APPEL POUR UN RASSEMPBLEMENT A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE CONTRE LA TORTURE REMDH/FIDH/OMCT: TUNISIE : Multiplication des mesures vexatoires à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme AP: Tunisie: licence de téléphonie pour Divona/Orange-France Télécom pour 136 millions d’euros Final Declaration of African Journalists Rights Workshop AFP: Maroc: 11 ONG créent un Comité contre la torture AFP: Démantèlement d’un réseau terroriste opérant entre Maroc et Espagne AFP: Morocco Dismantles Militant Group: Security Official AFP: Al-Qaïda revendique l’assassinat d’un Américain en Mauritanie AFP: Sortie de crise en Mauritanie, « accord sur tous les points » en litige Reuters: Israël minimise l’imminence d’un accord pour libérer Shalit Reuters: Le mystère entoure la mort soudaine de Michael Jackson AFP: Le quotidien du Vatican rend hommage au « mythe » Michael Jackson
APPEL POUR UN RASSEMPBLEMENT A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE CONTRE LA TORTURE
Date : le 27 juin 2009 de 19h00 à 22h00
Lieu : parvis des droits de l’Homme à Trocadéro
A l’occasion de la journée mondiale contre la torture nous organisons une veillée au Parvis des droits de l’Homme. Comme à l’accoutumée nous allumerons des bougies en soutiens aux victimes de cette pratique barbare.
Nous évoquions l’an dernier les horreurs d’Abou GHRAIB, de GUANTANAMO de des camions de la mort en Afghanistan. Malheureusement, ces dossiers restent pour l’essentiel encore d’actualité malgré les promesses du nouveau président américain.
La guerre contre le peuple palestinien assiégé à Gaza a constitué une horreur insoutenable.
Les massacres perpétrés contre les civils et les enfants en particulier, la destruction des écoles, des maisons, des mosquées et des locaux de l’ONU sont des crimes contre l’humanité que nous condamnons avec force et véhémence, en déplorant la laxité de la « communauté internationale » à cet égard. Cette « communauté » toujours prompte à lever le Bâton en d’autres lieux et en faveur à un autre « type » de victimes.
Plus prés de chez nous, les geôles des prisons tunisiennes continuent d’accueillir un nombre indéterminé de jeunes, incarcérés dans le cadre des dispositions anticonstitutionnelles dites « anti-terroristes ».
Ces milliers de jeunes sont détenus pour de longues durées hors de tout cadre juridique, subissant torture et moult traitements avilissants et dégradants.
Nous n’omettons pas de citer un fait exceptionnel et ahurissant.
M. Sadok CHOUROU qui a passé 18 ans derrière les barreaux dont 14 ans en isolement total a été remis en prison moins d’un mois après son élargissement.
Le jugement inique qu’il a subit en décembre 2008 s’est basé sur des interviews au cours desquels M. CHOUROU a réclamé ses droits politiques et civiques élémentaires.
La contestation sociale du bassin minier dans le sud tunisien a été réprimée sauvagement. Les dizaines de détenus ont également subit torture et mauvais traitements et ont été victime d’une justice expéditives peu soucieuse des règles élémentaires du droit national et international qui les a condamné à de lourdes peines.
Notre exposé est loin d’être exhaustif, et notre engagement en faveur de toute les victimes de la torture de part le monde est le même, sans distinction, aucune.
Non à la banalisation de la torture.
Non à l’impunité des tortionnaires.
Non à la complaisance à l’égard des criminels de guerre.
Signataires :
Voix Libre
Solidarité Tunisienne
Commission Arabe des Droits de l’Homme (ACHR)
REMDH/FIDH/OMCT
TUNISIE : Multiplication des mesures vexatoires à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme
Copenhague-Paris-Genève, le 25 juin 2009 : Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) et l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), expriment leur extrême préoccupation face à la recrudescence d’actes de harcèlement violents organisés à l’encontre de plusieurs défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie.
