28 juin 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3687 du 28.06.2010
 archives : www.tunisnews.net 


CRLDHT: Réunion – 61 bis, impasse de la démocratie – 2010 Tunisie 4ème forum mondial des droits de l’homme: Droits de l’Homme et Maghreb : les droits, les crises, les révoltes, les conséquences des relations économiques et politiques avec le nord de la Méditerranée Midi Libre: Cette « goutte d’eau » malgré le régime Ben Ali Liberté:  Université d’été des journalistes à El-Tarf  – Un protocole d’accord entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye Magharebia: La Tunisie enregistre son plus fort taux de réussite au bac depuis 2002 La Tribune: Les pays du Maghreb et l’UE en réunion ministérielle à Alger WMC: Tunisie-USA : Les commandements de Hédi Djilani


CRLDHT

Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie

Membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme

21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34

crldht@gmail.com / www.crldht.org 

 

 

INVITATION

REUNION PUBLIQUE

Le vendredi 2 juillet 2010 à 20h  Au FIAP 

61 BIS, IMPASSE DE LA DEMOCRATIE – 2010 TUNISIE

 

Le 15 juin 2010, le Parlement tunisien a voté une loi visant l’ajout d’un paragraphe additionnel à l’article 61 bis du Code pénal, qui sanctionnerait « tout Tunisien qui entretiendrait, sciemment, des relations avec des parties étrangères en vue de les inciter à porter atteinte aux intérêts vitaux de la Tunisie. Sont considérés comme intérêts vitaux tout ce qui relève de la sécurité économique de l’État ». Toute personne qui établirait intentionnellement des contacts explicites ou implicites avec des agents d’un Etat étranger, une institution ou une organisation étrangère dans l’objectif de les inciter à porter atteinte aux intérêts vitaux de la Tunisie est désormais passible de 5 à 12 ans d’emprisonnement. Cette loi votée dans un délai record (moins d’un mois après  son adoption par le Conseil des ministres  le 19 mai 2010) vise à criminaliser la liberté d’expression  au moment où la Tunisie a engagé des négociations avec l’Union européenne en vue d’obtenir le statut de « pays avancé ». Autant dire que cette loi cible directement les défenseurs des droits de l’homme dont certains sont trainés nommément dans la boue par la presse officielle comme par celle de caniveau dans une totale impunité.

 

Le CRLDHT  VOUS INVITE A UNE REUNION PUBLIQUE

Le vendredi 2 juillet 2010 à 20h  Au FIAP

30 rue Cabanis – 75014 PARIS –  Metro Glacière

Salle Lisbonne

 

 

Avec la Participation de :

 

Mme Souhair BELHASSEN, Présidente de la FIDH

Mme Sihem BEN SEDRINE, Porte Parole du CNLT

M. Khémaies CHAMMARI, Consultant international en droits de l’Homme

M. Kamel JENDOUBI, Président du CRLDHT et du REMDH

 

La réunion sera animée par Me Houcine BARDI

  

 

Avec le soutien de :

 

Associations : FTCR – ATF – Solidarité Tunisienne – AMF –ATMF – ASDHOM – Organisation Internationale des Exilés Tunisiens – ATF Paris.

 

Partis Politiques : CPR – ETTAJDID France – Mouvement ENNAHDHA – PCOT – PDP – FDTL.


 

4ème FORUM MONDIAL DES DROITS DE L’HOMME – NANTES – 28 juin – 1er juillet 2010

Table ronde n°1 proposée par le Collectif Droits pour l’Humanité

Droits de l’Homme et Maghreb : les droits, les crises, les révoltes, les conséquences des relations économiques et politiques avec le nord de la Méditerranée.


 

Mercredi 30 juin 2010 – 9h30-12h

Le Maghreb compte cinq nations : l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Ces pays ont accédé à l’indépendance dans les années 50 et 60. La Charte des Nations Unies est en vigueur depuis 1945, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme depuis 1948.

Qu’en est-il des droits de l’Homme dans ces pays ?

