30 mai 2002

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TUNISNEWS
3ème année, N° 742 du 30.05.2002

Pour consulter les archives de notre liste, cliquez ici: : http://site.voila.fr/archivtn

LES TITRES DE CE JOUR:

 

 

Crash de l’hélicoptère militaire: Suite
Financial Times – Editorial – Une farce tunisienne
Neue Zürcher Zeitung: Un référendum «téléguidé»  en Tunisie  – Réélection assurée de Ben Ali
Ahmed Manai: La Tunisie à la veille du référendum
Taoufik Ben Brik: Foot, magots et magouilles
Taoufik Ben Brik: Ben Ali a débranché la Tunisie
AP: Tunis et Khartoum signent un mémorandum d’entente
AP: Le chef de la diplomatie soudanaise souligne l’engagement de Khartoum dans la lutte contre le terrorisme
Reporters sans frontières: Coupe du monde de football : Carton rouge la Tunisie
AFP: Appel du Maghreb et de cinq pays d’Europe du sud contre le terrorisme
AFP: Le Forum 5+5 veut plus de coopération anti-terroriste
AFP: Lutte anti-terroriste: le Forum 5+5 souhaite plus de coopération
AFP: Ouverture d’une nouvelle enquête sur des militants islamistes présumés
Commitee on rights of child reviews report of Tunisia.
Sayeed Imad eddine atounissi : Mohammad Charfi et Khaled Ibn Alwalid
La presse : Ce oui réjouissant et futuriste
 


حركة النهضة بتونس: بيان- استفتاء أم إمعان في الطريق المسدود وهروب من المشاكل الحقيقية
الشرق الأوسط : السودان وتونس يتفقان بعد 10 سنوات من القطيعة
إبراهيم عيسى : الأمة العربية و نكبة 148 ؟
الشرق الاوسط: استفتاءات عربية

 
TROUBLANT…TRES TROUBLANT

Le mardi 28 mai 2002, José Garçon publiait sur le journal français « Libération » un long article consacré aux résultats du référendum du dimanche 26.

A la fin de cet article, on pouvait lire ceci :

« Rien ne dit pour autant que le chef de l’Etat ne connaît pas actuellement certaines difficultés. Un récent «accident» d’hélicoptère a ainsi suscité moult interrogations. Treize hauts responsables de l’armée, dont le chef d’état-major, le général Abdelaziz Skik, et cinq colonels y ont trouvé la mort le 30 avril dans la région de Medjez el-Bab. Cet appareil de secours avait été envoyé à ces officiers après la «défaillance» du leur. »

Cette info nous l’avions déjà reçu avec plus de détails dans un e-mail qui nous a été adressé Le lundi 13 Mai 2002 à 12:48:08 +0200 (CEST), de la part de « Rana »

La vraie histoire du crash de l’avion militaire:

 
Ben Ali l’odeur de ton crime se dégage!
Le crash de l’avion militaire survenu le 30 avril dernier n’était autre que l’œuvre du président de la république lui même. Ses services secrets lui ont rapporté que Skik et un certain nombre de hauts officiers qu’il a réussi à réunir autour de lui préparaient un coût d’état.
Discrètement il a émit son jugement et passé à l’exécution. Etant le chef suprême des forces armées, il a donné l’ordre aux suspects de se déplacer au sud pour une soit disons mission de routine.
Sur le chemin de retour, on a annoncé que pour des raisons techniques une escale à Kairouan s’avère nécessaire.
L’avion ou plutôt l’hélicoptère atterrit à Kairouan, ses passagers le quittent pour gagner un autre hélicoptère envoyé sur le champs par l’armée.
Le moment venu, l’hélice postérieure de l’hélicoptère explose, trois des 13 ont essayé de sauter de l’avion mails ils ont succombé tout comme les autres.
Quelques minutes après, Zaba Rassuré par la nouvelle, murmura « le coût d’état c’est mon affaire à moi ».

Pss : – mes sources sont purement militaries


– Vendredi dernier, ben ali s’est rendu à l’hôpital militaire pour un scanner ?? errjou3 lRabbi !

Rana
(NDLR: Nous n’avons pas corrigé les fautes d’orthographe )
Commentaire:
Nous n’avons pas publié ce mail en son temps car nous n’avions aucune possibilité de nous assurer du sérieux de l’information.
Le fait qu’un journal français (qui a bien sûr ses sources..) y fait une allusion aussi claire nous a convaincu de la nécessité de le publier.
Nous ne pouvons rien conclure, mais ces infos sont trés troublantes!!

 

Financial Times – Editorial
Une farce tunisienne 

 

Le président tunisien Zine al-Abdine Ben Ali a appelé dimanche dernier les électeurs à approuver les amendements constitutionnels qui lui permettraient de conserver  son pouvoir autocratique pour au moins une autre décennie.

Hier, son gouvernement a revendiqué des résultats plutôt surréels. Il a affirmé que  plus de 99% des inscrits s’étaient déplacés pour voter et que le même pourcentage d’électeurs avait approuvé les modifications proposées par le référendum.

 Les Tunisiens, qui vivent sous un régime répressif, n’ont guère les moyens de contester ces résultats. Oser critiquer M. Ben Ali – ou déclarer qu’il est impopulaire – risque de transformer un militant politique en paria. Mais le monde extérieur ne doit  pas se taire. L’Union européenne et les Etats Unis doivent protester contre ce régime qui bafoue les droits démocratiques et faire des pressions sur lui pour qu’il s’engage sur la voie de la réforme.

 Le référendum tunisien ne fait pas exception dans le monde arabe, où les dirigeants mettent   régulièrement en scène des semblants d’élections dans le but de parer aux critiques extérieures par une façade démocratique. Juste à côté, en Algérie, un pays déchiré par son conflit interne, les électeurs vont voter à la fin de cette semaine leurs représentants au parlement. La majorité des mouvements de l’opposition, dont une partie est exclue de la compétition, boycotte  ces élections.

Les amendements constitutionnels de M.Ben Ali abolissent le plafond de mandats présidentiels – ils étaient limités à trois – et accordent aux présidents à la retraite l’immunité judiciaire. Ils créent, aussi, une deuxième chambre du parlement, un prétexte utilisé par le régime pour prétendre un « bond en avant » sur la voie de la démocratie.

L’Occident a fermé les yeux devant les mascarades électorales au Proche-Orient aussi longtemps que les dirigeants arabes concernés poursuivaient une  politique pro-occidentale. Mais depuis le 11 septembre, les  dirigeants occidentaux ont découvert que le manque de démocratie dans le  monde arabe contribue considérablement au développement du radicalisme religieux et politique qui nourrit le terrorisme.

 M. Ben Ali a fait du bon travail dans la  gestion économique de son pays. Il a aussi, apparemment, convaincu le monde extérieur que la démocratie pourrait ouvrir la voie à l’intégrisme islamique qui cherche à s’emparer du pouvoir. Pourtant, le parti islamiste tunisien, interdit, est relativement modéré. En tout cas, pendant ces dernières années la dissidence tunisienne provenait surtout de l’opposition libérale laïque.


Il est temps pour les gouvernements occidentaux de pousser des régimes comme celui de  la  Tunisie   à opérer des réformes politiques réelles, qui serviraient les intérêts de la population plutôt que ceux du  président

En vertu de son accord d’association avec  l’Union européenne, la Tunisie est tenue de respecter les droits humains et les valeurs démocratiques. L’EU devrait exiger le respect de cette clause. Elle devrait lier son soutien financier, prévu par l’accord, aux progrès enregistrés sur le front politique.

Publié le 28 mai 2002, 5:00

(traduit de l’anglais par Omar Khayyâm)

 

 

Un référendum «téléguidé»  en Tunisie
Réélection assurée de Ben Ali

 

Un amendement de la constitution tunisienne par voie de référendum, a été approuvé par 99,50% des voix, dimanche. Théoriquement, le résultat assure  au président Ben Ali le pouvoir  jusqu’en 2014.

Mr. Alger, 27 mai

Le général Ben Ali, arrivé au pouvoir en 1987 grâce â un «coup d’Etat médical» dirigé contre le sénile président Bourguiba, a gagné dimanche dernier le référendum sur un amendement de la constitution qui  assurera sa réélection. Il a reçu 99,50% des voix, un taux qu ne   surprend pas dans la Tunisie de Ben Ali. Le taux de participation a atteint, selon les sources officielles, 95,60%. Quatre partis de l’opposition représentés au parlement se sont prononcés, en connaissance de cause, pour la réélection de Ben Ali. Un cinquième parti d’opposition n’a pas participé à la campagne électorale. L’opposition hors-parlement et plusieurs ONG  avaient appelé au boycott du référendum, mais elles n’avaient pas eu la possibilité de s’exprimer dans les médias tunisiens, strictement contrôlés par le pouvoir en place. Pourtant, les deux pétitions contre le référendum ont accueilli des centaines de signatures.

Immunité à vie

Les ministres de Ben Ali et l’omniprésent parti du président, le Rassemblement constitutionnel démocratique, avaient mené une campagne au nom de la «République de demain», du «pluralisme» et de la «démocratie libérale». Dimanche dernier à Tunis, la police a confisqué  le matériel de journalistes étrangers de la télé et de la radio, alors qu’i étaient en train de filmer aux abords de la prison où  est incarcéré le dissident communiste Hammami, qui  purge une peine de trois ans. En 1988, Ben Ali avait aboli la présidence à vie, instaurée par Bourguiba en 1975. Avec ce référendum il la réintroduit de facto. La constitution modifiée ne limite plus le nombre des mandats présidentiels. Jusqu’ici, les mandats présidentiels étaient limités à trois, ce qui aurait rendu impossible la réélection de Ben Ali en 2004. En même temps, l’âge limite du président a été ramené de 70 à 75 ans, de façon à ce que  «Ben à vie», comme on l’appelle maintenant à Tunis, puisse rester au pouvoir, théoriquement, jusqu’en 2014. Les opposants au régime, qui  vivent sous la menace permanente et subissent la répression d’un Etat policier,  jugent scandaleuse l’immunité perpétuelle accordée au président, de façon à ce qu’il ne puisse jamais rendre des comptes des multiples et graves atteintes aux droits humains, perpétrées dans ce petit pays qui compte  dix millions d’habitants.

Deuxième chambre parlementaire

Le référendum prévoit, aussi, la création d’une  deuxième chambre du Parlement et apporte quelques modifications à la loi électorale. Jusqu’ici, le nombre des sièges accordés à l’opposition était fixé par le président, qui, pendant la dernière élection présidentielle, s’était permis le luxe démocratique de choisir ses deux «concurrents». Un niveau de vie relativement élevé, le tourisme et une économie qui marche relativement bien – malgré la corruption notoire des clans proches du président – ont mis à l’abri  le système répressif de Ben Ali d’une avalanche de critiques  de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur,  grâce à sa police.

 © Neue Zürcher Zeitung; 2002-05-28; page 2; numéro 120  (traduit de l’allemand par Omar Khayyâm)

 
حركة النهضة بتونس

بسم اللّه الرّحمن الرّحيم

والصّلاة والسّلام على محمّد الصّادق الأمين

بيان

استفتاء أم إمعان في الطريق المسدود وهروب من المشاكل الحقيقية

الإربعاء 29 ماي 2002

أعلنت السلطات التونسية نتائج « الاستفتاء » الذّي نظمته يوم 26 ماي 2002، مؤكّدة أنّ نسبة المشاركة فاقت 96 بالمائة ونسبة تصويت بنعم زادت عن 99 بالمائة !

وإذا كانت الأرقام المعلنة تغني عن التعليق، إلاّ أننّا فوجئنا مع ذلك بها إذ لم نكن نظنها بهذه الدرجة من الهبوط والاستهتار والاحتقار لوعي المواطنين.

إنّ حركة النهضة التونسية تسجّل بهذه المناسبة للرأي العام التونسي والدولي جملة من النقاط :

  • إنّ النتائج المعلنة اعتراف من طرف السلطة بالتزييف والتّحكم الكامل بالعملية الانتخابية وتصديق للمعارضة الوطنية التّي اعتبرت التعديلات الدستورية تلاعبا ونتائج الاستفتاء معلومة سلفا ودعت إلى مقاطعته.
  • تجاهل الشعب لهذا  » الاستفتاء » إذ لم ير فيه غير إرادة الحاكم تأبيد استمراره في السلطة فقاطعه رغم الضغوط والتّهديدات وهذا ما نقلته التقارير المحايدة.
  • لقد فرض هذا « الاستفتاء » في ظروف أزمة شاملة تعيشها تونس سواء أكانت على المستوى السياسي والأمني والأخلاقي أم الاقتصادي والاجتماعي كما أنّ صورة البلاد الخارجية لم تزدها هذه الأرقام السحرية المعلنة إلاّ سوء وانهيارا.

وإزاء إصرار السلطة على الانغلاق وإمعانها في الطريق المسدود والهروب من المشاكل الحقيقية فإنّ الأطراف الوطنية وقوى المجتمع الحية لا تملك إلاّ الإصرار على النّضال من أجل تحقيق مطالب الشعب في الحرية والكرامة والعدالة الاجتماعية.

لذلك فإنّ بلادنا في أمس الحاجة من أي وقت مضى إلى إجراءات عاجلة وإصلاحات جوهرية تتركز حول الوضع السياسي الحقوقي والإعلامي والوضع الاجتماعي ولا شكّ أنّ في مقدمة هذه الإجراءات :

1. إخلاء السجون من كلّ السياسيين وإعلان العفو التشريعي العام وإنهاء حالة الحصار الأمني للأصوات المعارضة ورفع الوصاية عن المنظمات والهيئات النقابية والمهنية والحقوقية وإطلاق العمل السياسي والنقابي بضمان الحقوق لكلّ المواطنين بالتّساوي.

