TUNISNEWS  
 8 ème année,        N° 2747 du 29.11.2007
  
         
         
  
 
 
 
  
 
 
 
   
Le CNLT : La justice condamne sur la foi           d’aveux  extorqués sous la torture           C.R.L.D.H. Tunisie : Poursuites des arrestations           policières et enlèvements des citoyens innocents            C.R.L.D.H. Tunisie : Solidarité avec les professeurs licenciés en           grève de la faim            C.R.L.D.H. Tunisie : Grève de la faim illimitée           dans les prisons tunisiennes            Ouertatani Noureddine: Les conséquences désastreuses de la politique           de destitution des syndicalistes élus par la bureaucratie syndicale           
RABAM:LE MIRACLE DES MIRACLES
             
 
     
  
        
 
        
 
   
 
 
  
  CONSEIL NATIONAL POUR LES       LIBERTES EN TUNISIE
 
 Tunis le 29 novembre 2007               
La justice condamne sur la foi       d’aveux        extorqués sous la torture
           
 La 4e chambre criminelle du Tribunal de Première       Instance de Tunis, a condamné le 26 novembre neuf jeunes tunisiens déférés       en vertu de la loi anti terroriste à des peines d’emprisonnement allant de       six à douze ans dans l’affaire 4/11432.        Il s’agit de Zyed Fakraoui (28 ans), Ghaith Mekki (28 ans), Nizar Hosni       (24 ans), Bilel Marzouki (26 ans), Wajdi Marzouki (25 ans), Azzeddine       Abdellaoui (30 ans), condamnés à douze ans de réclusion et Mounir Chraïet       (26 ans), Tahar Bouzidi (25 ans), Chouaïeb Jomni (23 ans) à six ans de       prison ferme.       Ces jeunes qui ont été arrêtés en avril 2005 ont déclaré avoir attendu       depuis 2 ans et 7 mois ce moment pour s’exprimer devant la Cour et lui       exposer les sévices qu’ils ont subis dans les locaux du ministère de       l’Intérieur et comment le juge d’instruction les a interrogés en « urgence       » il y a 2 ans à une heure tardive de la nuit (entre 21h et 23h) sans       avocats, en les menaçant de les renvoyer à leurs tortionnaires, s’ils       revenaient sur les déclarations signées devant la police qu’ils n’ont même       pas lues.         Durant l’audience qui s’est déroulée le samedi 24 novembre, le président       de la cour, le tristement célèbre Mehrez Hammami, a systématiquement       refusé d’entendre les déclarations des prévenus se rapportant à la torture,       comme il a rejeté toutes les requêtes préalables formulées par les avocats       se rapportant à l’usage de la torture, exigeant qu’ils ne plaident que sur       le fond et de passer outre les aveux extorqués sous la torture. La défense       s’est alors retirée en signe de protestation lorsque le président a retiré       la parole à maître Nasraoui qui insistait pour poser une question à son       client sur le sujet.                La même chambre présidée par le même juge a siégé le 17 novembre courant       et condamné un autre groupe de jeunes poursuivis en vertu de la loi anti       terroriste dans l’affaire 11089/4 .Il s’agit de Okba Nasri (26 ans), Tarek       Hammami (31 ans), Mohamed zoubaier Karoui (24 ans), Aymen Ghrib (24 ans),       Mimoun Alloucha (27 ans), Lamjed Homri (24 ans), Sabri Mejri (24 ans),       Zied Benjeddou (23 ans), Mohamed Abbachi (26 ans), Meher Chemmam (24 ans)        condamnés à 15 ans de prison ferme.       Anis Krifi (27 ans), Karim Mahdaoui (23 ans), Abdelbari Ayeb (28 ans),       Hichem Mennai (22 ans), Mahjoub Zeyani (26 ans), Nader Ferchichi (27 ans),       Ali Saidi (27 ans), Hasni Nasri (33 ans), Abdelhamid Aroua (29 ans),       Taoufik Kadri (24 ans), Tarek Boukhili (28 ans) condamnés à 5 ans de       prison ferme       Helmi Boughanmi (24 ans), Lamjed Korghli (26 ans), Chekib Omri (32 ans),       Saber Mekkaoui (24 ans), Mohamed Omri (43 ans).  Condamnés à 3 ans de       prison ferme.       Le même scénario a été observé : Refus de consigner les déclarations des       prévenus concernant la torture, refus de les soumettre à un examen médical,       comme le prévoit la loi et comme l’ont réclamé les avocats ; La Cour s’est       appuyé exclusivement sur les déclarations contenues dans les PV établis       par des agents de la sûreté de l’Etat agissant comme police judiciaire et       qui ont été extorqués sous la torture en mai et juin 2005 et reconduits       tels quels par le juge d’instruction comme éléments de preuve ; avec une       instruction judiciaire menée sans la présence de leurs avocats et à une       heure tardive de la nuit. Là encore, la défense, privée de parole et de la       liberté de produire ses moyens de défense, a été contrainte de se retirer.                     Le CNLT        s’inquiète de cette dérive de certains juges qui violent un principe       élémentaire du droit qui consiste à considérer comme nulle toute       déclaration extorquée sous la torture. Il rappelle la Convention contre la       torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants       ratifiée par la Tunisie, et notamment son article 12 « Tout Etat partie       veille à ce que les autorités compétentes procèdent immédiatement à une       enquête impartiale chaque fois qu’il y a des motifs raisonnables de croire       qu’un acte de torture a été commis sur tout territoire sous sa juridiction       » ainsi que l’article 15 « Tout Etat partie veille à ce que toute       déclaration dont il est établi qu’elle a été obtenue par la torture ne       puisse être invoquée comme un élément de preuve dans une procédure, si ce       n’est contre la personne accusée de torture pour établir qu’une       déclaration a été faite. »        Il exige que ces juges qui se rendent coupables de complicité de torture       soient traduits en Conseil de discipline des magistrats et révoqués.       Il exprime sa solidarité avec avocats qui combattent la torture et ceux       qui protègent les tortionnaires, malgré les conditions de plus en plus       difficiles dans lesquelles ils travaillent.        Il appelle l’ensemble de la société civile à combattre ce fléau et à       exiger que les tortionnaires ainsi que ceux qui les couvrent soient       traduits en justice.       Il considère ces procès comme iniques et appelle à la libération des       jeunes injustement condamnés.               Pour le Conseil       La porte-parole       Sihem Bensedrine
  
