Conference – TUNISIA: A MODEL OF MIDDLE EAST STABILITY OR AN INCUBATOR OF EXTREMISM?
AFP: Tunisie : 10 clandestins arrêtés
Libération: La Méditerranée charrie toujours plus de cadavres sur la route de l’Europe
AFP: France/Tunisie: cinq accords de coopération technologique et industrielle
AFP: Algérie: identification par l’ADN des pères des enfants nés hors mariage
AFP: Espagne: un plan pour libérer du béton 700 kilomètres de côte (presse)
Committee to Protect JournalistsEgyptian journalists convicted amid wave of libel cases
Appel de détresse de Tunisie (*)
Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux,
Appel à toute âme charitable
A nos frères en Dieu dans le monde entier
A toute conscience vive et humanitaire
Nous sommes sur la terre de la Zeitouna et de Kairouan et nous sommes submergés par le malheur et le dénuement.
Les difficultés de vos frères et sœurs sont démesurées et il ne nous reste plus aucun espoir après Dieu et vous.
Chers frères, une fois sortis de prison, nos frères se sont trouvés dans une nouvelle grande prison, ils se sont heurtés à la dure réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.
Leur séjour a été si long qu’ils doivent non seulement surmonter des obstacles matériels mais aussi psychologiques notamment au sein de leurs familles.
Ils ont frappé à toutes les portes recherchant du travail peu importe le salaire ; peu d’entre eux ont subvenu à leur besoin. Par contre la majorité d’entre eux se trouvent au seuil de la pauvreté alors qu’ils avaient promis à leur famille richesse et aisance et une vie en rose ; d’autant plus que les enfants ont grandi entre temps et que leurs demandes et leurs besoins ont grandi aussi.
Tous les rêves et les espoirs se sont envolés, le travail se fait rare et les proches et les amis ont tournés le dos ; certains d’entre eux ont même vu partir leurs épouses et leurs enfants.
Il y a, certes, des frères comme ceux cités par Allah : «… que l’ignorant croit riches parce qu’ils ont honte de mendier – tu les reconnaîtras à leur aspects – Ils n’importunent personne en mendiant.. » La vache/273 . Nous nous soucions d’eux et nous ressentons ce qu’ils ressentent.
Il y en a d’autres qui, par pudeur, n’ose pas sortir de chez eux refusant tout contact extérieur ; craignant le regard des autres en raison de leur pauvreté.
D’autres sollicitent Allah avant d’aller affronter les gens et leur dire « donnez moi à manger j’ai faim », et les cas similaires sont nombreux.
Chers frères, cette crise qui a longtemps duré a engendré des conséquences et des situations néfastes.
Nos frères qui sont restés en prison parfois plus de quatorze ans se sont retrouvés dans des situations alarmantes :
Certains ont atteint la cinquantaine et sont toujours célibataires, ajouté à cela de nombreuses maladies de l’estomac, du rein, le phénomène d’impuissance sexuelle, le cancer entraînant la mort dans de nombreux cas.
Le pire c’est que la majorité de ces frères sont privés de cartes de soins et certains d’entres eux sont au chômage ou en invalidité.
La situation de leurs enfants est parfois plus alarmante. De nombreux sont ceux qui présentent des maladies psychologiques du fait du stress permanent entraînant des perturbations graves, et comme vous le savez, ces cas nécessitent de l’attention, de la prévention et une prise en charge permanente qui est coûteuse.
Tout cela n’est qu’un aperçu de la réalité, une goutte dans un océan.
Chers frères, la lecture de cette lettre ne doit pas vous laisser indifférents, nous sommes persuadés qu’après sa lecture votre cœur sera touché.
Notre espoir en Dieu est grand ainsi qu’en votre générosité devant pareil cas de dénuement et de pauvreté.
Nous ne souhaitions à personne de vivre cette situation. Nous prions Dieu pour qu’Il vous protège et vous donne la paix.
