31 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3175 du 31.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie Reporters sans frontières: Fermeture de la radio indépendante Kalima Reporters sans frontières: Après trois jours de blocus de la radio indépendante Kalima, la police entre dans les locaux, confisque le matériel et place les lieux sous scellés. Reporters Without Borders: Police enter independent radio Kalima seize equipment and seal studios AFP: Tunisie: enquête judiciaire après le lancement d’une radio dissidente Catherine Graciet: La police tunisienne a fermé de force radio Kalima, la seule radio indépendante du pays et enlevé un journaliste AFP: Tunisie: un journal d’opposition saisi pour violation du Code de la presse AP: Saisie d’un journal de l’opposition légale en Tunisie FTCR: Chronologies Méditerranéennes


 

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

 

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com   Tunis, le 29 janvier 2009  

Nouvelles des libertés en Tunisie

 1) la famille du prisonnier d’opinion Mohammed Ben Mohammed empêchée de lui rendre visite L’administration de la prison de Borj Er Roumi a interdit jeudi 29 janvier 2009 à la famille du prisonnier d’opinion Mohammed Ben Mohammed de lui rendre visite en alléguant que ce dernier refusait de les rencontrer, alors qu’en réalité c’est parce que le jeune Mohammed Ben Mohammed avait refusé une cellule de la prison que l’administration l’a sanctionné en le privant de visite.   2) le chef du poste de police de Oued Souahaïl continue de persécuter la jeunesse pratiquante Le dénommé Mohammed Nezzar Rouhouma, chef du poste de police de Oued Souhaïl à Nabeul harcèle une série de jeunes gens depuis sa prise de fonctions [..] le dernier en date est le jeune Saïf Biri que Mohammed Nezzar Rouhouma a convoqué en téléphonant à son père quatre fois mardi et quatre fois mercredi, exigeant à chaque fois que son fils se présente au poste de police pour des investigations à son sujet. Mercredi il a été jusqu’à lui dire de s’attendre au pire s’il ne se présentait pas. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Reporters sans frontières

Fermeture de la radio indépendante Kalima

Reporters sans frontières est scandalisée de la fermeture de la radio Kalima. Vendredi 30 janvier, les forces de l’ordre sont finalement entrées dans les locaux de la radio indépendante, après un siège de plusieurs jours autour de l’immeuble. Elles ont confisqué le matériel et scellé les lieux, sous la direction du procureur de la République. Les autorités tunisiennes ont donc officiellement interdit les activités de la seule radio indépendante en Tunisie.

Les trois journalistes encore présents dans les locaux depuis le début du blocus en ont été sortis de force. L’un d’entre eux, Hatem Boukesra, a été arrêté à cette occasion, et ses collègues sont jusqu’à présent sans nouvelles de lui.

Dans cette affaire,Sihem Ben Sedrine, l’une des deux rédactrices en chef de la radio et célèbre militante de la liberté de la presse, a reçu une plainte du parquet pour « activités informatiques sans autorisation », définissant ainsi l’activité de la radio Kalima.

Depuis jeudi, les lignes des téléphones fixes et mobiles de tous les membres de Kalima ont été coupées. À ce jour, seul l’un des journalistes a pu retrouver l’usage de ses moyens de communication.

 


 

Reporters sans frontières  
TUNISIE

Après trois jours de blocus de la radio indépendante Kalima, la police entre dans les locaux, confisque le matériel et place les lieux sous scellés.

