26 février 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3201 du 26.02.2009

 archives : www.tunisnews.net  

Liberté et Equité: Libération d’Alaeddine Harbaoui et de Ouejdi Lakhal Liberté et Equité: Agression de Sabri Mejri, prisonnier d’opinion Temmam Asbaï: ASSEZ ! AP: Le convoi humanitaire britannique pour Gaza traverse la Tunisie AFP: Visite en Tunisie du secrétaire d’Etat français à la Défense AFP: Droits de l’Homme: Washington épingle plusieurs pays, promet de donner l’exemple Business News: Tunisie : TF1 met en demeure Larbi Nasra et exige l’arrêt immédiat de « Aan hosni neyya » sur Hannibal TV AFP: HRW dénonce l’interdiction du hidjab pour les enseignantes en Allemagne Biju: Les Insurgés de la HARGUA


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 23 février 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) Libération d’Alaeddine Harbaoui et de Ouejdi Lakhal Tard dans la soirée du lundi 23 février, Alaeddine Harbaoui et Ouejdi Lakhal, originaires de Monastir, ont été libérés au terme d’une garde à vue de 19 jours à l’administration de la Sûreté de l’Etat […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 25 février 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie


1) Agression de Sabri Mejri, prisonnier d’opinion Sabri Mejri, prisonnier d’opinion, incarcéré actuellement à la prison de Mehdia, a été agressé très violemment par le vice directeur de la prison, Sadok Zemmal, connu pour sa haine envers ce type de prisonniers. Il a attaché le prisonnier et l’a agressé violemment, lui a donné des coups de pied et a posé ses brodequins sur sa tête alors que le prisonnier était à terre. Sabri Mejri effectue une peine de six ans d’emprisonnement. Il est incarcéré depuis la fin de l’année 2005. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

ASSEZ !
 Le harcèlement dont est victime mon père, Ali Isbaï, âgé de 77 ans et privé de passeport depuis 23 ans, ne fait qu’empirer. Des agents de la police de la ville d’El Hamma ont essayé de lui monter une affaire en justice l’année dernière, en prétendant qu’il exerçait son métier d’agent immobilier sans licence. Et pour étayer leurs allégations, les agents ont prétendu qu’il louait son logement aux personnes venant au hammam d’El Hamma. Il est notoire que la location de chambres pour les personnes venant au hammam est une des ressources des habitants de la ville. Comme tout cela reposait sur des bases fictives, le juge a conclu à l’absence de fondements et a prononcé un non-lieu. Mais les agents de police et ceux qui sont derrière eux ont été dérangés par ce jugement et ont continué de harceler mon père. Ils lui ont imposé un contrôle permanent et une surveillance de tous ses amis lui rendant visite. Ces indics font obstacle aux visiteurs souhaitant louer une logement chez mon père, surtout les étrangers, notamment les Libyens et les Algériens et les en dissuadent par tous les moyens possibles. Des agents de police en civil également, ont tenté à maintes reprises de rendre visite à mon père en prétextant vouloir louer un logement, tout cela dans le but de le provoquer. Le rythme des brimades est allé crescendo dans la dernière période. Des agents de police se sont présentés et ont tenté de le faire venir avec eux au poste de la Sûreté, cette fois-ci au prétexte que mon père contrevenait à une loi qui allait être promulguée prochainement et qui conditionnait la mise en location d’un logement à l’obtention d’une autorisation. En raison de son appartenance politique, mon père est en butte à des brimades et des poursuites depuis plus de vingt ans. Il a été condamné en 1986, en 1987 et en 1991. Il a passé six ans en prison et cinq autres sous contrôle administratif. Ni cette longue période, ni son âge avancé n’ont contribué à mettre fin à la volonté de lui nuire. J’exige des autorités tunisiennes qu’elle mettent un terme à ces pratiques, arrêtent de harceler mon père, et lui restituent son droit à un passeport. Temmam Asbaï Temmama@gmail.com (46) 4007 509 07 (traduction ni revue ni corrigée par l’auteur de la version en arabe, LT) (Source : tunisnews du 25/02/09)

Le convoi humanitaire britannique pour Gaza traverse la Tunisie

 

