Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie Houcine Bardi: La presse tunisienne de caniveau s’attaque de nouveau lâchement à « Oum Ziyad » Dr Mustapha Benjaafar: Tunisie : Elections municipales…pas d’illusions ! Abdel Wahab Hani: M. Radhouan Ouarthi Chef du Cabinet du Ministre de la Justice et des droits de l’homme AFP: Islamistes libérés: Alger souhaite que l’expérience malienne ne se répète pas AFP: Le secrétaire général de l’UPM installé jeudi dans ses fonctions Reuters: Indicted Turkish general leads winter exercises AFP: Iran: Panahi arrêté pour avoir préparé un film sur les manifestations Reuters: Le fils du réalisateur iranien Jafar Panahi se dit très inquiet AFP: L’ONG russe Memorial promet des affiches anti-Staline à Moscou Mizaanoun: Le Crime de Dubaï (II) – Les « Kidons » ou les assassins israéliens
Nouvelles des libertés en Tunisie
[…] 2) la policie politique fait intrusion au domicile de Faouzi Hejri à la recherche d’une présumée « ceinture d’explosifs » Des agents de la police politique, conduits par le dénommé Nabil Rouiss, dit Rambo, ont fait une descente à 2h 45 du matin du dimanche 28 février 2010 au domicile du jeune Faouzi Hajri, originaire de la ville de Taklessa et demeurant à la cité Kounia à Nabeul. Après avoir procédé à une perquisition minutieuse ayant épouvanté la famille, ils lui ont demandé s’il portait ou s’il cachait une ceinture d’explosifs. Il leur a répondu en toute spontanéité qu’il ne connaissait pas ce genre de choses et ils sont repartis. […] 3) Mohammed Lafi, prisonnier d’opinion, a été extrait du cachot et jeté dans une cellule bondée La famille du prisonnier d’opinion Mohammed Lafi, actuellement détenu à la prison de Mornaguia, qui a rendu visite à ce dernier lundi 1er mars 2010, a rapporté que l’administration de la prison avait transféré leur fils du cachot vers une cellule remplie de prisonniers de droit commun qui ne répondait pas aux normes minima de dignité (ventilation, éclairage, hygiène) ni aux standarts légaux. Il avait été mis au cachot suite à l’agression perpétrée contre lui par un agent pénitentiaire. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
LA PRESSE TUNISIENNE DE CANIVEAU S’ATTAQUE DE NOUVEAU LÂCHEMENT À « OUM ZIYAD »
Une fois de plus les autorités tunisiennes jettent en pâture la personne, la dignité et l’honneur de OUM ZIYAD (Madame Naziha Rjiba), la journaliste tunisienne, à la plume inimitable, qui a été, n’en déplaise à ses détracteurs, distinguée en 2009 par un prix international de journalisme. Dans le numéro de samedi 27 février 2010, la feuille de chou dite « KOLL ENNASS » (Tous le Monde), hebdomadaire nauséabond paraissant en Tunisie, spécialisé dans la diffamation la plus ignoble à l’encontre des opposants politiques et défenseurs des droits humains tunisiens (voir nos précédents communiqués), a trainé impunément, une nouvelle fois, dans la boue et sali en des termes, le moins qu’on puisse dire, ignominieux surtout OUM ZIYAD, mais aussi KHEMAIS CHAMMARI, KAMEL LABIDI, Dr MONCEF MARZOUKI, Me AHMED NAJIB CHEBBI et Dr MUSTAPHA BEN JAAFAR. Les noms d’oiseaux et les vocables les plus obscènes et les plus abjects ont été distribués tour à tour sur les concernés, en les traitant, entre autres, de « traitres » de « vendus » d’« agents à la solde des puissances étrangères », etc. le tout parce qu’ils ont osé (et osent toujours, malgré le dénigrement, le harcèlement incessant, et les brimades..) critiquer la politique répressive, et les pratiques éminemment anti-démocratiques du régime tunisien… qui n’a eu de cesse, depuis le fin de la mascarade « électorale » d’octobre 2009, de durcir son caractère répressif déjà nettement visible et perceptible depuis au moins deux décennies ! Maintes plaintes avaient, par le passé, été enregistrées (notamment par M. KHEMAÏS CHAMMARI, et OUM ZIYAD) sans qu’aucune suite n’ait pu être donnée ! Preuve s’il en était que les « journaux » du type de « KOLL ENNASS », « AL HADATH » (l’évènement), « ACHOUROUK », etc. bénéficient « outrageusement » de la protection et de l’aval des plus hautes « autorités » ; ils sont pour ainsi dire « intouchables » ! D’où la responsabilité indéniable desdites autorités qui, non seulement « laissent faire », mais aussi —surtout— encouragent (à travers l’impunité révoltante qu’ils assurent aux diffamateurs) une pareille bassesse indigeste à porter atteinte à l’honneur, la dignité et l’intégrité des honnêtes citoyens. Le CRLDHT (dont le Président, M. Kamel JENDOUBI, avait été antérieurement l’objet du même type de diffamation abjecte), s’insurge contre ces méthodes de voyous qui n’ont de « journalisme » que le nom ; Il assure Mme NAZIHA RJIBA de son entière solidarité et soutien dans cette énième épreuve à laquelle elle se trouve confrontée, dans un pays qui se targue mensongèrement d’être à la pointe de la défense des droits des femmes ! Il tient également à exprimer à toutes les personnalités diffamées son soutien indéfectible ; Invite toutes les organisations de défense des droits humains à manifester, auprès des responsables tunisiens, leur réprobation catégorique de ces méthodes ignominieuses ; Sollicite des Organisations internationales spécialisées dans la défense des journalistes à manifester leur soutien aux victimes de cette campagne de diffamation quasi-permanente, dont sont victimes les activistes et journalistes tunisiens ; Invite avec insistance le rapporteur spécial auprès des Nation Unies, chargé entre autres, de la liberté de la presse à demander « des explications » aux autorités tunisiennes ; Paris le 28 février 2010 Houcine Bardi Docteur en Droit Avocat au Barreau de Paris
Tunisie : Elections municipales…pas d’illusions !
