28 juin 2010

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TUNISNEWS
10 Úme année, N° 3687 du 28.06.2010
 archives : www.tunisnews.net 


CRLDHT: RĂ©union – 61 bis, impasse de la dĂ©mocratie – 2010 Tunisie 4Ăšme forum mondial des droits de l’homme: Droits de l’Homme et Maghreb : les droits, les crises, les rĂ©voltes, les consĂ©quences des relations Ă©conomiques et politiques avec le nord de la MĂ©diterranĂ©e Midi Libre: Cette « goutte d’eau » malgrĂ© le rĂ©gime Ben Ali LibertĂ©:  UniversitĂ© d’étĂ© des journalistes Ă  El-Tarf  – Un protocole d’accord entre l’AlgĂ©rie, la Tunisie et la Libye Magharebia: La Tunisie enregistre son plus fort taux de rĂ©ussite au bac depuis 2002 La Tribune: Les pays du Maghreb et l’UE en rĂ©union ministĂ©rielle Ă  Alger WMC: Tunisie-USA : Les commandements de HĂ©di Djilani


CRLDHT

ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie

Membre du RĂ©seau Euro-mĂ©diterranĂ©en des Droits de l’Homme

21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34

crldht@gmail.com / www.crldht.org 

 

 

INVITATION

REUNION PUBLIQUE

Le vendredi 2 juillet 2010 à 20h  Au FIAP 

61 BIS, IMPASSE DE LA DEMOCRATIE – 2010 TUNISIE

 

Le 15 juin 2010, le Parlement tunisien a votĂ© une loi visant l’ajout d’un paragraphe additionnel Ă  l’article 61 bis du Code pĂ©nal, qui sanctionnerait « tout Tunisien qui entretiendrait, sciemment, des relations avec des parties Ă©trangĂšres en vue de les inciter Ă  porter atteinte aux intĂ©rĂȘts vitaux de la Tunisie. Sont considĂ©rĂ©s comme intĂ©rĂȘts vitaux tout ce qui relĂšve de la sĂ©curitĂ© Ă©conomique de l’État ». Toute personne qui Ă©tablirait intentionnellement des contacts explicites ou implicites avec des agents d’un Etat Ă©tranger, une institution ou une organisation Ă©trangĂšre dans l’objectif de les inciter Ă  porter atteinte aux intĂ©rĂȘts vitaux de la Tunisie est dĂ©sormais passible de 5 Ă  12 ans d’emprisonnement. Cette loi votĂ©e dans un dĂ©lai record (moins d’un mois aprĂšs  son adoption par le Conseil des ministres  le 19 mai 2010) vise Ă  criminaliser la libertĂ© d’expression  au moment oĂč la Tunisie a engagĂ© des nĂ©gociations avec l’Union europĂ©enne en vue d’obtenir le statut de « pays avancé ». Autant dire que cette loi cible directement les dĂ©fenseurs des droits de l’homme dont certains sont trainĂ©s nommĂ©ment dans la boue par la presse officielle comme par celle de caniveau dans une totale impunitĂ©.

 

Le CRLDHT  VOUS INVITE A UNE REUNION PUBLIQUE

Le vendredi 2 juillet 2010 à 20h  Au FIAP

30 rue Cabanis – 75014 PARIS –  Metro GlaciĂšre

Salle Lisbonne

 

 

Avec la Participation de :

 

Mme Souhair BELHASSEN, Présidente de la FIDH

Mme Sihem BEN SEDRINE, Porte Parole du CNLT

M. KhĂ©maies CHAMMARI, Consultant international en droits de l’Homme

M. Kamel JENDOUBI, Président du CRLDHT et du REMDH

 

La réunion sera animée par Me Houcine BARDI

  

 

Avec le soutien de :

 

Associations : FTCR – ATF – SolidaritĂ© Tunisienne – AMF –ATMF – ASDHOM – Organisation Internationale des ExilĂ©s Tunisiens – ATF Paris.

 

Partis Politiques : CPR – ETTAJDID France – Mouvement ENNAHDHA – PCOT – PDP – FDTL.


 

4Ăšme FORUM MONDIAL DES DROITS DE L’HOMME – NANTES – 28 juin – 1er juillet 2010

Table ronde n°1 proposĂ©e par le Collectif Droits pour l’HumanitĂ©

Droits de l’Homme et Maghreb : les droits, les crises, les rĂ©voltes, les consĂ©quences des relations Ă©conomiques et politiques avec le nord de la MĂ©diterranĂ©e.


 

Mercredi 30 juin 2010 – 9h30-12h

Le Maghreb compte cinq nations : l’AlgĂ©rie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Ces pays ont accĂ©dĂ© Ă  l’indĂ©pendance dans les annĂ©es 50 et 60. La Charte des Nations Unies est en vigueur depuis 1945, la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme depuis 1948.