Nous n’avons pas voulu vous importuner avec nos souffrances mais si nous faisons appel à vous après Dieu, c’est que la situation a atteint un seuil critique.
Nous demandons à toute âme charitable de nous aider afin que nos frères puissent retrouver et garder leur dignité.
Grâce à votre aide généreuse et votre main tendue, vous pouvez empêcher le désespoir de s’emparer de vos frères qui n’ont pour tort que d’avoir souhaiter vivre dans leur pays en harmonie avec leur religion.
Nous gardons espoir en Dieu qui, inchallah, nous unira sur la voie de la foi et l’amour de Dieu.
Le prophète psl dit : « celui qui soulage le fardeau d’un croyant, Dieu le soulagera d’un fardeau le jour du jugement dernier »
Qu’Allah vous vienne en aide et vous protège !
Wassalem alaikom wa rahmatoullah wa barakatouhou.
(*) Cette lettre est parvenue récemment de la Tunisie à l’Association « TAKAFUL » pour le secours et la solidarité, et nous la transmettons à l’opinion publique pour l’alerter sur l’inquiétante situation matérielle, sociale et psychologique d’un grand nombre de tunisiens victimes de la politique répressive du régime durant les deux dernières décennies.
Vu l’ampleur du drame et le nombre important des victimes qui sont dans le besoin et la précarité ; l’Association TAKAFUL fait appel à votre générosité pour nous aider à secourir vos frères et les aider à sauvegarder leur dignité.
« Et toute dépense que vous faites dans le bien, Il la remplace, et c’est Lui le meilleur des donateurs » (34 Saba /verset 39.)
« Quiconque prête à Allah de bonne grâce, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Allah restreint ou étend (ses faveurs).Et c’est à lui que vous retournerez » (la vache, verset 245)
Vous pouvez faire parvenir vos dons:
* directement en donnant vos dons à des gens de confiance en contact avec l’association TAKAFUL (enregistrée en France)
* en envoyant vos dons à cette adresse :
TAKAFUL 16, cité vert – 94370 Sucy en Brie.
France
Tél: 06 09 17 22 88 / 06 80 85 92 98
e-mail :contact@hotmail.fr
* par virement bancaire à l’adresse suivante :
la Banque Postale. / France
Etablissement guichet n° compte clé RIP
30041 00001 5173100R020 42
Identifiant International de Compte IBAN
FR54 3004 1000 0151 7310 0R02 042
Amnesty International-USA Human Rights First Human Rights Watch
IFEX-Tunisia Monitoring Group International Federation for Human Rights (FIDH)
In partnership with
The Human Rights Institute at Georgetown University Law Center
Cordially invite you to a one-day conference:
TUNISIA: A MODEL OF MIDDLE EAST STABILITY OR AN INCUBATOR OF EXTREMISM?
The conference will gather civil society actors from Tunisia , scholars and representatives of international human rights groups to reflect on President Zine el-Abidine Ben Ali’s two decades in office and make recommendations on how to promote and protect human rights in Tunisia .
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
When: November 13, 2007 (Registration starts at 9:00 a.m.)
Where: Hart Auditorium, First Floor, McDonough Hall, Georgetown University Law Center, 600 New Jersey Ave., N.W., Washington, D.C., 20001 (near Union Station, closest Metro stops are Union Station or Judiciary Square)
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
The conference will comprise the following sessions:
– 9:30 a.m.: Welcoming remarks
– 10:00 a.m.-12:30 p.m.: Stifling One of the Most Open Civil Societies in the MENA Region
– 1:30 p.m.-3:30 p.m.: A War on « Islamist Extremism” or on Freedom of Association and Expression?
– 3:45 p.m.-5:30 p.m.: What Can the International Community do to Help Protect Basic Rights in Tunisia?