Dr Mustapha Benjaafar Deux mois nous séparent des élections municipales. Ce rendez vous, fixé de manière rituelle dans le strict respect du calendrier, est régi par un mode de scrutin mixte particulièrement complexe selon lequel l’attribution de 75% des sièges se fait à la majorité pour les listes qui obtiennent plus de 50% des voix, puis, à la proportionnelle pour les autres listes qui doivent se partager les 25% des sièges restants … Convoqué dans la foulée des élections présidentielle et législatives, le corps électoral, encore sous le choc de la déception, rechignera à se rendre de nouveau aux urnes, convaincu que les jeux sont déjà faits et que sa participation restera sans effet. A cette suspicion portée par l’opacité du scrutin, s’ajoute le fait que les municipalités tunisiennes, contrairement à leur statut légal de « collectivité publique dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière chargée de la gestion des intérêts municipaux », sont bien loin d’être l’expression de l’autonomie locale. Dans les faits, censées être des structures où s’exerce le pouvoir citoyen local, elles fonctionnent comme de simples rouages administratifs relayant, sous la férule des gouverneurs, les pouvoirs de l’exécutif central. Ainsi, dans un climat dominé par le verrouillage de la vie politique d’un côté et l’indifférence de la population de l’autre, le pays se trouve à la veille d’un scrutin sans véritable enjeu de pouvoir, qui va se dérouler sous le contrôle d’une administration partisane. Paradoxalement ces facteurs négatifs pourraient, dans cette élection sans risque, encourager le pouvoir, à jouer la carte de la décrispation et profiter de ce rendez vous pour enclencher un processus qui aurait le double avantage de revivifier la société civile dans un test à caractère pédagogique prédominant et d’améliorer une image ternie par les conditions de déroulement et les résultats des élections d’octobre. Certes, le scénario est optimiste, mais si la volonté politique existe, tout peut être envisagé… Quels que soient les pronostics, les forces démocratiques ne peuvent demeurer indifférentes. Au risque de naviguer à contre courant, leur première mission consiste à tout tenter pour remobiliser les citoyens dans une élection axée sur leurs conditions de vie et leurs préoccupations au quotidien. Ils ont par ailleurs tout à gagner en recentrant leur intérêt sur les réalités locales. C’est ce que l’on peut appeler une opération « gagnant-gagnant », réconciliant les tunisiens avec le politique, tout en permettant aux forces politiques de consolider une dynamique initiée à l’occasion des élections d’octobre. Le débat organisé sur invitation d’Ettajdid, du Forum Démocratique (FDTL), des Indépendants, du Parti du Travail( PTND) et du courant « Réforme et Développement » a été dans ce sens. Conscients de l’absence des conditions d’une véritable compétition électorale démocratique, ces partenaires, déjà réunis sur le terrain des élections d’octobre 2009, restent favorables à une participation sous forme de listes citoyennes ouvertes. Sans se faire d’illusion quant à l’enjeu électoral, l’objectif est de rendre effectif le rassemblement des forces démocratiques sur la base de positions stables et claires et selon une déontologie qui garantit au travail collectif sa durabilité, gage de sérieux et de crédibilité auprès de l’opinion publique. (Source: nawaat.org (censuré en Tunisie), article paru dans le numéro 130 de MOUATINOUN)
M. Radhouan Ouarthi (رضوان الوارثي) Chef du Cabinet du Ministre de la Justice et des droits de l’homme
10 Propositions à main levée..
La saison des nominations se poursuit..
Par Abdel Wahab Hani
Le Magistrat de 3ième grade (niveau supérieur de la hierarchie) Radhwan Ouarthi (رضوان الوارثي) -ou Warthi-, vient d’être nommé Chef du Cabinet du Ministre de la Justice et des droits de l’homme, selon une dépêche de l’agence officielle TAP.
رئيس ديوان جديد لوزير العدل وحقوق الإنسان
تونس 3 فيفري 2010 وات – جاء في بلاغ صادر عن وزارة العدلوحقوق الإنسان انه تم تعيين السيد رضوان الوارثي رئيسا لديوان السيد وزير العدل وحقوق الإنسان
http://www.tap.info.tn/ar/index.php?option=com_content&task=view&id=14853&Itemid=38
M. Ouarthi a gravi les échelons de la Magistrature et a été notamment Président du Tribunal de première instance du Kéf en 2007, puis d’avocat général à l’Inspection générale des services judiciaires, avant d’occuper, en septembre 2008, le poste d’Avocat général Directeur général des études et de la légilsation.
Rappelant que ce poste est resté vacant depuis la nomination de l’ancien titulaire appartenant au même collège, M. Lotfi Daouas, au poste hautement sensible de Procureur général Inspecteur général des services judiciaires, par décret n° 2009-3410 du 10 novembre 2009, au lendemain des élections générales du 25 octobre dernier et quelques 9 semaines avant le départ de l’ancien Ministre de la Justice, M. Béchir Tekkari, pour le Ministère de l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique, en interchangeant de départements avec M. Lazhar Bououni, à la faveur du remaniement ministériel du 14 janvier 2010.
Cette nomination intervient après le changement du Procureur général près la Cour d’Appel de Tunis, décidé le 18 février, par le décret n° 2010-313. Désormais c’est le juge de 3ième grade, M. Tahar Bougharga, qui assume lesdites fonctions
Le Ministre Bououni étoffe son Cabinet:
Outre le Chef du Cabinet, Monsieur Abdessattar Bennour, magistrat de 3ième grade, ancien Directeur général de la Sûreté nationale, siègera au Cabinet du Ministre Bououni, par décret n° 2010-265 du 15 février 2010, tout comme M. Monsieur Abdessalem Dammak, magistrat de 2ième grade, qui suit le Ministre de l’Enseignement supérieur à la Justice, par décret n° 2010-266 du même jour.
Appel aux mesures de protection et de promotion effectives des droits humains:
Formulons l’espoir, vu de l’angle de quelques dossiers urgents et non exaustiff de respect, de protection et de promotion effectives des droits humains, que le nouveau Chef du Cabinet et le nouveau Ministre:
1-Continuent et améliorent la politique de coopération avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme et les organes ONUsien indépendants de surveillance de Traités, amorcée, par le Ministre Tekkari et l’Ambassadeur Jemal. A Tunis, comme à Genève, les équipes du Ministre Tekkari et de l’Ambassadeur Jemal ont su surpasser les rétissences et la farouche résistance de monsieurAbdallah ancien ministre des affaires étrangères et son collègue Haj Kacem ancien et actuel ministre de l’Intérieur.
La continuité de cette politique de coopération est d’autant plus aisé maintenant avec la présence d’un modéré à la tête de la Diplomatie, et ce malgré la persistance des verroues au sein du Ministère de l’Intérieur. Ce qui nécessiterait peut être un réajustement du partage des dossiers et des tâches entre la Justice et la Diplomatie, pour mieux répondre aux allégations et aux requêtes des mécanismes internationaux des droits de l’homme.
Nous reviendrons plus en détail sur ces points dans de prochains papiers dédiés à la Coopération de la Tunisie avec les mécanismes de protection, notamment les organes de surveillance des traités.
