23 mars 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2496 du 23.03.2007

 archives : www.tunisnews.net


Comité des étudiants tunisiens nationalistes: Le CAPES et le chômage des diplômés ne soulève aucun intérêt…

Abdo Maalaoui:SOS ! Mariage et viol de la Constitution en Tunisie ?

Rouge: Solidarité avec Jalel Zoghlami

Tunisie, Réveille-toi :Le compte à rebours a commencé en Bosnie: Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont menacés

Tunisie, Réveille-toi :Tunisie entre hier et aujourd’hui ; le retour à la case départ

Tunisie, Réveille-toi :El Jalia ettounsia dans la tourmente et face au désespoir

Jeune Afrique : Un acte stupide et désespéré

Jeune Afrique : Ligue des États arabes : un impératif sursaut salutaire

AFP:Mauritanie/présidentielle: débat historique entre les candidats

The Daily Star: Will democratic hope be dashed in Morocco? HCR: Communiqué


Comité des étudiants tunisiens nationalistes

Le CAPES et le chômage des diplômés ne soulève aucun intérêt…

Après presque une semaine depuis notre publication d’un article soulevant la question du CAPES et du chômage des diplôomés en Tunisie (voir la version arabe de Tunisnews du 18/03/07) nous apercevrons que malheureusement cette question est passée inaperçue par les différents lecteurs de Tunisnews. Aucune réaction signalé ces derniers jours, exception faite peut être pour un article extrait de ELMAWKEF du 16/03/2007 qui parle d’un séminaire à Gafsa traitant du même sujet. Il apparait, toutefois, que sans avoir lu le dit article avant la publication de notre, nous remarquons déjà une certaine ressemblance à propos de certaines idées avancées par nous concernant l’importance du secteur de la culture et de loisir pour la création de plusieurs offres succeptibles de répondre aux espoirs de certains jeunes en quête d’emploi. A part cela, rien à signaler. Tout le monde, ou presque continue de parler de la question du genre au niveau de l’héritage, comme si une fois la femme ayant hérité pareillement que l’homme va résoudre les problèmes du chômage, si alarmant dans notre pays et plus particulièrement au sein des jeunes. En USA, ils ont encouragé à une certaine époque, les femmes à demeurer aux foyers afin de diminuer le taux de chômage et garantir d’un autre côté une certaine immunité des jeunes générations contre la délinquance et ceci en octryant plus d’importance au rôle des mères dans les foyers. D’ailleurs, en Tunisie des grands problèmes sociaux résultent, en grande partie, de l’absence du controle parental, et plus particulièrement du recul du rôl de la mère. Attention! Nous nous admettons pas toutefois que nous sommes des arriérés qui cherchent à enfermer la femme ou quoi ce soit. Nous donnons juste un exemple de l’absurdite de certaines discussions en vogue sur le net et au sein de la société civile et au sein du cercle des intelectuels tunisiens. Qu’importe aussi si la femme porte un foulard ou une minijupe, au moins peut être si les étudianes ou les femmes en général en portant le voile peuvent réduire leurs dépenses journalières concernant les produits cosmétiques, surtout que les ressources financières se font de plus en plus rares, le chômage aidant. Bon, ce sont peut être des idées provocatrices, mais prière de donner plus d’attention aux sujets qui méritent vraiment d’être posés et ne pas abuser de ces occasions rarissimes, qu’elles soient, pour s’exprimer librement. Nous attendons, par conséquent, un débat fertil sur la question de l’emploi des diplômés et sur l’enseignement supérieur en Tunsien. La balle est maintenant dans les camps de tous. Attendons, espérons que…….

Comité des étudiants tunisiens nationalistes (indépendants).


SOS ! Mariage et viol de la Constitution en Tunisie ?

 
Abdo Maalaoui Montréal, Canada Selon Tunisnews, le CNLT et Tunisia Watch nous ont confirmés des faits bizarres qui sont entrain de se passer en Tunisie sans que le gouvernement tunisien réagisse pour démentir ces rumeurs ou confirmer en donnant les explications que des millions de tunisiens ont le droit de le savoir. Est-ce qu’on peut fermer nos gueules et on reste tranquille comme des traites à la patri, est-ce que la Constitution tunisienne nous autorise d’accepter ses faits sans réagir. Entant que citoyen tunisien de la diaspora, je ne peux pas fermer les yeux parce que notre Constitution tunisien et selon son article 15 m’oblige de réagir. Voilà ce que l’Article 15 de la Constitution tunisienne disait : Article 15 – (nouveau) (Modifié par la loi constitutionnelle n° 2002-51 du 1er juin 2002) Tout citoyen a le devoir de protéger le pays, d’en sauvegarder l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité du territoire national. La défense de la patrie est un devoir sacré pour chaque citoyen… Entant que citoyen je dois protéger le pays du pouvoir exécutif qui ne respecte plus la Constitution, il est entrain de la violer carrément. Entant que citoyen tunisien la défense de la patri est un devoir sacré pour moi et tous ceux qui croit à la Constitution, à l’État de droit et au Président de la République que le Peuple tunisien a élu. Je veux savoir, existe-t-il un pouvoir occulte qui dirige la Tunisie autre que le Président Ben Ali ? Pourquoi on interdit l’organisation d’une fête sacrée de mariage dans une salle de fête ou dans un restaurant légalement autorisés selon le code de commerce tunisien ? Est-ce qu’il y avait un jugement du tribunal qui interdit soit l’accès à ses deux salles ou un jugement du tribunal qui a interdit que le Dr Nidhal Maatar et Melle Jbali n’ont pas le droit de se marier parce qu’ils sont issus chacun d’un père opposant ? Comment on peut ne pas respecter la Constitution tunisien qui dit dans ses articles 5, 6 et 7 ce qui suit :