Les avocats Maître Radia NASRAOUI, présidente de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), Maître Raouf AYADI, ancien secrétaire général du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et membre du comité exécutif de l’association Liberté et Equité, ainsi que Maître Samir DILOU, avocat membre de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP), ont été accueillis, ce mardi 23 juin 2009, à l’aéroport Carthage de Tunis par des policiers en civil qui leur ont demandé de se soumettre à une fouille corporelle. Face au refus des avocats qui soutenaient, à bon droit, que cette procédure était illégale, les policiers les ont amenés de force dans des pièces isolées de l’aéroport, où ils ont procédé à une inspection du contenu de leurs bagages et notamment de leurs dossiers professionnels, en violation du principe de confidentialité de la relation entre un avocat et ses clients. Afin d’ajouter à l’humiliation, les policiers ont délibérément déchiré les vêtements de Me AYADI et souillé le contenu du bagage de Me DILOU avec un produit d’entretien. A l’intérieur et à la sortie de la zone de contrôle, Me AYADI et Me NASRAOUI ont été publiquement injuriés, et Me AYADI a reçu un coup violent qui l’a blessé au genou.
Le même jour, Me Abdelwahab MAATAR, avocat défenseur des droits de l’Homme et membre de l’AISPP, a fait l’objet d’actes similaires à son arrivée à l’aéroport de Sfax, où il a été retenu deux heures durant et violemment molesté.
Ces actes font suite à la tenue du congrès constitutif de l’Organisation Internationale pour le retour des exilés politiques, les 20 et 21 juin à Genève (Suisse), et s’inscrivent dans le cadre d’une politique délibérée et systématique de harcèlement et de persécutions de l’état tunisien à l’égard des défenseurs des droits humains (Cf. le communiqué conjoint du REMDH, de la FIDH et l’OMCT du 18 avril 2009).
Par ailleurs, le mercredi 24 juin, une dizaine de policiers en civil ont de nouveau bloqué physiquement l’accès au domicile de M. Khemaïs CHAMMARI, ancien vice président de la FIDH et membre du Conseil d’administration de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH), à MM. Ayachi HAMMAMI, secrétaire général de la section de Tunis de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) et rapporteur sur la question de l’indépendance et de l’impartialité de la justice pour le REMDH, et Lotfi HAJJI, journaliste et vice président de la section de Bizerte de la LTDH, portant atteinte à leur liberté de réunion pacifique.
Le REMDH et l’Observatoire expriment leur profonde préoccupation quant à la multiplication et la banalisation des mesures affectant les défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie, dénoncent ces obstacles systématiques à la liberté de mouvement de ces défenseurs des droits de l’Homme, et demandent aux autorités tunisiennes de cesser tout acte de répression à leur encontre, ainsi qu’à l’encontre de tous les défenseurs des droits de l’Homme tunisiens.
Le REMDH et l’Observatoire demandent en outre aux autorités tunisiennes de :
– Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique des défenseurs tunisiens ;
– Mener sans délais une enquête exhaustive, indépendante, effective, rigoureuse et impartiale sur les événements mentionnés ci-dessus, et en rendre les résultats publics, et ce afin d’identifier les responsables, de les traduire devant un tribunal indépendant, compétent et impartial conformément aux instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l’Homme, et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives prévues par la loi ;
– Mettre un terme à toute forme de harcèlement à l’encontre de tous les défenseurs des droits de l’Homme afin qu’ils puissent exercer leur profession et mener leur activité de défense des droits de l’Homme librement et sans entrave ;
– Se conformer aux dispositions de la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits humains, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 9 Décembre 1998 ainsi qu’aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et aux instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie.