Qu’en est-il des droits de l’Homme dans ces pays ?

En Tunisie, depuis les annĂ©es 70, des mouvements sociaux se sont produits qui ont Ă©tĂ© violemment rĂ©primĂ©s. Ces derniĂšres annĂ©es, de plus en plus de voix – journalistes, avocats
 se sont Ă©levĂ©es pour dĂ©noncer les rĂ©pressions. En 2008, la population du bassin des mines de phosphate de la rĂ©gion de Gafsa s’est rebellĂ©e pacifiquement contre des pratiques illĂ©gales du pouvoir. Celui-ci a rĂ©pondu par une rĂ©pression trĂšs dure avec des manifestants tuĂ©s par arme Ă  feu, des arrestations massives, des procĂšs inĂ©quitables et des condamnations trĂšs lourdes. Le dossier n’est pas refermĂ© malgrĂ© la libĂ©ration conditionnelle rĂ©cente des personnes, celles-ci n’ayant pas retrouvĂ© leur emploi. Des tunisiens, jeunes pour la plupart, en viennent Ă  fuir le pays.

Au Maroc, les Ă©vĂ©nements survenus Ă  Sidi Ifni et plus rĂ©cemment dans la ville miniĂšre de charbon de Jerada illustrent une dĂ©gradation de la situation sociale et des conditions de vie. ParallĂšlement, des journaux ont Ă©tĂ© fermĂ©s et des journalistes ont fait l’objet de procĂšs.

La rĂ©pression d’Etat face Ă  ces mouvements qui demandent le respect des droits Ă©conomiques et sociaux et des libertĂ©s tranche avec les promesses dĂ©mocratiques du nouveau rĂ©gime.

En AlgĂ©rie, des villes – Oran
et des rĂ©gions – Kabylie
 connaissent rĂ©guliĂšrement des rĂ©voltes incontrĂŽlĂ©es sans que l’on discerne jusqu’oĂč ce type de situations peut mener.

En Mauritanie, des personnes sont dĂ©tenus considĂ©rĂ©es comme des prisonniers d’opinion. Un grand nombre de protestataires sont brutalisĂ©s par la police lors de la dispersion de manifestations. Des atteintes Ă  la libertĂ© d’expression sont signalĂ©es.

Les gouvernements semblent incapables de résoudre les conflits et gérer les rapports sociaux sans recourir à la répression.

Cette propension Ă  priver de libertĂ© d’expression les mouvements sociaux est aussi rĂ©currente pour les journalistes, les militant.es hors du monde du travail et plus largement les organisations qui se situent dans l’opposition. Des restrictions aux libertĂ©s touchent l’ensemble de la sociĂ©tĂ© et contribuent au dĂ©veloppement de la corruption qui affecte tout le tissu social.

Des prisonniers politiques dont la plupart sont considĂ©rĂ©s comme des prisonniers d’opinion demeurent en dĂ©tention. Des personnes font l’objet de mesures administratives qui restreignent leurs droits civils et politiques. Des cas d’exactions humiliantes Ă  l’encontre des familles de personnes emprisonnĂ©es, voire de torture et de mauvais traitements contre des personnes dĂ©tenues ont Ă©tĂ© signalĂ©s.

La lutte contre le terrorisme sert parfois de prétexte à de graves atteintes aux droits.

La rĂ©alitĂ© des droits sociaux, civils et politiques est-elle dĂ©rivĂ©e, aprĂšs la fin du colonialisme, d’un rapport de domination du Nord sur le Sud de la MĂ©diterranĂ©e avec l’aide des groupes sociaux dominants issus de ces pays ?

Quelle est la place et quelle place donner aux accords de coopĂ©ration Union europĂ©enne – Maghreb ?

Entre le moment oĂč ces pays ont accĂ©dĂ© Ă  l’indĂ©pendance et aujourd’hui, comment les droits humains ont-ils pris place ? A quel moment la question effective des droits humains s’est elle posĂ©e avec acuitĂ© et force ? OĂč en sont les libertĂ©s d’opinion et d’expression ? OĂč en sont la dĂ©mocratie et les libertĂ©s publiques dans les pays du Maghreb ? Est-il possible de dresser un constat sur la situation rĂ©elle et effective des droits humains actuellement, leur respect, leur violation ?

 

La table ronde se propose d’analyser les facteurs ayant contribuĂ© Ă  cette situation en croisant diffĂ©rentes approches : Ă©conomiques, politiques, historiques, culturelles.