 

Reporters sans frontières est scandalisée de la fermeture de la radio Kalima. Vendredi 30 janvier, les forces de l’ordre sont finalement rentrées dans les locaux de la radio indépendante, après un siège de plusieurs jours autour de l’immeuble. Elles ont confisqué le matériel et scellé les lieux, sous la direction du Procureur de la république. Les autorités tunisiennes ont donc officiellement interdit les activités de la seule radio indépendante en Tunisie.  Les trois journalistes encore présents dans les locaux depuis le début du blocus ont été sortis de force. L’un d’entre eux, Hatem Boukessra a été arrêté à cette occasion, et ses collègues sont jusqu’à présent sans nouvelles de lui.  Dans cette affaire, Sihem Ben Sedrine, l’une des deux rédactrices en chef de la radio et célèbre militante de la liberté de la presse, a reçu une plainte du Parquet pour « activités informatiques sans autorisation », définissant ainsi l’activité de la radio Kalima. Depuis jeudi, les lignes de téléphone fixes et mobiles de tous les membres de Kalima ont été coupées. À ce jour, seul l’un des journalistes a pu retrouver l’usage de ses moyens de communication.     Voir le précédent communiqué du 28 janvier 2009 :http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30135 


 

Reporters Without Borders TUNISIA

Police enter independent radio Kalima seize equipment and seal studios

Reporters Without Borders today voiced dismay after security forces closed down radio Kalima entering the studios of the independent radio after besieging them for three days. They seized equipped and sealed the premises, on the orders of the chief prosecutor. Tunisian authorities have thus officially banned the country’s sole independent radio station. The three journalists who had stayed inside the studios from the start of the siege were forcibly removed from the building. One of them, Hatem Boukessra was arrested and his colleagues so far have no news of him.   Renowned press freedom activist, Sihem Ben Sedrine, one of the editors of the radio, received a complaint from the prosecutor’s office for “unauthorised computer activities”, which is how they defined radio Kalima’s output. Since Thursday, the mobile and home phone numbers of all staff members of Kalima have been cut off. Only one journalist has managed to restore their means of communication.
 

Tunisie: enquête judiciaire après le lancement d’une radio dissidente

AFP  31.01.09 | 11h32 Le parquet tunisien a ordonné une enquête sur le lancement sans autorisation de Kalima, une station dirigée par la journaliste dissidente Sihem Bensedrine, a-t-on appris samedi de source gouvernementale. « Le procureur de la République, près du tribunal de première instance de Tunis, a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire sur le démarrage d’une transmission radiophonique sans l’obtention d’une autorisation légale », a-t-on indiqué de même source.   Outre Mme Bensedrine, l’enquête concernera « tout autre personne » qui aurait contribué au lancement de la radio « illégale », a-t-on ajouté. « Radio Kalima » avait commencé à émettre lundi à partir d’un appartement situé dans un immeuble de Tunis abritant les sièges du journal en ligne Kalima (« parole ») et du Conseil national des libertés, dirigés par Mme Bensedrine et non agréés par les autorités. Les locaux de la radio ont été perquisitionnés, les équipements saisis et des scellés ont été posés en présence d’un juge d’instruction et d’un avocat de Mme Bensedrine, qui se trouve à l’étranger, a indiqué à l’AFP un de ses collaborateurs. La station lancée avec le concours du Centre de Doha pour la liberté de l’information, avait commencé à diffuser une heure par jour, sur le satellite Hotbird, notamment un bulletin d’information et des chansons, a ajouté Lotfi Hidouri, secrétaire de rédaction. Créé en janvier par le Qatar et Reporters sans frontières (RSF), le Centre de Doha dirigé par Robert Ménard, ancien secrétaire général de RSF, avait dénoncé jeudi l’encerclement du siège de la radio et demandé aux autorités de « mettre un terme au harcèlement des journalistes ». Les autorités avaient rétorqué que la radio était illégale et démenti un harcèlement du personnel de la station, accusant ses promoteurs d' »acharnement » et « propagande mensongère » à l’égard de la Tunisie. La Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme et RSF ont dénoncé une « entrave à la liberté de la presse ». La transmission sur le réseau hertzien est soumise au feu vert des autorités en Tunisie, où seules deux radios privées sont agréées alors que d’autres émettant sur internet attendent leur légalisation.  

La police tunisienne a fermé de force radio Kalima, la seule radio indépendante du pays et enlevé un journaliste.