A light lunch will be served
Simultaneous translation will be assured for speakers who address the audience in Arabic or French
RSVP encouraged by Friday November 9, 2007 to 212.845.5298 or jordane@humanrightsfirst.org
Contacts:
For information about the conference or to arrange interviews with participants, please contact:
– Habib Nassar (Arabic, English, French), Human Rights First, at 212.845.5226 or nassarh@humanrightsfirst.org
– Tarek Radwan (Arabic, English), Human Rights Watch, at 202.612.4342 or radwant@hrw.org
« Tunisie Verte »
Condoléances
Nous avons appris avec tristesse, aujourd’hui le 30 Octobre 2007, le décès de madame Zakia Jellouli veuve Feu Abdellaziz Chebbi, ex-bâtonnier de l’ordre des avocats en Tunisie et mère de notre ami Maître Ahmed Nejib Chebbi, ex-secrétaire Général du Parti Démocrate Progressiste et directeur du journal « El Mawkef ».
Nous présentons nos sincères condoléances à notre ami Nejib, à ses frères, cousins et à toute la famille Chebbi.
Tunis le 23/10/2007
Abdelkader Zitouni
Coordinateur National du parti « Tunisie Verte »
membre du Parti Vert Européen,
membre de la fédération des verts africains,
membre de « Global Green ».
E- mail : tunisie.verte@gmail.com
Tel : 00.216.98.510.596
Fax : 00.216.71.750.907
Tunisie : 10 clandestins arrêtés
La Méditerranée charrie toujours plus de cadavres sur la route de l’Europe
ÉRIC JOZSEF
QUOTIDIEN : mardi 30 octobre 2007
Dans la nuit de dimanche, deux embarcations chargées d’immigrés ont fait naufrage sur les côtes italiennes, causant la mort d’au moins dix-sept clandestins. En Sicile, huit personnes sont portées disparues. A Roccella Jonica, en Calabre, un chalutier qui transportait cent vingt personnes s’est brisé à proximité de la rive, dans une mer force 8 ; il y aurait une trentaine de disparus.
L’immigration clandestine sur les côtes italiennes augmente-t-elle ?
Selon les sources du ministère de l’Intérieur italien, le nombre de clandestins débarqués s’est élevé à 14 968 du début de l’année jusqu’au 17 septembre. Sur la même période, ils étaient 16 093 en 2006. Cette légère diminution (- 7 %) cache néanmoins deux autres données préoccupantes. Le nombre de débarquements constatés est à l’inverse en forte augmentation. Il aurait même doublé entre 2005 et 2006. En clair, il y a plus de bateaux transportant chacun un nombre plus limité de passagers. Pour les experts, cela signifie que le trafic d’êtres humains a changé de nature. Autrefois, les passeurs embarquaient les immigrés sur de grands bateaux et les conduisaient jusqu’en Europe. Pour éviter d’être arrêtés par les garde-côtes et de voir leurs navires saisis, ils mettent désormais les clandestins sur des petites embarcations de fortune (70 % font moins de 8 mètres de longueur). Les trafiquants n’effectuent plus la traversée, se contentant de confier le timon à l’un des migrants auxquels ils fournissent quelques rudiments de navigation. Ces conditions extrêmement précaires expliquent l’augmentation des naufrages. De fait, les victimes sur les côtes européennes sont de plus en plus nombreuses : près de 1 100 depuis le début de l’année. Au moins 11 000 personnes sont mortes depuis le milieu des années 90.
L’origine des immigrants et les routes vers l’Italie ont-elles changé ?