2-Reprendre attache, en coopération avec les services du nouveau Chef de la Diplomatie, avec la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, où la Tunisie est retardataire de plusieurs rapports périodiques (au nombre de 7 et demi), depuis la 18e session en l’an 1995 du siècle dernier, malgré la clarté de l’article 62 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui que les Etats parties à la Charte (dont la Tunisie) doivent soumettre tous les deux ans, un rapport sur les mesures d’ordre législative ou autre prises en vue donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis par la Charte.
D’autant plus que Tunis acceuillera du 10 au 26 mai procahin la 47e session ordinaire de ladite Commission, avec en surplus la récente nomination du Sénateur / Conseiller Khalfallah Commissaire à ladite Commission.
La présence de l’Ambassadeur Jalel Lakhdhar, « diversité politique » (ancien du MDS), à Dakar, (ainsi que son probable remplacement par un M. Chokri Hermassi, aussi « diversité politique, issu PUP) couvrant Banjul (capitale de Gambie) siège de ladite Commission, selon la Hani Diplomatic List, le mqnaue d’intérêt pour la Commission de Banjul les défenseurs tunisiens des drois humains et l’absence, parfois totale, de volonté politique chez certains Chefs de notre Diplomatie, notamment celui qui vient d’être limogé, tous ces facteurs ont fini par faire oublier la ratification même par la Tunisie de la Charte africaine et surtout les obligations en découlent en matière de respect des droits humains.
3-Renouer le contact avec le « Bureau légitime » de l’Association des Magistrats Tunisiens(AMT) et trouver une issue favorable, par le dialogue, au « litige de légitimité » qui frappe l’association, entre d’un coté: un Bureau déchu, mais qui défend bec et angle sa légitimité et sa légalité, depuis l’an 2005, et de l’autre: un bureau issu d’un congrès extra-ordinaire qui s’accroche à une légitimité des urnes, mais entâché d’irrégularités dénoncées par le « Bureau légitime ».
4-Veiller à la bonne conformité aux normes internationales et aux critères professionnels en matière de nomination, de promotion et de mutation des magistrats, en respectant scrupuleusement le principe de l’Inamovibilité des Juges, ainsi que de veiller à la non interférence des considérations politiques et/ou économiques et /ou claniques dans le travail de la Justice qui est rendu au non du peuple, dans le plein respect de la Constitution de la République et des principes d’Elaglité de Tous devant la Loi.
4-Veiller à combattre le phénomaine de la Corruption, dans les différents échelons du judiciaire, en instaurant un améliorant le traitement salarial des Magistrats, comme moyen de lutte contre la petite corruption et en mettant un mécanisme de lutte effective contre la corruption des magistrats, notre pays étant parti à la Convention des Nations Unies contre la Corruption.
Le Ministre et son Chef du Cabinet sont les premiers resppensables et doivent rester attentifs face à l’exacerbation d’une frange de nos concitoyens face aux graves récits de corruption et de trains de vie assez problématique de cartains magistrats, si l’on croyait les rumeurs
5-Poursuivre la réforme du Casier judiciaire, amorcée par le Ministre Tekkari, en réclamant le rattachement de sa Direction au Ministère de la Justice et des droits de l’homme, à la place du Ministère de l’Intérieur, ainsi qu’en facilitant le processus, réel et non seulement le cadre juridi-théorique, de recouvrement des droits civiques et politiques.
6-Mener une Consultation nationale sur la carte judiciaire et sur la qualité des services judiciaires afin de mieux traiter les affaires des justiciables et d’informer le public.
7-Rendre publiques les actions et les interventions de la Coordinataion générale des droits de l’homme, comme mécanisme étatique centralisateur, en matière de nombre, de la catégorie et de la nature des doléances de nos concitoyens en matière de violations de leurs droits fondamentaux. Un rapport annuel, relatant les saisines et les actions entrprises, serait d’une très grande utilité.
8-Consulter lesorganisations VERITABLEMENT non gouvernementales tunisiennes dans l’élaboration des rapports périodiques devant les organes, internationaux et régionaux, de surveillance des traités, ainsi que leur permettre de suivre les travaux desdits organes, à New-York, Genève, Banjul et le Caire.
9-Résoudre les obstacles et vaincre les résistances qui se derssent face au retour des AÏDOUN / Retornados, ces centaines d’exilés tunisiens, de par le monde, qui sont décidés à rompre l’asile et à rentrer au pays, occasionnellement ou définitivement, après près de deux décennies d’exil pour la plus part, une, trois, quatre voir cinq décennies pour d’autres. Les garanties de traitement judiciaire équitable de la question du retour sont entravé par les services du Ministère de l’Intérieur et par monsieur l’ancien ministre des affaires étrangères et actuel conseiller aux affaires politiques à la Présidence, malgré la clarté, sans équivoque, des propos de M. Tekkari, engageant son Ministère et l’ensemble du gouvernement, devant la représentation nationale, à la Chambre des Députés et à la Chambre des Conseillers, ainsi que devant les représentants des médias.
10-Engager le gouvernement et le Chef de l’Etat à ratifier le Protocole optionnel de la Convention des Nations Unies contre la torture (OP-CAT), en instituant un mécanisme national de visites des prisons et de l’ensemble des lieux de privation de la liberté et en acceptant la compétence et les visites du sous-comité international mis en place en vertu dudit protocole (Sous-Comité OP-CAT
Rappelant à cet égard qu’il s’agit là d’un engagement pris de la Tunisie (envisager de ratifier l’OP-CAT) pris par la Tunisie lors de son Examen périodique universel devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève
Rappelons aussi que le Liban frère est le premier payes arabe à avoir ratrifié ledit protocle et que le Maroc frère est sur le coup de le faire.
Le Coordinateur général des droits de l’homme près le Ministre de la Justice et des droits de l’homme pourrait à cet effet, pour amorcer le processus de raitifcation, organiser un séminaire avec les différents départements concernés, en coppération avec le Comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales et l’ensemble des organisations non gouvernementales ayant une expertise avérée dans la promotion et la protection effective des droits de l’homme, notamment les droits des détenus.
Dans l’espoir de voir nos responsables attentifs à la CRITIQUE CONSTRUCTIVE et surtout aux PROPOSITIONS de nos concitoyens, sur la voie de la TRANSPARENCE, des REFORMES et du RENOUVEAU dont notre pays a le plus besoin, tout de suite, aujourd’hui et non demain.
PS: Que les puristes excusent les traductions des titres et fonctions, de l’arabe au français; si cela ne correspondait pas à l’usage établi dans les traductions dans le JORT, c’est que nous avons manqué de temps pour les vérifier.
