Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef : Conference de presse AFP: A Lampedusa, la brĂšve mais spectaculaire rĂ©volte de centaines de clandestins AFP: Lampedusa: situation calme dimanche aprĂšs l’escapade massive de samedi (24 janvier) Le Temps Lundi: Emigration clandestine : Chronique d’un Ă©chec collectif Le Temps Lundi: WaĂȘl, un Ă©migrĂ© clandestin expulsĂ© d’Italie: « Je regrette mon lopin de terre vendu pour des projets chimĂ©riques » Reuters: Bangkok mis en cause aprĂšs la disparition de boat-people birmans (de minoritĂ© musulmane, NDLR) Le Temps Suisse: Boat people birmans: lâarmĂ©e thaĂŻlandaise accusĂ©e Reuters: L’offensive israĂ©lienne Ă Gaza a « tué » l’UPM, estime la Libye AFP: La guerre de Gaza a « portĂ© un coup » Ă l’Union pour la MĂ©diterranĂ©e (Kadhafi) AFP: Trois ex-diplomates occidentaux devenus avocats du dialogue avec le Hamas Reuters: TollĂ© autour d’une directive rabbinique durant la guerre de Gaza
AP: Sky News refuse de diffuser une appel aux dons en faveur de Gaza
Pr. Saïd Mestiri: A propos des nouvelles armes utilisées par Israël à Gaza : Des interrogations légitimes
Sihem Bensedrine: LâĂ©preuve de Gaza et la faillite de la « communautĂ© internationale » Le Temps Lundi: Bombardez- moi : je suis arabe AP: The former Cat Stevens performs song for Gaza AFP: Albanie: les musulmanes pourront garder le foulard sur les photos d’identitĂ©
Nour el Hoda: Lâimportant câest dâexister, lâimportant
Le Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef vous invite Ă une
CONFERENCE de PRESSE
ce mardi 27 janvier Ă 18h
Maison des associations – 21, allĂ©e Baco – Nantes
33 tunisiens, syndicalistes, enseignants, ouvriers, jeunes chĂŽmeurs ont Ă©tĂ© condamnĂ©s, le 11 dĂ©cembre dernier, par le tribunal de Gafsa (sud-ouest de la Tunisie) Ă des peines allant de 1 an Ă … 10 ans de prison. Ils avaient manifestĂ©Â pacifiquement contre le chĂŽmage, lâinjustice et la vie chĂšre et ont Ă©tĂ©Â accusĂ©s de  » participation Ă une entente criminelle en vue de commettre des attentats contre les personnes et les biens, rĂ©bellion armĂ©e et troubles Ă lâordre public ». Le procĂšs du 11 dĂ©cembre s’est affranchi du respect de la lĂ©galitĂ©Â : pas dâaudience des prĂ©venus, pas de plaidoirie d’avocats malgrĂ© la prĂ©sence de plus de 70 avocats, pas dâĂ©noncĂ© public des verdicts. Le prĂ©sident du tribunal a dĂ©clarĂ© la sĂ©ance ouverte, a annoncĂ© que les verdicts avaient Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©s et clos aussitĂŽt la sĂ©ance, invitant les avocats Ă prendre connaissance des dĂ©cisions du tribunal auprĂšs du secrĂ©tariat. Du jamais vu !
Tous les inculpĂ©s ont Ă©tĂ© condamnĂ©s pour avoir seulement exprimĂ© leurs demandes lĂ©gitimes de travail, de pain et de justice. Leur procĂšs en appel se tient le 3 fĂ©vrier prochain.Â
Dans le mĂȘme temps, Ă Nantes, plusieurs tunisiens originaires de Redeyef sont arrĂȘtĂ©s et enfermĂ©s au centre de rĂ©tention de Rennes (celui de Nantes Ă©tant fermĂ©) pour ĂȘtre reconduits Ă la frontiĂšre. Les tunisiens arrĂȘtĂ©s sont des personnes qui veulent Ă©chapper Ă la rĂ©pression en Tunisie. La ville de Redeyef subit un contrĂŽle renforcĂ© du dĂ©placement des habitants aboutissant Ă un vĂ©ritable Ă©tat de siĂšge, des perquisitions, les pressions sur les familles, la chasse aux jeunes… Il faut rappeler le bilan du mouvement : trois personnes mortes dont deux manifestants tuĂ©s par des balles policiĂšres, de trĂšs nombreux blessĂ©s, plus de 200 personnes poursuivies, des dizaines dâentre elles torturĂ©es dans les prisons…
Le Collectif appelle à un rassemblement devant la Préfecture de Nantes ce samedi 31 janvier à 15h pour demander :
– la relaxe de tous les prĂ©venus, justice et libertĂ© pour les Tunisiens en Tunisie,
– le respect du droit d’asile des Tunisiens en France, notamment de ceux de Redeyef.
