21 juillet 2008

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TUNISNEWS
8 Úme année,N°2981 du 21.07.2008
 archives :www.tunisnews.net 


Reporters sans frontiÚres exprime sa joie suite à la libération de Slim Boukhdir

TaĂŻeb Moalla:Le journaliste Slim Boukhdhir enfin libre

CPJ welcomes release of internet journalist

AISPP et Vérité-Action: Campagne pour sauver la  vie des prisonniers des deux décennies:Bouraoui Ben Ali Makhlouf

LibertĂ© et EquitĂ©:Mohammed Gueloui, victime d’une entorse Ă  la loi perpĂ©trĂ©e par la police politique

Liberté et Equité:Nouvelles des libertés en Tunisie

Zied ELHENI :

Assemblée générale du SNJT : les photos

D.J:Le tunisien, sous terrien.

mourad regaya:y-aurait-il une mafia du savoir ausein de l’universitĂ© Tunsienne!!!

bakchich info:Les menaces du clan Kadhafi contre la Suisse

Saad LOUNESL’AlgĂ©rie est-elle Ă  la veille d’une rĂ©volution dĂ©mocratique ?

Bassam Bounenni:Vers une refonte du Moyen-Orient

LuizaToscane: vidéo du contre sommet du 5 juillet

Alhewar:Israeli soldier filmed shooting Palestinian


 Tunisie | 21.07.2008

Reporters sans frontiĂšres exprime

sa joie suite à la libération de Slim Boukhdir

 

 
Reporters sans frontiĂšres a exprimĂ© son soulagement Ă  l’annonce de la libĂ©ration, le 21 juillet 2008, de Slim Boukhdir, intervenue quatre mois avant le terme de sa peine. Le journaliste indĂ©pendant a souffert de conditions de dĂ©tention trĂšs difficiles Ă  la prison civile de Sfax (230 km au sud de Tunis), oĂč il Ă©tait incarcĂ©rĂ© depuis le 26 novembre 2007. « Nous accueillons la libĂ©ration de Slim Boukhdir avec une joie immense. Comme Mohammed Abbou avant lui, Slim Boukhdir n’avait pas sa place en prison. Il a Ă©tĂ© privĂ© de sa libertĂ© pendant 238 jours et traitĂ© comme un criminel pour avoir dĂ©noncĂ© les dĂ©rives du pouvoir. Nous voulons voir dans la dĂ©cision des autoritĂ©s tunisiennes un gage de bonne volonté », a dĂ©clarĂ© l’organisation. « Il faut que l’Etat tunisien mette un terme au harcĂšlement des journalistes indĂ©pendants et de leurs familles, aux saisies intempestives de la presse d’opposition et Ă©trangĂšre. Les autoritĂ©s doivent Ă©galement permettre un libre accĂšs Ă  la Toile pour les internautes. Cela afin de crĂ©er des espaces de libertĂ©s et garantir la libertĂ© d’expression en Tunisie », a ajoutĂ© Reporters sans frontiĂšres. Slim Boukhdir a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© le 21 juillet 2008 en fin d’aprĂšs-midi. ContactĂ© par Reporters sans frontiĂšres, le journaliste a remerciĂ© la communautĂ© internationale qui s’est mobilisĂ©e pour demander sa libĂ©ration. MalgrĂ© des conditions de dĂ©tention difficiles (conditions d’hygiĂšne insuffisantes, intĂ©gritĂ© physique menacĂ©e par ses codĂ©tenus, privĂ© de correspondance, de journaux indĂ©pendants), Slim Boukhdir a affirmĂ© « avoir gardĂ© un Ă©tat d’esprit trĂšs fort ». Slim Boukhdir avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 26 novembre 2007 lors d’un contrĂŽle d’identitĂ© des passagers d’un taxi collectif reliant Sfax Ă  Tunis. Il avait Ă©tĂ© immĂ©diatement dĂ©fĂ©rĂ© Ă  la justice et condamnĂ©, au terme d’un procĂšs inique, Ă  un an de prison pour “outrage Ă  fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”, “atteinte aux bonnes moeurs” et “refus de prĂ©senter ses papiers d’identitĂ©â€ par le tribunal cantonal de Sakiet Ezzit dans la banlieue de Sfax. Le jour de son arrestation, il allait Ă  la capitale pour rĂ©cupĂ©rer son passeport, dont il est privĂ© depuis 2004. Slim Boukhdir, 39 ans, est le correspondant du journal panarabe basĂ© Ă  Londres Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision satellitaire Al-Arabiya. Par ailleurs, il publie des articles sur plusieurs sites Internet et notamment Tunisnews et Kantara.