Genève, le 3 mars 2010
Aïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Man Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoum
Abdel Wahab Hani
awhani@yahoo.fr, +33617960037
Islamistes libérés: Alger souhaite que l’expérience malienne ne se répète pas
AFP 2 mars 2010 18:40:07 ALGER, – L’Algérie souhaite que la décision malienne de la libération de quatre islamistes de la branche maghrébine d’Al-Qaïda en échange d’un otage français ne se répète pas, a indiqué mardi un responsable du ministère des Affaires étrangères. « Nous souhaitons que cette initiative malienne ne soit pas répétée », a déclaré Le directeur général des relations multilatérales au ministère des Affaires étrangères, Benchaâ Dani, à la radio publique francophone. « Toute libération d’un terroriste pourrait, à ce stade-là, porter un danger supplémentaire à des victimes innocentes », a-t-il ajouté. Quatre islamistes -deux Algériens, un Burkinabé et un Mauritanien arrêtés en avril 2009 dans le nord du Mali- dont Al-Qaïda exigeait la libération contre celle du Français Pierre Camatte ont été libérés dans la nuit du 21 au 22 février. M. Camatte a été libéré le 23 février dans le nord du Mali. L’Algérie avait décidé de rappeler « pour consultation » son ambassadeur au Mali et condamné « avec force » la libération par Bamako des quatre islamistes. L’Algérie reproche au Mali le non respect de la Convention bilatérale de coopération judiciaire, au nom de laquelle la demande d’extradition des deux ressortissants algériens, poursuivis dans leur pays pour des actes terroristes, a été formulée en septembre 2009 et réitérée en février 2010, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.AFP
Le secrétaire général de l’UPM installé jeudi dans ses fonctions
Indicted Turkish general leads winter exercises
Turkish court warns Erdogan not to force reforms
By REUTERS Published: Mar 3, 2010 4:22 PM Updated: Mar 3, 2010 4:22 PM ISTANBUL: The head of Turkey’s Constitutional Court has said he fears it may have to rule on planned judicial reforms that are straining ties between the Islamist-rooted government and the secular establishment. His comments will be seen as a warning to Prime Minister Tayyip Erdogan to tread carefully and seek consensus. Even though Erdogan has not yet unveiled his plans, the parliamentary opposition and much of the judiciary have already indicated they will try to block them. The reform is likely to aim to curb judges’ powers and make it harder to ban political parties, after Erdogan’s own AK Party narrowly avoided being outlawed by the Constitutional Court in 2008 for anti-secular activities. Court Chairman Hasim Kilic told the Hurriyet newspaper in a report published on Wednesday that Turkey needed serious constitutional reform, but that this must be achieved through a broad consensus. « Initiatives to change the constitution in Turkey in recent times have caused a lot of tension, » he said. « My fear is that the judicial reform and constitutional change will come to us… « Turkey will sooner or later reach the target of being a country of law and democracy. But we are progressing along this path with very heavy damage. » The reform plan comes at a time of tension between Erdogan’s AK Party and the pillars of Turkey’s secular system — the military and the judiciary. There is also currently media speculation that Chief Prosecutor Abdurrahman Yalcinkaya could launch a fresh bid to ban the AK Party. Erdogan has said he will take his reforms to parliament and, if they are blocked there, seek to push them through by referendum. The confrontation with the judges, along with the detention of scores of military officers suspected of conspiring to overthrow the government, has led to speculation that Erdogan may call a snap election instead of waiting until the end of his term in mid-2011 to seek a third term. Erdogan denies any such plans. But if the judiciary tried to block the referendum process, creating institutional deadlock, he might come under new pressure from within his party to do so. Since it first came to power in 2002 the AK Party has repeatedly clashed with conservative, nationalist secularists who believe it aspires to make Turkey an Islamic state, something Erdogan also strongly denies.
Iran: Panahi arrêté pour avoir préparé un film sur les manifestations
Le fils du réalisateur iranien Jafar Panahi se dit très inquiet
L’ONG russe Memorial promet des affiches anti-Staline à Moscou
Par Mizaanoun
Les services de police de Dubaï ont apporté, depuis le 24 février 2010, à chaque fois des nouvelles dimensions à l’assassinat du haut dirigeant militaire de la Résistance palestinienne, Mahmoud Abderraouf Al Hassan El Hussein, le 19 janvier 2010. À présent le nombre des assassins, sans être tout à fait définitif est de 27. Le vingt-septième serait une femme. Mis à part les deux palestiniens détenus qui seraient aussi impliqués d’une manière qui n’est pas éclaircie. Tous sauf un, celui qui voyageait avec un passeport allemand, le dénommé Bodenheimer, étaient entrés à Dubaï avec des passeports occidentaux. Les chancelleries occidentales jouent aux « victimes » d’une manipulation de leurs documents officiels de voyages. Par conséquent aucun pays occidental ne veut reconnaître son implication volontaire ou par coercition dans ce dernier crime. La version des passeports trafiqués ou falsifiés ne serait qu’une échappatoire soigneusement calculée.
Par ailleurs aucun pays occidental ne serait en mesure, pour les raisons plus qu’évidentes de refuser un élément, une logistique ou une arme quelconque qui permet aux sicaires sionistes d’abatte leur victime. Les victimes sont, dans leur majorité, des arabes de Palestine, du Liban, d’Égypte, mais aussi des fois de n’importe quelle autre région du monde et de quelle autre religion.
D’autre part ni les services secrets occidentaux, ni le Mossad n’auraient peut être prévu, dans le scénario, le rôle exact que jouerait la police de Dubaï, tel comme on l’a vu. D’ailleurs ce point reste un mystère encore, car on ignore les motifs réels qui ont poussé la police d’un pays, allié affirmé de l’Occident et par syllogisme des israéliens, tels que les Émirats A. Unis, à faire public les détails sur un crime commis par des services secrets amis. Les autorités de ces émirats ont mis plus de dix jours avant d’annoncer publiquement leur enquête sur cet assassinat. On sait aujourd’hui que plusieurs régimes de la région qui ont été mis au courant du crime, ont suggéré, à travers leurs porte-parole dans le monde des médias, de couper court, archiver le crime et éviter de lui donner une résonnance quelconque, suivant ainsi l’exemple de plusieurs autres régimes arabes qui, dans des circonstances aussi dramatiques, n’ont jamais osé attribuer de tels assassinats de dirigeants de la Résistance dans leurs capitales aux services secrets israéliens Mossad[1].