Intervenants :

Amine ABDELHAMID, Vice-prĂ©sident de l’Association Marocaine des Droits Humains membre de la FĂ©dĂ©ration Internationale des Droits de l’Homme – FIDH, Coordinateur de la Coordination MaghrĂ©bine des Droits Humains – CMODH, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union Syndicale des Fonctionnaires – Union Marocaine du Travail – USF- UMT ;

 

AĂŻssata Satigui SY, avocate, membre fondateur Association Mauritanienne des droits de l’Homme, vice-prĂ©sidente Union interafricaine des droits de l’Homme, chargĂ©e de l’Afrique du Nord, coordinatrice ONG mauritanienne Initiative pour la Promotion de l’éducation Citoyenne et du dialogue Politique – IPCD, PrĂ©sidente ComitĂ© des Femmes de l’Union des syndicats libres de Mauritanie -USLM ;

 

Lahouari ADDI, sociologue algérien, Amnesty International ;

 

Anouar KOUSIRI, avocat, membre du ComitĂ© directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme ;

 

Gilles MANCERON, historien, spécialiste du Maghreb ;

 

Animateur : Mouhieddine CHERBIB, ancien PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une CitoyennetĂ© des deux Rives – FTCR ;

 

et avec la prĂ©sence de l’Association des Travailleurs MaghrĂ©bins de France (ATMF France – Washma Nantes) ;

 

Avec la participation de syndicalistes, avocats et acteurs des droits humains au Maghreb,

MM. Adnane Hajji, Bechir Laabidi, Adal Jayar et Abid Khlaifi, syndicalistes et Mme Zakia Dhifaoui, journaliste et professeur en Tunisie. 

 

Cette table ronde est organisée avec le soutien du Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef.

 

 

Résumé de la table ronde :

Au regard des droits de l’Homme, des Ă©vĂšnements graves se sont dĂ©roulĂ©s dans les pays du Maghreb : AlgĂ©rie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie.

Ces atteintes aux droits se traduisent par des arrestations arbitraires, des procĂšs inĂ©quitables et des condamnations lourdes. Des restrictions aux libertĂ©s affectent l’ensemble de la sociĂ©tĂ©.

Entre le moment oĂč ces pays ont accĂ©dĂ© Ă  l’indĂ©pendance et aujourd’hui, comment les droits humains ont-ils pris place ? OĂč en sont la dĂ©mocratie et les libertĂ©s publiques dans les pays du Maghreb ? Est-il possible de dresser un constat sur la situation rĂ©elle et effective des droitshumains actuellement, leur respect, leur violation ?

La table ronde se propose d’analyser les facteurs ayant contribuĂ© Ă  cette situation en croisant diffĂ©rentes approches : Ă©conomiques, politiques, historiques, culturelles.


Precision

Mouwatinoun: La question Juive D’aprĂšs Bruno Bauer –  PrĂ©sentation par M Jelloul Azzouna : Je vous serais reconnaissant de prĂ©ciser que le rĂ©sumĂ© du texte de Bruno Bauer a Ă©tĂ© effectuĂ© d’aprĂšs la traduction que j’en ai donnĂ©e dans: Sur la Question juive – BrochĂ© (29 mars 2006) de Karl Marx, Daniel BensaĂŻd, et Jean-François Poirier aux Ă©ditions de La Fabrique.
Bien cordialement
Jean-François Poirier

Cette « goutte d’eau » malgrĂ© le rĂ©gime Ben Ali


Le prĂ©sident tunisien Ben Ali est omniprĂ©sent. Des portraits Ă  son effigie parsĂšment façades et murs intĂ©rieurs. « MĂȘme dans les rĂ©gimes dĂ©testables, il faut continuer Ă  ouvrir les esprits », explique AndrĂ© Vezinhet pour justifier la prĂ©sence du DĂ©partement en Tunisie. « Emprisonner des journalistes, par exemple, ce n’est pas tolĂ©rable, convient-il. Mais est-ce que pour autant il faut arrĂȘter de mener des actions avec le peuple ? » Des actions que la lourdeur du systĂšme en place rend tout de mĂȘme complexes. Mais « ce grain de sable, cette goutte d’eau » n’est pas de trop, estime-t-il : « Au XXI e siĂšcle, alors que chez nous on parle de problĂšmes de retraite, quand on voit l’Ă©tat de dĂ©pendance des ramasseuses de palourdes, par exemple, nous sommes, en relatif, des enfants gĂątĂ©s » Et pour mieux expliquer pourquoi le Conseil gĂ©nĂ©ral rĂ©pond prĂ©sent, le conseiller gĂ©nĂ©ral Antoine Martinez Ă©voque l’association Colibris fondĂ©e par Pierre Rabhi et Nicolas Hulot, sur fond de fable animaliĂšre : « L’histoire du colibri, c’est celle de la fin du monde. Le tatou rencontre le colibri, le colibri dit “Je veux Ă©teindre le feu et on peut le faire si chacun apporte sa goutte d’eau”. Nous, la politique qu’on mĂšne ici, c’est celle du colibri. On voit bien toutes les rĂ©sistances, les pesanteurs. Mais soit on reste chez nous, soit on apporte une goutte d’eau ».
(Source: midilibre.com le 28 juin 2010)