31 janvier à 13h24 Rien ne change au pays du jasmin, de la torture et de la répression contre la liberté d’expression. Après trois jours de siège, le 30 janvier, dans la matinée, la flicaille du président Ben Ali a donné l’assaut contre les locaux de la seule radio indépendante tunisienne, Kalima. Et en a délogé sans ménagement les journalistes qui y travaillent. Tout le matériel a été confisqué et les lieux placés sous scellés, avec le feu vert du procureur de la République. Bien plus grave, un journaliste, Hatem Boukesra, a été enlevé par les sbires de Ben Ali et, vendredi soir, personne n’avait de ses nouvelles. Dans un registre tout aussi sinistre et selon le témoignage d’un journaliste de Kalima, Omar Mestiri, le directeur de la rédaction, a été menacé de mort par un policier qui lui a sorti un couteau en lui disant « voilà ce qui t’attend ». Bienvenue en Tunisie ! Blabla judiciaire sans fondement Comme dans toute dictature qui se respecte, la radio Kalima a tout bonnement été interdite et, selon Reporters sans Frontières, l’une des deux rédactrices en chef, la célèbre militante de la liberté d’expression Sihem Bensedrine a reçu une plainte du parquet pour « activités informatiques sans autorisation ». Du blabla judiciaire sans fondement pour l’une des journalistes de radio Kalima que Bakchich a réussi à joindre. « Le pouvoir essaie de donner un aspect juridique à l’affaire et utilise la loi tunisienne qui interdit de mettre une radio sur les ondes en Tunisie. Or, radio Kalima diffuse par satellite depuis l’Italie, avec l’accord des autorités italiennes. Nous ne diffusons pas depuis la Tunisie. Donc si problème il y a, c’est avec le gouvernement italien et non tunisien » s’insurge-t-elle. Et toc ! Téléphones et portables coupés par la police Bien décidée à ce que cette énième violation du droit à la liberté d’expression ne soit guère ébruitée à l’étranger, la flicaille de Ben Ali a pris soin, dès jeudi de couper toutes les lignes téléphoniques des journalistes de Radio Kalima. Sauf qu’à l’ère d’internet les dictatures ont bien du mal à cacher leurs méfaits. Catherine Graciet (Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le31 janvier 2009)


Tunisie: un journal d’opposition saisi pour violation du Code de la presse

AFP – 31.01.09 | 12h57 ‘hebdomadaire d’opposition tunisien « Ettarik Al-Jadid » (la nouvelle voie) a été saisi samedi par décision judiciaire pour violation du Code de la presse, a-t-on appris de source gouvernementale. La saisie a été ordonnée « en vertu des articles 63 et 73 du Code la presse », selon un communiqué publié par l’agence gouvernementale TAP. Hatem Chaâbouni, directeur de l’organe bilingue du Mouvement Ettajdid (Renouveau, légal), a indiqué à l’AFP que le numéro saisi diffusait une transcription de l’interrogatoire de Bechir Laabidi, un des dirigeants du mouvement social de Gafsa (sud) dont le procès en appel est en cours. « L’interrogatoire d’un prévenu peut être rendu public dès lors que les audiences publiques au procès ont commencé », a assuré pour sa part Adel Chaouch, rédacteur en chef du journal. Les articles du Code de la presse invoqués interdisent, sauf autorisation du juge, la publication de tout acte de procédure pénale et sanctionnent « celui qui, à la suite des troubles, a accepté de se substituer aux autorités régulièrement constituées », la punition pouvant aller dans ce cas jusqu’à l’emprisonnement à vie. Bechir Laabidi fait partie d’une trentaine de Tunisiens poursuivis pour leur participation à un mouvement de protestation sociale dans la région minière de Gafsa et dont le procès en appel ouvert le 13 janvier reprendra mardi prochain. Il fait suite à des condamnations allant jusqu’à 10 ans de prison prononcées en première instance le 11 décembre à Gafsa (350 km au sud-ouest de Tunis). La saisie de l’hebdomadaire intervient alors qu’une enquête a été ouverte par le parquet tunisien sur le lancement sans autorisation de Kalima, une station dirigée par la journaliste dissidente Sihem Bensedrine, selon une source gouvernementale. « Radio Kalima » avait commencé à émettre lundi mais ses locaux ont été perquisitionnés vendredi et les équipements saisis, a indiqué à l’AFP un de ses collaborateurs.
 

