6 septembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3423 du 06.10.2009

 archives : www.tunisnews.net  


LE PSE CONDAMNE L’EXCLUSION DE BENJAAFAR DES PRESIDENTIELLES TUNISIENNES AFP: Présidentielle: Ben Jaafar écarté se rallie à Brahim, un candidat de gauche Virus A/H1N1: les Tunisiens sont invités à reporter leur pèlerinage à la Mecque Slim Bagga: Mais où est passé le President candidat Ben Ali CCTE: Fin momentanée ce mardi 6 octobre 09 de la grève de la faim entamée depuis le 20 septembre 09 au Centre de Kirklareli en Turquie

Hend Harouni: Communiqué

TAP: Interview du Président Zine El Abidine Ben Ali à « Afrique Magazine »

Reuters: Kadhafi annonce un discours « secret » sur la politique intérieure

AFP: Exercices navals algéro-américains à Alger et en haute mer


Le livre de Mohamed Bouebdelli:

« Le jour où j’ai réalisé que la Tunisie n’est plus un pays de liberté »

est disponible au kiosque du Montparnasse, angles du Boulevard Montparnasse et de la rue du Départ à Paris.
Rappelons que le site www.bouebdelli.org a été censuré en TUnisie.


Communiqué de presseParti Socialiste Européen

Bruxelles, le 29 septembre 2009

Le PSE dénonce l’exclusion du Dr. Mustapha Benjaafar des élections présidentielles en Tunisie. La décision prise par le Conseil constitutionnel tunisien de déclarer sa candidature nulle est fondée sur des arguments erronés et constitue une tentative illégitime de démettre le candidat de la campagne. Le Conseil a justifié sa déclaration en prétendant que le Dr. Benjaafar n’a pas été élu comme chef du parti au cours des deux dernières années. Cependant, le Dr. Benjaafar a été reconnu comme chef légitime du parti durant les sept dernières années consécutives. Cette déclaration constitue une attaque directe à l’opportunité d’organiser des élections justes en préservant le régime dirigeant. Le Dr. Benjaafar est à la fois le fondateur et le secrétaire général du parti FDTL (Forum démocratique pour le travail et les libertés). Le FDTL est reconnu depuis 2002 comme un parti officiel et est un partenaire de longue date du PSE et est membre de l’Internationale socialiste. Le secrétaire général du PSE Philip Cordery déclare: « L’exclusion du Dr. Mustapha Benjaafar des élections présidentielles est inadmissible. Son parti représente la démocratie, la liberté et la justice sociale, alors que son exclusion du processus électoral discrédite ces valeurs. Le Dr. Benjaafar est un candidat honnête ; le pluralisme politique et les élections justes sont nécessaires pour que les citoyens de Tunisie puissent avoir l’option de choisir une alternative au régime actuel. » Les élections présidentielles sont prévues pour le 25 octobre 2009. Le président Zine El Abidine Ben Ali espère obtenir un cinquième mandat consécutif. Après s’être emparé du pouvoir lors d’un coup d’Etat en 1987, le président a modifié la constitution en 2004 pour lui permettre de se maintenir comme chef d’Etat. Son régime est accusé d’avoir commis de nombreuses violations des droits de l’homme, notamment contre les dissidents politiques.  


Présidentielle: Ben Jaafar écarté se rallie à Brahim, un candidat de gauche
AFP, le 5 octobre 2009 à 19h19 TUNIS, 5 oct 2009 (AFP) – L’opposant tunisien Mustapha Ben Jaafar, écarté de l’élection présidentielle du 25 octobre, a annoncé lundi son appui à Ahmed Brahim, chef d’Ettajdid (Renouveau, ex-communiste) « seul candidat sérieux » de l’opposition en lice, selon lui. « Nous avons décidé d’appuyer la candidature d’Amed Brahim, seul candidat sérieux à la présidentielle et nous allons coordonner notre participation aux législatives avec Ettajdid », a-t-il déclaré à la presse au siège de son parti, le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal). M. Ben Jaafar, dont la candidature au scrutin présidentiel a été jugée non conforme à la loi, a accusé le pouvoir de laminer sa présence aux législatives, qui se dérouleront en même temps que la présidentielle. Sur 24 listes présentées, sept ont pu être validées, les sept autres ayant été définitivement rejetées par le conseil Constitutionnel, a-t-il indiqué, estimant que ses partisans avaient été « délibérément » écartés des grandes villes et agglomérations. « Cette décision ne fera que renforcer notre détermination à poursuivre la lutte pour réaliser nos objectifs fondateurs, la démocratie et la justice sociale », a ajouté le chef du FDTL, petit parti membre de l’Internationale socialiste. Dénonçant nombre d’entraves, il a affirmé que la Tunisie avait « besoin d’institutions démocratiques, d’une information libre et d’une justice équitable ». Il a insisté sur la création d’un organisme « indépendant » pour surperviser les scrutins du 25 octobre et indiqué vouloir y travailler avec « l’opposition sérieuse ». Outre M. Brahim, deux opposants alliés du pouvoir postuleront face au président sortant Zine El Abidine Ben Ali, 73 ans, candidat à sa propre succession pour un cinquième quinquennat. Parmi les neuf partis tunisiens en lice pour les législatives, seul le parti au pouvoir de M. Ben Ali a réussi à valider ses 26 listes et sera présent dans l’ensemble des circonscriptions du pays.  

