27 janvier 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2441 du 27.01.2007

 archives : www.tunisnews.net


LTDH: section de Kairouan :Flash Infos IFEX: Le nouveau chef de l’ONU est prié d’attirer l’attention sur la censure en Tunisie L’Audace: Des armes et des combattants aguerris et prêts à tout.  Rien ne sera plus jamais comme avant en Tunisie Le Figaro: Ben Laden rebaptise le GSPC Le Journal :l’union sacree des forces vives du pays Le Journal :BIAT:Duel Nouira-Mabrouk ? Le Journal :Feuilleton «Batam»: 300 familles sans ressources Houcine Ghali:Se soigner grace au Coran!! MEMRI: Un progressiste tunisien : ‘L’islamisme est le plus gros des mensonges’ Abu Khawla :Adolf Hitler on the making of a successful lie


 

Edition 38 de l’émission hebdomadaire du Canal du dialogue (El Hiwar Ettounsi » du  dimanche 28 janvier 2007

http://www.nawaat.org/portail/news_dernieres_nouvelles.php3?postid=39866&react=0&tpcref=13469

(Source : Posté par Astrubal sur nawaat.org, le samedi 27 janvier 2007 à 05h04 PM)  

Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme, section de Kairouan

Flash Infos

 
-Les services de sécurité ont relâché les membres du Comité régional des chômeurs, interpellés lundi 22 janvier 2007, messieurs Majid Chihaoui, Mokhtar Ifaoui, Ryadh Romdhani. Ils ont été au préalable déférés devant le procureur de la République et le tribunal, accusés d’avoir endommagé le bien d’autrui et d’atteinte et outrage aux bonnes mœurs (…). Ils seront déférés en liberté devant le Tribunal de Première Instance de Kairouan le 6 février 2007. Ces personnes avaient distribué des tracts et sensibilisé les citoyens à leur situation de chômeurs et revendiqué leur droit à l’emploi -Monsieur Nizar Khlif, propriétaire d’un jardin d’enfants à Kairouan, nous a informés que son frère, Marouane Ben Abderrazak Khlif, âgé de trente ans, titulaire d’un certificat d’aptitude à l’enseignement d’histoire géographie depuis juin 2002, n’avait plus reparu au domicile depuis le début du mois de décembre 2006. Deux semaines plus tard, une brigade de la Sûreté s’était présentée à leur domicile sis à Bab Jdid à Sousse et l’avait perquisitionné et enquêté sur lui. Son père a été convoqué au district de police à trois reprises, la Sûreté cherchant à obtenir de lui des renseignements. Puis tout est retombé et aucune nouvelle du fils n’a filtré. Par ailleurs, son autre fils, Belhassen Khlif, âgé de vingt-trois ans, est écroué pour terrorisme à la prison civile de Zaghouan depuis le 13 juillet 2005. -Mohammed Baazaoui, étudiant en seconde année d’informatique à l’Institut supérieur de gestion de Kairouan, et secrétaire général du bureau fédéral de l’UGET, a été violemment agressé par un policier en civil dénommé « Ouahid » dans la soirée du lundi 22 janvier alors qu’il dînait dans un restaurant populaire. (…) Pour le comité de section Massaoud Romdhani (source : Tunisnews du 25/01/07) (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

POINT DE MIRE SUR LA LIBRE EXPRESSION

LE NOUVEAU CHEF DE L’ONU EST PRIÉ D’ATTIRER L’ATTENTION SUR LA CENSURE EN TUNISIE

Une coalition internationale de groupes de défense de la libre expression prie le nouveau Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, de rappeler à la Tunisie ses obligations, aux termes du droit international, de respecter la liberté d’expression et les autres droits de la personne. Selon le Groupe de l’IFEX chargé de l’observation de la Tunisie (TMG-IFEX), plus d’un an après que la Tunisie a accueilli le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), parrainé par les Nations Unies, la situation de la libre expression est aussi mauvaise, sinon pire, aujourd’hui qu’elle ne l’était lors de la conférence, en novembre 2005. « La Tunisie, depuis son élection à titre de membre du Conseil des Nations Unies sur les droits de la personne, de créé récemment, a […] l’obligation de respecter ses engagements internationaux dans le domaine de la liberté d’expression », disent les membres du TMG de l’IFEX dans une lettre à Ban. L’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, avait affirmé que le fait de tenir en Tunisie la conférence du SMSI « offrait au gouvernement de la Tunisie une bonne occasion de s’attaquer aux diverses préoccupations concernant les droits de la personne, y compris celles qui sont liées à la liberté d’opinion et d’expression. » La Tunisie s’est attiré les critiques internationales parce qu’elle a empêché les militants de la société civile d’exprimer des vues critiques sur le gouvernement pendant la conférence. Depuis le SMSI, il y a quatorze mois, un grand nombre d’écrivains, de journalistes, de rédacteurs et de défenseurs des droits de la personne continuent d’être harcelés par les autorités tunisiennes, notamment Sihem Bensédrine, Naziha Rjiba, Moncef Marzouki, Lotfi Hajji et Abdallah Zouari. Le TMG-IFEX demande en outre la remise en liberté immédiate de l’écrivain sur Internet et avocat Mohammed Abbou, qui purge actuellement une peine de trois ans et demi de prison pour avoir critiqué le président tunisien Ben Ali dans un article affiché sur Internet. Le TMG-IFEX, qui se compose de 16 organisations membres de l’IFEX, mène campagne pour sensibiliser l’opinion internationale aux violations de la libre expression en Tunisie. Consulter les sites suivants : – Lettre à Ban Ki-Moon : http://www.ifex.org/fr/content/view/full/80601/ – IFEX-TMG : http://campaigns.ifex.org/tmg/fr – Alertes de l’IFEX sur la Tunisie : http://www.ifex.org/fr/content/view/full/691/ – La controverse gâche le Sommet des Nations Unies : http://news.bbc.co.uk/2/hi/technology/4450474.stm – ONU : http://www.un.org/News/ossg/ (Source : Texte posté par Admin sur le Forum Taht Essour de nawaat.org, le 27 janvier 2007)

