27 décembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3140 du 27.12.2008

 archives : www.tunisnews.net  


 

Reuters: Offensive israélienne dans la bande de Gaza, au moins 225 morts TAP: La Tunisie condamne l’escalade dangereuse dans la bande de Gaza NOUVELOBS: Affrontements Israël-Hamas : les réactions Lefigaro.fr: Gaza :Réactions –  L’UE réclame un «cessez-le-feu immédiat» AFP: Gaza: réunion demain de la Ligue arabe The Canadian Press: Les pays arabo-musulmans condamnent les frappes israéliennes sur Gaza AFP: Ban Ki-moon appelle à « l’arrêt immédiat » des violences à Gaza Le Parti Tunisien du Travail: Gaza fait tomber les masques  Liberté et Equité : Nouvelles des libertés en Tunisie Liberté et Equité: Lettre de Hosni Nasri Attariq Aljadid: Tunisie: Un prisonnier politique atteint par la tuberculose en prison ! Facebook et la politique en Tunisie ?

 


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : ahttp://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

Offensive israélienne dans la bande de Gaza, au moins 225 morts

Par Reuters, publié le 27/12/2008 à 18:20 – mis à jour le 27/12/2008 à 22:38 GAZA – Israël a mis ses menaces à exécution, huit jours après l’expiration de la trêve avec le Hamas, en menant samedi dans la bande de Gaza des bombardements aériens qui ont fait au moins 225 morts et 700 blessés. C’est le plus lourd bilan côté palestinien en une seule journée depuis le début du conflit il y a 60 ans. Parmi les victimes figurent le chef de la police du Hamas, Taoufik Djabber, ainsi que le chef de l’unité de sécurité et de protection du mouvement islamiste. Alors qu’affluaient du monde entier les appels invitant les deux parties à la retenue, les militants palestiniens ont riposté en tirant sur le sud d’Israël des roquettes qui ont fait un mort et plusieurs blessés. L’aviation israélienne a poursuivi ses attaques à la tombée de la nuit, frappant une fonderie et d’autres sites dans le sud de la bande côtière. « L’opération est en cours et elle se poursuivra aussi longtemps que ce sera nécessaire », a précisé l’armée dans un communiqué. Le maire d’Ashkelon, localité du sud d’Israël, a déclaré que, d’après ce que lui avaient dit des chefs militaires israéliens, l’opération devrait durer « plus d’une semaine ». Des deux côtés, les déclarations ne laissent guère présager une accalmie. « Israël a décidé (en 2005) de se retirer de la bande de Gaza mais nous n’avons eu que la terreur en retour et la situation n’a fait qu’empirer. La semaine dernière, 80 roquettes et obus de mortier ont été tirés en une seule journée de la bande de Gaza sur des civils israéliens. Ça suffit ! », a lancé la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni. « Ce ne sera pas facile et ce ne sera pas court. Il y a un temps pour le calme et un temps pour le combat, et maintenant le moment est venu de combattre », a renchéri son collègue de la Défense, Ehud Barak. LES GROUPES PALESTINIENS CRIENT VENGEANCE Même fermeté du côté palestinien. Le Djihad islamique a ordonné à « tous les combattants de riposter au massacre provoqué par les Israéliens » et Abou Oubaïda, porte-parole de la branche armée du Hamas, a promis de « donner à l’ennemi une leçon qu’il n’oubliera jamais ». Le Hamas a fait voeu de déchaîner « l’enfer » pour venger les morts, et menacé de mener des attentats en territoire israélien. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a qualifié l’attaque israélienne de « criminelle » et appelé la communauté internationale à réagir. De nombreux Palestiniens se sont rassemblés pour manifester à Jérusalem-Est, Ramallah et Hébron. Des échauffourées les ont opposés à l’armée israélienne. Le Hamas estime que parmi les morts, une centaine appartiennent à ses forces de sécurité. Une quinzaine de femmes ont été tuées, ainsi que quelques enfants. Les morgues manquent de place pour accueillir les corps. Une épaisse fumée noire s’élevait dans la journée au-dessus de la ville de Gaza, où de nombreux morts et blessés gisaient dans les rues après le tir d’une trentaine de missiles et la destruction de plusieurs bâtiments des forces de sécurité du Hamas. Des cérémonies de remise de diplômes aux recrues de la police avaient lieu dans deux de ces bâtiments au moment de l’attaque. Les avions israéliens ont également détruit le siège de la présidence palestinienne à Gaza, dont le Hamas avait chassé ses rivaux du Fatah en juin 2007. La télévision a montré, aux abords des décombres du quartier général de la police, des images de cadavres en uniforme tandis que des blessés se tordaient de douleur. Des sauveteurs emmenaient les blessés vers des véhicules ou tentaient de ranimer des victimes inconscientes. LES APPELS À LA RETENUE SE MULTIPLIENT Des témoins ont signalé des bombardements dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne. Des centaines de tunnels traversent cette frontière et permettent l’approvisionnement de l’enclave soumise au blocus israélien. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a demandé la « cessation immédiate des violences » à Gaza et dans le sud d’Israël. Il a condamné « le recours excessif à la force, qui fait des morts et des blessés parmi les civils », et a aussi dénoncé la poursuite des tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d’Israël. Les Etats-Unis ont également appelé le Hamas à mettre fin aux tirs de roquettes et Israël à éviter de faire des victimes parmi la population civile. Le président égyptien Hosni Moubarak, dont le pays avait parrainé la conclusion de la trêve de juin dernier entre le Hamas et l’Etat juif, a condamné les raids israéliens et promis de poursuivre les efforts en vue d’un nouveau cessez-le-feu. L’ambassadeur d’Israël au Caire a été convoqué au ministère égyptien des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, dont le pays préside l’UE jusqu’à la fin du mois, s’est entretenu avec son homologue égyptien, Ahmed Aboul Gheit, pour lui faire part du « soutien déterminé de l’Union européenne aux efforts de l’Egypte » en faveur d’un cessez-le-feu. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe doivent tenir une réunion d’urgence dimanche au Caire afin de définir une position commune. Le représentant diplomatique de l’Union européenne, Javier Solana, a appelé à un cessez-le-feu immédiat et exhorté « toutes les parties à faire preuve de la plus extrême retenue ». A l’approche des élections législatives anticipées du 10 février, les dirigeants israéliens étaient pressés d’agir par une opinion publique excédée par les tirs de roquettes. Avec Dan Williams, Allyn Fisher-Ilan, Douglas Hamilton et Jeffrey Heller, version française Grégory Schwartz et Guy Kerivel


