25 janvier 2010

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3534 du 25.01.2010

 archives : www.tunisnews.net 


Des menaces de mort proférées à l’encontre des défenseurs des droits humains – Communiqué de presse On ne badine pas avec la dignité des journalistes Tunisiens – Pétition Comité de Soutien aux Militants de l’UGET: Bavure judicaire !!! Mohamed El Boussaïri BOUEBDELLI: Communiqué –  mise a mort de l’universite libre de Tunis AFP: Tunisie: la CGT demande à Sarkozy de faire pression pour libérer Ben Brik The Citizen: Islamist’s deportation on hold Saied Mabrouk: Le rêve qui s’est transformé en un véritable cauchemar

Hend Harouni: Humanitarian support nature in catastrophies

De graves développements en Tunisie.

Des menaces de mort proférées à l’encontre des défenseurs des droits humains.

Communiqué de presse – 10 janvier 2010 – (traduit de l’arabe)


Les organisations arabes de défense des droits de l’homme signataires du présent communiqué expriment leur plus grande indignation et leur consternation au sujet des campagnes de diffamation et de calomnies qui ont visé récemment quelques noms célèbres parmi les défenseurs tunisiens, et à leur tête : Kamel Jendoubi Président du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’homme, Sihem Ben Sedrine porte-parole du Conseil national pour les libertés,  Mokhtar Trifi Président de la ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, Khemaïs Chammari ancien secrétaire général de la Ligue tunisienne et membre fondateur du comité du 18 octobre pour les droits et les libertés. Ces campagnes orchestrées par des journaux de caniveau rétribués par les autorités tunisiennes qui en sont les instigateurs et les donneurs d’ordres, sont allés jusqu’à accuser les défenseurs des droits humains et les journalistes opposants Tunisiens, de collaboration et d’espionnage au profit d’Israël, et à adopter certaines formes perverses d’incitation au meurtre à leur encontre en les qualifiant de « collabos ». Ce qui équivaut à une sorte de « légitimation » des éventuels crimes. De même que M. Slim Bagga, journaliste opposant tunisien résidant en France, s’est vu adressé une lettre de menace de mort émanant d’un palestinien  non identifié habitant le Liban (!) dans laquelle il a été qualifié de traître et d’agent d’Israël, consécutivement à sa collaboration à un livre qui a dénoncé le pouvoir politique grandissant de l’épouse du président Zine El Abidine Ben Ali, et l’accroissement de son influence dans les domaines économiques et financiers de l’État. Tout en exprimant leur entière et indéfectible solidarité à l’égard des défenseurs tunisiens des droits de l’homme, les organisations signataires de la présente déclaration tiennent les autorités tunisiennes pour responsables desdites campagnes grotesques et vulgaires qui ne sont autres qu’un voile servant à dissimuler les innombrables sauvageries perpétrées par l’État policier tunisien — en particulier l’an dernier — à l’encontre des défenseurs des droits humains et tous ceux qui ont osé critiquer sa politique répressive. Ainsi, un nombre de plus en plus grand de défenseurs, de journalistes et d’opposants politiques indépendants, se sont transformés en de véritables cibles constantes aux agressions physiques et verbales humiliantes. Sans parler des détentions arbitraires, des procès fabriqués de toutes pièces, et de l’encerclement des domiciles et des lieux de travail des activistes politiques, des défenseurs humains, et des principales organisations indépendantes de défense des droits de l’homme. Les organisations signataires appellent les autorités tunisiennes à prendre, avec effet immédiat, les mesures permettant l’arrêt desdites campagnes, qui