Des armes et des combattants aguerris et prêts à tout.  Rien ne sera plus jamais comme avant en Tunisie :

CE QUI DEVAIT ARRIVER ARRIVERA…

 
Khaled BEN M’BAREK & Slim BAGGA A quelque trois ans de l’échéance électorale de 2009, l’entreprise de mise au pas de la société tunisienne allait bon train. C’était le tour de l’UGTT, cette reine de l’échiquier politique tunisien transformée par les manigances du pouvoir en pion éclopé dans une case sans issue. Zine Ben Ali avait obtenu son congrès dans le délai ordonné par lui. La Ligue tunisienne des droits de l’homme n’y a pas eu son mot à dire et les milices du RCD et de la centrale syndicale asservie se sont arrangées pour que le congrès se déroule sans trop d’incidents. Résultat des courses : un bureau exécutif comme un gant dans la main de Jrad qui ne manquera pas de remercier « Monsieur le Président pour la sollicitude qu’il ne cesse de manifester à la classe ouvrière etc. etc. » Jrad n’aurait pas eu de mal, ni de scrupule à pousser la centrale dans la direction d’un nouveau mandat pour Ben Ali. Il se pourrait même que pour remercier son maître de l’avoir installé là, il lui adresse une exhortation (« mounachada ») à se représenter en 2009. Et si on l’avait interrogé, Jrad eût répondu qu’il n’est point possible de faire autrement que d’encenser Ben Ali puisqu’on va prendre part aux négociations sociales…[1] Ainsi donc, l’agenda du président général était scrupuleusement respecté. Il a effectivement décrété qu’à l’horizon 2007, il n’y aurait pas de RAID, pas de Ligue, pas de CNLT, pas d’AMT, pas de Syndicat des journalistes, pas de Verts… Rien qui eût pu troubler l’ordre voulu par lui. Une Tunisie terre brûlée intégrale, morne, soumise, indigne et déshonorée semblait succomber au renoncement et au fatalisme. Tous les appels à desserrer l’étau sur le pays pour éviter qu’il n’implose ont été vains. Les Trabelsi, Ben Ali, Chiboub, Matri et autres Jilani veulent le pays en possession exclusive. Un butin qu’il s’agit de faire croître tant qu’il est encore temps. Seuls eux et leurs vassaux ont le droit de dire. Les autres doivent répéter ce qu’on leur dit de dire, se taire, partir ou périr. Et ce qui devait arriver arriva. Pouvait-il en être autrement ? Des citoyens tunisiens, jeunes, voire très jeunes, ont pris le maquis contre l’Etat de leur propre pays. Certains sont morts dans de violents combats désespérés et d’autres ont été faits prisonniers et doivent à l’heure qu’il est être torturés peut-être sous la supervision du général président en personne. Gageons qu’un jour prochain, certains d’entre eux apparaîtront à la télévision dite nationale pour faire des « aveux complets » à une virile et rocailleuse voix off… Du 23 décembre 2006 au 3 janvier 2007, les échos parvenus du pays font miroiter le spectre funeste de la guerre civile. Entre les deux dates, le général avait bien tenté une feinte à la Chirac en promettant monts et merveilles démocratiques de dernière heure lors de son discours pour le nouvel an. Mais il était manifestement trop tard pour arrêter une machine infernale qui risque de broyer un peuple bien trop modeste pour s’offrir une guerre civile, même larvée, sans y laisser son âme et le reste. Et maintenant ?  Certains se sont réjouis des événements de cette fin d’année. Ce ne semble pas être la meilleure attitude face à la mort de jeunes Tunisiens et à l’introduction de la violence armée dans la vie politique du pays. Mais plus méprisables encore et plus suspectes sont les condamnations théâtralement horrifiés qui n’épargnent que le général de renseignement Zine Ben Ali. Celui-là même qui avait commencé son règne par le meurtre et l’achève, vingt ans plus tard, par la promesse de torrents de sang tunisien à répandre. Il a été le deuxième chef de l’Etat après l’indépendance formelle ; il sera celui qui aura amené des Tunisiens à envisager la guerre interne[2] comme seule échappatoire. Cinquante ans après donc, nous voilà aux portes de l’enfer. Avant le niveau intellectuel, la brutalité quasi-instinctive ou l’avidité Shylockienne, c’est bien cela que l’Histoire retiendra du règne long et castrateur du général Ben Ali (sans majuscule !) De fait, si l’on y regardait de près, on verrait que les jeunes des groupes armés avaient l’âge des enfants pendant les années noires de Ben Ali. Certains ont certainement été personnellement et directement touchés par les pratiques abjectes introduites à grande échelle par M. Ben Ali dans la vie politique tunisienne. Prise d’otages, tortures, viols, atrocité gratuite et ostensible, délectation dans l’agression sexuelle devenue systématique, tout cela avait été banalisé et étendu aux quatre coins du pays.  Un bien-pensant aura tout le mal du monde à s’imaginer suspendu par les mains[3], nu devant sa femme que l’on menace de violer sous ses yeux s’il n’avoue pas quelque chose, n’importe quoi. Certains actes de viols ont bien été commis de cette manière. Cela est dur à avouer, mais cela finit par se savoir, même sur le mode du soupçon. Le jeune de dix ans en 1991 en a 25 en 2006. Qui le blâmerait d’avoir passé son jeune âge à rêver de vengeance ? Qui se permettrait la bassesse de lui souhaiter la mort sans que son bourreau et celui de sa famille fût d’abord voué aux gémonies ? Toute condamnation des actions armées anti-Ben Ali qui ne s’accompagnerait pas d’un appel ferme à traduire ce dernier devant un tribunal international pour crimes de torture et crimes contre l’humanité sera tout juste un clin d’œil et un alibi pour offrir ses services au pouvoir tortiocratique, comme l’ont fait Mezri Haddad, Borhène Bseïs et un certain nombre d’anciens nahdhaouis repentis[4] ou désireux de se repentir. Maintenant, la société civile se trouve devant une mission de salut public de première urgence. Car, il ne sert à rien de se voiler la face : l’incendie a bien pris et les déclarations catégoriques sur la « liquidation » du groupe n’y feront rien[5]. En 2003, Bush déclarait triomphalement les opérations militaires en Irak « finies ». Quelque trois ans plus tard, il a plus de trois mille cadavres américains sur les bras. Et rien n’indique qu’il soit au bout de ses peines. Il est à craindre également que, comme un sanglier blessé, Ben Ali soit tenté de charger tout le monde, comme au début des années noires 1990. Au rythme où se repeuplent les prisons, on peut estimer ce scénario plus que probable. Ce qui engendrera immanquablement une égale volonté de destruction chez de jeunes désespérés. Ce serait le cercle des représailles toujours renouvelé et où Ben Ali y verrait un intérêt en se présentant comme le fidèle agent des Etats-Unis contre le « terrorisme ».[6] Face à cette nouvelle donne, seule l’opposition nationale tunisienne, tournant résolument le dos aux petits salonnards qui prétendent dialoguer avec le général usurpateur et qui finissent par manger dans sa main, pourra convaincre les pans entiers de la société tunisienne, tentés par la violence armés, qu’il est vital de maintenir la paix civile tout en oeuvrant pour s’affranchir du joug de Ben Ali et de ses gendres et alliés. Sans cela, la Tunisie est perdue. A quand donc la grande conférence de toutes les oppositions tunisiennes pour fonder la République ?
 