Article 5 – ” La République tunisienne garantit les libertés fondamentales et les droits de l’homme dans leur acception universelle globale, complémentaire et interdépendante. La République tunisienne a pour fondements les principes de l’Etat de droit et du pluralisme et œuvre pour la dignité de l’Homme et le développement de sa personnalité. L’Etat et la société œuvrent à ancrer les valeurs de solidarité, d’entraide et de tolérance entre les individus, les groupes et les générations “. (Ajouté par l’article 2 de la loi constitutionnelle n° 2002-51 du 1er juin 2002). La République tunisienne garantit l’inviolabilité de la personne humaine et la liberté de conscience, et protège le libre exercice des cultes, sous réserve qu’il ne trouble pas l’ordre public. Article 6 – Tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils sont égaux devant la loi. Article 7 – Les citoyens exercent la plénitude de leurs droits dans les formes et conditions prévues par la loi. L’exercice de ces droits ne peut être limité que par une loi prise pour la protection des droits d’autrui, le respect de l’ordre public, la défense nationale, le développement de l’économie et le progrès social. Où sont-t-ils nos avocats et nos juges que le peuple a sué pour pouvoir vous envoyer à l’Université afin de le défendre et de le protéger ? Que disent nos députés que le peuple tunisien a nommés ? Où sont nos Sénateurs que le Président a honorés pour que vous puissiez devenir les sages et le phare de la justice en Tunisie ? Pourquoi la grande majorité des honnêtes gendarmes et policiers, vous laissez une minorité parmi vous qui sont entrain de salir votre image, de celle de vos familles et de votre pays que dernièrement quelques uns parmi vous ont laissé leurs peaux pour protéger la Tunisie ? Pourquoi vous chaînez votre esprit ? Comment mes frères et sœurs tunisiens je puisse vous regarder dans les yeux sans que vous me fassiez pitié ? Pourquoi nous avons vendu nos âmes pour un faux confort et une fausse paix ?  Vous avez peur de quoi ? Trouvez vous que nos enfants qui s’aiment et qui veulent se marier librement est devenu en Tunisie un privilège pour certain et un crime pour d’autres parce que leurs pères pensent différemment ? Pourquoi le Peuple tunisien est devenu sourd et muet ? Pourquoi le un million de tunisiens de la diaspora ne réagit pas pourtant vous êtes libres et tout ce que vous allez dire est la VÉRITÉ ? La liberté ne s’octroi pas, elle s’arrache. Si on fait rien, demain ca pourra être votre tour pour un autre simple événement et ce jour là, il sera trop tard !  maalaoui@yahoo.com Abdo MAALAOUI, mba Adresse au Canada / Montréal  Tél. : 1 (514) 526-09-38  Fax : 1 (514)526-51-57


Solidarité avec Jalel Zoghlami

 

Ancien militant tunisien de l’Organisation des communistes révolutionnaires (OCR), fondateur de la revue Kaws El Karama (« l’arc de la dignité »), militant contre les dictatures de Bourguiba et de Ben Ali, Jalel Zoghlami a connu arrestations, agressions et procès montés contre lui dans des affaires de droit commun, visant à l’empêcher d’exercer son métier d’avocat.
Le conseil national de l’Ordre des avocats tunisien l’a inscrit au barreau en 2005, mais le procureur général auprès de la cour d’appel de Tunis a fait appel de cette décision. Cette nouvelle affaire vise à réduire au silence un opposant, mais aussi à mettre au pas le barreau. Ce dernier est l’un des rares espaces combatifs de la société civile, qui n’entend pas se soumettre, comme l’a montré la mobilisation qui se poursuit pour Mohammed Abbou, avocat emprisonné depuis deux ans pour ses opinions, et l’implication des avocats dans les luttes démocratiques.
Jalel Zoghlami est marié et père de deux jeunes enfants. Se mobiliser pour Jalel Zoghlami, c’est défendre son droit à exercer sa profession, mais aussi défendre l’indépendance de la justice. La solidarité s’organise avec la constitution d’un comité de soutien, dont le porte-parole est l’avocate Radhia Nasraoui, un sit-in prévu à la Maison de l’avocat le 16 mars, à l’occasion de la Journée de l’avocat. L’audience en appel est fixée au 27 mars.
 
(Source: Rouge n °2198 d´après une alerte electronique de Mme Luiza Toscane le 23 mars 2007)


Le compte à rebours a commencé en Bosnie Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont menacés