Le chef de police de Dubaï le général Khalfan a invoqué tout simplement une violation de souveraineté et ainsi il laisse bien clair que les Émirats ne se sentent aucunement concernés par des considérations de solidarité arabes ou musulmanes. Il a situé le crime au niveau de n’importe quel autre, indépendamment de la nationalité, arabe et musulmane de la victime et celle de ses assassins. D’ailleurs lors d’une des ses conférences de presse le général a laissé bien claire cette position des Émirats en disant que la police aurait fait la même enquête si la victime était musulmane, hindoue, brahmaniste, bahaï ou de n’importe quelle secte.
Il sera très difficile de connaître d’une manière certaine le degré de collusion de chacun des états occidentaux. Pour le moment 12, sont les passeports britanniques, 6 les irlandais, 4 les français, 3 australiens et un allemand, au total 26. On n’a pas révélé la nature du 27 passeport de la femme. Pour les allemands le passeport est bien authentique et est délivré par les autorités de ce pays dans la ville de Cologne sur présentation d’un passeport israélien par l’intéressé qui prétendait avoir des parents d’origine allemande. Mais la police allemande n’est pas allée demander des comptes à cet individu sur sa participation au crime.
Pour ce qui concerne les israéliens, comme d’habitude à chaque crime qu’ils commettent, nient en bloc. Le ministre des affaires étrangères, l’insipide et néanmoins un des faucons sionistes, Lieberman, exige des « preuves » qui impliqueraient, selon lui, les israéliens et particulièrement leur petite, mais bien monstrueuse machine de mort, le Mossad. Leur grande machine de mort s’appelle le Tsahal. Ils la qualifient de forces de défense alors que depuis son existence embryonnaire, au début du vingtième siècle, elle a été toujours une armée destinée aux agressions préventives. Depuis elle sème la terreur dans toute la région. Les fondateurs de ces forces armées sont les terroristes reconnus mondialement, dont les noms, entre autres, sont : Ben Gourion, Begin, Simon Peres, Yitzhak Shamir, Igal Allon, Yitzhak Rabin etc.
L’écrivain anglais Gordon Thomas, auteur, entre autres livres, « Les espions de Gidéon, Histoire secrète du Mossad[2] » a provoqué dernièrement le courroux du Comité Judéo-américain à New York. Cette organisation de juifs américains accuse la BBC , d’avoir laissé diffuser les propos de l’écrivain qu’elle qualifie de tendancieuses et selon lesquels, le Mossad jouit du soutien inconditionnel des juifs se trouvant aux quatre coins de la planète. De son côté, le quotidien israélien, édité en anglais, le « Jérusalem Post » a rapporté que le Comité Judéo-américain a publié le lundi (22-02-2010) un communiqué dans lequel il se dit « choqué par le fait que la chaine 4 de radio, de la BBC , ait permis à son invité d’affirmer que « le Mossad s’appui sur les juifs dans le monde pour mettre à exécution ses plans d’assassinats. » Au cours de son exposé G. Thomas a expliqué au journaliste Eddie Meyer qui dirige le programme comment le Mossad arrive avec toute facilité à commettre des assassinats à l’étranger: «Le Mossad s’appui sur un réseau de points d’appui, qu’il appelle Asylum. Il s’agit de citoyens juifs locaux dans pratiquement tous les pays du monde bien disposés à son égard. » Plus loin on reviendra sur certains détails concernant ce réseau mondial dit Asylum.
David Harris, le directeur exécutif de ce Comité, a déclaré « que de telles affirmations sont sans fondement et dépassent les lignes rouges entre la liberté d’expression responsable légitime et l’exploitation à outrance de la peur. Car la commission de la radio britannique, en moins d’une minute, a jeté l’ombre de la suspicion sur la vie de tous les juifs dans le monde entier. » En effet au cours d’un programme de la chaine de radio 4 de la BBC avait invité Gordon Thomas pour donner son opinion sur l’assassinat du haut dirigeant de Hamas à Dubaï.
D’ailleurs les propos tenus sur les ondes de la radio de la BBC sont corroborés par un article écrit par le même écrivain et paru sur le site Internet Telegraph/Global Research[3] qui fournit beaucoup plus de détails sur les services secrets israéliens et écrit:
« Le refus du gouvernement israélien de commenter officiellement l’assassinat a permis une fois de plus de donner le maximum de publicité pour le Mossad, son féroce organe de services secrets. Ses implacables exécutions devenues célèbres ont été porté au grand écran par le film « Munich…
Ça fait longtemps que l’Agence a opté pour le silence comme la meilleure façon de répandre la terreur dans le cœur de tous ses ennemis arabes. » Et continue plus loin : « Ça fait près d’un demi siècle que Meir Amir, le plus implacable et innovateur de ces services secrets, qu’il avait scellé les règles et les directives. Chacune de toutes les exécutions doit être officialisée et approuvée par le premier ministre israélien en fonction. Pour autant, chaque exécution se déroule sous le patronage de l’état la plus haute instance dotée de toutes les prérogatives pour officialiser ces assassinats. Le tueur n’est en rien différent du bourreau nommé par l’état. Donc l’année dernière (2009) Mahmoud « El Mabhouh est passé en tête de la liste des adversaires à abattre coûte que coûte.
J’ai rencontré en 2001, pour la première fois, Amir – poursuit l’auteur – grâce à lui j’ai pu parler d’abord aux espions du Mossad, qu’on appelle les « Katsas » et par la suite aux assassins qu’on appelle les « Kidons » qui prennent leur nom du terme hébreux qui veut dire la baïonnette. Ces conversations m’étaient d’un grand apport pour rédiger mon livre « Les espions de Gidéon, Histoire secrète du Mossad ». D’ailleurs le seul approuvé par le Mossad. Lors de notre première rencontre, Amir m’avait exhibé une copie de ces règles. Après deux ans d’entraînement à « l’académie » du Mossad, à Herzlia, près de Tel Aviv, chaque recrue en reçoit un exemplaire. L’assassinat à Dubaï est un exemple classique sur les méthodes utilisées par le Mossad. Les assassins de Mahmoud El Mabhouh ont été sélectionnés entre les kidons actuels qui comptent dans leurs rangs aussi des femmes pleines de volonté pour tuer.
On n’a pas encore établi comment a été assassiné El Mabhouh, mais pour les kidons de préférence ils utilisent l’étranglement par fil métallique, la bombe bien camouflée dans une voiture, un choc électrique ou l’utilisation d’un des poisons fabriqués par les scientifiques du Mossad dans leur quartier près de Tel Aviv.
Selon les dernières révélations faites par la police de Dubaï, Mahmoud El Mabhouh aurait d’abord reçu une forte décharge électrique paralysante, puis on lui a injecté de la succinylcholine ou suxamethoniumchloride. Ainsi parfaitement endormi, inconscient il a été finalement étranglé.
