Reporters sans frontiĂšres demande lâarrĂȘt immĂ©diat du harcĂšlement envers Slim Boukhdir Reporters Without Borders press: Call for immediate halt to harassment of journalist Slim Boukhdir Malek Khadhraoui: « Statut avancĂ© » accordĂ© Ă la Tunisie – à quand les explications dâAbdelwaheb Abdallah ? Sami Ben Abdallah: Mokhtar Yahyaoui et TunisiaWatch prĂ©sentent des excuses Ă Tariq Ramadan Le Temps: Point de presse de M.Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l’Artisanat – Vers la restructuration de la Caisse de compensation Reuters: Les tunnels de Gaza en travaux malgrĂ© les menaces israĂ©liennes Reuters: IsraĂ«l espĂšre obtenir la libĂ©ration de Gilad Shalit AFP:Gaza: accusĂ© de crimes de guerre, IsraĂ«l prĂ©pare sa dĂ©fense AST: L’UIP inquiĂšte du sort de parlementaires palestiniens Raouf Chouikha : Retrospective francaise sur Gaza Reuters: INTERVIEW-UN rights chief urges more Obama action on prisoners Reuters: Turquie – Nouveau coup de filet dans l’affaire Ergenekon Reuters: Turkish police detain 26 more in coup probe AP: Dozens more held in Turkish coup plot AFP: Plus de 300 parlementaires tuĂ©s ou privĂ©s de leurs droits dans le monde (UIP)
Reporters sans frontiĂšres demande lâarrĂȘt immĂ©diat du harcĂšlement envers Slim Boukhdir
Call for immediate halt to harassment of journalist Slim Boukhdir
 « Statut avancĂ© » accordĂ© Ă la Tunisie – Â
Ă quand les explications dâAbdelwaheb Abdallah ?
By Malek Khadhraoui
Dansun dernier article jâai formulĂ© mes « sĂ©rieux doutes » sur lâhonnĂȘtetĂ© des dĂ©clarations de notre ministre des « affaires mensongĂšres » sur le « statut avancĂ© » que lâUE aurait accordĂ© Ă la Tunisie.
La vĂ©ritĂ© câest quâil ne sâagissait quâune candidature tunisienne qui sera Ă©tudiĂ©e avec « bienveillance » par lâUE. Il ne fallait pas enquĂȘter pendant des mois, juste quelques vĂ©rifications de bon sens suffisent pour comprendre que notre ministre ne faisait que prendre nos « vĂ©nĂ©rables » conseillers pour des andouilles.
Et comme dâhabitude dans ce genre de magouilles mĂ©diatico-propagandistes, câest Ă une obscure agence de presse Ă lâindĂ©pendance douteuse de diffuser la bonne nouvelle. AprĂšs, il ne reste plus aux MĂ©dias officiels et autorisĂ©s quâĂ reprendre « lâinformation » en faisant monter la sauce avec des analyses pseudo-objectives. MĂȘme lâopposition sâest faite prendre et a ressorti illico les dĂ©clarations de circonstances.
Mais voilĂ , mes « doutes » semblent avoir entamĂ© la certitude des rĂ©dacteurs du site internet espacemanager.com, un des sites qui ont relayĂ© les dĂ©clarations du ministre. 3 jour aprĂšs la publication de lâarticle par lâexpress.fr, ils se sont fondus dâun article qui exprime leurs dĂ©sarrois de « ne plus rien y comprendre » et se demandent : « ce qui retenait nos politiques Ă nous Ă©clairer encore plus sur la question. ».
On ne peut quâĂȘtre de leur avis, surtout quâils ont repris une bonne partie des arguments pour enfin reconnaitre que « le communiquĂ© de la partie europĂ©enne Ă©voquĂ© par lâagence APA et repris par plusieurs journaux sâavĂšre ĂȘtre introuvable sur les supports de diffusion de lâUnion europĂ©enne a-t-on appris du journal français lâExpress. » Sans aller jusquâĂ mettre le lien de lâarticle. Mais câest peut ĂȘtre trop leur demander !
Pour le correspondant tunisien de JeuneAfrique.com les choses sont plus claires. En oubliant de revenir sur les dĂ©clarations du ministre, le journaliste nous rappelle la dĂ©cision du dernier conseil dâassociation qui se trouve disposĂ© « Ă Ă©tudier avec bienveillance » cette demande. « Mais lâon nâest quâau dĂ©but du processus de rĂ©flexion par un groupe de travail conjoint dont les travaux nâont pas encore dĂ©marrĂ© » sâen presse-t-il de prĂ©ciser.