 
par Luiza Toscane Lire la première partie http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2459 Lire la seconde partie http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2467 Lire la troisième partie http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2483 Lire la quatrième partie http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2486 Cinquième partie : « ni rester, ni partir » Des centaines de familles en Bosnie sont menacées de séparation forcée par l’expulsion du mari et père dont le passeport bosniaque est confisqué ou auquel le prolongement de l’autorisation de séjour est refusé. Et en Suisse, pays qui se targue de respecter les droits de l’homme ? Six familles – mère bosniaque et père d’origine tunisienne, ont quitté la Bosnie quand la pression et les menaces contre “ces arabes” sont devenues de plus en plus inquiétantes. Pendant la guerre et encore quelques temps après, ils étaient les bienvenus pour travailler dans le cadre des organisations humanitaires. Retourner vers le pays d’origine était impossible, tous avaient fuit de sévères persécutions pour des raisons politiques.  Ont-ils trouvé l’asile en Suisse, après toutes ces années de passages de pays en pays, sans jamais trouver un lieu de calme et de sécurité ? L’article 52,1 a. de la loi d’asile en Suisse permet de refuser l’asile à une personne qui a séjourné quelque temps dans un pays tiers oû elle peut retourner, sans que les motivations de sa demande d’asile soient examinées. Le renvoi vers le pays d’origine est exclu. Ces six Tunisiens avaient sans doute passé du temps dans un pays tiers, ayant contracté mariage avec des femmes bosniaques. Et la deuxième partie de l’article ? ” …..si elle peut y retourner” Ils ne le peuvent pas, parce que l’ambassade de Bosnie Herzégovine refuse l’entrée et le séjour aux hommes d’une autre nationalité sans passeport en cours de validité. Cela nous étonne pas, si on voit ce que se passe en Bosnie. En revanche, la réaction des autorités suisses est plus qu’étonnante. Au lieu de tirer les conséquences qui s’imposent de l’impossibilité de retour de ces familles et de traiter enfin leurs demandes d’asile, elles restent muettes. Rien ne bouge, c’est l’impasse. Les parents et surtout les enfants souffrent de cette situation de “ni rester ni partir” : interdiction de travail, réduction de l’assistance sociale, une vie sans perspective. De nombreuses interventions juridiques, une action de grève de faim l’année passée [1], tous ces efforts n’ont pas débloqué l’affaire. Qu’est-ce que se cache derrière se blocage bizarre ? Espère-t-on que ces familles vont disparaître d’un jour à l’autre dans la nature ? Attend-on l’entrée de la Bosnie et de la Suisse dans l’Union Européenne dans un futur incertain ? Ou y a-t-il simplement une perte du sens des réalités dans les têtes des responsables ? Il n’y a pas lieu de spéculer sur leurs motivations – leur comportement est tout simplement indigne d’un Etat de droit. La famille G. trois enfants, demande d’asile 2001, date prévue pour quitter : 26.4.2005 La famille B. trois enfants, demande d’asile 1999, date prévue pour quitter : 12.9.2003 La famille G. trois enfants, demande d’asile 2001, date prévue pour quitter : 25.4.2004 La famille B. deux enfants, demande d’asile 2003, date prévue pour quitter : 7.6.2005, dossier en cours de révision – renvoi suspendu La famille S. trois enfants, demande d’asile 2002, date prévue pour quitter : 30.5.2005, dossier en cours de révision – renvoi suspendu La famille B. cinq enfants, demande d’asile 2002, date prévue pour quitter : 3.2005, dossier en cours de révision – renvoi suspendu Des chiffres secs, un voile qui cache la peur, les soucis, la dépression et la crainte d’une déportation séparée des femmes et des enfants. L’indifférence du public face aux problèmes de quelques familles est une triste réalité. Le drame en Bosnie est resté sans écho dans la presse européenne, le drame silencieux de ces familles en Suisse est resté sans écho dans la presse suisse – on pourrait parler d’”épaves” de la guerre de Bosnie, “épaves” aussi de la répression en Tunisie des années 1990. Des êtres humains indésirables partout. Et nous, qui sommes toujours minoritaires en tant que porteurs de cette idée fixe que chaque être humain a le droit d’avoir des droits, où en sommes nous ? Afra Weidmann Mandataire des familles Co-fondatrice d’un groupe pour les droits de l’homme, Augenauf ——————————————————————————– [1] ”Ni rester, ni partir” fut le slogan de notre action menée du 22 au 25 août 2006, une grève de la faim symbolique menée par les familles et moi-même, sur le terrain d’une église située au centre ville de Zurich. Le pasteur nous en avait prêté le lieu. Pour nous avoir donné l’hospitalité, il a reçu des e-mails hostiles. L’écho dans la presse est resté marginal. A la conférence de presse, deux journalistes se sont déplacés : un petit article a été publié dans le Tages-Anzeiger. Pour les grévistes, ce fut l’occasion de devenir actif, de sortir de cette situation interminable d’attente et de participer. Sixième partie : communiqué d’Al Ansar www.ensarije.com (Source : « Tunisie, Réveille-toi », le 22 mars 2007) Lien : http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2498

Tunisie entre hier et aujourd’hui ; le retour à la case départ

Message du forum interne, le 20 mars 2007 à 11h59 min
La Tunisie ce pays des vestiges historiques à travers tout le pays, la nature nous a offert des sites merveilleux avec un climat splendide et la générosité de la terre tunisienne. Depuis les années soixante la Tunisie a opté pour le tourisme en parallèle à l’agriculture en vue de faire rentrer des devises au pays. Ceux qui ont profité de l’aubaine de l’argent pour posséder des hôtels, ce sont les privilégiés du régime et du parti unique, les aristocrates de l’héritage de la bourgeoisie beylicale et les grands bonnets du régime ; ils se sont adjugés les terrains de l’état, les bungalows, les henchirs agricoles des anciens colons, les manufactures, voir même les maisons et les immeubles des étrangers partis après l’indépendance. Rien pour le peuple, sauf cette idée farfelue des coopératives induite par le communisme et qui a ruiné le pays et la société de plus en plus pauvre, sauf le cercle du régime. Le parti manipulateur a copié le même système du bey à Bourguiba par la construction des centaines de palais pour le président à vie ; à raison d’un palais par gouvernorat, plus les autres, celui de Carthage, de la Marsa, de Mornag, de Monastir, de Ain Draham, de Khelidia… etc. le but est bien précis c’est d’appâter Bourguiba par le confort et le luxe, ainsi les malfrats s’adjugent le pays entier, ceci au détriment d’un peuple qui baigne dans la pauvreté. Bourguiba n’était pas matérialiste ni bon vivant, les maquisards déçus par la faillite du plan, alors ils ont trouvé l’astuce de mettre Bourguiba président à vie et ont fait le 3 août date d’anniversaire qui durait un mois de Fest Noz à Monastir entre temps les responsables se remplissent les poches. Le pauvre tunisien affamé par le régime choisit l’exode rural le plus fort du monde juste pour manger et dormir, des milliers partent à l’étranger pour trouver une situation ailleurs vers l’Europe, la Libye, le Moyen Orient… etc. le tunisien du Rif dénigré par le tunisien citadin, il subit la pire des xénophobies avec un rejet de ce pauvre type par les nantis et les bourgeois du régime, non accepté il vivote et poussé à vivre dans les quartiers populaires dans les taudis de tôle, marginalisé et dans l’oubli total. Dans le secteur touristique le tunisien est refoulé partout, considéré comme une vermine qui dérange les touristes et une honte pour les citoyens civilisés et fils de flen qui ont formé un cercle fermé de milieu aisé de la Soukra, mutuelleville Carthage, la Marsa, Sidi Bou Saïd, Montfleury, Lafayette et le reste de la population n’est qu’une bande de voyous affamés. Il a fallu un combat quotidien des enfants issus de familles modestes pour casser cette barrière par l’école, dont la majorité des diplômés aujourd’hui sont les dénigrés d’hier et ce sont eux qui ont développés la Tunisie et ont participé à l’émancipation de ce pays. Cette révolution douce du peuple est salutaire et unique dans le monde, et elle continue encore dans le sens de démocratiser la Tunisie et de faire disparaître à jamais les privilèges accordés illégalement à ceux qui prétendent commander et diriger le pays, surtout les faussaires de l’histoire, les faux militants du parti au pouvoir qui n’ont fait que détruire la Tunisie et faire un blocage politique, ils encouragent la faillite de l’état par cette manie de construire encore des palais de en plus luxueux, en divisant le peuple tunisien en deux catégories, en incitant à la débauche, à la xénophobie, en accaparant le pouvoir avec les ruses, en utilisant des slogans datant du bey, en écrasant l’histoire de la Tunisie, en étouffant toutes les libertés et les choix du peuple. Le tunisien se sent humilié après tant d’effort et de sacrifices il se voit voler devant ses yeux et par la force cette récompense tant attendue telle la liberté de choisir son avenir dans une démocratie qui tarde a venir. (Source : « Tunisie, Réveille-toi », le 22 mars 2007) Lien : http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2495