 

Virus A/H1N1: les Tunisiens sont invités à reporter leur pèlerinage à la Mecque

 

 
Associated Press, le 2 octobre 2009 à 03h43 TUNIS (AP) — Les autorités tunisiennes ont recommandé vendredi aux ressortissants qui souhaitaient se rendre fin novembre à la Mecque, en Arabie saoudite, de reporter leur pèlerinage. Elles évoquent les risques de pandémie mondiale de grippe A/H1N1, d’autant que le rite tombe cette année en pleine saison hivernale. Le ministère tunisien des Affaires religieuses justifie cette « recommandation », dans un communiqué diffusé par l’agence officielle TAP, par les résultats auxquels ont abouti le ministère tunisien de la Santé publique et la commission nationale du pèlerinage. « La préservation de la vie humaine étant l’un des objectifs majeurs de l’islam, la condition d’aptitude à l’accomplissement de ce rite (Hajj) devient inexigible face à la gravité de la situation », selon le communiqué. Le Hajj rassemble chaque année plus de deux millions de fidèles. Des mesures similaires ont été prises par d’autres pays, comme l’Arabie Saoudite et l’Egypte, notamment vis-à-vis des femmes enceintes, des enfants et des personnes souffrant de maladies chroniques. Début septembre, les autorités tunisiennes avaient suspendu le petit pèlerinage de la Mecque (la Omra), qui peut se faire tout au long de l’année mais est surtout effectué pendant le ramadan. Elles avaient aussi opéré une sélection des candidats, limitant notamment l’âge des pèlerins à 65 ans. Selon certains médias, les agences de voyage ont déjà accusé un manque à gagner de plus de 80 millions d’euros, après la suspension de la Omra, qui mobilise chaque année près de 30.000 Tunisiens. Associated Press

Mais où est passé le President candidat Ben Ali

6 octobre à 18h37  

Le président Ben Ali est absent des écrans télé depuis maintenant trois semaines.

On s’est tous un peu habitués depuis vingt ans aux fugues de l’éternel candidat Ben Ali. L’on savait cette « bête » politique quelque part à serrer des mains, à prendre des bains de foule, à présider des meetings, à tenir des conférences virtuelles à partir de son bunker de Carthage où notre as du virtuel se réfugie le plus clair de son temps au milieu de « ses » fils électriques, « ses » caméras, « ses » écrans, bref toute la panoplie nécessaire à un plombier qui se respecte… Les plombiers, pour ceux qui l’ignorent, sont ces barbouzes qui, dans les années 70, ont été prises la main dans le sac en tentant de s’introduire dans les bureaux du journal satirique « Le Canard Enchaîné » pour y installer un système d’ écoutes.

Déguisé en boucher

Mais chez nous, en Tunisie, c’est différent. Tout est transparent depuis qu’en 1988, une émission de télévision nous a fait visiter les ateliers présidentiels de « l’ingénieur-président », de blouse blanche vêtu, blouse dont l’éclat n’était pas sans nous rappeler la tenue d’un boucher s’apprêtant à étaler les tripes et les têtes de son gibier…

Aujourd’hui, les victimes sont embarrassées de ne plus regarder leur bourreau sur les écrans de télé. A quelques jours de la cinquième grande imposture d’octobre, le Général est tout à la fois un Président absent et un candidat fantôme. Il déserte l’arène dans laquelle il est censé apporter sa vision prophétique quant aux questions de l’heure et les problèmes qui agitent le monde.

La télévision, les journaux nous en parlent comme d’un dictateur occupant plus que jamais les espaces médiatiques. Mais la rue, elle, y va de ses rumeurs les plus invraisemblables. Et il y a de quoi : disparaître de la scène depuis bientôt trois semaines est de nature à alimenter toutes sortes de thèses. Prions pour ne pas voir surgir un zombie ou un sosie le 25 octobre devant des urnes préalablement bourrées de faux bulletins, devant de faux électeurs, de faux journalistes, de faux observateurs.

Enregistrement télé en trompe-l’oeil

Que l’on ne nous reproduise pas la comédie du conseil interministériel sur l’eau dans la région de Gabes, enregistrée longtemps auparavant et diffusée pour couper court aux légitimes spéculations !

Il y a des lustres que le bon peuple n’est plus dupe, et craint surtout, dans ces mauvais jeux de rôle, que Zinochette se substitue à Zinochet sans y voir que du feu. Et pour cause : jamais Leïla n’a autant tenu son rôle de « Régente ». Elle est partout, elle ordonne de tabasser Hamma Hammami à son retour de Paris où il avait insisté sur son détournement des deniers publics avec son clan ; au même moment, elle rend visite aux personnes du 3ème âge pour leur caresser les mains et leur tapoter sur les épaules telle une bonne mère de famille. Elle fait envahir Paris et les grandes villes françaises par les sbires à sa solde pour rafler un livre qui la déshabille et la peint sous son vrai visage, pendant que son mari alité n’en a pas fini la re-lecture, dit-on.

