31 août 2010

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TUNISNEWS

10 ème année,N° 3752 du 31.08.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Bureau légitime de l’Association des Magistrats Tunisiens : Clarification concernant la déclaration de Mr Adnene EL HENI Liberté et Equité: Libération de Monsieur Lotfi Tounsi Abdel Wahab Hani: Âïd / Retornado Lotfi Tounsi enfin LIBRE et chez lui en TUNISIE Tunivision: Une île à vendre en Tunisie ? Une île près de Djerba pour treize millions de dollars Le Temps d´Algerie: Des pertes  sèches pour la Tunisie Le Temps d´Algerie: Les agences de voyages craignent un préjudice  – 30 à 35% d’augmentation des tarifs en Tunisie Le Temps d´Algerie: Les Algériens occupent la première place après les libyens Xinhua:  Three desalination plants to be built in S Tunisia African Manager: Tunisie/Consommation : Un Ramadan exempt d’encombres majeurs ! Tekiano: Tunisie : Tarawih virtuelles via Facebook Tekiano: Tunisie : Drogue, meurtre et adultère à 20h Le Temps: Les PDG des banques et des institutions financières adhèrent à l’appel des mille


Bureau légitime de l’Association des Magistrats Tunisiens : Clarification concernant la déclaration de Mr Adnene EL HENI


Dans sa déclaration parue dans le journal ESSABAH du 15 août 2010, Mr Adnene El Heni, le président du bureau illégitime de l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT), a dit : « concernant ce qui a été rapporté ces derniers jours par certains, à propos de prétendues mutations abusives…, il n’y a pas eu de mutations abusives »; il a ajouté : « le taux de réponses positives aux demandes de mutation dépasse les 70%, alors que plus de 120 magistrats ont bénéficié de promotion, et les demandes de rapprochement des conjoints ont été satisfaites à 100%… »

Le Comité légitime de l’AMT est surpris par ces déclarations contraires aux faits réels, aussi bien dans leur généralité que dans leurs détails. Il tient à démasquer la tromperie, et à préciser, avec insistance, à tous les adhérents de l’association, et à l’opinion publique, ce qui suit :

1 – Le caractère disciplinaire de la mutation de la secrétaire générale légitime de l’AMT

La mutation de Mme Kalthoum Kennou, secrétaire générale légitime de l’AMT, du Tribunal de 1ère Instance de Kairouan, où elle a déjà passé cinq années, vers le tribunal de 1ère Instance de Tozeur, ne peut être considérée que comme une mesure disciplinaire, car il a été toujours d’usage de répondre favorablement à la demande d’un magistrat, en le mutant vers le tribunal du gouvernorat où se trouve sa résidence habituelle, ou d’un gouvernorat proche, si le magistrat concerné a déjà été muté durant cinq ans, sans son consentement, vers le tribunal où il se trouve actuellement. Bien au contraire, Mme Kalthoum Kennou, Secrétaire Générale du Bureau légitime de l’AMT, a été une nouvelle fois mutée de Kairouan vers Tozeur, tout en lui imposant la lourde charge de la fonction de juge d’instruction, qui est rarement attribuée aux femmes, sauf dans un contexte punitif, et cela n’a rien à voir avec le principe d’égalité entre hommes et femmes. De plus, il va lui être imposé de ne pas quitter la ville de Tozeur, même durant les week-end et les jours de fête, destinés à réunir les familles éloignées par les circonstances de la vie, étant donné l’obligation, pour les juges d’instruction, d’assurer la permanence.

Cette mutation abusive, en pratique, va isoler se deux enfants, dont elle a la charge, de leur père qui réside à Tunis, et l’isoler de sa fille qui est étudiante à Sousse.

Il faut signaler que Mme Kennou a demandé à deux reprises, en 2007 et en 2008, qu’elle soit dispensée de la charge de juge d’instruction, dont l’exercice lui a entrainé un surmenage physique et psychologique, avec la survenue, à plusieurs reprises, de malaises ayant entrainé sa conduite à l’hôpital.

Ainsi, il apparaît que Mr Adnene El Heni, qui se prétend président de l’AMT, n’a pas connaissance de la situation professionnelle et familiale de Mme Kalthoum Kennou, et semble ignorer la demande que cette dernière a présenté, pour revenir à Tunis, qui est son lieu de résidence; il se peut que la liste officielle des magistrats tunisiens dont il dispose ne renferme pas le nom de Mme Kennou, sinon comment expliquer ce « jugement » dont nous ne le croyons pas – lui avant quiconque d’autre – capable d’approuver.

2 – L’exclusion des magistrats membres du Bureau légitime de l’AMT du principe du rapprochement des conjoints

Concernant le rapprochement de conjoints, prétendre que « 100% des demandes ont été satisfaites » est un mensonge contredit par des faits irréfutables

a – Mme Wassila Kaabi, membre du Bureau Exécutif légitime, a été mutée, suite au coup de force au sein de l’association en 2005, de la Cour d’Appel de Tunis au Tribunal de 1ère Instance de Gabès, alors qu’elle est mariée et mère de 3 enfants, tout en lui imposant la lourde charge de l’instruction. Durant cette longue période de cinq ans, et malgré ses difficultés familiales et son état de santé, aucune réponse favorable n’a été faite, aussi bien à ses demandes de retour à Tunis, qu’à celles de promotion, malgré qu’elle soit inscrite au tableau des compétences et des candidats à la promotion, et ceci plusieurs années déjà avant le coup de force de 2005.

b – Mme Raoudha Karafi, membre du Bureau Exécutif légitime de l’AMT, qui est mariée et mère de deux enfants, avait été mutée en 2002 de Zaghouan, qui est proche de son lieu de résidence à Tunis, vers la Cour d’Appel du Kef, où elle a déjà passé cinq ans (jusqu’en 2007). Au lieu de répondre favorablement à sa demande de retour à Tunis, elle a été une nouvelle fois mutée, en 2007, au Tribunal de 1ère Instance de Séliana; et cela fait donc huit années d’éloignement au total, sans oublier également, que dès qu’elle a entamé sa carrière de magistrate, elle avait été affectée au Tribunal de Zaghouan , puis avait été mutée à Sousse; ce qui fait que la période que Mme Karafi a exercé en dehors de la capitale représente plus de la moitié de sa carrière professionnelle, qui dépasse les 20 ans !!!

c – Mr Hammadi Rahmani, membre de la commission administrative légitime de l’AMT, qui est marié et père de deux enfants, a été nommé, dès le début de sa carrière en 1999, juge près de la section de Médenine du Tribunal Foncier, puis a été muté en 2000 à la section de Monastir de la même juridiction, où il a passé cinq années; et suite au coup de force des putschistes de l’association en 2005, sa situation s’est encore aggravée, puisqu’au lieu de répondre favorablement à sa demande de rapprochement à Tunis, où réside son épouse, il a été éloigné vers le Tribunal de 1ère instance de Gafsa, puis lors du dernier mouvement de magistrats de ce mois d’Août 2010, au Tribunal de 1ère instance de Sidi Bouzid; en définitive, durant onze ans, il a passé la totalité de sa carrière professionnelle, sans interruption, loin de son lieu de résidence à Tunis.