Le journaliste Slim Boukhdhir enfin libre,

 

Chers confrĂšres, chers consoeurs Le Journaliste Slim Boukhdhir vient d »ĂȘtre libĂ©rĂ© il y a quelques instants. Je voulais remercier toutes celles et tous ceux qui l’ont dĂ©fendu et qui contribuĂ© Ă  sa libĂ©ration. Slim est joignable au: +216 98 670 881 Alerte de notre ami Lotfi Hajji, fondateur du Syndicat des journalistes tunisiens SJT, membre du Collectif du 18 octobre pour les droits et les libertĂ©s en Tunisie et correspondant non autorisĂ©e de la chaĂźne qatarie Al-Jazeera en Tunisie.  TaĂŻeb Moalla


TUNISIA: CPJ welcomes release of internet journalist

 

New York, July 21, 2008— The Committee to Protect Journalists issued the following statement regarding the release from prison today of Tunisian Internet writer Slim Boukhdhir, jailed since November 2007 on trumped up charges of insulting a public employee:  “We welcome this release and are relieved that our colleague has at last regained his freedom,” said CPJ’s Middle East program coordinator Joel Campagna. “But the unfortunate reality is that Slim Boukhdhir never should have been jailed in the first place. His unjust imprisonment underscores the troubling state of media freedoms in Tunisia. We hope that with Boukhdhir’s release Tunisian authorities will halt the practice of putting writers behind bars and rid itself of its dubious distinction as the Arab world’s leading jailer of journalists over the last seven years.”

 
 

Association internationale de soutien aux prisonniers politiques  
   Rue  AlJazeera 43  Tunis      Email: aispptunisie@yahoo.fr VĂ©ritĂ©-Action  Case postale 1569  CH – 1701  Fribourg, Suisse    TĂ©l: ++41 79 703 26 11   Fax: ++41 21 625 77 20   Email. info@verite-action.org

Campagne pour sauver la  vie des prisonniers des deux décennies: Pour mettre fin à la politique de la mort lente:

 
11- Bouraoui Ben Ali Makhlouf Sarah : « Mon pĂšre m’a laissĂ© encore un embryon dans le ventre de ma mĂšre et  je lui rend visite en prison aujourd’hui Ă  l’ñge de 18 ans 
 ! » Nom et PrĂ©nom : Bouraoui Makhlouf Date et lieu de naissance : 15 janvier 1960 Ă  Sousse Profession : commerçant Etat civil : mariĂ© et pĂšre d’un garçon et d’une fille Date d’entrĂ©e en prison : 1991 Etat de santĂ© : une fracture au dos/ ostĂ©oarthrite Peine : Ă  perpĂ©tuitĂ© Lieu d’emprisonnement actuel : Monastir CoordonnĂ©es de la famille : Al-Souiss, Sousse TĂ©l. +216 73332274 Souffrance de la famille : Bouraoui Makhlouf a laissĂ© Moadh et Meriem pas encore scolarisĂ©s. Sarah qui Ă©tait un embryon dans le ventre de sa mĂšre, a 18 ans aujourd’hui
 ! AprĂšs l’arrestation de Bouraoui Makhlouf, ses parents Ali Makhlouf et Habiba Makhlouf ont pris en charge sa famille mais ils ont dĂ©cĂ©dĂ© l’un aprĂšs l’autre et Ă  chaque dĂ©cĂšs, il Ă©tait interdit d’assister aux funĂ©railles malgrĂ© que la loi tunisienne le lui autorise. Il a entamĂ© plusieurs grĂšves de la faim et Ă  chaque fois, il subissait les dĂ©placements abusifs et punitifs et son Ă©pouse Ă©tait interdite de visite. Pour Ă©crire Ă  Bouraoui Makhlouf : Prison civile de Monastir, Monastir, RĂ©publique Tunisienne. Appel Ă  tous ceux qui sont touchĂ©s par la souffrance des « prisonniers des deux dĂ©cennies »: Faites connaitre la souffrance de ces prisonniers … Envoyez des lettres, des mots, publiez des articles … Ecrivez aux autoritĂ©s tunisiennes … Appelez les familles des prisonniers pour les soutenir … Aidez leurs femmes et enfants … Pour qu’on ne dise pas qu’on ne le savait pas.