L’Observatoire et le REMDH appellent enfin les organes de décisions de l’Union européenne et les Etats membres de l’UE à garantir sans plus de délai le respect de l’article 2 de l’accord d’association UE/Tunisie ainsi que la mise en œuvre des lignes directrices de l’Union européenne sur les défenseurs des droits de l’Homme
Meeting de Ahmed Brahim à Monastir
Communiqué urgent n° 2 Le 26.06.2009 Hend Harouni – Tunis(ie) Mon frère Abdelkarim, mon père et mon frère sont sortis à la mosquée pour la prière du Vendredi et les 2 voitures ainsi que les agents de la police civile en question les ont poursuivis. Vendredi 26 Juin 2009 Ce matin et de bonne heure, deux voitures blanches de la police civile poursuivent mon frère Abdelkarim dans ses déplacements . Elles sont de marque : « Citroën » et «Audi luxe 4 x 4 » voiture luxueuse avec vitres fumés de la plus récente série : n° » 138 » qui est restée en face de notre maison avec 2 agents surveillant mon frère Abdelkarim, qui se trouve à la maison. /.
Urgent Release n° 2
26.06.2009 Hend Harouni-Tunisia My brother Abdelkarim, my father and brother went out to the mosque for Friday prayers and the 2 cars as well as the civil police agents in question followed them. Friday, 26 June 2009 Since early this morning, two white civil police cars followed my brother Abdelkarim in his movings. Their brands : “Citroën” and luxury 4 x 4 Audi » with smoked windows of the most recent serial No : « 138 » which remained in front of our house with 2 agents controlling my brother Abdelkarim , who is at home. /.
Final Declaration of African Journalists Rights Workshop
We, the leaders of the Federation of African Journalists (FAJ), meeting in Djibouti from 23- 25 June 2009, at a workshop on African Journalists Rights Workshop hosted by the Eastern Africa Journalists Association (EAJA) and supported by the American Centre for International Labor Support (Solidarity Centre), and conscious of the harsh realities facing our journalist members in the Continent, and having considered and exhaustively discussed the deplorable, inhumane, unsafe and insecure working conditions of journalists in African countries characterized by inadequate salaries, lack of social and working security, discrimination and sexual harassment of women journalists, and continued abuse of their rights to decent lives;
Declare:
Our strong resolve and commitment towards the need to develop national, sub-regional and regional collective bargaining frameworks;
Our strongest condemnation to numerous labour laws violations by media owners and impunity across the Continent, which include;
* The very poor, inhumane and insecure conditions which journalists are being exposed to by some media organizations;
* The flagrant abuse, disrespect and disregard to international conventions by employers who refuse to provide their workers with a living wage and those who fail to ensure equal pay for equal work for both women and men in the media;
* The increased and continued abuse and casualisation of journalists’ labour, and the sustained efforts by some media conglomerates to encourage bad labour practices including denying their employees the right to organise themselves into a union and the right to association;
* The failure or deliberate disregard by employers to adhere to the requirements of occupational health and safety for all workers in the media across the Continent;
In lieu of these violations, call upon the International Federation of Journalists (IFJ) to file complaints with the International Labour Organisation (ILO) forthwith;
Conscious of the inequities encouraged by authorities that have hijacked public broadcasters to propagate their agenda, call upon all African Governments, which have not turned their state broadcasting services into public broadcasters to do so as a sign of commitment to press freedom, democracy and justice; this should also include a comprehensive media law reform agenda;
In determination to achieve gender equity in the media in the Continent, commit to the urgent setting up of a Pan-African Gender Organ and increased participation of women in union activities and union leadership; this should include immediate Gender Audit of all FAJ members;
Condemn the increased impunity with which journalists are being killed in Africa by enemies of free press;
To undertake a comprehensive advocacy and campaign programme and to monitor working conditions violations in the Continent;
Somalia
* Very disturbed by the continued killing with impunity of journalists, kidnapping, arrests, threats, disappearances and intimidation of journalists and other media workers in Somalia;
* Call upon the African Union, the United Nations and relevant international organizations to move with speed and restore order in Somalia and to ensure the safety and security of journalist colleagues in Somalia;
Gambia
* Condemn in the strongest terms the unwarranted attacks, arrest and detention of media personnel in the Gambia, and the continued harassment and persecution of journalists by President Yahya Jammeh regime that has distinguished itself as an enemy of free press;
* While expressing solidarity with our Gambian colleagues, demand for the dropping of all charges against the media personnel as a sign of goodwill and a positive pointer to strengthening press freedom in the Republic of Gambia;
Cameroon
* Deplore the incessant and scandalous violations of labour Code in Cameroon of media industry, which led this year, among others, to the dismissal of a Unionist who was an employee representative at a daily Newspaper, and the subsequent refusal by private media houses to allow their journalists to organize elections to choose their representatives this year. It is our conviction that these violations of journalists working rights in general will influence negatively in their productivity and in addressing the right of the public to information ;
Tunisia
* Aware and pre-occupied by the crisis going on within the National Union of Journalists of Tunisia (SNJT);
* Especially express our concern about the involvement and interference by outside forces in the affairs and activities of the Union; that such a crisis must remain that of journalists, and all journalists’ community all over the world must stand up in solidarity with our Tunisian brothers and sisters to defend and to preserve the independence of the Union and the respect of the Union’s constitution;
* Hope that the next congress of Tunisian Union of journalists will be conducted in a democratic manner, transparency and freedom for choice in order to solve the crisis and build unity.