3 – Exclure les magistrats membres du Comité légitime de l’AMT du bénéfice des mutations favorables et des promotions professionnelles.

Concernant les mutations périodiques habituelles et les promotions professionnelles, il faut signaler que le Conseil Supérieur de la Magistrature n’a pas répondu favorablement, lors du dernier mouvement des magistrats, à la demande de mutation de Mr Ahmed Rahmouni, Président légitime de l’AMT, alors qu’il a été éloigné, avec son épouse Mme le juge Leila Abid, à Mahdia en 2006; il n’a bénéficié, non plus, d’aucune promotion, alors qu’il occupe le 2ème grade, avec la fonction de Vice-président du Tribunal, depuis douze ans, lorsque l’on sait que pour prétendre à la promotion vers le 3ème grade, l’ancienneté requise ne dépasse jamais les six ans !

Par ailleurs, Mme Leila Abid a été privée de promotion au 2ème grade, bien qu’elle répond aux critères de l’ancienneté requise.

Le Conseil Supérieur de La Magistrature n’a pas répondu favorablement, non plus, à la demande de mutation de Mme Leila Bahria, membre de la Commission Administrative du Comité légitime de l’AMT, vers Tunis, son lieu de résidence, alors qu’elle a passé cinq années (de 2005 à 2010) exerçant au Tribunal de 1ère instance de kasserine, où elle avait été mutée arbitrairement suite au coup de force des putschistes en 2005; elle n’a, non plus, jamais eu de réponse favorable à ses demandes de promotion, bien qu’elle remplit pleinement, depuis des années, les critères d’ancienneté mentionnés dans les textes règlementaires, et malgré tout ce qui lui est reconnu comme droiture morale exemplaire et haute compétence professionnelle, alors que plusieurs de ses collègues, dont l’ancienneté est, de loin, plus réduite, ont déjà bénéficié d’une pareille promotion.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature n’a pas non plus répondu favorablement à la demande de promotion de Mme Noura Hamdi, membre de l’Association des Magistrats Tunisiens, qui affirme son soutien à son Comité légitime, et qui a été éloignée, suite au coup de force des putschistes en 2005, du Tribunal de 1ère Instance de Bizerte, vers le Tribunal de 1ère Instance de Médenine, alors que l’on sait qu’elle est mariée, et mère de deux enfants. De plus en 2008, elle a été à nouveau « mutée », non pas vers Tunis son lieu de résidence, mais de Médenine à …Médenine, c’est à dire du Tribunal de 1ère Instance vers la Cour d’Appel de la même ville !

Ainsi, Mr Adnene EL Heni, exclut tous ces magistrats de la liste officielle, qui, manifestement, ne comprend pas les noms des magistrats membres des instances légitimes élues de l’AMT. Il s’abaisse ainsi devant la volonté du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.

En conclusion, le Comité légitime de l’AMT rappelle à tous les adhérents de l’association et à l’opinion publique, que les sanctions qui ont touché ses membres – les mutations disciplinaires et abusives, le gel de leurs promotions, l’amputation de fractions importantes de leurs salaires (ces amputations de salaires, s’appuyant sur des prétextes fallacieux, ont atteint des niveaux tels qu’il devient difficile de se rappeler le salaire de base réel !) – toutes ces sanctions ne les décourageront pas dans la poursuite de leur action pour trouver une issue favorable à la crise profonde qui affecte l’Association des Magistrats Tunisiens, pour que les magistrats puissent choisir leurs représentants à travers des élections libres et transparentes.

Le Comité légitime de L’Association des Magistrats Tunisiens :

  1. Mr Ahmed Rahmouni, Président de l’AMT
  2. Mme Kalthoum Kennou, Secrétaire générale
  3. Mme Wassila Kaabi, membre du Bureau Exécutif de l’AMT
  4. Mme Raoudha Karafi, membre de Bureau exécutif de l’AMT
  5. Mme Leila Bahria, membre de la Commission Administrative de l’AMT
  6. Mme Noura Hamdi, membre de l’AMT Texte publié le 19 août 2010 (traduit de l’arabe)
(Source: « Tunisia Watch » le 30 aout 2010)


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 31 août 2O10

Urgent Libération de Monsieur Lotfi Tounsi


Les autorités tunisiennes ont remis en liberté dans l’après-midi du mardi 31 août 2010 monsieur Lotfi Tounsi, au terme de 24 heures de détention qui ont fait suite à son renvoi de la Jordanie vers la Tunisie, sur la base d’un mandat d’arrêt international délivré Interpol depuis 1992. […] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

Âïd / Retornado Lotfi Tounsi (العائد لطفي التونسي) enfin LIBRE et chez lui en TUNISIE


 

Par Abdel Wahab Hani

 

 

Notre ami Âïd / Retonado Lotfi Tounsi (لطفي التونسي العائد) est enfin LIBRE et chez lui en TUNISIE, moins de 24 heures après son retour volontaire de Amman en Jordanie, où il a été arrêté jeudi dernier 26 août, en exécution d’un vieux mandat Interpol en date de 1992 tombé en désuétude, alors qu’il se dirigeait vers les lieux saints de l’Islam, à Makkah Al-Moukarramah et à Al-Quds Al-Charif pour y effectuer le petit pèlerinage de Ramadan.

 

Les Tounsi et leurs proches et amis fêtent, dans la joie, ces retrouvailles exceptionnelles, longtemps attendues deux décennies durant.

 

Joint au téléphone depuis Paris, notre ami Âïd / Retornado Lotfi n’a pas caché sa joie : « C’est le plus beau jour de ma vie que d’avoir retrouver ma mère. J’ai prévu d’accomplir la Omra des dix derniers jours du mois béni de Ramadan, mais Allah m’a réservé ces derniers jours du mois béni auprès de ma chère maman bien aimée et de ma famille, dans mon cher pays de la Zeitouna ».