Tunisie-USA : Les commandements de Hédi Djilani


 
  • «Nous sommes attachĂ©s Ă  nos relations avec l’Union europĂ©enne, mais nous devons diversifier nos relations en direction des USA et de l’Asie, affirme le prĂ©sident de l’UTICA. Convaincu que parce que les AmĂ©ricains ont d’autres centres d’intĂ©rĂȘt, il ne faut pas s’imaginer qu’ils vont venir vers nous. C’est Ă  nous, qui sommes demandeurs, d’aller les chercher». Sur la table, en particulier depuis la crĂ©ation de la Tunisian American Chamber of Commerce (TACC), en 1989, la question des relations Ă©conomiques et commerciales de la Tunisie avec les Etats-Unis est plus que jamais d’actualitĂ©. Les Tunisiens veulent faire du business avec les AmĂ©ricains, cela est Ă©vident. Pour un pays dont l’économie est fortement dĂ©pendante des exportations, vouloir s’ouvrir un nouveau marchĂ© constitue une lapalissade. Les relations Ă©conomiques tuniso-amĂ©ricaines n’en sont pas au degrĂ© zĂ©ro. Quelques dizaines d’entreprises amĂ©ricaines sont implantĂ©es en Tunisie. Quelques sociĂ©tĂ©s tunisiennes exportent dĂ©jĂ  sur le marchĂ© amĂ©ricain et une au moins est en train d’étudier la possibilitĂ© d’une implantation. Les importations tunisiennes des Etats-Unis ont triplĂ© Ă  plus de 502 millions de dollars entre 2002 et 2008. Ses exportations ont quant Ă  elles Ă©tĂ© multipliĂ©es par six Ă  644 millions $ durant la mĂȘme pĂ©riode. Toutefois, les Ă©changes rĂ©alisĂ©s par la Tunisie avec les USA ne reprĂ©sentent que 3% de son commerce. «Il n’y a pas de tradition d’échanges avec les Etats-Unis», constate Nazeh Ben Ammar, prĂ©sident de la TACC en ouverture du dĂ©jeuner-dĂ©bat organisĂ© mercredi 23 juin pour faire rĂ©flĂ©chir M. HĂ©di Djilani, prĂ©sident de l’UTICA, M. Gordon Gray, ambassadeur amĂ©ricain Ă  Tunis, et un parterre d’hommes d’affaires, avocats, journalistes et universitaires sur les opportunitĂ©s qu’offrait le marchĂ© amĂ©ricain. «Les USA constituent une manne pour les exportateurs, importateurs et investisseurs tunisiens», assure le prĂ©sident de la TACC. Mais des opportunitĂ©s qui ne sont pas encore saisies. «Les Etats-Unis constituent pour nous un challenge trĂšs important», confirme le prĂ©sident de l’UTICA. Car mĂȘme si les deux pays «ont des relations stratĂ©giques vieilles de plus de deux siĂšcles –nĂ©cessaires pour le dĂ©veloppement de relations Ă©conomiques», la Tunisie souffre d’une image qui la dĂ©peint comme un pays «dans le giron de l’Europe». Certes, «gĂ©ographiquement cela est vrai», observe M. Djilani. «Nous sommes attachĂ©s Ă  cette partie du monde, mais nous devons diversifier nos relations en direction des USA et de l’Asie». Le patron des patrons ne se fait pas d’illusions Ă  ce sujet : «L’AmĂ©rique ne remplacera jamais l’Europe. L’Union europĂ©enne restera toujours un partenaire important, mais il faudra diluer cette importance», recommande M. Djilani. Mais les Etats-Unis sont «un marchĂ© particulier, diffĂ©rent de l’Union europĂ©enne et unique. Il s’attache aux prix, n’est pas fidĂšle et peut changer de fournisseur sans Ă©tat d’ñme», analyse l’invitĂ© du dĂ©jeuner-dĂ©bat de la TACC. En outre, «on ne peut pas gagner le pari de l’exportation en direction du marchĂ© amĂ©ricain sans un effort sur la qualitĂ© et les prix». Alors, Ă  qui la faute si pour l’instant les contacts entre businessmen et entreprises des deux pays sont trĂšs peu nombreux ? Un peu aux deux parties, selon le prĂ©sident de l’UTICA. D’un cĂŽtĂ©, «les USA ne sont pas dans le spectre des hommes d’affaires tunisiens». De l’autre, «lorsqu’on s’adresse Ă  une entreprise amĂ©ricaine, elle oriente vers son bureau ou sa filiale en Europe». Ce que conteste, HĂ©di Djiilani. «La maĂźtrise de la langue anglaise ne posant plus de problĂšme en Tunisie, on ne peut plus nous dire qu’on ne peut exporter directement des Etats-Unis vers le marchĂ© tunisien car il faut franciser la documentation, soutient le prĂ©sident de l’UTICA. D’autant que les Etats-Unis ont pour plus d’une raison intĂ©rĂȘt Ă  s’intĂ©resser Ă  la Tunisie et au Maghreb. Une des plus importantes tient au fait que toute entreprise amĂ©ricaine en Tunisie peut bĂ©nĂ©ficier de ses accords avec les autres pays de la rĂ©gion. Outre l’artisanat, le prĂ©sident de l’UTICA pense que notre pays est intĂ©ressant pour les entreprises amĂ©ricaines du secteur de l’agroalimentaire et en particulier celles spĂ©cialisĂ©es dans la confection des plats cuisinĂ©s –une activitĂ© qui «se dĂ©veloppe» en Tunisie. Pour elles, la Tunisie peut devenir «une base arriĂšre en direction du marchĂ© europĂ©en». Toutefois, «parce que les AmĂ©ricains ont d’autres centres d’intĂ©rĂȘt, il ne faut pas s’imaginer qu’ils vont venir vers nous. C’est Ă  nous, qui sommes demandeurs, d’aller les chercher», insisteHĂ©di Djilani. Et ils devront dĂ©sormais le faire dans un contexte diffĂ©rent de celui qui semblait se dessiner il y a deux ans : un Free Trade Agreement (FTA) qui n’est plus aujourd’hui Ă  l’ordre du jour car le CongrĂšs amĂ©ricain a mis fin au mandat donnĂ© au chef de la mission pour en nĂ©gocier l’établissement avec certains pays, dont la Tunisie. «L’idĂ©e est plutĂŽt aujourd’hui d’Ɠuvrer au dĂ©veloppement de la coopĂ©ration et des investissements» dans le cadre de textes dĂ©jĂ  en vigueur, souligne l’ambassadeur Gordon Gray.  