* Convinced that SNJT has great potential and important responsibilities in Tunisia, in Africa and throughout the world and can only achieve this imperative role by preserving its unity and independence.
Zimbabwe
* Concerned at the recent arrest and detention of editors and journalists from the independent media, especially that of Zimbabwean independent editor and news editor and the editor and journalist of the Chronicle newspaper, and the detention of the editor of the labour based newspaper The Worker, as another unacceptable abuse of the labour and human rights of the journalists, and call on the Zimbabwean government to immediately stop actions of impunity against journalists;
Eritrea
* Call for a sustained and determined advocacy campaign, and to push the Eritrean authorities and to directly engage the Africa Union, the UN agencies and other relevant international organizations in order to secure the release of some 15 journalists believed to be languishing in a secret prison within Eritrea and to push for better working conditions for journalists and media freedom in Eritrea.
Done in Djibouti
25 June 2009
(Source : le 16éme blog de Zied El-Heni, le 26 juin 2009)
Journaliste-Tunisien 15 censuré: La 16ème édition est en ligne
La 15ème édition de ce blog a été censurée le lundi 22 juin 2009, alors que je suis en mission pour la Fédération Africaine des Journalistes a Djibouti.
Prière de vous rendre à la nouvelle édition à l’URL:http://journaliste-tunisien-16.blogspot.com
Vive le journalisme libre
Vive le citoyen
Vive la République
Zied El-Heni
(Source : le 16éme blog de Zied El-Heni, le 23 juin 2009)
Maroc: 11 ONG créent un Comité contre la torture
Morocco Dismantles Militant Group: Security Official
Friday June 26th, 2009
RABAT, Morocco (AFP)–
Moroccan security forces have arrested five suspected members of a militant cell that operated in Morocco and Spain, a security official said Friday.
The five alleged members of the Salafiya Jihadia group, whose leader uses the pseudonym Abou Yacine, were picked up during the course of the week, the source told AFP.
The suspects are of Moroccan origin and live in Ceuta, a Spanish enclave on the Mediterranean coast, the source added.
Abou Yacine was arrested in 2006 when another militant group, Ansar El Mahdi [Followers of the Mahdi], was broken up. Jailed for two years, he was freed in 2008.
The five arrested men are also accused of trafficking drugs and vehicles between Spain and Morocco. Security forces impounded three vehicles and found documents on Salafiya Jihadia.