Devant « les doutes » qui commencent Ă gagner des rĂ©dactions en gĂ©nĂ©ral peu farouches, il fallait que quelquâun vienne au secours de notre optimiste ministre. Câest le bimensuel lâEconomiste Maghreb qui sây colle et nous apprend que le chef de la dĂ©lĂ©gation europĂ©enne en Tunisie est « trĂšs confiant quant aux chances rĂ©elles de la Tunisie dâaccĂ©der, dans les meilleurs dĂ©lais à «un statut avancĂ© » ». Tellement confiant quâil a mĂȘme dĂ©clarĂ© que « la Tunisie est suffisamment avancĂ©e dans son rapprochement avec lâUnion europĂ©enne pour accĂ©der Ă ce statut ». Nous sommes donc « suffisamment » avancĂ©s pour obtenir le « statut avancĂ© » ! Nous voilĂ donc Ă moitiĂ© rassurĂ© !
Parce que, du cotĂ© des autoritĂ©s, du ministĂšre concernĂ© plus prĂ©cisĂ©ment, toujours aucune rĂ©action. Silence radio ! Pourtant notre ministre Ă beaucoup Ă nous dire. Ă commencer par sâexpliquer Ă propos de cette « faute de gout » diplomatique. Mais surtout nous informer du dĂ©roulement et du contenu de ces nĂ©gociations avec lâUE qui au cas oĂč il lâaurait oubliĂ©, concerne en premier lieu les tunisiens eux-mĂȘmes.
Il serait par exemple intĂ©ressant de savoir si le gouvernement tunisien sâapprĂȘte Ă engager les rĂ©formes nĂ©cessaires dans le domaine politique pour prĂ©parer la future accession au « statut avancĂ© » dans le respect de lâesprit du plan dâaction de la politique europĂ©enne de voisinage ? Ă lâapproche des prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles qui, selon le dernier rapport de suivi de lâEU, posent « des enjeux essentiels pour le fonctionnement du processus dĂ©mocratique tunisien », le rĂ©gime en place a encore le temps de montrer sa « bonne volontĂ© ».
Ou va-t-il plutĂŽt profiter du « principe de diffĂ©renciation », nouvelle invention europĂ©enne, qui consiste en des accords de coopĂ©rations « sur mesure » ? « Ce rapprochement dâintĂ©rĂȘt mutuel pourrait concerner plusieurs secteurs dâactivitĂ© comme par exemple le commerce, lâenvironnement, la politique maritime et de la pĂȘche, les transports ou lâĂ©nergie. » aurait dĂ©clarĂ© lâEU. Il est certain quâen risque gĂšre de se fĂącher en parlant de nuclĂ©aire, dâĂ©nergies renouvelables ou de TGV. MĂȘme sâils veulent parler poiscaille, lâUE aura du mal Ă donner des leçons Ă la Tunisie alors que deux de ses membres, la France et lâItalie, sont soupçonnĂ©s, autant que la Tunisie, de « pĂȘche illĂ©gale » !
(*) Blogueur tunisien, apprenti reporter citoyen, jâexerce ma citoyennetĂ© sur lâInternet libre tunisien en attendant de le faire pleinement dans une Tunisie libre et crois profondĂ©ment que“le prix qu’il faut payer pour la libertĂ© diminue Ă mesure qu’augmente la demande “.
(Source : le blog « Stranger » de Malek Khadhraoui, le 22 janvier 2008)
Lien:http://stranger-paris.blogspot.com/2009/01/statut-avanc-accord-la-tunisie-quand.html
Mokhtar Yahyaoui et TunisiaWatch présentent des excuses à Tariq Ramadan
Point de presse de M.Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l’Artisanat
Vers la restructuration de la Caisse de compensation
En faisant un flash-back sur les indicateurs Ă©conomiques et commerciaux de 2008. L’annĂ©e de tous les pĂ©rils : on revient toujours sur les contrastes de la conjoncture internationale, autrement dit sur la flambĂ©e des cours des matiĂšres premiĂšres, l’envolĂ©e des prix de l’Ă©nergie, la crise financiĂšre pour revenir Ă une chute des cours internationaux des matiĂšres premiĂšres et des produits de base.
Un tel « rĂ©cap » est de mise pour expliquer l’Ă©volution des indicateurs enregistrĂ©s et les objectifs tracĂ©s pour 2009. L’Ă©volution des indicateurs du commerce extĂ©rieur, l’Ă©tat d’approvisionnement du marchĂ© intĂ©rieur et la courbe des prix Ă la consommation ont Ă©tĂ© les principaux points soulevĂ©s hier lors de la confĂ©rence de presse tenue par M.Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l’Artisanat.