    (Source: webmanagercenter.com le 28 Juin 2010 07:21:00)


  • La Tunisie enregistre son plus fort taux de rĂ©ussite au bac depuis 2002


    Par Monia Ghanmi pour Magharebia à Tunis – 28/06/10

    Les candidats au baccalaurĂ©at ont connu le taux de rĂ©ussite le plus Ă©levĂ© depuis plusieurs annĂ©es, une jeune Tunisienne rĂ©ussissant mĂȘme une premiĂšre, une moyenne parfaite de 20/20.
     
    Les candidats au bac de cette annĂ©e en Tunisie ont enregistrĂ© un taux de rĂ©ussite de 50,2 pour cent, le plus Ă©levĂ© depuis la mise en place en 2002 du nouveau systĂšme de notation. Des milliers d’Ă©lĂšves tunisiens ont appris leurs rĂ©sultats aux examens samedi 26 juin. “J’ai failli m’Ă©vanouir tellement j’Ă©tais contente quand j’ai reçu ce SMS”, explique Yassine Akoubi, un Ă©lĂšve en section artistique Ă  l’Institut secondaire Ksar Said, qui a rĂ©ussi avec une moyenne de 10,96. “Le premier mot qui a retenu mon attention a Ă©tĂ© ‘FĂ©licitations”. J’ai commencĂ© Ă  hurler “Je l’ai eu ! Je l’ai eu !'” “Ce succĂšs est sans Ă©gal. Aucun mot ne peut dĂ©crire le goĂ»t du succĂšs aux examens du bac. Je n’oublierai jamais ce moment-lĂ ”, ajoute-t-il. La joie d’Akoubi a Ă©tĂ© partagĂ©e par 67 519 autres candidats Ă  avoir rĂ©ussi, sur un total de 134 511 candidats. Les filles ont enregistrĂ© un taux de rĂ©ussite plus Ă©levĂ© que les garçons, avec 60,98 pour cent, contre 39,02 pour cent chez les garçons. Les pourcentages de candidats Ă©taient de 57 pour cent de filles et 43 pour cent de garçons. Une candidate, Asma Souid, Ă©lĂšve en sciences de l’Institution exemplaire Ariana, a mĂȘme dĂ©crochĂ© la note parfaite, 20/20, pour la premiĂšre fois en Tunisie. Dans les autres filiĂšres, Fehmi Bouhawel de Monastir est arrivĂ© en tĂȘte en sciences techniques avec une moyenne gĂ©nĂ©rale de 19,43/20, tandis que la candidate de Mokhnine Saoussen Memmi a obtenu la note la plus Ă©levĂ©e parmi les Ă©lĂšves de la section Ă©conomie et gestion, avec 17,72/20. Nesrine Nakkach de Kebili a dĂ©crochĂ© le meilleur rĂ©sultat en section littĂ©raire et artistique avec 17,41/20, et Asma Abdoul a Ă©tĂ© couronnĂ©e en sports, avec 16,26/20. Dix instituts secondaires ont vu 100 pour cent de leurs Ă©lĂšves rĂ©ussir, et trente-trois autres ont enregistrĂ© un taux de rĂ©ussite de 75 pour cent ou plus. Les candidats en sports ont Ă©tĂ© les plus chanceux, avec 88,22 pour cent de rĂ©ussite Ă  la premiĂšre session. Leurs camarades des sections mathĂ©matiques sont arrivĂ©s en deuxiĂšme position, avec un taux de rĂ©ussite de 66,16 pour cent, suivi des sciences des mĂ©dias, avec 56,58 pour cent. La filiĂšre Ă©conomie et gestion arrive ensuite avec un taux de 52,55 pour cent, devant la technologie, avec 48,78 pour cent. Ce sont les Ă©lĂšves en arts qui ont le moins bien rĂ©ussi, avec seulement 33,36 pour cent de rĂ©ussite. Les institutions exemplaires n’ont pas conservĂ© l’exclusivitĂ© des bons rĂ©sultats cette annĂ©e, a expliquĂ© le ministre de l’Education Hatem Ben Salem lors d’une confĂ©rence de presse le 26 juin. Trois Ă©lĂšves parmi les meilleurs appartiennent Ă  des Ă©coles secondaires classiques. Ben Salem s’est fĂ©licitĂ© du succĂšs des nouvelles mesures anti-fraude mises en place pour les Ă©preuves de cette annĂ©e. Parmi les Ă©lĂšves de l’enseignement public, 57,24 pour cent ont rĂ©ussi leur bac, contre 17,49 pour cent des candidats de l’enseignement privĂ©. Seuls 0,75 pour cent des candidats indĂ©pendants ont rĂ©ussi. La session de rattrapage, qui aura lieu du 28 juin au 1er juillet, sera proposĂ©e Ă  quelque 49 412 candidats. (Source: Magharebia.com le 28 juin 2010)  