En Tunisie, depuis les années 70, des mouvements sociaux se sont produits qui ont été violemment réprimés. Ces dernières années, de plus en plus de voix – journalistes, avocats… se sont élevées pour dénoncer les répressions. En 2008, la population du bassin des mines de phosphate de la région de Gafsa s’est rebellée pacifiquement contre des pratiques illégales du pouvoir. Celui-ci a répondu par une répression très dure avec des manifestants tués par arme à feu, des arrestations massives, des procès inéquitables et des condamnations très lourdes. Le dossier n’est pas refermé malgré la libération conditionnelle récente des personnes, celles-ci n’ayant pas retrouvé leur emploi. Des tunisiens, jeunes pour la plupart, en viennent à fuir le pays.

Au Maroc, les événements survenus à Sidi Ifni et plus récemment dans la ville minière de charbon de Jerada illustrent une dégradation de la situation sociale et des conditions de vie. Parallèlement, des journaux ont été fermés et des journalistes ont fait l’objet de procès.

La répression d’Etat face à ces mouvements qui demandent le respect des droits économiques et sociaux et des libertés tranche avec les promesses démocratiques du nouveau régime.

En Algérie, des villes – Oran…et des régions – Kabylie… connaissent régulièrement des révoltes incontrôlées sans que l’on discerne jusqu’où ce type de situations peut mener.

En Mauritanie, des personnes sont détenus considérées comme des prisonniers d’opinion. Un grand nombre de protestataires sont brutalisés par la police lors de la dispersion de manifestations. Des atteintes à la liberté d’expression sont signalées.

Les gouvernements semblent incapables de résoudre les conflits et gérer les rapports sociaux sans recourir à la répression.

Cette propension à priver de liberté d’expression les mouvements sociaux est aussi récurrente pour les journalistes, les militant.es hors du monde du travail et plus largement les organisations qui se situent dans l’opposition. Des restrictions aux libertés touchent l’ensemble de la société et contribuent au développement de la corruption qui affecte tout le tissu social.

Des prisonniers politiques dont la plupart sont considérés comme des prisonniers d’opinion demeurent en détention. Des personnes font l’objet de mesures administratives qui restreignent leurs droits civils et politiques. Des cas d’exactions humiliantes à l’encontre des familles de personnes emprisonnées, voire de torture et de mauvais traitements contre des personnes détenues ont été signalés.

La lutte contre le terrorisme sert parfois de prétexte à de graves atteintes aux droits.

La réalité des droits sociaux, civils et politiques est-elle dérivée, après la fin du colonialisme, d’un rapport de domination du Nord sur le Sud de la Méditerranée avec l’aide des groupes sociaux dominants issus de ces pays ?

Quelle est la place et quelle place donner aux accords de coopération Union européenne – Maghreb ?

Entre le moment où ces pays ont accédé à l’indépendance et aujourd’hui, comment les droits humains ont-ils pris place ? A quel moment la question effective des droits humains s’est elle posée avec acuité et force ? Où en sont les libertés d’opinion et d’expression ? Où en sont la démocratie et les libertés publiques dans les pays du Maghreb ? Est-il possible de dresser un constat sur la situation réelle et effective des droits humains actuellement, leur respect, leur violation ?

 

La table ronde se propose d’analyser les facteurs ayant contribué à cette situation en croisant différentes approches : économiques, politiques, historiques, culturelles.

Intervenants :

Amine ABDELHAMID, Vice-président de l’Association Marocaine des Droits Humains membre de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme – FIDH, Coordinateur de la Coordination Maghrébine des Droits Humains – CMODH, secrétaire général de l’Union Syndicale des Fonctionnaires – Union Marocaine du Travail – USF- UMT ;

 

Aïssata Satigui SY, avocate, membre fondateur Association Mauritanienne des droits de l’Homme, vice-présidente Union interafricaine des droits de l’Homme, chargée de l’Afrique du Nord, coordinatrice ONG mauritanienne Initiative pour la Promotion de l’éducation Citoyenne et du dialogue Politique – IPCD, Présidente Comité des Femmes de l’Union des syndicats libres de Mauritanie -USLM ;

 

Lahouari ADDI, sociologue algérien, Amnesty International ;

 

Anouar KOUSIRI, avocat, membre du Comité directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme ;

 

Gilles MANCERON, historien, spécialiste du Maghreb ;

 

Animateur : Mouhieddine CHERBIB, ancien Président de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives – FTCR ;

 

et avec la présence de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF France – Washma Nantes) ;

 

Avec la participation de syndicalistes, avocats et acteurs des droits humains au Maghreb,

MM. Adnane Hajji, Bechir LaabidiAdal Jayar et Abid Khlaifi, syndicalistes et Mme Zakia Dhifaoui, journaliste et professeur en Tunisie. 