Saisie d’un journal de l’opposition légale en Tunisie

 
AP 31.01.09 Les autorités ont saisi le numéro devant paraître samedi, de l’hebdomadaire « Attarik Al-Jadid » (la nouvelle voie), organe d’un parti de l’opposition légale, pour « violation du Code de la presse », selon l’agence de presse officielle TAP. Lire la suite l’article Selon l’agence, le journal « a enfreint les articles 63 et 73 du Code de la presse qui interdisent la publication des actes de procédure pénale ». L’hebdomadaire, organe du mouvement Ettajdid (Le Renouveau), une des huit formations de l’opposition légale, rapportait l’interrogatoire d’un dirigeant du mouvement de protestation sociale survenu l’an dernier dans le bassin minier de Gafsa (sud-ouest tunisien). Condamné en première instance à 10 ans de prison ferme, le prévenu, Béchir Laâbidi, enseignant, doit comparaître mardi prochain devant la Cour d’appel, en même temps qu’une trentaine de co-inculpés. Le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, Adel Chaouch, s’est déclaré « surpris » par cette mesure: « Nous nous sommes fiés à la lecture de plusieurs avocats selon lesquels, une fois la procédure de première instance achevée, nous avions le droit de publier les interrogatoires », a-t-il expliqué à l’Associated Press. Il a noté que la direction du journal avait porté devant la justice « une affaire en urgence » pour faire opposition à la saisie. « On attend le verdict, peut-être que nous étions dans le tort », s’est-il résigné. La veille, le parquet avait engagé des poursuites judiciaires contre la journaliste dissidente Sihem Ben Sédrine pour lancement d’une radio « sans autorisation légale ». AP

 
 

Chronologies Méditerranéennes

(des dates , des évènements, des politiques…des luttes !  en méditerranée !!!)

 

Le mardi 3 février se déroule à Gafsa (Tunisie) le procès en appel de 38 animateurs du mouvement de révolte du « peuple des mines », mouvement social de grande ampleur portant sur l’emploi, sur la redistribution des richesses, la corruption et la répression. En première instance, les condamnations allaient jusque dix ans de prison fermes.

 

Samedi 24 janvier, à Lampedusa (île italienne au sud de la Sicile) environ 1100 migrants irrégulier s’évadent du centre de détention et manifestent en ville en protestant contre les conditions de détention et la politique de répression des migrants. Prés d’un millier d’entre eux sont tunisiens. Les manifestants fraternisent avec les habitants de l’île, tous disent refuser que l’île soit « un nouvel Alcatraz », « une nouvelle Asinara » ou « un nouveau Guantanamo »…

 

Lundi 26 janvier, les autorités italiennes transforment le statut du centre de détention de Lampedusa de « Centre de Premier Accueil » en « Centre d’Identification et d’Expulsion ». Par ailleurs elles font de l’ancienne base de l’Otan de l’île un nouveau centre de détention.

 

Lundi 26 janvier, le Ministre de l’Intérieur italien Roberto Maroni (Ligue du Nord) prend l’avion pour Tunis accompagné du chef de la police Antonio Manganelli et du directeur central de l’immigration et de la police des frontières Rodolfo Ronconi. Il y rencontre son homologue tunisien Rafik Belhaj-Kacem. Le but est de faciliter les expulsions massives de tunisien-nes directement à partir de Lampedusa vers la Tunisie.