    Les pays du Maghreb et l’UE en rĂ©union ministĂ©rielle Ă  Alger L’Union magrĂ©bine dans l’intĂ©gration du marchĂ© de l’électricitĂ©

    28-06-2010

    Par Youcef Salami Il y a volontĂ© aujourd’hui de la part de l’AlgĂ©rie, de la Tunisie et du Maroc de dĂ©velopper un marchĂ© commun de l’électricitĂ© et d’en faire un espace intĂ©grĂ© au marchĂ© de l’énergie de l’UE. Cette disponibilitĂ© maghrĂ©bine a Ă©tĂ© mise en exergue, Ă  l’occasion de la tenue, la semaine derniĂšre, Ă  Alger, de la rĂ©union du conseil ministĂ©riel de l’énergie UMA-UE. Cette rencontre a Ă©tĂ© sanctionnĂ©e par une dĂ©claration finale appelĂ©e «dĂ©claration d’Alger». C’est un document en plusieurs points oĂč il est indiquĂ© que les trois pays «confirment leur volonté» de poursuivre les rĂ©formes de leurs secteurs Ă©nergĂ©tiques nationaux et de mettre Ă  profit les possibilitĂ©s offertes par la coopĂ©ration bilatĂ©rale et multilatĂ©rale entre leurs pays respectifs et l’UE afin de «mener Ă  bien» ces rĂ©formes et de dĂ©velopper leurs secteurs Ă©nergĂ©tiques nationaux. L’intĂ©gration dont il est question contribuera, Ă  coup sĂ»r, Ă  la crĂ©ation d’un espace de libre-Ă©change entre les pays mĂ©diterranĂ©ens et l’UE, d’une passerelle Ă©nergĂ©tique entre les pays de la rive sud et de la rive nord de la MĂ©diterranĂ©e. Dans un long discours prononcĂ© Ă  l’occasion de cette rencontre, la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Mme Amina Benkhadra a soulignĂ© que les pays du Maghreb avaient affichĂ© leur volontĂ© de «crĂ©er» ce marchĂ© maghrĂ©bin de l’électricitĂ© qui nĂ©cessite toutefois «l’harmonisation» des cadres rĂ©glementaires du secteur de l’électricitĂ© et un «rapprochement» des procĂ©dures de tarification de cette Ă©nergie. Les prix de l’énergie, une question qui a  Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e, Ă  la faveur de ce conseil des ministres. Mais elle n’a pas Ă©tĂ© tranchĂ©e. Elle le sera dans «une Ă©tape ultĂ©rieure», a relevĂ©, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, prĂ©sent Ă©videmment Ă  ce rendez-vous ministĂ©riel. Mme Benkhadra a considĂ©rĂ© par ailleurs que le partenariat euro-mĂ©diterranĂ©en dans le domaine de l’électricitĂ© exigeait de l’UE un plus grand effort dans les transferts de technologie et une plus grande ouverture de ses marchĂ©s aux produits du Sud. Cette exigence avait Ă©tĂ© formulĂ©e en 2006 par l’AlgĂ©rie qui avait souhaitĂ© une plus grande libertĂ© d’accĂšs des pays maghrĂ©bins producteurs d’électricitĂ© solaire au marchĂ© de l’UE. L’accĂšs, est-ce possible quatre ans plus tard ? La rĂ©ponse, il faut la chercher dans les difficultĂ©s que rencontre le groupe Sonelgaz en Europe. Sonelgaz avait fait face l’annĂ©e derniĂšre Ă  des entraves pour accĂ©der au marchĂ© espagnol. Les autoritĂ©s espagnoles lui avaient alors interdit d’agir en tant que producteur d’électricitĂ© et agent commercial en Espagne. Et  ces obstacles n’ont pas Ă©tĂ© tout Ă  fait, levĂ©s aujourd’hui. Afin de rĂ©gler, une fois pour toutes, tous les problĂšmes liĂ©s Ă  l’accĂšs au marchĂ© europĂ©en de l’énergie, pourtant libĂ©ralisĂ©, il y a plus de dix ans, l’AlgĂ©rie et l’Union europĂ©enne discutent, depuis quelques annĂ©es, d’un accord dit «stratĂ©gique sur l’énergie». C’est une problĂ©matique qui a Ă©tĂ© Ă©galement Ă©voquĂ©e, Ă  l’occasion de cette rĂ©union du Conseil des ministres. Le  commissaire europĂ©en Ă  l’énergie, Gunther Oettinger qui Ă©tait de la rencontre a estimĂ© qu’il «est possible»  de parvenir Ă  un tel accord entre les deux parties. Il a par ailleurs, annoncĂ© que l’UE s’engage Ă  soutenir «Desertec», un projet auquel s’intĂ©resse l’AlgĂ©rie, mais sous conditions.