 

Cette table ronde est organisée avec le soutien du Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef.

 

 

Résumé de la table ronde :

Au regard des droits de l’Homme, des évènements graves se sont déroulés dans les pays du Maghreb : Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie.

Ces atteintes aux droits se traduisent par des arrestations arbitraires, des procès inéquitables et des condamnations lourdes. Des restrictions aux libertés affectent l’ensemble de la société.

Entre le moment où ces pays ont accédé à l’indépendance et aujourd’hui, comment les droits humains ont-ils pris place ? Où en sont la démocratie et les libertés publiques dans les pays du Maghreb ? Est-il possible de dresser un constat sur la situation réelle et effective des droitshumains actuellement, leur respect, leur violation ?

La table ronde se propose d’analyser les facteurs ayant contribué à cette situation en croisant différentes approches : économiques, politiques, historiques, culturelles.


Precision

Mouwatinoun: La question Juive D’après Bruno Bauer –  Présentation par M Jelloul Azzouna : Je vous serais reconnaissant de préciser que le résumé du texte de Bruno Bauer a été effectué d’après la traduction que j’en ai donnée dans: Sur la Question juive – Broché (29 mars 2006) de Karl Marx, Daniel Bensaïd, et Jean-François Poirier aux éditions de La Fabrique.
Bien cordialement
Jean-François Poirier

Cette « goutte d’eau » malgré le régime Ben Ali


Le président tunisien Ben Ali est omniprésent. Des portraits à son effigie parsèment façades et murs intérieurs. « Même dans les régimes détestables, il faut continuer à ouvrir les esprits », explique André Vezinhet pour justifier la présence du Département en Tunisie. « Emprisonner des journalistes, par exemple, ce n’est pas tolérable, convient-il. Mais est-ce que pour autant il faut arrêter de mener des actions avec le peuple ? » Des actions que la lourdeur du système en place rend tout de même complexes. Mais « ce grain de sable, cette goutte d’eau » n’est pas de trop, estime-t-il : « Au XXI e siècle, alors que chez nous on parle de problèmes de retraite, quand on voit l’état de dépendance des ramasseuses de palourdes, par exemple, nous sommes, en relatif, des enfants gâtés » Et pour mieux expliquer pourquoi le Conseil général répond présent, le conseiller général Antoine Martinez évoque l’association Colibris fondée par Pierre Rabhi et Nicolas Hulot, sur fond de fable animalière : « L’histoire du colibri, c’est celle de la fin du monde. Le tatou rencontre le colibri, le colibri dit « Je veux éteindre le feu et on peut le faire si chacun apporte sa goutte d’eau ». Nous, la politique qu’on mène ici, c’est celle du colibri. On voit bien toutes les résistances, les pesanteurs. Mais soit on reste chez nous, soit on apporte une goutte d’eau ».
(Source: midilibre.com le 28 juin 2010)


