Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Arrestation de Seïf Belkahla, ancien prisonnier d’opinion
Des agents de la police politique ont arrêté à une heure de l’après midi du lundi 28 décembre 2009 le jeune Seïf Belkahla, ex prisonnier d’opinion, au domicile de sa famille à Taklassa et l’ont conduit dans un lieu inconnu. La famille qui l’a cherché dans les postes et le district de police, n’a pu obtenir la moindre information quant aux raisons et au lieu de sa détention; […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)Nouvelles des libertés en Tunisie
2) condamnations à l’emprisonnement avec sursis contre un nouveau groupe de jeunes
Le Tribunal de Première Instance a condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis Monji Ben Abdallah (étudiant), Jalel Boubakri (commerçant), Mohammed Lassoued (chauffeur) pour tenue de réunion sans autorisation. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)IFJ Condemns Intimidation of Union leader in Tunisia
La souffrance du Aïd / Retornado Tahar El-Hasni fête son 18e anniversaire
« Il y a pire que la haine, il y a l’attente » Paul Claudel
Par:Abdel Wahab Hani
Aïd / Retornado Si Tahar Ben El-Hédi Ben Ali El-Hasni souffre depuis des années, dans de son passeport et sa carte d’identité nationale, respectivement depuis juillet 2008 et septembre 2007, alors que son épouse est victime, depuis des années, d’une grave maladie incurable, la sclérose en plaque. l’attente
Une histoire ordinaire qui tourne en souffrances:
Originaire du Sers, dans la Wilaya (Gouvernorat / Département) du Kéf, dans le Nord-Ouest déshérité du pays, où il est né le 9 juin 1952, Aïd / Retornado Si Tahar a passé près de la moitié de sa vie d’adulte en Exil.
Il est arrivé en France le 31 décembre 1991, il y a tout juste 18 longues années, pour y trouver asile après les événements survenus en Tunisie au début des années 90.
Sa femme et ses quatre enfants étaient restés au pays, où ils vécurent les malheurs de la séparation familiale et les brimades de certains responsables zélés, qui engendrèrent la grave maladie de Mme El-Hasni.
Résistance aux années de plomb des Exilés:
Aïd / Retornado Si Tahar a résisté aux années de plomb, vécues par les exilés tunisiens en France, dans la longue période d’attente des délibérations de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et des apatrides).
Nous nous étions, nous autres Exilés / Militants de l’Exil, constitués enCollectif des Demandeurs d’asile tunisiens, pour briser l’hypocrisie de l’Administration et annuler la politique de silence dite « Exception tunisienne de l’OFPRA », imposée en haut lieu par un Ministre zélé de la droite dure et compliquée par les dérives de la cohabitation droite-gauche de la fin des années Mitterrand.
Cette terrible attente, face à l’imposant Charles Pasqua, a découragé plus d’un et de nombreux demandeurs d’asile se sont résignés. Certains ont sombré dans l’oubli jusqu’à la normalisation de leurs situations.
L’histoire retiendra cette légendaire résistance, réelle et non virtuelle, sur place in situ et non à distance, à visage découvert et non couverts de couches de pseudonymats, le ventre nu et la situation fragile, sans aucune protection et non protégé par une quelconque nationalité ou une quelconque situation.
Dans cette attente, nous avions livré bataille et mené le combat légal pour l’obtention du statut de réfugié. Le Collectif a entamé des contacts officiels, en bonne et due forme, avec les services compétent de l’OFPRA. Et une légendaire solidarité et entraide se sont installées spontanément entre les demandeurs d’asile. Mais l’élément le plus lucide de cette haute lutte fut la définition, par les exilés eux mêmes, dans des Assemblés générales historiques, de catégories prioritaires, que sont les malades, les époux ayant laissé femme et enfants au pays, les familles et les étudiants.
C’est ainsi, au profit de cette démarche ferme mais rationnelle et sereine, que des avancées ont pu être obtenues et que le dossier a trouvé le chemin de sa régularisation.
Arrivée de Madame El-Hasni et des enfants en France:
Dans ce contexte, et dès l’obtention de son statut de réfugié l’été 1997 et profitant de la visite du Chef de l’Etat à Paris, en octobre 1997, Tahar a eu l’idée de charger un avocat en France pour accélérer les procédures d’obtention des passeports pour sa femme et ses enfants.
Madame El-Hasni et les enfants ont pu alors rejoindre Aïd / Retornado Si Tahar, au bénéfice d’une procédure de regroupement familial, après 6 années de séparation forcée.
Madame El-Hasni était souffrante et ses médecins pointaient ses conditions de vie et de stress durant ces dures années. Elle a été prise en charge médicalement dès son arrivée en France, mais son état empirait d’année en année.
Depuis 2005, elle est devenue dépendante, à cente pour cent, et sasclérose en plaque de plus en plus handicapante. Son mari Aïd / Retornado Si Tahar et ses enfants viellent sur elle et l’entourent de leur amour, avec l’aide de deux personnes dévouées.