         C.R.L.D.H. Tunisie  Comité pour le Respect des Libertés et des Droits         de l’Homme en Tunisie         Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme         21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34         contact@crldht.org / www.crldht.org         
Poursuites des arrestations policières et         enlèvements des citoyens innocents
   
         
 Le journaliste tunisien Slim Boukdhir, 39 ans,  est         de nouveau arrêté ce lundi 26 novembre 2007 vers quatre h du matin dans         la ville de Sfax, alors qu’il rentrait à Tunis à bord d’un louage, lors         d’un contrôle d’identité des passagers effectué par une unité de la         Sûreté nationale.          Cette arrestation n’est pas fortuite car elle survient le jour où il         devait se rendre au poste de police chercher son passeport après avoir         mis un terme le 14 novembre 2007 à une grève de faim de deux semaines         entamée avec Maître Mohamed Ennouri suite aux garanties formulées par         les autorités pour la restitution de leur droit.          Après toute une journée de recherches, les avocats ont pu savoir que M.         Boukdhir  a été transféré au commissariat de Sakiet Ezzit, dans la         banlieue de Sfax. Il devrait être déféré, le 27 novembre, devant le         Tribunal de première instance de Sfax pour répondre aux chefs         d’inculpation « d’agression verbale à l’encontre d’un agent de l’ordre         », « d’atteinte aux bonnes mœurs » et « de non présentation de la carte         nationale d’identité ».         Slim Boukdhir travaille comme  correspondant du journal panarabe basé à         Londres Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision         satellitaire Al-Arabiya. Il mène en compagnie d’un groupe de         journalistes tunisiens indépendants un combat exemplaire pour         l’indépendance de la presse et la liberté d’expression. Victime d’une         politique de persécution qui dure depuis plusieurs années, faite         d’agressions physiques répétées, de privation d’emplois, de confiscation         de passeport et de pressions financières et administratives de tout         genre, sans oublier le harcèlement que subit sa famille et notamment son         frère, arrêté et humilié pendant plusieurs jours lors de la grève de son         frère Slim.          En même temps, le CRLDHT  a été alerté par l’enlèvement du jeune Zoubeir          Kaouach, 22 ans, étudiant en 4ème année informatique à la faculté de         sciences de Bizerte et  fils d’un ex prisonnier politique, M.  Daoud         Kaouach. Ce jeune a été kidnappé le  23 novembre 2007 vers 10h du matin,         alors qu’il se trouve dans la bibliothèque  publique de Ras jbel, deux         hommes en civile a bord d’une voiture banalisée entrés dans la         bibliothèque et ont emmené Zoubeir  Kaouach vers une destination         inconnue et depuis aucune nouvelle le lieu de sa détention ou les         raisons de cet enlèvement malgré les longues  recherches effectuées par         ses proches.          Sa famille vit depuis lors dans l’angoisse surtout que les autorités         policières ont nié son enlèvement et sa détention au secret. Elle craint         pour son intégrité physique et sa santé.  Contacté par téléphone, les         parents de Zoubeïr sont en plein désarroi après l’arrestation de leur         enfant, ils ne savent pas quoi faire ni vers qui se tourner.          C’est le même désarroi de la famille Jebali qui ignore le sort de son         fils le jeune Anis Jebali  que la brigade de la Sûreté de l’Etat avait         arrêté sans motif à son domicile de Ben Arous   le mardi 20 novembre         vers deux heures de l’après midi et conduit  vers une destination         inconnue.         Le CRLDHT exprime son inquiétude face à cette nouvelle campagne         d’enlèvements  et de détentions au secret qui s’exerce dans le cadre de         la loi antiterroriste de décembre 2003, en toute illégalité et qui  a          pris pour cibles  des centaines  de jeunes citoyens, étudiants, punis          pour la plupart pour l’exercice de leur liberté de culte. Cette campagne          a touché toutes les régions de la Tunisie et toutes les catégories         socioprofessionnelles de la société. (Voir le communiqué du CRLDHT du 17         septembre 2007 et le Flash-Infos du 13 novembre 2007).          Il exprime sa solidarité avec les victimes et leurs familles et dénonce         que cette politique d’enlèvements et de détentions au secret.         Il rappelle au pouvoir tunisien son devoir de veiller à l’intégrité         physique et à l’honneur des citoyens.          Paris, le 28 novembre 2007  
 C.R.L.D.H. Tunisie          Comité pour le         Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie         Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme         21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34         contact@crldht.org /  www.crldht.org 
Solidarité         avec les professeurs licenciés en grève de la faim
   