 
Associated Press, le 25 février 2009 à 23h29 TUNIS (AP) — Long de quelque 1,5 km, l’impressionnant convoi humanitaire britannique destiné à la population de la Bande de Gaza est arrivé mercredi en territoire tunisien, en provenance d’Algérie. Il doit poursuivre son chemin jeudi vers la Libye, puis l’Egypte d’où elle doit entrer dans le territoire palestinien par le point de passage de Rafah. Partie samedi de Londres et conduite par le député George Galloway, la caravane composée de plus de 100 camions chargés de médicaments, denrées alimentaires, couvertures et d’équipement médicaux, doit parcourir au total environ 8.000 km avant d’arriver à destination. Quelque 285 volontaires européens et arabes font partie de la traversée. Le parlementaire britannique a été reçu dans l’après-midi par le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi et devait rencontrer le ministre des affaires étrangères Abdelwahab Abdallah. Le passage de la caravane coïncidait avec la visite du secrétaire britannique au Foreign Office Bill Rammell, qui a qualifié l’initiative de M. Galloway de « privée ».

Visite en Tunisie du secrétaire d’Etat français à la Défense

TUNIS (AFP) – 26/02/2009 18h16 Le secrétaire d’Etat français à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, a commencé jeudi une visite de trois jours en Tunisie destinée à raviver « la mémoire partagée » des deux guerres mondiales et à relancer la coopération militaire. M. Bockel a débuté son séjour par une cérémonie au cimetière militaire français de Gammarth, près de Tunis, s’inclinant à la mémoire des soldats tunisiens et français tombés lors de la campagne de Tunisie (1942-1943). Une vingtaine de vétérans tunisiens médaillés ont assisté à la cérémonie solennelle au cimetière français de Gammarth, sur les hauteurs de la banlieue nord de Tunis. Paris et Tunis sont signataires d’un accord sur la « mémoire partagée » qui les engage à transmettre aux jeunes générations la mémoire des guerres de 1914-18 et 1939-45, durant lesquelles 70.000 Tunisiens ont combattu dans les rangs des armées françaises. M. Bockel devait se rendre sur le site de la ligne de Mareth (sud-est), fortification utilisée par les forces de l’Axe contre l’offensive alliée au printemps 1943. Il devrait faire le point sur l’application des mesures de revalorisation des pensions militaires versées à près de 9.000 anciens combattants, victimes ou veuves de vétérans vivant en Tunisie. En matière de défense, M. Bockel aura des entretiens avec le ministre tunisien de la Défense sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la formation. Le secrétaire d’Etat français a visité jeudi un centre de formation militaire à Béjà (nord-ouest) ouvert en 2004 par la France et qualifié de « bel exemple de la coopération » franco-tunisienne.
 


