de la Grande-Bretagne. Dans son premier discours à la Chambre des Communes il prononça sa fameuse phrase : « Je n’ai rien à vous offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur… Allons, en avant tous ensemble, de toutes nos forces unies » (2).Cette phrase galvanisa le peuple britannique tout au long de la guerre. Apres la débâcle en juin 1940 des forces franco-britanniques devant les forces allemandes et le rapatriement du corps expéditionnaire piégé à Dunkerque, W. Churchill conclut avoir affaire à un adversaire redoutable dont l’affrontement nécessitait de nouvelles stratégies. Pour ce faire, il a fallu à W. Churchill faire des choix stratégiques importants et nous ne citerons que ceux qui concernent le présent article, à savoir : – développer la crypto- analyse pour décortiquer les messages radio du système de transmission “Enigma”, utilisé par les Allemands, afin de connaître la situation et les intentions de l’adversaire ; – procéder à un débarquement en Afrique du Nord et attaquer par la suite l’Italie “ventre mou de la forteresse Europe”, permettant ainsi la libre circulation en Méditerranée. Le rendez-vous manqué de Tunis W. Churchill eut du mal à convaincre son allié américain de tenter un débarquement en Afrique du Nord. Il finit, avec une force de persuasion extraordinaire, par convaincre ses interlocuteurs de l’intérêt stratégique de son projet lors d’une réunion à Londres en juillet 1942. Le 8 novembre 1942 et dans le plus grand secret l’opération “Torch” se déclenchait, avec deux armadas venant de Norfolk aux USA et du nord de l’Ecosse, débarquant au Maroc et en Algérie des milliers de soldats et des milliers de tonnes de matériel .L’ objectif était d’atteindre Tunis avant la fin de l’année 1942 et prendre en tenaille l’armée de Rommel en retraite venant de Libye et talonnée par la VIIIème Armée britannique. Au grand regret de W. Churchill, les Allemands avaient devancé les Alliés en occupant de façon spectaculaire Tunis, Bizerte et la côte tunisienne jusqu’ à Gabès . Ainsi l’inexpérience des Américains qui combattaient pour la première fois dans des conditions rendues difficiles par le mauvais temps et la lenteur de l’ avancée de la VIIIème Armée , brisa le rêve du Premier Ministre à savoir occuper Tunis avant la fin de l’ année 1942.Il écrira dans ses mémoires : « On ne manquera pas de dire que le cours des événements a démontré mon excès d’optimisme au sujet des perspectives en Afrique du Nord-Ouest et que l’ état-major américain avait raison de penser que la décision prise par nous en juillet d’ exécuter Torch excluait la possibilité de Round-up* en 1943 » (1) * Round-up nom de code donné à l’opération d’invasion de l’Europe occupée, devenu par la suite Overload ou débarquement de Normandie. La première visite de W. Churchill en Tunisie Les forces anglo-américaines venant d’Algérie continuèrent à accuser les coups, mais en capitalisant l’expérience, jusqu’ au 22 février 1943, date du repli des forces de Rommel à Kasserine, marquant ainsi un tournant en faveur des Alliés .Le 13 mai 1943 les forces de l’Axe se rendirent sans condition avec 250.000 prisonniers. W. Churchill visita alors notre pays après une réunion d’état-major tenue à Alger à la fin du mois de mai 1943. Cette réunion fut précédée par une autre à Washington où le Premier Ministre britannique, en grand stratège, usa de ses talents d’orateur pour convaincre le Président américain F. Roosevelt de reporter tout projet d’invasion de l’Europe occupée au profit de l’invasion de l’Italie. Il finit par avoir gain de cause le 25 mai 1943 en ramenant avec lui le plus récalcitrant et illustre de l’équipe américaine, le Général Marshall, pour une conférence d’état-major à Alger ou fut arrêtée l’opération d’invasion de l’Italie.(1) Aux termes de cette conférence, une visite des champs de bataille en Tunisie fut organisée. W. Churchill s’installa alors dans la résidence du consul britannique, appelée “Dar Ben Ayed” située à l’entrée de la Marsa(4) .Il demanda au Général Alexander de réunir un grand nombre de ses soldats à l’amphithéâtre de Carthage tout proche, car il voulait leur faire un discours .Il écrira dans ses mémoires : « Je parlai devant plusieurs milliers de soldats à Carthage, dans les ruines d’un immense amphithéâtre . L’ heure et le lieu se prêtaient, certes à l’éloquence. Je n’ai plus la moindre idée de ce que je leur dis, mais l’auditoire applaudit et poussa des exclamations tout comme celui qui avait assisté, deux mille ans plus tôt, à des combats de gladiateurs en ce même endroit ». (1) Avec ce discours spectacle W. Churchill anima, avec une trentaine d’années d’avance sur le Festival de Carthage, ce monument du passé. Cette première visite en Tunisie marqua agréablement W. Churchill au point d’écrire : « Les huit jours que je passai alors à Alger et à Tunis sont mes plus agréables souvenirs de la guerre ». (1) Grand voyageur, W. Churchill continuera à parcourir le monde en avion ou en bateau selon les circonstances et bravant tous les dangers inhérents à cette époque et dans le seul but de joindre ses interlocuteurs et les ramener à sa cause. On estime à 160 000 Km la distance cumulée parcourue par W. Churchill pendant la guerre(6). La deuxième visite de W. Churchill en Tunisie C’était à la conférence de Téhéran, réunissant pour la première fois Staline, Roosevelt et