La Tunisie condamne l’escalade dangereuse dans la bande de Gaza

TUNIS, 27 déc. 2008 (TAP)- Le ministère des Affaires étrangères a rendu public le communiqué suivant : « La Tunisie exprime sa profonde préoccupation à la suite des raids aériens israéliens sur la bande de Gaza et qui ont causé des dizaines de victimes parmi le peuple palestinien frère. La Tunisie condamne cette escalade dangereuse et réaffirme son refus de toutes formes de violence. Elle réitère son appel à la communauté internationale, notamment, les puissances influentes à intervenir d’urgence et de manière énergique pour stopper l’agression israélienne, offrir la protection nécessaire au peuple palestinien et mettre fin à ses souffrances. La Tunisie souligne, également, que ces agissements sont de nature à attiser la tension, à aggraver la situation et à mettre en péril tous les efforts déployés pour instaurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région »

PROCHE-ORIENT

Affrontements Israël-Hamas : les réactions

NOUVELOBS.COM | 27.12.2008 | 17:50
Voici les réactions, après la montée des violences dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, samedi 27 décembre. EN ISRAEL ET EN TERRITOIRE PALESTINIEN Hamas, mouvement islamiste contrôlant la bande de Gaza : il appelle son bras armé, les brigades Ezzedine al-Kassam, à « mettre tous les moyens en oeuvre pour empêcher les sionistes de dormir ». (Communiqué, samedi 27 décembre) « Nous appelons toutes nos troupes à venger par la force les opérations de l’ennemi » israélien. (Déclaration d’un porte-parole sur la radio du Hamas, samedi 27 décembre) Fawzi Baroum, porte-parole du Hamas : il accuse l’Egypte de complicité avec Israël, parlant de « complot orchestré » après la rencontre jeudi entre le président égyptien Hosni Moubarak et la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni.(Déclaration, samedi 27 décembre) Mahmoud Abbas, président palestinien : « Nous avons entamé des contacts urgents avec plusieurs pays arabes et autres pour faire cesser l’agression lâche et les massacres dans la bande de Gaza ». « Nous avons appelé le roi Abdallah II de Jordanie et dans un peu de temps nous allons rencontrer le roi Abdallah d’Arabie saoudite. Nous allons aussi contacter l’Egypte, l’Union européenne, la Russie et l’Onu en vue d’obtenir l’arrêt de l’agression et la restauration de la trêve ». (Déclaration téléphonique depuis l’Arabie Saoudite à l’AFP, samedi 27 décembre) Salam Fayyad, Premier ministre palestinien : Il condamne « vigoureusement l’agression israélienne à Gaza » et appelé à « son arrêt immédiat ». (Déclaration, samedi 27 décembre) Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères : « Nous avons fait preuve de retenue jusqu’à présent. Aujourd’hui, il n’y a pas d’autres options qu’une opération militaire » contre le Hamas ». « Cette semaine seulement, une centaine de roquettes et d’obus de mortier ont été tirés contre des localités israéliennes, dont 80 au cours d’une seule journée ». « Nous devons protéger nos civils d’attaques en ripostant militairement contre l’infrastructure terroriste à Gaza ». Elle accuse le Hamas d’exploiter « avec cynisme » la population civile dans le territoire qu’il contrôle « pour des raisons de propagande ». « Si des civils sont touchés, la responsabilité en revient au Hamas ». (Déclaration à la presse, samedi 27 décembre) Ehud Barak, ministre israélien de la Défense : « L’opération se poursuivra et sera éventuellement élargie en fonction des évaluations de l’armée et des responsables de la Défense ». « Elle sera intensifiée autant que cela sera nécessaire ». « La lutte sera difficile et longue. Mais le temps est venu d’agir et de combattre ». « Nous ne sommes pas enthousiasmés par l’idée d’une confrontation mais nous y sommes prêts. Depuis des mois, nous nous sommes préparés à frapper durement le Hamas pour qu’il cesse ses attaques contre des civils israéliens ». « Ce ne sera pas facile et cela ne prendra pas peu de temps. La guerre contre le terrorisme prend du temps ». (Communiqué, samedi 27 décembre) Avi Benyahou, porte-parole militaire israélien : il avertit que l’opération « ne faisait que commencer ». « L’aviation israélienne a visé samedi des camps d’entraînement militaire, des bureaux gouvernementaux, des arsenaux, et des centres de commandement relevant tous du Hamas terroriste ». « Le secret sur cette opération a été soigneusement maintenu et la surprise a été totale (…) La plupart des victimes sont des gens en uniformes du Hamas ». (Déclaration, samedi 27 décembre) AU MOYEN ORIENT Hosni Moubarak, président égyptien : « L’Egypte condamne les agressions militaires israéliennes sur la bande de Gaza et fait porter la responsabilité à Israël, en tant que force d’occupation, des morts et des blessés ». Il donne des instructions pour ouvrir le terminal de Rafah pour accueillir les blessés palestiniens « et leur donner les soins nécessaires dans les hôpitaux égyptiens ». (Communiqué, samedi 27 décembre) Walid El-Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères : « La Syrie suit avec une grande inquiétude l’agression israélienne barbare contre le peuple palestinien à Gaza, et affirme qu’il s’agit d’un crime horrible et d’un acte terroriste ». « La Syrie appelle la nation arabe et la communauté internationale à user de tous les moyens possibles pour faire pression sur Israël afin qu’il cesse immédiatement cette agression, permette l’hospitalisation des blessés et ouvre tous les points de passage » à Gaza. « La Syrie, en tant que présidente de la Ligue arabe, appelle les dirigeants arabes à tenir un sommet urgent pour examiner la situation dangereuse à Gaza ». (Communiqué du ministère des Affaires étrangères syrien, samedi 27 décembre). Hassan Ghashgavi, porte-parole iranien des Affaires étrangères : il demande une « action urgente (…) du Conseil de sécurité et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et de tous les pays pour empêcher le régime sioniste de poursuivre ses crimes ». « Ces crimes (…) sont la preuve de l’attitude agressive du régime sioniste et résultent du silence de la communauté internationale face à l’encerclement injuste des habitants de Gaza ». (Déclaration, samedi 27 décembre) Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe : « Les ministres arabes des Affaires étrangères vont tenir une réunion d’urgence dans les heures qui suivent pour examiner l’agression israélienne contre la bande de Gaza et à la demande de la Jordanie ». (Communiqué, samedi 27 décembre). Abdallah II, roi de Jordanie : il veut « lancer une initiative arabe et internationale visant à mettre fin à l’agression israélienne ». Il demande le « retour aux négociations, qui