Démantèlement d’un réseau terroriste opérant entre Maroc et Espagne
AFP / 26 juin 2009 RABAT – Cinq personnes soupçonnées d’appartenir à une cellule terroriste opérant entre le Maroc et l’Espagne ont été arrêtées depuis le début de la semaine au Maroc, a déclaré vendredi à l’AFP une source sécuritaire à Rabat. Il s’agit de cinq hommes appartenant à la mouvance radicale Salafiya Jihadia et dont le chef répond au pseudonyme d’Abou Yacine, a-t-on ajouté de même source. Cette cellule opérait entre le Maroc et l’Espagne. Les cinq suspects sont d’origine marocaine et résidaient à Ceuta (Sebta pour les Marocains), enclave espagnole sur la côte méditerranéenne du Maroc, selon cette source. Abou Yacine, dont l’âge n’a pas été précisé, est né à Tétouan (nord du Maroc). Il avait déjà été arrêté au Maroc en 2006 dans le cadre du démantèlement de la cellule Ansar El Mahdi (Les partisans d’El Mahdi) de Hassan Khattab. Condamné à 2 ans de prison, Abou Yacine avait été libéré en 2008. Selon le quotidien arabophone Al Alam, qui citait vendredi une source sécuritaire anonyme, l’un des membres de la cellule démantelée cette semaine avait noué des contacts avec l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et recruté deux personnes appartenant à Ansar El Mahdi. Hassan Khattab, le fondateur de ce réseau, est un salafiste marocain qui projetait de prendre le maquis dans les montagnes du Rif (nord), en vue d’instaurer un régime islamiste au Maroc, selon l’accusation. Interpellé en 2003, relâché puis encore arrêté en 2006, condamné à 25 ans de prison, il purge aujourd’hui sa peine à Salé, ville-jumelle de Rabat. Un autre quotidien arabophone, Assabah, affirmait vendredi que le réseau démantelé cette semaine s’était spécialisé dans les « attentats à la voiture piégée et la fabrication de bombes ainsi qu’au maniement d’armes ». Le journal ajoutait que le groupe suivait un entraînement paramilitaire. Les sources sécuritaires contactées par l’AFP se sont toutefois refusé à confirmer les éléments rapportés par les journaux marocains. Les cinq personnes arrêtées cette semaine sont aussi accusées de trafic de drogue et de véhicules entre l’Espagne et le Maroc, a-t-on souligné de source sécuritaire. Les services de sécurité marocains ont saisi trois véhicules ainsi que des documents liés à la Salafiya Jihadia, a-t-on précisé, et l’enquête est toujours en cours. Le démantèlement de ce réseau intervient quelques semaines après celui, le 12 mai, d’une cellule en gestation baptisée Jamaat Al Mourabitine Al Jodod (Groupe des nouveaux combattants). Cette cellule était présente dans différentes villes du Maroc et planifiait de perpétrer des attentats, selon des sources officielles. Les huit suspects de ce groupe, qui étaient « filés depuis très longtemps », avaient été arrêtés à Guelmim (à environ 280 km au sud d’Agadir) Laâyoun (Sahara occidental) et Boujdour (180 km au sud de Laâyoun). Depuis les attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca (33 morts et 12 kamikazes tués), les services de sécurité marocains mènent une lutte sans merci contre des structures islamistes soupçonnées de planifier d’autres attentats. Presque 3.000 personnes ont été interpellées et un millier d’entre elles seraient actuellement en prison, de source judiciaire.
Al-Qaïda revendique l’assassinat d’un Américain en Mauritanie
vendredi 26 juin 2009
DUBAI (AFP) —
La branche maghrébine d’Al-Qaïda a revendiqué vendredi l’assasinat d’un Américain mardi à Nouakchott, dans un communiqué cité par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE Intelligence.Dans son communiqué, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) annonce sa responsabilité dans l’assassinat de Christopher Logest qu’elle accuse de se livrer à « des activités d’évangilisation ». La branche maghrébine d’Al-Qaïda menace également de lancer d’autres attaques contre l’administration du président américain Barack Obama « parce qu’elle poursuit la même politique que celle de George W. Bush » envers le monde musulman. Elle appelle en outre les Mauritaniens à « aller au Jihad (guerre sainte) » contre les « croisés » et à épauler l’action jihadiste d’Al-Qaïda dans leur pays. Le ressortissant américain a été tué devant l’établissement d’enseignement de langue et d’informatique qu’il dirigeait. Selon le ministère mauritanien de l’Intérieur, « l’odieux crime a été perpétré par deux jeunes, arrivés à bord d’un véhicule, et qui ont tiré des coups de feu mortels sur la tête de la victime ». La victime résidait depuis plusieurs années à Nouakchott, selon des témoins. Fin 2007, quatre français avaient été assassinés à Aleg (250 km à l’est de la capitale), pour lesquels trois jeunes Mauritaniens proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sont actuellement détenus, en instance de jugement.