[1] C’est dans cette logique que nous avions été apostrophés par Me Chaouki Tabib, pour qui nous avons toujours eu beaucoup de respect. Notre position est qu’on ne peut légitimer de quelque façon que ce soit le fait de pousser une organisation de la société civile dans les bras de Ben Ali. Que l’organisation en question soit institutionnellement liée à l’Etat ne nous autorise pas à la priver de son autonomie qui est sa raison d’être. Quand, en plus, on se trouve en position de révolutionner la pratique beylicale des courbettes dues, il est bien dommage de passer à côté.  Là Maître, nous ne comprenons pas… [2] L’affrontement entre Bourguiba et Salah Ben Youcef pouvait s’expliquer par la période tout à fait exceptionnelle de retrait de l’occupant étranger ; mais après un demi siècle de stabilité confinant à l’apathie, c’est un vrai exploit que de finir avec des jeunes aux maquis… [3] Des vidéos de tortures vivantes sont en ligne sur Youtube (Google). Taper par exemple « torture Egypt » ou aller sur ce lien http://www.youtube.com/watch?v=5l4NQD7Zef0&mode=related&search=; car, pour la Tunisie, nous n’avons pratiquement pas de mémoire autrement que par des témoignages lointains… [4] Il y en a un qui vient d’ériger son repentir en motif de fierté, dans un papier paru sur  Tunisnews. Quand on a bradé sa pudeur… [5] En tout état de cause, l’expérience nous enseigne qu’une fois un groupe armé a pu s’armer, s’entraîner, s’infiltrer, et agir, c’est qu’il n’est plus seul. Serions-nous alors obligés de passer par dix nouvelles années de braises à l’algérienne avant de revenir à une « concorde civile » ? [6] L’idée qu’une frange du pouvoir aurait utilisé ces jeunes à des fins machiavéliques est irrespectueuse de la tragédie du jeune Rabiî El Bacha et des autres suppliciés du régime. (Source : « L’Audace » (Mensuel – Paris), N° 142-143 – janvier & Février 2007)’

Ben Laden rebaptise le GSPC

Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, a annoncé vendredi avoir changé de nom sur «ordre» du leader terroriste, devenant ainsi «l’organisation d’al-Qaida au pays du Maghreb islamique». «Organisation d’al-Qaida au pays du Maghreb islamique» : tel est le nouveau nom du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, considéré par les services de renseignement français comme le groupe constituant la «première menace terroriste» contre l’Hexagone. Un changement de nom qui serait directement inspiré par Oussama ben Laden lui-même. «Après le ralliement du GSPC à l’organisation d’al-Qaida et après avoir prêté allégeance au lion de l’islam Oussama ben Laden, il était absolument nécessaire que le groupe change de nom», écrit le groupe sur un site islamiste crédible. «Cheikh Oussama ben Laden a transmis son ordre et son choix. Donc, le groupe annonce à tous les musulmans en Algérie et à l’extérieur qu’il se nomme désormais l’organisation d’al-Qaida au pays du Maghreb islamique», précise ce communiqué signé de «l’émir» du groupe politico-religieux, cheikh Abou Moussaab Abdel Ouadoud, alias Abdelmalek Droukdal. Des liens en Tunisie Le GSPC avait annoncé son ralliement à al-Qaida le 11 septembre dernier, en prêtant de nouveau allégeance à Ben Laden. Le leader d’al-Qaida n’a quant à lui plus effectué d’interventions médiatiques depuis plusieurs mois. Sa mort a même été évoquée de la part de ses sympathisants sur des sites Internet islamistes. Un silence d’autant plus étrange, selon eux, que Ayman al-Zawahiri, lieutenant et idéologue du réseau terroriste, s’est exprimé à au moins huit reprises par le biais d’enregistrements audio et vidéo. Le nom du GSPC, qui tente de se reconstituer au Maghreb et au Sahel, a récemment été associé à celui d’un groupe armé islamiste neutralisé début janvier près de Tunis, au cours d’affrontements avec la police qui ont fait 14 morts. Quelques jours plus tôt, le dernier groupe armé actif en Algérie avait appelé ses partisans s’attaquer aux Français résidant en Algérie. (Source : lefigaro.fr (avec AFP), le 26 janvier 2007)
 