Cette confĂ©rence de presse sera principalement animĂ©epar :Â
– deux tunisiens originaires de Redeyef et rĂ©sidantdans la mĂ©tropole nantaise dont des trĂšs proches sont aujourd’hui condamnĂ©es Ă Â 6 ou 10 ans de prison et qui font partie des 33 personnes condamnĂ©es le 11 dĂ©cembre dont le procĂšs en appel aura lieu le 3 fĂ©vrier et
– deux autrestunisiens de Redeyef qui ont participĂ© au mouvement social dans le bassin minier de Gafsa, ont quittĂ© trĂšs rĂ©cemment la Tunisie pour Ă©chapper Ă la rĂ©pression, sont aujourd’hui sans papier et demandent leur rĂ©gularisation dans notre pays Ă Nantes. Â
A Lampedusa, la brÚve mais spectaculaire révolte de centaines de clandestins
Lampedusa: situation calme dimanche aprĂšs l’escapade massive de samedi (24 janvier)
Emigration clandestine : Chronique d’un Ă©chec collectif
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L’offensive israĂ©lienne Ă Gaza a « tué » l’UPM, estime la Libye
La guerre de Gaza a « portĂ© un coup » Ă l’Union pour la MĂ©diterranĂ©e (Kadhafi)
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Trois ex-diplomates occidentaux devenus avocats du dialogue avec le Hamas
TollĂ© autour d’une directive rabbinique durant la guerre de Gaza
Sky News refuse de diffuser une appel aux dons en faveur de Gaza
A propos des nouvelles armes utilisées par Israël à Gaza : Des interrogations légitimes
Publié par Pr. Saïd Mestiri dansActuel, Janvier 25, 2009
 A mesure que se poursuivent les massacres perpĂ©trĂ©s par lâarmĂ©e israĂ©lienne Ă Gaza, les interrogations au sujet de lâarmement utilisĂ© deviennent plus pressantes et plus lĂ©gitimes. On connaĂźt dĂ©jĂ les horribles effets immĂ©diats et tardifs des bombes Ă fractionnement (cluster munitions) largement utilisĂ©es par lâarmĂ©e israĂ©lienne lors de la guerre du Liban, contre le Hesbollah. Leur usage fut alors vigoureusement dĂ©noncĂ© par de larges secteurs de la presse amĂ©ricaine et par lâensemble de lâopinion internationale (voir Kalima fĂ©vrier 2007). On nâa pas encore suffisamment dâinformations pour savoir si ce type de bombes a Ă©tĂ© repris Ă Gaza, mais on dispose dĂ©jĂ de trĂšs sĂ©rieuses donnĂ©es qui rĂ©vĂšlent lâhorreur de lâescalade atteinte par lâusage dâautres types dâengins de mort encore plus « perfectionnĂ©s ».
Rappelons, sans entrer dans les dĂ©tails techniques, que la bombe Ă fractionnement libĂšre en explosant une quantitĂ© trĂšs considĂ©rable de bombelettes qui vont exploser Ă leur tour soit immĂ©diatement soit aprĂšs un intervalle de temps plus ou moins long. Cristopher Clark responsable de Mine action service, dĂ©pendant des Nations-Unies, dĂ©clare en avoir localisĂ© et dĂ©truit 800 bombes et prĂšs de 95 000 bombelettes, au cours de la guerre du Liban. Ce qui apparaĂźt maintenant nettement plus prĂ©occupant est que lâon sait depuis peu que les israĂ©liens auraient adjoint un perfectionnement technique supplĂ©mentaire, Ă ce type ce bombe, en y incorporant peut-ĂȘtre un composant nuclĂ©aire. Il se trouve, par ailleurs, que les observations mĂ©dicales opĂ©ratoires Ă©manant des diffĂ©rentes Ă©quipes opĂ©rant sur le terrain Ă Gaza (mĂ©decins du C.I.CR, mĂ©decins palestiniens et Ă©trangers) aboutissent Ă des constatations nombreuses, concordantes et prĂ©cises, relatives Ă certaines lĂ©sions complexes et graves dues Ă des bombes Ă composants phosphorĂ©s. (Rendons hommage, Ă cette occasion, à lâabnĂ©gation et au professionnalisme de ces mĂ©decins, palestiniens et Ă©trangers, et aux Ă©quipes sanitaires ; Six mĂ©decins sont morts Ă Gaza, victimes des tirs ennemis ).  Ces constatations se rĂ©sument Ă deux points essentiels :  1° Sous des effractions cutanĂ©es trĂšs minimes et des plaies punctiformes et linĂ©aires des tĂ©guments, peu apparentes, on trouve dans la plupart des cas, des lĂ©sions viscĂ©rales profondes, complexes et Ă©tendues, si bien que souvent un examen rapide de ces blessĂ©s risque de les assimiler Ă des cas apparemment bĂ©nins . 