 

Contrairement aux sirènes de la haine qui ont sifflé tout au long du week end, Âïd / Retornado Lotfi était confient dans un dénouement rapide et digne de son épreuve. Il avait, dans ce sens, décidé d’accepter le RETOUR VOLONTAIRE en TUNISIE, pour écourter les délais d’attente inutiles en détention à Amman, du terme de la très longue procédure judiciaire d’extradition engagée à son encontre en vertu d’un vieux mandat international d’arrestation Interpol ; délivré par les autorités tunisiennes en 1992.

 

Il avait signifié au consulaire français l’ayant rencontré, dimanche 29, sa volonté de RENTRER à SON PAYS, la TUNISIE et non la FRANCE, et a lui même payé son billet d’avion Amman > Tunis, alors que des ‘Avocats’ autoproclamés, contrairement à l’éthique de la profession, à Paris et à Tunis, criaient leur refus de sa volonté , profitant de son incarcération à Amman, pour faire croire à une prétendue constitution de conseil de défense en leur faveur. La manipulation n’a duré que le temps éphémère des mensonges et la Libération de Lotfi a écourté sa durée de vie.

  

Affranchi de toute obédience politicienne et de toute haine envers son pays et prenant son destin entre ses mains et n’ayant mandaté aucun prétendu avocat, ni avocate, ni à Paris, ni à Amman, ni à Tunis, Âïd / Retornado Lotfi a affronté son destin avec le courage de tout exilé qui décide de rentrer au pays. Le temps de la nationalisation de l’Être est révolu.

 

Certes les associations de défense des Droits humains sont dans leur droit d’inquiéter, d’alerte les autorités et l’opinion, mais elles ont l’obligation de le faire, primo : dans le respect de la victime et avec son accord et non contre sa volonté ; secondo : dans juste qualification des faits et sans exagération ; tertio : dans la volonté de soulager la souffrance de la victime et du recouvrement de ses droits et loin de toute surenchère politicienne.

 

Ces principes n’ont pas toujours été respectés et l’on a vu des propos vexatoires à l’endroit de notre Nation, des termes totalement infondés, des propos d’une exagération maladive qui ne correspond nullement à la réalité et une confusion des rôles et un mélange des genres d’avocats auto-proclamés d’une prétendue défense signant eux mêmes les communiqués de leurs propres organisations qui fait l’éloge de leurs propres actions destinées à la consommation médiatique éphémère, amorale et inutile pour la victime.

 

Ainsi, sous la signature d’un avocat respectable et respecté du Barreau de Tunis et l’un de ses ténors, nous avons pu lire la formule insensé évoquant sa « déportation » (تهجير), que les traducteurs volontaires traduisent par ‘Exil’, prenant ainsi le lecteur arabe pour un débile et réservant la formule consacrée au lecteur français, jugé dès lors plus rationnel plus digne d’une information juste.. Et ainsi le florilège des non-sens nous apprend, mensongèrement que « sa famille a engagé une demande pour son rapatriement dans son pays la France » (علما بأن عائلة السيد لطفي التونسي هي الآن بصدد الاتصال بوزارة الخارجية الفرنسية للمطالبة بإرجاعه إلى فرنسا.), comme si il n’était pas tunisien, en plus du mensonge caractérisé d’avoir attribué à la famille une démarche fantasmagorique qui n’existe que dans l’imaginaire de son auteur avocat auto-proclamé dans la diaspora…

 

Tout en saluant l’effervescence de la scène associative et la multiplication des initiatives citoyennes de défense des Droits humains, nous ne pouvons que regretter les écartes et condamner les dérapages politiciens qui ne servent aucunement la cause des victimes ni celle du combat universel pour la consécration de Tous les Droits pour Tous.

 

Les militants-du-dernier-quart-d’heure et les Moudjahidin-de-1961 qui pullulent, le virtuel aidant, notamment dans la disapora, après avoir construit villas et situation, réelle, de rêve matériel et immoral sur le dos de la cause doivent respecter les Victimes et ne pas s’en servir de leurs souffrances pour rattraper un retard de preuves de militance ou soigner un curriculum vitae vaguement militant et profondément mercantile et affairiste.

 

Quant aux grands procès des années 1990 et les procédures Interpol qui les ont suivies à partir de 1992, nous répétons qu’il faut les regarder sous l’angle de la prescription, de la caducité et de la désuétude, accédant ainsi qu Droit de la Société à l’Oubli, pour pouvoir tourner la page et regarder l’avenir. Les Historiens feront l’Histoire. La Justice doit protéger la Société des dangers qui la guettent, mais elle doit aussi l’aider à retrouver la Sérénité et surmonter le passé douloureux des individus et des groupes.

 

Avons nous, Pouvoir, Oppositions et Indépendants, le courage de quitter la prison intellectuelle de 1992…

 

Pour rendre visite à Âïd / Retornado Lotfi Tounsi à Tunis:

 

-6, Rue de la Vérité (نهج الحقيقة), Impasse Ben Massauda (زنقة بن مسعودة),  Maaqal Al Zaïm (معقل الزعيم), à Tunis,

-Tél : +216 20 191 195 begin_of_the_skype_highlighting              +216 20 191 195      end_of_the_skype_highlighting

اللهم اصرف عنه كل سوء ومكروه  ..اللهم أعده إلى أهله سالما غانما معافى وقر به عين والدته

 

Paris, le 31 août 2010  

Âïd / Retonado Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

7142 jours : soit 19 ans, 6 mois et 21 jours, d’Exil et de Privation du Pays ;

408 jours : soit 1 an, 1 mois et 12 jours, d’Attente du Passeport national tunisien;

3649 jours : soit 9 ans, 11 mois et 28 jours, de Privation des voix du pays via l’opérateur étatique Tunisie Telecom ;

تَحْيَى تُونِس

تَحْيَى الجُمْهُورِيَّة

العائِد بإذن الله تعالى، أحبَّ المُحِبُّون وكَرِهَ الكارِهون

عبد الوهَّاب الهاني

awhani@yahoo.fr

+00 33 6 17 96 37


Démenti du communique de Radio Kalima du 28 Aout 2010

BONJOUR ET RAMADAN  KARIM CHERS AMIS Dans votre édition du 28 aout 2010,une information de RADIO KALIMA  a confondu NOTRE PARTI TUNISIE VERTE avec le parti du gouvernement et nous impute un message de soutien à la politique du gouvernement .Nous tenons à vous préciser que depuis la creation de notre parti,nous n’avons  jamais adresse un tel soutien.Nous tenons à informer vos chers lecteurs que nous sommes  un parti d’opposition et non un parti de complaisance — Abdelkader ZITOUNI Coordinateur National Parti « Tunisie Verte », membre du Parti Vert Européen, membre de la fédération des verts africains, membre de « Global Greens ».