 

L’UNION SACREE DES FORCES VIVES DU PAYS

 
Par Slim Snoussi                        Il y a un peu plus d’une dizaine de jours, les autorités algériennes n’ont pas hésité à faire appel, par voie d’affiches et de communiqués de presse, au devoir civique des citoyens, toute composantes et sensibilités confondues, pour contrer les velléités terroristes et autres actes extrémistes visant la population. Un choix qui rappelait singulièrement celui de l’Allemagne fédérale des années 70 et 80 pour prévenir tout attentat des FAR (Fraction Armée Rouge), une mouvance ultra gauchiste allemande de l’époque. La même approche fut adoptée, à quelques variantes prés, par l’Italie pour faire face aux Brigades Rouges et, dans une moindre proportion, en France, face aux menaces d’attentats et d’assassinats du groupe Action Directe. L’appel était clair : l’Etat, en dépit de ses hésitations ou défaillances, sollicitait un soutien et un appui de la population, sans lequel la nation mettait en péril ses fondements et ses acquis face à la menace terroriste. À la même époque d’ailleurs, la Tunisie aussi avait fait ce choix. Qu’on se rappelle la situation de violence latente du milieu des années 80, avec ses agressions à l’acide chlorhydrique et son point d’orgue que fut l’attentat perpétré dans la discothèque d’un hôtel de la station touristique de Monastir. Dans la foulée, la société civile fut sollicitée, mais aussi des «milices de vigilance» réactivées sinon créées, composées de nervis et autres barbouzes. L’histoire serait-elle un éternel recommencement si ce n’est une sorte de bégaiement, à défaut évident et avéré d’un processus dialectique de l’histoire ? Les faits de décembre dernier et la gestion politique et médiatique qui en a découlé, entre actes criminels et visées terroristes, montrent que l’on n’a pas su tirer à bon escient les leçons des événements des années 80 ni l’approche, pourtant efficace, mise en œuvre à l’époque. L’analyse, lucide et sans concession, de notre confrère et ami Zyed Krichène, dans son éditorial de la revue Réalités du 18 janvier dernier, en administre éloquemment la preuve, à quelques éléments près. Le «Pleins feux» de «La Tunisie face à la menace terroriste» et les «Premiers enseignements» qu’en retire notre ami Zyed Krichen, sont d’une incontestable rigueur objective. Il convenait en effet d’en appeler à la citoyenneté et au militantisme politique partisan. Un courant politique, quand bien même serait-il largement majoritaire dans le pays, ne peut, à lui seul, contrecarrer les objectifs de déstabilisation, les visées d’une mise à mal des acquis et les desseins les plus obscurantistes de quelques exaltés. C’est l’union sacrée de toutes les forces vives du pays qui aurait mérité d’être mis en avant. À cet égard, il aurait été judicieux plus qu’heureux d’organiser une marche de manifestation regroupant toutes les composantes, courants et sensibilités pour dire non au terrorisme et à la violence et démontrant par l’acte que tout le pays est résolument engagé à y faire face avec rigueur et détermination. L’initiative aurait sûrement suscité plus efficacement l’adhésion de toute la société civile au devoir de vigilance citoyen. (Source : Editorial du « Le Journal » (Hebdomadaire électronique – Tunis), N° 59, le 27 janvier 2007) Lien : http://www.gplcom.com/journal/fr/

BIAT DUEL NOUIRA-MABROUK ?