2. تنقية المناخ الوطني من خلال انفتاح سياسي يرفع حالة الخوف والكابوس المسلط على شعبنا من أجل إعداد تونس لإصلاحات جوهرية تُنقذها من الأزمة الشاملة التّي لم تزدها الحلول الأمنية والإستئصالية إلاّ اتّساعا وتعقيدا.

3. إدارة حوار وطني شامل حول أمّهات القضايا السياسية والاجتماعية لا يستثني أحدا ويعيد الاعتبار للشعب لتحقيق الإصلاحات.

حركة النهضة بتونس

عامر العريض

رئيس المكتب السياسي

 
Cet article a été envoyé fin avril, aux deux journalistes du Monde qui y ont été cités. L’un le trouva très bien et exprima son accord avec mon analyse. L’autre n’en a retenu que le tort que lui causait cette citation. L’article a été envoyé aussi à la rédaction du Monde, sans la moindre illusion sur ses chances d’être publié. L’assistante du responsable de la page Débats m’a promis une réponse pour le week end du 25/26 Mai. Elle n’est jamais arrivée.
Ahmed MANAI

La Tunisie à la veille du référendum

Ahmed MANAI

“ Seule la France, le partenaire principal de la Tunisie, serait en mesure de contrecarrer les desseins du président tunisien ”, écrivait J.P.Tuquoi, en guise de conclusion à sa tribune libre< le Monde du 26/03/02.

Si les Tunisiens ne connaissaient la sympathie que porte le coauteur de “ Notre ami Ben Ali ” à leur combat contre la dictature et pour l’instauration d’une démocratie, ils se sentiraient profondément offensés par des propos, qui, sans le vouloir, marginalisent leurs luttes passées et actuelles et les prive de leur droit légitime de décider librement de leur propre destin.

Ben Ali est avant tout l’affaire des tunisiens. C’est notre histoire et notre culture politique qui l’ont engendré. Ce sont nos intellectuels et notre classe politique qui l’ont longtemps et docilement soutenu. Certains continuent même à le faire avec beaucoup de servilité. Ce sont les Tunisiens, dans leur écrasante majorité et non seulement les quelques dizaines de noms médiatisés, qui subissent, au quotidien et depuis quatorze ans, sa tyrannie, la terreur de sa police, son affairisme et celui de ses proches ainsi que les frasques en tous genres, de sa camarilla de courtisans.

Mais c’est la France, tous gouvernements confondus, qui lui a apporté, sans compter et plus qu’aucun autre partenaire de la Tunisie, soutien politique, caution morale, assistance sécuritaire et appui financier.

Pourquoi donc viendrait-elle aujourd’hui à lui fausser compagnie et à “ contrecarrer ses desseins ”, connus depuis longtemps, même si certains semblent les découvrir à l’occasion de la récente réforme constitutionnelle?

Et surtout que l’on n’invoque pas le droit d’ingérence humanitaire. Les Tunisiens attendent depuis des années qu’un quelconque responsable politique français ou d’un des pays de l’UE ( qui finance à hauteur de 30 millions d’Euros par an le ministère tunisien de l’(In)justice) avec lesquels la Tunisie est associée depuis sept ans, dénonce, même à mi-voix, les violations des droits humains en Tunisie et dont la gravité et la permanence suffisent à frapper de caducité l’accord de partenariat.

Mais le souhaite-elle ( La France ), se demande J.P.Tuquoi?

Pour que ce monstre froid qu’est un Etat se décide à contrecarrer les ambitions personnelles d’un dictateur local, au risque de se faire accuser d’ingérence grave dans les affaires intérieures d’un pays souverain, il lui faudrait des raisons bien plus valables que celles que ne lui offriraient une quelconque empathie avec un peuple en détresse, des pressions d’organisations des droits humains et de la presse ou des appels du pied d’opposants peu représentatifs.

Pour qu’un Etat s’engage dans une telle voie, il faudrait avant tout que ses intérêts vitaux dans ce pays soient sérieusement menacés, ce qui n’est sûrement pas le cas des intérêts français en Tunisie, M. Ben Ali s’y acquittant correctement de ses fonctions d’intendant. Sa décision prise, il lui faudrait aussi disposer des moyens d’une telle option politique: c’est à dire une grande capacité de déstabilisation et un grand pouvoir de stabilisation de la nouvelle situation, en l’occurrence une équipe gouvernementale et un chef, capables d’assurer et de gérer l’alternance.

En parachutant chef de file de l’opposition tunisienne, un ancien ministre qui a plus de partisans en France que dans son propre pays et dont l’unique acte de bravoure (au bout de cinq ans de bons et loyaux services au gouvernement et de six ans de silence complice lors de sa traversée du désert ) consista en une signature au bas d’une pétition mollasse en mars 2001, Florence BEAUGE a esquissé ( Le Monde du 28 Mars 2001) un début de réponse à cette question. Elle a alimenté, ce faisant, la grande illusion de certains opposants, à savoir que des groupuscules d’extrême gauche, sans aucune assise sociale ni semblant de projet politique, pouvaient parvenir à déstabiliser le régime et à constituer l’alternative politique crédible que les tunisiens attendent de tous leurs vœux.

Illusion contagieuse, puisque, même la direction du mouvement Islamiste ENNAHDHA, terrassée par une grave répression, coupée des réalités du pays et désorientée par son long exil, semble y croire, au point de tenter tout pour se rapprocher de ses pires ennemis de toujours et de chercher à constituer avec eux, un hypothétique front de l’opposition.

Peine perdue, parce que, séparément ou ensemble, les opposants, qui sont dans leur rôle et leur droit de protester, de contester et de dénoncer, ne parviendront pas à leurs fins. Ben Ali a déjà fait passer sa réforme au parlement( Six sur les trente quatre députés de l’opposition ont eu l’audace de s’abstenir) et, moyennant les rituelles magouilles électorales, il sera ‘ plébiscité’ le 26 mai pour briguer un quatrième mandat en 2004, et d’autres plus tard. Si personne ne met fin à sa présence à Carthage, il y sera à vie. Tous les tunisiens en sont convaincus depuis longtemps même si certains leaders politiques découvrent aujourd’hui seulement que le pouvoir est confisqué.

Cette situation impose aux opposants de réfléchir et de proposer de nouvelles formes de combat, mais avant tout, d’avoir l’humilité de reconnaître leurs propres limites et de compter aussi avec d’autres acteurs politiques.

L’histoire de la Tunisie depuis trois siècles, des Beys HUSSEINITES à Bourguiba, témoigne qu’aucun changement politique notable n’est venu de l’extérieur des cercles du pouvoir. La contestation peut certes y aider, mais pas plus, et les contestataires ne peuvent, au moins dans une première phase, revendiquer d’autre statut que celui “ des brindilles de bois servant à allumer le feu ” que réserve Ibn KHALDOUN à leurs semblables.

C’est à l’intérieur de la Tunisie et au sein même du régime que résident les véritables chances de tout changement. La Tunisie va mal. Elle traverse depuis de nombreuses années, une crise profonde et générale qui mine l’ETAT et la société et n’épargne ni son intelligentsia ni son opposition. Le pays régresse à vue d’œil, la société suffoque et ses citoyens désespèrent.

C’est dans l’extrême désespoir de certains tunisiens justement et dans leur grande misère morale, plus qu’ailleurs, qu’il faudrait inscrire les derniers actes criminels qui ont fait de nombreuses victimes innocentes, attenté à l’intégrité de symboles religieux juifs et aux intérêts économiques du pays. On ne condamnera jamais suffisamment de tels actes terroristes, contraires à nos valeurs légendaires de tolérance, d’hospitalité et de respect d’autrui, ni aussi l’imprévoyance et l’incurie d’un Etat policier, là où il se croyait infaillible. Sinon comment expliquer qu’il n’ait pas renforcé la protection de ces sites sensibles et pris les mesures préventives nécessaires qu’impose la situation de vive tension que vit la Tunisie depuis l’agression israélienne contre le peuple Palestinien? Il peut arguer de tout, sauf de manquer d’effectifs policiers! C’est ce même Etat, avec M. Ben Ali à sa tête ou à la tête de ses services de sécurité, qui n’avait pas prévu non plus, l’agression Israélienne contre le QG de Arafat à HAMMAM-CHOTT en 1985 et l’assassinat du leader Palestinien ABOU-JIHAD par le Mossad en 1988.

Ces actes terroristes, qui consacrent la faillite de l’ETAT policier et sa politique sécuritaire, nous interpellent tous et nous enjoignent, pour en finir avec ce régime, de nous mettre en phase avec la seule et véritable contestation porteuse d’espoir.

Les récentes manifestations de soutien au peuple Palestinien, toutes spontanées, ont montré que les tunisiens n’ont plus peur de descendre dans la rue et d’affronter la violence policière. Ils ne manqueront pas de les rééditer pour tenter de mettre fin aux graves injustices qui les accablent. Une contestation sourde se développe par ailleurs dans des cercles de plus en plus proches du pouvoir. Elle a même atteint le cœur du système avec l’interpellation, il y a deux ans, d’une vingtaine d’officiers des services de sécurité et la purge récente qui a suivi l’attentat de DJERBA. Elle traverse aussi la base populaire et toutes les instances dirigeantes du RCD (aux deux millions d’adhérents, réels ou fictifs), lui aussi instrumentalisé, au même titre que tous les autres partis du pacte national, et qu’une analyse simpliste continue de confondre avec son prédécesseur, le PSD de Bourguiba, et à présenter comme étant le parti au pouvoir.

Nombre de ministres, d’ambassadeurs et de hauts responsables politiques en sont venus à paraphraser A. HERMASSI ( actuel ministre de la culture) à propos de Bourguiba en 1987 et à se demander,’ S’il n’y a pas un homme dans ce pays, capable d’éliminer Ben Ali’ ( 1)?

C’est cette contestation qu’il faudrait accompagner, encourager, promouvoir et soutenir, parce qu’elle habite le cœur du pouvoir et qu’elle sera la mieux placée, le moment venu et à l’instar de ce qui s’est passé dans les pays de l’Europe de l’Est, pour assurer une transition démocratique sans trop de bouleversements.

Il ne sert à rien de continuer à témoigner de la nature du régime, largement consommée depuis longtemps, en Tunisie et à l’étranger, ni de chercher à rassembler des groupuscules, issus eux-mêmes des scissions successives d’autres groupuscules, pour influer sur les événements, comme s’y emploient certains opposants. La nécessaire recomposition du paysage politique tunisien ne se fera pas sous la dictature ni à l’étranger et à travers des ententes entre les appareils de groupuscules en exil et des leaders autoproclamés, plus préoccupés par leur promotion personnelle et leur positionnement futur dans la conquête du pouvoir, que par une préparation sérieuse et sereine d’une alternative crédible à M.Ben Ali.

Il est inutile aussi de courir derrière une solidarité internationale qui a montré ses limites et de continuer à se lamenter sur le mur du parlement européen, quand les opposants ne peuvent se prévaloir d’un minimum de soutien de leurs propres compatriotes en Tunisie.

Disons-le clairement et franchement, au risque de déplaire aux résistants du dernier ‘quart d’heure ‘ et de heurter ceux de la première heure: Ben Ali ne quittera le pouvoir que de la manière dont il l’avait conquis en 1987 et sous la pression populaire ( qui a sa propre dynamique et obéit à sa propre logique ) et non celle de l’opposition ou d’un quelconque partenaire de la Tunisie. Avec cette fois-ci en perspective, un bain de sang garanti!

En attendant, les opposants de tous bords, des islamistes aux gauchistes, qui ont déserté le champ politique durant une décennie, investi celui des droits humains et vécu des communiqués de protestation, de dénonciation et de condamnation, pourraient s’exercer à faire leur autocritique et expliquer à leurs concitoyens leurs erreurs, leurs compromis et leurs compromissions. C’est ainsi qu’ils pourront préparer la Tunisie de demain, gagner la confiance de leur peuple et peut-être un jour son soutien.

Quant aux nombreux candidats à la candidature à la Présidence, ils pourraient s’employer à connaître un peu plus les grands dossiers du pays qu’ils auront peut-être un jour à diriger ; les lendemains de dictature étant souvent plus difficiles à gérer que la dictature elle-même.

1) Cité par N.Beau et J.P.Tuquoi: Notre ami Ben Ali. La Découverte 1999.

Ahmed MANAI: Directeur de l’Institut Tunisien des Relations Internationales. ( ITRI) tunisielibre@yahoo.fr

Cofondateur du Comité Tunisien d’Appel à la Démission du président Ben Ali : 1992.

Auteur de: Supplice tunisien: Les Jardins secrets du général Ben Ali. La Découverte, 1995.

 

Ben Ali a débranché la Tunisie

Par Taoufik Ben Brik

Journaliste et Poète

Qu’est-ce que l’oppression, si ce n’est le destin contrarié, le rêve interdit à chacun des millions d’hommes qui la subissent ? Et qu’est-ce que le rêve des hommes et des femmes ? Peu de chose: avoir une famille, un travail, vivre en sécurité, en paix. C’est ce rêve tout simple contre lequel le président Ben Ali conspire. Une conspiration sans ombre, sans profil. Et Ben Ali semble savourer l’anarchie de l’ensemble : la panique des opposants qui aboient des imprécations et la bagarre des camps du microcosme qui fait rage. C’est cela qui constitue son miracle tunisien, un état d’indiscipline tapageuse,de liberté sans loi où, à coups d’intrigues et de filouteries,on peut se frayer un chemin au sommet. Et s’y maintenir, à force d’esquives et de parades, sans pratiquement rendre de comptes.