constituent la seule solution au conflit israélo-palestinien ». Il appelle « la communauté internationale à assumer ses responsabilités légales et morales vis-à-vis du peuple palestinien en exigeant d’Israël de cesser ses agressions contre la bande de Gaza ». (Communiqué, samedi 27 décembre) Abdallah, roi d’Arabie saoudite : « Le président Abbas et le souverain saoudien ont examiné les développements de l’agression israélienne sur la bande de Gaza et se sont accordés pour la dénoncer avec force et pour appeler à un arrêt immédiat de cette agression ». (selon une source diplomatique palestinienne après la rencontre à Ryad de Mahmoud Abbas avec Abdallah, roi d’Arabie saoudite, le samedi 27 décembre) A L’ETRANGER Nicolas Sarkozy, président de la République française : il demande « l’arrêt immédiat des tirs de roquette sur Israël ainsi que des bombardements israéliens sur Gaza ». Il « exprime sa plus vive préoccupation devant l’escalade de la violence dans le sud d’Israël et dans la bande de Gaza. Il condamne fermement les provocations irresponsables qui ont conduit à cette situation ainsi que l’usage disproportionné de la force ». Il « déplore les importantes pertes civiles et exprime ses condoléances aux victimes innocentes et à leurs familles ». Il « appelle les parties à la retenue. Il rappelle qu’il n’existe pas de solution militaire à Gaza et demande l’instauration d’une trêve durable » (Communiqué, samedi 27 décembre) François Fillon, Premier ministre français : Il apprend « avec consternation le terrible bilan humain de la reprise des violences en Israël et dans la bande de Gaza ». Ses pensées « vont aux familles et aux proches des victimes civiles ». Il « condamne avec la plus grande fermeté la reprise des tirs de roquettes contre Israël, ainsi que l’usage excessif de la force ». Il « rappelle, comme il l’a souligné au cours de son voyage en Egypte, qu’il n’existe pas d’issue militaire à la crise et que tout doit être fait pour trouver une solution politique ». « Dans l’immédiat, la priorité est de mettre fin à l’engrenage des violences. Une trêve durable doit être mise en oeuvre sans délai, afin qu’il puisse être très rapidement porté assistance aux victimes ». (Déclaration, samedi 27 décembre) La présidence française de l’UE : elle « exprime sa plus vive préoccupation devant l’escalade de la violence dans la bande de Gaza et déplore le très grand nombre de victimes civiles ». « Elle condamne les bombardements israéliens, ainsi que des tirs de roquettes en provenance de Gaza. Elle demande leur arrêt immédiat. Elle condamne l’usage disproportionné de la force ». Elle appelle à « la réouverture de l’ensemble des points de passage et à la reprise immédiate des livraisons de produits humanitaires et de fioul et au libre accès des organisations internationales et humanitaires, des diplomates et des journalistes » à la bande de Gaza. (Communiqué, samedi 27 décembre) Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU : « Le secrétaire général est profondément inquiet des violences et du bain de sang à Gaza, et de la poursuite des violences dans le sud d’Israël ». « Il appelle à un arrêt immédiat de toutes les violences ». « Tout en prenant en considération les inquiétudes d’Israël concernant les tirs continuels de roquettes depuis Gaza, le secrétaire général rappelle fermement l’obligation qu’a Israël de se conformer au droit humanitaire international et des droits de l’homme, et condamne l’usage excessif de la force conduisant à des morts et des blessés parmi les civils ». « Il condamne les attaques à la roquette menées actuellement par les militants palestiniens et est profondément déçu que les appels répétés au Hamas pour que cessent ces attaques soient restés lettre morte ». « Le secrétaire général réitère ses appels pour que du matériel humanitaire puisse parvenir à Gaza pour aider la population civile en détresse » et « contacte immédiatement les dirigeants régionaux et internationaux, y compris ceux du Quartette pour le Proche-Orient, afin de parvenir à mettre fin rapidement aux violences ». (Communiqué diffusé samedi 27 décembre par un porte-parole) Tony Blair, représentant du Quartette pour le Proche-Orient, ancien Premier ministre britannique : « Les événements épouvantables et les tragiques pertes en vies humaines à Gaza nécessitent, dans l’immédiat, un véritable retour au calme dans lequel les attaques de roquettes visant à tuer des civils israéliens et les frappes israéliennes sur Gaza s’arrêtent afin que la souffrance des populations, qui est importante, se termine ». « Ensuite, comme je l’ai dit à maintes reprises, nous devons concevoir une nouvelle stratégie pour Gaza, qui place de nouveau ce territoire sous la direction légitime de l’Autorité palestinienne de façon à ce que cessent leurs souffrances et à ce que la sécurité d’Israël soit totalement protégée ». (Communiqué, samedi 27 décembre) Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien : « Le président du Conseil Silvio Berlusconi suit avec inquiétude la reprise des hostilités en Israël et dans la bande de Gaza qui provoque de nombreuses victimes et blessés également parmi les populations civiles ». Silvio Berlusconi espère que « cette nouvelle vague de violences ne dégénère pas ultérieurement et demande aux parties en cause de cesser immédiatement les tirs de roquette contre Israël ainsi que les bombardements de la bande de Gaza ». « Ce n’est qu’à travers le dialogue, et certainement pas avec la provocation et le recours aux armes, qu’une solution stable et durable pourra être trouvée au conflit en cours ». (Communiqué officiel, samedi 27 décembre) Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires : « La bande de Gaza menace à nouveau de sombrer dans une spirale de violence ». Il a demandé au Hamas « de mettre immédiatement et durablement un terme aux insupportables tirs de roquettes contre Israël » et appelé Israël à « la retenue dans ses actions militaires et à tout faire pour éviter les victimes civiles ». « Le gouvernement allemand ne comprend pas l’interruption unilatérale du cessez-le-feu par le Hamas avec Israël. C’est une décision irresponsable justement au vu de la situation précaire de la population dans la bande de Gaza ». »Hamas joue un jeux cynique avec des gens qu’il prétend avoir pris sous sa responsabilité ». (Interview au journal dominical Bild am Sonntag, samedi 27 décembre) Javier Solana, représentant de l’UE pour la politique étrangère : « Nous sommes préoccupés par les événements à Gaza ». « Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et demandons à tous la plus grande retenue. Tout doit être fait pour renouveler la trêve ». (Déclaration, samedi 27 