En 2008, le dĂ©ficit commercial avec l’extĂ©rieur s ‘est creusĂ© Ă 6601,8 MDT contre 5027,7 MDT en 2007. Le taux de couverture des importations par les exportations s’est repliĂ© en enregistrant un taux de 78,2% contre 79,4% enregistrĂ©s en 2007. Le dĂ©ficit Ă©nergĂ©tique s’est Ă©levĂ© Ă 833,9 MDT et la balance commerciale alimentaire a accusĂ© pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive un dĂ©ficit de 1160,6 MDT.
Les indicateurs prĂ©citĂ©s ne peuvent qu’accrĂ©diter la thĂšse des dĂ©dales labyrinthiques de la conjoncture dĂ©bouchant sur un ralentissement du rythme de la croissance.
Le ministre du Commerce et de l’Artisanat a mis l’accent sur les dispositions prĂ©ventives, les mĂ©canismes d’ajustement et les rĂ©formes engagĂ©es permettant Ă l’Ă©conomie tunisienne de sortir de l’impasse.
Et en dĂ©pit de toutes les turbulences internes et externes, le ministre confirme la soliditĂ© des grandeurs Ă©conomiques de base dont le niveau gĂ©nĂ©ral des prix Ă la consommation familiale, la rĂ©gularitĂ© dans l’approvisionnement du marchĂ© et l’Ă©volution des exportations.
« MalgrĂ© les changements climatiques et l’oscillation des prix internationaux des matiĂšres premiĂšres et des produits agricoles, l’approvisionnement du marchĂ© national en 2008 a Ă©tĂ© dans l’ensemble rĂ©gulier », affirme le ministre.
S’agissant de l’Ă©volution du niveau gĂ©nĂ©ral des prix, par glissement annuel les prix ont augmentĂ© de 4,1% en 2008 contre 5,8% une annĂ©e auparavant. Le taux d’inflation a Ă©tĂ© contenu Ă 5% au terme de l’annĂ©e 2008.
Baisse des prix du fer, de l’huile vĂ©gĂ©tale non subventionnĂ©e et des voitures
Un niveau de prix jugĂ© « jugulĂ© » selon le ministre et qui revient principalement Ă l’abondance de l’offre, la non-rĂ©vision des prix des produits subventionnĂ©s et Ă la surcharge qui pĂšse sur la caisse de compensation. Les dĂ©penses de la caisse gĂ©nĂ©rale de compensation ont frĂŽlĂ© les 1000 MDT en 2008.
A ce titre, M.Touiti a affirmĂ© l’intention de poursuivre la restructuration et la mise Ă niveau du systĂšme de compensation Ă travers notamment le ciblage des domaines d’intervention de la Caisse de Compensation.
Toujours dans le chapitre des prix, le ministre a jetĂ© la lumiĂšre sur la rĂ©cente rĂ©vision Ă la baisse des prix des hydrocarbures et sur les ajustements Ă la baisse, pratiquĂ©s sur les prix du fer et de l’huile vĂ©gĂ©tale non subventionnĂ©e et des automobiles.
ParallĂšlement Ă la chute des prix internationaux des matiĂšres premiĂšres, le ministre a confirmĂ© la baisse Ă trois reprises des prix du fer sur le marchĂ© national, soit une baisse gĂ©nĂ©rale de 35% Ă 36%. Un abaissement de 20% des prix de l’huile vĂ©gĂ©tale a Ă©tĂ© Ă©galement enregistrĂ©. Cette tendance baissiĂšre des prix jouit au consommateur final. NĂ©anmoins, le ministre a soulevĂ© dans ce mĂȘme ordre d’idĂ©es les risques de surgissement d’une situation de dĂ©flation au cas oĂč le rythme des prix continue de poursuivre une courbe descendante Ă long -terme. Une situation de dĂ©sinflation ou de lĂ©gĂšre inflation serait plus avantageuse qu’une situation de dĂ©flation au sens propre. Laquelle se traduit par un ralentissement d’activitĂ© Ă©conomique, par une baisse de la production, par une baisse de la consommation et donc par une rĂ©gression de la croissance.
Ralentissement du rythme des exportations
Au niveau du marchĂ© extĂ©rieur, l’Ă©largissement du dĂ©ficit commercial avec l’extĂ©rieur ne dĂ©ment pas l’Ă©volution du rythme des Ă©changes commerciaux, lequel a Ă©voluĂ© de 2 points. Selon les indicateurs avancĂ©s par le ministre du Commerce et de l’Artisanat, le commerce extĂ©rieur est ventilĂ© par part de marchĂ© comme suit : 11,6% avec le marchĂ© de l’Union EuropĂ©enne, 22,1% avec l’Union maghrĂ©bine et 36,6% avec l’Afrique subsaharienne.
