28 juin 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2592 du 28.06.2007

 archives : www.tunisnews.net


Abdallah Zouari: Saïfeddine Gueloui obtient son passeport Au sujet  de la situation  en  Palestine: Communiqué commun AFP: Menace terroriste « très élevée » en Europe et au Maghreb MAP: Al-Qaida au Maghreb islamique – Un troisième marocain arrêté à Barcelone AP: Sarkozy en visite au Maghreb et en Afrique en juillet Annonce d’une manifestation en Suisse pour les Tunisiens venus de Bosnie et demandeurs d’asile en Suisse

 


Abdallah Zouari: Saïfeddine Gueloui obtient son passeport

Zarzis, le 27 juin 2007 Dans la matinée du 27 juin 2007, le jeune Saïfeddine Gueloui a obtenu son passeport. Il lui a été remis par le chef du poste de la Sûreté nationale de Nakhilat, dans le gouvernorat de l’Ariana. Il en avait fait la demande dans ce même poste il y a deux mois, sans résultat. Son frère Hassam, qui avait fait la même demande le 2 décembre 2006 et s’était vu remettre le récépissé de demande n°1074 n’a toujours pas obtenu son passeport. Le chef du poste, Mohammed Ali Thabet, lui a dit qu’il n’y avait rien contre lui, la preuve en est que son frère avait obtenu le sien et qu’il avait transmis la demande à l’administration concernée, mais que cette dernière n’avait pas répondu (…) Abdallah Zouari (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par l’auteur de la version en arabe, LT)


 

Au sujet  de la situation  en  Palestine

 
C’est remplis de tristesse et conscients  du danger qui menace la cause palestinienne dans son ensemble, que nous suivons   la situation en Cisjordanie et à Gaza, où  se déroulent des  affrontements fratricides pour un  pouvoir sous occupation, les uns et les autres se targuant de la  légitimité. Or cette légitimité   n’appartient qu’aux forces de la Résistance et par  conséquent, aucune autorité impliquée dans ces affrontements.. ne peut s’en  prévaloir. Le peuple palestinien,  en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, a donné la majorité au mouvement Hamas parce qu’il le considérait comme une force de Résistance,  oeuvrant pour   la libération de la Palestine. Il a marginalisé  le Fatah,  en raison de sa politique et  la corruption de son appareil.  Mais cela n’autorise pas le  Hamas à  pratiquer  le meurtre pour défendre son pouvoir et à prendre le contrôle de la bande de Gaza, -quelles que soient  la corruption et l’anarchie pratiquées  par  l’appareil du  Fatah,- parce que la situation devient trop dangereuse pour être réglée d’une manière aussi insensée. De toute évidence, le succès du Hamas aux élections législatives  créait une ambiguïté. Celle-ci   ne devait  pas  se développer et durer, sous peine d’aboutir inévitablement  à des  destructions et des affrontements fratricides,  chaque partie s’accrochant à son autorité et essayant d’imposer sa logique. La question est celle d’une Autorité qui n’exprime plus un  projet national, parce que, dès l’origine, l’Autorité d’autonomie n’était pas un projet national. Le Hamas s’est trouvé devant une alternative : ou bien abroger  les accord d’Oslo et, par conséquent, – puisqu’il refusait ces accords-,  dissoudre l’Autorité pour constituer un direction nationale de la Résistance ; ou bien rester dans  une position d’opposition, non pas parce qu’il fallait  que ce soit le  Fatah qui incarne l’Autorité, mais parce que tout autre choix allait inévitablement aboutir  aux évènement actuels et mener vers une guerre civile continuelle ;  l’Etat sioniste en profiterait pour accentuer  le blocus sur la bande de Gaza , aggravant encore   davantage la situation du peuple, pour intensifier  ses offensives militaires, détruire  les infrastructures et attiser les violences, favorisant les uns aux dépens des autres, le but   recherché n’étant  pas de soutenir le  Fatah ,  mais de faire durer les affrontements et  la violence fratricides, de plonger les Palestiniens dans  une guerre incessante. Il s’agit par là de détruire la cause palestinienne tout entière et de cacher  toutes les pratiques sionistes en Cisjordanie, l’achèvement du  mur de séparation, l’extension  des  colonies, l’enfermement des Palestiniens dans des cantons non viables pour les dépouiller des  structures  économiques et vitales les plus élémentaires. Loin de  s’arrêter  à la mainmise du Hamas sur Gaza et à celle du  Fatah sur la Cisjordanie, cette situation  va embraser les affrontements fratricides dans la bande de Gaza et l’Etat sioniste,  prétextant  la mainmise du Hamas sur Gaza, va jouer un rôle actif, pratiquant   intrusion et agressions, oeuvrant pour que les affrontements fratricides se poursuivent. Nous condamnons les affrontements fratricides, nous condamnons les politiques qui consistent à s’agripper  à une Autorité d’autonomie  sous occupation,  qui n’a rien à apporter au peuple  palestinien ; nous appelons au retour à la Résistance, par le biais d’ une direction  unifiée qui coordonne les activités  de résistance, gère les affaires du peuple palestinien, comme l’ont fait les dirigeants de la première Intifada, se concentre sur l’objectif qui unit  tous les combattants palestiniens, toutes les forces de libération, tous les patriotes dans le monde arabe : la défaite  du projet sioniste.  La poursuite des affrontements fratricides, la poursuite de la lutte pour le pouvoir  servent  le projet sioniste et  y contribuent  : détruire la bande de Gaza, achever   la mainmise sur la Cisjordanie, défigurer la cause palestinienne afin qu’elle ne symbolise plus la libération et   la lutte contre l’impérialisme. C’est pourquoi il est nécessaire à nos yeux  que les forces de la Résistance palestinienne unissent leurs efforts pour intensifier la résistance contre le sionisme et constituer des instances de direction pour le peuple palestinien  différentes de celles qui   existent actuellement,  fondées sur des bases démocratiques et  une politique dont l’essence est la résistance à l’occupation. Le peuple palestinien a besoin aujourd’hui plus que jamais de  renforcer l’unité nationale, de refuser la division et les luttes fratricides, pour unir la patrie et le peuple, s’attacher à ses objectifs nationaux et ses droits historiques à un Etat palestinien démocratique. 20 juin 2007-  Front Populaire de Libération de la Palestine Parti d’Action Communiste (Syrie) Comité de coordination des membres du Parti Communiste Syrien (Bureau Politique) Parti du Travail Patriotique et Démocratique (Tunisie) Parti de l’avant-garde démocratique  et socialiste  (Maroc) Parti de la Voie Démocratique (Maroc) Comité des communistes syriens Parti Socialiste du Peuple (Egypte) Parti Communiste des Travailleurs (Tunisie) Salameh Keileh