« Le plan pour assassiner Mahmoud « El Mabhouh » a été échafaudé dans une petite salle de conférence, située à côté du bureau de Meir Dagan, le chef du Mossad durant les huit dernières années. En effet Dagan est réputé de s’aventurer dans des ruelles des quartiers arabes qui lui sont inconnues avec rien d’autre qu’un pistolet dans la poche. Lui seul sait combien de fois il a demandé l’autorisation au premier ministre de tuer un dirigeant de la Résistance qui pour les israéliens n’est qu’un terroriste qu’on ne peut pas et on ne doit pas envoyer devant un tribunal israélien. Ce que les Kidons savent aussi et à qui Dagan leur a montré auparavant l’autorisation dûment signée par le premier ministre : C’est la licence pour tuer.
Donc, comme il semble l’être, si le nom de Mahmoud était indiqué sur un document pareil, certainement il a été signé, dans ce cas, par Benyamin Netanyahu. Une telle autorisation et tous les aspects d’une opération menée par l’escadron de la mort formé par les Kidons juifs, seraient toujours énergiquement démentis par un porte-parole du gouvernement à chaque fois que la question à ce sujet est posée. Ce qui n’a pas empêché le général de la police de Dubaï d’accuser à tort et à travers le premier ministre israélien.
(En effet le général Khalfan, vient d’indiquer (aujourd’hui 02 mars 2010) qu’il va officiellement solliciter au procureur des Émirats de lancer un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et de Meir Dagan. Et de préciser, pour crime commis dans un pays étranger violant sa souveraineté et pour usage de passeports de pays occidentaux amis et alliés des Émirats A. Unis, ce qui est de nature à compliquer les entrées de leurs citoyens dans le pays. On verra quelle suite sera donnée à une telle requête).
Comme dans cette semaine, il y a de ça deux ans, Dagan avait envoyé une équipe de Kidons à Damas pour assassiner Imad Mughniyeh. Dans son dossier chez le Mossad sont inclus les détails de l’organisation qui avait séquestré Terry Waite et l’attentat contre la base des marines U.S près de l’aéroport de Beyrouth qui a tué 241 soldats américains. Les Etats-Unis avaient mis sa tête au prix de 12,5 millions de livres sterlings (15 millions de dollars) . Dagan le voulait seulement mort.
Des psychiatres, des psychologues, des scientifiques, des psycho-analystes, des spécialistes de dresser le profil de la personne etc. L’ensemble de ces « experts » avaient été sollicités pour décider sur la meilleure manière d’assassiner Mughniyeh. Et ils conclurent, qu’il sera certainement parmi les invités d’honneur, durant la célébration en février 2008, de l’anniversaire de la révolution Islamique d’Iran dirigée par l’ayatollah El Jomeyni, au Centre Culturel iranien à Damas. L’équipe des Kidons a réussi à installer une bombe dans le repose-tête du siège de la voiture Mitsubishi Pajero de location. Quand Mughniyeh était arrivé au Centre Culturel à 19heures 12 minutes, une explosion a fait voler sa tête en éclats. Pour la détonation, les Kidons se sont servis d’un téléphone portable.
Durant les funérailles qui ont eu lieu à Beyrouth, la mère, Um-Imad, était assise au milieu d’une mer de tchadors noirs. La vieille maman pleurait son fils. Pourtant il avait promis de lui rendre visite, justement, le jour d’après. Elle se lamentait de n’avoir même pas une photo en souvenir de son fils. Deux jours plus tard elle recevait un colis postal, dans lequel il y avait la photo de son fils Imad, mais expédié de Haiffa.
(Le cynisme, le sadisme vont de pair avec l’esprit assassin qui anime les sionistes dans leur ensemble
La liste des assassinats commis par les Kidons est longue et s’étend au-delà du monde arabe. Dans leur base lointaine dans le désert du Néguev où la mer de sable n’est interrompue que par les silhouettes des installations nucléaires israéliennes de Dimona, les Kidons s’entraînent avec une variété de pistolets, apprennent comment camoufler les bombes, comment administrer une injection létale à une personne déterminée se trouvant en pleine foule et comment faire de manière à ce qu’un assassinat paraisse un accident banal ou une mort naturelle.
(Avec l’assassinat de Mahmoud El Mabhouh à Dubaï, ils ont tout fait afin que leur crime paraisse une mort naturelle. N’ont-ils pas mis la chaîne de sécurité de l’intérieur de la chambre et accroché à l’extérieur de la porte l’écriteau « Do Not Disturb » ? D’ailleurs la police de Dubaï n’a relevé aucune trace de résistance de la victime, tellement les assassins étaient rapides et organisés pour la succession des étapes de la mise à mort. La première minute qui a pris la victime totalement au dépourvu était la plus fatale.)
Ils étudient les assassinats célèbres comme par exemple celui de John F. Kennedy. Ils étudient les traits du visage et les coutumes de leurs cibles potentielles. Tous les détails sont transformés en fichiers et introduits dans leurs ordinateurs. Ces fichiers sont classés hautement confidentiels. Dans ces ordinateurs il y a aussi des milliers de plans de villes avec leurs rues qui sont téléchargés de Google Earth et continuellement mis à jour.
(Si l’auteur cite spécifiquement l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy, comme un cas célèbre, on ne peut pas le considérer comme un exemple innocent. Car le mystère sur cet assassinat reste jusqu’à nos jours total. On sait par contre que Kennedy était farouchement contre le projet nucléaire des sionistes en Palestine. À l’époque c’étaient la France et l’Angleterre les plus fidèles alliés des sionistes. Ce sont ces deux pays et particulièrement la France qui vont fournir les éléments nécessaires pour la construction de la centrale nucléaire de Dimona qui a produit, selon plusieurs sources, plus de deux cents bombes nucléaires jusqu’à présent).
Plus d’un demi-million de juifs « sayanim » dans le monde collaborent avec le Mossad.
Le Mossad est un des services secrets, le plus petit du monde. Mais il dispose d’un système d’appui incomparable. C’est le réseau connu sous le nom Asylum et composé desayanim (pluriel de sayan) un dérivé du terme hébreu lesayeath et qui veut dire « soutien » Ce sont des dizaines de milliers les sayanim ou les « assistants » bénévoles du Mossad dans le monde.
(D’autres sources affirment que le nombre de ces sayanims dépasse le demi-million, répartis sur toute l’étendu de la planète et généralement bien nantis et disposés à tout moment à voyager vers n’importe quel pays du monde pour aider les Kidons à assiéger leurs victimes. Ils sont de tous les âges et aussi des deux sexes, tel comme on l’a vu dans de dernier assassinat de Dubaï.)