Le ministre a tout de mĂȘme soulignĂ© le ralentissement du rythme des exportations observĂ© au cours du quatriĂšme trimestre 2008 notamment en matiĂšre du textile-habillement et du cuir et chaussures (THCC). « La baisse de l’avantage compĂ©titif de la Tunisie en matiĂšre dans le secteur du THCC face Ă la dĂ©ferlante chinoise », est derriĂšre le ralentissement du rythme des exportations du secteur sans pour autant omettre la morositĂ© du marchĂ© international.
En ce qui concerne les objectifs quantitatifs pour 2009, les prĂ©visions tablent sur un accroissement de 8,7% des exportations, de 8,9% des importations, sur un taux d’inflation de 3,5% et des dĂ©penses de compensation de l’ordre de 800 MDT contre 1000 MDT en 2007.
La rĂ©alisation des objectifs prĂ©citĂ©s reste soumise Ă l’application effective des derniĂšres dispositions conjoncturelles et structurelles engagĂ©es en faveur des entreprises exportatrices en difficultĂ© dont l’allocation de 1,5 MDT en faveur des entreprises exportatrices dans le secteur du textile, la poursuite des subventions directes au profit des produits agricoles et agroalimentaires, l’organisation des foires et salons de promotion et l’extension du programme du FAMEX (Fonds d’accĂšs au marchĂ© extĂ©rieur).
Compte tenu des fluctuations du marchĂ© international et des facteurs imprĂ©visibles, il est trĂšs difficile d’anticiper sur l’Ă©volution de la demande Ă©trangĂšre et donc de l’exportation nationale. Le rythme d’Ă©volution Ă la hausse ou Ă la baisse des prix reste Ă son tour assujetti aux facteurs exogĂšnes. Un nouveau pic des produits pĂ©troliers et de base et une rĂ©cession plus profonde de l’Ă©conomie internationale renverseraient la donne et remettraient Ă jour les prĂ©visions de croissance pour l’annĂ©e 2009.
Yosr GUERFEL
(Source : « Le Temps » (Quotidien â Tunis), le 22 janvier 2009)
Israël espÚre obtenir la libération de Gilad Shalit
Les tunnels de Gaza en travaux malgré les menaces israéliennes
Reuters, le 22 janvier 2009 Ă 12h53
par Nidal al Moughrabi
GAZA, 22 janvier (Reuters) – Plusieurs centaines de Gazaouis se sont rendus jeudi Ă la frontiĂšre Ă©gyptienne pour remettre en Ă©tat les tunnels de contrebande pilonnĂ©s pendant les 22 jours de l’offensive israĂ©lienne et rĂ©tablir un trafic vital pour l’enclave contrĂŽlĂ©e par le Hamas.
Le mouvement islamiste et les autres factions armĂ©es, qui utilisent des tunnels distincts pour la contrebande d’armes, interdisent Ă la presse d’en approcher et il est impossible de savoir s’ils sont ou non opĂ©rationnels.
Le gouvernement israĂ©lien a promis de recourir Ă nouveau Ă la force si le Hamas tente de reconstituer son arsenal. L’arrĂȘt des tirs de roquettes en direction du sud de l’Etat juif Ă©tait l’un des principaux objectifs de l’opĂ©ration “plomb durci”.
Les forces israéliennes déployées dans la bande de Gaza ont achevé leur retrait mercredi, trois jours aprÚs les cessez-le-feu unilatéraux proclamés par les deux camps.
“S’il faut mener de nouvelles opĂ©rations militaires pourfaire cesser la contrebande, ce sera fait (…) IsraĂ«l se rĂ©serve le droit d’agir contre la contrebande, un point c’est tout”, a martelĂ© Tzipi Livni, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, sur l’antenne de Radio IsraĂ«l.
A Rafah, dans l’extrĂȘme Sud de l’enclave, les nombreux Palestiniens ayant investi financiĂšrement dans les tunnels ont entamĂ© un Ă©tat des lieux et des travaux de rĂ©fection, dissimulĂ©s sous des tentes, ont d’ores et dĂ©jĂ dĂ©butĂ©.
Le blocus israĂ©lien de la bande de Gaza, qui ne laisse filtrer que l’aide humanitaire, a fait de ces tunnels une activitĂ© trĂšs rentable. “Il faut bien vivre. On est encore jeunes et on n’a pas d’autre boulot que les tunnels”, rĂ©sume Mohamed, 18 ans, propriĂ©taire de l’un de ces ouvrages.
Le gĂ©nĂ©ral Gabi Ashkenazi, chef d’Ă©tat-major de Tsahal, a assurĂ© la semaine derniĂšre que tous les tunnels rĂ©pertoriĂ©s avaient Ă©tĂ© bombardĂ©s pendant l’offensive.