 
Par Mohamed AMMAR L’information est parue dans quelques magazines et sites web : M. Chakib Nouira le PDG de la BIAT a présenté sa démission le 17 janvier 2007. Cette démission a fait beaucoup de bruit dans milieux bancaires et surtout dans les coulisses de la BIAT et son réseau tentaculaire (104 agences), ainsi que chez les sociétés où la banque est partie prenante. M. Chakib Nouira a fixé son départ effectif au 1er mars 2007, afin que le Conseil d’Administration puisse se réunir pour désigner son nouveau président. Cette démission a été immédiatement suivie de la cession de près de 200 mille actions pour un montant avoisinant 7,6 millions de dinars, soit pour une valeur unitaire de 38d,020, sachant que les actions BIAT se vendaient ce jour-là (le 18 janvier) entre 38d,280 et 40d. «Le Journal» a pris contact avec la Bourse de Tunis pour connaître l’acheteur, un responsable haut placé a expliqué que l’opération doit être enregistrée dans les 5 jours, dans le cas où la transaction concerne une valeur globale atteignant ou dépassant les 5% du capital de la société. Alors que dans le cas contraire, l’anonymat peut être gardé. Il est à noter que dans la mesure où une augmentation du capital est intervenue, à la fin du mois de décembre, le portant à environ 170 millions de dinars, la transaction effectuée ne représente que 4,47% du capital. Ce qui dénote une maîtrise et un savoir faire remarquables chez la personne physique ou morale qui a commandité l’opération. De sorte que le silence entoure les tenants et aboutissants de ce véritable coup médiatique. Pour revenir à la démission de M. Chakib Nouira, considéré comme le stratège de la BIAT, qui ne rate aucune occasion pour évoquer les perspectives d’avenir, aux horizons maghrébins (Libye et Algérie), on ne peut la comprendre et l’expliquer que par la probable existence de problèmes sérieux et de divergences au sein de la banque ou même de son Conseil d’Administration. Un haut cadre de la BIAT n’a pas nié l’existence de tels différends au sein du Conseil d’Administration, entre M. Chakib Nouira et ses partisans, d’une part, et de l’autre, M. Ismaïl Mabrouk détenteur d’une part importante du capital (20%). Et dans l’attente de la réunion du Conseil d’Administration formé de MM. Chakib Nouira, Ismaïl Mabrouk, Mokhtar Fekhfakh, Aziz Miled, Mohamed Bousbiaâ, Mohsen Hachicha, Hédi Djilani et Mohamed Driss, en plus de M. Francesco Cervetti, représentant la banque italienne, M. Jean Messinesi (HSBC France) et M. Michel Farugia (Banque Populaire – France), qui dévoilera les véritables raisons de cette démission, il est utile de rappeler la structure du capital de la BIAT, troisième banque tunisienne de par sa part sur le marché local et première banque privée. 30% du capital correspondent à des participations étrangères provenant de banques françaises et italiennes, et de nombreuses sociétés européennes et du Golfe, notamment emirati. 70% correspondent à des actionnaires tunisiens. Parmi eux des sociétés privées foncières, touristiques, de services ou de transport international, détiennent 39,5% du capital. Quant aux personnes physiques, elles possèdent 30,5% des actions. (Source : « Le Journal » (Hebdomadaire électronique – Tunis), N° 59, le 27 janvier 2007) Lien : http://www.gplcom.com/journal/fr/article.php?article=1151  

Feuilleton «Batam» 300 FAMILLES SANS RESSOURCES

 
Par Mohamed AMMAR Trouvera-t-on quelqu’un pour sauver les «miettes» d’une grande entreprise comme «Batam», qui employait plus de 2000 personnes, il n’y a pas si longtemps (2002) ? Y a-t-il une solution radicale et «rapide» pouvant rendre justice à près de 300 familles qui espèrent toujours et qui se cramponnent aux ramifications d’un arbre majestueux tombant irrémédiablement en lambeaux dans le gouffre béant de l’incurie. De nombreuses questions se bousculent dans la tête des employés restants de «Batam», qui ignorent toujours quel destin les attend, surtout après que les autres branches du groupe (vente de plusieurs magasins et de «Bonprix») aient entamé la procédure de règlement judiciaire, en Novembre 2005. L’affaire est entourée du secret le plus total. La juge Rym Ennafati a été désignée comme juge de 1ère instance, alors que Mme Rym Bouzaïène comme juge chargé de superviser la dernière partie du feuilleton «Batam». C’est dans ce contexte que Mme Rym Ennaffati a désigné un expert-comptable, pour faire une expertise sur l’état financier et social de l’entreprise dans une tentative de sauvetage de ce qu’il en reste, en essayant de préserver le maximum d’emplois cités. Le rapport présenté par l’expert-comptable, contient un ensemble d’éléments importants, mais les dettes de l’entreprise sont peut-être le point le plus important du document. En effet, celles-ci s’élèvent à 160 millions de dinars. C’est pour cela que convaincre ses partenaires (banques, fournisseurs, clients) s’avère très difficile. Selon l’expert, il n’y aurait que deux solutions pour sauver l’entreprise. La première, c’est de reprendre du début en baissant les prestations sociales, en renvoyant quelques employés, en fermant quelques magasins et en se débarrassant de quelques structures de direction. La seconde solution, que l’expert favorise, réside à soumettre l’entreprise à un programme étalé sur 15 ans, qui lui permettra de réduire ses dettes de 160 Milliards à 60 Milliards. Le montant restant sera utilisé comme suit : un tiers sera intégré au capital, un tiers sera divisé entre les associés au cours du délai de 15 ans et le dernier tiers sera cautionné pour rendre à l’entreprise sa crédibilité. «Le Journal» a contacté M. Hassan Bel Haj, secrétaire général du syndicat de «Batam», entouré d’un groupe d’employés qui pensent que le programme suggéré est imaginable, dans la mesure où depuis que l’entreprise est en situation de règlement judiciaire (Novembre 2005), aucune des parties concernées n’a assisté aux audiences du tribunal. Au contraire, un associé a aurait procédé à la saisie des salaires et des marchandises dans quelques points de vente, avant de se retirer. Il ne reste plus actuellement que les associés Hachicha et Ben Slimane, et quelques banques. En parallèle, le seul moyen permettant de payer les salaires des 300 employés restants et les loyers des magasins (dont quelques uns sont fermés) serait le recouvrement de quelques dettes auprès des organisations et ministères. En outre, les employés s’étonnent qu’on ait fermé les yeux sur leurs situations sociales. Les demandes des employés et l’avis de l’UGTT Le secrétaire général du syndicat de «Batam» espère qu’après 4 ans d’attente, et un retard dans le payement des salaires avec la réduction de certains avantages sociaux, la solution sera rapide et radicale, afin que l’entreprise retrouve son activité d’entant, et non qu’on attende les appels d’offre selon le cahier des charges, car il est à craindre que dans ce cas, les sources de revenus qui les alimentent ne s’épuisent par le fait du recouvrement des dettes antérieures. Ce qui peut déboucher sur une situation de crise profonde, comme celle de «Kinder Land» ou de «SMAK» dont les employées sont en grève depuis 2 semaines pour recevoir leurs salaires (3 mois sans être payés). Alors que le service de la législation et du contentieux a chargé un avocat pour suivre le dossier juridique de l’entreprise, qui, dans un premier temps, a fait opposition quant au dossier porté devant la juge Rym Ennafatti, lequel avait fermé les yeux sur la situation sociale des employés. La question qui se pose toujours : Pourquoi les décideurs ne sont pas intervenus depuis que «Batam» a découvert son gouffre financer en 2002, en effectuant des appels d’offre nationaux ou internationaux, surtout qu’un homme d’affaire tunisien connu avait présenté une requête pour l’acheter et sauver les employés, à condition qu’on annule quelques dettes bancaires. Mais la Banque Centrale avait, en ce moment là, refusé. Comment donc vont pouvoir s’en sortir les pouvoirs publics, aujourd’hui, pour sauver 300 familles, à un moment où la priorité est à l’emploi. (Source : « Le Journal » (Hebdomadaire électronique – Tunis), N° 59, le 27 janvier 2007) Lien : http://www.gplcom.com/journal/fr/article.php?article=1152&gpl=59