Chacun de ces sayanim, explique encore G. Thomas, avait été soigneusement sélectionné. Des fois ils sont recrutés sur le terrain par les Katsas, les agents secrets du Mossad, qui sillonnent le monde. Les services de certains des membres de ce groupe secret, ont été directement sollicités et ainsi ils sont devenus des sayanim.
(Ce qui veut dire que les uns sont volontaires et d’autres ont été convaincus par les agents secrets du Mossad. En tout cas tous sont des juifs.)
Le rôle créé pour ces sayanim par l’innovateur du Mossad, Meir Amir est un exemple impressionnant de cohésion et d’homogénéité de la communauté juive mondiale. Pour être plus clair encore sur ce rôle, un sayan qui dirige une agence de location de voitures met à la disposition d’un escadron de la mort formé par des Kidons, le véhicule qu’ils nécessitent sans poser la moindre question. Un sayan, agent immobilier fournit de la même manière tout un immeuble pour la vigilance ou toute autre fonction ou utilité. Un sayan directeur de banque approvisionne les Kidons des fonds nécessaires à toute heure de la journée. Un sayan médecin assure l’assistance médicale ou autre etc.
N’importe lequel de ces assistants pourrait avoir participé à l’assassinat de Mahmoud à Dubaï. Tout dernièrement le Mossad a étendu son réseau de sayanim à l’intérieur des propres pays arabes. C’est un docteur sayan de Cisjordanie qui a administré la potion homéopathique, que prenait habituellement Yasser Arafat. Quand ce dernier est mort en 2004, son médecin personnel, le docteur Al-Kurdi, avait déclaré « qu’un empoisonnement serait fort probablement à l’origine de son décès ». Il y a plusieurs rapports qui indiquent qu’au cours des cinq dernières années, une dizaine de « terroristes » ont été tués par empoisonnement.
Dans cette communauté de l’espionnage global et de l’assassinat de l’adversaire partout sur la planète, le respect pour le Mossad est monté en flèche après l’assassinat du docteur Gerald Bull par les Kidons. Il s’agit du scientifique canadien qui passait pour être le plus grand expert dans le monde en balistique des cylindres de canons. Israël avait tenté à plusieurs reprises de lui acheter son invention. À chaque fois il avait laissé bien clair son mépris pour l’état juif. Par contre, il avait offert ses services à Saddam Hussein pour construire un canon géant susceptible de lancer des projectiles contenant des charges nucléaires, chimiques ou biologiques directement de l’Irak vers Israël. Saddam avait commandé trois de ces canons pour la somme de 20 millions de dollars. En plus Bull aurait été engagé comme conseiller auprès du gouvernement irakien avec une rémunération d’un million de dollars
Le 20 mars 1990 au soir, l’approbation pour assassiner Bull a été donnée par le premier ministre, Yitzhak Shamir. Nahum Admoni, le chef du Mossad de l’époque envoya un commando composé de trois individus à Bruxelles où résidait le docteur Bull dans un appartement situé dans un ensemble de bâtiments de haut standing. Chacun des trois tueurs portait un pistolet. Quand Bull, âgé de 61 ans, avait répondu à l’appel de la sonnerie et a ouvert la porte, on lui tira dessus cinq fois directement à la tête et au cou. L’un après l’autre, chaque Kidon a tiré de son 7,65 et ont laissé Bull mort, criblé de balles, à l’entrée même de son appartement. Une heure plus tard tous ont quitté le pays sur un vol vers Tel Aviv. Et en quelques heures le département de guerre psychologique organisée par le Mossad a déclenché sa machine d’intoxication. Les sayanim s’étaient chargés de filtrer dans les medias européens des fabulations qui consistent à présenter l’assassinat de Bull comme étant œuvre de sicaires à la solde de Saddam Hussein parce que Bull n’aurait pas tenu sa parole et n’avait accompli son accord avec les irakiens !
Dans un autre article du journaliste et écrivain James Petras, l’auteur donne l’analyse pertinente dont ce qui suit en est la traduction[4].
Les assassinats commandités par un état voyou
Les preuves sont accablantes : La présentation par la police de Dubaï des vidéos de surveillance avec tous les détails sur les assassins a été corroborée par les affirmations d’experts israéliens de sécurité et applaudie par les principaux médias et annalistes israéliens. Le Mossad avait déclaré explicitement qu’Al Mabhouh était, après avoir survécu à plusieurs autres tentatives d’assassinat, une cible de priorité absolue. Israël n’a même pas jugé nécessaire de démentir les accusations d’être le commanditaire de l’assassinat. Le système de communication sophistiqué utilisé par les tueurs, la logistique, la planification de leur entrée, de leurs allées et venues, puis de leur sortie de la ville de Dubaï ainsi que l’envergure et la portée de l’opération, présentent toutes les caractéristiques d’une opération préparée au plus haut niveau de l’état
La politique israélienne des assassinats commis sur sol étranger soulève de graves questions qui mettent en péril les fondements de l’État moderne, à savoir la souveraineté, l’état de droit, la sécurité nationale ainsi que celle des personnes tout court
Israël a déclaré clairement appliquer une politique qui viole systématiquement la souveraineté de n’importe quel pays quand il décide de tuer ou d’enlever toute personne qui serait accusée de s’opposer à sa politique. Dans la proclamation comme dans son application réelle sur le terrain, la législation, les décrets et les actes réalisés par Israël à l’étranger supplantent automatiquement les lois, les organismes et les institutions en vigueur dans n’importe quel autre pays.
Imaginons que la politique d’Israël se mue en pratique commune dans tous les pays du monde, alors nous entrons tout simplement dans la jungle sauvage hobbesienne dans laquelle les personnes seraient exposées aux intentions des assassins déterminés constitués en escadrons de la mort venant de l’étranger et au-dessus des lois nationales ou des autorités responsables locaux. Chaque état pourrait alors imposer ses propres lois, franchir les frontières à sa guise pour aller assassiner, impunément, des citoyens d’autres nations ou de simples résidents dans ces pays. Les assassinats hors frontières perpétrés par Israël se moquent éperdument, de la notion de souveraineté nationale
La méthode employée par les israéliens de mettre en application des exécutions extrajudiciaires et extraterritoriales – l’exemple type du récent assassinat (du haut dirigeant de la Résistance palestinienne Hamas) Al Mabhouh dans une chambre d’hôtel à Dubaï – viole tous les principes fondamentaux de l’État de Droit. Les exécutions extrajudiciaires ordonnées par un état signifient que ses services secrets se soient transformés en juges, parties, procureurs et bourreaux. Ils ne sont freinés par aucune raison de souveraineté, aucune législation et aucune obligation d’une nation de protéger ses propres citoyens ou ses visiteurs
Les preuves, les procédures légales, les droits de la défense et les contre-interrogatoires, tout s’efface dans une telle procédure. Les assassinats extrajudiciaires prônés par l’état sapent totalement tout genre de procès en bonne et due forme. L’élimination des opposants à l’étranger représente l’étape logique qui suit les simulacres de procès à l’intérieur d’Israël qui s’appuient sur des lois racistes et des décrets de détention administrative qui ont dépouillé le peuple palestinien et ont violé les lois internationales.