Sauvez la vie du prisonnier politique et ingĂ©nieur Ridha Boukadi LibertĂ© pour Slim Boukhdhir, la plume libre LibertĂ© et EquitĂ© Organisation de droits de l’homme indĂ©pendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 17 juillet 2008

Mohammed Gueloui, victime d’une entorse Ă  la loi perpĂ©trĂ©e par la police politique

 

 
Finalement, Monsieur Mohammed Gueloui, militant des droits de l’homme a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© aujourd’hui, jeudi 17 juillet 2008 [
]Son arrestation visait Ă  le harceler et Ă  le sanctionner pour son activitĂ© militante. Son emprisonnement qui a durĂ© 17 ans ne suffisant pas, il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  Slimane pendant trois jours pendant lesquels il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© au centre de dĂ©tention de Bouchoucha alors qu’il a fait Ă©tat des documents pouvant qu’il n’y avait plus de mandat de recherche Ă  son encontre, mais le commissaire de Slimane, Ramzi Gafsi, [
] l’a fait transfĂ©rer Ă  GabĂšs. De lĂ , il a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au procureur de la RĂ©publique [
] qui a fini par le faire libĂ©rer [
] Pour le bureau exĂ©cutif de l’organisation Le PrĂ©sident MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version originale, LT)

 
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingĂ©nieur Ridha Boukadi LibertĂ© pour Slim Boukhdhir, la plume libre LibertĂ© et EquitĂ© Organisation de droits de l’homme indĂ©pendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 18 juillet 2008