Annonce d’un faux meurtre d’opposant

« Ses » Services créent pour elle toutes sortes de diversions, comme ce lundi 5 octobre où il fut annoncé le meutre à Montréal de l’opposant Tarak Mekki. L’ignominie de ce régime ira jusqu’à diffuser une vidéo sur Dailymotion, avec lecture de versets coraniques, sans le moindre égard pour les proches et la famille du faux défunt.

Et les Tunisiens s’interrogent sur les lendemains qui déchantent déjà. « Un seul être (leur) manque et tout est dépeuplé », comme ronronnait le poète…

Slim BAGGA

(Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 6 octobre  2009)


Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe 1 rue Cassini – 75014 Paris – Tél. : +33 1 43 29 68 98 Communiqué

Fin momentanée ce mardi 6 octobre 09 de la grève de la faim entamée depuis le 20 septembre 09 au Centre de Kirklareli en Turquie

 

 
Les détenus au Centre de détention de Kirklareli : M. Saafi Dbouba (Tunisien) et Mansour Edin Keshmiri (Iranien) ont mis fin ce matin à leur grève de la faim entamée depuis le 20 septembre 2009. Mahmood Shahi, quant à lui, a arrêté sa grève de la faim plus tôt à cause de la détérioration de l’état de sa santé. Les grévistes de la faim protestent contre leur détention prolongée qui dure plus d’un an et demi dans des conditions matérielles et morales inhumaines. Ils estiment que leur détention est abusive car elle n’est fondée sur aucun motif déclaré, alors qu’ils bénéficient de la protection de l’UNHCR. Ils ont dû recourir à la Cour européenne pour s’opposer à leur expulsion dans leurs pays d’origine. Cette situation de non droit risque de se prolonger indéfiniment, ainsi que leurs souffrances morales et physiques. Ils mettent fin à cette grève de la faim dans un signe de bonne volonté pour que toutes les parties qui gèrent leur dossier arrivent à une solution juste et équitable et qu’elles mettent fin à ces souffrances. Notre Collectif lance un appel pressant aux autorités turques ainsi qu’à l’ UNHCR pour qu’ils oevrent à mettre fin en urgence au drame que vivent de nombreux détenus de Kirklareli depuis de nombreux mois sans aucune perspective de salut. Nous demandons aux autorités turques de libérer immédiatement les détenus de Kirklareli détenus arbitrairement et illégalement pour qu’ils puissent trouver avec les associations humanitaires et les organismes de l’ONU un pays d’accueil. Paris, le 6 octobre 2009 Le Bureau

Communiqué Urgent

(Traduit de l’arabe par Hend Harouni)

Le droit de Abdelkarim Harouni de vivre en toute dignité dans son pays : la Tunisie

Oppressions exercées sur notre fils Abdelkarim Harouni, après 16 ans de prison:

Au nom d’Allah Le Clément et Le Miséricordieux et La Paix et la Prière soient sur notre Loyal et Confiant Prophète Mohamed

Tunis le 5 Octobre 2009-16 Chawal 1430 Je suis Hend Harouni, la sœur de Abdelkarim Harouni, tous les membres de notre famille se joignent à moi pour demander aux responsables de ce pays de garantir à notre fils Abdelkarim l’assurance de ses droits les plus élémentaires et en particulier : l’intégrité physique et morale, la sécurité, la préservation de la dignité humaine et le traitement respectable et de lui assurer ainsiqu’à son épouse et à notre famille une vie sereine. Depuis qu’il a été libéré en Novembre 2007, Abdelkarim a été soumis à une surveillance très étroite par la police civile et une filature incessante dans tous ses mouvements, même dans son lieu de travail et depuis la nuit de son mariage le 14 Août 2009 en rentrant chez-lui et voilà que maintenant les choses ont dépassé les limites ; des menaces graves et répétées à son encontre et à celui de sa femme, forcées par le biais du fils du propriétaire de ce domicile situé au 7 bis, lieutenant Bjaoui – près de La Mosquée El Haq à proximité de la Rue de la Liberté à El Menzah V, pas loin de la capitale. Aujourd’hui, Lundi 5 Octobre 2009, à 17h, en sortant de son travail sis aux Berges du Lac, il a trouvé 3 voitures de la police civile qui y étaient mobilisées et une voiture dans laquelle se trouvaient des agents de la police civile l’a suivi (il était à pieds) et l’ont emmené dans leur voiture contre sa volonté et ce en pleine rue. Ils ont refusé sa demande de lui présenter une convocation officielle . Ils l’ont emmené au District de la police des Berges du Lac et l’ont retenu pendant des heures en la présence du Chef du district , le responsable des services des renseignements du lieu et un responsable de la Sécurité d’Etat. Il a été questionné. Entre autre, ils lui ont posé des questions d’ordre personnel le concernant lui et son épouse, tel que : le nom complet, le lieu de travail etc … . Ils l’ont également menacé de n’exercer aucune activité quel quelle soit politique ou du domaine des droits de l’homme et de n’effectuer aucune déclaration aux médias. Abdelkarim a défendu son droit à la liberté d’expression ainsiqu’ à son application de la loi . Il est insensé de voir la vie de notre fils Abdelkarim mise en danger de cette manière, et lui barrer le chemin en tout lieu et l’enlever à tout moment dans la rue par la police civile. Aujourd’hui et plus que jamais, la vie de notre fils Abdelkarim est devenue vulnérable et à haut risque . A cet effet, nous adressons le présent communiqué aux parties responsables concernées à propos de la protection de la vie de notre fils Abdelkarim et de son épouse, ceci étant un droit acquis, voire constitutionnel et garanti par toutes les conventions internationales en vue de mettre fin d’une façon immédiate à ces agressions et graves menaces touchant la vie des individus qui par conséquent, sont illégales et inhumaines. Hend Harouni et Toute la Famille Adresse : 26-26 Bloc B Appartement 4 B – Sidi Amor 2089 Kram – Ouest Tunis-Tunisie Tél. : (domicile) : 216-71.971.180  