         
 Les professeurs Ali Jallouli, Mohamed Moumni et Moez         Zoghlami ont entamé depuis le mardi 20 novembre 2007 une grève de la         faim au siège du syndicat général de l’enseignement secondaire à Tunis         pour dénoncer leur licenciement abusif de la part du Ministère de         l’Education Nationale qui a mis fin en début de cette année scolaire à         leurs contrats professionnels  en raison de leur engagement syndical.                 La décision de non renouvellement des contrats a été prise en raison de         la participation des concernés à une grève nationale du secteur         organisée par le syndicat de l’enseignement secondaire en Avril 2007.                 Cette ultime action de Ms. Ali Jallouli, Mohamed Moumni et Moez Zoghlami         a été décidée après multiples interventions du bureau exécutif de         l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT) et du syndicat         national de l’enseignement secondaire auprès du Ministère afin de mettre         un terme à cette décision arbitraire de licenciement et réintégrer les         concernés dans leurs fonctions.          Cette grève de la faim a suscité un grand élan de solidarité au sein de         la société civile tunisienne et notamment le mouvement syndicaliste et         des droits humains qui s’est exprimé par des prises de positions         officielles de la part des partis d’opposition, des plusieurs cadres et         structures syndicaux ainsi que des ONG nationales  comme la LTDH.           Le CRLDHT exprime aux trois grévistes de la faim sa solidarité totale et         agissante et dénonce cette politique de répression politique qui vise à         imposer la loi du silence et à faire souffrir tout acteur politique ou         associatif en le privant de moyens substantiels de vie et en le         condamnant au statut du chômeur éternel.          Il rend hommage au combat exemplaire des chômeurs diplômés et de leurs         structures représentatives qui se battent au quotidien pour leurs droits         à l’emploi et à la dignité et affirme que la gestion policière de leurs          revendications  légitimes ne fait qu’aggraver la situation sociale des         dizaines de milliers de jeunes diplômés tunisiens, privés de leurs         droits et libertés les plus fondamentaux.          Il appelle au respect du droit syndical, garanti par la constitution et         tous les traités et conventions internationaux, ratifiés par la         Tunisie.           Paris, le 28 novembre         2007
  C.R.L.D.H. Tunisie Comité         pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie         Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme         21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34         contact@crldht.org /  www.crldht.org 
Grève de la         faim illimitée dans les prisons tunisiennes
 
  
         
 Nombre de prisonniers tunisiens poursuivis en vertu         de la loi antiterroriste de décembre 2003 ont entamé  une grève de la         faim illimitée dans les différentes prisons tunisiennes à compter du         lundi  19 novembre 2007.          Cette grève vient comme une réaction aux conditions inhumaines que         vivent  ces prisonniers  et aux violences  qu’ils subissent au quotidien         et les graves violations de torture et de sévices sexuels auxquelles ils         sont en butte, sans compter les restrictions et les privations de tout         genre qui leurs sont faites.                  Selon le Comité des Mères des Victimes de la loi sur le terrorisme,         cette grève a été observée pour protester contre les conditions         désastreuses que leurs proches vivent dans les prisons tunisiennes : un         surpeuplement étouffant associé à un manque total d’hygiène, favorisant         la prolifération des parasites et d’insectes de tout genre comme dans la         prison de Borj Erroumi à Bizerte ; absence total de soins :  Ramzi Ben         Saïd souffre depuis 2005, date de son arrestation d’hémorroïdes très         douloureuses qui les prive d’alimentation et de sommeil. Il n’a jamais         été soigné et sa famille a été empêchée de lui ramener le moindre         traîtement. En outre, et dans plusieurs prisons, il n’y’a pas d’eau         chaude et les détenus sont contraints à prendre leurs douches d’eau         froide, ce qui a causé des maladies et notamment de ceux qui sont privés         de lit et de matelas et dorment à même le sol comme les cas de Hosni         Yousri ou Khaled Arfaoui…Les prisonniers se  plaignent également des         restrictions qui leurs sont faites  en permanence en visites familiales,         souvent interdites sans raison apparente ou écourtées, et les paniers         familiaux, interceptés ou remis immangeables après les fouilles…. De         toute la population carcérale, ils se trouvent privés de lecture, de         prière collective….et sujets  à des provocations et menaces de la part         de prisonniers de droits communs, jugés dangereux.                   Ces jeunes prisonniers  dénoncent essentiellement la pratique         quotidienne de la torture accompagnée souvent de sévices sexuels et         d’humiliation de tout genre. Rappelons que ces prisons sont dirigées         pour la plupart  par des  tortionnaires zélés comme le directeur de la         prison civile de Mornaguia  Ibrahim Mansour,  son prédécesseur Fayçal         Rommani ou encore Imed Ajmi, solidement couverts par le pouvoir policier         tunisien pour les innombrables  crimes de torture opérés sur des         centaines de prisonniers et ont fait objet          de nombreuses plaintes déposés par des prisonniers…Quant aux gardiens,         encouragés par leurs supérieurs, ils  multiplient les exactions et les         brimades à l’encontre de ces détenus.           Le CRLDHT exprime sa profonde préoccupation quant au sort réservé à ces         prisonniers qui croupissent en prison dans des conditions inhumaines et         fort pénibles, privés du moindre soin médical et de toute hygiène.         Le CRLDHT rappelle aux  autorités tunisiennes leur responsabilité quant         à la vie et à l’intégrité de tout prisonnier, conformément à ce que         stipule la législation internationale  sur les prisons ainsi que la loi         tunisienne qui prévoit que  « les prisonniers sont logés dans les locaux         disposant de moyens d’aération et d’éclairage suffisant ainsi que des         équipements sanitaires nécessaires. En outre, l’Administration est tenue         de mettre à la disposition de chaque prisonnier une literie         individuelle. »         Il revendique la libération sans délai de tous ceux qui sont punis pour         l’exercice de leur liberté de culte, et c’est le cas de la majorité des         prisonniers de ces dernières années.                   Paris, le 28 novembre 2007
 