    Le renouvelable, c’est aussi une prioritĂ© Notre pays avait conditionnĂ© sa participation par le transfert, de la part des investisseurs, de technologie en matiĂšre d’engineering, d’équipements et de constructions. Youcef Yousfi a indiquĂ© que l’AlgĂ©rie «étudierait» la possibilitĂ© de dĂ©velopper des projets de partenariat euro-mĂ©diterranĂ©en. «Nous allons Ă©tudier toutes les possibilitĂ©s de dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables non seulement au niveau national mais aussi au niveau rĂ©gional», a-t-il rĂ©pondu Ă  une question sur la position de l’AlgĂ©rie sur le projet de production d’électricitĂ© solaire (Desertec), initiĂ© par des entreprises europĂ©ennes. Soulignant l’achĂšvement dans les dĂ©lais contractuels de la premiĂšre Ă©tape du projet de l’intĂ©gration du marchĂ© de l’électricitĂ© de l’AlgĂ©rie, du Maroc et de la Tunisie avec celui de l’Europe, le ministre a indiquĂ© que ce projet avait besoin pour sa mise en Ɠuvre de renforcer la formation des ressources humaines. Ce projet, c’est une initiative formulĂ©e par des entreprises allemandes, françaises, espagnoles et italiennes ; il sera complĂ©tĂ© par une participation des pouvoirs publics (de l’UE) pour en arriver Ă  sa rĂ©alisation technique et financiĂšre. «Desertec n’est pas un projet privĂ©, il sera rĂ©alisĂ© uniquement s’il a un Ă©cho auprĂšs des gouvernements et je vais m’engager Ă  le rĂ©aliser dans l’intĂ©rĂȘt des pays maghrĂ©bins et europĂ©ens», a tenu Ă  affirmer le commissaire europĂ©en. «Tout reste Ă  faire, de la planification jusqu’au financement et nous allons soutenir ce projet», a-t-il martelĂ© en prĂ©cisant que «le financement sera privĂ© mais l’intĂ©rĂȘt sera public». D’un coĂ»t de 400 milliards d’euros, Desertec vise Ă  fournir d’une maniĂšre durable des Ă©nergies renouvelables Ă  l’Europe, au Moyen-Orient et Ă  l’Afrique du Nord. Toujours au chapitre des Ă©nergies renouvelables et dans une dĂ©claration qu’il a faite Ă  l’occasion de cette rĂ©union UMA-UE,  le ministre de l’Energie et de l’Industrie tunisien, Afif Chelbi, a soulignĂ© qu’il Ă©tait «nĂ©cessaire» de clarifier les modalitĂ©s d’achat de ces Ă©nergies renouvelables, mettant en relief la tarification des Ă©changes Ă©lectriques frontaliers, des rĂ©seaux pas tout Ă  fait denses ; les interconnexions Ă©lectriques maghrĂ©bines reprĂ©sentent seulement un pour cent  des capacitĂ©s de production globales du Maghreb, un taux qui reste insuffisant pour des Ă©changes rĂ©guliers et Ă©talĂ©s dans le temps. L’AlgĂ©rie et le Maroc sont dĂ©jĂ  reliĂ©s par une interconnexion de 400 kilovolts, qui leur facilite le transport de l’énergie Ă©lectrique vers l’Espagne dans le cadre de la rĂ©alisation de la boucle Ă©lectrique euro-mĂ©diterranĂ©enne. La ligne 400 KV Hassi Ameur (AlgĂ©rie)-Bourdim (Maroc) a Ă©tĂ© mise en service. La mise sous tension de l’interconnexion Ă©lectrique (400kV) entre l’AlgĂ©rie et le Maroc constitue un important challenge pour le groupe Sonelgaz. C’est le transport de grandes quantitĂ©s d’énergie dans les deux sens qui a Ă©tĂ© rendu possible. C’est le produit d’efforts colossaux  dĂ©ployĂ©s et par les Ă©quipes des sociĂ©tĂ©s du Groupe Sonelgaz et par celles de  l’Office national de l’électricitĂ© du Maroc (ONE). Cette  nouvelle liaison est de nature Ă  conforter l’exploitation du systĂšme Production transport d’électricitĂ© (SPTE), en termes de sĂ©curitĂ©, de continuitĂ© et de qualitĂ© de service : elle facilite les Ă©changes Ă©lectriques en renforçant davantage la sĂ©curitĂ© du systĂšme Ă©lectrique et en sĂ©curisant l’approvisionnent en Ă©nergie des deux pays. Cette interconnexion conforte par ailleurs  les liens traditionnels tissĂ©s dĂ©jĂ  de longue date en matiĂšre de coopĂ©ration dans le domaine de l’énergie Ă©lectrique, entre l’AlgĂ©rie et le Maroc. Deux autres interconnexions sont prĂ©vues dans le cadre de cette intĂ©gration, l’une sous-marine devant relier la Tunisie Ă  l’Italie et une autre reliant le Maroc Ă  l’Espagne. En rĂ©sumĂ©, il faut dire que le message est trĂšs clair : les pays maghrĂ©bins veulent «renforcer» le partenariat Ă©nergĂ©tique entre eux, d’une part, et entre eux et l’UE, d’autre part. Les pays du Maghreb souhaitent dĂ©velopper non seulement  de l’énergie et de l’industrie, mais Ă©galement des Ă©nergies renouvelables.  Y. S