Tunisie-USA : Les commandements de Hédi Djilani


 
  • «Nous sommes attachés à nos relations avec l’Union européenne, mais nous devons diversifier nos relations en direction des USA et de l’Asie, affirme le président de l’UTICA. Convaincu que parce que les Américains ont d’autres centres d’intérêt, il ne faut pas s’imaginer qu’ils vont venir vers nous. C’est à nous, qui sommes demandeurs, d’aller les chercher». Sur la table, en particulier depuis la création de la Tunisian American Chamber of Commerce (TACC), en 1989, la question des relations économiques et commerciales de la Tunisie avec les Etats-Unis est plus que jamais d’actualité. Les Tunisiens veulent faire du business avec les Américains, cela est évident. Pour un pays dont l’économie est fortement dépendante des exportations, vouloir s’ouvrir un nouveau marché constitue une lapalissade. Les relations économiques tuniso-américaines n’en sont pas au degré zéro. Quelques dizaines d’entreprises américaines sont implantées en Tunisie. Quelques sociétés tunisiennes exportent déjà sur le marché américain et une au moins est en train d’étudier la possibilité d’une implantation. Les importations tunisiennes des Etats-Unis ont triplé à plus de 502 millions de dollars entre 2002 et 2008. Ses exportations ont quant à elles été multipliées par six à 644 millions $ durant la même période. Toutefois, les échanges réalisés par la Tunisie avec les USA ne représentent que 3% de son commerce. «Il n’y a pas de tradition d’échanges avec les Etats-Unis», constate Nazeh Ben Ammar, président de la TACC en ouverture du déjeuner-débat organisé mercredi 23 juin pour faire réfléchir M. Hédi Djilani, président de l’UTICA, M. Gordon Gray, ambassadeur américain à Tunis, et un parterre d’hommes d’affaires, avocats, journalistes et universitaires sur les opportunités qu’offrait le marché américain. «Les USA constituent une manne pour les exportateurs, importateurs et investisseurs tunisiens», assure le président de la TACC. Mais des opportunités qui ne sont pas encore saisies. «Les Etats-Unis constituent pour nous un challenge très important», confirme le président de l’UTICA. Car même si les deux pays «ont des relations stratégiques vieilles de plus de deux siècles –nécessaires pour le développement de relations économiques», la Tunisie souffre d’une image qui la dépeint comme un pays «dans le giron de l’Europe». Certes, «géographiquement cela est vrai», observe M. Djilani. «Nous sommes attachés à cette partie du monde, mais nous devons diversifier nos relations en direction des USA et de l’Asie». Le patron des patrons ne se fait pas d’illusions à ce sujet : «L’Amérique ne remplacera jamais l’Europe. L’Union européenne restera toujours un partenaire important, mais il faudra diluer cette importance», recommande M. Djilani. Mais les Etats-Unis sont «un marché particulier, différent de l’Union européenne et unique. Il s’attache aux prix, n’est pas fidèle et peut changer de fournisseur sans état d’âme», analyse l’invité du déjeuner-débat de la TACC. En outre, «on ne peut pas gagner le pari de l’exportation en direction du marché américain sans un effort sur la qualité et les prix». Alors, à qui la faute si pour l’instant les contacts entre businessmen et entreprises des deux pays sont très peu nombreux ? Un peu aux deux parties, selon le président de l’UTICA. D’un côté, «les USA ne sont pas dans le spectre des hommes d’affaires tunisiens». De l’autre, «lorsqu’on s’adresse à une entreprise américaine, elle oriente vers son bureau ou sa filiale en Europe». Ce que conteste, Hédi Djiilani. «La maîtrise de la langue anglaise ne posant plus de problème en Tunisie, on ne peut plus nous dire qu’on ne peut exporter directement des Etats-Unis vers le marché tunisien car il faut franciser la documentation, soutient le président de l’UTICA. D’autant que les Etats-Unis ont pour plus d’une raison intérêt à s’intéresser à la Tunisie et au Maghreb. Une des plus importantes tient au fait que toute entreprise américaine en Tunisie peut bénéficier de ses accords avec les autres pays de la région. Outre l’artisanat, le président de l’UTICA pense que notre pays est intéressant pour les entreprises américaines du secteur de l’agroalimentaire et en particulier celles spécialisées dans la confection des plats cuisinés –une activité qui «se développe» en Tunisie. Pour elles, la Tunisie peut devenir «une base arrière en direction du marché européen». Toutefois, «parce que les Américains ont d’autres centres d’intérêt, il ne faut pas s’imaginer qu’ils vont venir vers nous. C’est à nous, qui sommes demandeurs, d’aller les chercher», insisteHédi Djilani. Et ils devront désormais le faire dans un contexte différent de celui qui semblait se dessiner il y a deux ans : un Free Trade Agreement (FTA) qui n’est plus aujourd’hui à l’ordre du jour car le Congrès américain a mis fin au mandat donné au chef de la mission pour en négocier l’établissement avec certains pays, dont la Tunisie. «L’idée est plutôt aujourd’hui d’œuvrer au développement de la coopération et des investissements» dans le cadre de textes déjà en vigueur, souligne l’ambassadeur Gordon Gray.  