  
       
  
        Tunis le 28 Novembre 2007
  
        Les conséquences désastreuses de la politique de destitution des       syndicalistes élus par la bureaucratie syndicale : Pour briser la volonté       de résistance des militants syndicalistes démocrates le pouvoir       totalitaire en place, expulse le camarade Abdelhak Labidi de sa maison et       met sa famille à la rue et à la merci de la rigueur du climat hivernal du       Nord Ouest !!
  
        Ouertatani Noureddine : Secrétaire Général du Syndicat de Base des       Enseignants Chercheurs Universitaires de Nabeul
         
      La       conséquence de la politique de destitution des syndicalistes élus par la       bureaucratie syndicale est une accentuation  de la répression du Pouvoir       Politique à leurs encontre. En effet, après les épisodes de traductions       devant les conseils de disciplines des élus syndicaux ciblés par le       pouvoir  et les tentatives de poursuites judiciaires sur la base de       Dossiers fabriqués de toute pièces, voici que l’on s’acharne de nouveau       sur le militant syndicaliste du secteur de la santé, le camarade Abdelhak       labidi, secrétaire général adjoint du syndicat de base de la santé de       Béja. A l’heure où l’on vous parle le camarade Abdelhak, sa femme, ses       enfants et sa vieille mère malade et sous oxygène sont dans la rue et       subissent la rigueur du climat hivernal du Nord Ouest. 
     En dépit       des efforts déployés par son avocat et par certaines associations le       Ministère de la santé, ayant obtenu gain de cause auprès des tribunaux,  a       tenu à recourir à la police pour expulser le camarade Abdelhak et sa       famille d’une maison qu’ils habitaient depuis l’époque d’avant       l’indépendance. La résistance de notre camarade lui a valu d’être malmené,       menotté et arrêté devant sa famille et conduit au poste de police où il a       été gardé jusqu’à l’après midi, après l’avoir privé de son téléphone       portable pour l’empêcher de contacter les syndicalistes démocrates et les       associations des droits de l’homme.
      Le       camarade Abdelhak, sa famille, et une bonne poignée de syndicalistes       démocrates campent à l’heure actuelle devant sa maison et attendent       l’arrivée, demain, d’un renfort important des syndicalistes de toutes les       régions. Il est inutile de vous rappeler que le camarade Abdelhak, lâché       par l’UGTT, est ciblé par le pouvoir pour son militantisme et que ces       harcèlements durent maintenant depuis des mois.
      Personne       ne peut croire que ce traitement inhumain et dépourvu de tout sens,       consistant à mettre toute une famille dans la rue malgré la rigueur de       l’hiver est la décision neutre du service des contentieux du Ministère de       la Santé. En effet, tout le monde voit dans cette attitude barbare et se       référant à des valeurs moyenâgeuses,  la détermination, du pouvoir, à       briser la volonté de résistance des militants syndicalistes.
     Nous       appelons toutes les associations, les partis et les militants       syndicalistes démocrates à la mobilisation pour soutenir ce militant et       s’opposer à cette répression d’un autre âge au quelle a recouru le Pouvoir       Totalitaire en place.          
                 
        Ouertatani Noureddine : Secrétaire Général du Syndicat de Base des       Enseignants Chercheurs Universitaires de Nabeul
  
        Source:Bulletin de« Démocratie Syndicale et Politique » N°68 du 28       Novembre 2007
          Liens :            http://fr.groups.yahoo.com/group/democratie_s_p/               
                                                        http://groups.google.com/group/democratie_s_p/
  
 
       