El Jalia ettounsia dans la tourmente et face au désespoir

Message du forum interne, le 19 mars 2007 à 00h34 min
La colonie tunisienne à l’étranger compte environ 1 million de personnes, cela représente 10% de la population ; c’est énorme, en plus il y aurait 20.000 étudiants tunisiens dans les différentes universités dans le globe. Que signifient ces chiffres, alors que notre pays est doté soi disant de toutes les structures, et d’après le régime du tout va bien, il y a le confort chez nous, pourquoi partir ? De plus en plus de tunisiens partent pour s’installer à l’étranger en délaissant c’est vrai un beau pays comme la Tunisie, en quittant familles et parents, cela est dur mais le choix est difficile. La majorité des postulants ont plusieurs raisons, les tunisiens surtout les instruits et les intellectuels s’ennuient en Tunisie à mourir, surtout à l’intérieur du pays, prenez des villes comme Jendouba, Kairaouan, Gafsa, Kasserine, Zaghouane, Mednine, Beja, Sidi Bouzid, Tozeur, Kbeli, Siliana, El Kef, … etc., ce sont des fiefs, chefs lieux de gouvernorat, mais il n’y a rien à faire ni à voir, ni loisirs, ni plaisirs, ni culture, ni divertissement, à part les cafés, les choabas du RCD, voir si possible un match de foot le dimanche. Je ne comprends rien de ce qu’a fait l’état durant 51 années d’indépendance, sinon assommer le peuple et le marginaliser à l’extrême, dans leurs têtes vides il n’y a plus d’espoir de changer les choses, on accepte notre triste sort de vivre jusqu’à la mort ! Un italien a dit “La Tunisie c’est Tunis” et il a raison, à part la capitale les autres villes sont des cité-dortoir, à part l’effervescence de l’été bourré de mariages et de circoncisions, et colorés par les tunisiens résidants à l’étranger ramenant un bol d’air au pays. Aucun médecin spécialiste ne souhaite travailler à l’intérieur du pays de peur de vivre avec la mort dans l’âme du vide qui règne. L’état tunisien a fait défaut et tout le budget alloué aux régions a été déversé dans le vide des draps bariolés dans les places 7 novembre, dans les avenues de l’environnement bidon, dans les pots de vin, dans l’entretien des résidences des gouverneurs, des délégués, des secrétaires généraux du parti, dans les voitures de fonction, et dans la mascarade de la tabla et zoukra autour d’un maire désigné. Les tunisiens qui sont à l’étranger en majorité ils ne sont pas heureux d’avoir délaissé leur cher pays, parfois forcés de partir pour respirer la liberté, pour s’exprimer, pour faire un travail adapté à leurs diplômes et vivre en paix sans problèmes et sans humiliations ni contraintes ; ils souffrent de l’éloignement du désespoir dans lequel ils voient leur pays en mauvaise posture, ils subissent le dénigrement, le racisme, le rejet, la sélection, l’exploitation, malgré tout ils résistent car le choix est difficile, et faire demi tour c’est encore plus difficile ; alors ils s’accrochent corps et âmes, malgré cette sensibilité qu’on connaît aux tunisiens, qui disent “Nous avons tout ce qu’il faut chez nous, mais on ne peut pas vivre sous une pression quasi permanente du système”. La colonie tunisienne en Europe est complètement délaissée face au destin, marginalisée par le gouvernement dont le seul salut est cette émission à la con du dimanche : entre vous et la Tunisie Hamzet ouassel bla bla sur fond de bendir du rcd et des kaffafas. Les tunisiens en Europe ont énormément de problèmes juridiques dans les pays hôtes sans assistance, de nombreux sont malades, au chômage, sans papiers, en prison, des retraités déçus, et tous souffrent du manque de soutien de l’état tunisien qui manque à l’appel, ils sont souvent bousculés dans les consulats sauf le jour des fausses élections, et pour le 2626 ils sont reçus comme des citoyens normaux. Des milliers de tunisiens ont débarqué en Europe sans passeport sans papiers en cramant les frontières et pose un grand problème aux autorités des pays européens, comment se fait-il qu’ils quittent ce pays du soleil où il fait bon vivre pour se retrouver échoués à la porte de l’Europe qui niet ferme les portes et renvoie des milliers de candidats ratés chez eux. La situation confuse de la politique tunisienne fait qu’il y a des dégâts dans la société et par milliers sont les victimes, des citoyens malheureux arrêtés, emprisonnés, torturés, privés de tout, complètement anéantis par l’administration véreuse, c’est cela qui fait peur aux tunisiens, et croyez-moi si les choses changent chez nous, c’est-à-dire la politique de notre pays, 80% des tunisiens retournerons dans leur pays. (Source : « Tunisie, Réveille-toi », le 22 mars 2007) Lien : http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2496