 

Mercredi 28 janvier le Ministre des Affaires Etrangères tunisien, Abdel-Wahab Abdallah, se rend à Rome. Il y rencontre son homologue italien Franco Frattini (ancien commissaire européen chargé de la justice et des affaires intérieures, artisan de la politique européenne de contrôle de l’immigration et père de l’agence Frontex, dispositif militaire euro-méditerranéen de lutte contre l’immigration clandestine). Le débat porte sur la lutte contre les migrants « irréguliers » et sur la situation à Gaza et en Palestine. 

 

Mercredi 28 janvier,La FTCR exige : La Vérité sur la mort de Salem Souli au CRA de Vincennes. Le 21 juin 2008 Salem Souli, un tunisien de 41 ans, décède dans des circonstances non encore élucidées suite à l’incendie du centre de rétention administrative de Vincennes. Ses proches (son ex-compagne et leur fils) qui n’ont appris le décès  que 4 mois plus tard ne savent à ce jour toujours pas où se trouve le corps.

 

Lundi 19 janvier le Ministre des Affaires Etrangères italien Franco Frattini déclare que l’Italie déploiera une force de police paramilitaire (carabiniers) le long de la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza afin de « contribuer à la lutte contre la contrebande ».

 

Lundi 19 janvier également, une embarcation transportant 35 migrants clandestins tunisiens fait naufrage par mauvais temps au large de Tunis dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris de sources concordantes. En début de soirée, le bilan s’élevait à cinq rescapés et 30 disparus. Aucun corps n’avait été repêché.

 

Vendredi 23 janvier le Président de la République française Nicolas Sarkozy décide l’envoi d’une frégate militaire patrouiller au large de Gaza afin « d’appuyer les efforts israéliens et égyptiens dans la lutte contre la contrebande d’armes ».

 

 Jeudi 29 janvier, la population de la bande de Gaza est toujours soumise à un blocus interdisant toute vie normale au million et demi d’habitants. Pourtant les enfants gazaouis ayant survécu à l’opération israélienne « plomb durci » sont retournés à l’école. De cette opération ayant fait plus de 1300 morts dont 500 femmes et enfants, le rapporteur spécial de l’ONU Richard Falk dit qu’elle revêt un « caractère inhumain » et qu’y ont été commis des « crimes de guerre systématiques ». Il dit que « Aucun enfant, aucune femme, aucun malade ou handicapé de la population de Gaza n’a été autorisé à quitter la zone de guerre ». Aujourd’hui, cela continue, les efforts de lutte contre la contrebande y veillent.

 

Mardi 6 janvier, la région de Gafsa, éprouvée par la répression du mouvement du bassin minier et par l’énorme quadrillage policier observe une grève générale en solidarité avec la résistance du peuple palestinien à Gaza, elle est très massivement suivie. 

 

Jeudi 29 janvier, le journal italien « Il Manifesto » consacre une page à la Tunisie dans son édition du jeudi 29 janvier. Elle comporte un article de Omeyya Seddik « Il popolo delle miniere », une interview de Maya Jeribi par Geraldina Colotti et un encart sur la disparition d’un journaliste indépendant de Radio 

 

   Jeudi 28 janvier,l’affaire Taoufik El-Amri devant la Chambre Criminelle du Tribunal de Nantes. 3 policiers comparaissent pour le motif de : « faux témoignage et de délaissement d’une personne incapable de se protéger ». Le 22 novembre 2007, après une nuit arrosée passée à Nantes avec deux collègues ouvriers, Taoufik El-Amri, père de famille tunisien de 33 ans, disparaissait. Son corps était retrouvé quelques jours plus tard, noyé, dans le canal Saint-Félix. Dans la nuit de sa disparition, Taoufik El-Amri avait été contrôlé brièvement par trois policiers avant d’être relâché. Ils sont les dernières personnes connues à l’avoir croisé.  Le procureur a demandé 6 mois de prison avec sursis, le jugement est renvoyé au 26 Février 2009.

Paris le 30 janvier 2008

 FTCR – Zones Grises Productions 

 

 

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