constituent un manquement à la fois grave et flagrant à la déontologie journalistique et à l’essence de la liberté d’expression. Laquelle liberté n’autorise guère la diffamation et l’atteinte à l’honneur, non plus l’étiquetage de traîtrise ou l’atteinte à la dignité. De même qu’il leur est demandé de mettre un terme définitif à toutes les formes de harcèlement infligé aux défenseurs des droits humains et à leurs organisations. Nous sollicitons, en outre, avec insistance les organes chargés de la protection des droits de l’homme auprès des Nations unies, et à leur tête le rapporteur spécial chargé de la protection des défenseurs des droits de l’homme, à prendre toutes les mesures nécessaires permettant l’arrêt des campagnes de diffamations et de calomnies visant à légitimer les agressions physiques à l’encontre des défenseurs des droits humains en Tunisie. Les organisations signataires 1.      Centre Andaloss pour les études sur la tolérance et le rejet de la violence (Égypte) 2.      Programme arabe pour les défenseurs des droits humains (Égypte) 3.      Alliance des familles de disparus en Algérie 4.      Groupe progrès de la démocratie (Égypte) 5.      L’association Bahreïn pour la surveillance des droits de l’homme 6.      L’association tunisienne des femmes démocrates 7.      L’association pour la défense des droits et des libertés « Âd’l » (Liban) 8.      L’association pour la défense des droits des exilés (Palestine) 9.      L’association égyptienne pour la promotion de la participation sociétale 10.  L’association marocaine des droits de l’homme 11.  L’association les droits de l’homme d’abord en Arabie Saoudite 12.  Association les droits de l’homme pour aider les prisonniers (Égypte) 13.  Association des jeunes du Bahreïn pour les droits de l’homme 14.  La maison des services syndicaux et ouvriers (Égypte) 15.   La ligue tunisienne de défense de droits de l’homme 16.  Réseau arabe d’information sur les droits de l’homme (Égypte) 17.  Journalistes pour les droits de l’homme (Soudan) 18.  La ligue libyenne des droits de l’homme 19.  Les comités de défense des libertés démocratiques et des droits de l’homme en Syrie 20.  Le comité kurde des droits de l’homme en Syrie 21.  Le comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (France) 22.  La fondation égyptienne pour la promotion de l’enfance 23.  Initiative égyptienne pour les droits personnels 24.  Groupe de soutien juridique pour les droits de l’homme (Égypte) 25.  Société des études de la femme nouvelle (Égypte) 26.  L’observatoire syrien des droits de l’homme 27.  Centre Al Ardh pour les droits de l’homme (Égypte) 28.  Centre de Bahreïn pour les droits de l’homme 29.  Centre arabe pour l’indépendance de la justice et de l’’avocature (Egypte) 30.  Centre palestinien des droits de l’homme 31.  Centre du Caire pour les études des droits de l’homme 32.  Centre El Qods pour l’aide juridique et les droits de l’homme 33.  Centre Al Mizane des droits de l’homme (Palestine) 34.  Centre Annadîm de soin et d’habilitation psychologique des victimes de violence (Égypte) 35.  Centre des droits de l’enfant égyptien 36.  Centre de Damas des études des droits de l’homme 37.  Centre d’Amman des droits de l’homme 38.  Centre Hichem Moubarak 39.  Club Achakaiq arabe des droits de l’homme (Yémen) 40.  L’organisation arabe pour la réforme pénale (Égypte) 41.  L’organisation palestinienne des droits de l’homme 42.  L’organisation égyptienne des droits de   l’homme 43.  L’organisation marocaine des droits de l’homme 44.  L’organisation yéménite pour la défense des droits de l’homme 45.  L’organisation « Palestiniennes »


On ne badine pas avec la dignité des journalistes Tunisiens

   


 