 

SE SOIGNER GRACE AU CORAN!!

 
A la sortie de la mosquée de Jebeniana, après la prière du vendredi, un jeune homme d’une vingtaine d’année, avec barbe naissante et allure islamiste, s’approcha d’un instituteur qui aidait un aveugle à rentrer chez lui après avoir accompli leur devoir religieux. Il les aborda ainsi:  » Mais qu’esct-ce qu’il a ‘ammi el haj? « . L’instituteur lui expliqua qu’il avait mal aux yeux depuis longtemps, que personne n’a pensé à le soigner lorsqu’il était temps, qu’il a consulté plusieurs spécialistes trop tard, qu’il est ainsi devenu aveugle et que d’éminents ophtalmologues lui ont assuré que la médecine ne peut plus rien pour lui. D’ un revers de main, le jeune croyant a balayé ces affirmations et a assuré à ses deux interlocuteurs qu’il y a toujours une possibilité de le gérir, grâce à Dieu ,et qu’il peut même voir mieux qu’avant, bi idhn illeh!! Puis il leur a tendu une carte de visite en arabe dont voici le strict contenu: « Al hakîm Errouhani, cheikh Ridha, El Moudawât bil kourâan el karîm. Essihrou wa attaby’a wa jamy’ou el amrâdh al moustaâssya. El Mouhammadya. El jawwel: 23 726 473 « . Traduit en français, cela donne ceci:  » Médecin spirituel, cheikh Ridha, guérit grâce au coran de l’envoutement, des maladies naturelles et de celles que la médecine ne peut guérir. El Mouhammadia, portable: 23 726 473  » J’ai téléphoné à cheikh Ridha pour m’informer sur plusieurs points: Comment il exerce en tant que pseudo-médecin au nom de l’islam? Comment la religion peut elle guérir lorsque la médecine a montré ses limites? Et comment lui, en tant que guérisseur, exerce-t-il sans patente, diplôme ou quelconque autorisation? Il m’a répondu sans détour et avec un brin de désoinvolture:  » Vous savez, en Tunisie, tout est possible lorsque vous allongez le fric et vous vous abstenez de critiper ou de vous opposer au pouvoir. J’ ai le papier nécessaire pour exercer la médecine avec l’aide de dieu et en me reférant au coran. Il suffit que les malades y croient et je vous assure que certains guérissent par fois. Ceci dit, je ne demeure pas plus que deux à trois mois à la même adresse pour ce genre de travail « . Ainsi donc, en Tunisie aujourd’hui, des charlatans spolient et arnaquent des milliers de malades inguérissables au nom de dieu et avec l’ aide des sourates du coran et les autorités non seulement ne s’opposent pas à cette pratique complètement désuète, malhonnête et totalement stupide, mais accordent des autorisations de pratiquer à des toubibs religieux!! De même, de Cheikh Rached Ghannouchi aux nombreux responsables et militants d’Ennahdha en Tunisie, sont au courant de ces pratiques indignes d’une religion qui se respecte mais à laquelle personne ne s’y est jamais opposé. Au contraire, j’ai même entendu, dans les cafés de Jebeniana, certains proche du courant islamiste défendre cette médecine divine en prétextant que Dieu peut réaliser ce qui parait impossible ( Allahou youngizou el mou’gizèts « . Quant au pouvoir destourien, qui ne cesse de vanter la modernité, de célébrer le changement civilisationnel et de glorifier le régime grâce à ses avancées dans le domaine de la médecine et du savoir, il laisse en même temps des charlatans soigner de pauvres gens en se reférant à dieu et au coran. Houcine Ghali, Genève  

Un progressiste tunisien :

‘L’islamisme est le plus gros des mensonges’