Recueilli à Roccella Jonica, un jeune garçon a assuré dimanche aux garde-côtes italiens qu’il était âgé de 14 ans et provenait de Ramallah, en Cisjordanie. Les autorités calabraises ont immédiatement entrepris des vérifications. Depuis l’accord de réadmission entre Rome et Le Caire, nombre d’Egyptiens déclinent une identité palestinienne pour obtenir le statut de réfugié politique et affirment être mineurs. Mario Morcone, directeur du département immigration du ministère de l’Intérieur précise néanmoins que, de manière générale, «l’arrivée de femmes et d’enfants ainsi que de demandeurs d’asile constitue l’élément nouveau». Outre les Egyptiens, nombre de Kurdes, d’Afghans, de Pakistanais, de Palestiniens et de Sri-Lankais tentent, à partir de la Turquie et de l’Egypte, de rejoindre les rives calabraises en contournant la Grèce, qui a érigé un «mur» sur ses côtes. Des milliers de clandestins, marocains pour la plupart, tentent également la traversée depuis la Libye ou la frontière tunisienne en direction de la Sicile – mais aussi depuis peu vers la Sardaigne, dans le but d’échapper aux garde-côtes italiens.
L’Italie envisage-t-elle de modifier sa politique d’immigration ?
Arrivée au pouvoir au printemps 2006, la majorité de centre gauche de Romano Prodi a promis d’abroger la très restrictive loi sur l’immigration adoptée par le gouvernement de Silvio Berlusconi. Au mois d’avril, le Conseil des ministres a approuvé un nouveau texte facilitant l’accueil des immigrés, même en l’absence d’un permis de travail et de «sponsors» qui se portent garants des étrangers. Reste que le texte n’a pas encore été approuvé par le Parlement. Dimanche, le ministre communiste de la Solidarité sociale, Paolo Ferrero, a dénoncé la loi encore en vigueur qui «ne fait qu’alimenter la clandestinité». Fin août, le ministre de l’Intérieur, Giuliano Amato, avait de son côté indiqué : «La Méditerranée est toujours plus une mer de cadavres. Nous finirons par assumer de graves responsabilités si nous n’adoptons pas toutes les initiatives nécessaires pour trouver des formes plus efficaces de contrôle et de surveillance des lieux de départ.»
France/Tunisie: cinq accords de coopération technologique et industrielle
Algérie: identification par l’ADN des pères des enfants nés hors mariage
AFP, le 30 octobre 2007 à 11h10
ALGER, 30 oct 2007 (AFP) – Les enfants nés hors mariage en Algérie bénéficieront d’une reconnaissance obligatoire de leur père identifié grâce à son ADN, si la mère en fait la demande, a annoncé le ministre algérien de la Solidarité Nationale Djamal Ould Abbès. « Le ministère a mis au point un projet de loi pour faire subir au géniteur un test ADN visant à prouver la paternité d’un enfant né hors mariage », a précisé lundi soir M. Ould Abbès, à l’ouverture d’une rencontre sur la stratégie nationale de lutte contre la violence à l’encontre des femmes.
« Le présumé père sera contraint de subir ce test », à la demandede la mère et sous le contrôle d’un juge, a précisé le ministre. Le père identifié par son ADN ne sera cependant pas obligé d’épouser la
mère de l’enfant né hors mariage.
« L’important pour nous est de donner un nom à l’enfant pour le protéger », a poursuivi le ministre.
Les mères célibataires accouchent souvent sous « X » et abandonnent leur enfant à l’assistance publique. Le nouveau-né est alors inscrit sur les registres de l’état civil sans nom patronymique, avec la mention: « né de père inconnu ».
Selon le ministère, on compterait annuellement 5.000 naissances hors mariage. Une partie seulement de ces enfants sont adoptés sous le régime islamique de la « kéfala » autorisant depuis 1993, sous strictes conditions, l’octroi du nom de la famille d’accueil à l’enfant.
Espagne: un plan pour libérer du béton 700 kilomètres de côte (presse)
AFP, l e29 octobre 2007 à 10h48
MADRID, 29 oct 2007 (AFP) – Le gouvernement espagnol va présenter mercredi un plan pour libérer du béton environ 700 kilomètres de côte espagnole, particulièrement polluée par les constructions, annonce lundi le quotidien El Pais.
Le gouvernement socialiste veut proposer aux régions autonomes espagnoles, qui sont en partie responsables de la gestion du littoral, un « grand accord » sur la préservation des côtes « pour freiner l’urbanisme sauvage », selon El Pais citant le ministère de l’Environnement.