Nouvelles des libertés en Tunisie

 
1) Ramzi Romdhani est en danger L’état de santĂ© de Ramzi Romdhani, prisonnier d’opinion, s’est dĂ©gradĂ© et inspire de l’inquiĂ©tude. Il est en grĂšve de la faim depuis le 24 juin 2008 pour exiger sa libĂ©ration [
] Sa sƓur qui lui a rendu visite Ă  la prison de Mornaguia Le 15 juillet 2008 nous a informĂ© qu’il ne pouvait pas se tenir debout du fait de son Ă©puisement dĂ» Ă  vingt quatre jours de grĂšve [
] 2) Mohammed Ammar et Adel Ouni Mohammed Ammar et Adel Ouni, ex prisonniers politiques continuent leur grĂšve de la faim illimitĂ©e pour le vingt sixiĂšme jour d’affilĂ©e. Leur Ă©tat est devenu critique. Adel Ouni souffre des sĂ©quelles d’une violente agression Ă  la tĂȘte perpĂ©trĂ©e par le directeur de la prison, Abderrahmane Idoudi. Une dĂ©lĂ©gation de l’organisation LibertĂ© et ÉquitĂ© rendu visite aux grĂ©vistes de la faim cet aprĂšs midi [
}] 3) Lotfi Ouerghi Bouzaiane De mĂȘme, Lotfi Bouzaiane continue sa grĂšve de la faim illimitĂ©e pour le quinziĂšme jour d’affilĂ©e. Son Ă©tat s’est dĂ©gradĂ© de façon visible. 4) Toumi Mansouri Toumi Mansouri, ex prisonnier politique, ingĂ©nieur, poursuit sa grĂšve de la faim pour le sixiĂšme jour d’affilĂ©e pour rĂ©clamer son droit Ă  rejoindre sa famille Ă  Sousse, ville oĂč il peut dĂ©crocher un emploi proche des siens, or il est astreint au contrĂŽle administratif Ă  Ksour dans le gouvernorat du Kef. 5) Zyed Fakraoui Zyed Fakraoui, prisonnier d’opinion poursuit sa grĂšve de la faim illimitĂ©e depuis son arrestation le 25 juin 2008 pour exiger sa libĂ©ration. Sa santĂ© s’est dangereusement dĂ©tĂ©riorĂ©e. 6) Anis Chouk Anis Chouk, un prisonnier de droit commun, poursuit sa grĂšve de la faim illimitĂ©e pour le soixantiĂšme jour d’affilĂ©e pour exiger sa libĂ©ration. Son avocat, qui lui a rendu visite Ă  la prison de Mornag, a affirmĂ© que son Ă©tat de santĂ© est extrĂȘmement critique, Ă  deux doigts de la mort. De mĂȘme, son frĂšre, qui lui a rendu une visite directe, nous a affirmĂ© qu’il Ă©tait Ă  l’agonie. Il fait porter au pouvoir judiciaire, notamment au juge d’instruction, la responsabilitĂ© de ce qui pourrait arriver Ă  son frĂšre et appelle toutes les associations et organisations de droits de l’homme, ainsi que toutes les consciences vives, Ă  se mobiliser pour sauver la vie de son frĂšre.. Anis Chouk a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 31 mars 2008, accusĂ© de vol avec utilisation de la violence. Il a niĂ© avec vĂ©hĂ©mence tout ce qui lui Ă©tait imputĂ© et ses complices supposĂ©s ont niĂ© devant le juge d’instruction sa prĂ©sence lors des faits. Pour le bureau exĂ©cutif de l’organisation Le PrĂ©sident MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version originale, LT)

                                   
Zied El-Heni ŰČÙŠÙ€Ù€Ű§ŰŻ Ű§Ù„Ù‡Ù€Ù€Ű§Ù†Ù€Ù€ÙŠÂ Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â                                                                                                                                                                                                 h ttp://journaliste-tunisien.blogspot.com—                                                                                                                                                                                                                                                      

Le tunisien, sous terrien

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En regardant cet aprĂšs midi le dĂ©bat, les interventions des diffĂ©rents chefs de groupe parlementaire au «  congrĂšs pour la rĂ©forme des institutions » en  France, et ce en direct sur la tĂ©lĂ©vision ; je me suis senti et ce en direct sur une autre planĂšte ou plutĂŽt un sous terrien, eu Ă©gard Ă  ce qui se passe chez moi en Tunisie oĂč l’on vĂ©nĂšre un homme omniprĂ©sent, omnipotent, un « dieu » sur le sol tunisien et loin d’ĂȘtre le hyperprĂ©sident, qualitĂ© accordĂ©e pĂ©jorativement Ă  Sarkozy . Et dire que l’on a aussi des parlementaires, costumĂ©s, cravatĂ©s. Et dire que l’on est au 21Ăšme siĂšcle. Et dire que l’on en veut faire l’union avec ces gens lĂ , ces extraterrestres, ces hommes et femmes qui se trouvent Ă  des annĂ©es lumiĂšres de notre pays ; la Tunisie
 Le carburant coĂ»te trĂšs cher ! Il est nĂ©cessaire Ă  tous et Ă  toutes de l’Ă©conomiser ; sauf pour ben ali. Que pour sa sĂ©curitĂ© ou pour l’illusion de le sĂ©curiser, on dĂ©pense sans compter des milliers de tonnes de pĂ©trole Ă  chaque dĂ©placement qu’il soit rĂ©el ou fictif ce qui est souvent le cas. Il suffit de regarder le nombre de vĂ©hicules, tous les corps sĂ©curitaires confondus (police, gendarmerie, voire militaire), jonchĂ©s ou en mouvement sur les routes et notamment sur l’autoroute Carthage-Hammamet. C’est ridicule, c’est malheureux sachant que nous l’avons plĂ©biscitĂ© Ă  99,
% Pour que l’on arrĂȘte de subventionner sa sĂ©curitĂ©, il faut tout simplement : Que l’on lui administre de l’adrĂ©naline pour qu’il a moins peur. Que l’on lui injecte une Hormone anti-mulleriene pour nous dĂ©barrasser de sa coĂ»teuse phobie et peur des tunisiens et tunisiennes. Et vous allez voir combien notre facture carburant sera trĂšs allĂ©gĂ©e. Tunis le 21 juillet 2008 D.J

