TUNISNEWS
8 ème année, N° 3094 du 11.11.2008
archives : www.tunisnews.net
Déclaration des prisonniers du Basin Minier détenus a la prison civile de Gafsa AFP: 66 migrants clandestins tunisiens secourus en mer AP: Paris annonce la libération des otages au Cameroun AFP: Cameroun: les 10 personnes enlevées fin octobre libérées El Imparcial: Túnez libera a los últimos presos políticos islamistas Reuters: Fish farms among new chances for arid nations
Le site provisoire de KALIMA: http://kal.mediaturtle.com
Projet de récolte de dons en faveur des prisonniers politiques libérés
Après la libération des prisonniers politiques le 5 novembre 2008, Vérité-Action lance une campagne de récolte de dons en leurs faveurs, pour effectuer des contrôles médicaux. But de la campagne Récolte de dons pour la prise en charge médicale des prisonniers politiques en Tunisie. Echéances Du 6 novembre au 31 décembre 2008 Mention et coordonnées bancaires Un compte spécial est ouvert en faveur des prisonniers politiques N° de Compte CCP: 92-430942-6 Vérité-Action 1701 Fribourg IBAN (Saisie électronique): CH4509000000924309426 IBAN (Impression sur papier): CH45 0900 0000 9243 0942 6 BIC: POFICHBEXXX Adresse: Swiss Post – PostFinance Nordring 8 3030 Bern Switzerland Service des finances
Vérité-Action Mehdi Ben Hamida Tél. +41 78 715 96 35 Email: admin@verite-action.org
Déclaration des prisonniers du Basin Minier détenus a la prison civile de Gafsa
Gafsa Le 10-11-2008 Notre conviction est que, le mouvement de protestation du bassin minier, était essentiellement une manifestation sociale pacifique et civique ayant pour but l’emploi et le développement juste et réel de la région. Face à l’entêtement du pouvoir, et de sa politique de dénigrement en plus du traitement policier et juridique iniques malgré toutes les démarches faites par la société civile ayant a sa tête l’UGTT Nous prisonniers du bassin minier entamons une grève couverte de la faim à compter du 8 novembre 2008 pour réclamer notre libération sans conditions Nous faisons appel à toutes les forces de la société civile pour nous soutenir et soutenir notre juste cause Signés : prisonniers du bassin minier détenus à la prison civile de Gafsa NB : traduction de la lettre est mise par les prisonniers du bassin minier et arrivée ce jours 10/11/2008 au comité nationale du soutien aux habitants du bassin minier
66 migrants clandestins tunisiens secourus en mer
TUNISIE – 11 novembre 2008 – AFP Soixante-six migrants clandestins tunisiens ont été secourus en mer par les gardes-côtes au large des îles Kerkennah (sud-est) de la Tunisie, a indiqué l’hebdomadaire privé Assabah Alousboui. Les 66 migrants, âgés entre 22 et 40 ans, ont été repérés à bord d’un bateau de pêche qui dérivait à la suite d’une panne de moteur au large de l’archipel de Kerkennah (270 km de Tunis), précise le journal. Ces clandestins avaient embarqué à Sidi Mansour, une plage de la côte sud-est pour tenter de rallier illégalement l’île italienne de Lampedusa. L’activité des gardes-côtes tunisiens s’étend sur un littoral de 1 300 kilomètres de long, certains points du littoral tunisien se trouvant à une centaine de kilomètres des petites îles du sud de l’Italie. Ce littoral sert souvent de point de départ de migrants clandestins tunisiens, maghrébins et africains. Les ressortissants tunisiens font l’objet de poursuites judiciaires, les étrangers sont reconduits habituellement à la frontière.
Paris annonce la libération des otages au Cameroun
Associated Press mardi 11 nov, 12 h 46 PARIS – Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a annoncé mardi la libération des dix marins de la société Bourbon -sept ressortissants français, 2 Camerounais, 1 Tunisien-, pris en otage le 31 octobre au large de la presqu’île de Bakassi au Cameroun. Dans un communiqué, Bernard Kouchner remercie les autorités camerounaises et en particulier le président Paul Biya, « dont la mobilisation constante a permis la libération des dix otages », ainsi que « les autorités nigérianes ». L’enlèvement des dix membres d’équipage (six Français, deux Camerounais, un Sénégalais et un Tunisien) d’un bateau de l’entreprise Bourbon avait été revendiqué le 31 octobre par la milice du Conseil de sécurité et de défense du Delta du Niger, dirigé par le commandant Ebi Dari.