décembre) Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne aux Relations extérieures : elle exprime « sa vive préoccupation concernant les raids aériens israéliens en cours dans la bande de Gaza ». « Elle a appelé toutes les parties à montrer de la retenue et à arrêter l’escalade de la violence qui met en danger la population civile » (Communiqué, samedi 27 décembre) Parti communiste français : Il condamne les « bombardements insensés des forces israéliennes sur Gaza ». « Le gouvernement israélien prend la responsabilité d’une escalade injustifiable ». « En continuant sans désemparer la colonisation des terres palestiniennes, en maintenant un blocus criminel sur Gaza – malgré des appels répétés à sa levée venant de différentes autorités du monde entier -, toutes les conditions d’une confrontation ont été entretenues durant des mois dans le plus profond mépris d’une population civile dont les conditions de vie sont devenues insupportables ». « Les bombardements israéliens doivent cesser immédiatement. Les autorités françaises et européennes doivent l’exiger de l’Etat d’Israël ». « Elles doivent demander la réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU dans cet esprit ». (Communiqué, samedi 27 décembre) Hind Khoury, déléguée générale de la Palestine en France : « Il faut que ces attaques s’arrêtent immédiatement, cet enfer doit être arrêté ». « Israël agit avec toute impunité contre le peuple palestinien, le monde doit être plus responsable ». « A chaque fois qu’il y a des élections israéliennes, il y a des attaques contre les Palestiniens ». (Entretien téléphonique avec la chaîne LCI, samedi 27 décembre) Leïla Chahid, déléguée générale palestinienne auprès de l’Union Européenne : « Rien ne justifie le bombardement d’une population civile d’un million et demi de personnes qui vivent sur 356 km2, et dire qu’on est en train de bombarder les combattants du Hamas c’est du non-sens ». « On est en train de bombarder une population civile, qui est déjà assiégée depuis plusieurs mois (…) C’est un crime de guerre, fondamentalement ». « C’est une population civile à qui on impose un châtiment collectif », et les civils palestiniens « n’ont pas les moyens politiques, militaires ni même physiques de s’opposer au Hamas ». « Le Conseil de sécurité de l’Onu, l’Union européenne et les Etats arabes, qui ont la responsabilité de l’application du droit, ont abandonné les Palestiniens », a-t-elle dit, pointant « l’énorme responsabilité de l’UE et de la France qui la préside ». (France Info, samedi 27 décembre) Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères : « Moscou juge nécessaire d’arrêter immédiatement les opérations d’envergure contre Gaza qui ont déjà entraîné de nombreuses victimes et des souffrances du peuple palestinien ». « Nous appelons en même temps la direction du Hamas à cesser les tirs de roquettes contre le territoire israélien ». (Communiqué, samedi 27 décembre) Porte-parole britannique du ministère des Affaires étrangères : « Nous sommes profondément inquiets concernant les informations rapportant des morts et des blessés parmi la population civile innocente dans la bande de Gaza après les récentes frappes israéliennes ». « La seule façon d’aboutir à une paix durable à Gaza est par des moyens pacifiques. Tout en comprenant l’obligation du gouvernement israélien de protéger sa population, nous appelons à un maximum de retenue pour éviter d’autres victimes civiles ». « Nous pressons également les militants de la bande de Gaza à un arrêt immédiat de toutes les attaques de roquettes contre Israël ». (Déclaration, samedi 27 décembre) Gordon Johndroe, porte-parole américain du Conseil national de sécurité : « Les Etats-Unis pressent Israël d’éviter les victimes civiles en prenant pour cible le Hamas à Gaza ». « Les incessantes attaques à la roquette du Hamas contre Israël doivent cesser pour que la violence cesse. Le Hamas doit mettre fin à ses activités terroristes s’il veut jouer un rôle dans l’avenir du peuple palestinien ». (Communiqué, samedi 27 décembre). Mouammar Kadhafi, dirigeant lybien : il a « contacté des dirigeants arabes pour prendre une position ferme et sérieuse, après la boucherie qui a eu lieu aujourd’hui à Gaza » (Déclaration d’un haut responsable libyen à l’AFP, samedi 27 décembre). Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc : « Je considère que la méthode employée par Israël, alors que nous avons fait tant d’efforts pour la paix, est un coup porté aux initiatives de paix. J’insiste sur le fait que cette approche doit cesser au plus vite ». Il juge cette attaque comme une marque d' »irrespect » à l’égard de la Turquie, alors que celle-ci joue depuis plusieurs mois un rôle d’intermédiaire dans des négociations indirectes de paix entre Israël et la Syrie. « Aujourd’hui, je pensais appeler le Premier ministre israélien Ehud Olmert en relation avec les pourparlers Israël-Syrie, mais j’ai annulé et je ne l’appellerai pas ». (Déclaration à la presse, samedi 27 décembre) Taïeb Fassi-Fihri, ministre marocain des Affaires étrangères : « Le royaume du Maroc condamne vigoureusement les opérations militaires israéliennes massives qui ont coûté ce matin la vie à plusieurs dizaines de Palestiniens frères dans la bande Gaza ». Il « dénonce également avec fermeté l’usage disproportionné de la force et cette tragique escalade de la violence », réclamant « l’arrêt immédiat des hostilités ». (Communiqué, samedi 27 décembre) ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES Jeremy Hobbs, directeur d’Oxfam international : « Gaza est déjà paralysée par le blocus israélien. Une attaque militaire sur Gaza pourrait détruire totalement l’infrastructure indispensable de traitement des eaux usées, d’approvisionnement en eau et en électricité des hôpitaux et des foyers, ce qui ferait des ravages ». « Une incursion militaire à grande échelle pourrait avoir des conséquences désastreuses sur des civils qui connaissent déjà des conditions de vie très difficiles à cause des dix-huit mois de blocus israélien de Gaza et aggraverait de manière importante la sécurité des Israéliens visés par les attaques de roquettes ». « Le blocus de Gaza est illégal et équivaut à une punition collective des hommes, femmes et enfants ordinaires. L’accès à l’aide humanitaire ne doit pas être utilisé comme un instrument politique », a poursuivi le communiqué, appelant la communauté internationale à condamner « l’utilisation disproportionnée de la force par toutes les parties ». (Communiqué commun avec Care international, l’Organisation catholique pour le développement d’Outre-mer, l’association allemande Medico international et la Suédoise Diakonia, samedi 27 décembre).