2° On a observĂ© trĂšs frĂ©quemment, en plus de brĂ»lures Ă©tendues, une diffusion rapide des lĂ©sions phosphorĂ©es Ă lâensemble de lâorganisme, se situant parfois trĂšs loin du point dâimpact. Ces types de lĂ©sions, Ă une plus petite Ă©chelle, ont des caractĂšres trĂšs similaires à celles dĂ©terminĂ©es par un engin nuclĂ©aire, Ă une Ă©chelle plus considĂ©rable. En effet, lâanalyse au plus prĂšs des lĂ©sions provoquĂ©es par un engin nuclĂ©aire montrent quâelles sont schĂ©matiquement dues Ă deux phĂ©nomĂšnes, dâune part celui dĂ©terminĂ© par le contact physique et lâeffet de souffle plus ou moins violents, et celui dâautre part provoquĂ© par la diffusion locale et Ă plus ou moins longue distance de rayonnement de lethal et de substances radioactives extrĂȘmement nocives ; ces deux effets sont Ă©videmment douĂ©s dâune intensitĂ©Â variable, selon la puissance de la bombe . Peut-on donc, en lâoccurrence, Ă propos des lĂ©sions par corps phosphorĂ©s observĂ©s sur les morts et blessĂ©s de Gaza parler de bombes nuclĂ©aires miniaturisĂ©es ? Il convient, sans doute, pour gagner en crĂ©dibilitĂ© dâattendre dâautres documents et des études qui doivent sâattacher surtout Ă dĂ©montrer la nature et lâintensitĂ© radioactive des engins Ă composants phosphorĂ©s . En toute logique, il appartient à la cour pĂ©nale internationale de La Haye, compte tenu des rĂ©solutions des Nations-Unies, de prendre en charge ce dossier de crimes de guerre et dâinstituer une commission internationale chargĂ©e dâĂ©valuer les armes utilisĂ©es . Le fera-t-elle ? Â
Mais dâores et dĂ©jĂ , par contre, avec les Ă©lĂ©ments en notre possession, on peut lĂ©gitimement affirmer quâil sâagit dâarmes de destruction massive. Selon la prĂ©sidente de lâO.N.G.italienne ,Un Ponter, Martina Pignatti , « les images sont les mĂȘmes quâĂ Fallouja, le phosphore blanc utilisĂ© comme arme chimique est incontestablement une arme de destruction massive . » Pour Raji Sourani,directeur de lâO.N.G. : « des bombes incandescentes Ă phosphore blanc ont Ă©tĂ© utilisĂ©es Ă Khan YounĂšs contre des civils » .  Le prĂ©sident Bush, revenant sur certaines erreurs, dans son ultime confĂ©rence de presse, a citĂ© sa dĂ©ception – dĂ©ception, sans plus !- de ne pas avoir trouvĂ© dâarmes de destruction massive en Irak. Le voilĂ donc servi !  Faudrait-il maintenant de nouveau, comme le dit le New York Times citĂ© plus haut que :ââSome officials are trying to find a way to not have to call this a substancial violation of the agreement ââ(Certains responsables tentent de trouver un moyen de ne pas avoir Ă appeler cela une violation substantielle de l’accord »), et que derechef avec la nouvelle administration:ââAny sanction against IsraĂ«l would be an extraordinary moveââ( »Toute sanction contre IsraĂ«l serait une extraordinaire rĂ©volution ») .  Attendons . Â
(Source: Le site de Kalima le 25 janvier 2009)
LâĂ©preuve de Gaza et la faillite de la « communautĂ© internationale »
Publié par Sihem Bensedrine dansActuel, Janvier 25, 2009
Il est de ces conflits armĂ©s dont la particularitĂ© est dâemporter avec eux non seulement des vies humaines et des espoirs déçus, mais aussi lâhonneur de communautĂ©s ou dâinstitutions qui sây sont compromises. Celui qui oppose aujourdâhui les Palestiniens de Gaza Ă la machine de guerre israĂ©lienne qui a transformĂ©, depuis maintenant 7 jours, le ciel de Gaza en couvercle de projectiles crachant la mort, est de cette nature. Dans cette Ă©preuve Ă laquelle est soumis un peuple spoliĂ© de sa terre et de tous ses droits Ă©lĂ©mentaires depuis maintenant 60 ans, on ne peut que constater la dĂ©confiture de ce que lâon nomme communĂ©ment la « communautĂ© internationale », un concept supposĂ© recouvrir lâensemble des Etats influents de la planĂšte sensĂ©s reprĂ©senter la « conscience » du monde ; une « communautĂ© internationale » qui a tournĂ© le dos Ă son rĂ©fĂ©rentiel, la dĂ©claration universelle des droits de lâhomme, qui, ironie de lâhistoire, a elle aussi 60 ans.