    (Source: “La Tribune” (Quotidien – Algerie) le 28 juin 2010)


    UniversitĂ© d’étĂ© des journalistes Ă  El-Tarf Un protocole d’accord entre l’AlgĂ©rie, la Tunisie et la Libye


    Par : Tahar B. C’est en prĂ©sence de M. Belkhadem que s’est ouverte la premiĂšre Ă©dition de l’universitĂ© d’Ă©tĂ© organisĂ©e par la section syndicale de la FĂ©dĂ©ration nationale des journalistes algĂ©riens, dans la wilaya d’El-Tarf. Ce dernier qui s’étalera sur 3 jours se dĂ©roule au niveau du camp africain de Tonga, Ă  neuf kilomĂštres de la ville balnĂ©aire d’El-Kala. Elle regroupe plus de 100 journalistes algĂ©riens reprĂ©sentant les 31 wilayas. Le ministre d’État M. Abdelaziz Belkhadem a saluĂ© l’initiative de la FĂ©dĂ©ration nationale des journalistes, en particulier pour le thĂšme choisi “L’environnement et la presse”. Ce dernier a, Ă  cet effet, appelĂ© Ă  un journalisme spĂ©cialisĂ© dans l’environnement, en mettant en exergue le choix de la wilaya pour la tenue de cette universitĂ© d’étĂ©, vu les sites touristiques, en plus du parce national que renferme El-Tarf. Le reprĂ©sentant des journalistes tunisiens et libyens a, pour sa part, encouragĂ© les initiatives qui visent Ă  avoir une meilleure maĂźtrise de la profession de journaliste et le renforcement des Ă©changes entre les pays du Maghreb, en matiĂšre de communication et de mĂ©dias. À cette occasion, un protocole d’accord a Ă©tĂ© signĂ© avant-hier entre l’AlgĂ©rie, la Tunisie et Libye, portant sur la mise en place de formations aux profit des journalistes et la spĂ©cialisation dans divers domaines. (Source: “LibertĂ©” (Quotidien – Algerie) le 28 juin 2010)

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