Interview du Président Zine El Abidine Ben Ali à « Afrique Magazine »

   

TUNIS, 5 oct 2009 (TAP)- Le Président Zine El Abidine Ben Ali a accordé à la revue mensuelle « Afrique Magazine », une interview qu’elle publie dans son numéro d’octobre 2009. L’entretien a été conduit par M. Zyad Limam, directeur général et rédacteur en chef du mensuel. Le Président Zine El Abidine Ben Ali a souligné les acquis considérables de la Tunisie, fruits d’une vision prospective et de l’application de programmes et de réformes successives. « Sa fierté, ce qu’il ressent comme l’oeuvre de sa vie, c’est d’être celui qui a remis le pays en marche dans le sens du progrès », écrit le journaliste dans sa présentation de cette interview. Le rédacteur en chef d' »Afrique Magazine » relève les termes qui « reviennent fréquemment » dans les propos du chef de l’Etat: « travail, programme, patriotisme et suivi ». L’interview aborde, différents thèmes comme les réalisations, les progrès économiques, les avancées politiques, la jeunesse, la femme, la stabilité ainsi que l’attachement du président à la cause palestinienne. Voici le texte intégral de cette interview: Afrique Magazine : Quels sont, d’après vous, les principaux changements de fond, ou de société, que la Tunisie a connus depuis votre accession au pouvoir ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali: Les acquis de ces deux dernières décennies sont nombreux, et les transformations fondamentales. D’un pays au bord de la faillite et de l’anarchie, en 1987, la Tunisie est citée à présent comme un modèle de réussite. C’est aujourd’hui un pays de développement solidaire, de liberté et d’égalité des chances de tous les citoyens; un pays où il fait bon vivre. En deux décennies, la Tunisie s’est hissée au rang de pays émergent. L’économie tunisienne est classée au premier rang en Afrique en termes de compétitivité, et figure parmi les quarante premières au monde, selon le Forum économique mondial de Davos. La scène politique autrefois monopartite est devenue pluraliste. Les différentes réformes que nous avons menées ont ancré les institutions de l’Etat de droit, consacrant ainsi une bonne gouvernance et un climat de stabilité et de paix civile. Les nouvelles générations, qui ont accédé à l’école ou à la vie active après le Changement de 1987, sont dynamiques et ambitieuses. Grâce aux réalisations accomplies dans différents domaines, elles évoluent aujourd’hui dans une société qui encourage l’esprit d’initiative et la créativité. Ces nouvelles générations sont ouvertes et dynamiques, et leur maîtrise des sciences et des nouvelles technologies de la communication illustre bien l’évolution remarquable de notre pays vers la société du savoir et l’économie de l’intelligence. Nous sommes particulièrement fiers du modèle de société solidaire que nous sommes parvenus à construire. Nous avons pu faire profiter de la croissance économique toutes les franges de notre peuple et dans toutes les régions, tout en ancrant dans les esprits la culture de la libre entreprise et de l’effort nécessaire pour l’épanouissement personnel. Nous avons également favorisé l’émergence d’une société politique pluraliste et d’une société civile acquise aux valeurs démocratiques et citoyennes. La Tunisie est, aujourd’hui, une société prospère dont 80% des citoyens sont propriétaires de leur logement et ont les mêmes droits et opportunités, sans distinction de genre ou de région. Ce sont autant de garanties qui permettront à notre pays de poursuivre sereinement sa marche en avant et de relever les défis à venir. Afrique Magazine : Les classements internationaux très favorables à la Tunisie se succèdent. Comment expliquez-vous cette réussite? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : Notre économie connaît, comme vous le soulignez à juste titre, des performances remarquables, qui lui valent les appréciations positives des institutions internationales et de divers autres organismes mondiaux spécialisés. Tous les indicateurs attestent en effet du bilan positif qu’enregistre notre pays: une croissance ininterrompue depuis 1988, à un taux d’environ 5% en moyenne annuelle; un revenu annuel par habitant qui a plus que quadruplé et s’établit à présent à 5000 dinars; et une base économique diversifiée avec un fort développement des secteurs à haute valeur technologique, comme les industries mécaniques, informatiques, électroniques ou aéronautiques. Nous occupons le premier rang en Afrique pour ce qui est de la compétitivité, comme en témoigne le dernier classement établi par le Forum Economique Mondial de Davos. Avec une classe moyenne regroupant plus des trois quarts de la population, un taux de scolarisation des enfants de 99%, une espérance de vie à la naissance de 74 ans et un taux de pauvreté ramené à 3,8% de la population, la Tunisie s’impose comme étant le pays du monde arabe où il fait le mieux vivre, selon le classement de l’organisation International Living. Nous sommes également considérés comme le pays le plus tranquille du continent africain par le dernier rapport de Global Peace Index (GPI). Ce bilan largement positif, nous le devons aux réformes que nous avons opérées de façon continue pour moderniser les outils de production, libéraliser l’économie et améliorer l’environnement des affaires, ainsi qu’au dynamisme de nos entreprises, au génie et à l’esprit de sacrifice de notre peuple. Nous ne nous contentons pas pour autant de ces acquis, si importants soient-ils. Nous nous employons