A GenĂšve, le ComitĂ© international de la Croix-Rouge s’est inquiĂ©tĂ© de la prĂ©sence de munitions ayant fait long feu, craignant pour les plus jeunes et les Ă©quipes de secours.
“C’EST TRĂS PROFITABLE”
“La plupart des enfants sont restĂ©s enfermĂ©s ces trois derniĂšres semaines parce qu’il n’y pas eu de pause dans les hostilitĂ©s. Les combats sont dĂ©sormais terminĂ©s, ils sont Ă nouveau dans les rues et courent le risque d’ĂȘtre tuĂ©s ou mutilĂ©s par ces restes de la guerre”, a soulignĂ© Imad Abou Hassirah, membre du personnel de l’organisation.
L’offensive israĂ©lienne entamĂ©e le 27 dĂ©cembre a coĂ»tĂ© la vie Ă 1.300 Palestiniens, dont 700 civils, selon les services de santĂ© de Gaza.
En IsraĂ«l, on assure que plusieurs centaines d’activistes ont Ă©tĂ© mis hors d’Ă©tat de nuire et que le Hamas a subi un coup trĂšs dur qui a, qui plus est, renforcĂ© le pouvoir dissuasif de Tsahal. Treize IsraĂ©liens, dont trois civils, ont Ă©tĂ© tuĂ©s pendant les combats.
Les Gazaouis qui habitent dans le secteur frontalier assurent que le trafic de carburant a d’ores et dĂ©jĂ repris via plusieurs centaines de tunnels qui ont, selon eux, Ă©chappĂ© aux bombardements.
Mohamed et ses trois partenaires ont investi 40.000 dollars dans leur propre galerie. “BientĂŽt, il sera opĂ©rationnel. Je ne ramĂšnerai pas de drogue ni d’armes. J’ai l’intention de l’utiliser pour ce qui manque le plus, la nourriture et l’essence, et c’est trĂšs profitable”, dit-il.
En visite Ă Bruxelles, Livni a fait savoir mercredi que
l’Union europĂ©enne avait reconnu la nĂ©cessitĂ© de faire cesser le trafic d’armes dans la bande de Gaza. Au micro de Radio IsraĂ«l, elle a invitĂ© les Etats membre de l’Union europĂ©enne Ă y contribuer en arraisonnant les navires qui alimentent ce trafic et en infligeant de nouvelles sanctions Ă l’Iran, qu’elle accuse d’Ă©quiper le Hamas.
Ses homologues europĂ©ens ont, quant Ă eux, fait de la rĂ©ouverture des points de passage de la bande de Gaza une condition de leur participation Ă la lutte contre la contrebande. “Les points de passage sont ouverts aux besoins humanitaires, c’est conforme Ă nos valeurs”, leur a-t-elle rĂ©pondu.
Un Ă©missaire israĂ©lien est attendu jeudi au Caire pour reprendre les discussions sur les moyens d’assurer la sĂ©curitĂ© Ă la frontiĂšre avec la bande de Gaza, dans le cadre d’un accord Ă long terme que l’Egypte s’efforce d’obtenir.
REUTERS
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Gaza: accusé de crimes de guerre, Israël prépare sa défense
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ATS, le 21 janvier 2009 Ă 16h33
GenĂšve (ats) L’Union interparlementaire (UIP) s’est inquiĂ©tĂ©e jeudi du sort de 48 parlementaires palestiniens, dont le prĂ©sidentdu Conseil lĂ©gislatif (parlement). En outre, elle est sans nouvelles de huit parlementaires en ErythrĂ©e.
Les dĂ©putĂ©s palestiniens ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s en Cisjordanie peu aprĂšs leur Ă©lection en janvier 2006, et transfĂ©rĂ©s en IsraĂ«l. Seuls deux ont Ă©tĂ© jugĂ©s depuis pour des motifs jugĂ©s fallacieux par l’organisation, a dĂ©clarĂ© la sĂ©natrice canadienne Sharon Carstairs, prĂ©sidente du comitĂ© des droits de l’homme de l’UIP.
En ErythrĂ©e, malgrĂ© des demandes rĂ©pĂ©tĂ©es aux autoritĂ©s, l’UIP demeure “sans nouvelles” de huit parlementaires qui ont disparu depuis 2001. L’UIP se demande s’ils sont encore vivants.
Par ailleurs, en Afghanistan, Malalai Joya, membre de la Chambre du peuple, se voit “virtuellement privĂ©e de son mandat” depuis que celui-ci a Ă©tĂ© suspendu en mai 2007. Elle avait fait des dĂ©clarations tĂ©lĂ©visĂ©es jugĂ©es offensantes pour d’autres parlementaires, a indiquĂ© Mme Carstairs.
