3 février 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2448 du03.02.2007

 archives : www.tunisnews.net


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques: Communiqué

Association Internatinale de Soutien aux Prisonniers Politiques: Action Urgente

AFP:Report du verdict contre la Ligue tunisienne des droits de l’homme

Canal du dialogue Tunisien:Le témoignage bouleversant de la maman d’Aymen Dridi Luiza Toscane:Encore une détention au secret : Mohammed Ben Mohammed

Po Pa: Pauvre Tunisie

CNN :Macon, Georgia, mayor converts to Islam


Association Internatinale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 , rue Mokhtar Attia 1001 Tunis Tel /Fax : 71.354.984 Tunis le 03/02/2007 Action Urgente

 
Nous portons à la connaissance de l’opinion Nationale et Internationale le cas de Mme SENADA TCHAUTCHIVIC FERCHICHI l’épouse du prisonnier politique Mr BADREDDINE FERCHICHI qui a reçu aujourd’hui le 03/02/2007 une assignation de quitter le territoire tunisien dans un delai de 7 jours avec ses enfants ( Ouassila 5 ans , Mohamed 1 ans , Oumama 8 ans et Abdallah 10 ans) qui portent la nationalité tunisienne et les deux aînés sont inscrits à l’école primaire de Bajou – Ghar el Melh. Mme Ferchichi a rejoint la famille de son époux après son extradition de la Bosnie en novembre 2006 pour pouvoir vivre proche de son époux et le visiter à sa prison avec ses enfants. Nous exhortons la société civile nationale et internationale d’intervenir auprés des autorités tunisiennes pour arrêter cette mesure inhumaine. Le Président de l’AISPP Maître Mohamed Ennouri

Liberté pour Mohammed Abbou Liberté pour tous les prisonniers politiques

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques

33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax : 71 354 984 aispptunisie@yahoo.fr Le 2 février 2007

Communiqué  

 
L’AISPP a appris que monsieur Ali Ramzi Bettibi, prisonnier politique actuellement à la prison de Bizerte-ville où il effectue une peine de quatre ans prononcée par la Cour d’Appel de Tunis, avait été l’objet de brimades et d’agression au mois de décembre 2006, perpétrées par les agents de la brigade de la Sûreté de l’Etat à l’intérieur de la prison précitée et qu’ils ont continué d’exercer des pressions sur lui afin d’en faire un indicateur à leur solde chargé d’espionner des personnes qu’ils considèrent actives dans le milieu salafiste. Il a refusé ; ils sont venus le 9 janvier 2007 et ont voulu le torturer en le faisant asseoir de force sur une bouteille au goulot préalablement brisé. Il garde encore les séquelles de blessures qui lui ont alors été occasionnées. L’AISPP a appris que monsieur Ali Ramzi Bettibi a commencé une grève de la faim illimitée le 18 janvier 2007 pour protester contre les pénibles conditions d’incarcération qui lui sont imposées à la prison de Bizerte-ville et que sa famille avait porté plainte auprès du Procureur de la République de Bizerte, exigé une enquête et une traduction en justice de tortionnaires avérés. Le président de l’Association Maître Mohammed Nouri (Traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)

Le témoignage bouleversant de la maman d’Aymen Dridi

http://video.google.com/googleplayer.swf?docId=4972545090292306890&hl=en

 
La maman d’Aymen a besoin d’aide. Il faudrait songer ouvrir un compte Paypal pour que ceux qui désirent l’aider puissent le faire … même avec quelques euros. En fait, toute la difficulté consistera ensuite à lui faire parvenir l’argent. Y a t-il des volontaires ? Quelqu’un (non anonyme, pour des raisons de transparence) ou une association peut-il/elle se charger d’ouvrir le compte sur Paypal ? Et certainement que tant d’autres – beaucoup d’autres- ont besoin d’aide et probablement encore d’autres dans des situations plus dramatiques mais qui n’ont pas eu l’opportunité, parce que le micro ne leur a pas été tendu, de parler au public comme la maman d’Aymen l’a fait. (Séquence isolée de l’édition 39 de Canal du dialogue Tunisien)
 