Au-dessus de la mêlée, il arpente les arcanes du pouvoir comme un spectre. Monarque de tout ce qui s’offre à sa vue, Ben Ali regarde le vide et voit que cela est bon. Il a débranché le pays !

Un pays où Ben Ali a mutilé l’organe le plus précieux des Tunisiens: la langue. Il n’y a plus de cris, ni chuchotements, juste des grognements de muets. L’âme tunisienne a été brisée sur un récif d’acier. Il n’y a plus de théâtre, plus de poésie, plus de roman, plus de musique, plus de danse. Qu’est devenu Mohammed Guerfi, le plus grand musicien tunisien, interdit de festival pour son franc-parler légendaire ? Depuis six ans, il ne vit plus de sa musique. Il est contraint de brader ses biens pour survivre.

Qu’est devenue cette conscience morale qu’était la troupe de Nouveau Théâtre de Fadel Jaïdi et Fadel Jaziri ? A chaque nouvelle représentation, elle attirait des spectateurs de Suède, du Liban, du Maroc, d’Algérie. Qu’est devenu Ouled Ahmed, le poète du vin et de l’amour ? Il n’écrit plus. Mais qui écrit encore, en Tunisie ?

Se balader à Tunis City du côté des bars, des cafés tels que l’Univers, Le Florence, L’Africa, La Rotonde, Le Kilt, c’est entrer dans le monde des ex. Ex-journalistes, ex-écrivains, ex-comédiens. Les anciens temples de la parole et de l’écriture, du débat-combat, ont été brûlés au napalm. Les survivants de cet Hiroshima ont vendu leur âme ou, comme moi, se sont exilés dans d’autres langues.

Sinon, entrer aujourd’hui dans une rédaction, c’est s’introduire dans un lieu sinistre. Tout le monde est au frigo dans ce paysage lunaire, sans air.

Les chroniqueurs les plus célèbres ont déserté depuis belle lurette ces bureaux. Ils se sont convertis en épiciers, en contrebandiers,en instituteurs, certains en mendiants. Beaucoup ont perdu leurs dents, noircies par le tabac. Leurs cheveux, leurs paupières tombent sur les 40 ans de leur corps qui semble attendre la mort, figé dans des habits remontant aux années 60. Les cols de leurs chemises ressemblent aux oreilles d’une vache qui porterait pattes d’éléphant et chaussures trouées. Leurs femmes boulimiques ont grossi des fesses, pendant qu’ils rasent les murs. Ils ne savent plus marcher au milieu des rues, fuyant le regard des hommes. Si tu croises un homme qui marche à la Clint Eastwood, sache qu’il est policier ou mouchard.

Au Taous, au Shilling, au bar Ali Waraq, ces bars-hangars des artères, bas-fonds de Tunis, se retrouvent des syndicalistes sans syndicat, des journalistes sans journal, des militants sans parti, des avocats sans affaires. Le Shilling, près du zoo du Belvédère, est un autre jardin botanique où l’on rencontre une faune d’êtres légendaires, d’anciennes stars, d’anciennes beautés. L’une d’entre elles transporte pour l’éternité cette âpre odeur de grésil et de pisse, dans une lumière terne de 60 volts. Tous ici sont des lions et des lionnes édentés, même les jeunes prostituées, ces bleues qui arrivent tout juste de leur village.

Dans ce temple du blasphème où les gens viennent vomir leur estomac, rien n’est épargné par la dérision, y compris la torture. Dans des éclats de rire gras, on se moque des mouchards qui pullulent :  » Finalement, ce ne sont que des hommes qui ont choisi leurs fesses avant la patrie. » Allusion à la sodomie pratiquée dans les géôles de la Dakhilia, le sinistre ministère de l’Intérieur.

Ces mammouths, bourrés à mort, rient pour ne pas sombrer dans la folie que Ben Ali, ce dieu Râ, a instaurée pour gouverner. Ben Ali, cette infirmière en chef de ce Vol au-dessus d’un nid de coucou ne pouvant supporter l’existence d’un McMurphy qui rit, qui pleure, qui gesticule, qui baise et s’enivre. Il veut son asile peuplé d’êtres privés de sentiments, lobotomisés, des légumes dans son jardin.

Publié dans l’hebdomadaire français Marianne, n°266, 27 mai au 2 juin 2002.

 

Voici un des deux textes de Taoufik Ben Brik publiés dans Courrier International, Hors-Série n°22, « Foot Attitude »,Mai 2002.

Par téléphone, Taoufik m’a dit que ce numéro de Courrier International était arrivé avant-hier vers 20h00 chez les marchands de journaux tunisiens, puis a été retiré de la vente le lendemain matin très tôt (avant 8h00)… Sophie

Foot, magots et magouilles

Qui ne connaît Slim Chiboub, le gendre du président Ben Ali ? Les Tunisiens, s’ils s’intéressent un tant soit peu au football, savent qu’il est le président de l’Espérance sportive de Tunis (EST), le grand club de la capitale et pépinière de l’équipe nationale. De Slim Chiboub,un de ses anciens amis devenu un adversaire politique dresse un portrait qui sonne juste: « Slim est un mélange de Berlusconi, de Tapie et de Don King [le célèbre manager de boxe américain]. C’est un monarque des stades. » Lorsqu’il se déplace pour un derby, il a toujours un bataillon de gardes du corps,et les villes se préparent pour son arrivée comme elles l’auraient fait pour Ben Ali. Avec lui,l’EST a remporté pratiquement toutes les coupes mais au prix d’incidents dramatiques. Au printemps 1999, à Béja, dans l’ouest du pays, cinq mille places supplémentaires ont été données aux supporters de l’EST au détriment des supporters de l’Olympique de Béja. Un affrontement a éclaté, qui s’est soldé par dix-sept morts.

Il sert l’EST et il se sert. C’est l’homme le plus médiatisé du pays… après Dieu (Ben Ali) bien sûr. Depuis son ascension à la tête de l’EST après avoir évincé Hedi Jilani, le patron des patrons tunisiens, il est devenu quotidiennement un article, une colonne, une affiche, une voix, un titre, un surtitre, un portrait, un commentaire. « Normal, il est à la tête des Espérantistes, le parti le plus populaire de la capitale ! «  dit, non sans emphase, un de ses détracteurs.

Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi, dans leur livre Notre ami Ben Ali [éd. La Découverte, 2000], écrivent que « la spécialité de Slim Chiboub, c’est de jouer les intermédiaires entre les pouvoirs publics et les entreprises étrangères qui veulent décrocher un contrat. » Les Tunisiens qui s’interessent à la corruption savent que Slim est un maâlem (caïd) des « sept familles qui pillent la Tunisie ». Ces « sept familles » qui gèrent tout ou presque : les bananes portoricaines, les marchés publics et privés, les commissions, le racket, etc. Tout a un prix : les postes dans les consulats, les licences de taxi, les permis de conduire… Rien ne leur échappe, même pas les marchés les plus mesquins. Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières ?

Taoufik Ben Brik, Kaws el-Karama,Tunis

 
Dossier: Tunisie – Soudan

 

Entretien avec M. Mustapha Othman lsmail MAE du Soudan

Le Quotidien : Où se situe l’importance de votre actuelle visite en Tunisie et quels en sont les enjeux ?

M. Mustapha Othman lsmail

:

“Ma visite revêt une grande importance du moment où elle mise sur les grandes opportunités de Coopération entre nos deux pays. Vous savez que, pendant les années 90, les relations tuniso-soudanaises avaient connu une certaine froideur. Maintenant que les ponts sont rétablis, c’est l’occasion propice d’activer notre coopération économique. Dans ce contexte, j’étais honoré d’être reçu par le Président Ben Ali, j’ai eu aussi des entretiens avec M. Habib Ben Yahia, ministre des Affaires étrangères.
Ainsi, nous nous sommes convenus de relancer cette Commission à Khartoum en octobre prochain. Une foire des produits tunisiens et un colloque sur l’investissement et l’échange commercial entre la Tunisie et le Soudan précéderont la relance des travaux de la Commission… »

Nous nous sommes également convenus sur la reprise des vols de Tunisair vers Khartoum et la mise en place d’une ligne maritime entre les ports soudanais et ceux tunisiens.
Le Soudan ouvrira les secteurs privatisés devant les capitaux tunisiens et accordera des terres agricoles à des investisseurs tunisiens. La coopération portera également sur le secteur pétrolier, celui des industries du cuir ainsi que celui des engrais.
Il faut noter que le Soudan et la Tunisie avaient accédé à l’indépendance la même année. Mais, contrairement au Soudan, la stabilité politique qu’a vécu la Tunisie a contribué à un essor remarquable dans plusieurs domaines.

(Source : Le Quotidien du 30 mai 2002, d’après le portail Babelweb)


Conférence de presse du ministre soudanais des Affaires étrangères

« Ma visite en Tunisie est l’une des plus réussies à l’étranger »

30/05/2002–

M. Mustapha Othman Ismail, ministre soudanais des Affaires étrangères, s’est félicite des résultats de sa visite en Tunisie, affirmant qu’elle a été l’une de ses visites les plus réussies à l’étranger.

Dans une conférence de presse donnée à l’aéroport international de Tunis-Carthage peu avant son départ, le ministre soudanais des Affaires étrangères a rappelé qu’il avait eu l’honneur, au cours de sa visite, de rencontrer le Président Zine El Abidine Ben Ali et d’avoir eu des entretiens approfondis avec son homologue, M. Habib Ben Yahia, avec les ministres du Commerce et du Transport et avec une délégation d’hommes d’affaires tunisiens de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.

Il a indiqué que les entretiens entre les deux parties ont débouché sur la signature d’un mémorandum d’entente stipulant notamment la création d’une commission au niveau des ministres des Affaires étrangères des deux pays et se réunissant de façon périodique pour examiner le développement de la coopération bilatérale dans les différents domaines et assurer le suivi de la mise en oeuvre des accords de coopération.

Il a , à cet égard, mis l’accent sur les larges perspectives ouvertes devant la coopération, les échanges commerciaux et l’investissement entre les deux pays, ajoutant que ses entretiens
avec les responsables tunisiens ont porté sur les moyens de dynamiser les échanges commerciaux et l’investissement et de faciliter le transport aérien et maritime entre les deux pays.

Il a signalé les opportunités offertes aux entreprises tunisiennes pour réaliser des projets et investir au soudan dans divers secteurs et notamment en matière de prospection pétrolière et d’infrastructure, s’agissant particulierèment des routes, des aéroports, des chemins de fer, des ports et des barrages.

M. Mustapha Othman Ismail a évoqué également les opportunités de coopération et d’investissement entre la Tunisie avec ses potentialités industrielles et le Soudan avec ses richesses agricoles.

Le ministre soudanais a exprimé, d’autre part, la considération de son pays au progrès que connaît la Tunisie eu égard à l’importance qu’elle accorde à la promotion de l’homme et à l’assimilation des mutations dans le monde ainsi qu’au climat de stabilité qui y règne relevant, ce qui explique que la réforme constitutionnelle a bénéficié de l’adhésion des Tunisiens en ce que cette réforme est venue répondre à l’évolution que connaît le citoyen tunisien dans tous les domaines.

Il a souligne en conclusion, l’importance qu’accorde le Soudan àsa coopération avec la Tunisie, affirmant qu’il quitte la Tunisie, convaincu de la dynamique que vont connaître la coopération et les échanges entre les deux pays .

(Source :

www.infotunisie.com )


Tunis et Khartoum signent un mémorandum d’entente

 
Associated Press, le 29.05.2002 à 19h43
TUNIS (AP) — Tunis et Khartoum ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer la concertation entre les responsables des deux pays, apprend-on mercredi de source officielle tunisienne. Le document prévoit la création d’une commission spéciale au niveau des ministres des Affaires étrangères devant se réunir périodiquement pour l’examen des questions politiques d’intérêt commun et pour assurer le suivi des dossiers de la coopération bilatérale. Il a été signé par le chef de la diplomatie tunisienne, Habib Ben Yahia, et son homologue soudanais, Mustapha Othman Ismaïl, qui achève mercredi une visite officielle de quatre jours en Tunisie.
Destinée à « réactiver les relations bilatérales », selon l’agence tunisienne TAP, cette visite est la première d’un haut responsable soudanais depuis 1992, date à laquelle la Tunisie avait rompu ses relations diplomatiques avec le Soudan qu’elle accusait de soutenir le mouvement islamiste tunisien Ennahdha, interdit et démantelé depuis.
Une amélioration a été cependant enregistrée en 2001 avec la signature d’un accord commercial entre les deux pays, visant à accroître le volume de leurs échanges.
Au cours de son séjour, M. Ismaïl a été reçu par le président Zine El Abidine Ben Ali « un message écrit » du chef de l’Etat soudanais Omar Al-Bachir et une invitation à visiter le Soudan. Aucune indication n’a été fournie sur la teneur du message.
Associated Press

 

Le chef de la diplomatie soudanaise souligne l’engagement de Khartoum dans la lutte contre le terrorisme