à les accroître, en dépit d’un environnement mondial défavorable marqué par la crise économique et financière, qui affecte nos marchés traditionnels d’exportation, avec des retombées sur l’ensemble des pays de la planète, touchés à des degrés divers. Dès le début de cette crise, nous avons pris un ensemble de mesures pour limiter leur impact et en tirer de nouvelles opportunités. C’est ce qui nous a permis de maintenir une croissance solide, et de poursuivre les chantiers de développement programmés. Nous restons, bien entendu, attentifs à l’évolution de la crise mondiale, et espérons naturellement qu’elle s’estompera assez vite et qu’il sera trouvé remède à l’instabilité du marché énergétique international, afin que nous retrouvions rapidement tous nos leviers de croissance. Afrique Magazine : La Tunisie souffre d’une image altérée en matière de droits de l’Homme. Que répondez-vous aux critiques? Le Président Zine El Abidine Ben Ali: Cette image que certains cherchent à répandre ne correspond pas à la réalité. Il est peut-être temps, pour ceux-là, de cesser de voir les réalités tunisiennes à travers des préjugés infondés. La Tunisie est un pays où le respect des droits humains est une réalité tangible, et l’élargissement continu de leur champ, une donnée irréfutable dont attestent les institutions spécialisées des Nations unies et les observateurs objectifs. A titre d’exemple, je vous renverrai aux conclusions de l’organe onusien spécialisé en la matière, le Conseil des droits de l’homme, qui a félicité la Tunisie pour les nombreux acquis réalisés en matière de droits de l’homme. Je vous ferai observer, également, que notre législation en matière de protection et de promotion des droits humains est conforme aux conventions internationales, et dans certains cas, va encore plus loin. Qu’il s’agisse des droits des enfants, des droits des personnes handicapées, des droits des femmes, des droits politiques, économiques, sociaux et culturels, nous disposons d’un édifice solide, que nous consolidons d’une année à l’autre, en opérant les réformes nécessaires. Nous avons, en effet, opté pour une démarche graduelle et exhaustive de renforcement des droits de l’homme, de façon à promouvoir l’ensemble de ces droits qu’ils soient politiques, économiques, culturels ou sociaux, tout en veillant à prémunir notre pays contre tout risque de régression. Notre conviction est que les droits de l’homme sont un tout indivisible, et en la matière, notre engagement pour les droits de l’homme est irréversible, et notre détermination à promouvoir indistinctement ces droits, est constante et inébranlable. Afrique Magazine : Vous êtes candidat à un cinquième mandat présidentiel. Quelles seront vos priorités si vous êtes réélu ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : Une élection présidentielle est toujours un grand moment dans la vie politique d’un pays, qui a opté pour le régime présidentiel. En ce qui me concerne, j’aimerais, avant tout, vous dire l’immense fierté que j’éprouve au vu de la grande confiance manifestée à mon égard par l’immense majorité de mes concitoyens en me choisissant comme candidat à la prochaine présidentielle. J’en mesure le poids, autant que les responsabilités. Mais je fais confiance à mes concitoyens dont l’adhésion à notre politique est constante et en a toujours constitué le gage de succès. Pour ce qui est de la campagne électorale, je vous dirais qu’elle n’est pas encore ouverte. Je peux toutefois vous assurer que nous parierons à nouveau sur l’intelligence et la fidélité de notre peuple à notre politique qui nous a déjà permis d’accomplir de grandes réalisations en peu de temps. Nous entendons aller de l’avant dans cette voie du développement solidaire et faire franchir des paliers supérieurs à notre pays, dans le cadre d’un vaste programme que nous soumettrons à nos concitoyens, au cours de la campagne électorale. Si le peuple tunisien, qui est l’unique détenteur de la souveraineté, nous renouvelle sa confiance à l’issue de la prochaine élection, nous nous ferons un devoir d’enrichir les acquis accumulés, au cours des deux décennies écoulées, et de progresser résolument vers l’objectif que nous nous sommes fixé, à savoir préparer la Tunisie à accéder rapidement au rang de nation développée. Maintenant que nous avons remis le pays sur les rails de la croissance et du progrès, nous entendons impulser un développement plus marqué, qui permette davantage de créations de richesses, et contribue à générer un plus grand nombre d’emplois en faveur de nos jeunes, notamment des diplômés de l’enseignement supérieur. Nous entendons, aussi, faire entrer notre pays dans une nouvelle ère démocratique encore plus avancée. Notre programme balisera, avec des échéanciers précis, le chemin à suivre afin de consolider nos acquis, au plan de la continuité et d’accélérer la progression de notre pays vers un niveau de développement plus élevé en tenant compte de l’environnement mondial dans toutes ses dimensions. Nous n’avons pas d’autre ambition que celle de servir notre peuple. Aucun sacrifice ne sera trop grand pour satisfaire à ses aspirations. Nous persistons à penser que dans une démocratie, seule la volonté du peuple exprimée par les urnes compte et prime sur toute autre considération. Cela dit, nous acceptons volontiers la critique objective qui peut contribuer à nous faire avancer. Afrique Magazine : Face à la quasi-unanimité qui entoure votre candidature, que peuvent faire vos concurrents, l’opposition ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : C’est en réponse aux sollicitations de notre peuple que nous avons accepté de nous présenter à cette élection. J’en profite d’ailleurs pour renouveler ma gratitude au peuple tunisien pour cette confiance et ce soutien constant qui nous ont permis d’accomplir tant de réalisations pour notre pays. Quoi qu’il en soit, seuls compteront, en définitive, les suffrages des électeurs. Les partis d’opposition disposent de tous les moyens nécessaires pour se faire entendre et solliciter les suffrages des électeurs. Ils peuvent communiquer leurs points de vue directement aux électeurs, ou par le biais de la presse. Ils ont la possibilité de s’assurer de la régularité du scrutin dans toutes ses étapes, depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’aux opérations de vote et de dépouillement puisque leurs représentants seront présents dans les bureaux de vote. Tous les candidats ont sur un pied d’égalité le droit d’accès aux médias publics. A cette fin, nous avons renforcé l’indépendance et les attributions du Conseil supérieur de la communication pour garantir le respect de l’égalité de traitement des candidats, conformément à la loi. Par ailleurs, un observatoire national des élections, dirigé par un avocat de renom, ancien bâtonnier, veille à la régularité du scrutin et à la neutralité de l’administration. En cas de contestation, les candidats ont toute latitude de saisir le conseil constitutionnel et au besoin, de recourir à la justice. Nous tenons à rappeler que la Tunisie est ouverte aux observateurs de pays frères et amis qui souhaitent venir à l’occasion de ces élections, pour se rendre compte, par eux-mêmes, de la vitalité de notre vie politique et de la crédibilité de notre système électoral. Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la transparence des élections et le libre exercice, par chaque citoyen, de son droit de vote. Nous faisons confiance à notre peuple et aux différentes parties prenantes, pour que le scrutin du 25 octobre 2009 soit un grand moment de démocratie et de compétition loyale. Afrique Magazine : La majorité électorale a été abaissée à 18 ans. L’année 2008 a été l’année du dialogue avec les jeunes. Pourquoi cet intérêt particulier ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : La jeunesse est toujours au coeur de ma politique et de mon action. Pour vous en donner une idée, je vous ferai remarquer que dans les transferts sociaux qui représentent annuellement environ 50% du budget public, l’essentiel profite aux jeunes, dans les secteurs de l’éducation, de la formation, de l’emploi, des nouvelles technologies de la communication, du sport ou de la santé. Les différents programmes de développement en Tunisie profitent, directement ou indirectement, à hauteur de 80%, à cette tranche de la population. Nous avons toujours été à l’écoute de la jeunesse. C’est ainsi que nous avons entrepris des consultations périodiques de la jeunesse, qui se tiennent régulièrement depuis 1996 pour recueillir les opinions et suggestions de nos jeunes avant l’élaboration des plans quinquennaux de développement. L’an dernier, nous avons lancé une vaste consultation qui a touché plus de quatre cent mille jeunes et a abouti à l’adoption d’un pacte national de la jeunesse, le premier du genre en Afrique et dans le monde arabe. J’ai été particulièrement heureux d’apprendre que ce pacte sur lequel nous nous appuyons pour élaborer la stratégie nationale de la jeunesse pour les années à venir, a déjà été signé par plus d’un million de jeunes. Nous ne cessons de préparer le terrain pour nos jeunes afin de leur garantir les conditions d’un avenir radieux. Nous avons pris diverses mesures pour assurer leur éducation et leur formation, ainsi que leur insertion dans la vie active et leur participation à la vie politique. A titre d’exemple, l’abaissement à 18 ans de l’âge de la majorité électorale devrait permettre à plus de cinq cent mille jeunes supplémentaires de voter pour la première fois et de rejoindre ainsi d’autres jeunes qui participent au scrutin, non seulement comme électeurs, mais aussi comme candidats aux élections législatives. L’âge d’éligibilité à la Chambre des députés ayant déjà été abaissé à 23 ans. Afrique Magazine : Comment pourriez-vous décrire « La Génération Ben Ali » ? Le président Zine El Abidine Ben Ali : « La Génération Ben Ali », comme vous l’appelez, est une génération éduquée et entreprenante. Elle a bénéficié de conditions propices à l’initiative et à l’innovation. Elle est de ce fait plus exigeante et plus ambitieuse. L’avenir de tout pays n’est-il pas celui de sa jeunesse ? Aussi, continuerons nous d’œuvrer en faveur de notre jeunesse, qui est pour nous une source de fierté et d’optimisme quant à l’avenir de la Tunisie. Afrique Magazine : La politique d’émancipation de la femme tunisienne est-elle encore une priorité de votre gouvernement ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : La promotion des droits de la femme fait partie, bien évidemment, de notre approche moderniste qui vise à jeter les bases d’une société tournée vers le progrès et immunisée contre les courants obscurantistes et rétrogrades. Notre pari sur la femme est un choix stratégique, qui découle de notre conviction qu’aucune société ne peut réaliser de progrès durables si la moitié de sa population est marginalisée. C’est pourquoi nous avons fait amender plusieurs fois le Code du statut personnel promulgué en 1956, et ouvert