<!–[endif]–> Un Etat voyou face Ă lâimpuissance collective AprĂšs avoir reniĂ© lesAccords dâOslo et bloquĂ© toute issue Ă une nĂ©gociation de paix juste, IsraĂ«l nâa eu de cesse dâĂ©tendre ses colonies, de multiplier les provocations et de grignoter la maigre bande de territoire quâil concĂ©dait Ă une « AutoritĂ© palestinienne » (AP) privĂ©e de tout attribut de souverainetĂ© et dont les dirigeants Ă©taient rĂ©duits Ă quĂ©mander des laissez-passer aux militaires israĂ©liens pour se dĂ©placer en dehors de leur « Bantoustan ». Ce faisant, il balisait la route Ă la montĂ©e des radicalismes, l’extrĂ©misme appelant l’extrĂ©misme, et ne laissait dâautre choix Ă une population excĂ©dĂ©e par les humiliations rĂ©pĂ©tĂ©es que de sâen remettre Ă ceux qui savaient exprimer ses ressentiments. Câest ainsi que le mouvement islamiste du Hamas arrive au pouvoir Ă lâissue dâĂ©lections dĂ©mocratiques en janvier 2006 ; Ă©lections dont la rĂ©gularitĂ© avait Ă©tĂ© supervisĂ©e par lâUnion EuropĂ©enne, faut-il le prĂ©ciser.  Mais IsraĂ«l nâassume pas les consĂ©quences de sa politique de la terre brĂ»lĂ©e et ne se remet pas de lâarrivĂ©e au pouvoir du Hamas ; il parvient Ă imposer sa politique Ă lâUE comme aux USA qui sâalignent sur sa politique sans Ă©tats dâĂąmes ; A leur tour ils ne reconnaissent pas les rĂ©sultats du scrutin et coupent brutalement les vivres Ă lâAP vivant  sous perfusion europĂ©enne. Ici la dĂ©mocratie nâa plus cours et lâEtat « voyou » impose sa loi. IsraĂ«l serre encore plus lâĂ©tau sur les Palestiniens et soumet La Cisjordanie et Gaza – cette bande longue de 45km et profonde de 10 km et dont plus du tiers est confisquĂ© par les colonies israĂ©liennes – Ă un rĂ©gime de bouclage le plus sĂ©vĂšre quâait connu lâhistoire contemporaine. AprĂšs avoir presque achevĂ© la construction dâun mur trois fois plus haut et deux fois plus large que le mur de Berlin (prĂšs de 700 km), IsraĂ«l annexe une partie substantielle de la Cisjordanie, procĂšde Ă un Ă©niĂšme dĂ©placement de palestiniens (28 000 en 3 ans), aprĂšs avoir dĂ©truit les maisons et arrachĂ© les oliveraies ; tout cela en violation de l’arrĂȘt de laCour internationale de justice (CIJ) Ă©mis le 9 juillet 2004, qui a jugĂ© ce mur illĂ©gal et « contraire au droit international ». Non seulement IsraĂ«l ne dĂ©mantĂšle pas le mur, mais il va resserrer davantage les barrages militaires autour des villes palestiniennes, y enfermant efficacement ses habitants et les transformant en autant de prisons Ă ciel ouvert, dont les prisonniers purgent une peine indĂ©finie pour un crime dĂ©fini, celui dâĂȘtre Palestiniens.  Selon lâOffice des Nations unies pour les Affaires humanitaires dans les territoires occupĂ©s (OCHA) il existe en mars 2008 pas moins de 546 obstacles physiques entre check points, barrages routiers et portails. Faut-il prĂ©ciser que ce bouclage des territoires anĂ©antit lâĂ©conomie palestinienne et rĂ©duit 50% de la population Ă vivre en dessous du seuil de pauvretĂ©, selon les estimations de la Banque Mondiale. Gaza ne cesse de payer le prix fort pour avoir votĂ© pour un gouvernement qui nâa pas les faveurs de la « communautĂ© internationale » ; IsraĂ«l opte pour la politique de la mort lente en empĂȘchant tout ravitaillement de Gaza en biens essentiels, ne laissant dâautre choix Ă la population que lâinsurrection. EtouffĂ©s, les Gazaouis franchissent en juillet 2008 la frontiĂšre avec l’Egypte au poste de Rafah pour se ravitailler. Au plus fort des bombardements sur Gaza Ă la fin dĂ©cembre, ce poste restera dĂ©sespĂ©rĂ©ment fermĂ© par lâĂgypte, qui a achevĂ© ainsi de se dĂ©shonorer, ajoutant Ă lâimpuissance, lacomplicitĂ© avec la puissance occupante israĂ©lienne. Quant Ă lâattitude de la Ligue des Etats arabes, il est tout simplement superflu de lâĂ©voquer ; avait-elle besoin de cette guerre pour achever de se discrĂ©diter, ne parvenant mĂȘme pas Ă convoquer un sommet?  Lâoccupation de lâIrak lâavait dĂ©jĂ relĂ©guĂ©e au statut de piĂšce de musĂ©e dont le rĂŽle est de tĂ©moigner du degrĂ© de soumission Ă la volontĂ© impĂ©riale.  DĂ©bĂącle diplomatique et complicitĂ© ouverte Â