Droits de l’Homme: Washington épingle plusieurs pays, promet de donner l’exemple

AFP, le 25 février 2009 WASHINGTON (AFP) — Les Etats-Unis ont promis mercredi de donner l’exemple dans le monde en matière de droits de l’Homme, tout en épinglant l’Egypte et la Chine pour leurs violations des libertés individuelles, au même titre que l’Iran, Cuba ou le Venezuela. Dans son rapport annuel sur les droits de l’Homme, publié par le département d’Etat, Washington cite onze pays dans lesquels la situation s’est détériorée en 2008: la République démocratique du Congo (RDC), l’Erythrée, la Mauritanie, le Zimbabwe, la Chine, l’Arménie, l’Egypte, l’Iran, le Sri Lanka, Cuba et le Venezuela. « Le bilan du gouvernement chinois en matière de droits de l’Homme est resté mauvais et s’est aggravé dans certaines régions », note le rapport qui cite notamment la « répression des minorités ethniques dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang et au Tibet ». Le document dénonce aussi les « éliminations et tortures » infligées aux opposants, et le « harcèlement » subi par les dissidents, les défenseurs des droits de l’Homme et leurs avocats, notamment pendant la période phare des Jeux Olympiques. En Egypte, le rapport a constaté un « déclin du respect par le gouvernement des libertés d’expression, de la presse, d’association et religieuse » pendant l’année, citant notamment les arrestations de blogueurs. Sur la quarantaine de pays mentionnés dans l’introduction du rapport, seuls la Thaïlande, le Bengladesh, l’Irak, la Colombie et le Guatemala sont cités pour les progrès effectués dans l’année en matière de droits de l’Homme. Les autres sont des pays où les droits restent violés systématiquement, comme la Birmanie, qui « poursuit ses méthodes oppressives », le Bélarus dont le bilan reste « très mauvais », la Corée du Nord au bilan « abyssal », la Tunisie avec sa « répression systématique et sévère des libertés d’expression et d’association », ou encore l’Ouzbékistan où la torture reste « systématique ». « La promotion des droits de l’Homme est un élément essentiel de notre politique étrangère », a assuré la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, en présentant ce rapport à la presse. « Mais nous ne nous limiterons pas à une seule approche pour vaincre la tyrannie et l’asservissement qui affaiblissent l’esprit humain, limitent les possibilités humaines et menacent le progrès humain », a-t-elle ajouté. Mme Clinton avait été critiquée lors de son récent voyage en Asie pour avoir voulu éviter que les droits de l’Homme n’occultent de grandes questions telles que les crises économique et climatique. Bien que ce rapport concerne une période pendant laquelle l’administration Bush était au pouvoir, il porte la marque du nouveau président Barack Obama qui s’est engagé à respecter les « valeurs » des Etats-unis. Le département d’Etat se dit « conscient de l’intérêt que suscite le bilan des Etats-Unis aussi bien dans le pays qu’à l’étranger » et note que les opinions émises par divers acteurs de la communauté internationale sur le respect des droits de l’Homme aux Etats-Unis « ne sont pas des ingérences dans nos affaires internes ». « De même que tous les autres Etats souverains, nous avons des obligations internationales en matière de respect des droits de l’Homme et des libertés de nos citoyens et il en va de la responsabilité des autres de s’exprimer lorsqu’ils pensent que ces obligations ne sont pas respectées », ajoute le rapport. Le document mentionne notamment le camp de détention de Guantanamo, où 245 détenus soupçonnés de terrorisme sont emprisonnés depuis des années sans jugement, pour noter que M. Obama en a décidé la fermeture d’ici un an. Mme Clinton a noté que les Etats-Unis devaient se montrer « exemplaires ».


HRW dénonce l’interdiction du hidjab pour les enseignantes en Allemagne

 

AFP, le 26 février 2009 à 11h01 BERLIN, 26 fév 2009 (AFP) – L’interdiction faite aux enseignantes musulmanes, dans la moitié des Länder allemands, de porter le foulard islamique devant leurs élèves, constitue une grave discrimination envers les femmes et envers l’islam, dénonce Human Rights Watch (HRW) dans un rapport paru jeudi. Ce type de législation « constitue une discrimination en matière de sexe et de religion, et viole les droits fondamentaux de ces femmes », affirme ce rapport réalisé notamment à partir d’une cinquantaine d’entretiens avec des avocats, des élus, des chercheurs, des associations ou des militants politiques, ainsi qu’avec 34 femmes musulmanes concernées par le problème. « Les lois en Allemagne ciblent clairement le foulard et obligent les femmes qui le portent à choisir entre leur emploi et leurs convictions religieuses », déplore encore l’organisation de défense des droits de l’Homme. Huit Länder (Etats régionaux) sur 16 se sont dotés depuis cinq ans de législations interdisant, au nom de la neutralité des pouvoirs publics, le port du foulard islamique aux enseignants et aux fonctionnaires, une question très sensible en Allemagne où vivent plus de trois millions de musulmans et la plus grande communauté turque hors de Turquie. La plupart des Länder ont cependant explicitement prévu de continuer à tolérer les signes religieux chrétiens ou juifs. Dénonçant des lois « injustes, illégitimes et inacceptables dans une société démocratique », HRW appelle les Etats régionaux concernés à les abroger. Selon l’organisation, l’interdiction de porter le « hidjab », sous peine de perdre son emploi, est tout aussi critiquable que l’obligation faite aux femmes, dans « des pays comme l’Afghanistan, l’Arabie Saoudite et l’Iran », de porter des vêtements religieux. Cette règle, observe HRW, n’a rien d’un « concept abstrait » et a « des conséquences importantes sur la vie » des musulmanes concernées. Plusieurs des femmes interrogées par l’organisation témoignent ainsi de l' »humiliation » qu’elles ont subie le jour où elles ont dû se résoudre à ôter leur couvre-chef. « Je me suis soudainement sentie comme une étrangère en Allemagne, je ne pourrai jamais l’oublier », a ainsi témoigné une professeur de l’Ouest du pays, allemande « de souche » convertie à l’islam. « Quand j’y repense, J’en ai la nausée. On se sent humilié », raconte une autre. Le rapport s’inscrit en faux contre l’idée, souvent avancée par les opposants au foulard, selon laquelle proscrire le hidjab fait avancer l’émancipation des femmes. Au contraire, affirme HRW: celles qui renoncent à leur emploi pour pouvoir garder leur voile perdent leur indépendance financière, ce qui contribue « à une détérioration de leur position sociale ». « Tant que nous faisions le ménage dans les écoles, personne ne considérait le foulard comme un problème », a dit à HRW une des femmes interviewées.  