    (Source: webmanagercenter.com le 28 Juin 2010 07:21:00)


  • La Tunisie enregistre son plus fort taux de réussite au bac depuis 2002


    Par Monia Ghanmi pour Magharebia à Tunis – 28/06/10

    Les candidats au baccalauréat ont connu le taux de réussite le plus élevé depuis plusieurs années, une jeune Tunisienne réussissant même une première, une moyenne parfaite de 20/20.
     
    Les candidats au bac de cette année en Tunisie ont enregistré un taux de réussite de 50,2 pour cent, le plus élevé depuis la mise en place en 2002 du nouveau système de notation. Des milliers d’élèves tunisiens ont appris leurs résultats aux examens samedi 26 juin. « J’ai failli m’évanouir tellement j’étais contente quand j’ai reçu ce SMS », explique Yassine Akoubi, un élève en section artistique à l’Institut secondaire Ksar Said, qui a réussi avec une moyenne de 10,96. « Le premier mot qui a retenu mon attention a été ‘Félicitations ». J’ai commencé à hurler « Je l’ai eu ! Je l’ai eu !' » « Ce succès est sans égal. Aucun mot ne peut décrire le goût du succès aux examens du bac. Je n’oublierai jamais ce moment-là », ajoute-t-il. La joie d’Akoubi a été partagée par 67 519 autres candidats à avoir réussi, sur un total de 134 511 candidats. Les filles ont enregistré un taux de réussite plus élevé que les garçons, avec 60,98 pour cent, contre 39,02 pour cent chez les garçons. Les pourcentages de candidats étaient de 57 pour cent de filles et 43 pour cent de garçons. Une candidate, Asma Souid, élève en sciences de l’Institution exemplaire Ariana, a même décroché la note parfaite, 20/20, pour la première fois en Tunisie. Dans les autres filières, Fehmi Bouhawel de Monastir est arrivé en tête en sciences techniques avec une moyenne générale de 19,43/20, tandis que la candidate de Mokhnine Saoussen Memmi a obtenu la note la plus élevée parmi les élèves de la section économie et gestion, avec 17,72/20. Nesrine Nakkach de Kebili a décroché le meilleur résultat en section littéraire et artistique avec 17,41/20, et Asma Abdoul a été couronnée en sports, avec 16,26/20. Dix instituts secondaires ont vu 100 pour cent de leurs élèves réussir, et trente-trois autres ont enregistré un taux de réussite de 75 pour cent ou plus. Les candidats en sports ont été les plus chanceux, avec 88,22 pour cent de réussite à la première session. Leurs camarades des sections mathématiques sont arrivés en deuxième position, avec un taux de réussite de 66,16 pour cent, suivi des sciences des médias, avec 56,58 pour cent. La filière économie et gestion arrive ensuite avec un taux de 52,55 pour cent, devant la technologie, avec 48,78 pour cent. Ce sont les élèves en arts qui ont le moins bien réussi, avec seulement 33,36 pour cent de réussite. Les institutions exemplaires n’ont pas conservé l’exclusivité des bons résultats cette année, a expliqué le ministre de l’Education Hatem Ben Salem lors d’une conférence de presse le 26 juin. Trois élèves parmi les meilleurs appartiennent à des écoles secondaires classiques. Ben Salem s’est félicité du succès des nouvelles mesures anti-fraude mises en place pour les épreuves de cette année. Parmi les élèves de l’enseignement public, 57,24 pour cent ont réussi leur bac, contre 17,49 pour cent des candidats de l’enseignement privé. Seuls 0,75 pour cent des candidats indépendants ont réussi. La session de rattrapage, qui aura lieu du 28 juin au 1er juillet, sera proposée à quelque 49 412 candidats. (Source: Magharebia.com le 28 juin 2010)  


    Les pays du Maghreb et l’UE en réunion ministérielle à Alger L’Union magrébine dans l’intégration du marché de l’électricité