Une île à vendre en Tunisie ? Une île près de Djerba pour treize millions de dollars


31/08/2010   Le site de commerce électronique Privateislandsonline.com, spécialisé dans le commerce électronique, constitue une base de données qui recense les îles possédées par des privés à travers le monde. L’interface permet à tous les propriétaires d’îles désireux de vendre leurs territoires de publier une annonce, agrémentée par des photos, ou même de vidéos.   Au milieu des centaines d’îles répertoriées dans le site, on constate la présence d’une île tunisienne, nommée « Gattaya ». Située à environ deux kilomètres au sud-est de Djerba, elle a une superficie de 214 acres, et est proposée à la vente, pour la somme (modique ?) de 13 millions de dollars.   Alors, qui sera l’heureux propriétaire de ce qui pourrait être transformé en paradis perdu, à deux pas de l’île des rêves ? Un tunisien, on ose l’espérer !  

(Source: Tunivision.com le 31 aout 2010) Lien: : http://www.tunivisions.net/une-ile-a-vendre-en-tunisie,10108.html


Les touristes maghrébins se font rares durant le Ramadhan

 Des pertes  sèches pour la Tunisie


De Tabarka, au nord-ouest du pays, jusqu’à Djerba, au sud-est, la côte tunisienne s’étire sur plus de 1300 km. De Gammarth, le lieu  de détente des Tunisois, jusqu’à Monastir en passant par Sousse  et Port El Kantaoui, les stations touristiques se succèdent le long des plages de sable blanc, attirant de nombreux touristes maghrébins et européens. Au-delà du balnéaire qui attire la quasi-majorité des touristes, le pays veut désormais accueillir ses visiteurs tout au long de l’année en promouvant des soins thalasso et en misant sur le tourisme résidentiel qui semblent intéresser la clientèle algérienne. Le ramadhan est devenu quant à lui un argument de vente. Désormais, les tours operators algériens devront se prendre en charge afin de promouvoir la destination de leur clientèle. Non pas parce qu’ils remettent en cause leurs partenaires tunisiens, avec lesquels ils développent une relation de «gagnant-gagnant», mais ils doivent, selon la donne touristique en vogue, se déplacer, vivre et toucher le produit afin de mieux le vendre, et surtout garantir une qualité de prestations de services telle qu’exigée par des Algériens de plus en plus méfiants. C’est dans cet état d’esprit qu’une délégation, composée d’une dizaine de représentants d’agences de voyages et de journalistes, s’est déplacée en ce mois de ramadhan en Tunisie, dans le cadre d’un éduc-tour organisé par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT). La mission nous a permis de s’imprégner des nouvelles techniques de vente, des nouveaux produits que développe cette destination. Si, en Algérie, les vacances sont finies en raison de l’avènement du mois de ramadhan, en Tunisie, la saison estivale bat son plein en ce mois sacré. Pour les professionnels du tourisme tunisien, le ramadhan, qui tombe cette année en pleine saison, est un coup dur, car si les clients européens sont sur place, la majorité des touristes algériens et libyens ont plié bagage dès l’annonce du début du jeûne. Sur les sept millions de visiteurs recensés en moyenne chaque année en Tunisie, près de trois millions viennent des deux pays voisins, la Libye et l’Algérie. L’industrie touristique tunisienne semble connaître une baisse de régime durant cette période. A en croire les professionnels du secteur et l’état des réservations effectuées auprès des tours operators et des agences de voyages, les touristes algériens et libyens, qui représentent près de 40% des arrivées durant la haute saison, sont moins nombreux sur les plages en ce mois sacré. Après un rush constaté entre le 15 juillet et le 10 août, le nombre de touristes algériens a nettement baissé depuis le début du mois de ramadhan qui occupera cette année les deux tiers du mois d’août contre une semaine seulement l’année écoulée. Les tours operators algériens estiment la baisse des réservations à 40% tout au long du mois d’août courant comparativement au même mois de 2009, où 76 000 Algériens ont fait le déplacement en Tunisie. A Kairouan, Monastir ou Sousse, nous avons constaté très peu touristes issus de pays musulmans. Du côté des Libyens, les estimations chiffrées ne sont pas disponibles d’autant plus que les séjours se font généralement sans réservation préalable. Cela n’empêche pas les professionnels du secteur de constater un recul du nombre des Libyens depuis. A fortiori, la baisse du nombre des touristes maghrébins ne s’explique aucunement par l’absence d’offres répondant aux attentes. Le tourisme tunisien se trouve aussi affecté par la baisse des visiteurs européens et occidentaux du fait de la crise financière. Anticipation pour le Ramadhan Les opérateurs tunisiens ne se désespèrent pas. Ils ont en effet tout prévu pour assurer des séjours agréables aux touristes maghrébins. Outre les tarifs préférentiels proposés, les hôtes de Tunis ont eu droit à des repas d’Iftar et de S’hour servis dans des restaurants réservés aux jeûneurs, ainsi qu’à des amuse-gueules et à des boissons rafraîchissantes ou encore chaudes pendant les soirées.Un programme d’animation spécial ramadhan adapté à la clientèle algérienne en particulier, et maghrébine en général, fut concocté dans un cadre qui répond à cette période, mais aussi aux goûts des uns et des autres. Des spectacles et des animations artistiques ont été offerts gratuitement dans les hôtels et les lieux publics, alors que les navettes spéciales étaient disponibles pour ceux qui souhaitaient accomplir les prières surérogatoires dans les mosquées. Une ambiance exceptionnelle animait les différents sites et hôtels. «Une ville qui ouvre tard ne peut pas plaire à un touriste venu s’amuser et régaler», nous fait savoir Ghassen Dridi, inspecteur du tourisme auprès de l’Office national du tourisme tunisien. «Mettre en valeur une station touristique, c’est bien. L’animer, c’est beaucoup mieux», avoue-t-il. Nous avons remarqué lors de notre passage dans trois régions distinctes que le mois de ramadhan n’a pas été un handicap pour l’essor du tourisme tunisien. «Bien au contraire, c’est un argument de vente», nous dit-on. Cette année, les tours operators étaient dans l’obligation d’adapter leur agenda et calendrier afin de faire face à cette nouvelle donne. Les autorités tunisiennes ont conçu un riche programme à cette occasion, malgré la baisse de la demande, dont une minorité d’Algériens qui ont choisi de profiter de leurs vacances en Tunisie. Du côté des touristes européens, les flux restent globalement stables durant ce mois d’août, d’autant plus que la Tunisie demeure l’une des destinations les moins chères dans le bassin méditerranéen. A deux heures de vol des principales capitales européennes, Tunis figure parmi le Top 3 des destinations préférées des Français pour l’été 2010. Un manque à gagner Le tourisme constitue la principale source de l’économie tunisienne. La baisse du nombre de touristes maghrébins, surtout algériens, s’est fait sentir. Le manque à gagner est assez important cette année. Hatem Mehai, manager de l’agence Pegasus Tours, affirme que la saison estivale 2010 a été dure. Elle a démarré  au ralenti à cause de la Coupe du monde du football et piétinée à cause du mois de ramadhan. L’agence Pegasus Tours a dû programmer des séjours en ce mois à la demande d’une dizaine de clients, au total 20 personnes. Des familles qui ont pris une dizaine de jours dans des hôtels de 3 à 4 étoiles à Nabeul et Gammarth. L’agence de Hatem a pris en charge 120 personnes durant les mois de juin et juillet. L’agence algérienne Anywhere Tours a connu la même situation que Pegasus. «Nous avons connu une importante baisse d’activité durant le mois de ramadhan», nous fait savoir son représentant, Hamza Amezaine, ajoutant que le flux de touristes algériens a été connu durant les mois de juin et juillet, dont 70% sont des familles. Pour notre interlocuteur, le mois d’août a été totalement rayé du programme, même si la promotion de la Tunisie a été maintenue. Loin de l’ambiance ramadhanesque d’Algérie, les villes de Sousse et de Monastir sont restées animées de jour comme de nuit. On ne ressent absolument pas que c’est le ramadhan. Les boutiques, les restaurants et bien d’autres commerces sont ouverts tout au long de la journée. Les autorités ont obligé les commerçants de laisser leur magasins ouverts jusqu’à une heure tardive de la soirée, parfois jusqu’au petit matin. Les villes et les médinas doivent être animées. Les petits cafés traditionnels comme les bistrots sont ouverts. Les festivals d’été sont exceptionnellement prolongés jusqu’à la fin du mois d’août, avec la participation de stars arabes et d’orchestres de musique traditionnelle. Les touristes arabes ne sont pas les seuls à être choyés en ce mois de jeûne. On est également aux petits soins à l’endroit des touristes européens, dont certains semblent enthousiastes à séjourner dans un pays musulman, pendant un mois de jeûne. Les autorités tunisiennes sont engagées à relever le défi et à vendre leur destination même en période de ramadhan, durant les sept prochaines années. On s’évertue ainsi, par différents moyens, à séduire les milliers de visiteurs arabes afin qu’ils n’interrompent pas leurs vacances, avec à la clef une restitution de l’ambiance ramadhanesque tant prisée. Des excursions nocturnes, des balades théâtrales, à la nuit tombante, des soirées musicales dans les artères sont autant d’activités envisagées pour maintenir toute une économie qui fait vivre les magasins, les hôtels, les restaurants… La Tunisie a décidé de faire de cet événement, le mois sacré, un produit nouveau, un moment fort du tourisme, étant donné que le ramadhan va coïncider pour les sept prochaines années avec la haute saison touristique. N. B.