Tunisie : TF1 met en demeure Larbi Nasra et exige l’arrêt immédiat de « Aan hosni neyya » sur Hannibal TV

26/02/2009

 
TF1 Production, filiale de la chaîne française TF1, vient d’envoyer un courrier recommandé à Larbi Nasra, directeur de la chaîne de télévision tunisienne Hannibal TV. Dans ce courrier, signé par Édouard BOCCON-GIBOD, directeur général de TF1 Production, on demande à Larbi Nasra l’arrêt immédiat de l’émission « Aan hosni neyya» présentée par Imen Bahroun sur Hannibal TV. Dans son courrier, le directeur général de TF1 Production écrit avoir constaté la diffusion chaque samedi sur Hannibal TV d’une émission en contrefaçon du format de l’émission « Sans aucun doute ». Cette contrefaçon manifeste, écrit M. Boccon-Gibod, reprend à l’identique le format de l’émission diffusée sur TF1. « Nous avons concédé les droits exclusifs de la diffusion sur la Tunisie, et jusqu’au mois de juin 2009, à la société Cactus Productions », précise le DG de TF1 Production, trouvant qu’il s’agit là « d’un acte de parasitisme et de concurrence déloyale » à l’égard de Cactus Production et de TF1 Production, causant à ces deux entreprises des préjudices. « Je vous mets en demeure de cesser immédiatement la diffusion de cette émission », écrit M. Boccon-Gibod en invitant Larbi Nasra à prendre contact avec TF1 Production pour réparer le préjudice causé. « A défaut, avertit-il, les tribunaux trancheront. » Rappelons, de notre côté, les faits. L’été dernier, Business News dévoile le projet d’une émission que compte produire Cactus Productions et présenter Moez Ben Gharbia (voir notre article à ce sujet). Il s’agit de « Sans aucun doute » dont les droits ont été acquis auprès de TF1 Production et la diffusion programmée sur Tunisie 7. Quelques semaines plus tard, on constate que cette émission est préparée par Hannibal TV. On constate également, sur le site internet de la chaîne, la reproduction du synopsis officiel de «Sans aucun doute », synopsis que nous avons utilisé dans la présentation de l’article relatif à l’émission de Moez Ben Gharbia et que nous avons retrouvé sur le site internet de Hannibal. La suite est connue, l’émission est diffusée sur Hannibal TV par notre consœur Imen Bahroun puis quelques semaines plus tard, le même concept est présenté sur Tunisie 7 par notre confrère Moez Ben Gharbia. Interrogé lors d’une conférence de presse sur cette similitude, Larbi Nasra a rejeté l’accusation de contrefaçon faisant remarquer que c’est sa chaîne de télévision qui a diffusé, la première, l’émission. Un jeu de dates qui n’a pas l’air de convaincre ceux qui ont créé le concept ou encore ceux qui l’ont acheté et en exclusivité. Reste maintenant à savoir si le fondateur de Hannibal TV va cesser l’émission ou accepter que TF1 Production traduise l’affaire devant les tribunaux.
 
Nizar BAHLOUL
(Source:Business News le 26 fevrier 2009)