    28-06-2010

    Par Youcef Salami Il y a volonté aujourd’hui de la part de l’Algérie, de la Tunisie et du Maroc de développer un marché commun de l’électricité et d’en faire un espace intégré au marché de l’énergie de l’UE. Cette disponibilité maghrébine a été mise en exergue, à l’occasion de la tenue, la semaine dernière, à Alger, de la réunion du conseil ministériel de l’énergie UMA-UE. Cette rencontre a été sanctionnée par une déclaration finale appelée «déclaration d’Alger». C’est un document en plusieurs points où il est indiqué que les trois pays «confirment leur volonté» de poursuivre les réformes de leurs secteurs énergétiques nationaux et de mettre à profit les possibilités offertes par la coopération bilatérale et multilatérale entre leurs pays respectifs et l’UE afin de «mener à bien» ces réformes et de développer leurs secteurs énergétiques nationaux. L’intégration dont il est question contribuera, à coup sûr, à la création d’un espace de libre-échange entre les pays méditerranéens et l’UE, d’une passerelle énergétique entre les pays de la rive sud et de la rive nord de la Méditerranée. Dans un long discours prononcé à l’occasion de cette rencontre, la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Mme Amina Benkhadra a souligné que les pays du Maghreb avaient affiché leur volonté de «créer» ce marché maghrébin de l’électricité qui nécessite toutefois «l’harmonisation» des cadres réglementaires du secteur de l’électricité et un «rapprochement» des procédures de tarification de cette énergie. Les prix de l’énergie, une question qui a  été évoquée, à la faveur de ce conseil des ministres. Mais elle n’a pas été tranchée. Elle le sera dans «une étape ultérieure», a relevé, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, présent évidemment à ce rendez-vous ministériel. Mme Benkhadra a considéré par ailleurs que le partenariat euro-méditerranéen dans le domaine de l’électricité exigeait de l’UE un plus grand effort dans les transferts de technologie et une plus grande ouverture de ses marchés aux produits du Sud. Cette exigence avait été formulée en 2006 par l’Algérie qui avait souhaité une plus grande liberté d’accès des pays maghrébins producteurs d’électricité solaire au marché de l’UE. L’accès, est-ce possible quatre ans plus tard ? La réponse, il faut la chercher dans les difficultés que rencontre le groupe Sonelgaz en Europe. Sonelgaz avait fait face l’année dernière à des entraves pour accéder au marché espagnol. Les autorités espagnoles lui avaient alors interdit d’agir en tant que producteur d’électricité et agent commercial en Espagne. Et  ces obstacles n’ont pas été tout à fait, levés aujourd’hui. Afin de régler, une fois pour toutes, tous les problèmes liés à l’accès au marché européen de l’énergie, pourtant libéralisé, il y a plus de dix ans, l’Algérie et l’Union européenne discutent, depuis quelques années, d’un accord dit «stratégique sur l’énergie». C’est une problématique qui a été également évoquée, à l’occasion de cette réunion du Conseil des ministres. Le  commissaire européen à l’énergie, Gunther Oettinger qui était de la rencontre a estimé qu’il «est possible»  de parvenir à un tel accord entre les deux parties. Il a par ailleurs, annoncé que l’UE s’engage à soutenir «Desertec», un projet auquel s’intéresse l’Algérie, mais sous conditions.