Un acte stupide et désespéré

 
par BÉCHIR BEN YAHMED Il y a quatre ans, dans la nuit du 19 au 20 mars 2003, les armées américaine et britannique (plus celles de quelques pays supplétifs) envahissaient l’Irak pour y remplacer le régime (jugé hostile à leurs intérêts et à Israël) par un autre qu’ils auraient choisi, installé et imposé. N’ayant pu obtenir ni l’aval de l’ONU ni l’adhésion de l’opinion internationale, mais ayant entraîné dans leur sillage José María Aznar pour l’Espagne et Silvio Berlusconi pour l’Italie, le président américain George W. Bush et son comparse Tony Blair ont choisi « d’y aller ». Leur calcul était simple : pour illégale qu’elle soit, l’aventure dans laquelle ils se lançaient ne pouvait que réussir, militairement et politiquement. La prise serait belle et, mis devant le fait accompli, les opposants à la guerre seraient obligés de se taire. Ce beau calcul a été déjoué et le « mission accomplished » claironné le 1er mai 2003 par George W. Bush à bord du porte-avions USS-Abraham-Lincoln est vite apparu comme le comble de l’illusion. La guerre d’Irak n’est plus gagnable par les États-Unis, auxquels elle a déjà coûté, en morts et blessés, en centaines de milliards de dollars gaspillés, vingt fois plus que ce qu’ils avaient prévu. Elle est déjà un désastre pour ce malheureux pays qui en est le théâtre, pour ses voisins – et aussi pour Bush, Cheney, Rumsfeld et Blair qui en sont les auteurs. George W. Bush lui-même le sait et sa décision d’envoyer des renforts militaires à Bagdad n’est qu’une gesticulation pour couvrir le début de la retraite. Mais il entend, avant de céder le pouvoir à des Irakiens – qui lui doivent tout et peuvent difficilement lui refuser ce qu’il convoite -, leur faire voter une loi qui autorise le transfert des réserves pétrolières – actuellement propriété de l’État irakien – aux sociétés privées internationales, anglo-américaines pour la plupart… Le projet de loi est devant le Parlement irakien. Condoleezza Rice, l’ambassadeur Zalmay Khalilzad et les généraux américains ont pour mission de conjuguer tous les moyens d’influence et de pression dont ils disposent pour que les députés le votent. S’ils y parviennent, ce sera un hold-up et l’aveu que l’un des principaux buts de la guerre était bien de faire main basse sur le pétrole irakien. Voici ce qu’en dit l’analyste Antonia Juhasz (1) : « Si elle est votée, la loi sur le pétrole enlèvera au gouvernement de Bagdad la plus grande partie de la production irakienne et la donnera aux compagnies pétrolières internationales pendant une génération ou plus. […] Depuis l’invasion de mars 2003, l’administration Bush a multiplié les pressions pour faire passer cette loi sur le pétrole. […] L’industrie pétrolière irakienne, jusqu’ici entreprise nationalisée fermée aux compagnies pétrolières américaines, sauf pour des opérations de marketing (d’ailleurs très lucratives), deviendrait une industrie entre les mains du privé, pleinement ouverte aux compagnies internationales. L’Iraq National Oil Company n’aurait plus de contrôle que sur 17 des 80 champs pétrolifères connus, et laisserait la grande majorité des gisements connus – et la totalité de ceux qui restent à découvrir – à des exploitants étrangers. Les compagnies étrangères n’auraient pas l’obligation d’investir leurs profits dans l’économie irakienne, de s’associer avec des compagnies irakiennes, d’engager du personnel irakien ou de partager les technologies nouvelles. […] Les cinq fédérations syndicales irakiennes, qui représentent des centaines de milliers d’ouvriers, ont publié un communiqué affirmant leur opposition à la loi et refusant “la mainmise des compagnies étrangères sur le pétrole, qui porterait gravement atteinte à la souveraineté de l’État et à la dignité du peuple irakien”. » Nous savons tous que l’Irak abrite les plus grandes réserves de pétrole du monde, après celles de l’Arabie(2), et que ce que les Américains tentent de faire faire à leurs protégés irakiens va à l’encontre de ce qui se pratique, depuis plus d’une génération, dans le reste du monde – y compris au Koweït et en Arabie saoudite, voisins de l’Irak – où la propriété du pétrole a été retirée aux compagnies privées anglo-américaines. C’est dire que cette tentative de « se payer sur la bête » est, de surcroît, un acte stupide et désespéré : si elle passe, la loi scélérate analysée ci-dessus a en effet peu de chances de survivre longtemps à l’actuel mandat de George W. Bush et aux Irakiens qui se seront déshonorés en la votant. n 1. Antonia Juhasz, expert international, analyste de la société Oil Change International, est l’auteur de « The Bush Agenda : Invading the World, One Economy at a Time ». 2. Les réserves de l’Irak sont évaluées à 115 milliards de barils, soit 9,6 % des réserves mondiales. (Source : « Jeune Afrique » (Hebdomadaire – France), N° 2410 du 18 au 24 mars 2007)