Astrubal

Encore une détention au secret : Mohammed Ben Mohammed

 
Mohammed Ben Mohammed a disparu, comme des dizaines de jeunes gens dans la dernière période. Mais ce n’est pas la première fois, malheureusement. En effet, ce jeune homme, né le 28 avril 1977, diplômé du baccalauréat en 1996, puis titulaire d’une maîtrise en gestion depuis 2001, a été recruté en mars 2003 à Tunisie Télécom en tant que gestionnaire financier. Le 3 avril 2004, il a été arrêté de façon illégale, son domicile a été fouillé (1) ; il a été torturé lors de sa garde à vue au ministère de l’Intérieur à Tunis, contraint de signer un procès verbal et écroué en vertu de la loi anti terroriste promulguée le 10 décembre 2003. Alors qu’il est originaire de la région de Bizerte, il a été emprisonné dans des conditions inhumaines à la prison du 9 avril à Tunis avec des droits communs. Le manque de lits (40 pour 140 prisonniers dans cette cellule), la violence contre les détenus, l’avaient alors conduit à mener une longue grève de la faim en mai 2005 (2). Il a été condamné en première instance à dix ans d’emprisonnement dans l’affaire dite de « Bizerte ». Il s’agissait d’une des premières affaires où s’appliquait la loi anti terroriste et dont la majorité des accusés résidaient en Tunisie où ils avaient été arrêtés. Elle avait été particulièrement suivie par les défenseurs des droits de l’homme, au niveau national et international et Mohammed Ben Mohammed avait été parrainé pendant toute sa détention par l’ACAT-France. En appel, le 3 juillet 2005, il avait été acquitté, avec cinq autres, tandis que les huit autres étaient condamnés à des peines allant de cinq à vingt ans d’emprisonnement (3) et sont toujours incarcérés. Il était sorti du tribunal, libre. Libre ??? Pas tout à fait, plutôt dans une prison à ciel ouvert. Sur le plan professionnel, Mohammed Ben Mohammed n’a jamais pu réintégrer Tunisie Télécom, en raison d’une mise à pied. Il avait fini par se lancer dans un projet de ruches et de fabrication de miel. La Sûreté de l’Etat l’avait pris en chasse, le convoquant à de nombreuses reprises, le soumettant à des questionnaires, voulant lui faire signer des engagements à ne plus porter de barbe. Il a parfois été retenu une nuit entière à leur poste à Bizerte, comme lors du dernier mois de Ramadan. Il ne pouvait quitter son lieu de résidence sans les en avertir préalablement. Dernièrement, le harcèlement avait pris une nouvelle forme, il était questionné sur son acquittement de 2005 : « Comment as-tu fait pour t’en sortir ?», « Ton père a dû en dépenser des fortunes, pour que tu sois acquitté ! » et autres allusions menaçantes. Une semaine avant son arrestation, il a été de nouveau interrogé sur des personnes qu’on lui a demandé de reconnaître. Le 20 janvier dernier, les agents de la Sûreté de l’Etat se sont présentés à son domicile en son absence et l’ont convoqué au district de Bizerte. Depuis, il n’a pas réapparu. Les recherches des siens sont restés vaines, se heurtant à la même réponse : il ne fait pas partie des listes des personnes arrêtées. Pour lui, pour ses parents et pour ses cinq sœurs qui s’inquiètent, intervenez ! Luiza Toscane, 3 février 2007 (1)    Se reporter aux communiqués de section de Bizerte de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme des 6 et 8 avril 2004. (2)    « Report de l’examen de l’affaire relative à la loi anti-terroriste, Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT), 19 juin 2005 (3) Se reporter à : « Lourdes condamnations dans le procès des jeunes de Bizerte, CNLT, 3 juillet 2005 et « La justice tunisienne voit des « terroristes » partout », Libération, 5 juillet 2005.