Ce plan prévoit aussi de passer des accords au coup par coup avec les propriétaires d’édifices, déjà construits sur le domaine public du littoral et qui disposent d’une concession jusqu’en 2018, ce qui concerne un total de 777 kilomètres de côte.
Madrid voudrait récupérer, par la négociation, les espaces construits afin de les démolir, passant des accords avec les propriétaires et leur payant des compensations, pour un coût global estimé à 5 milliards d’euros.
« Nous voulons négocier sans aller directement à l’expropriation ce qui allongerait énormément le processus » explique AntonioSerrano, un responsable du ministère de l’Environnement à El Pais.
Une loi datant de 1988 a déclaré la frange côtière espagnole comme domaine public mais a accordé des concessions de 30 ans aux propriétaires des édifices déjà construits sur le domaine public en principe protégé.
Le ministère de l’Environnement voudrait aussi construire des sentiers du littoral sur 782 kilomètres, pour permettre aux promeneurs de parcourir plus librement la côte espagnol.
Committee to Protect Journalists
330 Seventh Avenue, New York , NY 10001 USA Phone: (212) 465‑1004 Fax: (212) 465‑9568 Web: www.cpj.org E-Mail: media@cpj.org
Contact: Abi Wright |
|
e-mail: mideast@cpj.org |
Telephone: (212) 465-1004 x-105 |
Egyptian journalists convicted amid wave of libel cases
New York, October 29, 2007—The criminal libel convictions and one-month jail terms handed down Saturday against journalists for an Egyptian opposition daily are part of a government-organized campaign to silence the press and should be overturned, the Committee to Protect Journalists said today.
The case stems from a complaint filed by lawyers affiliated with the ruling National Democratic Party—one in a series of recent criminal libel cases initiated by party-affiliated lawyers, CPJ research shows.
Al-Wafd Editor-in-Chief Anwar al-Hawari told CPJ that a criminal court in the southern city of Assiut convicted him—along with Mahmoud Abaza, the daily’s chairman of the board, and reporter Younes Darwish—in absentia on charges of libeling two lawyers in a March 21 news item. The brief covered a local council meeting that discussed the lawyers’ acquisition of a piece of land belonging to the Ministry of Religious Endowments in a private auction, he said. All three are free pending appeal.
“Another harsh ruling against opposition voices has left Egypt’s press freedoms in tatters,” CPJ Executive Director Joel Simon said. “We’re very disturbed by this sustained pattern of indirectly targeting the press though criminal lawsuits—a pattern that underscores the Egyptian government’s oppressive stance toward the press.”
The two lawyers who brought the criminal lawsuit are members of the ruling National Democratic Party, The Associated Press reported. “This is part of a series of attacks on journalists,” al-Hawari told CPJ. He warned of an “unprecedented” crackdown that will have “grave” consequences.
Al-Wafd is the mouthpiece of the main liberal opposition party Al-Wafd al-Jadid, which is headed by Abaza. Opposition newspapers are among the very few critical sources of news in Egypt today. “How can they convict me in a case I had no idea about and ignore my parliament immunity,” Abaza told the AP.
In a September 24 case, a criminal court convicted al-Hawari, Deputy Editor-in-Chief Mahmoud Ghalab, and Politics Editor Amir Salem on a libel complaint filed by 11 lawyers affiliated with the National Democratic Party. They were each sentenced to two years in prison but are free on appeal.
Editor-in-Chief Ibrahim Eissa of the daily Al-Dustour is on trial in relation to articles and headlines about President Hosni Mubarak’s allegedly declining health. On September 13, in an unprecedented case, a Cairo court sentenced four independent editors to one-year jail terms for publishing “false information” and defaming Mubarak and top aides, including son Gamal Mubarak.
In May, CPJ designated Egypt as one of the world’s worst backsliders on press freedom, citing an increase in the number of legal and physical attacks on the press.