Ligue des États arabes : un impératif sursaut salutaire

 
par HASSEN FODHA (*) A la veille du sommet de la Ligue des États arabes, son secrétaire général, Amr Moussa, adopte un ton inhabituel : « Le plan arabe pour la paix n’est pas négociable… » Cette déclaration annonce-t-elle un réveil salutaire de la stratégie arabe dans le conflit israélo-palestinien ? Elle tranche, en effet, avec les sempiternelles positions de principe autorisant les concessions et les reculades dans la défense des droits inaliénables du peuple palestinien ; lorsqu’elle sera confirmée par le sommet du 28 mars à Riyad, elle pourra constituer la position ferme et définitive de l’ensemble du monde arabe dans la solution de ce conflit. Cette proposition se situe dans le cadre de la légalité et de la légitimité inter­nationales. Le conflit israélo-palestinien figure dans l’agenda des Nations unies depuis 1947. Depuis, les résolutions de l’ONU n’ont cessé de s’accumuler pour enrichir la substance et les constituants d’une solution pacifique et durable. Le manque de détermination du côté arabe, conséquence logique d’une infériorité militaire et technologique, a laissé le champ libre à l’absence de volonté politique pour résoudre le conflit, et le terrain est désormais occupé par les militaires israéliens et géré par la logique de l’écrasement. Cette équation dramatique pour les Palestiniens ne peut changer que par un retour intelligent et approprié de la diplomatie arabe sur la scène internationale. Elle peut le faire – en abandonnant son attitude passive de ces dernières années ; et en s’activant pour un retour du rôle des Nations unies, qui a troqué sa responsabilité première dans le conflit pour un rôle de figurant dans les divers processus (Oslo, Madrid et la « feuille de route ») dont elle ne commande ni les leviers ni les objectifs. Normalement détentrice et protectrice de la légalité internationale, l’ONU occupe désormais un « strapontin » pour observer la circulation de la « feuille de route », qui risque de la détourner de ses propres décisions historiques, notamment les résolutions 181/242/338, sources de droit international et fondements juridiques de la création de deux États : Israël et la Palestine. Le plan arabe pour la paix (proposé par l’Arabie saoudite en 2003) prend acte de tous les processus engagés, mais replace le conflit dans son cadre légal international. L’aval des vingt-deux pays arabes membres de la Ligue signifiera qu’ils l’adopteront fermement comme ligne d’action et comme stratégie diplomatique. Il aura donc valeur d’engagement collectif et pourra influer sur les forces en présence, notamment en mettant un terme à la passivité de la communauté internationale face au drame palestinien : Le Conseil de sécurité pourra reprendre son rôle de médiateur neutre et actif dans la région. Le secrétaire général pourra rappeler et mettre en œuvre les dispositions de la légalité internationale, et la Cour internationale de justice pourra régler les différends entre Palestiniens et Israéliens. Le succès de la lutte contre le terrorisme international passe nécessairement par la résolution du conflit israélo-palestinien. Il n’est pire ennemi de la paix que l’injustice, l’occupation et les violations graves des droits de l’homme. (*) Ancien ambassadeur, ancien directeur du Centre Régional de l’ONU pour l’Europe (Source : « Jeune Afrique » (Hebdomadaire – France), N° 2410 du 18 au 24 mars 2007)


Raffinerie de la Skhira pour les Qataris

 
C’est Qatar Petroleum qui a décroché la concession pour la construction et l’exploitation d’une raffinerie dans la zone du port pétrolier de la Skhira, sur le golfe de Gabès, en Tunisie. La compagnie nationale qatarie l’a emporté devant son seul concurrent resté en lice, Petrofac, spécialiste britannique du raffinage. Coût estimé : 1,8 milliard de dollars. (Source : « Jeune Afrique » (Hebdomadaire – France), N° 2410 du 18 au 24 mars 2007)

Les Turcs auraient pris 2 aéroports, Enfidha et Monastir !

 
On ne savait pas que l’appel d’offre de concession pour le nouvel aéroport d’Enfidha, comprenait aussi celui de Monastir. On le découvre par le biais de notre confrère « Le Temps ». Si elle se vérifie, cela démonterait encore une fois le climat d’opacité dans lequel se fait la privatisation en Tunisie et cela ne donnerait pas de l’Administration l’image de la transparence qu’elle voudrait inculquer au secteur privé ! Le journal affirme par ailleurs, dans son édition du mardi 20 mars que l’appel d’offre pour les deux aéroports d’Enfidha et de Monastir, aurait été remporté par le Turque TAV pour le montant de 400 millions d’euros ! Le ministère fera-t-il enfin conférence de presse pour donner plus de détails sur cette vente et sur les péripéties qui l’auraient conduit à donner deux aéroports pour la construction d’un seul? (Source : African Manager (Portail économique – Tunis), le 21 mars 2007)

Signature d’accords Tunisie-Portugal : un crédit de 170 millions de dinars

 
Une série de conventions de partenariat ont été récemment signées entre la Tunisie et le gouvernement portugais. Plus de quatre accords de coopération ont été signés entre Mohamed Ghannouchi, Premier ministre et José Secrates, Chef du gouvenement portugais. Parmi les accords on retiendra : un accord de financement relatif à l’octroi d’une ligne de crédit de valeur de 100 millions d’euros (environ 170 millions de dinars) visant la dynamisation des échanges commerciaux et du partenariat, un accord de coopération dans le domaine du transport maritime, un protocole de coopération entre le Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME et le Ministère Portugais de l’Economie et de l’Innovation et un protocole de coopération entre le CEPEX et le centre Portugais de l’Investissement, du Commerce et du Tourisme. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 20 mars 2007) Lien : http://www.africanmanager.com/detail_article.php?art_id=113199

Les Émiratis « Sama Dubai » signent pour le lac Sud de Tunis

 
apitale qui lui-même sera transformé en port de plaisance. Le projet consiste à aménager quelque 700 hectares, dont plus d’un tiers consacrés à l’habitat et un autre tiers aux espaces verts, tandis que près de 100 hectares seront réservés à une zone d’activités industrielles propres et une cinquantaine à des équipements collectifs. Un méga-chantier dont le coût se chiffre à plusieurs milliards de dollars. (Source : « Jeune Afrique » (Hebdomadaire – France), N° 2410 du 18 au 24 mars 2007)