de nouveaux horizons à la femme tunisienne qui fait aujourd’hui notre fierté, en tant que symbole de la modernité du pays. C’est dire que nous sommes particulièrement fiers des acquis réalisés par notre pays dans ce domaine. Pour vous donner une idée de la place qu’occupe la femme en Tunisie, je vous citerai quelques exemples : les jeunes filles représentent 59% des étudiants à l’université, les femmes constituent le quart de la population active, et leur représentation dans les instances élues va croissant: 22,7% des députés ; 27% des conseillers municipaux. Après les prochaines élections législatives, les femmes devront occuper au moins 30% des sièges. C’est vous dire combien nous sommes déterminés à aller toujours plus loin dans le renforcement des droits de la femme tunisienne. Afrique Magazine : Croyez-vous que 2009 sera l’année de la paix entre Palestiniens et Israéliens, entre Arabes et Israéliens ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : Nous avons fait de la cause palestinienne et du droit légitime du peuple palestinien à la création d’un Etat indépendant avec pour capitale Al-Qods Al Sharif, une cause personnelle car, pour nous, il est inadmissible que le peuple palestinien continue à souffrir de multiples dénis de droit et d’innombrables agressions, au mépris de toutes les conventions internationales. Cette situation ne peut plus et ne doit plus durer. Il est temps de mettre un terme aux injustices et humiliations infligées aux Palestiniens par l’occupant israélien. La Tunisie, qui a toujours été attachée à la paix et à la sécurité de tous les peuples de la région, ne ménagera aucun effort pour qu’une paix juste et globale s’instaure au Moyen Orient. Nous continuerons à apporter notre soutien à toutes les démarches destinées à trouver des solutions équitables et durables au problème palestinien et au conflit israélo-arabe. J’en appelle de nouveau à la communauté internationale, en général, et au Quartet, en particulier, pour qu’ils intensifient et accélèrent leurs efforts pour favoriser de nouvelles négociations basées sur le respect de la légalité internationale et amener Israël à mettre fin à ses activités de colonisation et à ses pratiques agressives. Je me félicite, à ce propos, des nouvelles initiatives prises par le président américain, Barack Obama. Je forme l’espoir que ces initiatives, avec l’apport de la communauté internationale et de toutes les parties influentes, aideront à la création d’un nouveau climat propice au règlement pacifique des problèmes de la région. Afrique Magazine : Un an après le grand sommet de Paris du 13 juillet 2008, comment voyez-vous le véritable rôle de l’Union pour la Méditerranée ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : Nous avons été parmi les premiers pays à soutenir l’initiative du président Sarkozy ayant abouti à la création de l’Union pour la Méditerranée (UPM), forts de notre conviction maintes fois exprimée, que la Méditerranée doit être un espace de paix, de sécurité et de progrès partagé, unissant tous les peuples des deux rives dans un dessein commun. Nous continuons à fonder beaucoup d’espoirs sur cet ensemble, même si nous sommes bien conscients qu’il ne pourra pas tout régler, vu l’ampleur des défis à relever. Mais, soyons clair : l’UPM est une opportunité à saisir pour faire de notre région méditerranéenne un modèle de coopération et de solidarité, d’investissements mutuellement bénéfiques, d’échanges humains et de dialogue inter-culturel. Pour être à la hauteur des attentes des pays membres, il y a certainement lieu de s’engager sur la voie de la réalisation de projets concrets, dans les domaines de l’infrastructure, de l’environnement, de l’éducation et des sciences, bref, dans tous les secteurs ayant un impact visible sur la vie des populations. Dans cette optique, les chantiers prioritaires, déjà arrêtés de commun accord, doivent recevoir rapidement les financements adéquats pour pouvoir démarrer. Afrique Magazine : Quel est l’état actuel de votre coopération avec l’Europe ? Le Président Zine El Abidine Ben Ali : L’importance de nos relations avec l’Europe n’est plus, je pense, à démontrer. Il suffirait, pour en donner une idée, de rappeler que la Tunisie est, depuis l’année dernière, le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à partager une zone de libre-échange avec l’Union européenne, après avoir également été, en juillet 1995, le premier pays de la rive sud à conclure un accord d’association avec cet ensemble. La Tunisie et l’Union européenne sont à présent dans une nouvelle phase de « partenariat avancé  » qui ouvre de nouvelles perspectives pour des relations encore plus approfondies. Notre pays est aujourd’hui, le premier site d’investissements européens au sud de la Méditerranée (par tête d’habitant), ce dont nous nous félicitons, tout en formant l’espoir de voir nos partenaires européens jouer un rôle plus marqué dans le soutien à nos efforts de développement. Il y a également lieu, à mon avis, de stimuler le processus euro-méditerranéen de Barcelone dont notre pays a été et reste l’une des chevilles ouvrières, en améliorant notamment les procédures et en accordant davantage d’intérêt à l’aspect humain et culturel de notre partenariat. Notre ambition est de faire de nos relations avec l’espace européen, un modèle de co-développement et de complémentarité fondé sur le respect mutuel de la souveraineté de tous les Etats. (Source : l’agence TAP (officielle – Tunis), le 5 octobre 2009)  