 

Menace terroriste « très élevée » en Europe et au Maghreb

MADRID – La menace terroriste est à un niveau « très élevé » en Europe, particulièrement en France, et dans le Maghreb, a indiqué jeudi à Madrid le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière.

« La menace terroriste est à un niveau très élevé actuellement en Europe, surtout en France, et dans le Maghreb », a souligné le magistrat français lors d’une conférence de presse.

« Cela tient notamment à la problématique irakienne, qui a alimenté des réseaux implantés en France », a-t-il déclaré, citant également parmi les pays menacés l’Espagne et l’Italie.

« L’élément nouveau », a ajouté le magistrat français est le renforcement de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, qui s’est rallié en septembre 2006 à Al-Qaïda et s’est rebaptisé depuis Branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.

« C’est la première fois dans l’histoire qu’Al-Qaïda a une branche régionale spécifique », a souligné le juge Bruguière, 56 ans, responsable du pôle d’instruction antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris.

Et sous cette nouvelle appellation fédératrice, ce groupe salafiste radical « a la capacité de recruter partout dans le Maghreb, y compris en Tunisie et en Libye », a-t-il estimé.

Selon le juge français, l’ex-GSPC représente une « double menace ». « Il veut faire imploser le Maghreb, notamment l’Algérie, où il a déjà commis des attentats, mais aussi le Maroc où il y aura bientôt des élections, et la Tunisie, et veut aussi exporter la violence en Europe ».

Le magistrat a également souligné l' »incontestable et non-négligeable risque » représenté par les islamistes radicaux recrutés en Europe et au Maghreb pour combattre en Irak.