 
(Source: « Le Temps d´Algerie » le 31 aout 2010)

Les agences de voyages craignent un préjudice  30 à 35% d’augmentation des tarifs en Tunisie


On parle cette année d’une augmentation des prix des séjours en Tunisie. L’argument avancé pour justifier cette hausse : les tarifs de l’hôtellerie qui ont été revus à la hausse pour rentabiliser au maximum le rétrécissement de la saison estivale qui s’est arrêtée au bout des dix premiers jours du mois d’août. Les responsables des agences de voyages Pegasus Tours et Anywhere Tours, spécialisées dans la vente de la destination Tunisie, estiment que «les tarifs des hôtels et des restaurants ont nettement augmenté». La hausse est estimée entre 30 et 35%, selon nos interlocuteurs qui évoquent par la même occasion un manque à gagner sérieux. Les agences de voyages étaient donc dans l’obligation de partager l’augmentation des tarifs avec les clients. «Nous avons revu les tarifs mais d’une manière insignifiante ; afin de ne pas perdre la clientèle, nous avons décidé de subir nous-mêmes les pertes», soulignent Hatem Mehai de l’agence Pegasus Tours et Hamza Amezaine de Anywhere Tours.  Les responsables de ces agences ont évoqué quelques difficultés qu’ils rencontrent dans leur mission. «Une fois sur place, nos clients se trouvent parfois dans l’obligation de payer des prestations, tel l’accès à la piscine et à la plage de l’hôtel, donc nous sommes obligés d’intervenir à chaque fois», précise M. Mehai. Le même interlocuteur indique que «certains hôtels nous proposent des chambres doubles pour une seule personne, sous prétexte que les chambres singles sont prises et ne peuvent pas se libérer durant toute la saison, et le client doit donc payer le double du tarif». Autre difficulté abordée par les agents de voyages : le problème de paiement entre les partenaires tunisiens et les agences de voyages algériennes. «Nous ne disposons d’aucun moyen de paiement», précisent nos interlocuteurs, «nous sommes obligés à chaque fois d’envoyer l’argent au partenaire tunisie, par le biais d’un client qui se rend pour un séjour en Tunisie», ajoutent-ils, «nous sommes obligés de faire confiance à l’un de nos clients et lui confier des sommes faramineuses», expliquent-ils. D’après nos interlocuteurs, le recours au virement bancaire ne leur facilite pas la tâche, car l’opération de transfert prend beaucoup de temps, en plus, ils sont obligés à chaque virement effectué de présenter une justification. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils sont en train de dénicher la meilleure option avec les autorités tunisiennes pour un paiement instantané. N. B.

 
(Source: « Le Temps d´Algerie » le 31 aout 2010)


Les Algériens occupent la première place après les libyens

 