 

 Kadhafi annonce un discours « secret » sur la politique intérieure

 
Reuters, le 6 octobre 2009 à 02h54 RABAT, 6 octobre (Reuters) – Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a annoncé qu’il livrerait mardi un discours de politique intérieure « secret », car réservé à ses partisans de haut rang et non retransmis par les médias. Contrairement à ses habitudes, Mouammar Kadhafi s’est fait particulièrement discret ces derniers mois sur les questions intérieures, qu’il n’a plus abordées publiquement depuis février. « Nous nous rencontrerons demain et la discussion et le discours seront secrets », a-t-il dit lundi à quelques milliers de partisans, dont des membres du gouvernement, des chefs de l’armée et de la police, réunis pour célébrer le 50e anniversaire de son Mouvement des officiers unionistes libres. « Notre réunion demain sera consacrée à nos propres problèmes », a-t-il ajouté dans ce discours retransmis par la télévision publique libyenne. Gouvernement corrompu De nombreux Libyens s’étonnent de l’exceptionnel mutisme de Kadhafi sur les affaires domestiques, d’autant qu’il se montre beaucoup plus disert sur les dossiers internationaux, à l’image de son long discours devant l’Assemblée général de l’ONU. Le dirigeant avait surpris en ne s’exprimant pas sur les questions intérieures lors du 40e anniversaire de son arrivée au pouvoir, le 1er septembre dernier. La population attend notamment davantage de précisions sur sa promesse de changer un gouvernement qu’il accuse d’être largement corrompu et sur son engagement à redistribuer directement aux Libyens les revenus du pétrole. Cette dernière mesure s’est heurtée à l’opposition de plusieurs hauts responsables du régime, selon lesquels elle porterait préjudice à long terme à l’économie du pays. AFP, le 5 octobre 2009 à 00h01

Exercices navals algéro-américains à Alger et en haute mer

 
ALGER, 5 oct 2009 (AFP) – La sécurité maritime sera au centre d’exercices navals algéro-américains qui ont débuté lundi dans le port d’Alger avant de se poursuivre en haute mer, c’est ce qu’a indiqué le capitaine Brian Moum, commandant du destroyer lance-missiles américain « USS Arleigh Burke DDG-51 ». Celui-ci a accosté au port d’Alger pour une escale de trois jours.   Les manoeuvres prévues avec les forces navales algériennes sont basées « notamment sur la sécurité maritime, et tout ce qui est en rapport avec l’immigration clandestine, le trafic de drogue, la pêche illégale et la lutte contre la piraterie », a ajouté le chef du destroyer américain. Selon lui, le but principal de la mission est l’échange d’expériences entre les deux forces navales.   Après son escale à Alger, le navire américain, doté d’artillerie antiaérienne ainsi que d’un dispositif de détection et qui peut recevoir deux hélicoptères, effectuera un exercice baptisé « Passex » avec un navire de la Marine algérienne. Il compte un équipage de 315 marins et 27 officiers. AFP

 

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