Gaza : L’UE réclame un «cessez-le-feu immédiat»

O.W. (lefigaro.fr) avec agences 27/12/2008 | Mise à jour : 22:49

RÉACTIONS – L’ensemble des pays arabes et l’Organisation de la conférence islamique ont pour leur part condamné les bombardements israéliens, qualifiés de «crime de guerre».

L’Union européenne, les Etats-Unis et la Russie ont appelé samedi à l’arrêt des bombardements israéliens sur Gaza tout en exhortant le Hamas à cesser ses tirs de roquettes sur l’Etat hébreu. L’ensemble des pays arabes et l’Organisation de la conférence islamique (OCI), basée à Djeddah, en Arabie saoudite ont pour leur part condamné les bombardements israéliens, qualifiés de «crime de guerre» par l’OCI qui regroupe 57 pays et représente 1,3 milliard de musulmans.

• L’Union européenne, déplorant «le grand nombre de victimes civiles», «condamne les bombardements israéliens, ainsi que des tirs de roquettes en provenance de Gaza. Elle demande leur arrêt immédiat. Elle condamne l’usage disproportionné de la force». Le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère Javier Solana a appelé à un «cessez-le-feu immédiat» à Gaza. Son porte-parole a affirmé que «tout [devait] être fait pour renouveler la trêve.

• Nicolas Sarkozy, qui exerce jusqu’à fin décembre la présidence tournante de l’Union européenne, a également demandé «l’arrêt immédiat des tirs de roquettes sur Israël ainsi que des bombardements israéliens sur Gaza». Le chef de l’Etat français «condamne fermement les provocations irresponsables qui ont conduit à cette situation ainsi que l’usage disproportionné de la force», selon un communiqué de l’Elysée. Le premier ministre François Fillon a de son côté fait part de sa «consternation» et exigé une «trêve durable».

• Le secrétaire général de l’ONU,Ban Ki-moon, est «profondément inquiet» après les frappes massives menées par Israël à Gaza et appelle aussi à un «arrêt immédiat des violences», selon un communiqué diffusé samedi par un porte-parole.

 

Condoleezza Rice «tient le Hamas pour responsable»

 

• Plus mesurés, les Etats-Unis, alliés historiques d’Israël, l’ont pressé de faire en sorte que les raids contre le Hamas ne fassent pas de victimes civiles tout en avertissant celui-ci qu’il devait cesser ses attaques à la roquette «pour que la violence cesse». «Le Hamas doit mettre fin à ses activités terroristes s’il veut jouer un rôle dans l’avenir du peuple palestinien», a déclaré le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.

«Les Etats-Unis condamnent fermement les attaques répétées à la roquette et au mortier contre Israël et tiennent le Hamas pour responsable de la violation du cessez-le-feu et du regain de violences à Gaza», a ensuite écrit la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, dans un communiqué.

• La Russie a appelé Israël à arrêter son «opération d’envergure» contre Gaza et le Hamas à cesser les tirs de roquettes contre le territoire israélien. «Moscou juge nécessaire d’arrêter immédiatement les opérations d’envergure contre Gaza qui ont déjà entraîné de nombreuses victimes et des souffrances du peuple palestinien», a souligné le ministère russe des Affaires étrangères.

• Le Royaume-Unis’est dit «profondément inquiet» après les frappes israéliennes demandant un «maximum de retenue» au gouvernement israélien et un arrêt «immédiat» des tirs de roquettes sur Israël depuis Gaza.

• La Turquie s’est bornée de son côté à réclamer l’arrêt immédiat des raids israéliens sur Gaza et exprimé son «mécontentement» face à ce qu’elle considère comme un «coup porté aux initiatives de paix».

• La déléguée générale palestinienne auprès de l’Union Européenne, Leïla Chahid, a accusé Israël de commettre un «crime de guerre» à Gaza et reproché à la communauté internationale d’avoir «laissé tomber la population palestinienne». «Rien ne justifie le bombardement d’une population civile d’un million et demi de personnes qui vivent sur 356 km2, et dire qu’on est en train de bombarder les combattants du Hamas c’est du non-sens», a déclaré Mme Chahid interrogée sur la radio France Info.

 

Un sommet extraordinaire de la Ligue arabe

 

• A l’issue d’un entretien à Ryad, le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi Abdallah d’Arabie saoudite ont appelé de leur côté à un «arrêt immédiat de l’agression israélienne». Le roi Abdallah II avait auparavant appelé au «retour aux négociations (…) seule solution au conflit israélo-palestinien».

L’Egypte qui a ouvert le terminal de Rafah, frontalier de la bande de Gaza, pour accueillir les blessés palestiniens, «condamne les agressions militaires israéliennes (…) et fait porter la responsabilité à Israël, en tant que force d’occupation, des morts et des blessés», a dit le président Hosni Moubarak.

Le guide de la Confrérie des Frères musulmans, principal groupe d’opposition en Egypte, Mohamed Mehdi Akef, a lui qualifié les raids israéliens «de crime sans aucune comparaison dans l’histoire».

• En Iran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hassan Ghashgavi a demandé une «action urgente (…) du Conseil de sécurité et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et de tous les pays pour empêcher le régime sioniste de poursuivre ses crimes». L’Iran fournit au Hamas une aide financière importante. L’OCI, a qualifié les raids israéliens de «crime de guerre».

• Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a entrepris des contacts avec des dirigeants arabes pour trouver une position «ferme et sérieuse» face à l’offensive israélienne.