Sortie de crise en Mauritanie, « accord sur tous les points » en litige
NOUAKCHOTT (AFP) – 26.06.2009
Un accord « sur tous les points » litigieux concernant une sortie de crise en Mauritanie a été trouvé vendredi à Nouakchott et un gouvernement de transition devrait être mis en place dans l’après-midi, a annoncé un des médiateurs internationaux, M. Habib Kabachi.
Un accord « sur tous les points » litigieux concernant une sortie de crise en Mauritanie a été trouvé vendredi à Nouakchott où un gouvernement de transition devait être mis en place dans l’après-midi, une étape essentielle avant l’élection présidentielle du 18 juillet.
« Il y a accord sur tous les points », a indiqué à l’AFP un des médiateurs internationaux, Habib Kabachi.
« Nous travaillons pour l’organisation cet après-midi d’une cérémonie officielle de signature du décret portant constitution du gouvernement (de transition) et de la démission volontaire du président (déchu) Sidi Ould Cheikh Abdallahi », a-t-il ajouté sans toutefois donner une heure précise.
Ces deux points étaient prévus dans l’accord de sortie de crise négocié à Dakar et signé le 4 juin à Nouakchott, mais n’avaient pas été mis en oeuvre à ce jour, le président renversé par le coup d’Etat militaire du 6 août liant sa démission à la dissolution de la junte, ce qu’elle refusait.
« Le Haut conseil d’état (HCE, junte) deviendra un conseil national de défense sous l’autorité du gouvernement de transition », a poursuivi le médiateur, représentant de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et s’exprimant au nom du Groupe de contact sur la Mauritanie.
« L’élection aura lieu le 18 juillet, tout le monde s’accorde là-dessus, avec l’accord sans réserve et l’engagement de la communauté internationale », a-t-il également déclaré.
Cette annonce a été faite juste après une rencontre entre le président sénégalais et médiateur en chef Abdoulaye Wade et l’ex-chef de la junte et candidat à la présidentielle, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le chef de l’Etat sénégalais était arrivé jeudi après-midi à Nouakchott et avait rencontré le président déchu ainsi que le chef de l’opposition Ahmed Ould Daddah. De dimanche à mardi, des discussions entre délégations mauritaniennes avaient eu lieu sans succès à Dakar, butant sur le statut de la junte avant la présidentielle.
Les médiateurs internationaux avaient proposé de changer l’appellation de la junte, tout en gardant sa composition actuelle mais en réduisant ses pouvoirs aux seuls domaines de la sécurité et de la défense et en plaçant l’organisme sous l’autorité du gouvernement de transition, ce que la junte refusait.
Mais une éventuelle sortie de crise, sur le terrain politique, s’accompagne de nouvelles craintes dans le domaine sécuritaire.
La branche maghrébine d’Al-Qaïda a ainsi revendiqué vendredi l’assassinat d’un Américain mardi à Nouakchott, dans un communiqué cité par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE Intelligence.
Dans son communiqué, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) annonce sa responsabilité dans l’assassinat de Christopher Logest qu’elle accuse de se livrer à « des activités d’évangilisation ».
La branche maghrébine d’Al-Qaïda menace également de lancer d’autres attaques contre l’administration du président américain Barack Obama « parce qu’elle poursuit la même politique que celle de George W. Bush » envers le monde musulman.
Elle appelle en outre les Mauritaniens à « aller au jihad (guerre sainte) » contre les « croisés » et à épauler l’action jihadiste d’Al-Qaïda dans leur pays.