Les campagnes de diffamation visant la presse libre en Tunisie se suivent et se ressemblent. L’intox se mêle au dénigrement, qui le dispute aux effroyables impostures. Jamais la déontologie n’a été autant bafouée, foulée aux plumes ombrageuses et acharnées. Jamais la presse tunisienne, tous supports confondus, n’était tombée bien bas. Les temps sont durs pour la profession, l’heure est grave pour tous.   Cette offensive tous azimuts sur les journalistes tunisiens ne se limite pas aux médias de caniveau. Une partie de la presse nationale y a trempé, voire des journalistes loyaux de l’opposition. Cela, sans compter l’anonymat et/ou le pseudonymat qui pervertissent à souhait l’expression et instaurent un climat général de suspicion, bien favorable aux pratiques médiatiques déloyales.   Ces écarts seraient restés sans conséquences, s’ils avaient été circonscrits, isolés, traités avec le mépris d’usage et ignorés. Malheureusement, tel ne fut pas le cas. De sérieux quotidiens de la place, des sites militants, voire des portails de la société civile avaient offert leurs colonnes aux plus viles calomnies, y mettant parfois même leur grain de sel. D’autres supports se murent dans une pratique sélective de la liberté d’expression, arborant la sacro-sainte opinion mais ignorant étrangement son complément nécessaire, le sacro-saint droit de réponse. Blâmant ici ce qu’ils approuvaient là!!!. D’autres encore, firent le choix compromettant de la censure pure et simple, en usant de ségrégation éditoriale contre  toute opinion divergente!!!   Nous, journalistes tunisiens,   -exprimons notre désapprobation la plus totale de ces pratiques douteuses -exprimons notre inquiétude quant à leur foisonnement mystérieux -appelons tous les collègues à lutter vigoureusement contre ces formes de harcèlement moral soutenues contre la profession -appelons tous les journaux, sites, portails tunisiens à interdire la publication de tout écrit attentant à la vie privée, la famille ou la dignité des collègues -rappelons à tous que le code de la presse rejette rigoureusement toute diffamation et toute propagande.     Les signatures sont à envoyer au mél:  dignitejournaliste@gmail.com
Néji Bgjhouri,  Asshafa  Maher Khlil,  Aljazeera Amel Bjaoui,  Agence Tunis Press TAP Jamel Arfaoui,  Assahafa Najla BEN Salem,  Magazine Réalités Tawfik Ayachi,  Attariq Al Jadid Moes Jemaï, Radio et magazine Kalima Mouldi Zouabi, Radio et magazine Kalima Moez el Bey, Radio et magazine Kalima Salma Jlassi,  Journal Achaab Zied Héni,  Assahafa Adel Thabti,  Mouarinoun Samira Kchaou Khiari, Ach-Ckourouk Abdesslam Kekli,  Al Mawqef Faten Ghanmi,  Aljazeera Children Mohamed Hamrouni,  Al mawqef  Alarab (Qatari) Walid Ferchichi, Business news, Al wihda Ali Bouraoui, EWL, Paris Naîma Charmiti, Réalités Jamel Heni, Dar Medi@, Paris Asma Sahboun, Ach-Chourouk Zouhir Latif, Journaliste Reporter d’image, Producteur, Londres  

Comité de Soutien aux Militants de l’UGET www.uget-solidarite.net

Bavure judicaire !!!


Paris le 25/01/2010 Hanene et Amani, les deux militantes de l’UGET arrêtées vendredi 22 janvier 2010, ont été libérées. Cette arrestation intervenait en exécution du mandat de dépôt émis suite au sit-in de la résidence universitaire al-Bassatine.  Les accusées ayant comparues en état de liberté, le mandat était censé être suspendu en première instance : la cour a, soi-disant, oublié de le faire !  Selon l’Association tunisienne de Lutte contre la Torture, les deux militantes ont comparu, après l’arrestation du 22/01/2010, devant la cour d’Appel de Tunis qui a suspendu le mandat de dépôt. Cette bavure judiciaire, n’est en effet, qu’un moyen parmi tant d’autres, visant à intimider les activistes et les dissuader du militantisme. Actuellement 15 militants de le la Centrale syndicale estudiantine (UGET) sont incarcérés, dont  11 dans l’affaire dite de Manouba ; 6 étudiants dont 4 étudiantes sont condamnés à des peines de prison et sont en attente du procès en appel ; le Secrétaire général de l’organisation a vu sa peine de 7 mois de prison confirmée en appel ; 17 étudiants de Sousse, Bir el-Bey et Kairouan ont récemment fait l’objet de poursuites judiciaires ;  la cinquantaine d’étudiants exclus définitivement des universités tunisiennes à cause de leurs activités syndicales, reste privée du droit universel aux études… Les étudiantes et étudiants tunisiens, ainsi que les journalistes, payent cher le prix de la liberté.  Le Comité de Soutien aux Militants de l’UGET réaffirme sa solidarité avec eux et renforce sa campagne pour :    La libération de tous les militants emprisonnés.  L’arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre les militants de l’UGET.  La réintégration dans leurs universités de tous les étudiants exclus.  La satisfaction des revendications syndicales et pédagogiques des étudiants.  L’arrêt de toute forme de répression contre l’UGET et lui permettre de tenir son congrès en toute liberté et de fonctionner en toute indépendance. P.S. Signer la pétition internationale de solidarité avec les militants de l’UGET en envoyant vos signatures à uget.petition@gmail.com ou cliquant sur ce lien http://www.jesigne.fr/petitioninternationale  