Démarches pour l’obtention de la Carte d’identité et du passeport:
Aïd / Retornado Si Tahar a pris contact avec les services consulaires compétent pour l’obtention de la Carte d’identité nationale (CIN) à l’annexe Malesherbes à Paris et a déposé sa demande le 13 septembre 2007, avec copie de l’ancienne carte déposée auparavant à l’OFPRA. Il attend depuis, alors que les délais d’attente sont de 3 à 5 semaines et que la CIN ne doit souffrir aucun retard.
Malgré l’attente et les découragements, il a pris attache avec leConsulat général de Tunisie à Nanterre (situé à Pantin, compétent pour la région Ile de France -Grand Paris-) et a déposé sa demande de passeport le 24 juillet 2008, après avoir été contacté par le Consul général de Tunisie à Nanterre, avant la nomination de ce dernier à la tête de notre Ambassade à Sanaa, au Yemen, et son remplacement par un nouveau Consul général.
Aïd / Retornado Si Tahar El-Hasni attend toujours, malgré ses nombreux rappels et l’envoi du dossier médical de son épouse qui ne peut se rendre au pays sans l’assistance et l’accompagnement d’un proche, vu son état de santé.
Aïd / Retornado Si Tahar a fait intervenir de nombreuses personnes qui ont proposé leurs bons offices et ont a cru, à plusieurs reprises, que son passeport était sur le point de lui être délivré. Mais, des blocages semblent persister quelque part dans les rouages de l’Administration, entre Tunis et nos Consulats généraux à Paris et à Pantin.
Les Hasni: Toujours l’espoir, dans la dignité:
Aïd / Retornado Si Tahar s’est investi depuis son arrivée dans le commerce pour subvenir aux besoins de sa famille et faire face aux dépenses sanitaires liées à la maladie de son épouse. Il tient son commerce au 252 rue de Paris à Montreuil, aux portes de Paris, où des dizaines de milliers de nos compatriotes font leurs courses avant de rentrer au Bled tous les ans.
Ses amis le savent toujours patient, toujours confiant et d’une très haute moralité. Jamais personne ne l’a vu se plaindre ou laisser apparaître sa souffrance. A l’exception de très rares moments, comme lors de la récente disparition de son frère cadet, resté au pays, quelques mois après son mariage.
Malgré la douleur, la souffrance et les découragements, Si Tahar a su garder son sourire, sa lucidité et sa détermination à obtenir ses papiers tunisiens et à pouvoir accompagner un jour son épouse, ses enfants et ses petits enfants, en Tunisie.
Espérons que ce jour est si proche, que le rêve des Hasni, de sentir l’air pur du Sers et de pouvoir embrasser la terre de leurs ancètres, se réalise avant que l’année 2009 ne s’éteigne. Amine
Montreuil, le 31 décembre 2009
Abdel Wahab Hani
awhani@yahoo.fr; +33 (0)6 17 96 00 37
FaceBook: Abdel Wahab Hani, groupe: AIDOUN ILA TOUNES
Solidarité Redeyef a envoyé son premier container en Tunisie – Saint-Sébastien-sur-Loire
Priorité à l’hôpital
Malika Zenaidi, adjointe à la petite enfance, s’est tout de suite mobilisée, à titre personnel.« Je suis née à Nantes, mais ma famille est originaire de Redeyef », explique-t-elle. « Dans le bourg, très touché par les inondations, des maisons se sont effondrées. Ce sont des familles entières qui ont disparu. »
L’association compte pour l’instant une vingtaine de membres. Khaled Alaimi, originaire de Redeyef, en est le président. « Notre priorité est pour l’instant l’hôpital qui n’était pas préparé à gérer ce genre de catastrophe. » En deux mois, Solidarité Redeyef a réussi à collecter 75 m 3 de matériel : 51 lits médicalisés, 25 fauteuils roulants, 10 déambulateurs, 2 tables de soins, des brancards et autres consommables médicaux sont partis avant Noël dans un container. À son bord également, 63 matelas pour ceux qui ont tout perdu. « Pour le matériel, nous avons bénéficié de l’aide d’autres associations comme Sabougnouma, Altadir, Orthopédistes sans frontière et la banque alimentaire », précise Khaled Alaimi.
Bientôt un autre container ?
Les membres de Solidarité Redeyef se sont partagé les tâches. Ammar Bouyahi, Nantais originaire de Redeyef, a fait un gros travail de sensibilisation auprès de ses compatriotes sur l’agglo ; Taïheb Belkir, habitant de Saint-Herblain, a joué le rôle d’intermédiaire et monté le dossier auprès du ministère de la Santé tunisien.
L’association compte affréter un nouveau container, avec toujours du matériel médical, mais aussi des fournitures scolaires.
Contact : 06 83 87 69 18.
(Source: ouest-france.fr le 29 decembre 2009)
En refoulant un Tunisien à Dakar, le gouvernement contourne la juridiction européenne.
Mali: Al-Qaïda veut sept millions de dollars pour les otages espagnols, selon la presse
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