       
 Que dire ?..Que faire ?…Qu’écrire ?…L’on       se pose d’éternelles questions, toujours récurrentes… devant tant       d’absurdités humaines (inhumaines).         Albert Einstein, excusez du peu, déboussolé devant tant d’âneries,       concluait que l’Homo Sapiens Sapiens n’utilisait que 10% de ses capacités       intellectuelles. Et que pour la plupart de l’espèce, la moelle épinière       suffirait.       Le 4ème pouvoir, celui des Mass Média, espace de l’information, de débats,       de critiques et chroniques, né pour décrire, débattre et analyser les       réalités passées et présentes, ou pressentir l’avenir à partir de       filigranes et faits avérés, par des objecteurs de conscience, s’est vu       graduellement infester par des proxénètes qui le travestissent, chacun à       sa manière.        Sans faire dans la diarrhée verbale, je dirais qu’alors que de bonnes       consciences essaient d’améliorer le quotidien de l’Homme, des brebis       égarées, dont nombreuses galeuses, habitées par des esprits diaboliques       nous inondent, en écrivassiers, de contrevérités et de mensonges,        touchant tous les domaines de l’existence, et même de la subsistance, sans       scrupules ni décence. Ils participent en cela à perpétrer, en charognards,       des crimes abominables contre leur propre race, précédant, accompagnant,       ou concluant les nombreuses sales besognes de leur(s) charogne(s) de       Maître(s), en outils de propagande. Ils agissent ainsi par lâcheté ou par       cupidité. Mais dans les deux cas, ils sont dégradants et moins que rien.       Il faut les dénoncer à souhait et les défroquer à la face du monde, à       volonté.                Il n’est que de la sorte qu’ils soient mis à nu, et qu’ils cessent, à       chaque fois, de «pêcher» facilement dans de l’eau trouble,  de sang assez       souvent. Il ne s’agit pas ici de diffamer, mais de parler de réalités o       combien criantes et vérifiables par tout un chacun, à tout moment.       Ces scribouillards ne font que mettre leurs déjections écrites au service       des dictateurs de tout acabit et de ceux qui les appuient, des «       dirigeants » de pseudo démocraties et lèche-cul de diverses obédiences, au       sein du Monde Arabe mais aussi en Occident et qui, comme eux, ont les       pattes engorgées de sang.       Tiens, l’Occident justement, qui lorsqu’il n’occupe plus directement des       peuples tiers, le fait désormais par despotes locaux interposés, pions de       leurs dresseurs et constituant leur relève. Certains de ses chefs de file,       une fois élus « légalement », puis installés au pouvoir, refusent aux       pauvres gens écrasés par procuration, afin d’être vampirisés, toute       dignité : ni liberté, ni démocratie, ni même humanité. Quand ils sont       hôtes chez leurs victimes, ils avancent à chaque occasion ratée, comme       souvent, que les premiers des droits de l’Homme sont de boire, de manger,       de ruminer librement, de dormir, et de déféquer à gogo, y compris en       prison, petite ou grande, et sous la torture, s’il vous plait. Et que le       reste, tel que la liberté de pensée, d’expression, d’association, de       démocratie ou de dignité, n’est que luxe et superflu. Une déchéance qu’ils       ne peuvent se permettre chez eux. Et puis, quelle ingratitude, pour des       invités.        Messieurs dames, dirigeants en Occident, cessez de participer aux CRIMES,       commis depuis longtemps et qui continuent, par votre «bonne» volonté et       sous vos yeux.        Vos mains ne sèchent plus, du sang de vos millions de victimes. Arrêtez       vos hypocrisies vis-à-vis de vos peuples, car en cautionnant la       déshumanisation du monde, vous les impliquez dans vos pratiques immondes.       Soyez dignes, simplement. C’est tout ce que l’on peut vous demander, parce       qu’au plus profond de vous-même, vous pouvez  l’être, sans doute. Sinon       comment pourriez vous parler de justice, locale ou internationale, alors       que vous-même, vous pratiquez impunément la criminalité, par vos       thuriféraires, envers les masses assujetties : arrestations arbitraires,       de jour comme de nuit, humiliations, tortures atroces jusqu’à ce que morts       s’en suivent…pour des accusations inventées par des esprits malades. Et       des insanités enracinés en vous, que vous essayez de coller aux autres, à       chaque instant. Extrémisme, fanatisme….. Et autres TERRORISMES, faisant       partie des arsenaux de diffamation, et de prémisses d’agressions qui se       prépareraient à dessein de cannibalisme prémédité.       Croyez-vous que le globe terrestre peut supporter vos méfaits encore       longtemps ?                Monsieur BUSCH nous propose même une 3ème guerre mondiale, en bonus. Pour       la méchanceté, il n’y a pas de limite.        Au fait, peu de dirigeants politiques, à travers l’histoire récente ou       contemporaine, se soucient de la construction d’un monde renouvelé et       meilleur. Citons le Mahatma GHANDI, Malcolm X, Patrice LUMUMBA, Martin       LUTHER KING, Ernest CHE GEVARA, Nelson MANDELLA, Hugo CHAVEZ, Da SILVA…       Leur nombre croit, et pas seulement en Amérique du Sud, Dieu merci.       L’histoire ne s’arrêtera plus de le leur rendre, en ces temps de la loi de       la jungle.         