COMMUNIQUE : MISE A MORT DE l’UNIVERSITE LIBRE DE TUNIS

 

Suite à la comparution le 22/1/2010, de M. Mohamed El Boussaïri BOUEBDELLI , promoteur de l’Université Libre de Tunis, devant la Commission consultative d’octroi de l’agrément et de retrait des autorisations d’exercice, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, vient de lui notifier le 25/01/2010,  le retrait de l’autorisation d’exercice de l’Université pour les années universitaires 2010/2011, 2011/2012 et 2012/2013 ; Cette décision signée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique est fondée sur des arguments fallacieux alléguant des irrégularités de cet établissement, alors que la mission d’inspection effectuée courant décembre 2009 n’a relevé que des griefs mineurs qui sont loin de justifier une telle décision. Il s’agit là d’une décision arbitraire qui relève « du fait du prince » et qui fait suite à la parution de l’ouvrage de M. BOUEBDELLI début octobre 2009 intitulé « le jour où j’ai réalisé que la Tunisie n’est plus un pays de liberté » (site www.bouebdelli.org censuré en Tunisie) Rappelons que M. Mohamed El Boussaïri BOUEBDELLI est le pionnier de l’enseignement supérieur privé en Tunisie, l’Université Libre de Tunis ayant été fondée en 1973. Elle accueille actuellement plus de 1500 étudiants dont environ 50 % d’étudiants étrangers issus de plus de 25 pays francophones. L’ULT se compose d’un institut polytechnique (10 filières de formation d’ingénieurs), d’une école d’architecture et d’une faculté de droit et de sciences de gestion. Mohamed El Boussaïri BOUEBDELLI Tunis le 25 janvier 2010  

Tunisie: la CGT demande à Sarkozy de faire pression pour libérer Ben Brik


AFP | 25-01-10 Le SNJ-CGT a dénoncé lundi dans un communiqué la décision du régime tunisien de maintenir en prison le journaliste Taoufik Ben Brik, soulignant des “risques” pour sa santé, et demandé au président Nicolas Sarkozy de “faire pression” pour le libérer. La cour d’appel de Tunis a maintenu samedi en prison Taoufik Ben Brik, condamné en première instance à 6 mois de prison pour violence, et a renvoyé le verdict au 30 janvier, alors que les avocats du journaliste tunisien ont dénoncé un procès politique. “Les journalistes CGT exigent que le président de la République française fasse pression sur son homologue tunisien pour obtenir la libération de M. Ben Brik, et qu’enfin la liberté de la presse soit respectée dans ce pays allié de la France”, écrit le syndicat. “Cette volonté de maintenir coûte que coûte en prison Taoufik Ben Brik comporte un grave risque pour la santé de notre confrère”, poursuit-il. Il “met en garde Tunis contre tout risque à ce sujet” et “tiendra responsables les autorités tunisiennes de toute dégradation de l’état de notre confrère”, qui souffre d’une maladie dégénérative des défenses immunitaires.