« On est confronté à une nouvelle génération. Ce sont les islamistes européens et maghrébins récupérés par le GSPC qui sont envoyés en Irak pour combattre mais aussi pour s’entraîner et être formés à commettre des attentats en Europe », a-t-il déclaré.

« C’est ce qu’on appelle les filières irakiennes, comme il y a eu avant les filières afghanes, tchétchènes ou bosniaques », a rappelé le magistrat, qui s’est fait remettre à Madrid le Prix Dialogo 2007 de l’amitié franco-espagnole, avec Carlos Divar, président de l’Audience nationale, le tribunal espagnol chargé notamment des affaires de terrorisme.

Al-Qaïda a récemment accru son activité au Maghreb. Le groupe a revendiqué deux attentats à la voiture piégée commis le 11 avril à Alger, qui a fait 30 morts et plus de 200 blessés.

Au Maroc, six kamikazes avaient activé leur ceinture d’explosifs à Casablanca le 11 mars et les 10 et 14 avril, un septième avait été abattu par la police avant de pouvoir faire de même.

(©AFP / 28 juin 2007 16h18)


 

Al-Qaida au Maghreb islamique Un troisième marocain arrêté à Barcelone

 

  MAP – Publié le : 27.06.2007 | 11h00    La police espagnole a arrêté, mardi à Barcelone, un troisième Marocain pour son lien présumé avec Al-Qaida au Maghreb islamique, a annoncé le ministère espagnol de l’Intérieur. Deux autres jeunes Marocains avaient été arrêtés le même jour à Barcelone par la police pour leur relation présumée avec une cellule de recrutement de terroristes pour le compte d’Al-Qaida au Maghreb islamique. Les trois Marocains, âgés de 23, 27 et 32 ans, sont soupçonnés de se livrer à l’endoctrinement religieux et au recrutement de jihadistes pour les envoyer dans des camps d’entraînement d’Al-Qaida au Maghreb islamique -anciennement connu sous le nom du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC)- dans la région du Sahel, a indiqué la même source. Les trois Marocains faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités marocaines. Ils sont soupçonnés d’appartenir à une association clandestine en vue de préparer et commettre des attentats terroristes. Selon des sources proches de l’enquête, les trois Marocains ont été arrêtés en pleine rue à Barcelone, dans les quartiers Ciutat Vella, Nou Barris et Sants-Montjuic. L’opération, menée par des agents du commissariat général d’information et la brigade provinciale d’information de Barcelone, est le fruit d’une enquête engagée en décembre 2005, « après le démantèlement d’une structure terroriste au Maroc ayant des ramifications en Espagne et des liens étroits avec des groupes salafistes », selon le communiqué du ministère espagnol de l’Intérieur.


Sarkozy en visite au Maghreb et en Afrique en juillet

 
The Associated Press – 20/NaN/6-28 à 14:05:53 – 136 mots Le président Nicolas Sarkozy prépare un déplacement au Maghreb et un autre en Afrique en juillet, a confirmé jeudi son porte-parole David Martinon. Le chef de l’Etat devrait se rendre début juillet en Algérie, en Tunisie et au Maroc. « Le président souhaite s’entretenir avec les dirigeants des pays du Maghreb de son projet d’Union méditerranéenne », a expliqué M. Martinon. « Ce projet de déplacement est encore en préparation. On est très proche du projet final », a-t-il précisé. Nicolas Sarkozy doit également se rendre en juillet en Afrique, comme il s’y était engagé pendant la campagne présidentielle. « Le projet est toujours en préparation », mais « le président souhaite aller en Afrique rapidement », a confirmé le porte-parole de l’Elysée. AP
 

Annonce d’une manifestation aujourd’hui en Suisse pour les Tunisiens venus de Bosnie et demandeurs d’asile en Suisse, dont les dossiers ainsi que ceux de leurs familles sont bloqués depuis des années L.T

 
Gruppe augenaufPostfach 8026 Zürich

Tel 01 241 11 77

PC 80–700 000-8

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Pressemitteilung Zürich, 27. Juni 2007

Ni rester, ni partir. Binationale Familien warten immer noch auf einen Entscheid des BFM

Binationale Familien warten immer noch auf einen Entscheid des Bundesamts für Migration (BFM). Am 28.Juni treffen sich die Betroffenen und ihre FreundInnen zu einer Protestkundgebung vor dem BFM in Bern.