Mauritanie/présidentielle: débat historique entre les candidats

 
NOUAKCHOTT, 23 mars 2007 (AFP) – Un débat historique, retransmis par la radio et télévision, a opposé jeudi soir les deux candidats au second tour de l’éelction présidentielle du 25 mars en Mauritanie, dernière étape avant la restitution du pouvoir aux civils après un coup d’Etat militaire en août 2005. “Je suis pour un changement profond, complet et responsable”, a souligné Sidi Ould Cheikh Abdallahi, 69 ans, soutenu par l’ancienne majorité présidentielle au pouvoir avant le coup d’Etat et qui se présente comme “le président qui rassure”. “J’ai une majorité parlementaire confortable pour former un gouvernement”, a-t-il rappelé. Arrivé en tête du premier tour du 11 mars avec 24,80% des voix, il fait figure de favori face à Ahmed Ould Daddah, 65 ans, l’opposant historique au régime déchu de Maaouiya Ould Taya (1984-2005). “Je veux dire que le changement est possible. Une autre Mauritanie est possible”, a insisté l’opposant, appelant les électeurs à “tourner la page du passé”. “La victoire sera au rendez-vous le 25 mars”, a-t-il conclu. M. Ould Daddah a obtenu près de 21% des voix au premier tour. Le second tour de dimanche constitue une première dans un pays où, depuis l’indépendance en 1960, les présidents sont arrivés au pouvoir par des coups d’Etat et se sont ensuite faits réélire dès le premier tour lors de scrutins entachés de fraudes. Un tel débat entre les deux tours n’avait en conséquence jamais été organisé et est même présenté localement comme une première dans un pays arabe. AFP


Will democratic hope be dashed in Morocco?

 
By James Badcock (*) Morocco observers were building up 2007 as a date with destiny for the still-fledgling democracy of King Mohammad VI. Parliamentary elections are scheduled for next September. Yet question marks persist. Many recall that the 2002 legislative elections were in their day touted as the country’s first “free and fair” ballot event. That didn’t happen. There were suspicions of obscure horse-trading owing to the 24-hour delay in giving out results – a virtual three-way tie between socialists, nationalists and moderate Islamists; and the vote was skewed due to the limitations placed on moderate Islamist participation to just over half the constituencies. Two issues which touch the Western heart at present are clearly at play: the growth of democratic values in a Muslim society, for one, and the troublesome corollary of how to deal with the popularity of Islamism. What happens in Morocco is in some ways a test case, owing to the kingdom’s special alliance with the United States. Morocco’s moderate Islamist Justice and Development Party (PJD) is viewed by the Bush administration as a kind of solution to the conundrum: its leader, Saadeddine al-Othmani, was invited to Washington last year in between opinion poll findings by the International Republican Institute that put the PJD way ahead of its rivals and close to an absolute majority.  Few, however, expect such a clear victory next September. Then again, despite their necessary bowing and scraping after the May 2003 Casablanca bombings by Muslim extremists, and the meek acceptance of a family code that boosted women’s legal rights, the Islamists seem to be on the verge of a triumph of sorts. A few weeks ago, the suicide bombing of a radical who was challenged by an Internet cafe owner in Casablanca, however, drew unwelcome parallels from 2003, and not just for the Islamists. The bombing took place in the city’s dirt-poor suburb of Sidi Moumen – where most of the 2003 suicides had come from. The government has since pressed ahead with a public housing scheme, but progress is slow. As in the past, the authorities attempted to blame foreign influences for the bombing. This spirit of denial hints at an identity crisis that a PJD victory could go some way to resolving. After the parliamentary elections, it will be the king who designates ministers. Legislative initiatives emanate from the palace, not from Parliament. Most major parties have clamored of late for the ceding of the royal prerogative in naming the prime minister; but not the PJD, which appears to accept that its best chance of handling any power at all depends on the goodwill of the king. After the reverberations caused by King Mohammad’s 2006 New Year resolution to make Morocco a freer, more democratic society as he was urged to do by the wide-ranging report of the country’s ground-breaking national truth commission, analysts gloomily concede that 2007 seems likely to be the year of inaction, continuity and stasis. The palace not only has the convenient bogeyman of the Islamists to blame for taking a conservative line on reform, but this year sees Morocco resuming its diplomatic push for control of the disputed Western Sahara region. A blueprint for limited autonomy and a move toward a more federal system of government across the country, including the former Spanish colony, is to be unveiled before the United Nations in April – notwithstanding the Security Council’s previous demands that a referendum on self-determination be held in the territory. The year in Morocco has opened with various revelations of growing Islamic fanaticism, in a country which prides itself on the moderate, mystical origins of its Malekite creed. Twenty-six members of a group based in the north of the country were arrested in January, accused of conspiring to send young radicals to their deaths in suicide missions against US-led forces in Iraq. Dozens are reported to have made this one-way journey over the past few years, including some of the mainly Moroccan suspects named in the wanted list of the Madrid train bombings trial taking place in Spain.  The government led by Prime Minister Driss Jettou is determined to make a real impact on the social realities behind such extremism by boosting the previously sluggish economy. He will be encouraged by the 2006 economic figures. GDP grew at a rate of over 8 percent last year, with tourist numbers reaching a record 6.6 million. Total investment in housing – identified as a key issue since it emerged that the perpetrators of the Casablanca attacks hailed from one of the city’s most notorious slums – doubled from four years previously to $4.24 billion. The obstacle to meaningful democratic reform in Morocco is that there is a clearly established system of government in place, built around the “red lines” of territorial integrity, the king himself, and his role as “defender of the Muslim faith.” The monarch is officially a direct descendant of the Prophet Mohammad, and since his coronation in 1999, King Mohammad has been perfectly willing to exploit the pretence of a close relationship between the monarch and his subjects, rather than encourage the emergence of civil leaders through a promotion of political debate. The son of a tyrant, the present king aims to be perceived as a leader who governs for the people and not against them. However, he has not yet proved willing to cede authority to those who represent the people. Today’s government is built upon the presence of palace technocrats, not least the former royal financial adviser Jettou as head of government. In such a situation, political parties evaluate the pace of reform not by any universal, ideological criteria, but according to their own short- and medium-term interests. This year, the palace may end up having an easy time of it, as the PJD is so conscious of its inconvenience that it cannot stretch out its hand to demand an improved deal. Instead of being a threat, the Islamists have become the regime’s ally. (*) James Badcock is freelance writer based in Spain who specializes in North African and Middle Eastern affairs. He wrote this commentary for THE DAILY STAR. (Source: “The Daily Star” (Quotidien – Liban), le 23 mars 2007)