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A la catastrophe humanitaire, rĂ©pond la dĂ©bĂącle diplomatique de ce quâil est convenu dâappeler la « communautĂ© internationale » qui sâĂ©tait donnĂ© pour tĂąche, rappelons-le, de rĂ©soudre le conflit israĂ©lo palestinien ! Sans surprise, lâadministration Bush condamne les tirs de roquette du Hamas, oubliant jusquâĂ lâexistence mĂȘme des bombardements israĂ©liens. Le prĂ©sident amĂ©ricain , dans uneallocution diffusĂ©e samedi 3 janvier, « impute au Hamas l’entiĂšre responsabilitĂ© de la situation actuelle et refuse un «cessez-le-feu unilatĂ©ral» qui ne serait pas assorti de mĂ©canismes de contrĂŽle et qui permettrait au Hamas de continuer ses tirs de roquettes sur IsraĂ«l Ă partir de la bande de Gaza ». Comment appeler ce comportement irresponsable de la part de la premiĂšre puissance mondiale, sinon un blanc seing donnĂ© Ă IsraĂ«l pour quâil poursuive ses massacres ! Plus lisse, laprĂ©sidence de lâUnion EuropĂ©enne renvoie dos Ă dos bourreau et victime ; elle commencera par dĂ©noncer « la poursuite des tirs de roquettes visant le territoire israĂ©lien Ă partir de Gaza » tout en dĂ©plorant « le trĂšs grand nombre de victimes civiles. Se bornant Ă condamner « lâusage disproportionnĂ© de la force ». Jamais autant que sous la prĂ©sidence française, IsraĂ«l nâa eu de tels privilĂšges avec lâUE qui vient dâaccorder lestatut avancĂ© Ă IsraĂ«l dans le cadre de la politique europĂ©enne de voisinage (PEV). Le 9 dĂ©cembre dernier et sous lâimpulsion de la prĂ©sidence française, le principe de « rehausser » les relations entre IsraĂ«l et lâUnion europĂ©enne a Ă©tĂ© acceptĂ©. Ce statut place IsraĂ«l au niveau de quasi membre de lâUE. Il est dĂ©sormais associĂ© aux consultations de lâUE sur les problĂšmes stratĂ©giques ; Il participe aux rĂ©unions des chefs dâEtat et de gouvernement de lâUnion europĂ©enne ; les responsables du ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres israĂ©liens seront invitĂ©s rĂ©guliĂšrement aux comitĂ©s pour la politique et la sĂ©curitĂ© de lâUnion. Les experts israĂ©liens seront invitĂ©s systĂ©matiquement dans les comitĂ©s travaillant notamment sur le processus de paix, les droits humains, lâantisĂ©mitisme, la lutte contre le terrorisme et le crime organisĂ©Â ;  les responsables israĂ©liens seront Ă©galement associĂ©s Ă la politique Ă©trangĂšre et de sĂ©curitĂ© de lâUnion europĂ©enne et participeront aux rĂ©unions du conseil de lâEurope sur lâĂ©conomie, les finances, les transports, la sĂ©curitĂ©, lâĂ©nergie et lâĂ©ducation. Ce statut privilĂ©giĂ© Ă©tait supposĂ© donner Ă lâUE les moyens dâagir sur le conflit israĂ©lo-palestinien, câest du moins ainsi quâil avait Ă©tĂ© vendu. On sait aujourdâhui qui influe sur qui et combien lâUnion europĂ©enne est impuissante Ă agir sur la politique israĂ©lienne qui ne lui laisse que le rĂŽle de pompier chargĂ© de reconstruire laborieusement ce que lâarmĂ©e israĂ©lienne aura dĂ©truit pour la Ă©niĂšme fois. Faut-il noter que ce « statut avancé » a Ă©tĂ© accordĂ© le mĂȘme jour oĂč lâexpert de lâONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens,Richard Falk, DĂ©clarait « Au minimum, un effort urgent devrait ĂȘtre mis en Ćuvre par les Nations Unies pour appliquer la norme de la ‘responsabilitĂ© de protĂ©ger’ une population civile soumise Ă une punition collective Ă©quivalent Ă un crime contre l’humanitĂ© », estimant que « la CPI devrait enquĂȘter sur cette situation afin de dĂ©terminer si les dirigeants civils et militaires israĂ©liens responsables du siĂšge de Gaza ne devraient pas ĂȘtre inculpĂ©s et poursuivis pour violation du droit pĂ©nal international. » Quant Ă lâONU qui a collectionnĂ© le plus grand nombre de rĂ©solutions sur la Palestine restĂ©es lettres mortes et dont les bĂątiments Ă Gaza avaient Ă©tĂ© la cible des bombardements israĂ©liens, elle ne sera mĂȘme pas capable dâadopter une rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© prĂ©sentĂ©e par le groupe arabe condamnant les violences des deux cĂŽtĂ©s ! Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONUBan Ki-moon dĂ©clarera « J’ai condamnĂ©, Ă mainte reprises les tirs de roquettes du Hamas visant IsraĂ«l. Tout en admettant le droit Ă l’auto-dĂ©fense d’IsraĂ«l, je condamne aussi IsraĂ«l pour avoir recouru Ă la force de maniĂšre excessive dans la bande de Gaza ». On est loin de la fermetĂ© des propos du rapporteur spĂ©cial sur les droits humains dans les territoires palestiniens et gageons que rien ne sera entrepris avant lâextermination dâune grande partie de ce qui reste de population Ă Gaza avec lâattaque terrestre. Aujourdâhui la « communautĂ© internationale » a achevĂ© de se dĂ©shonorer et ne peut plus prĂ©tendre Ă reprĂ©senter la conscience du monde ; Heureusement que cette conscience existe encore et sâest exprimĂ©e Ă travers les manifestations dâhommes et de femmes libres, qui sont sortis ce samedi 3 janvier dans les rues des principales villes du monde, pour dire non Ă ce crime contre lâhumanitĂ©. Les peuples nâont plus foi dans les institutions officielles qui rĂ©gissent la planĂšte et cette situation est extrĂȘmement dangereuse pour la stabilitĂ© et la paix dans le monde. Est-ce que ceux qui prĂ©sident aux destinĂ©es de lâEurope et des USA sont conscients quâils ne sont pas en train de dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts, ni ceux de la «communautĂ© internationale», mais ceux dâune poignĂ©e dâextrĂ©mistes du Likoud ?
Bombardez- moi : je suis arabe
The former Cat Stevens performs song for Gaza
Albanie: les musulmanes pourront garder le foulard sur les photos d’identitĂ©
Lâimportant câest dâexister, lâimportant.
Par Nour el Hoda Beaucoup de tunisiens encore , coupĂ©s des rĂ©alitĂ©s du monde par la violence et les censures de la dictature ,croient , que la dĂ©mocratie est mauvaise pour la vie morale dans notre pays, pour son quotidien tout court , et câest ainsi , comble de lâignominie, que les opposants dĂ©mocratiques tunisiens, sont dĂ©signĂ©s par les services de ben Ali, comme des aigris qui ternissent lâimage de la Tunisie , et par une certaine rĂ©action revancharde comme des aventuriers , alors quâils sont lâhonneur Ă©vident de la Tunisie ,leur engagement est salutaire , câest  une opposition crĂ©dible par les diffĂ©rences et les statures de ses animateurs, espĂ©rons que cette dynamique perdure, espĂ©rons qu’elle s’amĂ©liore, espĂ©rons qu’elle s’unisse, du moins sur l’essentiel , et ne rend pas les armes Ă cause des Ă©ternels bisbilles et autres ego dĂ©mesurĂ©s qui Ă©touffent quelques uns , Ă cause aussi des nuisances de quelques uns et de quelques unes qui s’imaginent qu’ĂȘtre opposant Ă une dictature, c’est un acquis confortable, qui ignore le travail politique en ce qu’il a de plus contraignant et plus lourd , ces gens à qui trop facilement on Ă permis dans le premier cercle de l’opposition dĂ©mocratique Ă parler en son nom , d’une façon unilatĂ©rale et sans la moindre concertation Ă en ĂȘtre les porte-parole « officiel » et « officieux » , comme si câĂ©tait une mission Ă donner Ă nâimporte qui , et malheureusement elle fut donnĂ©e, quelques fois, à nâimporte qui , initiative irresponsable qui par la rĂ©putation de ces personnes, ainsi nommĂ©es ,  salira le mouvement dans son ensemble et fera fuir plus quâun , ça câest sĂ»r. Les permissivitĂ©s dont usent certains sans aucun consensus , imposent Ă la longue un prix exorbitant Ă nous tous , il nâest pas question, sous le fallacieux prĂ©texte de la gravitĂ© de la situation , dâoublier les nuisances mortelles de certains et certaines impostures,en tant que dĂ©mocrates, nous devons donner l’exemple Ă l’opinion publique tunisienne et internationale, c’est le sens mĂȘme des responsabilisassions politiques et sociales , qui