Les escadrons de la mort du Mossad agissent directement sous les ordres du premier ministre (qui a approuvé, comme l’exigent les normes toujours en vigueur dans cet état voyou, le récent assassinat). L’écrasante majorité des israéliens appuient avec arrogance ce genre d’assassinats, surtout quand les assassins échappent à la détection et s’enfuient avant d’être capturés.
Le fonctionnement sans entrave des escadrons de la mort à l’étranger, sous le patronage de l’état, pour exécuter des assassinats extrajudiciaires aussi impunément, constituent toute une terreur pour tout critique, écrivain, dirigeants politique et militant des droits civiques qui ose faire front et critiquer Israël.
Les antécédents d’Israël dans les opérations qui consistent à tuer tous ses adversaires à l’étranger marquent les contours extérieurs de la répression par ses partisans à l’étranger et qu’on retrouve particulièrement au sein des organisations juives ou sionistes dont la grande majorité a appuyé, dans le passé et continue de le faire dans le présent, la violation d’Israël de la souveraineté national de tout état, en commettant des assassinats extrajudiciaires. Au moment où Israël élimine physiquement ses adversaires, les 51 organisations juives aux Etats-Unis répriment à leur tour, économiquement tous ceux qui désapprouvent ou qui s’opposent à la politique d’Israël. Elles exercent d’énormes pressions sur les patrons, les présidents d’université, les responsables publics afin qu’ils licencient leurs employés, académiciens et autres professionnels qui osent s’exprimer verbalement ou par écrit contre les tortures, les massacres extrajudiciaires et l’expropriation massive des palestiniens par Israël.
Jusqu’à présent, les commentaires les plus critiques – à l’intérieur d’Israël ou ailleurs – sur le récent assassinat de Dubaï, se sont concentrés sur « l’incompétence » des agents y compris le fait qu’ils se sont permis de se laisser filmer leurs visages par les caméras dans les innombrables vidéos tout en essayant maladroitement de se déguiser en changeant de perruques sur le crâne, sous l’œil des cameras. D’autres déplorent amèrement ce qu’ils considèrent un « bricolage » du Mossad qui a « terni l’image d’Israël » en tant qu’état démocratique et ainsi, on a fourni des arguments ainsi que de l’eau au moulin des antisémites.
Aucune de ces critiques superficielles n’a été reprise par le Congrès des E.U, par la Maison Blanche ou par les présidents des principales organisations juives américaines où la règle mafieuse de l’omerta et du silence règne majestueusement sur tout et où la complicité criminelle est la norme
Bien que tous ces critiques déplorent le travail « amateur » du Mossad parce qu’il rend plus difficile la tâche des puissances occidentales de donner une couverture diplomatique aux opérations à l’étranger, personne n’a abordé la question fondamentale : l’acquisition et la falsification par le Mossad des passeports officiels britanniques, français, allemands, irlandais et australiens au nom d’israéliens à double nationalité, ce qui met en relief la nature cynique et sinistre de l’exploitation israélienne de ses citoyens jouissant de la double nationalité dans la poursuite des sanglants objectifs de sa politique.
L’usage par le Mossad de passeports authentiques délivrés par quatre nations européennes en plus de l’Australie à des citoyens israéliens, pour aller assassiner un palestinien dans une chambre d’hôtel à Dubaï soulève la brûlante question : À savoir à qui doivent loyauté les citoyens israéliens de double nationalités et jusqu’où sont-ils disposés à aller, dans leur défense et leur apologie des assassinats commis par des israéliens à l’étranger ?
C’est bien grâce à l’usage par Israël de passeports britanniques pour entrer à Dubaï et assassiner un adversaire, que dorénavant chaque homme d’affaires ou touriste britannique qui voyagera au Moyen Orient ou dans n’importe quel pays arabe ou musulman, sera soupçonné d’appartenir à un escadron israélien de la mort. Et comme on est – en Angleterre, le pays ayant « fourni » le plus grand nombre de passeports à ces assassins – dans une année électorale avec les deux partis, le Travailliste et le Conservateur, qui comptent, considérablement, tous les deux, sur les millionnaires sionistes anglais pour financer leurs campagnes électorales, il est bien difficile de voir le premier ministre Gordon Brown faire davantage que geindre et minauder.
Conclusion.
Ainsi agissent les sionistes depuis très longtemps. Avant d’arriver en Palestine. La question dépasse de loin les palestiniens, les arabes et les musulmans qui ne sont qu’une étape dans leur projet de domination du monde entier. Quand le Général De Gaulle, lors de sa célèbre conférence de presse à l’Élysée, quelques jours après « la guerre des six jours », a fini parlant des juifs, par lâcher l’expression « Un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur » il savait parfaitement à qui il avait affaire, mais il a sous estimé leur pouvoir en France même. En l’espace de quelques mois le plus grand icône de la Résistance française, a été jeté en pâture à la« chienlit » (Le terme est du Général de Gaulle) ou ce qu’on avait appelé « la révolution de mai 68 » dirigée par Daniel Cohn Bendit et d’autres têtes juives. La manipulation de l’opinion publique française avait porté son fruit et ainsi la majorité des français avait révoqué, par référendum, le président de la France , le Général Charles de Gaulle. Le rideau est tombé définitivement sur la personnalité la plus marquante de la France du vingtième siècle, le fondateur de la V République à laquelle, ironie de l’histoire, se réclame le président actuel de la France , Nicolas Sarkozy, une antithèse complète du Général. Une fois le résultat du référendum était rendu public l’homme était parti à sa ville natale, Colombey-les-Deux églises où il va décéder le 9 novembre 1970. Daniel Cohn Bendit juif d’origine allemande qui avait dirigé avec d’autres juifs la « chienlit » siège actuellement en sa qualité de député au parlement de Strasbourg.
À suivre.
[1]http://www.alquds.co.uk du 02-03-2010.
[2]Les espions de Gidéon, Histoire secrète du Mossad, Editions nouveau Monde. 2006.
[4]http://www. rebelion.org/noticia .php?id=101362
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