Les Insurgés de la HARGUA

Par Biju Au moindre truc ils s’affolent, les propagandistes de la dictature, ils comptent et recomptent leurs possibles alliés dans le monde, pour LAMPADUSA, pas de soucis, ils trouveront bien un arrangement avec la tare Berlusconi, quoique le coup qu’ils ont fait les Benalistes, à son ami SARKOSY sur cette UPM tendance grand SION, les mets dans une situation plus que difficile avec le padre padrone lifté parcmètre brésilien du bois de Boulogne, ceux qui brûlent des tunisiens, sont dans l’urgence de vie, à tout point de vue, du pain quotidien jusqu’à la liberté de penser et de respirer dignement, de dire et de choisir, vraiment le type qui chantait que la misère est moins dure au soleil, est un vrai couillon du nord, la misère est toujours horrible et dégueulasse, quelle soit matérielle ou humaine, dans le grand sud ou le grand nord, chez les bédouins comme chez les esquimaux, et solutionner ses travers, n’est pas une simple question matérielle, c’est aussi une question culturelle, donc politique, forcément politique, et la dégénérescence de cette dernière en TUNISIE plombée BEN ALI, explique pour beaucoup la situation des tunisiens de tous les camps de rétention du monde, qu’ils soient à LAMPADUSA, ou à GUENTANAMO, leur pauvre vie ne diffère pas de celle qu’ils ont en TUNISIE sous le joug de BEN ALI, nous sommes partout au même point de notre damnation. Si on fait le compte des tunisiens qui hurlent leur besoin de liberté, leur misère morale à cause de cette dictature, on aura une vue précise de la faillite de cette Tunisie estampillée, émasculée BEN ALI…c’est du domaine de la honte, cette dictature est une honte pour nous, et pour l’humanité, ses mercenaires devraient aller compter les harraguas, ceux qui sont morts et ceux qui sont vivants, que ce soit dans une brutale clandestinité ou bien des ces camps, qu’on dit de rétention, et qui sont de véritables camps de concertation, il y’a 1200 haragues tunisiens à LAMPADUSA à ce jour, jeunes et vigoureux, pleins d’espoir et de vie, traités comme du bétail en quarantaine, c’est le résultat de la dictature de BEN ALI et de son miracle économique, un miracle et un pouvoir qui sont tellement néfastes qu’ils poussent les forces vives de la Tunisie vers une mort plus que certaine, une déchéance morale et un nihilisme sans nom. Les jeunes, sans boulot, sans aucune vision de l’avenir, acculés à voir la Tunisie se transformer en dépotoir à tous les niveaux, préfèrent suivre l’exemple de tous les damnés africains, et tenter d’échapper à l’enfer de BEN ALI, qu’est devenu pour tous les tunisiens, cette pauvre TUNISIE, fuir son pays de cette façon, c’est comme renier sa mére, c’est comme se condamner à une vie de zombie, oui mais, c’est humain, quand tout espoir est réduit en poussière par la haine des criminels et des tortionnaires, par le désordre maffieux et policier, la raison flanche sur tout ce qui est essentiel, et se sacrifier pour se sacrifier en éspérant une vie meilleur, autant que nos jeunes prennent conscience qu’il faut changer les choses en TUNISIE, par l’engagement , l’activisme, beaucoup plus valorisant que l’aventurisme d’une mort certaine dans la HARGUA, je sais que cette prise de conscience doit être au niveau du travail militant de tous les démocrates tunisiens, et qu’il aisé pour des tunisiens comme votre serviteur, qui ne manquent de rien, d’en parler et de tirer des plans sur la comète, mais tout vaut mieux que le suicide par la HARGUA, un suicide qui arrange sans aucun problème, les calculs de la dictature, qui préfère de loin, elle dans sa fuite en avant, des cadavres de jeunes rejetés par la mer, que des jeunes dans les rues de TUNISIE, démoralisant ses assises et ses injonctions. «La conjugaison, écrit l’excellent René Naba, de la main-d’oeuvre arabe et de l’intelligence française, constitue une variation sur le thème récurrent de la pensée subliminale française, la traduction du rêve extatique d’une fraction de la population française depuis plusieurs générations qui se résume par cette formule lapidaire mais hautement expressive : « Faire suer le burnous »C’est exactement , pour le volet matériel, la logique de ce néocolonialisme occidentale, et par voie de conséquence celle qui fait marcher, ses hommes de mains, ses hommes de paille et ses matons, comme BEN ALI et compagnie. C’est avant tout la logique maffieuse des tenant de la mondialisation, et des intérêts spéculatifs tunisiens qui pillent le pays et dévalorisent ses potentialités, qui est la source de tout nos malheurs, les harraguas sont de la chaire à canon pour ses derniers, ils enrichissent, morts