Le ressortissant américain a été tué devant l’établissement d’enseignement de langue et d’informatique qu’il dirigeait.
Fin 2007, quatre français avaient été assassinés à Aleg (250 km à l’est de la capitale), pour lesquels trois jeunes Mauritaniens proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sont actuellement détenus, en instance de jugement.
Israël minimise l’imminence d’un accord pour libérer Shalit
Le mystère entoure la mort soudaine de Michael Jackson
Reuters, le 26 juin 2009 à 17h23
LOS ANGELES, 26 juin (Reuters) Au lendemain de la mort soudaine de Michael Jackson, les spéculations vont bon train sur les raisons du décès, à 50 ans, du « roi de la pop », avant une série de concerts qui devaient marquer un retour très attendu.
Un conseiller juridique de la famille a déclaré vendredi qu’il avait craint que le recours à des médicaments pour traiter des blessures liées à la danse finisse par être fatal mais que les proches du chanteur n’avaient pas tenu compte de ses mises en garde. Une autopsie est prévue ce vendredi. Mais les autorités ont dit qu’il faudrait peut-être des semaines pour obtenir les résultats des analyses toxicologiques et déterminer les causes de la mort. Michael Jackson est décédé jeudi dans un hôpital de Los Angeles où il avait été transporté après un arrêt cardiaque à son domicile. Peu de détails ont filtré, mais le chanteur était semble-t-il inconscient et ne respirait plus à son arrivée à l’hôpital. Les médecins n’ont pu le ranimer. Son corps a été transporté jeudi soir par hélicoptère à l’institut médico-légal de la mégalopole californienne. « Je ne veux montrer personne du doigt parce que je veux d’abord connaître le rapport toxicologique et ce que dit le médecin légiste, mais la vérité est que Michael Jackson avait en permanence à sa disposition des médicaments que l’on n’obtient que sur ordonnance », a déclaré Brian Oxman, juriste et porte-parole de la famille. Des enquêteurs de la police de Los Angeles ont perquisitionné la maison du défunt dans le quartier de Holmby Hills mais ont assuré que leur enquête relevait de la routine. En dépit d’informations relatives au mauvais état de santé de Michael Jackson, les organisateurs de son spectacle londonien, AEG Live, ont dit en mars qu’il avait subi avec succès un contrôle médical de quatre heures et demie effectué par des médecins indépendants. Dan Whitcomb et Bob Tourtelotte, version française Nicole Dupont
REUTERS
Le quotidien du Vatican rend hommage au « mythe » Michael Jackson
AFP, le 26 juin 2009 à 18h47
Sous le titre: « mais est-il vraiment mort ? », le journal met l’idole de la pop au rang de mythes comme Elvis Presley, Janis Joplin, Jim Morrison, Jimi Hendrix ou John Lennon qui « ne meurent jamais dans l’imagination de leurs fans ».
« Enfant prodige », c’est « son extraordinaire voix soul » qui assura le « succès planétaire » des Jackson five, le groupe qu’il avait constitué avec ses frères et soeurs, note l’Osservatore romano. Rappelant les opérations esthétiques auxquelles s’est soumis le chanteur, « une redéfinition personnelle plus que raciale », il estime que « peut-être Jackson ne voulait-il pas simplement devenir blanc, mais s’affranchir des liens, même artistiques, imposés par l’appartenance ethnique ». « Un parcours humain difficile – probablement douloureux et marqué par de graves revers – qui se reflète dans son itinéraire artistique », relève l’Osservatore. Son album Thriller (1982) a « été le plus vendu de tous les temps », note-t-il. Plus récemment, sa popularité est restée forte « pas toujours, malheureusement, pour des raisons artistiques », rappelle le journal du Vatican évoquant ses « démêlés judiciaires à la suite d’accusations de pédophilie ». « Mais aucune accusation, si grave et honteuse soit-elle, n’a été suffisante pour égratigner son mythe parmi ses millions de fans répartis dans le monde entier ».