 
Associated Press, le 29.05.2002 à 23h17

 
TUNIS (AP) — Le ministre soudanais des affaires étrangères Mustapha Othman Ismaïl, a souligné mercredi soir à Tunis « l’engagement de (son) pays dans la lutte contre le terrorisme dans le cadre des Nations Unies et de la légalité internationale ».
« Le terrorisme est un danger international qui n’a pas de patrie, ni de race ni de religion et qu’il faut combattre grâce à la conjugaison et à la coordination des efforts de l’ensemble de la communauté internationale », a déclaré M. Ismaïl.
Au cours d’une conférence de presse à l’issue de sa visite officielle en Tunisie, il a cependant plaidé pour « une définition précise » du terrorisme, à dissocier de « la lutte légitime contre
l’occupation ».
« Toute agression contre des civils est indiscutablement du terrorisme, encore faut-il rechercher les mobiles de tels actes »,  a-t-il ajouté. Concernant les Palestiniens, il considère qu’il ne font que « résister légitimement à l’occupation israélienne ». « Pour nous, c’est de la résistance, d’autres l’appellent violence, pour l’Occident c’est du terrorisme, mais, il est évident que quand l’occupation s’arrête, la résistance cessera », a-t-il ajouté.
« Imaginez l’éventualité qu’une partie du territoire des Etats-Unis soit un jour occupé, est-ce que les Américains ne vont pas lutter contre les occupants? », s’est-il interrogé.
S’agissant des relations entre Khartoum et Washington, le chef de la diplomatie soudanaise a estimé que le gouvernement Bush avait changé de stratégie par rapport à l’administration Clinton, laquelle « visait à cerner et à affaiblir le Soudan pour faire chuter son gouvernement ».
Il s’est donc félicité de voir l’administration actuelle engager le dialogue avec les autorités soudanaises, illustrant cette position par la réouverture de l’ambassade américaine à Khartoum et la levée des sanctions imposées par l’ONU contre le Soudan, avec l’assentiment de Washington.
M. Ismaïl s’est par ailleurs déclaré partiellement satisfait par le dernier rapport du département d’Etat américain, qui note que Khartoum a pris ses distances des organisations terroristes, mais maintient le Soudan sur la liste noire des pays soutenant le terrorisme. « Nous avons accueilli favorablement la première partie de ce rapport, mais nous trouvons qu’il n’est pas équilibré parce qu’il ne supprime pas le nom du Soudan de cette liste », a-t-il dit. Evoquant enfin « les énormes ressources pétrolières » du Soudan, M. Ismaïl a déclaré que « le pétrole doit être un facteur de paix, pas de guerre ». Il importe donc qu’il y ait « une distribution équitable (de cette richesse) entre le Nord et le Sud ».
Associated Press
 

Associated Press, May 29, 2002

Tunisia and Sudan end decade of frosty relations

Associated Press, May 29, 2002

Tunisia and Sudan have agreed to strengthen ties, signing a memorandum of understanding after a decade of frosty relations, officials said Wednesday.
Sudanese Foreign Minister Mustapha Othman Ismail, ending an official four-day visit, and his Tunisian counterpart Habib Ben Yahia signed the document.
The visit was aimed at « reactivating bilateral relations, » according to the official news agency TAP.
It was the first visit here by a Sudanese official since 1992 when Tunisia broke diplomatic relations with Sudan, accusing that country of supporting the Islamic fundamentalist movement En-Nahda, which has been banned and dismantled.
The memorandum calls for creation of a special commission to meet regularly and examine political issues of common interest and assure bilateral cooperation, TAP said.
A commercial accord was signed last year, presaging warmer ties.
Copyright 2002 Associated Press, All rights reserved


 

Sudan’s foreign minister says his country is committed to fighting terrorism and thinks it should be removed from Washington’s black list,

 
Associated Press, le 29.05.2002 22h38
By BOUAZZA BEN BOUAZZA,Associated Press Writer
TUNIS, Tunisia (AP) _ Sudanese Foreign Minister Mustapha Othman Ismail said Wednesday his country is committed to fighting terrorism, and should not remain on the United States’ list of nations sponsoring terrorism. « Terrorism is an international danger with neither country nor race nor religion, » the minister said at a news conference at the close of a four-day visit to Tunisia. « It must be fought (in) coordination with efforts of the entire international community. »

However, the official said a distinction must be made to dissociate terrorism from « the legitimate struggle against occupation, » a reference to the Israeli-Palestinian conflict.
Othman Ismail said the administration of U.S. President George W. Bush was being more evenhanded in regard to Sudan than the previous administration under President Bill
Clinton which aimed to « encircle and weaken Sudan to make its government fall. »
He said he was satisfied, in part, with the U.S. State Department’s annual report on terrorism, made public Tuesday, but expressed concern that his country remained listed as one of seven state sponsors of terrorism. « We favorably welcomed the first part of this report, but we find it is not balanced because it did not remove Sudan from the list, » the minister said.
Relations with Washington improved after Sudan pledged support for the war in Afghanistan. Sudan ordered terrorist suspect Osama bin Laden out of the country in 1996 after five years of residence there.
The State Department report said that Sudan and Libya in particular were making progress to end ties to terrorism.
However, it kept them both on its list of nations sponsoring terrorism, along with Iran, Iraq, North Korea, Cuba and Syria.
In September, the U.N. Security Council lifted sanctions against Sudan, saying it was satisfied with progress in the country.
Sudan is also repairing frosty relations with Tunisia. This North African country broke ties with Sudan in 1992, accusing Sudan of supporting the Islamic fundamentalist movement En-Nahda, which has been banned and dismantled.
Tunisia and Sudan agreed to strengthen ties, signing a memorandum of understanding during the Sudanese minister’s visit _ the first visit here by a Sudanese official since 1992.
The memorandum calls for creation of a special commission to meet regularly and examine political issues of common interest and assure bilateral cooperation, the official TAP news agency said.
A commercial accord was signed last year, presaging warmerties.
Associated Press
 


 

السودان وتونس يتفقان بعد 10 سنوات من القطيعة

تونس: محمد علي القليبي
اختتم وزير الخارجية السوداني مصطفى عثمان اسماعيل امس زيارة عمل الى تونس توجه على اثرها الى المملكة العربية السعودية.
وقال وزير الخارجية السوداني ان زيارته لتونس بعد اكثر من 10 سنوات من القطيعة كانت ناجحة وانه استطاع خلال هذه الزيارة ان يضع العلاقات الثنائية بين تونس والسودان على الطريق الصحيح.
وأضاف اسماعيل انه سلم رسالة خطية الى الرئيس التونسي زين العابدين بن علي من نظيره السوداني عمر البشير دعاه فيها لزيارة السودان، كما اطلعه على الاوضاع في السودان من مختلف الجوانب الاقتصادية والسياسية والاجتماعية وتطورات عملية احلال السلام في جنوب السودان الى جانب الأوضاع في القرن الأفريقي.
وذكر وزير الخارجية السوداني بأنه قد تم الاتفاق خلال مباحثاته في تونس على استئناف عقد اللجنة الوزارية المشتركة التونسية ـ السودانية اجتماعها في الخرطوم خلال شهر اكتوبر (تشرين الأول) القادم، مشيراً الى وجود لجنة ستعكف على وضع خطة لتدعيم العلاقات الثنائية بين البلدين في كافة المجالات ومن بينها بالخصوص انشاء خط بحري ين البلدين وعودة الخط الجوي الرابط بين تونس والخرطوم.
وأوضح وزير الخارجية السوداني خلال لقائه مع رجال الأعمال التونسيين ان أسباب تدهور العلاقات بين تونس والسودان كانت سياسية وان العلاقات الاقتصادية لم تكن قوية لتقف في وجه أي فتور سياسي، مشيراً الى ان زيارته الى تونس وان كانت سياسية فقد أخذت بعداً اقتصادياً حيث أجريت محادثات مع وزراء الصناعة والتجارة والنقل لتوفير الأجواء لانطلاقة اقتصادية بين البلدين.
يذكر ان العلاقات التونسية السودانية كانت قد شهدت قطيعة انطلاقاً من عام 1992 استمرت حوالي عشر سنوات بسبب احتضان السودان خلال فترة وجود الدكتور حسن الترابي في السلطة لعدد من قيادات حركة النهضة التونسية المحظورة.

(نقلا عن صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 30 ماي 2002)

 
FLASH INFOS

Secousse tellurique dans la région de Mahdia (centre-ouest)

Une secousse tellurique d’une magnitude de 3,4 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée jeudi à Boumerdes, dans la région de Mahdia (200 km au sud de Tunis), a annoncé l’Office national de la météorologie de Tunisie.
L’épicentre de cette secousse, qui a eu lieu à 12h04 (11h04 GMT), a été localisé à 35,39 degrés de latitude et à 10,76 degrés de longitude, a-t-on précisé de même source.
Ni victime, ni dégât matériel n’ont été signalés.

Source AFP 30 mai, 16h43


Tunisia keeps olive oil prices unchanged for June

TUNIS, May 30 (Reuters) – Tunisia on Thursday set farmgate olive oil prices at between 1,800 and 2,400 dinars ($1,262.27-$1,683.03) per tonne for June, unchanged from May.
The state-run Office National de l’Huile said the price for super extra virgin would be 2,400 dinars, with ordinary Lampante oil at 1,800 dinars.
Olive oil is Tunisia’s main farm export.
Drought has slashed olive oil output to about 40,000 tonnes this season from 110,000 in the previous harvest.
The harvest began on October 31 and ended in January.
(Source: Agence Reuters)


 
 

Le CERES célèbre ses 40 ans

Prestigieuse institution tunisienne de recherche et de formation, le centre d’études et de recherches économiques et sociales (CERES) fête ces jours-ci son quarantième anniversaire à travers diverses manifestations dont l’organisation d’un important colloque international ayant pour thème « les sciences humaines et sociales et les nouvelles technologies » les 30, 31 mai et le 1er juin à Tunis, avec la participation d’une élite de spécialistes et de chercheurs de Tunisie et d’autres pays.

(Source : La Presse du 30 mai 2002, d’après le portail Babelweb)


بنك تونس العربي الدولي يشتري حصة في شركة تأمين

تونس ـ رويترز: «اشترى بنك تونس العربي الدولي حصة اغلبية في المجموعة العربية للتامين «تونس/ اتيج» بمبلغ لم يكشف عنه. وقال مدير بالبنك رفض نشر اسمه لرويترز «اصبح بنك تونس العربي الدولي مساهما يحظى بالاغلبية في المجموعة العربية للتامين/ تونس بعد ان اشترى مؤخرا حصة 50.50 في المائة».
ويأتي الشراء في اطار خطة البنك للتوسع في قطاع التامين بعد ان قررت الحكومة في وقت سابق من هذا العام السماح للبنوك بدمج انشطتها مع شركات التامين. وتابع المدير «تملك حصة اغلبية في اتيج يتيح لنا ميزة في التحضير لممارسة نشاطنا في قطاع التامين». ويمتلك البنك حصة 30 بالمائة في مجموعة تونس للتامين.
وتوجد في تونس 16 شركة تامين من بينها تسع شركات خاصة تستأثر بنسبة 44 في المائة من السوق. وتمتلك الدولة ثلاث شركات وتملك جمعيات تعاونية الشركات الاربع المتبقية.

(نقلا عن صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 30 ماي 2002)

 

Appel du Maghreb et de cinq pays d’Europe du sud contre le terrorisme

AFP, le 29.05.2002 à 18h27
par Pierre LANFRANCHI
TRIPOLI, 29 mai (AFP) – La conférence ministérielle sur la sécurité en Méditerranée occidentale réunissant les cinq pays du pays du Maghreb et cinq pays d’Europe du sud a souligné dès son ouverture, mercredi à Tripoli, la nécessité de lutter en commun contre le terrorisme international.
Evoquant « l’incertitude lourde de défis nouveaux » née des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, a notamment souhaité le renforcement de la coopération policière et judiciaire et de l’échange d’informations.
Pour traiter « le terreau sur lequel prospèrent les réseaux de la terreur », M. de Villepin a toutefois estimé qu’il « faut « éviter l’unilatéralisme fondé sur la force militaire » et tenter de régler les conflits de manière concertée.
Il a notamment rappelé que le conflit du Proche-Orient « exige une solution politique ».
Son homologue algérien, Abdelaziz Belkhadem, a souhaité que le dialogue politique entre les deux rives de la Méditerranée soit « développé par l’adoption de nouvelles mesures de confiance ».
Intitulé « Dialogue 5+5 », ce forum méditerranéen informel réunit les cinq Etats de l’Union du Maghreb arabe (UMA – Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et cinq pays européens (Espagne, France, Italie, Portugal et Malte, pays associé à l’Union européenne)
Il se réunit une fois par an alternativement au Maghreb et en Europe.
Les principaux thèmes de la réunion de Tripoli, qui s’achèvera jeudi, sont la sécurité, y compris la lutte anti-terroriste, la stabilité en Méditerranée occidentale, l’intégration économique régionale et les migrations.
En marge de la réunion, le chef de l’Etat libyen le colonel Mouammar Kadhafi doit recevoir jeudi les neuf ministres présents.
M. de Villepin, qui devait regagner Paris dans la nuit de mercredi à jeudi, devait avoir un entretien avec le colonel Kadhafi dès mercredi, a-t-on appris auprès de la délégation française.
Bien que ce voyage n’ait aucun caractère bilatéral, c’est la première visite en Libye d’un ministre français des Affaires étrangères depuis plus de dix ans.
Le ministre délégué français à la Coopération, Charles Josselin, s’était rendu à Tripoli en octobre 2001 pour des entretiens avec les dirigeants libyens au lendemain des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. La Libye avait clairement condamné ces attentats et fait part de sa volonté de participer à lutte internationale contre le terrorisme.
Le « Dialogue 5+5 » avait été formellement ouvert à Alger en 1991 sur une idée de la france lancée en 1983. Mais il avait été rapidement paralysé pour des raisons politiques: guerre du Golfe, sanctions contre la Libye liées à des activités terroristes présumées et suspendues par l’ONU en 1999 et tensions algéro-marocaines.
Le processus avait été réactivé lors d’une réunion ministérielle à Lisbonne en 2001.
M. de Villepin a proposé que la réunion de 2003 se déroule en France.
AFP

 

Le Forum 5+5 veut plus de coopération anti-terroriste

AFP, le 30.05.2002 à14h15

par Afaf EL-GUEBLAOUI

TRIPOLI, 30 mai (AFP) – Dix pays de la Méditerranée occidentale ont appelé jeudi à Tripoli à un « approfondissement » de leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme, après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.