 


Islamist’s deportation on hold


 
TSHIFHIWA SHONISANI JOHANNESBURG – South African authorities were yesterday waiting for directives from Interpol or Tunisia on what to do with the senior Islam Channel executive who was detained at OR Tambo International Airport on Sunday. Islam Channel is a UK-based television channel broadcast on DStv. The SA Police Service detained Mohamed Ali Harrath, 47, who has been on the Interpol red notice as a suspected terrorist since 1992, allegedly because of his activities in Tunisia where he co-founded the Tunisia Islamic Front (FIT). Harrath was immediately transported to a police station in Pretoria where he was detained for a few hours before he complained of heart problems. Hawks’ spokesman Musa Zondi said Harrath, who was in a stable condition in the Eugene Marais Hospital, will not appear in court, but was due to be deported. His immediate deportation is no longer on the cards, however, thanks to an urgent interdict granted in the North Gauteng High Court late on Sunday night. Iqbal Jassat, chairman of the Media Review Network, confirmed his organisation had brought a successful application preventing the SA government from extraditing Harrath to Tunisia. Tunisia has accused Harrath of seeking help from Osama Bin Laden. The country said FIT wanted to establish “an Islamic state by means of armed revolutionary violence”. Harrath has been convicted in absentia (he has been in the UK) by Tunisia courts of numerous criminal and terrorism-related offences and sentenced to 56 years in prison. Jassat said yesterday they were working around the clock to secure his release. The Media Review Network slammed Interpol for what they believed was the irregular detention of Harrath. “The Interpol mandate does not allow it to function as a political agent for a repressive government such as Tunisia. We view his persecution by the Tunisian government as a violation of human rights as that has absolutely nothing to do with terrorism,” Jassat said.
(Source: “THE CITIZEN” (South Africa)Monday January 25 2010)


 

  Le rêve qui s’est transformé en un véritable cauchemar

Saied Mabrouk

 

La terre est notre foyer.

La protection de notre environnement est le bien-être de notre santé

Car la terre est le milieu dans lequel nous vivons de même qu’il existe une influence réciproque entre nous deux.

 A cet effet,  pourquoi est –ce que l’être humain détruit son environnement avec autant d’atrocité malgré son besoin essentiel de sauvegarder la terre et de maintenir sa propreté?

Des idées me perturbent et réveillent mon instinct depuis une longue période déjà, surtout que j’habite une ville côtière splendide au nord de la Tunisie : Nabeul ou Cap Bon. Tous ceux qui la visitent l’admirent pour sa situation géographique merveilleuse, ses paysages naturels magnifiques et sa terre fertile et très riche…

Je n’exagèrerais pas si je disais qu’elle est sans rivale, le paradis de la Tunisie.

Mais depuis des années, cette ville paradisiaque est détruite par la pollution. En me promenant en campagne, en montagnes, sur les plages je vois des délits commis contre ce paradis, cette pollution dangereuse est écœurante. Elle envahit mon pays par une vitesse  et une force atroce.

Ainsi elle détruit nos terres, pollue notre air et empoisonne notre eau. Les ordures et les déchets qui s’amassent tout autour de  ma ville  et que l’on voit partout sur les terres, dans les rivières et les mers en les privant de leur pureté et en les salissant  sont à l’origine de tout ceci.

Tout cela m’obsède et me tourmente  à tel point que je me sens obligé d’agir et de faire tout mon possible pour arrêter ces dégâts, sauver mon  pays et les êtres humains de ce danger qui nous menace tous.

Sur le web, j’ai trouvé des personnes qui avaient le même point de vue que le mien et qui se souciaient de notre planète et donc je suis ravi  d’avoir trouvé  des gens qui  pouvaient me soutenir mais en même temps, je suis profondément touché par ce problème  de  pollution qui est devenu un phénomène mondial pouvant avoir des répercussions extrêmement dangereuses.

Pauvre environnement dans mon pays! N’ayant personne pour prendre soin de lui et de s’en occuper! Détruit il ne trouve pas de vrai protecteur, de vrais secouristes qui pourront le sauver de cet immense danger ignoré par la plupart des gens!