Cameroun: les 10 personnes enlevées fin octobre libérées
AFP | 11.11.2008 | 18:58 PARIS | Les 10 otages, dont 7 Français, capturés dans la nuit du 30 au 31 octobre sur un navire du groupe français Bourbon opérant sur un terminal pétrolier, au large de la péninsule de Bakassi (Cameroun), ont été libérés mardi, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. « J’exprime ma satisfaction et mon soulagement après la libération des dix marins de la société Bourbon –7 ressortissants français, 2 Camerounais, 1 Tunisien–, pris en otage le 31 octobre au large de la presqu’île de Bakassi au Cameroun », s’est réjoui M. Kouchner dans une déclaration parvenue à l’AFP. « J’exprime ma gratitude aux autorités camerounaises et en particulier au président Paul Biya, dont la mobilisation constante a permis la libération des dix otages », a ajouté M. Kouchner. « Je souhaite remercier tous ceux qui, en agissant dans la discrétion, ont contribué à cet heureux dénouement, dont bien sûr les agents de ce ministère au sein de son centre de crise. Je salue aussi les autorités nigérianes avec lesquelles nous avons été en contact étroit depuis le début de cette affaire », a-t-il poursuivi.
El régimen teme la apertura democrática Túnez libera a los últimos presos políticos islamistas
Pedro Canales, Rabat 10-11-2008 Como todos los años, en la primera semana de noviembre, el régimen tunecino celebra el aniversario del fin de la era Burguiba y la llegada al poder del entonces general Zine el Abidine Ben Ali en 1987, con la liberación de algunos presos políticos y declaraciones de intención de avanzar en los derechos y libertades democráticas. Sin embargo, la censura practicada en el acceso a Internet, las medidas de control de los pequeños grupos disidentes internos y el silencio de los medios de comunicación tunecinos ante las protestas sociales y laborales, como la ocurrida en la cuenca minera de Gafsa, son indicios del temor existente en el régimen ante las consecuencias incontrolables de una apertura democrática. Los últimos 21 prisioneros islamistas pertenecientes al movimiento Ennahda, han sido puestos en libertad, según ha informado el presidente del foro opositor Verdad y Acción, Safwa Aissa. Llevaban en la cárcel desde 1992, cuando un millar de militantes del movimiento Ennahda fueron encarcelados acusados de subversión y de querer dar un golpe de Estado en contra del régimen de Túnez. El foro Verdad y Acción exige además el derecho a la vuelta de todos los exiliados tunecinos, que cifra en varios cientos y que residen en su mayoría en Europa. También ha sido puesta en libertad este 5 de Noviembre Zakia Dhifaoui, la periodista que denunció la represión policial contra los mineros de Gafsa, y que fue encarcelada por dicho motivo. « He pasado tres meses y diez días en la prisión de Gafsa. Al principio me violaron ; hoy estoy bien, con la moral alta y una sola idea en la cabeza : seguir con mi trabajo de periodissta y de militante político », declaró Zakia. « La coincidencia entre la elección del nuevo presidente de Estados Unidos Barack Obama, y la liberación de los presos islamistas es patente », ha declarado Abdelwahab Hani, miembro de la Comisión árabe de los Derechos del Hombre en Ginebra. Según éste, Ben Ali tiene un mal recuerdo de la anterior Administración demócrata durante la cual en todas las declaraciones de los responsables norteamericanos sobre Túnez estaba presente « la cuestión crucial de los derechos humanos ». Escrutinio crucial El régimen prepara con cautela las Elecciones presidenciales previstas para 2009. Hasta el momento han sido anunciadas tres candidaturas, la del actual Presidente Ben Ali, que aspira a un quinto mandato, y la de dos dirigentes de la oposición parlamentaria, Mohamed Buchiha del Partido de Unidad Popular, y Ahmed Inoubli, de la Unión Democrática Unionista. La oposición extraparlamentaria tiene puestas también grandes esperanzas en las presidenciales. Para Mohamed Goumani, de la Liga de derechos humanos, pueden significar « una verdadera apertura hacia la democracia ». El Partido Democrático Progresista (PDP) designará a Nejib Chebbi como su candidato, a pesar de no cumplir con el requisito de ser dirigente en