Les chefs de diplomatie des dix pays ont souligné « l’importance de cette coopération » et se sont félicités de la concertation existante entre leurs homologues de l’Intérieur, à ce propos, dans un communiqué sanctionnant une rencontre de deux jours.

Intitulé « Dialogue 5+5 », ce forum réunit les cinq Etats de l’Union du Maghreb arabe (UMA – Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et cinq pays du sud de l’Europe (Espagne, France, Italie, Portugal et Malte – pays associé à l’Union Européenne).

Le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, François Rivasseau, s’est félicité des résultats de la rencontre.

« La réunion s’achève dans une atmosphère constructive: elle a permis aux dix pays de faire du bon travail sur deux sujets concrets: mobilisation contre le terrorisme international, relance de la coopération entre les deux rives de la Méditerranée occidentale, qu’il s’agisse de la sécurité ou de la stabilité de la sous-région, du soutien à l’intégration du Maghreb, des investissements dans les pays du sud, des échanges humains et des migrations », a-t-il dit.

Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, a « rappelé notre souci que ce dialogue informel permette d’apporter des réponses pratiques aux préoccupations et aux aspirations qui se font jour tout autour de la Méditerranée occidentale », a ajouté M. Rivasseau.

M. Villepin a rencontré mercredi soir le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui a réitéré sa condamnation du terrorisme international.

La Libye, longtemps accusée de soutenir le terrorisme, n’a cessé depuis les attentats du 11 septembre de condamner les actes terroristes, les responsables libyens affirmant que leur pays avait été le premier à en pâtir.

Aucune information n’a filtré sur le détail de l’entretien notamment sur d’éventuelles déclarations de M. Kadhafi concernant une offre de compensation financière aux familles des victimes de l’attentat de Lockerbie.

La Libye a nié mercredi avoir proposé officiellement de procéder à une telle compensation tout en reconnaissant des contacts informels à ce sujet.

Selon un responsable américain, Tripoli a proposé 10 millions de dollars aux familles de chacune des 270 victimes de l’explosion en 1988 d’un avion de la compagnie américaine PanAm au dessus de Lockerbie, en Ecosse. L’attentat avait été attribué aux services secrets libyens.

La réunion de Tripoli a également souhaité « un renforcement de la coopération entre les continents européen et africain » et s’est dite satisfaite de la tenue en avril 2003 d’un sommet euro-africain au Portugal.

Elle a recommandé la tenue en octobre prochain à Tunis d’une rencontre régionale pour examiner les moyens de trouver des « solutions permanentes » au problème de l’immgiration.

Les participants ont également plaidé en faveur du développement des échanges économiques, notamment des investissements européens au Maghreb.

Ils ont enfin appuyé les efforts visant à relancer l’UMA, qui se prépare à tenir un sommet en juin à Alger après des années de paralysie, et décidé de tenir leur prochaine réunion en France au début de l’année prochaine.

Le « Dialogue 5+5 » avait été formellement ouvert à Alger en 1991 sur une idée de la France lancée en 1983. Mais il avait été paralysé pour des raisons politiques: guerre du Golfe, sanctions contre la Libye pour activités terroristes présumées et tensions algéro-marocaines. Le processus a été relancé lors d’une réunion ministérielle à Lisbonne en 2001.

AFP

 

Lutte anti-terroriste: le Forum 5+5 souhaite plus de coopération

AFP, le 30.05.2002 à12h49

TRIPOLI, 30 mai (AFP) – Les ministres des Affaires étrangères de cinq pays du Maghreb et de cinq pays de l’Union Européenne ont appelé, à l’issue d’une réunion jeudi à Tripoli, à un « approfondissement » de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.

Dans un communiqué, les dix ministres ont souligné « l’importance de cette coopération après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis » et se sont félicités de la concertation existante entre leurs collègues de l’Intérieur.

Ils ont également souhaité « un renforcement de la coopération entre les continents européen et africain » et se sont dits satisfaits de la tenue en avril 2003 d’un sommet euro-africain au Portugal.

Intitulé « Dialogue 5+5 », ce forum réunit les cinq Etats de l’Union du Maghreb arabe (UMA – Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et cinq pays du sud de l’Europe (Espagne, France, Italie, Portugal et Malte – pays associé à l’Union Européenne).

Les ministres ont par ailleurs indiqué avoir examiné la question de l’immigration et recommandé la tenue en octobre prochain à Tunis d’une rencontre régionale sur cette question pour permettre aux pays du forum de trouver des « solutions permanentes » aux problèmes qu’elle pose.

Ils ont également plaidé en faveur du développement des échanges économiques, des investissements européens dans les pays du Maghreb, soulignant la nécessité d' »assurer le développement et la stabilité » de cette région.

Les dix ministres ont enfin appuyé les efforts visant à relancer l’UMA, qui se prépare à tenir un sommet, et décidé de tenir leur prochaine réunion en France au début de l’année prochaine.

AFP

 

Ouverture d’une nouvelle enquête sur des militants islamistes présumés

AFP, le 29.05.2002 à 16h25

KARLSRUHE (Allemagne), 29 mai (AFP) – La justice allemande a ouvert récemment une enquête sur des militants islamistes présumés qui vient s’ajouter à plusieurs enquêtes déjà en cours, a-t-on appris mercredi auprès du parquet fédéral de Karlsruhe (ouest).

Le procureur général fédéral allemand Kay Nehm soupçonne ces hommes d’avoir collaboré depuis Berlin au groupe connu sous le nom des « moujahidine non alignés », proche du réseau Al-Qaïda du milliardaire d’origine saoudienne Oussama ben Laden, selon un porte-parole du parquet. Le nombre de militants recherchés n’a pas été précisé.

Les personnes recherchées semblent avoir eu des contacts avec les cinq islamistes actuellement jugés à Francfort (ouest) dans le cadre d’un attentat sur le marché de Noël de Strasbourg (nord-est de la France), déjoué en décembre 2000, a-t-il précisé.

Fin avril, l’arrestation de onze terroristes présumés en Allemagne avait encore renforcé la thèse ébauchée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, selon laquelle le pays est devenu la base arrière d’une nébuleuse d’organisations terroristes islamistes.

Par ailleurs, l’attentat du 11 avril dernier contre la synagogue de l’île tunisienne de Djerba a mis les enquêteurs allemands sur la piste d’une autre cellule islamiste radicale, basée dans la région de Duisbourg (Ruhr, ouest), et dont les membres semblent avoir eu des contacts avec Al-Qaïda et les kamikazes du 11 septembre. Le Parquet fédéral a aussi ouvert une enquête sur « plusieurs personnes » dans la Ruhr, dans le cadre de l’attentat de Djerba (sud de la Tunisie), qui a fait 19 morts, dont 14 Allemands.

AFP

 
Reporters sans frontières

Coupe du monde de football : Carton rouge pour l’Arabie Saoudite, la Chine, la Russie , la Tunisie et la Turquie

A la veille du coup d’envoi de la Coupe du monde de football, Reporters sans frontières souhaite alerter l’opinion publique sur la situation des droits de l’homme dans cinq des pays qualifiés, en lançant une campagne dans la presse.

Le visuel montre un ballon de football duquel coulent quelques gouttes de sang, barré par le nom des cinq pays mis en cause et par la mention : Carton rouge. Ce visuel est accompagné d’un texte expliquant la démarche de l’association de défense de la liberté de la presse :  » La Coupe du monde, c’est la plus grande fête du football. Et il n’est pas question de la gâcher. Reste que cinq des nations qualifiées sont de véritables ennemies des droits de l’homme, de la démocratie et des libertés. Pour les sévices, les exactions, les atrocités qu’elles commettent, l’Arabie saoudite, la Chine, la Russie, la Tunisie et la Turquie méritent un carton rouge. Dans ces pays, on emprisonne, on torture, on assassine parfois des journalistes et ceux qui pensent différemment. Il ne faut pas l’oublier. Même pendant un match de foot.  »

Reporters sans frontières publie chaque année la liste des  » prédateurs de la liberté de la presse « . Parce que les ennemis de la liberté d’expression ont des visages, l’organisation a épinglé dernièrement 38 responsables d’exactions : chefs d’Etat, de gouvernement, chefs de guerre ou de groupes mafieux se partagent ainsi l’affiche. A l’heure où le monde entier s’apprête à vibrer à l’unisson au rythme du football et des exploits sportifs des équipes sélectionnées, Reporters sans frontières apporte un bémol et rappelle que de hauts responsables de ces cinq Etats, dénoncés comme des  » prédateurs « , font régner la terreur chez les opposants dans leur pays.

Reporters sans frontières rappelle ainsi qu’en Arabie Saoudite, les autorités exercent un contrôle étroit sur les médias et que la critique du gouvernement, de la famille royale, des chefs d’Etat des pays amis ou de la hiérarchie religieuse conduit immanquablement en prison. Par ailleurs, depuis son introduction dans le royaume en 1999, Internet est étroitement surveillé par un département de la « Cité du roi Abdul Aziz pour la Science et la Technique » qui filtre les sites consultés et bloque ceux qui sont jugés contraires à la morale ou à l’islam. Le prince Abdallah ibn al-Seoud fait partie des prédateurs de la liberté de la presse dénoncés par Reporters sans frontières.

En Chine, à l’approche d’un Congrès du Parti communiste décisif prévu en 2003, le régime de Pékin a engagé une purge dans les médias : au moins cinq responsables de rédactions ont été sanctionnés et douze médias ont été censurés en 2001. Reporters sans frontières exprime régulièrement son indignation face à la répression exercée contre les journalistes et les citoyens chinois qui tentent de contester le monopole de l’Etat et du Parti communiste sur l’information et de briser l’étau de la censure. Au cours des dernières semaines, l’arrestation d’un journaliste, la fermeture d’un magazine, l’inculpation d’adeptes de Falungong pour diffusion de documents interdits dans les médias et une vague de répression dans le Xinjiang, ont prouvé, une nouvelle fois, que le gouvernement chinois applique, par la force, son monopole incontesté sur les médias. Au moins 9 journalistes et 22 cyberdissidents sont actuellement détenus dans les prisons chinoises. Le président Jiang Zemin est l’un des 38 prédateurs de la liberté de la presse.

Sur fond de recrudescence du nombre de meurtres ou d’attaques de journalistes, le harcèlement judiciaire à l’encontre de certains médias achève de contraindre l’ensemble de la presse russe à l’autocensure. Le gouvernement poursuit la prise de contrôle ou le démantèlement, au travers de puissantes compagnies d’Etat, des médias privés d’audience nationale appartenant aux « oligarques » du secteur de l’information. En Tchétchénie, de nouvelles restrictions au travail de la presse finissent d’entraver toute liberté de l’information, déjà diminuée par les très lourdes procédures d’accréditation. Dans les différentes républiques autonomes de la Fédération de Russie, les autorités ont fait taire toute critique, à l’approche des élections. Le président Vladimir Poutine fait partie des prédateurs de la liberté de la presse dénoncés par Reporters sans frontières

A l’intérieur des frontières tunisiennes, les pressions à l’égard des opposants se font de plus en plus ressentir. Le pouvoir n’hésite pas à s’en prendre à leurs familles. Deux journalistes sont actuellement incarcérés. Ces dernières années, de nombreux journalistes ont été contraints de travailler pour la presse étrangère, de créer des sites d’information sur Internet ou même de s’exiler, faute de pouvoir exercer dans leur propre pays. Sihem Bensedrine, la directrice de publication du journal en ligne Kalima, a été emprisonnée plusieurs semaines durant l’été dernier après avoir subi de nombreuses pressions. Par ailleurs, pour couper les Tunisiens du reste du monde, le contrôle des moyens de communication a été renforcé. Le président Zine el-Abidine Ben Ali fait également partie des prédateurs de la liberté de la presse.

Enfin, malgré l’annonce de réformes démocratiques dans le cadre de la candidature turque à l’Union européenne, les délits d’opinion sont toujours aussi systématiquement et sévèrement sanctionnés, en vertu d’un arsenal législatif répressif visant à protéger l’Etat contre les revendications kurdes, islamistes, et d’extrême gauche. En 2001, plus de cinquante représentants de la presse, de toutes tendances, ont comparu devant les tribunaux pour leurs écrits. Les journalistes ayant mis en cause l’armée, d’une façon ou d’une autre, ont été systématiquement inquiétés. Plusieurs quotidiens ont fait l’objet de poursuites pour leur couverture des grèves de la faim de prisonniers protestant contre leurs conditions d’incarcération et des opérations policières dans les prisons. En 2001, vingt journalistes ont été agressés dans l’exercice de leur profession et trente ont été interpellés. Cinq journalistes sont toujours emprisonnés, en raison notamment de leur responsabilité dans la diffusion d’informations et de publications considérées par les autorités comme des menaces pour l’ordre public ou l’unité de l’Etat. Hüseyin Kivrikoglu, chef d’état-major des armées, fait partie des prédateurs de la liberté de la presse dénoncés par Reporters sans frontières.

Reporters sans frontières propose à la presse et aux sites Internet de s’associer à cette initiative en publiant cette campagne, réalisée gracieusement par l’Agence Rampazzo et associés, dans le format qui leur convient.