Dans le monde arabe, « tout va pour le mieux », comme toujours. Avec des       richesses naturelles, tantôt appréciables, tantôt immenses, accaparées par       une poignée de pilleurs, on peut aisément constater le désastre : une       majorité écrasante d’humains se crèvent la dalle pour ne pas crever, alors       que de minables sangsues régurgitent les signes de richesses subtilisées.       Les mass médias d’égouts sont néanmoins toujours là pour redorer le blason       nauséabond de leurs bailleurs de fond, en étalant leur machiavélisme et       leur dégoût pour l’existence.       Ainsi, en Tunisie, par exemple, à chaque fois que des travailleurs sont «       remerciés » par milliers, dans des conditions indescriptibles, faisant       partie de situations critiques, des mercenaires de la plume éructent, que       le taux de chômage ne cesse de diminuer. A telle enseigne qu’il       avoisinerait bientôt celui des pays à la pointe du développement. Il       serait actuellement de 14%. Une seule explication plausible pourrait nous       en convaincre : que les nouveaux chômeurs ne se convertiraient en voleurs,       généralistes ou spécialisés…Ou que les autorités achèvent les survivants       des noyades, issue inévitable de ceux qui fuient la désespérance, vers le       Nord, à bord d’embarcations chavirantes. Les « responsables » n’ont que       cela à proposer. D’ailleurs, je parie qu’ils ne peuvent que s’en réjouir,       puisqu’à chaque catastrophe humaine, le nombre de demandeurs de droits       diminue. Bientôt, ils se serviraient de bulldozers pour déverser les       cadavres concitoyens, production de diverses fabriques de l’Ere Nouvelle,       à la mer. Le vrai taux des sans emploi, estimé par beaucoup       d’indépendants, serait globalement de 55%, allant crescendo, surtout parmi       les diplômés, anciens ou nouveaux.         Dans le secteur privé, beaucoup de monde pointe à son lieu de travail       sans pour autant exercer sa profession. Faute de mieux, on essai malgré       tout de s’accrocher, tant bien que mal, pour ne pas sombrer       définitivement. La situation ne faisant qu’empirer d’une année à l’autre,       voire même d’un mois à l’autre, et d’une semaine à sa suivante. Peut-on       parler ici de travail ou d’occupation des lieus ?         Quand  l’inflation atteint des sommets, et qu’en parallèle les salaires       ne sont désormais que des pensions saugrenues, aboutissant à une absence       de pouvoir d’achat, jusqu’à  la pêche aux croûtes de pain dans les       poubelles de quartier et les décharges publiques. Officiellement, le SMIG       serait de 200 dinars, insuffisants déjà pour le loyer d’un tout petit       studio, et que beaucoup ne les atteindraient guère. Les sans emploi étant,       hors comptabilité. Un calcul fait sérieusement, aboutit à la nécessité       actuelle, d’un salaire mensuel minimum de 1000 dinars, afin de répondre à       la flambée continue des prix. Mais, avec le détournement des fonds de       l’état, au profil d’un pouvoir sans loi, ni foi, les caisses sont de tous       temps quasi vides.       Même pour payer les mensualités, on empreinte souvent, à des banques       étrangères, alourdissant encore plus la dette publique, que les       générations futures devront éponger.       La CAMORRA locale, utilise la fiscalité, les tribunaux et autres       administrations, à l’encontre du petit peuple, sans cesse réprimandé et       dépecé à vif, pour renflouer les caisses, alors qu’une petite partie de ce       qu’elle détourne, suffit à offrir un salaire convenable, à tout le monde.               Quand on doit choisir entre s’offrir quelques friperies et fournir des       cahiers d’école à sa progéniture, ou des timbres fiscaux, hors des moyens,       pour avoir droit au passage d’examens, comme celui du Baccalauréat, ou       d’entrée au Lycée Pilote etc. Pour un système se targuant de la gratuité       de l’éducation, c’est réussi.         Quand un père de famille achète à l’occasion, 50 grammes de viande, pour       qu’une maman tente d’en enrichir un pseudo-repas pour des gosses       débilités, parce que sous-alimentés et nés anémiques déjà, afin de ne pas       les complexer davantage : Il n’y a qu’à visiter les lieus de scolarité,       pour constater le tragédie. Et que vive la construction des générations       futures, en capital humain, pour la technologie du monde arabe, qui       commencerait en Tunisie.         Quand on n’arrive plus à payer des factures gonflées à bloc : eau,       électricité, sans parler du téléphone ou du gaz (normalement offert par       l’Algérie, sœur voisine, puisque quelques uns de ses gazoducs passent par       chez nous). La minute sur le Mobile serait facturée, selon       l’administration, à 180 millimes. En faisant le calcul, elle en dépasse       souvent les 400. Et ça n’est qu’un exemple. Cette tactique malhonnête, a       toujours été utilisée pour traire au maximum un peuple affaibli, avilis et       de surcroît méprisé. Elle sert à générer des chiffres d’affaires       conséquents de ce qui reste à vendre, des sociétés étatiques ou celles de       favorisés, ayant le cache col rouge, couleur du drapeau tunisien, usurpée       par le parti au pouvoir, depuis le départ de la France, le « Rassemblement       Constitutionnel Démocratique ». Je défie quiconque de me trouver une seule       adéquation, entre la réalité vécue par les tunisiens, et un seul terme de       cet acronyme, vomis par la majorité écrasante.         