funciones. Otros movimientos de oposición y organizaciones de la sociedad civil quieren presentar al doctor Mustafá Ben Jaafar. « El proceso electoral puede ser un momento idóneo para poner al descubierto los negocios que se urden en la cima del poder », ha declarado a El Imparcial Slim Bagga, un periodista tunecino obligado a exiliarse en Francia por sus repetidas denuncias de la corrupción. En efecto, existe un gran malestar en la clase política y empresarial tunecina por el uso creciente del aparato del Estado y de la Administración en beneficio de los negocios entre otros de la familia de la esposa del Presidente, Leila Trabelsi y sus allegados. « Se trata de un fenómeno que nunca se produjo en Túnez en la era Burguiba y en los primeros años del régimen de Ben Ali », afirma Bagga. « Las instituciones deben ejercer sus prerrogativas e investigarlo », concluye. Source: El Imparcial (Espagne) le 10 novembre 2008)
Lien: http://www.elimparcial.es/contenido/26790.html
Fish farms among new chances for arid nations
Reuters, le 11 novembre 2008 à 16h06 By Alister Doyle, Environment Correspondent OSLO, Nov 11 (Reuters) – Solar energy, ecotourism and even fish farms can create new jobs in arid regions of developing nations as global warming strains scant water supplies, a UN report said on Tuesday. A four-year study of drylands in eight countries, ranging from China to Tunisia, showed that people could shift to less water-intensive farming and set up new businesses, sometimes helped by microcredits, to cope with climate change. « We have to think outside the box, look at options where dependence on water resources is much lower, » said Zafar Adeel, a co-author and director of the UN University’s International Network on Water, Environment and Health (INWEH) « Agriculture takes up to 70 to 90 per cent of freshwater supply in drylands, » he told Reuters by telephone, quoting from a 42-page study entitled People in Marginal Drylands issued at a conference in Turkey. One project near the Cholistan desert in Pakistan showed that largely untapped brackish water could be used for farming fish, a new source of protein for local people that could also be sold in local towns. Ponds used for « arid aquaculture, » using inland fish able to withstand high salt levels, produced more food than if the same volume of water was used to irrigate fields. « If you can use the water for different purposes you multiply the benefits, » Thomas Schaaf, a co-author and head of the Ecological Sciences and Biodiversity section at UNESCO, told Reuters. Pond sludge could be used as fertilizer. Chickens rather than cattle to preserve vegetation In a dryland region of Inner Mongolia in China, a shift to chicken farming from cattle herding boosted incomes and helped preserve vegetation from over-grazing. « Instead of putting grasslands into cattle meat it was much better to put it into chicken meat, » said Richard Thomas, deputy head of INWEH. A project in Tunisia is developing ecotourism on the fringe of the Sahara desert. In Jordan, people are making « dryland soaps » based on olive oil and fragrances from local aromatic plants such as lavender, geranium, pomegranate and mint. In Egypt, solar panels are used to power a desalination plant, bringing drinking water from underground. As a spinoff, Egypt has started manufacturing solar-powered desalination units for use elsewhere — along the coast, salty water from the Mediterranean often seeps into groundwater. Adeel said the examples were meant to help counter excessive pessimism about desertification blamed on global warming. « When you paint a very gloomy picture the response is a non-response or paralysis at a policy level, » he said. « We hope … some of these success stories lead to a larger-scale national response. » From 2009, projects will be launched in Burkina Faso, Bolivia and India. According to UN data, drylands cover 40 per cent of the global land area and are home to nearly a third of the world’s poplation, 90 per cent of whom live in developing countries. The UN Climate Panel has forecast that global warming, blamed mainly on human emissions of greenhouse gases, will strain water supplies and cause deserts to spread.