    Le renouvelable, c’est aussi une priorité Notre pays avait conditionné sa participation par le transfert, de la part des investisseurs, de technologie en matière d’engineering, d’équipements et de constructions. Youcef Yousfi a indiqué que l’Algérie «étudierait» la possibilité de développer des projets de partenariat euro-méditerranéen. «Nous allons étudier toutes les possibilités de développement des énergies renouvelables non seulement au niveau national mais aussi au niveau régional», a-t-il répondu à une question sur la position de l’Algérie sur le projet de production d’électricité solaire (Desertec), initié par des entreprises européennes. Soulignant l’achèvement dans les délais contractuels de la première étape du projet de l’intégration du marché de l’électricité de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie avec celui de l’Europe, le ministre a indiqué que ce projet avait besoin pour sa mise en œuvre de renforcer la formation des ressources humaines. Ce projet, c’est une initiative formulée par des entreprises allemandes, françaises, espagnoles et italiennes ; il sera complété par une participation des pouvoirs publics (de l’UE) pour en arriver à sa réalisation technique et financière. «Desertec n’est pas un projet privé, il sera réalisé uniquement s’il a un écho auprès des gouvernements et je vais m’engager à le réaliser dans l’intérêt des pays maghrébins et européens», a tenu à affirmer le commissaire européen. «Tout reste à faire, de la planification jusqu’au financement et nous allons soutenir ce projet», a-t-il martelé en précisant que «le financement sera privé mais l’intérêt sera public». D’un coût de 400 milliards d’euros, Desertec vise à fournir d’une manière durable des énergies renouvelables à l’Europe, au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord. Toujours au chapitre des énergies renouvelables et dans une déclaration qu’il a faite à l’occasion de cette réunion UMA-UE,  le ministre de l’Energie et de l’Industrie tunisien, Afif Chelbi, a souligné qu’il était «nécessaire» de clarifier les modalités d’achat de ces énergies renouvelables, mettant en relief la tarification des échanges électriques frontaliers, des réseaux pas tout à fait denses ; les interconnexions électriques maghrébines représentent seulement un pour cent  des capacités de production globales du Maghreb, un taux qui reste insuffisant pour des échanges réguliers et étalés dans le temps. L’Algérie et le Maroc sont déjà reliés par une interconnexion de 400 kilovolts, qui leur facilite le transport de l’énergie électrique vers l’Espagne dans le cadre de la réalisation de la boucle électrique euro-méditerranéenne. La ligne 400 KV Hassi Ameur (Algérie)-Bourdim (Maroc) a été mise en service. La mise sous tension de l’interconnexion électrique (400kV) entre l’Algérie et le Maroc constitue un important challenge pour le groupe Sonelgaz. C’est le transport de grandes quantités d’énergie dans les deux sens qui a été rendu possible. C’est le produit d’efforts colossaux  déployés et par les équipes des sociétés du Groupe Sonelgaz et par celles de  l’Office national de l’électricité du Maroc (ONE). Cette  nouvelle liaison est de nature à conforter l’exploitation du système Production transport d’électricité (SPTE), en termes de sécurité, de continuité et de qualité de service : elle facilite les échanges électriques en renforçant davantage la sécurité du système électrique et en sécurisant l’approvisionnent en énergie des deux pays. Cette interconnexion conforte par ailleurs  les liens traditionnels tissés déjà de longue date en matière de coopération dans le domaine de l’énergie électrique, entre l’Algérie et le Maroc. Deux autres interconnexions sont prévues dans le cadre de cette intégration, l’une sous-marine devant relier la Tunisie à l’Italie et une autre reliant le Maroc à l’Espagne. En résumé, il faut dire que le message est très clair : les pays maghrébins veulent «renforcer» le partenariat énergétique entre eux, d’une part, et entre eux et l’UE, d’autre part. Les pays du Maghreb souhaitent développer non seulement  de l’énergie et de l’industrie, mais également des énergies renouvelables.  Y. S

    (Source: « La Tribune » (Quotidien – Algerie) le 28 juin 2010)


    Université d’été des journalistes à El-Tarf Un protocole d’accord entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye


    Par : Tahar B. C’est en présence de M. Belkhadem que s’est ouverte la première édition de l’université d’été organisée par la section syndicale de la Fédération nationale des journalistes algériens, dans la wilaya d’El-Tarf. Ce dernier qui s’étalera sur 3 jours se déroule au niveau du camp africain de Tonga, à neuf kilomètres de la ville balnéaire d’El-Kala. Elle regroupe plus de 100 journalistes algériens représentant les 31 wilayas. Le ministre d’État M. Abdelaziz Belkhadem a salué l’initiative de la Fédération nationale des journalistes, en particulier pour le thème choisi “L’environnement et la presse”. Ce dernier a, à cet effet, appelé à un journalisme spécialisé dans l’environnement, en mettant en exergue le choix de la wilaya pour la tenue de cette université d’été, vu les sites touristiques, en plus du parce national que renferme El-Tarf. Le représentant des journalistes tunisiens et libyens a, pour sa part, encouragé les initiatives qui visent à avoir une meilleure maîtrise de la profession de journaliste et le renforcement des échanges entre les pays du Maghreb, en matière de communication et de médias. À cette occasion, un protocole d’accord a été signé avant-hier entre l’Algérie, la Tunisie et Libye, portant sur la mise en place de formations aux profit des journalistes et la spécialisation dans divers domaines. (Source: « Liberté » (Quotidien – Algerie) le 28 juin 2010)

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