 
Dans un article intitulé « Adolf Hitler et la conception d’un mensonge réussi « , Abou Khawla (Mohammed Bechri), activiste des droits de l’Homme et ancien président de la section tunisienne d’Amnesty international, affirme que l’islamisme est « un mensonge très réussi » plutôt qu’une « formidable force politique et sociale ». A son avis, « seules les forces laïques arabes et musulmanes peuvent ébranler efficacement l’islamisme ». Voici quelques extraits de son article: [1] « Un individu ayant récemment participé à un forum laïque a bien fait de nous rappeler l’affirmation d’Hitler sur comment mentir et avoir un fort impact sur la masse (…) Voilà qui soulève une série de questions intéressantes: pourquoi un mensonge donné prendrait-il alors que d’autres pas? Et pourquoi un menteur réussirait-il à une période donnée et pas avant? Pour répondre à ces questions, nous devons comprendre en quoi consiste un mensonge réussi. Je développerai ce premier point avant d’imaginer un moyen efficace de contrer le plus gros de tous les mensonges: l’islamisme (ou l’islam politique, puisque l’islamisme n’est que politique habillée de religion.) Adolf Hitler a dit: ‘La masse d’une nation croira plus facilement un gros mensonge qu’un petit mensonge.’ Hitler nous a en outre enseigné que pour prendre, le mensonge doit être proféré à voix haute. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, il commençait généralement ses discours d’une façon relativement posée; puis, au fur et à mesure que le ton montait, il était de plus en plus applaudi. Les imprudentes masses allemandes croyaient sincèrement que si leur Führer bien-aimé se donnait tant de mal pour élever la voix, ce devait être pour formuler de nouvelles vérités. Vu sous cet angle, l’islamisme a tout pour être un mensonge très réussi. Amir Taheri estimait que la note de la machine de propagande islamiste s’élevait à près de 100 milliards de dollars pour ces seules vingt dernières années, ce qui en fait la machine de propagande la plus importante de l’histoire, plus encore que celle de la propagande communiste pendant l’ère soviétique. On ne dépenserait évidemment pas autant si le mensonge défendu n’était pas énorme. La mosquée (et plus particulièrement le sermon de la prière du vendredi) est un outil privilégié des islamistes pour répandre leur mensonge. Saadeddine Ibrahim [progressiste égyptien] s’est dernièrement lamenté de devoir affronter une machine de propagande recourant à un réseau de 150 000 mosquées en Egypte. Dans de nombreux pays, les fatwas émises par les mollahs engagent la population au niveau sociopolitique; les autorités religieuses bénéficient d’un large pouvoir de censure sur tout ce qu’elles considèrent comme blasphématoire. En outre, l’infiltration par les islamistes de la culture et de l’éducation leur donne du poids, surtout en ce qui concerne la mise au point des programmes scolaires et les médias. Et depuis le début des années 1990, les choses n’ont fait qu’empirer avec les chaînes satellites. Dans le monde arabe, cet important outil de communication a été jusqu’ici complètement monopolisé par les islamistes. » « La manière la plus efficace de contrer un mensonge est bien entendu de l’ébranler » « Le fait de considérer l’islamisme comme un mensonge (plutôt que comme une formidable force sociale et politique, une croyance erronée fort répandue en Occident) pourrait avoir de nombreuses implications sur la mise au point d’une stratégie efficace visant à contrer et vaincre la terreur islamique. La manière la plus efficace de contrer un mensonge est bien entendu de l’ébranler. C’est ce que Ronald Reagan a fait avec le communisme. Dès que les peuples de l’ancienne union soviétique et d’Europe centrale ont compris qu’ils étaient victimes d’un mensonge, l’édifice communiste s’est effondré comme un château de cartes, sans que l’Amérique n’ait besoin de tirer le moindre coup de feu. Il faut agir de même avec l’islamisme aujourd’hui. Mais jusqu’à présent, c’est précisément le contraire qui est arrivé: les gouvernements arabes/islamiques ont tendance à s’associer avec les islamistes, espérant que les diatribes anti-occidentales détourneront l’attention des masses de leurs propres insuffisances. Et certains d’entre eux adoptent même le programme des islamistes comme moyen d’endiguement – en refusant le droit de vote aux femmes au Koweït, en retardant la réforme du code de la femme et des systèmes éducatifs dans des pays comme l’Algérie et l’Egypte. Pour citer le grand penseur laïque tunisien Lafif Lakhdar: « Ces gouvernements appliquent l’islamisme sans les islamistes.' » « La liberté en Occident a donné aux maîtres de la terreur islamiste de nombreuses occasions de mettre au point une machine de propagande efficace. » « Les pays occidentaux ont aussi contribué à mettre de l’huile sur le feu. Depuis la création des Frères musulmans en Egypte, les démocraties occidentales choisissent soit de soutenir les islamistes pour contrebalancer le communisme, soit d’adopter une position neutre. Dans tous les cas, la liberté qui existe en Occident a donné aux maîtres de la terreur islamiste de nombreuses occasions de mettre au point une machine de propagande efficace. On aurait pu espérer que le 11 septembre changerait tout cela, mais non. La dimension médiatique de la prétendue ‘guerre mondiale contre la terreur’ se limite jusqu’à présent à une contre-propagande américaine. ( Hi magazine, Radio Sawa pour la jeunesse arabe, Al-Hurra TV …) Des doutes sérieux persistent toutefois quant à l’efficacité d’une telle approche. L’objectif déclaré est de propager les ‘valeurs américaines’. Si c’est là un objectif noble, ce n’est pas pour autant le meilleur moyen de contrer l’islam politique, pour les raisons suivantes: 1) La plupart de ces valeurs – si ce n’est toutes – sont déjà connues des Arabes. En conséquence, on n’arrivera pas à grand-chose en les remettant sur le devant de la scène 2) Plusieurs de ces valeurs sont considérées comme décadentes (grâce au puissant impact de la propagande islamiste). En conséquence, les contre-arguments, surtout lorsqu’ils proviennent de propagandistes américains, ne trouveront probablement pas d’oreille pour les entendre dans le monde arabe/islamique. » « Seules les forces musulmanes laïques peuvent efficacement ébranler l’islamisme. » « A n’en pas douter, seules les forces musulmanes laïques peuvent efficacement ébranler l’islamisme. Comme le prouve le récent exemple iranien, il est futile de déployer des efforts pour dépeindre les modernistes comme les laquais des Occidentaux. Au bout du compte, la vérité éclate toujours. Mais pour le moment, ces forces sont mises sur la touche. Dans un récent article, les Secrétaire américain de la Défense, Donald Rumsfeld, a bien expliqué la nécessité de mener une ‘guerre d’idées’. Cela signifie peut-être qu’il existe encore un espoir de retour à la raison. Mais jusqu’à ce que cet espoir se concrétise, l’Amérique et l’Occident se tueront s’ils imaginent que seule la campagne militaire actuelle les rapprochera un tant soit peu de leur objectif – déraciner la terreur islamique. » (Source: Le site de MEMRI, L’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (Washington – USA), le 26 janvier 2005) Lien : http://www.memri.org/bin/french/articles.cgi?Area=sd&ID=SP85205 [1] http://www.metransparent.com/texts/abu_khawla_adolf_hitler_on_the_making_successufl_lie.htm, le 2 janvier 2005