L’année 2009 de l’industrie touristique tunisienne a été sauvée par l’entrée des touristes maghrébins. Les Algériens et les Libyens ont atténué l’impact de la crise économique et financière internationale sur le pays voisin. Pour cette année, ils sont aussi nombreux que l’année précédente. Les chiffres que nous avons obtenus de l’office national du tourisme tunisien (ONTT) à Sousse démontrent que le nombre des touristes maghrébins, essentiellement algériens, ayant visité la Tunisie depuis le début de l’année a connu une hausse. Rien que pour la ville de Sousse, une région très prisées par les algériens, les visites ont presque doublé. Le nombre de visiteurs a été de 32 604 du 1er janvier au 31 juillet, alors que le nombre de nuitées est estimé à 123 931. Les libyens ayant visité Sousse en 2010 sont 12 053 contre 25 038 en 2009. Seulement 516 marocains se sont rendus à Sousse.  Mais avec l’entame du mois de ramadhan, la grande majorité des touristes ont écourté leur séjour.  Durant les dix premiers jours du mois d’août, 60 000 touristes algériens étaient encore en Tunisie. Rien que pour le mois de juillet, 240 000 algériens ont séjourné en Tunisie, soit une augmentation de 24% par rapport à la même période de 2009. Pour le mois de juin, ils étaient 80 000 vacanciers, soit une hausse de 14% par rapport au mois de juin 2009. Les professionnels du tourisme tunisien ont pourtant multiplié les initiatives pour convaincre les croyants que ramadhan et vacances peuvent aller de pair.  Les Algériens ont toujours considéré la Tunisie comme leur première destination. 1500 voitures et 14 000 passagers traversent chaque jour les frontières durant le mois de juillet. Souci de proximité, facilité d’entrée sur le territoire mais surtout rapport qualité/prix qu’ils sont toujours incapables de trouver dans leur pays sont les raisons qui poussent les Algériens à opter pour ce pays. L’ONTT estime que 70% des algériens séjourneront en Tunisie entre juillet et août. Ils seront un million à visiter le pays cette saison. Après Tunis, les Algériens ont une préférence pour Nabeul, Hammamet, Monastir, Djerba et Sousse.                   N. B.
(Source: « Le Temps d´Algerie » le 31 aout 2010)


Three desalination plants to be built in S Tunisia

 


2010-08-31 07:11:41 TUNIS, Aug. 30 (Xinhua) — The Tunisian Water Distribution Utility (SONEDE) will build three desalination plants in the southern region of Gabes, Tunisian Press Agency TAP reported on Monday. The project which will be launched in 2011, will cost an estimated 14 million Tunisian dinars (about 11. 5 million U.S. dollars) and will supply Zarrat, Matmata and Menzel Habib with drinking water. Earlier this month, SONEDE awarded a 70-million-euro ( around 89 U.S. dollars) contract for the building of a second reverse osmosis desalination plant on the island of Djerba to the Tunisian- Spanish Group Princesse Befesa. The plant will supply 250,000 people and is expected to be the country’s largest desalination facility. The water utility company which operates 4 plants in southern Tunisia has also launched an international tender for other brackish water and desalination plants in the southern areas of Medenine, Tozeur, Gafsa, Sidi Bouzid, Gabes and Kebili. About 86 percent of Tunisia’s fresh water resources are situated in north of the country. In order to meet the growing demands of the population in the drier, arid and semi arid southern regions, the government has set up a plan to develop unconventional resources by reusing waste water and desalinating seawater and brackish water. The country hopes to double its desalination capacity to 200, 000 cubic meters per day by 2014 against 103,000 cubic meters currently.

 

Tunisie/Consommation : Un Ramadan exempt d’encombres majeurs !


Alors que s’amorce le derniers tiers du mois de Ramadan, il doit paraitre opportun de tirer un premier bilan  du comportement du marché objet de toutes les ruées : celle des consommateurs , pris de panique au premier signe annonciateur  de pénurie, si hypothétique soit-elle, les spéculateurs qui n’attendent que cela , et le contrôle économique qui veille au grain un peu plus souvent que d’habitude. Et puis en surtout, il y a les pouvoirs publics qui cumulent les soucis de voir le marché régulièrement approvisionné, de préserver le pouvoir d’achat du consommateur et de réaliser les objectifs nationaux en matière de maitrise des prix. La première impression qui s’en dégage est que les craintes exprimées ça et là à quelques jours et aux premiers commencements du mois saint se sont révélées partiellement infondées, puisque le consommateur où qu’il se soit trouvé, n’a pas eu à se plaindre ni d’un manque significatif de produits caractéristiques de Ramadan, ni d’une valse des étiquettes qui aurait mis sérieusement à mal  son portefeuille. Cet épilogue, sous bénéfice d’inventaire et sous réserve de confirmation,  revêt d’autant plus de relief qu’il ponctue une des cinq grandes saisons de grande consommation dont la conjonction, cette année, est  dictée par les hasards du calendrier lunaire et les échéances estivale , touristique et scolaire. La stratégie mise en place pour y parer s’articule autour de trois volets : la diversification de l’offre, le contrôle de la qualité des produits et la protection du consommateur, sans oublier bien sûr la maîtrise des prix et la rationalisation de la consommation. Il faut dire que  toutes les dispositions nécessaires ont été prises en vue de couvrir les besoins du marché et garantir l’abondance de l’approvisionnement, essentiellement en produits nationaux, dans l’objectif de couper court aux phénomènes de frénésie de consommation et de monopole. Au niveau de la production, le programme du ministère du Commerce et de l’Artisanat vise à répondre aux besoins additionnels de consommation, notamment, en matière de viande de poulets (9500 tonnes), viande de dindes (3800 tonnes), œufs (140 millions d’œufs), légumes, fruits et viandes rouges. Des stocks régulateurs en produits locaux, considérés comme étant sensibles, ont été notamment constitués (82 millions d’œufs, environ 42 mille tonnes de pommes de terres, 57 millions de litres de lait et environ 1000 tonnes de dattes). L’offre des viandes rouges a été renforcée par l’importation de stocks régulateurs (deux conteneurs), soit l’équivalent de 38 tonnes de viandes ovines congelées. Le premier conteneur a été distribué au cours de la première semaine de Ramadan et le second, au cours de la deuxième semaine du même mois). L’arrivée d’un autre conteneur est prévue avant le 27ème jour du mois saint. Parallèlement, un programme basé sur l’intensification du contrôle au niveau des différents circuits de production et dans les différentes régions du pays, a été mis en place pour le mois de ramadan. L’objectif est de garantir la transparence des opérations commerciales et lutter contre la fraude et la spéculation. Le programme est, en outre, basé sur le suivi des opérations d’approvisionnement du marché en produits subventionnés et sensibles et la lutte contre les opérations illégales, comme l’augmentation et le non-affichage des prix et l’importation illégale des produits. L’accent a été mis dans ce cadre sur le renforcement du rôle des équipes « de contrôleurs observateurs » (chargées de surveiller les équipes de contrôle) dans toutes les régions du pays et l’installation de trois cellules fixes au niveau des marchés de gros dont le nombre a atteint 20 marchés de gros et 69 marchés municipaux. Quelque 55202 visites ont été effectuées et 5932 contraventions ont été signalées dans ce cadre. Celles-ci ont porté sur le non affichage des prix (37 pc), la non présentation de factures (28 pc), l’augmentation des prix (10 pc) et l’utilisation de balances non réglementaires (9 pc). Une campagne nationale de contrôle a touché l’ensemble des cafés et espaces de loisirs au cours de la nuit. Cette campagne à laquelle ont pris part 41 équipes de Contrôle a permis de mener 350 opérations dans le Grand Tunis et de relever 120 contraventions (46: augmentation des prix, 46 pour non affichage des prix, 16 pour la vente conditionnée et 12 pour refus de vente). Les services de contrôle ont assuré, également, le suivi de la grande dynamique commerciale que connaissent les grandes surfaces, particulièrement, en ce qui concerne l’approvisionnement, la maîtrise des prix et le respect des réglementations (publicité commerciale). Troisième axe : la stabilité des prix et la rationalisation de la consommation. A cet égard, l’ensemble des ces actions a permis de réaliser l’équilibre entre l’offre et la demande, de maîtriser les prix et de dissuader ainsi toute forme de spéculation. Compte tenu de ces efforts, le ministère du Commerce et de l’Artisanat n’a pas eu à intervenir, au cours de cette période, pour encadrer les prix des produits de consommation (légumes, fruits, viandes, lait et dérivés). Il convient de souligner, dans ce cadre, que la moyenne des prix plafonnés au marché de gros de Bir El Kassaa a connu, au cours des quinze premiers jours de Ramadan, une régression variant entre 3 et 47 pc pour des produits tels que les pommes de terre, tomates, piments piquants, oignon, concombre, potiron vert, céleri, pastèque, melon, pomme et citron. Pour d’autres produits tels que les piments doux, pêche, persil, poire, raisin, figues et dattes, leurs prix ont augmenté à des taux variant entre 9 et 28 pc. Cette démarche devait etre renforcée au cours de la deuxième quinzaine de Ramadan, en raison de la tendance des consommateurs à rationaliser leurs dépenses en prévision de l’approche de la fête de l’Aïd El Fitr et de la rentrée scolaire.  
(Source: African Manager le 31 aout 2010)
 