Par ailleurs, alors que des milliers de journalistes étrangers arrivent au Japon pour couvrir la Coupe du monde, Reporters sans frontières a dénoncé, dans un communiqué, (disponible sur www.rsf.org), le système des kisha clubs comme un obstacle à la liberté de la presse, qu’il est urgent de réformer. En effet, ces clubs de la presse officiels, autour desquels s’organise le système médiatique japonais depuis près de cinquante ans, restent, dans leur très grande majorité, interdits aux journalistes indépendants et aux correspondants de la presse étrangère.

www.rsf.fr

 
OPINION D’UN LECTEUR

 
 
 Je réponds à un des lecteurs de Tunisnews qui demande si ce qu’a raconté charfi à propos de Khalid Ibn Alwalid est vrai ou pas, que c’est la vérité, le chef de l’armée de l’état musulman de l’époque du 1er Khalif Aboubakr Ibn abi Kouhafa a commis ses massacres et qu’il était destitué dés que le deuxième Khalif Omar Ibn Alkhattab a pris le pouvoir !!

Seulement ces personnages cités par charfi ne discriditent pas L’islam et ne représentent qu’une partie de notre histoire, le premier à dénoncé certains comportements de certains compagnons de notre noble Prophète est le Saint Coran  dans plusieurs sourates.

Notre religion est fondé sur le saint Coran, la Sainte Sunna, ala’kl (la raison) et Alijma’

, Notre civilisation musulmane a reigné sur le monde plusque mille ans, elle a diffusée la lumière de l’uncité divine, la liberté, les droits de l’homme, l’emancipation de la femme, le sens critique, la raison, la science, les arts, la philosophie, la medecine, les mathématiques!

Nous avons eu pendants toutes notre histoire au niveaux politique plus de dictateurs et de tortionnaires que d’hommes justes!! Nous avons eu aussi et surtout des grands Martyrs pour la justice, la liberté, des grands maîtres qui  sont la source fondamentale de la pensée contomporaine basé sur la science et la philosophie de l’unicité divine!

Les musulmans en Tunisie croient à leurs histoire à leur Réligion et que notre avenir ne sera qu’islamique, cette terre qui est notre cher pays la Tunsie était la Manara de l’islam dans la médittérannée et dans toute l’afrique pendant plus de 7 siècles, ce ne sont pas 46 ans de pouvoir fondé sur la laicité et conduit par une élite de petit bourgeois vendu à l’occident qui va dénaturé ce peuple martyr et le rendre un clone de l’occident haté.

Les muslmans de notre pays savent que cette élite de gauche bourgeoise, déffenseurs de droit de l’homme, qui annonce la démocratie capitaliste comme seul avenir, ne les représentent pas et qu’ils sont que les complices de ceux qui nous gouvernent !!

Le peuple musulman en Tunisie ne donne confiance et son allégence qu’a des leaders prochent des opprimées qui portent haut et fort et sans ambuguité les valeurs de l’Islam pure loin du wahabisme des pétrodollars et du pragmatisme Nahdhaouite source de confusion et de FITNA !!

Le peuple musulman refuse d’avoir des leaders comme Charfi, Ghannouchi, Chabbi, Marzougui et Hammami et on peut cité d’autres, ces hommes et ces femmes qui font de la politique une carrière et de la souffrance du peuple un fond de commerce et comme on dit chez nous « Ils vendent du vent au bateaux » ce sont eux la première cause de notre echec de fonder un etat juste et indépendant.

Il faut que ceux qui croient au valeurs de l’islam reviennent vers leur peuple et lui donne confiance, ils doivent cesser de jouer la confusion, de s’allier avec les ennemis de l’islam de l’intérieur et de l’exterieure, l’islam est l’ame de notre peuple et la seule voix de la justice.

Nous devons crier haut et fort que notre lutte est pour une Republique Islamique Tunisienne et rassembler tout ceux qui adhèrent à se combat noble et créer le rassemblement pour la republique islamique Tunisienne seule voix de notre liberté et de notre indépendance.

« La semblance de ceux qui se donnent en place de Dieu des protecteurs est celle de l’araignée se donnant une maison : la plus faible des maisons est, assurément, celle de l’araignée S’il pouvaient savoir !  » Sourate XXIX verset 41

Sayeed Imad eddine atounissi

 
LE RAPPORT DE LA TUNISIE CONCERNMANT SON APPLICATION DE LA COVENTION DE L’ONU SUR LES DROITS DE L’ENFANT A ETE PRESENTE A GENEVE LE 28 MAI 2002. TEXTE DU COMMUNIQUE OFFICIEL DU COMITE.

 
 
COMMITTEE ON RIGHTS OF CHILD REVIEWS REPORT OF TUNISIA
 
CRC
30th session
28 May 2002
 
The Tunisian Minister for Youth says budget allocation for education, a sector considered strategic, had been maintained at 20 per cent of the total national budget since independence
 
The Committee on the Rights of the Child reviewed today a second periodic report of Tunisia, hearing a Government delegation say that national programmes of action had achieved their targets with regard to child protection.
 
Introducing the country’s report, Abderrahim Zouari, Tunisian Minister of Youth, Children and Sports, said national programmes of action for the survival, protection and development of children had already reached their targets. At the beginning of 1990, the rate of vaccination had been 90 per cent, and it had reached 95 per cent by 2001, he said; and the rate of infant mortality had been reduced from 30.6 per thousand in 1995 to 26 per thousand in 2000, thus exceeding the objective for the decade of 30 per thousand.
 
The Minister also said the Government budget allocation for education, a sector considered strategic, had been maintained at 20 per cent of the total national budget since independence. Education was free and compulsory for children between 6 and 16 years of age, and 99 per cent of school-age children now had access to education.
 
In preliminary concluding remarks, Committee Expert Ibrahim Abdul Aziz Al-Sheddi said the Committee had benefited from Tunisia’s experience, from its report, and from the presentation made by the five-member Government delegation accompanying the report.
 
Also representing Tunisia were Hatem Ben Salem, Ambassador and Permanent Representative of Tunisia to the United Nations Office at Geneva; Rached Najjar, of the Ministry of Youth, Children and Sports; Ridha Khemakhem, of the Ministry of Justice; and Hafedh Bouktaief, of the Ministry of Social Affairs.
 
The Committee’s formal conclusions and recommendations on the second period report of Tunisia will be released towards the end of the panel’s three-week session on 7 June.
 
The Committee will reconvene at 10 a.m. Wednesday, 29 May, to begin consideration of a report of Switzerland.
 
Second Periodic Report of Tunisia
 
The report (CRC/C/83/Add.1) states among other things that the rights of the child are given attention at the highest Governmental levels; that efforts have been made to develop and expand a broad-based child-friendly culture in the country; that a Child Protection Code introduces child-rights standards into educational curricula at all levels; that programmes for publicizing child rights have been drawn up at national, regional and local levels, with the active participation of civil society; and that a prize is given annually by the President of the Republic to a celebrity, organization or institution that has done distinguished work on behalf of children.
 
The report also notes that mechanisms and structures have been put in place to coordinate and follow up activities related to child rights and to ensure implementation of the Convention; that other countries of the region on occasion request the support of Tunisia and invite Tunisian experts to collaborate with them in designing national strategies and otherwise to promote child rights; that in the health domain, international cooperation has played an important role during the first two decades following the country’s independence; and that the State now takes care of more than 90 per cent of child-related budgetary needs.
 
Presentation of Report
 
ABDERRAHIM ZOUARI, Minister of Youth, Children and Sports of Tunisia, said national programmes of action for the survival, protection and development of children had already reached their targets. At the beginning of 1990, the rate of vaccination had been 90 per cent, intended to reach 95 per cent by 2001; the rate of infant mortality had been reduced from 30.6 per thousand in 1995 to 26 per thousand in 2000, thus going beyond the objective of 30 per thousand for the decade.
 
The budget allocated for education, a sector considered as strategic, had been maintained at 20 per cent of the total national budget since independence, Mr. Zouari said. Education was free and compulsory for children between 6 and 16 years old. Government efforts had allowed 99 per cent of school-age children to have access to school. With regard to child labour, the International Labour Office (ILO) 1995 report had affirmed that no child between 10 and 14 years of age had been engaged in remunerative work in Tunisia.
 
Mr. Zouari said Government efforts had been accompanied by reforms intended to improve the quality of education, including pedagogic content, to enhance school conditions, and to guarantee free and compulsory education up to the age of 16 years.
 
At the secondary level, students were trained to master information technology through programmes on computer use, he said. Many high schools and colleges were connected to Internet services, in addition to facilities provided to families who wished to own and operate family computers.
 
Mr. Zouari said that within the context of the Child Protection Code, enacted in November 1995, important judicial reforms had been made to consolidate the rights of the child in conformity with the provisions of the Convention. The reforms had allowed the participation of parents and civil society in the implementation of necessary mechanisms to protect children from all forms of danger.
 
Tunisia had adopted ILO Conventions Nos. 138 and 182 on the minimum age for employment and the worst formd of child labour, Mr. Zouari said. Other progress had been achieved through a sustainable social development programme and the allocation of 50 per cent of the Government budget to the various social sectors.
 
Comments and Questions by Experts on General Principles and the Definition of the Child
 
An Expert said the report of Tunisia followed the guidelines of the Committee and had been submitted on time. Tunisia had embarked on a mission to improve its protection of the rights of children. The country’s ratification of the two Optional Protocols to the Convention was a welcome development. Tunisia’s ratification of ILO Convention No. 138 on the minimum age of employment was also a good sign of the State’s commitment to fighting child labour. With regard to decisions concerning the rights of the child, which body was following up decisions? Who submitted to high authorities the reports of the evaluation of certain bodies working on behalf of children?
 
Referring to a Constitutional referendum that had taken place recently, an Expert asked if there would be changes in the status of children under the Constitutional reform. She said decisions on the rights of the child were concentrated within the State apparatus; how did civil society participate in the decision-making process? What measures were taken to consider children as subjects of rights?
 
Who was responsible for the preparation of the report on children? asked another Expert. There were a number of steps taken to familiarize citizens with the rights of the child, but training had not been provided to law-enforcing agents. What measures were being taken in that area? The new national plan for children was an idea not yet put into effect; what efforts were made to bring it to light?
 
Another Expert asked if it was the « information observatory » or the « national council for youth » that was monitoring the implementation of the provisions of the Convention. What were the composition and roles of the two bodies? Why was an age limit of 16 made for membership in the youth parliament?
 
An Expert said Tunisia was a model for promotion of the rights of children. She asked if customary marriage was taking place in the country, and what was the age for such marriages? Other Experts asked, among other things, about a decrease in health budget; the national plan of action for children; and the absence of women in the Tunisian delegation.
 
Responses of Tunisia
 
The delegation, responding to the remark made by the Committee on the absence of women in the delegation appearing before it, said Tunisian women actively participated in all aspects of society. They held high ranks in Government, and 12 per cent of deputies in Parliament were women. Thanks to women, Tunisian society was advancing; and they were the ones who guaranteed the social protection of children.
 
Since implementation of the national plan of action in 1996, six annual reports had been issued, in which significant progress had been shown in the field of education, the delegation said.
 
The Ombudsman for children was independent and that office was concerned with the implementation of the provisions of the Convention, the delegation said. However, the Ombudsman was under the Ministry of Youth, Children and Sports.
 
Children had the possibility of using a toll-free phone service — « Numero Vert » — to lodge complaints with the police, the delegation said. In addition, other measures were taken to allow children access to services designed for their protection.
 
Tunisia would host the regional follow-up conference to the General Assembly Special Session on Children for the Arab States, which would design a plan of action for Arab countries on children, the delegation said.
 
With regard to education, the delegation said the Government had been spending 20 per cent of its national budget on the educational sector. And 50 per cent of the budget overall went to various social sectors. Since education was compulsory, those who failed to send their children to school were held accountable. For that reason, children from 6 to 16 years of age remained in school.
 
The rate of poverty had dropped to 4 per cent in recent years, the delegation affirmed. Because of the low-rate of child poverty, children were able to attend schools, bringing the rate of school attendance to 99.1 per cent.
 
There were around 7,000 non-governmental organizations operating in the country, the delegation said. Through the participation of these NGOs in a number of fields, sound results had been achieved. Many NGOs had been working in partnership with the Government, which was committed to strengthening NGO activities, particularly in the protection and promotion of child rights. Every year on 23 April, which was observed as the day of associations and organizations, the work carried out by NGOs was evaluated and assessed.
 
Comments and Questions on Civil Rights and Freedoms; Family Environment and Alternative Care; Health; Education; and Special Measures
 
A Committee Member asked about measures taken by the Government to give additional freedom to non-governmental organizations to fulfil the needs and requirements of civil society, particularly relating to children. What other roles did child-welfare delegates play in society? It was reported that the delegates had received 10,000 complaints from children. What had happened to those complaints? Did the Government implement awareness-raising campaigns on how families should treat their children? Tunisian legislation did not allow mothers to transmit their nationality to their children; what would happen to children born of non-Tunisian fathers? Were children protected from harmful Internet content and harmful films?
 
Another Expert said health services did not appear to be fully accessible to all, particularly in remote areas; did the State ensure equality in medical treatment? What lifestyle was followed in remote regions? Did mothers still deliver their babies at home or did they have access to hospitals? Basic medical treatment was proclaimed to be free but only 44 per cent had free access to health-care services. Concerning disabled children, only a very few had the opportunity to have access to public facilities; what efforts were being made to integrate them into schools and society?
 
What relations were entertained between the Government and the municipalities in the protection and promotion of child rights? an Expert asked. What was the status of the law on inheritance concerning girl children? The Committee already had cited concern about corporal punishment in the family and in schools; had the Government reacted to the previous recommendations of the Committee on that issue? A very high number of dropouts had been report even at the primary-school level; what measures were being taken to reduce the dropout rate?
 