• La Syrie a condamné les raids aériens israéliens sur la bande de Gaza comme un «crime barbare» et a appelé à la tenue d’un sommet arabe d’urgence. «La Syrie suit avec une grande inquiétude l’agression israélienne barbare contre le peuple palestinien à Gaza, et affirme qu’il s’agit d’un crime horrible et d’un acte terroriste», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les dirigeants de la Ligue arabe tiendront vendredi à Doha un sommet extraordinaire consacré aux raids israéliens contre le Hamas à Gaza, ont annoncé samedi au Caire des diplomates à l’issue d’une réunion des ambassadeurs auprès de l’organisation panarabe.

 


 

Gaza: réunion demain de la Ligue arabe

 
AFP  27/12/2008 | . Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a annoncé la tenue demain au Caire d’une réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères « pour examiner les raids israéliens contre Gaza », à la demande de la Jordanie. « Les ministres arabes des Affaires étrangères vont tenir une réunion d’urgence dans les heures qui suivent pour examiner l’agression israélienne contre la bande de Gaza et à la demande de la Jordanie », a déclaré M. Moussa dans un communiqué. La Jordanie avait, plus tôt, demandé la tenue de cette réunion demain. Amr Moussa a en outre demandé à la Libye, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, la tenue d’une réunion d’urgence de ce Conseil sur les raids israéliens. Le roi Abdallah II de Jordanie a contacté les présidents égyptien Hosni Moubarak et palestinien Mahmoud Abbas pour « lancer une initiative arabe et internationale visant à mettre fin à l’agression israélienne », a affirmé le palais royal. Israël a lancé aujourd’hui des raids aériens massifs contre le Hamas dans la bande de Gaza, tuant quelque 150 Palestiniens en représailles à la reprise des tirs de roquettes depuis le territoire contrôlé par les islamistes.  
 

Les pays arabo-musulmans condamnent les frappes israéliennes sur Gaza
The Canadian Press LE CAIRE — Des dirigeants arabes ont condamné samedi les frappes israéliennes sur la Bande de Gaza, qui ont fait au moins 155 morts dont environ 140 membres du Hamas, selon des sources palestiniennes. La Ligue arabe se réunira au Caire dimanche. Les chefs de la diplomatie de la Ligue gagnaient la capitale égyptienne en toute urgence samedi, selon le secrétaire général de l’organisation, Amr Moussa. L’Egypte a convoqué l’ambassadeur israélien, et la présidence a publié un communiqué appelant au retour à la trêve Hamas-Israël ainsi qu’à la réconciliation palestinienne, entre le Mouvement de la résistance islamique qui contrôle la Bande de Gaza depuis juin 2007 et le Fatah du président Mahmoud Abbas qui ne tient plus que la Cisjordanie. L’Egypte a aussi rouvert sa frontière avec la Bande de Gaza pour laisser arriver des blessés palestiniens. La fermeture du passage avait été critiquée par une bonne partie du monde arabe qui l’interprétait comme un accord tacite avec le siège israélien de l’étroit territoire côtier. La visite de la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni au Caire jeudi a alimenté des accusations de complicité avec l’intervention de samedi. Environ 4.000 réfugiés palestiniens du camp d’Aïn Héloué, dans le sud du Liban, ont manifesté samedi après-midi pour dénoncer l’offensive israélienne, et l’attitude du président égyptien. ôôHosni Moubarak, agent des Américains, traître! », criaient-il, appelant le Hamas à attaquer Israël. Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a condamné une ôôopération criminelle » et ôôde nouveaux massacres à ajouter au bilan total des massacres ». Des centaines de personnes brandissant des drapeaux du Hamas ont manifesté devant les bureaux des Nations unies à Amman. Le roi Abdallah de Jordanie a appelé à un arrêt immédiat de ôôtoutes les actions militaires », estimant que les attaques ôôvisaient des civils innocents, dont des femmes et des enfants ». Et d’ajouter que ôôla violence ne ferait que monter dans la crise et n’apporterait pas la sécurité à Israël ». Des rassemblements ont été organisés ailleurs que dans la capitale et dans des camps de réfugiés palestiniens. En Syrie, devant le camp de Yarmouk, des centaines de réfugiés palestiniens ont aussi manifesté. Des représentants des diverses factions radicales palestiniennes basées à Damas ont réitéré samedi lors d’une conférence de presse leur intention d’attaquer des villes israéliennes. Même des alliés d’Israël dans la région ont dénoncé les frappes israéliennes, comme le Premier ministre turc Recep Tayyip Ergodan, dont le gouvernement fait office de médiateur entre Israël et la Syrie. Il a dit avoir renoncé à son intention d’appeler le Premier ministre israélien Ehoud Olmert. ôôJe ne téléphonerai pas parce que c’est aussi un manque de respect envers nous, un pays qui travaille pour la paix », a-t-il dit.
 

Ban Ki-moon appelle à « l’arrêt immédiat » des violences à Gaza

 
AFP 27.12.08 | 17h22 Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est « profondément inquiet » après les frappes massives menées par Israël à Gaza et appelle à un « arrêt immédiat des violences », selon un communiqué diffusé samedi par un porte-parole. « Le secrétaire général est profondément inquiet des violences et du bain de sang à Gaza, et de la poursuite des violences dans le sud d’Israël », selon ce porte-parole. « Il appelle à un arrêt immédiat de toutes les violences ». Plus de 200 Palestiniens ont été tués vendredi lors des frappes aériennes israéliennes contre le Hamas dans la bande de Gaza, selon un bilan provisoire des services d’urgence dans ce territoire. « Tout en prenant en considération les inquiétudes d’Israël concernant les tirs continuels de roquettes depuis Gaza », M. Ban « rappelle fermement l’obligation qu’a Israël de se conformer au droit humanitaire international et des droits de l’homme, et condamne l’usage excessif de la force conduisant à des morts et des blessés parmi les civils ».  
 