Quand on prétend que l’argent de ces ventes servira à étancher les       dettes, à créer des postes d’emploi et à relancer l’économie…Et que l’on       ne voit rien de cela, des années après, on peut aisément deviner la       destinée de ces butins.         Un remède existe pour améliorer le sort des masses! Les plumitifs ne       cessent de nous le répéter : Le revenu par citoyen et par an serait de       4.000 dinars, augmentant de 20% tous les ans. Qu’attendent donc ces       indigents, pour aller aux bureaux de poste, tenir les rangs et retirer le       pactole. Une famille de six membres, aura 24.000 dinars, en un clin d’œil.       Il suffit de le vouloir. Des chiffres sur papier. Rien que des chiffres,       que la banque centrale fournit, en divisant le PNB (Produit National       Brut), par le nombre de citoyens, alors que celui-ci est autant géré que       partagé, dans la réalité, par la classe dirigeante et ses acolytes. A       chaque fois que le pouvoir nous fête son Anniversaire ou ses «réussites»,       des «amis» étrangers s’invitent à la soupe. Ainsi journalistes,       politiciens, poètes, chanteurs et j’en passe, ne tarissent pas d’éloges à       l’endroit de l’artisan du Changement. Des équipes sportives, théâtrales,       carnavalesques et même sécuritaires honorent, aussi, le festin. Il parait       qu’Ali Baba est généreux. Tout calcul fait, il voit très juste, car il       revient moins cher de gaver ce petit monde, toujours prêt à lécher, que 10       millions de sujets affamés.       80 %  des familles seraient propriétaires de leur maison. Avec les prix       des matériaux de construction, on comprendrait mieux pourquoi après avoir       construit sa maison, on devient nécessiteux. Au fait, on pourrait diviser,       sur papier, le nombre d’appartements construits à la va vite, par celui de       ceux n’ayant pas de logement. En réalité, mis à part les citoyens qui       possèdent leur demeure, d’autres, des entrepreneurs ayant pignon sur rue       et de nouveaux riches, surtout, en ont des milliers, tantôt proposés à la       vente, aux travailleurs à l’étranger, contre devises, tantôt à des       spéculateurs… Mais la majorité qui n’a rien, se voit attribuer un rêve       statisticien, de mauvais goût.       80% de la population constituerait la classe moyenne (5%, en réalité).       Encore un chiffre mirobolant, rappelant celui de suffrages à 99,99999999%.       Les flagorneurs jouent spécialement sur ce taux, sachant qu’il est       déterminant pour décrire la réussite ou l’échec d’une politique       économique, ou d’une politique tout court. Dans les années soixante dix,       il était réellement de 60%, et on vivait beaucoup moins misérablement. Un       instituteur, par exemple, touchant 35 dinars/mois, avait sa maison et sa       voiture. Aujourd’hui, avec un salaire de 650 dinars, il ne peut même pas       manger selon les normes de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), en       plus des charges vitales qui lui incombent. Bientôt, il se verrait se       cacher le derrière avec les feuilles de cahiers de «l’année dernière»,       faute de mieux. Pour un symbole du savoir et de la plus noble des causes,       l’éducation, on atteint là le comble, à l’Ere de «Bac-3» ou  Primaire +2.       Le reste du pauvre peuple pourra se faire habiller par les instituteurs,       aussi modestement. Et c’est le « miracle économique tunisien », cité en       exemple par la plupart des hauts parleurs et plumes…de la propagande.        Pour les chiffres officiels, 3.8% de la population sont en dessous du       seuil de pauvreté, (au lieu des 60%, vraisemblables). Beaucoup moins qu’au       Japon (4.5%), qu’en France (8,5%), qu’en Allemagne (8%), qu’en Grande       Bretagne (7%),…..et qu’aux Etats Unis (14%).        Les nécessiteux de ces pays amis, qui soutiennent la lutte contre le       TERRORISME de chez-nous, seraient les bienvenus, afin d’améliorer leur       niveau de vie. La Tunisie les accueillerait en travestis, à bras épilés.       Cette Tunisie aurait depuis quelques années un taux de croissance       inébranlable de 6%, qu’il y ait ou pas crise mondiale, «détrônant», en       marche arrière quand même, les 10% de naguère, pour les laisser à la       Chine, par probable générosité. Encore une fois, on ne fait que des       MIRACLES.       Veut-on plutôt parler de décroissance, et qu’on aurait simplement commis       un lapsus? Dans le cas contraire, on devrait donner des leçons d’économie       aux japonais. Qu’ils viennent alors, en amis, se faire inscrire dans nos       universités.       L’inflation, est officiellement de 2.6%. Un taux européen. Il y a quelques       jours, elle était encore à 4.5%. En réalité, sa moyenne est autour de       65%.  Avec une augmentation supposée des salaires, de 20%, on devrait       constater une amélioration du pouvoir d’achat de 17.4% par an. Or c’est       exactement le contraire qui se réalise. Il y a même des crânes, pour nous       pondre, de temps à autre l’ubuesque, telles que «le pouvoir d’achat plonge       en chute libre, mais il y a dans le pays, une réelle réussite économique».             