Quand j’ai rencontré une partie de mes compagnons au sein du PDP, Parti Démocrate Progressiste dont je suis membre, à l’occasion de la campagne électorale d’octobre 2009,  je me suis rendu compte qu’ils s’intéressaient aux problèmes de l’environnement et ils constituaient un comite qui s’occupe des excès, des dégâts, et  des crimes commis sur la nature et de trouver des solutions adéquates.

Et voila que mon rêve commence  enfin par voir le jour et devenir grand et mon espoir augmente. J’ai découvert que des militants pour l’environnement existent et n’ont jamais disparus comme se fût le cas des dinosaures et de beaucoup d’autres espèces.

J’étais optimiste lorsqu’on a décidé de briser le silence et de passer à l’action au niveau national et universel afin de faire participer les autres d’une part et de participer moi-même à un projet mondial pour sauver la nature et donc toute l’humanité d’autre part.

Quoi de plus beau que de trouver ceux qui partagent  nos soucis et nos préoccupations surtout  s’ ils traitent des besoins primordiaux et vitaux comme la sauvegarde  de l’eau, de l’habitat, de la nourriture, et de l’air … etc.

Ensuite,  nous nous sommes réunis avec des médecins et d’autres spécialistes dans divers domaines pour discuter au sujet  de l’environnement et pour profiter de leur savoir, recherches, expériences, et conseils… nous sommes devenus plus conscients du danger de la pollution dans notre pays et dans les pays du monde entier et notre détermination se solidifie et notre rêve agrandit.

Nous protégeons notre trésor humain, nous militons pour un meilleur avenir pour nous et pour les futures générations.

Que sommes-nous aux yeux des autres ?

-des militants ou des criminels?

-des messagers de clémences ou d’indignations et de discordes?

-sommes-nous des bienfaiteurs ou des malfaiteurs?

-somme- nous des nationalistes ou des traitres criminels ?

Mais tout d’un coup notre beau rêve se transforma en cauchemar, du seul fait que l’un d’entre nous, Zouheir Makhlouf  a rapporté  par vidéo les problèmes de pollution de la citée industrielle de Nabeul puis l’a dévoilé sur internet  afin d’en sensibiliser le plus grand nombre de personnes(http://www.youtube.com/watch?v=sZP1uSjnnrU) ,  mais sous un  monde à l’envers, Zouheir Makhlouf  fut incarcéré et inculpé de dommage à autrui à travers les medias et fut condamné à 6300 DT d’amandes (3315 euros) et 3 mois de prison.

Pour qu’elle raison? Car il s’est permit de rêver d’un meilleur avenir dans un environnement propre…car il s’est permit de rêver d’un lendemain saint et meilleur.

Le grand rêve se transforma en un terrible cauchemar et l’espoir en désespoir. Ils ont voulu enterrer notre projet. De cette manière, notre projet de réforme c’est transformé en règlement de compte, en questionnaires, en arrestation et en jugement.

Mais est- ce qu’un rêve aussi noble, meurt devant de telles oppressions ?

Non et mille NON, nous aimons notre environnement  il est notre foyer, il est la source de notre vie, notre sauvegarde, notre subsistance, et pour lui nous continuerons à militer et nous battre tant que nous sommes vivants.

On a commencé et on ne s’arrêtera pas car un recul serait une trahison pour la nation et une trahison pour l’environnement et une trahison aux principes fondamentaux  auxquels nous croyons et auxquels nous avons octroyé notre vie.

Le crime de Zouheir Makhlouf, qui est le fils de Maâmoura, une banlieue de Nabeul dotée d’une plage splendide , de vergers verdoyants ,et d’un paysage magnifique, fils d’un petit agriculteur, lutteur ,et passionné de la terre …des plantes… des eaux …des animaux…

Son crime impardonnable est de ne pas voir d’avenir joyeux sans un environnement sain dépourvu de pollution.