ou vivant les passeurs, qui sont généralement en cheville avec l’appareil répressif, et quand ils réussissent à passer les mails du filet, ils sont la source de rentrée importante de devises et les victimes de tous les changes aux deux extrémités de la chaîne. Tous ces migrants clandestins tunisiens qui prennent la mer depuis les côtes tunisiennes, sont en premier lieu victimes de la dictature de ben Ali, et de son fallacieux ménagement politicien. C’est vrai aussi que les puissances européennes rendent encore exsangues les économies des anciennes colonies malgré le mouvement de décolonisation du début des années soixante, mais leurs hommes de main et leurs complices les dictateurs nord-africain, ben Ali en est un fleuron, continuent plus que jamais les destructions mentales, matérielles et économique de nos pays. Aimé Césaire disait à juste titre: «La lutte pour l’indépendance : c’est l’épopée, l’indépendance acquise, c’est la tragédie !» Ainsi , les dictatures en place , illégitime et liberticides, sont partie prenante, et la cause premiére de ce désordre mental et morbide de nos sociétés ; des pays dit indépendants sont pillés par des dictatures familiales, des dictateurs sans scrupules et traîtres à leurs peuples, toujours adoubés par les anciens colonisateurs qui y placent leurs relais, sont incapables d’offrir une alternative à cette jeunesse, qui se suicide comme elle peut, bien au contraire, et pour l’exemple tunisien, elle est suicidée par une machine maffieuse et répressive dans tous les domaines ! le désespoir de ces harraguas est plus que compréhensible, eux qui n ‘ont aucune peur de mourir d’une façon tragique, noyés et restant sans sépulture, ou encore enterrés d’une façon anonyme parce que rejetés sur une plage, sont des victimes d’un systéme qui broie lesplus faibles. On se souvient avec colère et impuissance de l’image de cette harraga gisant sur une plage espagnole, couverte d’un carton, pendant que des jeunes filles et garçons s’ébattaient dans l’eau à quelques mètres de là ( WATAN algérien). La tentation est de plus en plus grande chez les jeunes tunisien de quitter la tunisie, vers d’autres cieux plus clément sur tous les plans, pour un besoin naturel d’avoir un avenir, pour un besoin de bien-être matériel, mais aussi pour un besoin spirituel et intellectuel, inhérent à la communication et au progrès dans le monde ou ils vivent. En Tunisie le désastre économique et le désespoir des masses a pour source la dictature, qui non seulement étouffe les libertés les plus élémentaires, mais pille le pays et détruit son tissu humain, économique et familial. En 2008, près de 3000 haragues ont été arrêtés sur le littoral, et 800 autres ont trouvé la mort lors de leurs tentatives (pas tous tunisiens).Le phénomène de l’émigration clandestine de la tunisie vers l’Europe semble enregistrer une augmentation de plus en plus drastique et dramatique, pour preuve les centaines de HARRAGUAS tunisiens à LAMPADUSA et à MALTE ces derniers jours. http://www.facebook.com/editnote.php?note_id=53695622868&id=45659255977 HARRAGUAS * Ailleurs ce n’est pas moi Ici c’est la mort Juste tracer ma voie Dans ce morbide décor Dis-moi si demain Existe au-delà des mers Si l’écho de mon chagrin Traverse les frontières Demain je brûle Demain je brûle De tous mes enfers Pas de calculs Pas de calculs Il faut bien le faire Oublie-moi ma mère Tes larmes sont taries J’ai beau regarder derrière Rien que le désert de nos nuits Et toi mon aimée Je ne suis qu’un parjure N’oublie pas de m’oublier Demain je vais mourir Demain je brûle Demain je brûle De tous mes enfers Pas de calculs Pas de calculs Il faut bien le faire La bleue en son écume C’est le chant des sirènes Au loin des cornes de brume Des vigiles des croques-mitaines Des vagues de haine Submergent la raison Nos radeaux nous ménent Vers la réclusion Demain je brûle Demain je brûle De tous mes enfers Pas de calculs Pas de calculs Il faut bien le faire Dans cette vie de fiel J’ai oublié la saveur Du lait maternel De sa chaleur de sa douceur Je hais cette misère A la fleur de l’âge Sous le joug et le fer Sous la botte et l’outrage Demain je brûle Demain je brûle De tous mes enfers Pas de calculs Pas de calculs Il faut bien le faire Ils disent qu’on peut s’enrichir Du fond de leurs poubelles Un monde à ravir Où la solitude est cruelle Pour y arriver Il faut défaire son âme Se perdre se prostituer Et travestir ses flammes Demain je brûle Demain je brûle De tous mes enfers Pas de calculs Pas de calculs Il faut bien le faire CHABBI http://chabbi.wordpress.com/

 

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