Ramadan : Le Tunisien serait devenu « modéré » dans sa consommation!


·         Sommes-nous un pays de consommation ? La Réponse ne fait pas de doute. C’est en tout cas l’une des conclusions d’une étude portant sur les dépenses familiales en Tunisie, ayant montré que ces dernières progressent rapidement pour atteindre les niveaux des pays développés, alors que nos ressources naturelles sont limitées. En effet, lors d’une soirée ramadanesque tenue dernièrement à La Manouba sur: « La modération, une responsabilité de tous », Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l’Artisanat, en compagnie de son homologue des Affaires religieuses, Boubaker El Akhzouri, et du président de l’Organisation de défense du consommateur, Abdellatif Saddam , a fait état du «dernier sondage élaboré par l’Institut national de la statistique (INS) sur la consommation familiale montre que le niveau de vie du citoyen tunisien s’améliore de façon continue, en raison de l’augmentation du revenu par tête d’habitant qui a atteint 5.319 dinars en 2009», rapporte la TAP. ·         Ceci étant, pour M. Mosbah, la modération dans la consommation devient, aujourd’hui, une nécessité imposée aussi bien par les facteurs climatiques et économiques internationaux, mais aussi par la régression des ressources naturelles et l’accroissement des besoins de consommation. Et de rappeler les défis qui se posent à l’économie nationale pour la garantie de la sécurité alimentaire et de la stabilité sociale mais aussi pour assurer le progrès et la relance économique. Parallèlement, il a mis l’accent sur l’intérêt qu’accorde le chef de l’Etat à l’amélioration de la qualité de vie du Tunisien, à travers la préservation de son pouvoir d’achat, la disponibilité des produits sur les marchés en quantités suffisantes, l’amélioration de la qualité de la production, la maîtrise des prix et la lutte contre toute forme de monopole. Ce qui cadre du reste avec les objectifs fixés par le programme présidentiel dans son 4ème point intitulé «un niveau de vie élevé et une qualité de vie meilleure», visant notamment la protection du consommateur. De son côté, le ministre des Affaires religieuses rappellera les vertus du mois de Ramadan, soulignant l’intérêt d’ancrer davantage les principes de tolérance et d’équité. Concernant l’Organisation de défense du consommateur (ODC), il a mis en exergue son rôle en termes de sensibilisation et d’encadrement, l’objectif étant de rationaliser les comportements de consommation. Sur cette question d’ailleurs, Abdellatif Saddam, a indiqué que la première quinzaine de Ramadan a été caractérisée par la stabilité des prix et l’abondance de l’offre, à la faveur, notamment, d’un comportement rationnel dont a fait preuve le consommateur.  

(Source: African Manager le 31 aout 2010) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-94484-ramadan-le-tunisien-serait-devenu-modere-dans-sa-consommation

Tunisie : Tarawih virtuelles via Facebook


31/08/2010   Un blogueur tunisien offre  la possibilité d’assister « virtuellement » aux prières du tarawih de plusieurs mosquées tunisiennes. Et voilà que la ferveur religieuse se transmet aussi, désormais, via Facebook. La blogosphère tunisienne n’a jamais suscité autant d’intérêt pour le mois de Ramadhan, où abstinence et ferveur religieuse sont de rigueur. Entre les blogs culinaires, ceux dédiés aux applications téléphoniques et autres décryptant les moments forts des soirées ramadanesques, il est clair que l’imagination des Tunisiens en la matière est sans limite ! Dernière nouveauté en date : la possibilité d’assister « virtuellement » aux prières du tarawih de plusieurs mosquées tunisiennes. Aperçu. Cette ingénieuse trouvaille n’est autre que l’initiative du Blog Wled El Banlieue qui se revendique comme étant  « le blog jeune de Tunis » grâce à son contenu assez original (mélange d’actualité et de culture underground  tunisienne). Ses concepteurs ont donc  eu l’idée de faire partager aux internautes l’ambiance de Salat Ettarawi7. Comment ? En proposant tout simplement aux fans de  leur groupe Facebook , de poster des enregistrements  des prières des Tarawih provenant des mosquées de leur quartier. «Utilisez vos téléphones portables pour enregistrer 2 Raka3at de la prière de Trawi7 telle que vous la vivez dans la mosquée de votre quartier. Envoyez nous les fichiers son au format AMR ou MP3 à l’adresse wled.banlieu@gmail.com » dixit un message accompagnant un post. Et les internautes «fidèles» ne se sont pas faits attendre pour répondre à ces louanges sacrées, à l’instar des enregistrements des prières de la mosquée Arrahma de Bordj Cedria  où l’on peut se délecter des versets  (10 – 33) de la sourate Youssef et (21-34) de  « Sourat Annour. Autre ambiance cette fois, au sein de la mosquée Al Ahmadi à Boumhel qui propose quant à elle les versets (133- 152)   de Sourat « Al Imrane». Bref, de quoi mettre en valeur le caractère sacré de ce mois de tolérance et de piété. Entre deux prières, vous pourrez toujours jeter un œil aux autres spécificités  que propose le Blog de nos chers banlieusards.  On peut notamment citer un intéressant concours de graffiti, où les artistes sont amenés à photographier leurs œuvres et à les poster sur la page groupe du blog, afin de déterminer laquelle mérite de gagner. C’est grâce au système de vote (du nombre de « j’aime » récolté) que le meilleur graffiti sera désigné vainqueur. Pour ceux qui sont intéressés par cet art on ne peut plus spécial, il suffit de visiter le dossier image du groupe Jeu concours du meilleur graffiti.