Son pécher impardonnable  c’est qu’il était, est, et sera toujours admirateur d’un environnement sain et contre un environnement pollué qui détruit la vie et les êtres vivants. Son délit est d’avoir filmé la Cité industrielle de Nabeul en pleur et en sanglot avec ses nuages de fumée qui émanent des cheminées des ateliers de poterie et les dégâts que celle-ci cause à la ville ainsi qu’ aux habitants, au moment où le monde entier se stabilise pour sauver l’environnement, pour une vie possible et durable…des photos montrant les combustibles utilisés dans les fours, des combustibles interdis  à l’échelle  mondiale  et dangereux pour la santé des êtres humains et pour celle de tous les êtres vivants.

Quand Zouheir Makhlouf  filma ces catastrophes il fut emprisonné !!!

Car il ne devait pas filmer la réalité  telle  qu’ elle  est mais la truquer : le noir en blanc, la laideur en beauté, la pollution en propreté, la maladie en santé.

Il ne devait pas appeler à la réforme dans un pays qui refuse la réforme car faire appel à une réforme dans  notre pays équivaut à être tendancieux, menteur, conspirateur, traitre, menteur, satanique…

Si l’on se trouvait dans une vraie justice,  il aurait été félicité, honoré, et remercié…

Malheureusement dans une époque de bassesse et d’absence de justice on n’honore plus les réformateurs, mais on les punit et on les détruit.

Et lorsque l’état condamne dans mon pays, Zouheir Makhlouf et Said El Jazi et ceux qui militent pour un environnement saint et propre, il n’anéantit pas le rêve auquel nous croyons et pour lequel nous sacrifions notre vie, mais nous renforce et incite ceux qui continueront à suivre leurs voie.

Zouheir Makhlouf et ses amis ont allumé des bougies dans un profond noir, comme la pluie qui commence par quelques gouttes… et le printemps par l’éclosion des fleurs… et comme la lumière qui pénètre l’obscurité petit à petit pour la faire disparaitre.   

Zoheir Makhlouf alluma un grand flambeau dans une époque où l’on préfère les pourritures et  les avaries. Devons nous le gratifier pour son œuvre ou le blâmer ?

En conclusion nous ne pouvons dire à Zouheir que :

_O! Ami de l’environnement tu nous as appris une grande leçon sur le sens noble de l’amitié, nous sommes tes amis!

_ O!  Glorificateur de l’environnement tu nous as donné une leçon sur la gloire et on te glorifie!

_ O!  Militant par vidéos et photos nous respectons ta lutte

_ O!  Partisan de la propreté, de la pureté et de la clarté nous te promettons de lutter pour la propreté, la pureté et la clarté…!

_ O! Souteneur de la nature maltraitée, brutalisée nous ferons ce qui est en notre pouvoir afin de vivifier l’espoir et de concrétiser le rêve et d’éteindre le cauchemar car l’espoir est plus fort et  plus durable!!!!! .

 


HUMANITARIAN SUPPORT NATURE IN CATASTROPHIES

By Hend Harouni-Tunisia

In the Name of Allah the Clement and the All merciful and Prayer and Peace Be upon our Sincere and Loyal Prophet Muhammad

Tunis on the 25th of January, 2010

Obviously, earthquakes, inundations, floods, hurricanes, storms are all weather natural disasters from Allah the Divine power, our Creator just like the recent Haiti seism that no one can ever know about prior to its occurring in order to prevent from taking place then and we may qualify them as “unexpected disasters” .In such cases the SOS humanitarian aids flow from several places in this world, basically from countries’ authorities and this is the human being’s duty and commitment to international regulations relative to humanitarian assistance and solidarity between the peoples. Yet such aid has to be fairly donated to damaged countries without exception and with no other illegal interests behind under any kind of exploitation abuses either material on the level of the countries’ sovereignties and resources or that of the human beings and their dignities and bodies, otherwise it could no longer be called humanitarian only.

The Tuesday, 12th January 2010 Haiti earthquake at a strong magnitude : 7.0 roughly 25 kilometers (16 mi) west of Port-au-Prince, the capital of Haiti, striking at 16:53:09 local time (21:53:09 UTC). The earthquake caused major damage to Port-au-Prince. Most basic landmarks were considerably damaged or destroyed, including the Presidential Palace, the National Assembly building and other buildings. Most hospitals in the region were destroyed. TheUnited Nations declared that the headquarters of the United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH), sited in the capital, had collapsed and that the Tunisian Mission’s Chief, Mr Hédi Annabi, was missing. Later he was buried in his country.