Another Expert asked if measures were taken to empower families in fighting poverty. What steps were taken against unwanted pregnancies? When a rape was committed, if the crime could be covered up when the perpetrator ended up in marrying the girl, what about the victim of the rape?
 
There had been allegations of sexual abuse of children in detention, including the practice of torture; were there special systems under which such reports could be verified and the perpetrators brought to justice? an Expert asked.
 
Had the Government taken further measures to combat illiteracy? an Expert asked. In 2000, the illiteracy rate had been 27 per cent and the age ranges of individuals remaining illiterate had not been known.
 
An Expert asked if the Government had put in place measures against sex tourism and commercial sexual exploitation of children; had the Government participated in the Stockholm Conference on commercial sexual exploitation of children? If so, had it taken follow-up measures based on the outcome of the Conference?
 
Tunisia’s Responses
 
The delegation said the minimum age for marriage for girls was 17 years; for boys it was 18 years. The State was trying to establish non-discriminatory standards on the matter. However, the current situation reflected the reality of custom, which long had limited the minimum age for girls to 15 years. Since Tunisian law was progressive, it had brought the minimum age up to 17 years. Children who reached the age of majority did not need to have parents’ approval to marry.
 
The delegation said the Government was intending to withdraw reservations and declarations it had made to some provisions of the Convention. Other declarations and reservations were being reviewed by competent authorities.
 
The delegation said child-welfare delegates were present in all areas where child rights were a sensitive issue. These delegates had received 10,000 notifications from civil society and individuals concerning matters related to the rights of the child. The delegates took appropriate measures to protect children from any danger.
 
Polygamy had been banned in Tunisia with the introduction of formal marriage, the delegation said. During the early 1960s, informal marriage had in effect allowed the practice of polygamy. However, a marriage had been considered legal when it was concluded in the presence of two witnesses and a civil status official.
 
A law had been adopted last year to allow a Tunisian mother, including one married to non-Tunisian father, to transfer her nationality to her children, the delegation said. The law was the consequence of a long debate that had involved public opinion; and the law had been adopted without any controversy.
 
Corporal punishment was authorized in certain circumstances by persons « authorized » to practice it, the delegation said. However, any corporal punishment inflicted against a child affecting the health of the child would amount to a criminal act and a penal procedure could be initiated in response.
 
Tunisian law did not allow a rapist to marry his victim, the delegation said. The law, 224 bis of the Penal Code, stipulated that a rape without accompanying violence was punishable by up to six years’ imprisonment.
 
Concerning food subsidies and allowances to children, these were granted even in cases where a marriage was not valid, the delegation said. In the event of a ruling on divorce, the judge should hear the opinion of the child and alimony was provided to the parent taking custody of the child.
 
Cases of torture or ill-treatment had always been investigated and the perpetrators punished, the delegation said. Recently, there had been a case of sexual abuse during police custody; the subsequent investigation and judgement had resulted in the imprisonment of the perpetrators for four years, with compensation awarded to the victims.
 
With regard to disabled children, the delegation said there were only 6,500 children with disabilities attending regular schools. During the school year 2000-2001, there had been 12,092 children with disabilities attending special schools, of which 11,755 were in centres managed by associations.
 
Preliminary Concluding Remarks by Expert
 
IBRAHIM ABDUL AZIZ AL-SHEDDI, Committee Expert, said the Committee had benefited from Tunisian experience, from Tunisia’s report, and from the presentation made by the delegation. The Committee was satisfied in light of the country’s initial and second periodic reports, and it would be more satisfied, he was sure, over progress made by the time Tunisia’s next report was submitted. The dialogue had been objective; it had not been a matter of pointing fingers at the shortcomings of the Government but of making suggestions for further improvement.
 
Remarks by Delegation
 
ABDERRAHIM ZOUARI (Tunisia) said the country was a booming country that had not yet reached the level of a developed nation The Government had done a lot in many areas, particularly in the health field where significant results had been achieved. Although there were shortcomings in medical care, efforts had been made to improve the situation. The fertility rate was only 2 per cent. The quality of education had been improved, and there had been a reduction in the number of dropouts at all levels of schooling. The Government was working towards national solidarity, thanks to the inspiration of the United Nations.
 
 
 

 
استفتاءات عربية

 

بقلم: أحمد الربعي

سامح الله اشقاءنا في تونس عندما اعادونا مرة اخرى الى حكاية التصويت بنسبة 99 في المائة، فلقد كنا نعتقد ان هذه النسبة اصبحت من مخلفات الماضي بعد انخفاضها نسبياً في بعض الدول العربية.
حدثني وزير خارجية سابق لإحدى الدول العربية « الثورية » ان استفتاء على رئاسة الدولة كان يجري في بلده في نفس اليوم الذي كان يجري فيه استفتاء مشابه في دولة عربية اخرى، ويقول ان زميله وزير الخارجية في تلك الدولة اتصل به ليلاً ليوقظه من النوم ويقول له « ان لدي تعليمات بأن تعطوني النسبة المئوية للاستفتاء لديكم واننا لا نريد ان نعلن نسبة الاستفتاء لدينا بنسبة اعلى منكم حتى لا نفقد المصداقية امام الناس ». واضاف الوزير « انني كنت في غاية التعب فقلت له ان النتيجة ستكون في التسعينات ان شاء الله، فشكرني على هذه الروح العربية الاصيلة التي تدل على التعاون العربي ».
مشكلة بعض الدول العربية انه لا احد يرغمها على اجراء الاستفتاءات، واصبحنا نعلم مسبقاً ان نتيجتها ستكون 99 %، وما دام الامر كذلك، وما دام هناك اجماع شعبي كبير على الاستفتاء، فلا ندري ما هو سبب اضاعة الوقت والجهد، واعطاء الفرصة للمشاغبين والمعارضين للتهجم على الحكومات واتهامها بجميع اشكال الاتهامات، بينما يتوفر الاجماع الشعبي العارم ويجمع الناس بشكل غير مسبوق على تأييد الحكومة.

لا نريد ان نحكم على استفتاء الاشقاء في تونس، فأهل مكة ادرى بشعابها، ولسنا اوصياء على الناس، ولكننا نتكلم عن الفكرة بحد ذاتها، فكرة اجراء استفتاءات شعبية تنتهي بالغالب الأعم بنسبة تفوق 99
%.
خلال السنوات القليلة الماضية تغيرت دساتير عدد من الدول العربية بفضل الاستفتاءات، واصبح الاستفتاء الشعبي المباشر بديلا لكل المؤسسات، وخاصة انه في معظم الحالات السابقة كانت البرلمانات توافق على كل فرمانات تغييرات الدستور بفضل الاغلبية الحكومية، ثم تتحول باعتبارها تمثل ارادة الامة المنتخبة الى الامة مباشرة حتى لا يكون هناك مجال للشك فتكون النتيجة اجماعاً شعبياً كاسحاً.

هناك نكتة تقول ان استفتاء أجري وشاركت فيه كل الشعوب العربية، وكان عبارة عن سؤال واحد: ما رأيك بأكل اللحمة؟ فاجاب احد الشعوب العربية: يعني ايه معنى اللحمة؟! واجاب شعب عربي آخر.. يعني ايه اكل؟! وكان جواب شعب عربي ثالث: يعني أيه رأي؟! »

(نقلا عن صحيفة « الشرق الاوسط » الصادرة يوم 29 ماي 2002)

 

الأمة العربية و نكبة 148 ؟

 بقلم : إبراهيم عيسى (كاتب وصحافي مصري)

فى تونس تخيلوا 148 مواطنا فقط قالوا لا فى استفتاء أخير على تعديلات الدستور هناك أهم ما فى التعديلات إياها أنها تسمح لرئيس تونس أن يصبح مثل باقى زملائه فى الوطن العربى رئيسا مدى الحياة ! ولينضم رسميا إلى نادى مدى الحياة الذى يرأسه الأخ معمر القذافى وهو الرئيس الوحيد الذى يصر على أنه أخ رغم أن زمانه بقى جد !!

148 مواطن فقط فى البلد كلها على بعضها قالوا لا بينما قال ملايين نعم ونعمين !، وهكذا يمكن تحويل أسم تونس من الجمهورية التونسية الى جمهورية نعم !!

ورغم أننى أظن والله وأعلم أنه لو كان الإمام العادل الخليفة الراشد عمر بن الخطاب قد ترشح لرئاسة أى دولة عربية فسوف يقول له كلمة (لا ) أكثر من 148 مواطنا !! لكن تعمل إيه آدى الله وآدى حكمته أن يكون الشعب العربى مذلولا أمام حكامه ويتم تزوير إرادته بكل وقاحة وقلة حياء !!

من هنا يندهش المرء مما يثرثر به بعض مسئولينا العرب عن ضرورة إجراء السلطة الفلسطينية لإصلاحات سياسية داخلها ومحاربة الفساد المستشرى فيها ، فالحقيقة أن السلطة الفلسطينية سلطة عربية تماما فيها ما فى كل السلطات العربية من طغيان وفساد سياسى ومالى وتزوير وتزييف وكذلك وتقديس الحاكم وتأليه الرئيس !، ومحاباة ونفاق وسرقة علنى وحرامية على مقاعد السلطة وعائلات حاكمة كسبانة ومروقة وشعب طالع عين اللى خلفوه فقران ولا يجد اللقمة ، السلطة الفلسطينية مثل باقى أخواتها السلطات العرب تتمحور حول إله كان أسمه فى السابق رئيسا أو حاكما ، والآن صار الحكيم الزعيم طبقا لتوجيهاته وتحت رعايته ووراءه يمشى الشعب والوزراء والمجالس النيابية والمقاعد السياسية والأرائك الحزبية كالقطيع أو أسوأ !!

وهناك فى السلطة الفلسطينية كما فى كل السلطات الشقيقة زبانية وأجهزة متخصصة فى القبض على المناضلين الشرفاء والمعارضين النبلاء والرافضين لحكمها وحكومتها والفاضحين لفسادها وقمعها وقهرها !! ومع ذلك فإن الحكام العرب – قال إيه – يطالبون السلطة الفلسطينية بالإصلاحات السياسية وكأنهم أنفسهم ليسوا غرقى فى هذا الفساد والجمود السياسى المدوى والديكتاتورية البشعة ، وللمدهش وسبحان المعز المذل فهذه الدعاوى للإصلاح تتبناها النظم العربية التى تصرخ قوى المعارضة فيها مغرب وعشا وعصرا وظهرا أن تحترم نفسها وشعبها وتجدد وتغير وتزيح وزراء فسدة ومراكز قوى وتطلق أسر الحركة السياسية وحرية تكوين الأحزاب وحرية إصدار الصحف وحق تداول السلطة ونزاهة الإنتخابات والتوقف عن التزوير والتخلص من جمود وتصلب شرايين مسئولى الحكم وكهنة السلاطين وفسدة النظام ، ومع ذلك فهذه الدول المعتدلة وحكامه المعدولون على البيت الأبيض وواشنطن لا ينتصحون ولا يصلحون ولا يتحركون ولا يسمعون بل ولا يفهمون أهمية الإصلاح السياسى وقد ثملوا بالسلطة وسكروا بالبقاء على العروش والتصقوا بمقاعد الحكم بل ويتمنون أن يرثهم الأبناء والأحفاد !! ويبرز هنا سؤالان ، الأول لماذا إذن يطلبون ويدعون السلطة الفلسطينية للإصلاح ، ألا يخافون مثلا أن نطالبهم نحن بالإصلاح مماثل ؟، والإجابة أن أمريكا هى التى ترفع شعار المطالبة بإصلاحات فى السلطة الفلسطينية وهى التى تدفع الحكام والحكومات العربية أسم النبى حارسها المعتدلة بتدعيم أوامرها ومطالب إسرائيل بضرورة إجراء إصلاحات فى السلطة خصوصا وقد كانت مفاسد السلطة موجودة عيانا بيانا أمام هذه الحكومات ( بل وأمام أمريكا ذات نفسها ) ولم يعترض أحد ولم يطالب واحد فيهم بإصلاح كده ولا كده ، أما الآن ورغبة فى تحطيم السلطة الفلسطينية من أجل التوقيع على اتفاقية استسلام وعار فالمطلوب ليس إصلاحا سياسيا بل حصارا وضغطا على هذه السلطة كى تركع بالذوق أحسن ما تنفضح أكثر أمام العالم وشعبها المدرك لفسادها ، والصابر على مباذلها والحقيقة أن أمريكا ومعها الحكام العرب مستعدة اليوم قبل الغد فى نسيان حكاية الإصلاحات لو عرفات ورجالته وافقوا على شروط شارون لهدنة أو اتفاقية تسوية مذلة !

أما حكاية أن نطالب نحن حكوماتنا بالإصلاح السياسى كما تطالب هى السلطة الفلسطينية فهذا ما لا تعمل الحكومات حسابها له فقد كممت الأفواه وأخرست بالترهيب وربما بالترغيب الشرفاء أو الذين كانوا كذلك وتم اخصاء التيارات والجماعات السياسية وباع المثقفون أنفسهم ومن ثم لم يعد أحد محترم يطالب حكومته الآن بالإصلاح وقد كسب الجميع من الفساد والجمود وكل واحد طلع له بغنيمة ، أما لو افترضنا إن أنا وأنت وخمستاشر واحد قاعدين نقول للحكومة اصلحى وانصلحى ( الواجب أن نقول لها غورى وانزاحى ) فهى لن تعيرنا أى إنتباه وأى غرفة حجز أو سجن قد تلمنا كلنا على بعض وهى فرصة ساعتها نطالب بالإصلاح معا ونأخذ ثواب الجماعة !!