Théoriquement, des fonds créés de toutes pièces, par l’unique Général en       son genre, tels le 26-26 : Fonds de Solidarité Nationale ou le 21-21,       désignant la BTS : Banque Tunisienne de Solidarité, devraient aider les «       2.6% » de démunis. Tous les sujets doivent y verser la dîme, appelée à       juste titre, dans une sémantique schizophrène: Donation Obligatoire. Ainsi       ceux qui sont censés en bénéficier, se voient, les premiers, alourdis d’un       fardeau supplémentaire. Même les petits et pauvres écoliers, ne peuvent y       échapper. Il parait que c’est pour les habituer à la solidarité, depuis le       plus jeune age. S’il est vrai que certaines choses sont réalisées «à       l’aide de ces aides», l’essentiel part, en cagnottes, vers d’autres       destinations, que tout le monde peut deviner. Et puis, pour un état se       prétendant pionnier en développement et créateur de richesse, comment       admettre que des masses soient maintenues en perfusion, vivant d’aides et       assistances, au lieu de les intégrer dans une stratégie économique       globale.        Il faut quand même faire attention, à ne pas donner, toute cette aide       exigée sans fin ni frein, à ces seuls va-nu-pieds. Ils risquent de devenir       riches. Peut être même bourgeois. N’oublions donc pas les miséreux de la       planète. Le 26-26 mondial est là, voyons. Le Général l’a déjà exporté.       Ce qui me dérange le plus, c’est que tout mauvais chiffre indicateur est       diminué au maximum, et que tout « bon » chiffre, se voit atteindre des       sommets. Vous me diriez que cela est normal, dans un pays bourré       d’indicateurs.                    Pour résumer, la Tunisie « réussit des miracles dans tous les domaines et       sur tous les plans », son expérience tracée et poursuivie par la «       clairvoyance » divine de « l’Artisan du 7 Novembre », ne peut qu’être le       modèle universel d’émancipation et de bien être de l’humanité, mais que       beaucoup de dirigeants à travers la planète, ne s’en sont toujours pas       aperçus. Je les prie de se consacrer en ce «béni» 7 Novembre 2007, à       l’écoute du discours miracle, et toujours historique, du père des       miracles. Et qu’il soit transmis, en direct, à tous les êtres en vie, et       transcrit dans «un livre sacré», en programme d’étude, et de vie. Mieux       même que le Livre Vert, de KADDHAFI, un voisin proche et autre illuminé.       Je crois, qu’il n’est plus possible aujourd’hui, de continuer à prendre       les gens pour des abrutis. Dans plusieurs contrées de la planète, la       condition de l’Homme ne cesse de s’améliorer, peu ou prou, de génération       en génération. A travers les pays arabes, elle ne fait que plonger, depuis       belle lurette, sous un esclavagisme pur et dur des populations, avec à la       clef, soumission et avilissement, de toute institution citoyenne. N’en       déplaise aux historiens, justement, spécialistes de ce chapitre. La       justice et le pain quotidien sont les premières loques, des pouvoirs       minables, qu’ils consacrent à l’asservissement. Il faut absolument que les       choses changent au plus vite, avant que cela n’explose, irrémédiablement.       Tout être digne préfèrerait disparaître, plutôt que de vivre dans la       déchéance. Mais qu’avant cela, il se battrait jusqu’au bout, et par tous       les moyens à sa disposition.        Puisque nos «dirigeants», impotents,  n’arrivent pas à quitter leur siège,       il faut les affamer. Et ce, en optant pour la désobéissance civile. Toute       la société doit absolument s’arrêter de travailler et de produire, quitte       à brouter l’herbe, pour se nourrir. Ces lâches ne tarderaient alors pas, à       foutre le camp, faute de petit déjeuner. Mais pour réaliser ce rêve, il       faut d’abord unifier une opposition,  toujours clairsemée, mais aussi et       surtout un peuple, complètement absent. Ce qui a d’ailleurs permis aux       hyènes, de planter leurs crocs, graduellement, dans une société saignée à       blanc.        Je ne peux néanmoins que saluer toute âme digne, dont le Docteur Moncef       MARZOUKI, par exemple, victime notoire de la racaille au pouvoir, et qui a       toujours prôné cette forme de lutte pacifique, malgré tout ce qu’on le       voit endurer, de la part d’un système terroriste.        Mais comment réussir ce pari, dans une société déliquescente, produit du       BOURGUIBISME, déjà. On avait développé le régionalisme, puis le racisme,       et de là, le favoritisme à outrance.       Ainsi, aucune région n’aime une autre, ne respecte son dialecte ou sa       culture locale, ni ne lui souhaite un développement ou une amélioration.       Bref, le peuple se déteste.       D’où étaient nés le déni du patriotisme, le chacun pour soi et la pensée       d’ «après moi, le déluge». D’ailleurs, pour quelle raison, on indique le       lieu de naissance, sur la Carte d’Identité Nationale et le Passeport, si       ce n’est afin de cataloguer tout « citoyen », selon sa provenance et sa       famille, et demandant un document, un travail, un papier, un service, un       prêt bancaire, la main d’une femme pour mariage ou un droit dans un       tribunal ?       C’est exactement cela, DIVISER POUR REGNER.         Pour ces raisons et d’autres, je crois qu’il serait pénible et long, de       changer le cours des choses, avant de désinfecter les cerveaux. A moins       que la technologie aidant, la tache sera plus aisée que naguère, moyennant       les Mass Média modernes.       A bon entendeur, salut, et surtout bon courage.                 RABAM, né d’une faute de frappe, pour ne       rien comprendre.