Adolf Hitler on the making of a successful lie

 
By Abu Khawla (*) A contributor to a secular forum did well recently in reminding us about Hitler’s dictum on how to lie and have a great impact on the masses. The great pathological liar of the 20th century knew obviously well what he was talking about. This raises a set of interesting questions. Why would a particular lie succeed while others fail? And why would a liar suddenly succeed in a particular period of time and not before that? To answer these questions, we need to understand what makes for a successful lie. I will elaborate on this point first, then I will go on to speculate on the effective way to counter the mother of all big lies: Islamism (or political Islam, since Islamism is nothing but politics in a religious garb). Adolf Hitler said: “the broad mass of a nation will more easily fall victim to a big lie than to a small one.” Hitler also taught us that to succeed, the lie should be told loudly. In case you didn’t notice, he would generally start his speeches in a relatively quite manner, then as he starts shouting, he gets more and more applause. The foolhardy German masses honestly believed that if their beloved Fuhrer is taking such a pain to talk loudly, he should be telling more truth. By these two accounts, Islamism is expected to be a very successful lie, indeed. Emir Taheri estimated the Islamist propaganda machine’s bill to be about 100 billion dollars, during the last two decades alone, which makes it the largest propaganda machine in history, even larger than the communist propaganda machine during the Soviet era. People wouldn’t obviously spend that much unless they know they have to defend a huge lie. The mosque (especially the Friday prayer sermon) is particularly used by Islamists to spread their message. Saadeddine Ibrahim recently lamented how he would face a propaganda machine that uses a network of 150,000 mosques in Egypt. In many countries, “Fatwas” issued by the Mullahs could be binding on social and political matters, and the religious authorities are granted wide powers for censorship of whatever they consider to be blasphemous. In addition, an infiltration of culture and education spheres, gives Islamists an upper hand, especially in the conception of school curricula and media programs. And since the early 1990s, a turn to the worst was inaugurated by the advent of satellite TV. In the Arab world, this important tool of communications is so far completely monopolized by Fundamentalists. To view Islamism as a lie (not a remarkable social and political force, a mistaken belief largely shared in the West) could have many implications on the conception of an effective strategy to counter Islamist terror and win. The most effective way to counter a lie is obviously to undermine it. That is what Ronald Reagan did with communism. As soon as the peoples of the former Soviet Union and central Europe realized that they fell victims to a lie, the communist edifice fell suddenly like a house of cards, without having America to fire a single shot. The same is needed with Islamism today. But so far, what is happening is just the opposite. Arab/Islamic governments are rather colluding with the Islamists, hoping that anti-Western diatribes will help deflect the attention of the masses from their own failures. And some of them are even adopting the Islamists’ agenda as a way of containment. Examples include denying women rights to vote in Kuwait, and postponing reforms of women codes and educational systems in countries like Algeria and Egypt. To quote the great Tunisian secular thinker Afif Al-akdhar « these governments are implementing Islamism without the Islamists. » Western countries have also been active in putting oil on fire. Since the creation of the Muslim brotherhood in Egypt, Western democracies chose either to support the Islamists as a counterweight to communism or to adopt a neutral position. In all cases, freedom in the West gave Islamist terror masters ample opportunities to mount an effective propaganda machine. One would have hoped that 9/11 will change all that, but to no avail. The media dimension of the so-called “global war on terror” consisted so far of an America counter-propaganda (Hi magazine and radio Sawa for Arab youth, Al-Hurra TV…). Serious doubts, however, remain about the effectiveness of this approach. The declared objective is to disseminate “American values.” But while this is a noble objective, it is not the effective way to counter Political Islam. The reasons are: (1) most -if not all- of these values are already known to Arabs, as a result, not much will be achieved by re-advertising them, and (2) many of these values are considered to be decadent (thanks to the powerful impact of  the Islamist propaganda). As a result, counter-arguments, especially when they come from American propagandists will almost certainly fall on deaf ears in the Arab/Islamic world. To be sure, only Arab/Muslim secular forces can effectively undermine Islamism. As the recent Iranian example clearly shows, attempts to portray modernists as Western stooges will be futile. At the end of the day, truth will always prevail. But so far these forces are kept on the sidelines. In a recent Op-ed article, US defense secretary Donald Rumsfeld explained well the need to wage “a war of ideas.” That may mean there is still hope in sanity. But until that happens, America and the West will be kidding themselves if they believe that the current military campaign alone will lead them anywhere close to their objective of uprooting Islamist terror. (*) E-mail: abu451@hotmail.com. The author is currently working on a book entitled: Defeating Terror by Undermining Islamism- why a war of ideas is urgently needed. (Source: le site www.metatransparent.com , le 2 janvier 2005) Lien : http://www.metransparent.com/texts/abu_khawla_adolf_hitler_on_the_making_successufl_lie.htm

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Home – Accueil – الرئيسية   TUNISNEWS 8 ème année, N° 2541 du 08.05.2007  archives : www.tunisnews.net C.R.L.D.H. Tunisie: Walid Layouni

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