 

PARTI TUNISIEN DU TRAVAIL 

Gaza fait tomber les masques

 

La conspiration internationale contre le peuple palestinien soumis à la machine de guerre sioniste, le siège et le blocus total qui lui interdisent tout moyen de survie est un crime de génocide, un crime de guerre et un crime contre l’humanité caractérisés auxquels sont associés les régimes arabes alliés et complices de l’impérialisme et du sionisme dans leurs projets néfastes contre les peuples de la région arabe et musulmane. Il faut rappeler que : – en janvier 2006, lors d’élections réellement démocratiques (ce qui est attesté par tous les observateurs), le peuple palestinien s’est exprimé pour la résistance. Ce verdict clair et sans ambiguïté a déchaîné la folie meurtrière de tous les ennemis de la démocratie véritable et du droit des peuples de choisir librement leurs destins. – Ce blocus barbare fait partie de la guerre multiforme qui frappe le peuple palestinien. Ce volet de la guerre à moindre frais et qui s’accommode bien avec la démocratie et les  valeurs du Monde Libre s’inscrit dans la continuité de la même stratégie barbare et des mêmes méthodes criminelles contre les peuples de la région. Tout le monde a en mémoire le bilan morbide de l’embargo décrété contre le peuple irakien : plus d’un demi-million d’enfants et de nourrissons morts, atrocement privés de nourriture, de médicaments, et atteints de cancers provoqués par les munitions à uranium faiblement enrichi, tandis que la population, ravagée par la malnutrition et les maladies, agonisait avant l’assaut de 2003. Gaza fait tomber les derniers masques non seulement de ce monde libre de tuer à distance, qui dissimule sa barbarie derrière les masques de la Démocratie et des droits de l’homme en dévoilant, en ces moments de célébrations d’anniversaires en grande pompe , sa nature criminelle contre les peuples, tout en démasquant des régimes arabes transformés en relais serviles sur lesquels le sionisme et l’impérialisme s’appuient pour briser toutes velléités de résistance nationale, sinistre tâche qu’ils accomplissent avec dévouement, et qui est le gage de leur pérennité au pouvoir. Le Parti Tunisien du Travail assure tous les combattants, tous les militants et l’ensemble du peuple palestinien de son engagement total et indéfectible pour sa cause juste. Ce peuple indomptable, qui continue à éclairer, dans les moments de confusion, le chemin de la résistance qui se développe glorieusement partout dans le monde arabe et musulman, a toujours su montrer, pour témoigner aux yeux du monde entier de l’arabité éternelle et invariable de la Palestine, son génie de pulvériser les calculs sordides des ennemis des peuples et transformer en cauchemar le rêve des sionistes de le réduire au silence. Á ces régimes arabes qui ne représentent qu’eux mêmes et leurs intérêts étroits, le peuple palestinien, qui a défié toutes les manœuvres et les plans qui visent à le contraindre à abdiquer ses droits légitimes, leur rappelle cette vérité que l’avenir appartient exclusivement à la résistance et que l’effondrement de l’ennemi et ses complices de tous bords est inéluctable. Les puissances occidentales ne sont pas innocents de la souffrance du peuple palestinien. L’impérialisme et la collaboration arabe ont toujours soutenu par la logistique, la diplomatie ou le silence tous les crimes de guerre qui jalonnent l’histoire des sionisme depuis sa mainmise sur la Palestine. Les puissances occidentales ne sont pas étrangers, non plus, au comportement du pouvoir tunisien face aux causes majeures du monde arabe et musulman. Partout, les dirigeants américains et européens ont poussé leurs amis et protégés à s’aligner sur leur politique hostile au mouvement de libération nationale et sociale arabe.   D’ailleurs, les thèmes de compassion à l’égard du peuple palestinien qui continuent à fleurir dans les journaux tunisiens et qui se prennent, sans rire, pour les porte-voix des couches populaires sont destinés à désamorcer la colère trop apparente du peuple tunisien connu pour son engagement total à côté du peuple frère palestinien. Le silence assourdissant du pouvoir sur le génocide du peuple palestinien et celui de son opposition alibi sur la répression farouche et l’ostracisme qui frappent le peuple tunisien font partie des exigences minimales que les puissances occidentales et le sionisme appliquent dans le choix et la promotion de ces hommes en contrepartie du soutien qu’ils leur prodiguent pour étouffer contrer les masses populaires. L’adoption du discours et de mesures pseudo-démocratiques auxquels a recours le pouvoir tunisien pour aménager une soupape de sécurité afin de désamorcer la radicalisation du mouvement populaire, tout en accentuant la répression, ne peuvent occulter les conséquences néfastes de la politique libérable et de privatisation liée aux intérêts des puissances occidentales et au sionisme. Cette politique poursuivie sans relâche depuis la fin des années soixante a ruiné notre pays et hypothéqué son indépendance et son avenir. Le comportement du pouvoir et du RCD, la brutalité et la violence scandaleuses des différents corps de la police tunisienne, les véritables expéditions punitives, les raids nocturnes, les arrestation quotidiennes suivies de tabassages et des humiliations les plus dégradantes et l’assassinat de jeunes manifestants montrent que le pouvoir n’a pas l’intention de renoncer à la violence comme moyen de contraindre le peuple tunisien et sa jeunesse malgré son discours hypocrite et cynique sur la vertu du dialogue social et du débat qui ne peut tromper les jeunes qui subissent quotidiennement les rafles et les arrestations arbitraires devenues une véritable institution. Les candidatures qui fleurissent dans la perspective des prochaines élections, poussées par le pouvoir et ses manœuvres de mettre en scelle ceux qu’il veut bien agréer pour donner un semblant de consistance à la « démocratie », ne peuvent faire oublier les réformes et les révisions successives constitutionnelles à travers lesquelles le pouvoir n’a cessé de substituer à la souveraineté populaire, source unique de pouvoir, sa légitimité autocratique où le pouvoir exécutif échappe définitivement à la souveraineté populaire et où les institutions représentatives sont les moins pourvues de pouvoirs effectifs. Le parallèle devient flagrant : en Tunisie on propose la démocratie de la faim, de l’humiliation, de l’injustice, de la misère et du désespoir, pendant que, en Palestine, on propose la démocratie de l’abdication et du renoncement à la résistance ! ! Pour étouffer toute opposition véritable qu’elle soit politique ou syndicale et pour terroriser et démobiliser le mouvement populaire et ouvrier, le pouvoir fait appel à son arsenal juridique répressif pour dresser des procès iniques et arbitraires, comme c’est le cas en ce moment, contre les manifestants et les dirigeants du mouvement du bassin minier. En effet, la connivence des tribunaux avec le pouvoir ne date pas d’aujourd’hui, elle a été démontrée au cours des multiples procès d’opinion qui se sont succédés en Tunisie. Le Parti Tunisien du Travail considère que la radicalisation des luttes populaires et ouvrières pour un vrai changement en faveur des masses populaires et du développement réel du pays constitue la réponse juste à la faillite de ce pouvoir répressif et de ses choix politiques économiques et sociaux et démontre la détermination des masses populaires en lutte pour une politique patriotique qui garantit la dignité, la justice, l’égalité et le progrès sur la voie tracée par M’hammed Ali et Farhat Hached. Le Parti Tunisien du Travail renouvelle son appel à tous les patriotes, soucieux de l’intérêt national, à renforcer leur appui à la lutte des masses populaires et ouvrières et à manifester leur engagement dans l’indispensable accélération de la constitution d’un front uni pour la sauvegarde de notre Pays.                                                                                                                    Tunis, le 15 décembre 2008