وهنا يقفز السؤال الثانى ، لماذا لا تطالب أمريكا نفسها الدولة العربية المعتدلة بإصلاحات سياسية وهى التى ظلت تتهم تلك الحكومات أن الشعوب العربية صارت تكره أمريكا تماما لأنها مقهورة من حكامها العرب الموالين لأمريكا ؟ والإجابة هنا ان الولايات المتحدة الأمريكية لا يهمها إطلاقا حبنا لها أو كراهيتنا ، هى تريد مصالحها فى المنطقة البترول واسرائيل أو العكس وهى تعلم ان الحكومات الديمقراطية الحقيقية فى هذه الأوطان لن تحقق لأمريكا مصالحها بهذا الشكل الكامل والمتفانى والمذلول والمتذلل ، من هنا فهى لا تريد إصلاح هذه الحكومات بقدر ما تريد استمرارها وبقائها وخلودها على مقاعد الحكم وكلما انغمسوا فى طغيان اكثر وديكتاتورية أكبر وفساد أعمق كلما نفذوا تعليمات وأوامر السادة الأمريكان أفضل وأسرع وأرخص .. ثم ليه تدفع أكتر مادام ممكن تدفع أقل !

إبراهيم عيسى

(نقلا عن صحيفة « الشرق الاوسط » الصادرة يوم 29 ماي 2002)

 
 
 MIEUX VAUT EN RIRE…

Nous ne sommes pas du tout des sadiques, mais nous avons decidé de re-publier ces chiffres en honneur à cette “poussiére d’individus” égale à 0,48 % des votants, à ces 16.642 hommes et femmes qui ont voté NON, selon les fonctionnaires du régime…

 
 

Résultats du vote de la colonie tunisienne à l’étranger

27/05/2002– Voici les résultats du vote de la colonie tunisienne à l’étranger au référendum sur le projet de réforme constitutionnelle :

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 238.015
– Nombre de votants : 208.383
– Taux de participation : 87,55 %
– Nombre de bulletins nuls 762
– Nombre de voix exprimées : 207.621
– Les voix exprimées en faveur du oui : 203.752, soit un taux de
98, 14 %

– Les voix exprimées en faveur du non : 3869, soit un taux de 1,86 %.

Résultats définitifs du référendum dans tous les gouvernorats du pays

27/05/2002–

Voici les résultats du référendum sur le projet de réforme constitutionnelle, qui a eu lieu dimanche 26 mai.

Circonscription de Tunis

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 325.306
– Nombre de votants : 296.126
– Taux de participation : 91,03 %
– Nombre de bulletins nuls : 415
– Nombre de voix exprimées : 295.711
– Les voix exprimées en faveur du oui : 293.108 (99,12 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 2603 (0,88 %)

Circonscription de Ben Arous

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 142.034
– Nombre de votants : 132.460
– Taux de participation : 93,26 %
– Nombre de bulletins nuls : 318
– Nombre de voix exprimées : 132.142

– Les voix exprimées en faveur du oui : 131.796 (99,74 % )

– Les voix exprimées en faveur du non : 346 (0,26 % )

Circonsciption de l’Ariana

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 99.972 %
– Nombre de votants : 89.634 %
– Taux de participation : 89,66 %
– Nombre de bulletins nuls : 301
– Nombre de voix exprimées : 89.333 %
– Les voix exprimées en faveur du oui : 89.022 (99,65%)

– Les voix exprimées en faveur du non : 311 (0,35 %)

Circonscription de Nabeul

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 224.417
– Nombre de votants : 217.998
– Taux de participation : 97,14 %
– Nombre de bulletins nuls : 301
– Nombre de voix exprimées : 217.697

– Les voix exprimées en faveur du oui : 217.094 (99,72 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 603 (0,28 %)

Circonscription de la Manouba

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 83.452
– Nombre de votants : 79.296
– Taux de participation : 95,02 %
– Nombre de bulletins nuls : 198
– Nombre de voix exprimées : 79.098

– Les voix exprimées en faveur du oui : 78.822 (99,65 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 276 (0,35 %)

Circonscription de Kébili

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 50047
– nombre de votants : 48946
– Taux de participation : 97,80
– Nombre de bulletins nuls : 68
– Nombre de voix exprimées : 48878

– Les voix exprimées en faveur du oui : 48692 (99,62 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 186 (0,38 %)

Circonscription de Kasserine

– nombre des inscrits sur les listes électorales : 160.811
– Nombre de votants : 159.428
– Taux de participation : 99,14 %
– Nombre de bulletins nuls : 63
– Nombre de voix exprimées : 159.365

– Les voix exprimées en faveur du oui : 159.144 (99,86 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 221 (0,14 %)

Circonscription de Gabès

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 127.076
– Nombre de votants : 120.302
– Taux de participation : 94,67 %
– Nombre de bulletins nuls : 242
– Nombre de voix exprimées : 120.060

– Les voix exprimées en faveur du oui : 119.659 (99,67 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 401 (0,33 %)

Circonscription de Monastir

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 163.698
– Nombre de votants : 161.540
– Taux de participation : 98,68 %
– Nombre de bulletins nuls : 213
– Nombre de voix exprimées : 161.327
– Les voix exprimées en faveur du oui : 161.025 (99,81 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 302 (0,19 %)

Circonscription de Sousse


– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 172.868
– Nombre de votants : 171.505
– Taux de participation : 99,21 %
– Nombre de bulletins nuls : 167
– Nombre de voix exprimées : 171.338

– Les voix exprimées en faveur du oui : 171.237 (99,94 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 101 (0,06%)

Circonscription de Béja

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 117.104
– Nombre de votants : 111.201
– Taux de participation : 94,96 %
– Nombre de bulletins nuls : 112
– Nombre de voix exprimées : 111.089

– Les voix exprimées en faveur du oui : 110.941 (99,87 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 148 (0,13 %)

Circonscription de Tozeur

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 40.372
– Nombre de votants : 39.588
– Taux de participation : 98,06%
– Nombre de bulletins nuls : 16
– Nombre de voix exprimées : 39.572

– Les voix exprimées en faveur du oui : 39.533 (99,9 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 39 (0,1 %)

Circonscription de Gafsa

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 122.670
– Nombre de votants : 119.235
– Taux de participation : 97,20 %
– Nombre de bulletins nuls : 307
– Nombre de voix exprimées : 118.928

– Les voix exprimées en faveur du oui : 118.747 (99,85 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 181 (0,15 %)

Circonscription de Bizerte

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 192.609
– ?ombre de votants : 185.520
– Taux de participation : 96,32 %
– Nombre de bulletins nuls : 197
– Nombre de voix exprimées : 185.323

– Les voix exprimées en faveur du oui : 184.343 (99,47 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 980 (0,53 % )

Circonscription du Kef

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 108.130
– Nombre de votants : 104.492
– Taux de participation : 96,63 %
– Nombre de bulletins nuls : 28
– Nombre de voix exprimées : 104.464

– Les voix exprimées en faveur du oui : 104.348 (99,89 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 116 (0,11 %)

Circonscription de Zaghouan

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 57.191
– Nombre de votants : 55.893
– Taux de participation : 97,73
– Nombre de bulletins nuls : 52
– Nombre de voix exprimées : 55.841

– Les voix exprimées en faveur du oui : 55.803 (99,93 % )

– Les voix exprimées en faveur du non : 38 (0,07% )

Circonscription de Jendouba

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 180.300
– Nombre de votants : 177.429
– Taux de participation : 98,40
– Nombre de bulletins nuls : 236
– Nombre de voix exprimées : 177.193

– Les voix exprimées en faveur du oui : 176.090 (99,38 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 1.103 (0,62%)

Circonscription de Siliana

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 98.573
– Nombre de votants : 97.370
– Taux de participation : 98,78 %
– Nombre de bulletins nuls : 41
– Nombre de voix exprimées : 97.329

– Les voix exprimées en faveur du oui : 97.301 (99,97%)

– Les voix exprimées en faveur du non : 28 (0,03 %)

Circonscription de Mahdia

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 150.771
– Nombre de votants : 142.931
– Taux de participation : 94,80 %
– Nombre de bulletins nuls : 342
– Nombre de voix exprimees : 142.589

– Les voix exprimées en faveur du oui : 141.359 (99,14 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 1230 (0,86 %)

Circonscription de Tataouine

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 44.626
– Nombre de votants : 44.013
– Taux de participation : 98,63 %
– Nombre de bulletins nuls : 21
– Nombre de voix exprimees : 43.992

– Les voix exprimées en faveur du oui : 43.943 (99,89 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 49 (0,11 %)

Circonscription de Médenine

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 129.462
– Nombre de votants : 123.688
– Taux de participation : 95,54 %
– Nombre de bulletins nuls : 101
– Nombre de voix exprimées : 123.587

– Les voix exprimées en faveur du oui : 122.450 (99,08 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 1137 (0,92%)

Circonscription de Sidi Bouzid

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 151.888
– Nombre de votants : 150.448
– Taux de participation : 99,05 %
– Nombre de bulletins nuls : 3
– Nombre de voix exprimées : 150.445

– Les voix exprimées en faveur du oui : 150.423 (99,98 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 22 (0,02 %)

Circonscription de Sfax

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 279.311
– Nombre de votants : 264.228
– Taux de participation : 94,60 %
– Nombre de bulletins nuls : 351
– Nombre de voix exprimees : 263.877

– Les voix exprimées en faveur du oui : 261.603 (99,14 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 2274 (0,86 %)

Circonscription de Kairouan

– Nombre des inscrits sur les listes électorales : 184.142
– Nombre de votants : 182.337
– Taux de participation : 99,02 %
– Nombre de bulletins nuls : 317
– Nombre de voix exprimees : 182.020

– Les voix exprimées en faveur du oui : 181.942 (99,96 %)

– Les voix exprimées en faveur du non : 78 (0,04% )

(source:

http://www.referendum-tunisie.org )

 

 

Enfin, pour pleurer un peu sur le sort de notre pays ..

La chronique de Charles-Louis de Born ???!

La victoire de la démocratie

Ce oui réjouissant et futuriste

En se prononçant majoritairement pour l’évolution constitutionnelle proposée par le Président Ben Ali, le peuple tunisien a scellé avec enthousiasme son destin autour des valeurs de la modernité sociale et de l’éthique républicaine. Un signe fort et consensuel envoyé aux partenaires euroméditerranéens.

Quinze années bientôt après son historique Changement du 7 novembre 1987, la Tunisie vient de connaître une nouvelle heure exaltante avec la réussite incontestable et incontestée du premier référendum de son histoire contemporaine.

Imaginé et lancé par le Président Zine El Abidine Ben Ali, cet appel au peuple est venu signifier à la Méditerranée l’extrême volonté de la Tunisie et des Tunisiens de s’ancrer à jamais dans le camp des démocraties.

Véritable acte II de l’ère nouvelle engagée en 1987, la période qui s’ouvre depuis dimanche a la consistance et la couleur d’un grand rêve euroméditerranéen, la Tunisie se voyant désormais dotée des outils politiques et des garde-fous légaux nécessaires à son accession au rang des grands partenaires géopolitiques d’une Europe en phase d’élargissement à l’Est puis au Sud.

En fait, le Président Zine El Abidine Ben Ali avait convié tous les citoyens tunisiens, sans distinction de parti, de sexe ou de classe, à décider directement et sans intermédiaires de leur destin commun, proposant un texte clair et des réponses simples pour élaborer un avenir exempt du virus de l’extrémisme et du renoncement. C’était noir ou blanc, non ou oui.

Ce fut oui, un oui massif et enthousiaste. Un oui-passeport, un oui d’adhésion à un projet, un oui de remerciements à un homme bien plus que providentiel, un oui de reconnaissance et d’espoir. Un oui décisif à l’heure où tant de pays connaissent le doute et l’absence après la désillusion et la peur du lendemain.

Ce même oui accordé massivement par les Français au Président Jacques Chirac quelques semaines plus tôt. Là aussi un oui d’adhésion à un projet de société, un oui à un homme politique symbolisant tout à la fois le respect des valeurs républicaines et le refus total des thèses extrémistes.

Il faut le savoir, le monde traverse depuis les 9 et 11 septembre 2001 une période sombre de son évolution historique. Les drames et les guerres symbolisant la fin d’une époque de calme relatif, surtout côté occidental, et l’avènement de sociétés fragilisées par le doute, l’échec social, le renoncement culturel et la manipulation médiatique de masse. Crise économique, inflation des chiffres de la pauvreté, vagues continues de terroristes religieux et politiques, effondrement des vieux empires, avènement de nouveaux pouvoirs obscurs.

La Tunisie de la génération Ben Ali aura échappé à tous ces écueils, inventant au jour le jour sa propre révolution sociale et culturelle comme un antidote aux nouveaux barbares. Ne pas le reconnaître serait aussi absurde et vain que de nier le jour et la nuit. Les citoyens tunisiens aujourd’hui, comme les citoyens français hier, l’ont bien compris. Refusant d’être dupes de manipulateurs pathétiques, ils ont dit oui à l’espoir.

A l’heure équivoque des quiproquos internationaux, ce oui radical réinvente en un dimanche le futurisme théorisé en 1909 par le poète italien Marinetti. La Tunisie est ainsi à l’aube du nouveau millénaire occidental, une nation qui avance et invente les formes d’une modernité offerte en partage à ses amis. Quelques jours seulement après l’attentat terroriste ayant frappé Djerba, des amis de la Tunisie se réjouissaient en visitant dans la même journée une synagogue, une église et une mosquée. Au-delà du rêve, une réalité. Au-delà du doute, la certitude d’un oui.

C.L.B.

(Source: La Presse du 30 mai 2002)

 

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