doivent clairement se formuler, pour espĂ©rer une vĂ©ritable mobilisation des tunisiens . et pire, ne pas ĂȘtre clair, câest faire fuir beaucoup de bonnes volontĂ©s ,câest aussi faire le jeu de la dictature qui excelle dans le pourrissement , et câest tout simplement anti-dĂ©mocratique.Ce genre de pratique, le choix unilatĂ©ral de l’action individuelle, le clanisme, à lâĂ©chelle profane, ravalent les relations publiques , humaines , naturelles au degrĂ© zĂ©ro de la conscience politique , ce fut souvent le cas  dans les façons de faire de lâopposition tunisienne , ou du moins de certains de ses membres, il est temps que cela change sous peine de pĂ©ricliter dans les sales habitudes de la rhĂ©torique et de la dĂ©magogie. Dans une autre perspective, pour parler de choses plus importantes, mais personne nâest dupe du cirque qui se trame Ă Tunis depuis toujours, on ne peut quâespĂ©rer que les « Ă©lites » de l’opposition dĂ©mocratique tunisienne et leur entourage ne soient pas naĂŻfs, et ne tombent pas dans ce genre de piĂšges grossiers , des faux compromis et autres compromissions, en vue des Ă©lections truquĂ©es de 2009 organisĂ©es par la dictature et le RCD, dans un tel cas, ils ne doivent plus sâĂ©tonner du pourquoi de lâattentisme et de lâindiffĂ©rence des tunisiens . Une dĂ©mocratie Ă lâĂ©chelle de notre minuscule pays , ne peut-ĂȘtre que dans une sociĂ©tĂ© libĂ©rale , sociale et libĂ©rale, parce que la culture et lâhistoire , une sociĂ©tĂ© tunisienne moderne , dĂ©barrassĂ© de la dictature , ne devra pas tomber vers le consommer davantage de capital social quâelle nâen produit , pour rĂ©fĂ©rence Ă FUKUYAMA, qui a sur cette question un point de vue assez juste , mais aussi il sâagit pour lâopposition dĂ©mocratique de donner Ă la future dĂ©mocratie tunisienne telle quâil lâa conçoivent dans leurs diffĂ©rents projet ,un visage transparent ; sans jamais perdre de vue quâil ne faut pas donner aux tunisiens de fausses illusions . Ne pas leur dire la vĂ©ritĂ© et leurs vĂ©ritĂ©s ,  qui seront les seules vĂ©ritĂ©s qui tiendront Ă bout de bras une Tunisie sinistrĂ©e par les mĂ©faits de la dictature , ne pas leurs dire la rĂ©alitĂ© des sacrifices quâils auront encore Ă faire pour redresser le pays et ainsi pĂ©renniser la dĂ©mocratie , la dĂ©mocratie qui se mĂ©rite bien sĂ»r , mais qui coĂ»te chĂšre aussi sur tous les plans , surtout quand comme dans notre cas , nous devons rĂ©pondre Ă un incroyable dĂ©ficit moral et matĂ©riel , et un endettement diabolique qui rĂ©sulte de la gabegie et du pillage systĂ©matique de la Tunisie , et ce depuis lâindĂ©pendance , Bourguiba comme ben Ali sont liberticides et irresponsables , nous payons et nous continuerons encore Ă payer leurs crimes sur le plan humain , ainsi que sur le plan matĂ©riel, ne pas ĂȘtre honnĂȘte Ă ce niveau avec le peuple tunisien, c’est lui prĂ©parer un avenir de fureurs et de tumultes, Ă cĂŽtĂ© du quel, la dictature ne serait qu’un moindre mal . Il faut ĂȘtre pragmatique, et ne pas pour des calculs politiciens , tromper les citoyens, notre consommation dans une future dĂ©mocratie , il faut le dire et insister lĂ -dessus, doit ĂȘtre basĂ©e sur un capital Ă©conomique rĂ©el pour sauvegarder sur le long terme le capital social , ceci passera bien sĂ»r par des dĂ©cisions impopulaires et restrictives , mais la transparence dĂ©s maintenant des programmes et des projets Ă©vitera certainement au bloc dĂ©mocratique dans son ensemble les dĂ©chirements futures. Aujourdâhui en Tunisie , des rĂ©alitĂ©s catastrophiques tels que la passivitĂ© , la perte de confiance en soi , le mĂ©pris des institutions vidĂ©es de leurs sĂšves et leurs sens par la dictature , cette rĂ©duction flagrante depuis cinquante ans du pĂ©rimĂštre de confiance gĂ©nĂ©rale dans le pays , lâaugmentation de lâindigence , de la misĂšre , de la solitude et bien Ă©videmment de la criminalitĂ© , lâĂ©clatement des familles et des liens de parentĂ©s , lâaffaiblissement des