Communiqué du HCR

 
Genève, vendredi 23 mars 2007 Les Iraquiens au premier rang des demandes d’asile en 2006 ; la tendance globale à la baisse se poursuit GENEVE – Les Iraquiens ont repris la première place des demandeurs d’asile présents dans les pays industrialisés en 2006. Toutefois, la tendance globale à la baisse du nombre de demandes d’asile pour l’ensemble des nationalités se poursuit pour la cinquième année consécutive. En 2006, les demandes d’asile déposées par des Iraquiens dans les pays industrialisés ont augmenté de 77 pour cent – passant de 12 500 en 2005 à 22 200 en 2006 – selon les statistiques préliminaires recueillies par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés à partir des informations fournies par les gouvernements. Il faut remonter en 2002, l’année précédant la chute de l’ancien régime iraquien, pour trouver les ressortissants iraquiens comme formant le plus grand groupe de demandeurs d’asile. L’augmentation a été particulièrement significative lors du dernier trimestre 2006, avec 8 100 Iraquiens ayant demandé l’asile dans 36 pays qui ont fourni des données mensuelles à l’UNHCR, reflétant ainsi l’accroissement de la violence sectaire en Iraq. Bien que le nombre des demandeurs d’asile iraquiens dans la plupart des pays les plus industrialisés soit élevé, les chiffres sont toutefois bien en dessous du niveau record atteint en 2002, lorsque plus de 50 000 demandes d’asile avaient été déposées par les Iraquiens en Europe et dans d’autres pays industrialisés. La Suède a été la première destination des Iraquiens parmi les pays industrialisés en 2006, avec quelque 9 000 demandes, suivie par les Pays-Bas (2 800), l’Allemagne (2 100) et la Grèce (1 400). Environ deux millions d’Iraquiens se trouvent actuellement hors de leur pays dévasté par le conflit, principalement dans les pays voisins comme la Syrie (un million) et la Jordanie (750 000). Ces pays ne sont pas inclus dans les statistiques sur les pays industrialisés. L’UNHCR, qui gère un programme d’un montant de 60 millions de dollars en 2007 pour l’Iraq et la région avoisinante, a convoqué une conférence internationale à Genève les 17 et 18 avril sur les besoins humanitaires des personnes déracinées par le conflit en Iraq. La nette augmentation du nombre des demandeurs d’asile iraquiens en 2006 est d’autant plus significative que la tendance générale du nombre total des demandes d’asile dans les pays industrialisés est à la baisse. Dans les 50 pays industrialisés …/… inclus dans les statistiques globales, quelque 300 000 demandes pour le statut de réfugié ont été présentées l’année dernière, soit 10 pour cent de moins qu’en 2005. Dans toute l’Europe, ainsi que dans les 25 pays composant l’Union européenne en 2006, le nombre des demandeurs d’asile a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans. Ces cinq dernières années, les demandes d’asile dans les pays industrialisés ont diminué de plus de la moitié. Le rapport de l’UNHCR indique que le nombre décroissant de demandes peut être attribué à l’amélioration des conditions dans quelques-uns des principaux pays d’origine des demandeurs d’asile, mais aussi à la mise en place de politiques restrictives dans de nombreux pays industrialisés qui, dans certains cas, dissuadent les requérants d’asile de déposer une demande. L’UNHCR a plusieurs fois exprimé sa crainte que la volonté de maintenir le nombre de demandeurs d’asile aussi bas que possible n’aboutisse à ce que certains réfugiés se voient refuser la protection dont ils ont besoin. Les principaux pays d’origine des requérants d’asile en 2006 étaient l’Iraq (22 200), la Chine (18 300), la Fédération de Russie (15 700), la Serbie-et-Monténégro (15 600) et la Turquie (8 700). Des statistiques distinctes concernant la Serbie-et-Monténégro ne sont pas encore disponibles. A part les Iraquiens, d’autres groupes ont connu une hausse significative de leurs demandes d’asile. Il s’agit des Libanais (en augmentation de 66 pour cent), des Erythréens (en augmentation de 59 pour cent) et des Bangladais (en augmentation de 42 pour cent). Après avoir été le second pays accueillant le plus grand nombre de nouveaux demandeurs d’asile en 2004 et 2005, les Etats-Unis ont été à nouveau le principal pays de destination des demandeurs d’asile en 2006. La France, qui avait été le premier pays de destination en 2005, a connu une baisse importante de 39 pour cent des demandes d’asile l’année dernière. Quelque 51 000 personnes ont demandé l’asile aux Etats-Unis en 2006, soit environ 17 pour cent du total des demandes d’asile dans les pays industrialisés. Cependant, en comparaison avec la taille de leur population, les Etats-Unis comptent seulement un demandeur d’asile pour 1 000 habitants, alors que la moyenne dans les pays de l’Union européenne atteint 3,2 demandeurs d’asile pour 1 000 habitants. Après les Etats-Unis et la France, les principaux pays de destination pour les demandeurs d’asile en 2006 ont été le Royaume-Uni, la Suède, le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la Grèce et la Belgique. Le rapport intitulé « Niveaux et tendances de l’asile dans les pays industrialisés, année 2006 », préparé par la Section de l’appui à l’information et à la coordination sur le terrain de l’UNHCR, peut être consulté dans sa version complète (en anglais) sur www.unhcr.org. Une version française sera bientôt disponible sur le site www.unhcr.fr.

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11 janvier 2009

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