Churchill, du 28 novembre au 4 décembre 1943, que furent arrêtées les grandes lignes de l’opération au nom de code Overload ou débarquement de Normandie. Selon son médecin personnel qui le suivait partout, Lord Loran, W. Churchill, à son arrivée au Caire après cette conférence, était très fatigué. Il écrivit à ce propos: «Jamais, m’a-t-il avoué ce soir, jamais je ne me suis senti si épuisé ! Ne pourriez-vous pas me donner quelque chose pour me remettre ? ». (3) Une fois remis il voulait à tous prix rencontrer le Général Alexander pour lui donner des instructions concernant la campagne d’Italie qui commençait à trainer en longueur .Il fut alors décidé un nouveau déplacement à Tunis. L’avion de W. Churchill, un Skymaster, au lieu de se poser au lever du jour du 11 décembre 1943 à l’aérodrome de Tunis El-Aouina, atterrit dans un autre situé à 25 kilomètres. Lord Moran écrivit : « Un vent glacial balayait l’aérodrome désert. Personne pour nous accueillir. Pas une auto, rien. Malgré nos protestations, Winston sortit de l’appareil bien chauffé, s’assit sur une caisse et contempla d’un œil morne le sol sablonneux .Je fut le premier à découvrir que le terrain où nous étions attendus se trouvait à 25 km de la Capitale ». (3) Il est fort probable que le terrain dont il parle soit celui situé entre Bordj Cédria et Soliman, aménagé et utilisé initialement par les forces de l’Axe et ensuite les forces américaines(7). Actuellement ce terrain est exploité, saisonnièrement, par une entreprise de traitement agricole par voie aérienne. Winston Churchill tombera gravement malade d’une pneumonie, mettant son médecin personnel dans un grand désarroi. Lord Loran écrira avec une certaine naïveté et un brin d’arrogance: « A l’auscultation, je n’ai rien trouvé de suspect. Mais s’il doit être malade ici, tout nous manquera en cet endroit abandonné de Dieu ». (3) Pris de panique et l’insu de son malade, il fit ramener du Caire un autre praticien pathologiste et deux infirmières. Au vu de ce monde, Winston Churchill fut surpris et furieux, mais il se calma quand on lui montra le cliché radiographique de son thorax confirmant la pneumonie. Il finit ainsi par comprendre le désarroi de son médecin et lui dit : « Vous ne pouvez rien pour arrêter ca ? ». L’état de santé du malade continuait de se dégrader, et Lord Moran, bien que préoccupé, refusait tout renfort médical d’Angleterre. Mme Churchill arriva de Londres le 15 décembre 1943, après un dangereux voyage par avion. Le lendemain l’état de santé du malade commençait à s’améliorer, à la satisfaction de son entourage. Lord Moran, encaissant les protestations véhémentes de son patient et s’appuyant sur l’aide de Mme Churchill, décida une convalescence forcée de ce dernier à Hammamet, choisie pour son doux climat. Travailleur infatigable, il organisa, le jour de Noël 1943, dans sa chambre à coucher, une réunion d’état-major avec Eisenhower pour finaliser les détails des décisions prises quelques semaines plus tôt à Téhéran concernant “Overload” ou débarquement de Normandie. Il est fort probable que Winston Churchill et sa suite séjournèrent dans la villa Sébastian, comme le fit leur souverain George VI quelques mois plus tôt. Le Premier ministre britannique et son entourage y séjournèrent jusqu’ au 26 janvier 1944. Le libérateur chassé par ses pairs Winston Churchill continuera son combat jusqu’ à la victoire du 8 mai 1945. Il assistera à la seule des conférences d’après-guerre, à savoir celle de Postdam avec Staline et Truman. Il apprit son échec aux élections juste après son retour à Londres. Il quitta le pouvoir le 26 juillet 1945 et décida alors de s’éloigner de la scène politique. Cet échec, après tant d’efforts et de sacrifices le marquera profondément mais en vaillant démocrate il accepta son sort , certes avec amertume. Grand opposant au communisme, il n’avait jamais eu confiance en Staline, bien qu’il fixât avec lui le partage en zones d’influence de l’Europe d’après-guerre. C’est lui qui avait utilisé pour la première fois, en mars 1946 à Fulton dans le Missouri(USA), le terme “rideau de fer” pour désigner la frontière entre le monde communiste et le monde capitaliste. Il revint Premier ministre en 1951 quand le parti conservateur gagna les élections. Grand écrivain, il rédigea l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale en six volumes. En 1953, il obtint pour l’ensemble de son œuvre le prix Nobel de Littérature et accepta le titre de l’Ordre de la Jarretière pour devenir désormais Sir. Sir Winston Churchill se retira du pouvoir le 5 avril 1955. Il mourut le 24 janvier 1965, son fidele médecin et confident Lord Moran était à son chevet. Son décès fut l’objet d’imposantes funérailles célébrées le 30 janvier 1965 et auxquelles assistèrent des dignitaires de 110 pays. On peut aimer ou détester le personnage de Sir Winston Churchill, mais on ne peut contester qu’il fut un grand homme d’état qui a servi son pays avec foi, courage et obstination. Bibliographie : 1- Le tournant du destin W Churchill Edit Plon 1951 2- Winston Churchill Quentin Reynolds Edit Fernand Nathan 1965 3- Aux côtés de Churchill Lord Moran Edit Reader’s Digest 1967 4- At home in Carthage The trustees of St Georges Church 1992 5- Mémoires du Ml Montgomery Edit Plon 1958 6- Encyclopédie WIKIPEDIA 7- Google eart
(Source: “Réalités” (Hebdomadaire – Tunisie) le 3 aout 2010)