Quelque 320 parlementaires Ă travers le monde ont Ă©tĂ© assassinĂ©s en toute impunitĂ© depuis dix ans, ont disparu, sont dĂ©tenus sans jugement ou empĂȘchĂ©s d’exercer leur mandat, a dĂ©plorĂ© le comitĂ© des droits de l’homme de l’UIP. Quelque 40 000 parlementaires sont en fonction dans le monde. L’UIP regroupe 154 parlements dans le monde.
(Source : www.romandie.com , le 22 janvier 2009)
RETROSPECTIVE Â FRANCAISE SUR GAZA
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Abd Raouf Chouikha
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« Ne pas importer chez nous le conflit du Proche Orient » est devenu un leitmotiv rĂ©pĂ©tĂ© en chĆur par les ministres, les hommes politiques diffĂ©rents, les mĂ©dias des grands journaux tĂ©lĂ©visĂ©sâŠ.arguant bien entendu la complexitĂ© du problĂšme et, la difficultĂ© Ă ĂȘtre objectif.
Pour ne pas importer le conflit il faudrait ĂȘtre « neutre » afin de ne pas « heurter les sensibilitĂ©s » de tout bord ; ce qui signifie pour certains mĂ©dias renvoyer dos Ă dos lâagresseur et ses victimes ou Ă la limite ne pas trop sâĂ©taler sur le sujet et Ă©voquer encore moins le drame humanitaire ni
 le calvaire quotidien de ces malheureux palestiniens.  Â
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 Le dĂ©bat organisĂ© Ă l’AssemblĂ©e nationale sur le conflit Ă Gaza a rĂ©uni moins de quarante dĂ©putĂ©s dans l’hĂ©micycle, oĂč les leaders sont restĂ©s muets, et oĂč seuls trois ministres Ă©taient prĂ©sents.
Câest croire que lâactualitĂ© est somme toute terne et banale !
Dans ce dĂ©bat Bernard Kouchner, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, a assurĂ© que «les contours d’un cessez-le-feu commencent Ă se dessiner» Ă Gaza. «Une dynamique est lancĂ©e, des contacts se poursuivent quotidiennementâŠ
J’ai la conviction que nos efforts vont aboutirâŠÂ» a insistĂ© l’hĂŽte du Quai d’Orsay.
Le ministre a distinguĂ© «les manifestations lĂ©gitimes», qui «tĂ©moignent d’une vitalitĂ© dĂ©mocratique» tout en rĂ©prouvant les propos et les actes «antisĂ©mites» ou «racistes».
 Pourtant ce promoteur du « droit dâingĂ©rence » sâĂ©tait engagĂ© Ă lâappliquer partout. AprĂšs la Somalie et le Kosovo, Bernard Kouchner appelle de toutes ses forces Ă une intervention au Darfour « aux cĂŽtĂ©s de ceux qui souffrent ». Mais on ne nous dit pas que ce « droit dâingĂ©rence » a un caractĂšre trĂšs sĂ©lectif, quâil ne sâapplique quâen fonction dâintĂ©rĂȘts et dâobjectifs bien prĂ©cisâŠÂ
«Je veux mettre en garde contre toute importation du conflit en France», a-t-il conclu.
Au nom des dĂ©putĂ©s socialistes, Jean-Christophe CambadĂ©lis (Paris) a rappelĂ© que «ce n’est pas en proposant au peuple juif le cercueil ou les valises que les Palestiniens obtiendront un Ătat».
Il a toutefois ajouté que le Hamas «croit pouvoir réactiver Septembre noir».
 Martine Billard (Verts, Paris) a eu le courage de qualifier Gaza de «camp d’internement Ă ciel ouvert» puisque
«la population n’a aucune possibilitĂ© de fuir l’horreur des bombardements».
Pour l’orateur du groupe  (qualifiĂ©e de virulente par Le Figaro )
qui réunit les députés communistes et Verts, Israël veut créer des «bantoustans» pour les Palestiniens.
Et ces dĂ©putĂ©s ont ajoutĂ© dans un communiquĂ© qu’une action judiciaire Ă©tait possible en France pour sanctionner «les violations du droit humanitaire perpĂ©trĂ©es par l’armĂ©e israĂ©lienne».
Les députés communistes et Verts ont estimé que «les Palestiniens de Gaza de nationalité française ont le droit de saisir un juge français» à cet effet.
Le prĂ©sident de la commission des Affaires Ă©trangĂšres, Axel Poniatowski (UMP, Val d’Oise), a affirmĂ© que «les torts sont incontestablement partagĂ©s» entre le Hamas et IsraĂ«l dans cette crise.
Et il a appelĂ© de ses vĆux  « l’envoi d’une force internationale» Ă Gaza, comparable Ă la Finul au Liban ».