This seism already resulting in hundreds of thousands of killed peopleand as declared on the 24th of January the figure is estimated to highly increase to reach about 300.000 in Port-au-Prince and the rescuing operation is still continuing. Ref. : following extract and link source from Telegraph.co.uk :

Haiti earthquake: government fears toll could rise to 300,000 24 Jan 2010 Haiti’s government has claimed the toll from the country’s earthquake could rise to as many as 300,000 dead. The confirmed death toll was raised to 150,000 on Sunday, but that was only the count of bodies so far found and collected in the capital Port-au-Prince. It did not include those recovered in other areas like the shattered city of Leogane, near the earthquake epicentre, and Jacmel on the southern coast. Link :

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/centralamericaandthecaribbean/haiti/7067411/Haiti-earthquake-government-fears-toll-could-rise-to-300000.html

Consequently, there is no guaranty for any one from any country to die because of the seism. Thus, human solidarity has to be granted wherever the human being might be. 

The major question is : why then when it has to do with human catastrophes that are deliberately caused by the human beings themselves to one another and that can surely be avoided by the international human structure and prevented from taking place it is not prohibited, “the expected catastrophes” i.e. colorizations, genocide crimes, inhuman treatments, using phosphoric bombs, life destruction : killing of newly born babies and children, men and women young and old- blood scenes -, destroying houses, schools, hospitals and any kind of buildings, causing physical and psychological handicaps in addition to  intensification of  all kinds of sieges imposed on a territory of 1.5 million people (suffering from lack of food, electricity –the territory has already water complications-, shortage of medicines and chirurgical equipments , by a military force aggressor using advanced means of  illegal weapons having caused serious cancerous illnesses due to white phosphorous used by the war maker : what the zionists did in Gaza strip in the 22 day war since more than one year period, also adding the policy of prevention of humanitarian convoys to break the siege and give support to the Gazaoui  people who have but resisted the attacker – colonizer not to forget all what Palestine as a whole has always been suffering from : the land, the people and the sacred places from this same aggressor.

Preventing the human made disaster being the worst that humanity can ever bear in the unfair war shapes to take place is possible, it is the human duty and right solution not to come up with a heavy record of human losses and country damages that are mostly incurable by people resisting the worst kind of injustice and colonization all over the world.

In this second case, the war and even the disasters were not stopped from the start as being wanted and the accumulation of human suffering and pain and within and after more than one year period since the war on Gaza, whose people gave the best example of patience and strong belief in Allah and in their resistance of the colonizer, yet still so many obstacles are kept made to them.

On the 15th of January 2010, around 50 parliament members from 12 countries among them 16 members from The European Parliament came to see Gaza life disastrous conditions and the zionists’ holocaust phosphoric deeds and consequences.

The steel wall between Egypt and Gaza can but make heavier the burden of the Gazaouis especially that the siege from Rafah out crossing and those by Israel are strictly closed. Normally, the control on people and goods regulations can be made through the opened not the closed crossing and also to provide the Gazaoui neighbors with support of all kinds as they are under siege after a genocide war by the Zionists.

Among those personalities I was so impressed when watching the Qatari Aljazeera T.V. channel sequence on January 16th concerning Lord Collin with his wife and the young Gazaoui child called Luay Subh who lost his sight just as Lord Collin is sightless but because of the zionist attackthe idea about what he said : « we have to do something and that it is unreasonable that the situation stays like this even for one day more” and Luay told him :”they attacked us by arms, we want to triumph by science” and Lord Collin promised him that he would transmit his message. Despite his age and his sight handicap, THE HUMANITARIAN MILITANT MR COLL went to Gaza with his wife!.

As a conclusion, what about the humanitarian aids as far as the Gazaoui people is concerned ?.  

 

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18 août 2004

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