 


Tunisie : Drogue, meurtre et adultère à 20h


31/08/2010 La drogue, l’adultère, les meurtres seraient-ils devenus si courants qu’on doive leur consacrer le prime time ? La nouvelle mixture que l’on voudrait nous faire ingurgiter, est à base de sexe, de violence, et d’arnaque. Un cocktail a priori indigeste, pour le mois de Ramadan. Le mois de Ramadan auquel on accorde une importance toute particulière dans le Maghreb arabe, est censé, sous nos cieux plus qu’ailleurs, être consacré à la piété, et aux bonnes vieilles valeurs familiales. Avec pour corollaires, la boulimie et la classique téléphagie. Un mois qui permet à nos télés nationales de rompre le jeûne après 11 mois de non-production, et de léthargie, notamment en matière de fiction. Il n’y a pas si longtemps de cela, les feuilletons mettaient en exergue les péripéties de familles bien de chez nous, inscrites dans leur cadre, ancrées dans le terroir. Qu’il s’agisse de la Médina de Tunis, ou de l’austère beauté de nos campagnes, nos séries télévisées se faisaient un point d’honneur à divertir le Tunisien moyen sans le sortir totalement de son environnement. Seulement voilà. Nos chaînes TV ont choisi de prendre le virage. La nouvelle mixture que l’on voudrait nous faire ingurgiter, est à base de sexe, de violence, et d’arnaque. Un cocktail a priori indigeste, pour le mois de Ramadan. L’effet Choko L’histoire plonge ses origines dans le «Mektoub». C’est écrit, comme on dit, et même cousu de fil blanc. La série Mektoub a cassé la baraque avec ses petites frappes, ses trafiquants, qui crèvent un écran guère habitué à autant d’agressivité. Et c’est la première fois qu’on a accordé autant d’importance à un voyou à la télévision. On plongera la tête la première, dans les péripéties sordides, du personnage, certes charismatique. Curieusement, la même saison, la première chaîne privée tunisienne a creusé le même sillon, d’une manière un peu plus soft, avec ses «Etoiles nocturnes», les Njoum ellil, réchauffées pour ce Ramadan de l’année de grâce 1431. On sera gavé de biznessmen escrocs, de fonctionnaires corrompus, et pour le cru de cette année, on aura même un meurtre dans une prison. Difficile de faire mieux. La dernière production de Cactus, sera pourtant tout aussi piquante, puisque c’un autre péché capital qui sera mis en scène : l’adultère. «Casting» choisira même délibérément de nous conter les dérives sexuelles d’une mineure. Autant dire un scénario qui semble tout droit sorti des pages faits divers de notre presse de caniveau. Le problème ? la quasi-totalité des fictions programmées sont du même acabit. Vous n’y échapperez donc pas, à moins de zapper toutes les chaînes tunisiennes. Légitimer les dérives sociétales Pour les Musulmans l’Aïd correspond au Noël occidental. Mais la veille de Noël, dans les télés européennes, est consacrée aux émissions soft, donnant la part belle aux bons sentiments, versant même, parfois, dans la guimauve. Pourquoi les fictions arabes en général, et tunisiennes en particulier préfèrent-elles pêcher leurs histoires dans les égouts ? Certains relèveront que ces feuilletons nous ressemblent. On aurait ainsi les séries que l’on mérite. A ce point ? Les affaires d’adultères, de drogue, seraient-elles devenues si courantes pour qu’elles monopolisent le petit écran ? Notre société aurait à ce point changé ? Les trafiquants de drogues, les couples adultérins, tiennent-ils à ce point le haut du pavé pour qu’on doive leur consacrer quotidiennement le prime time à la télé ? Ou s’agirait-il, plus pernicieusement, de légitimer les dérives d’une société en mal de repère ?


Les PDG des banques et des institutions financières adhèrent à l’appel des mille


En écho à l’appel des mille pour le parachèvement du projet national du Président Ben Ali et pour contribuer à l’enracinement des valeurs dont il est porteur, tel que nous l’avons publié le 20 août 2010, un grand nombre d’autres appels nous sont parvenus par courrier électronique pour que le Président Ben Ali se porte candidat à la présidentielle 2014-2019. Les PDG des institutions bancaires nous ont fait parvenir, eux aussi, leur appel dont ci-après le texte. A Son Excellence, Monsieur le Président de la République Zine El Abidine Ben Ali «Les membres de l’Association professionnelle tunisienne des banques et des associations financières : Réitèrent à votre Excellence, leur fierté face aux acquis et réussites réalisés par la Tunisie en votre Ere ce qui vaut à notre pays de rejoindre les premiers rangs parmi les pays développés. Ils renouvellent leur gratitude à votre Excellence pour le soutien que vous ne cessez d’apporter au secteur bancaire et financier ainsi que leur fierté face au renforcement du secteur bancaire, à la qualité de ses services au niveau des standards internationaux, ce qui est de nature à faire d e la Tunisie un pôle des services bancaires et une place financière régionaux. Ils réitèrent aussi l’adhésion indéfectible de toutes les banques et toutes les institutions financières, cadres et agents confondus, à votre conduite éclairée partant de la conviction que vous êtes le garant de l’intégrité et de l’épanouissement de la Tunisie parmi les autres nations. Ils promettent à votre Excellence davantage d’efforts, de labeur et de dévouement pour contribuer au développement de la Tunisie et à son accession à des paliers supérieurs. Ils appellent votre Excellence de renouveler votre candidature à la présidentielle de 2014-2019 pour que vous poursuiviez la conduite du pays pour que la Tunisie devienne un exemple à suivre dans le concert des Nations. Vive la Tunisie souveraine et pérenne Vive le Président Ben Ali, leader éclairé et réformateur»

(Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunisie) le 31 aout 2010)  

 

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