Puis le dĂ©bat fut clos, et aucune suite ne sera envisagĂ©e.Â
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Quant aux journaux, on qualifie souvent de  « conflit du Proche Orient », de  « crise du Proche Orient » ou pire dâ « opĂ©rations israĂ©liennes » pour dĂ©crire la situation Ă Gaza (le nombre de morts  et de blessĂ©s est rapidement Ă©voquĂ©).
Les massacres sont communément étiquetés «dommages collatéraux».
Lâinformation est donnĂ©e de maniĂšre furtive et bien sĂ»r laconique, afin bien entendu de âŠ
⊠« Ne pas importer chez nous le conflit du Proche Orient » ! Â
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Mais le plus inquiétant, sont les éditoriaux des grands hebdomadaires de cette semaine qui interprÚtent de maniÚre bien singuliÚre ce leitmotiv en couvrant les exactions et les atrocités commises à Gaza.
Ils utilisent pour justifier lâagression,  des arguments  racistes puisĂ©s dans  leur fond de commerce : lâislamophobie.A vous de jugerâŠ
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Claude Imbert, dans Le Point du 16/01, avec le titre choquant : « Lâhorreur et aprĂšs ? » parle dâun « escadron des sorciĂšres
(qui) attise contre IsraĂ«l un autre peuple errantâŠ
 Souvenez-vous que lâAutoritĂ© palestinienne â celle jadis dâArafat et qui donna lâespĂ©rance fallacieuse dâun pouvoir apte Ă nĂ©gocier- sâest trouvĂ©e dĂ©bordĂ©e, dĂ©valuĂ©e, puis combattue par la dissidence de ses jusquâau-boutistes. Contre elle, le Hamas ⊠veut la mort dâIsraĂ«l, ⊠le Hezbollah se rengorge (de lui) avoir rĂ©sistĂ© en 2006 ⊠Enfin le prĂ©sident iranien Ahmadinejad jette de lâhuile sur le feu en appelant, lui aussi, Ă la fin de lâEtat juif », poursuit lâĂ©ditorialiste.
« En France, les quartiers sensibles bougent. Des juifs cachent leur kippa et certains, dĂ©jĂ , dĂ©mĂ©nagent. Une foule de plus de cent mille personnes s’exaltait, Ă Paris, l’autre jour, contre IsraĂ«lâŠ.
l’antisionisme se mue en antisĂ©mitisme dĂ©clarĂ©. Une trĂšs sale pente ! »
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JusquâĂ quand tous ces mensonges ?
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Christophe Barbier, dans lâExpress du 16/01, dĂ©fend IsraĂ«l qui « a raison de mener cette guerre et (qui)
le fait aussi pour notre tranquillité ».
« Le Hamas est un mouvement terroriste », explique-t-il. « ⊠le nimber de nationalisme et lâoindre de dĂ©mocratie, câest ruser avec le vrai : il nây a pas de terrorisme lĂ©gitime ⊠Affirmer que la chute du
Hamas laisserait la place Ă des mouvements plus intĂ©gristes encore, et quâil vaut mieux traiter avec celui-ci quâaffronter ceux-lĂ , câest raisonner comme un poltron. Au grand jeu de la reculade et du marchandage, lâOccident a perdu trop gros. En matiĂšre dâislamisme, si elles acceptent le cholĂ©ra pour Ă©viter la peste, les dĂ©mocraties mourront du cholĂ©ra, tout simplement », prĂ©vient-il enfin.
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Jean Daniel dans le  Nouvel Observateur titre pour sa part son éditorial : « La contagion de la haine ». Il dit
« LâidĂ©e que (la France), pays dâEurope oĂč communautĂ©s juives et musulmanes sont les plus importantes, pĂ»t rester Ă lâabri des retombĂ©es du conflit au Proche-Orient Ă©tait tout simplement absurde.
Et le fait de nâavoir pas pensĂ© Ă cette Ă©ventualitĂ© est simplement irresponsableâŠ..
 Les reprĂ©sentants des grandes religions, de leur cĂŽtĂ©, viennent de prendre enfin l’initiative d’inciter
 ensemble leurs fidĂšles Ă renoncer Ă toute violence. Les intellectuels ont un rĂŽle considĂ©rable Ă jouer dans cette Ă©preuve. Ce rĂŽle est clair : il s’agit de montrer Ă l’opinion arabe qu’il y a de trĂšs nombreux Français juifs hostiles Ă l’intervention israĂ©lienne Ă Gaza et de montrer Ă ces derniers qu’il y a de nombreux Français musulmans qui exĂšcrent le Hamas. »
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Quant Ă lâinamovible B.H. Levy, il veut simplement « LibĂ©rer les Palestiniens du Hamas » dans le mĂȘme Le Point
Il dit « Aucun gouvernement au monde, aucun autre pays que cet IsraĂ«l vilipendĂ©, traĂźnĂ© dans la boue, diabolisĂ©, ne tolĂ©rerait de voir des milliers dâobus tomber, pendant des annĂ©es, sur ses villes : le plus remarquable dans lâaffaire, le vrai sujet dâĂ©tonnement, ce nâest pas la âbrutalitĂ©â dâIsraĂ«l â câest, Ă la lettre, sa longue retenue. »
Si la longue retenue se limite par un massacre de 1300 gazaouis et de 5500 bléssés.