 
Pauvre Tunisie

 
Po Pa – J’ai vu les vidéos de Mme ABBOU sur un site Internet et tout ce que je peux dire sur les histoires qu’elle raconte, c’est qu’il est inadmissible que des choses comme ça se passent en Tunisie. Même si on estime que la part de vérité est de 70%, je me demande comment un être humain peut maltraiter une femme de la manière avec laquelle Mme Abbou l’a été, surtout, surtout, surtout devant ses enfants. Comment un homme peut faire montre d’une telle cruauté, ignorant que lui-même n’est qu’un simple outil aux mains d’un régime dictatorial. Ces gardes sont des animaux et je suis certain qu’ils sont choisis parmi les bandits qui pullulent la Tunisie pour faire les basses besognes du régime. – Et voila, la Tunisie est désormais classée parmi les pays où la violence intégriste est chose courante. Toute tentative de vouloir convaincre les medias étrangers que tel n’est pas le cas (que ce qui s’est passé n’est qu’un accident de parcours) est peine perdue. Dans un monde où la généralisation bat son plein (notamment en ce qui concerne le monde arabe et islamique), nous pouvons dire que le mal est fait. Après 20 ans de Benalisme, voila où se retrouve la Tunisie. J’ai bien vécu les terribles années 85 et 86 et pourtant la situation ne m’avait jamais inquiété. Cette fois, les choses sont différentes et nous sommes bel et bien dans l’impasse totale. L’entêtement du régime est effarant. Et malgré tout se qui se passe, les fameuses familles n’arrètent pas leurs agissements mesquins et bas pour ruiner encore plus le pays; –          Tout le monde attend un remaniement qui tarde à venir. Cette fois, Ben Ali est vraiment dans l’impasse: quels Ministres va t-il faire sauter alors que tous sont soutenus par un proche du Président ou un membre de sa famille (Zouari: proche de Ben Dhia; Montassar Ouaili: chouchou de la mêre de la coiffeuse (Nana Hajja); Abdelwahab Abdallah: proche du President lui-même); le reste sont tous des « qaffafas » prêts à oublier leur dignité pour maintenir leurs postes. Donc de deux choses l’une: ou il laisse tout le monde en place (preuve de l’immobilisme qui frappe le pays depuis des années), ou il fait table rase et nomme un nouveau gouvernement. Mais dans les deux cas, les citoyens que nous sommes continueront à subir les conséquences de cette période noire par laquelle passe notre chère Tunisie.  

Un maire américain converti à l’islam d’après le CNN

Macon, Georgia, mayor converts to Islam

 
Story Highlights • Ellis, 61, is a Macon, Georgia, native who was raised Christian • He became a Sunni Muslim during a December ceremony in Senegal • The mayor is working to change his legal name to Hakim Mansour Ellis MACON, Georgia (AP) — Mayor Jack Ellis has converted to Islam and is working to change his legal name to Hakim Mansour Ellis. Ellis, 61, a Macon native who was raised Christian, said he became a Sunni Muslim during a December ceremony in the west African nation of Senegal. Ellis said he has studied the Quran for years and that his new religion was practiced by his ancestors before they were brought to North America as slaves. « Why does one become a Christian? » Ellis said Thursday. « You do it because it feels right. … To me it’s no big deal. But people like to know what you believe in. » Name-changing by converts is a practice that is considered commendable, though it is typically not required. Ellis said he would keep his last name at the request of two daughters. Ellis, whose mayoral term expires this year, said he hasn’t calculated how his religious conversion might affect him politically. He said he is proud to live in a country founded on religious freedom. « If anybody wants to know about Islam, I can hold an intelligent conversation, » Ellis said. « What I’ve found is how little we know about the religion. » Copyright 2007 The Associated Press. (Source: le site de CNN (USA), le 2 février 2007) Lien : http://www.cnn.com/2007/US/02/02/macon.mayor.ap/index.html

 

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