Im August 2006 haben sieben Familien mit einem dreitägigen Hungerstreik in Zürich auf ihre hoffnungslose Lage aufmerksam gemacht. Seit Jahren sollten sie die Schweiz verlassen und können nicht. „ni rester – ni

partir“ – weder bleiben noch gehen, so nannten wir die letztjährige Aktion. Bald ein Jahr später warten wir

immer noch auf ein Einsehen der Behörden.

Im Maghreb verfolgt…

Es handelt sich um gemischtnationale Familien: Frauen und Kinder sind bosnischer Nationalität, die Ehemänner und Väter stammen aus dem Maghreb. Sie sind während oder kurz nach dem Krieg nach Bosnien gekommen und haben für arabische Hilfswerke gearbeitet. Sie sind in ihren Heimatländern politisch verfolgt und können nicht dorthin zurück. Art. 52, 1a des noch geltenden Asylgesetzes erlaubt es, ein Gesuch abzulehnen, wenn der Gesuchsteller einige Zeit in einem Drittland verbracht hat, wohin er zurückkehren kann, ohne dass das Gesuch materiell geprüft werden muss. Die Rückkehr ins Heimatland wird ausgeschlossen.

…in Bosnien unerwünscht…

Bosnien verweigert die Einreise und den Aufenthalt der Männer, obwohl es nach der Europäischen Menschenrechtskonvention dazu verpflichtet wäre. Nach einer Gesetzesänderung in Bosnien im November 2005

hat eine Kommission angefangen, sämtliche Nationalisierungen seit 1992 bis 2006 zu überprüfen. Gegen 400 Pässe wurden seither entzogen, Aufenthaltsbewilligungen nicht erneuert und die Männer aufgefordert, innert zwei Monaten Bosnien zu verlassen unter Androhung der Deportation. Unter anhaltendem Druck der USA und stillschweigender Billigung der EU sollen diese unerwünschten „Araber“ verschwinden. Familien werden auseinandergerissen, Deportationen in Länder, wo mit grösster Wahrscheinlichkeit Folter und Gefängnis warten, werden nicht nur angedroht, sondern sie finden statt.6 Männer algerischer Herkunft mit bosnischem Pass wurden im Januar 2002 der CIA ausgeliefert, sie sind immer noch in Guantanamo. Am 29 August 2006 wurde ein Mann, Vater mehrerer Kinder, nach Tunesien ausgeschafft, wo er im Gefängnis auf einen Militärgerichtsprozess wartet, nachdem er 7 Tage lang in Polizeigewahrsam gefoltert wurde.

…in der Schweiz den Bürokraten ausgeliefert

Und was tun unsere Asylbehörden? Nichts. Sie beharren darauf, dass Bosnien und Herzegowina ein sicheres Drittland sei, sämtliche einschlägigen Konventionen unterzeichnet habe und verpflichtet sei, sich daran zu halten. Alle juristischen Interventionen sind bis heute ohne Ergebnis geblieben, obwohl im direkten Gespräch mit Beamten einhellig zugegeben wird, dass der Vollzug des ursprünglichen Entscheids sich als unmöglich erwiesen hat. Ende Jahr werden die Familien aus der Asylfürsorge ausgeschlossen und auf kantonale Nothilfe gesetzt. Je nach Kanton sind die Folgen verheerend, bereits jetzt leben die Familien auf dem Minimum, ohne Arbeitsbewilligung. Art. 52, 1a ist ein Auslaufmodell, er kommt im revidierten Asylgesetz nicht mehr vor. Die Frage stellt sich: ist das Recht auf Asyl, das Recht auf ein faires Verfahren selber zu einem Auslaufmodell geworden?

Kundgebung in Bern

Am 28 Juni um 13.30 Uhr findet vor dem Gebäude des Bundesamtes für Migration in Bern eine Kundgebung statt unter dem Motto: Wir warten…

Auskunft erteilt: Afra Weidmann, 079 313 77 76

 

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