Faudrait-t il en plus remercier IsraĂ«l que le massacre soit si insignifiant et que le drame humanitaire soit si anodin ? Â
Il poursuit « NâĂ©tant pas un expert militaire, je mâabstiendrai de juger si les bombardements israĂ©liens sur Gaza  auraient pu ĂȘtre mieux ciblĂ©s, moins intenses.»
Faut il vraiment ĂȘtre expert pour constater lâampleur des dĂ©gĂąts, de dĂ©nombrer les morts et blessĂ©s et, de voir que les cibles sont essentiellement des civils (habitations, Ă©coles, hĂŽpital, siĂšges de lâURNWA,âŠ).
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Quel cynisme de la part de ce grand penseur !
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Maintenant le sujet tendrait-il Ă devenir tabou au point que celui qui ose exprimer une opinion diffĂ©rente,  dĂ©noncer les crimes atroces commis Ă Gaza, et au minimum oser sâapitoyer sur le sort des malheureux serait vite accusĂ© dâanathĂšme : « vouloir importer le conflit chez nous » !
En agissant de cette sorte, les valeurs de droits et de justice sâen trouvent aujourdâhui fort altĂ©rĂ©es.
On est en droit de sâinquiĂ©ter :
ou est passĂ©e la conscience  de la patrie des droits de lâhomme ?
Emile Zola, René Cassin et tous les autres : au secours !
INTERVIEW-UN rights chief urges more Obama action on prisoners
Reuters, le 22 janvier 2009 Ă 13h08
By Stephanie Nebehay
GENEVA, Jan 22 (Reuters) – The U.N’s top human rights official on Thursday applauded new U.S. President Barack Obama’s decision to close Guantanamo jail and urged him to look also at prisoners’ rights at U.S.-run centres in Afghanistan and Iraq.
U.N. High Commissioner for Human Rights Navi Pillay also urged Obama to hold to account the perpetrators of torture or unlawful methods of interrogation carried out in the U.S. “war on terror”.
“As High Commissioner and spokesperson for victims of torture and incarceration all over the world, I welcome most heartily this commitment by President Obama to close Guantanamo,” Pillay told Reuters. “I hope that it happens soon.”
A draft executive order obtained by Reuters in Washington on Wednesday sets a one-year deadline to close the controversial U.S. military prison at Guantanamo Bay, Cuba, where foreign terrorism suspects have been detained for years without trial.
The United States still holds about 250 men there and wantsto try about 80 of them on terrorism charges.
EUROPEAN RESPONSIBILITY
Pillay said European countries should take in some of the Guantanamo detainees cleared for release who cannot return to their homelands because of a risk they could be tortured or persecuted there.
“Europe cooperated in the first instance in the rendition and the unlawful removal of these persons from various countries,” she said.
Guantanamo Bay prison was established at a U.S. naval base in the wake of the Sept. 11, 2001 attacks on the United States and the launching of the “war on terror” by the administration of President George W. Bush.
Pillay said that she believed Obama would ensure that U.S. federal law applied to the detainees and that any trials were conducted in the ordinary courts rather than military commissions which she said should be disbanded.
“I appeal to President Obama to also look into similar detention regimes which have been set up or supported by the U.S. government in Afghanistan and Iraq and ensure that those detainees have judicial review of their detention and their prospects of release or trial,” she said.
Obama will also ban abusive interrogations and order a review of detention policies for captured militants, according to congressional aides and a White House official. Military commissions would be halted during the review.
“I think it is essential that the president sets up structures to look into effective accountability for past practices by perpetrators and interrogations and sets good practices in place,” said Pillay, a former judge at the
International Criminal Court.
The United States has a strong judicial tradition of protection of fundamental freedoms and prevention of torture and unlawful methods of interrogation, she said.
“We always call for accountability of violations and this would include individuals who controlled centres like Guantanamo and Abu Ghraib and other centres,” Pillay said.
Revelations of prisoner abuse by U.S. military personnel at Abu Ghraib prison in Baghdad caused an international outcry in 2004.
Turquie – Nouveau coup de filet dans l’affaire Ergenekon
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