repĂšres culturels et citoyens , qui existaient sous le protectorat français ,en ces temps lĂ , nous Ă©tions un peuple occupĂ©s par une puissance Ă©trangĂšre et nous nâacceptions pas ses normalisations , tous ces Ă©piphĂ©nomĂšnes suggĂšrent des Ă©ventualitĂ©s dĂ©rangeantes pour la dictature arrivĂ©e Ă ses limites , mais pas pour elle seulement. Une chose qui me semble bien difficile,pour nous tous , mis devant les rĂ©alitĂ©s de notre pays , câest dâarriver Ă comprendre et mĂȘme voir les liens entre les situations, les causes, les consĂ©quences, les mĂ©thodes utilisĂ©es et leur sens par la dictature tunisienne ,cela est frappant autant que notre cĂ©citĂ© et se vĂ©rifie tous les jours , cette dictature est plus que faible , sa seule et grande force elle la puise Ă satiĂ©tĂ©Â dans nos errements et nos suffisances . Si on nâarrive pas Ă mettre de lâordre dans nos rangs et Ă clarifier les positions, établir les prioritĂ©s et les logiques, dĂ©finir une ligne de conduite et une stratĂ©gie, lĂ maintenant, pendant  que le fer est dans le feu , oui penser tout de suite et illico presto à lâaprĂšs dictature, et comment bonifier et les mouvements sociaux, la plus art spontanĂ©s, comme ceux du bassin minier par exemple ,on peut dire quâon aura plutĂŽt rĂ©gressĂ©. LĂ , nous sommes entrĂ©s dans la perspective dâun combat de longue haleine avec la dictature , maintenant que nous avons rĂ©ussi plus ou moins Ă faire tomber certains masques , Ă avoir quelques atouts , ils nous faut assumer jusquâĂ la dĂ©faite totale de rĂ©gime horrible et abject. Ce nouveau visage et statut de lâopposition dĂ©mocratique , du bloc dĂ©mocratique, ne pourra ĂȘtre que par la bonne volontĂ© de TOUTES se composantes, et assumer le combat pour la libertĂ©s de TOUS les tunisiens . Comment en effet ĂȘtre un tant soit peu efficace, si lâon nâarrive mĂȘme pas Ă cerner la machine qui nous Ă©crase, impossible de trouver/crĂ©er le grain de sable, sans connaĂźtre les rouages de cette machine, sans savoir et reconnaĂźtre dĂ©jĂ quâil existe une machine organisĂ©e , structurĂ©e, quâil faut obliger Ă sa propre recomposition par la multiplication des fronts et des revendications. De plus en plus, il semble Ă©vident que le fameux « miracle tunisien « est une de ces machines qui a Ă©tĂ© savamment construite de toutes piĂšces… Demandez au tunisien de vous le dĂ©crire ce miracle et il vous rĂ©pondra : « dessine-moi un mouton… non, un Dinosaure » !!! Ils ont beau se tourner de tous les cĂŽtĂ©s, se prendre des maux de tĂȘte pas possible, des torticolis existentialistes, personne en Tunisie nâest capable de dessiner ce « miracle tunisien » !!!!Câest un grand vide sidĂ©ral qui pompe lâoxygĂšne de tout un pays , et lui donne des cauchemars suicidaires. En tous les cas, il est clair quâune partie des rouages est visible ,dans la façon de gĂ©rer et dâappauvrir sur tous les plans la grande majoritĂ© des tunisiens ,dans cette sociĂ©tĂ©s tunisienne dites Ă©mergente.Les failles sont Ă©normes dans le systĂšme , lâopposition pour une fois unie les a drĂŽlement accentuĂ©es pendant le drame du bassin minier, et son lot habituel d’injustices et de crimes, sâarrĂȘter en si bon chemin , câest donner du caviar pour les porcs. La dĂ©mocratie des partis , la presque , qui semble exister aujourdâhui au sein des courants qui forment le bloc dĂ©mocratique , doit absolument en ces temps d’incertitude, pour avoir une grande chance de nous dĂ©barrasser de ben Ali, devenir la DĂ©mocratie du peuple tunisien.Exit cette dĂ©mocratie branlante des notables , celles plus ou moins versatiles des partis , notre fidĂ©litĂ©Â et notre vision dĂ©mocratique , du moins Ă cette Ă©tape, ne doit ĂȘtre fidĂšle quâau peuple tunisien , avec la dĂ©mocratie du peuple, une volatilitĂ© nouvelle doit absolument apparaĂźtre pour pĂ©renniser la crĂ©dibilitĂ© des revendications , et donner une autre dimension au bloc dĂ©mocratique unifiĂ©.
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