 
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 25 décembre 2008

Nouvelles des libertés en Tunisie

 
1) Arrestation d’Adel Ben Fatma et libération de détenus de Chabba Le décembre 2008 Slim Gomri, Saber Ben Houssine et Saber Chmek Chebbi, trois jeunes qui avaient été arrêtés le 16 décembre, ont été libérés, mais Sami Maktouf et Aymen Zarroud sont toujours détenus. Le 17 décembre, le jeune Adel Ben Fatma a été arrêté et conduit dans un lieu inconnu, et depuis cette date, sa famille ignore ce qu’il est advenu de lui. Adel Ben Fatma est originaire de la région de Chebba dans le gouvernorat de Mehdia. Il habite à Sousse et est étudiant en troisième année à l’institut supérieur d’études technologiques. Il effectue un stage à la Société de l’Electricité et du Gaz et il a été arrêté sur son lieu de stage.
2) La famille de Oualid Béjaoui recherche son fils Oualid Ben Mohammed Ben Taïeb Béjaoui habite à la cité Thaoura, Quartier des sept douros, au 33 rue El Aroussi Haddad à Menzel Bourguiba dans le gouvernorat de Bizerte. Il a 32 ans et a étudié jusqu’en quatrième année secondaire. Il travaillait au marché central de Menzel Bourguiba. Il s’est rendu en Irak en 2004. Sa dernière communication téléphonique avec sa famille remonte à l’année 2006. Il est marié à une Irakienne.
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

 Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 25 décembre 2008
 
Nous avons reçu d’Hosni Ben Mohammed Ben Saïdane Nasri, ex prisonnier d’opinion, cette lettre :
Au nom de Dieu le très miséricordieux, le tout miséricordieux De Hosni Ben Mohammed Ben Saïdane Nasri Objet : perte de documents importants Je suis le citoyen Hosni Ben Mohammed Ben Saïdane Nasri, détenteur de la carte nationale d’identité n°05660640. A la suite de ma sortie de prison, où j’ai passé trois ans et six mois pour une affaire d’appartenance sans fondement, je n’ai pas trouvé mes documents à savoir ma carte d’identité nationale et mon permis de conduire. Lorsque j’ai demandé à mon père, il m’a informé que la brigade qui avait fait intrusion au domicile pendant ma détention les avait pris, ainsi que la carte grise de la voiture de mon frère Adnane Nasri et qu’il avait tenté à maintes reprises de la récupérer, mais qu’il s’était heurté à des atermoiements ou des refus. Je ne sais pas pourquoi on a saisi ma carte d’identité nationale ainsi que la carte grise de la voiture de mon frère. La Paix soit sur vous
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

Tunisie: Un prisonnier politique atteint par la tuberculose en prison !

Au bout de plusieurs mois de démarches vaines auprès des services pénitentiaires, le prisonnier d’opinion Béchir Laabidi, condamné le 11 décembre 2008 à dix ans de prison avec d’autres militants pour le droit au travail, a pu être enfin examiné par un phtisiologue, qui a diagnostiqué une … tuberculose contractée depuis trois mois au moins, ce qui en dit long sur les conditions de promiscuité dans nos prisons et sur l’incurie des autorités de tutelle ! Laabidi a été transféré à l’hôpital régional de Kasserine. On apprend cependant qu’il est littéralement «cloué au lit», puisqu’il a une jambe menottée ! Cette situation est inadmissible. Non seulement c’est par la faute des autorités que Béchir Laabidi se trouve dans l’état où il est, mais encore il est soumis à de mauvais traitements attentatoires à sa dignité d’homme et d’enseignant. Il est temps de libérer cet homme ainsi que toutes les victimes de la répression qui s’est abattue sur Redeyef et les autres villes de la région. En attendant, qu’il soit au moins transféré d’urgence à l’hôpital de l’Ariana ! – (Attariq Aljadid)

(Source: « Tunisia Watch » le blog du juge Mokhtar Yahyaoui (d`apres Attariq Aljadid) mis en ligne le 26 decembre 2008)

 


 

Facebook et la politique en Tunisie ?

26. December 2008, 23:48 UhrTunisieA.L.G.Y

C’est le titre d’un article au style piteux et médiocre, paru aujourd’hui sur le site Tunisie Affaire. En réponse au contenu de cet article, voici comment j’entrevois l’initiative encouragée par Galia SKANDER, habile maîtresse de la langue de bois :

1.   Si je suis cynique :le président tunisien n’a pas besoin de ce genre de subterfuge pour sortir largement gagnant des urnes.

2.   Si je suis ironique : la politique tunisienne peut-elle être comparée à la politique française et américaine? 

3.   Si je suis réaliste : qui les partisans du RCD affronteraient-ils sur la toile? A part les quelques opposants qui ont le courage de s’exprimer ouvertement, la grande majorité des internautes tunisiens (et je m’y inclus), préfèrent se fondre dans l’anonymat par peur de représailles.

4.   Si je suis optimiste : l’opération séduction auprès des jeunes tunisiens me semble compromise dans la mesure où la blogosphère tunisienne, apparaît rétive aux messages lénifiants d’un système politique verrouillé. Pour preuve, le succès de la note Blanche du 25 décembre 2008.

(Source : le blog tunisien le 26 décembre 2008 à 23h28)

Lien : http://cosmauxpolis.com/2008/12/26/facebook-et-la-politique-en-tunisie/

 

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