 

y-aurait-il une mafia du savoir ausein de l’universitĂ© Tunsienne!!!

chers collĂšgues, chers internautes, La plupart d’entre nous,ycompris les universitaires prĂ©sente l’universitĂ© comme un bastion de la construction nationale basĂ©e sur les idĂ©aux modernes,et un porte Ă©tendard de toutes les nobles valeurs necessaires Ă  l’emergence de la Tunisie »vraie »,la Tunisie de demain. Une expĂ©rience personnelle de bientot seize ans essentiellement Ă  Sousse,et Ă  la FacultĂ© des Lettres,hĂ©ritiĂšre dela sublime et grandiose ecole normale supĂ©rieure m’a permis en toute modestie d’ouvrir les yeux sur les »moeurs cachĂ©es »voire les « dĂ©boires »de la »gente » universitaire dans les sciences humaines,essentiellement l’histoire,reprĂ©sentĂ©e par les »patriarches »ou les »caids »accaparant par laforce du hasard et de la loi,les responsabilitĂ©s »souveraines » (commissions doctorales,commissions d’habilitation,commissions de titularisation……)jugĂ©es contraignantes,peu rĂ©munerĂ©es,mais prometteusesĂ  plus d’un titre!!!! Les prĂ©sidentsessentiellement,plus que les membres,tantot Ă©lus,tantot dĂ©signĂ©s lĂ©gifĂšrent en toute »transparence »et prennent leurs dĂ©cisions en toute Ă©quitĂ©,et tranquilitĂ© sansdĂ©rangement,ni intervention de quelque sorte soit-elle!!!! quand la facultĂ© des Lettres de Sousse fut crĂ©e,elle se heurta de suite Ă  l’animositĂ© entre le collĂšge normalien considĂ©rĂ© comme le »lĂ©gataire du savoir universel »et le collĂšge facultaire considĂ©rĂ© comme des « persona non grata »,certains normaliens n’ont meme pas acceptĂ© de faire bĂ©nĂ©ficier les Ă©tudiants de la nouvelle institution de leur savoir considĂ©ré »hors normes »!!!!! Etant l’un des premiers »persona nongrata » Ă  intĂšgrer le noyau du collĂšge facultaire j’osai espĂ©rer(et je crois que je n’Ă©tais pas le seul!!)que la nouvelle institution volerai de ses propres ailes,et obtiendrait petit Ă  petit sa personnalitĂ© propre en accĂ©dant par Ă©tapes,Ă  la pleine autonomie d’enseignement,et de recherche,mais tout cela ne fut(aprĂšsseize ans)qu’un mauvais ,pitoyable,et lointain reve!!!! J’ai passĂ© en revue dans le prĂ©cĂ©dent article certaines des pratiques »frauduleuses »voire »mafieuses »de la »gente universitaire »(essentiellement en sciences humaines,et prĂ©cisĂ©ment en histoire),ces pratiques Ă©taient jusqu’Ă  un passĂ© proche concentrĂ©e Ă  Tunis,puis aprĂšs la mise Ă  niveau de la facultĂ© de Sousse,on a eu la chance,la faveur,d’une »dĂ©centralisation des pratiques douteuses ». Nos saints patrons n’ont paseu le droit,voire l’autorisation,de construire leur propre rĂ©seau car tout se fait et ce dĂ©cide,et se cree Ă  Tunis!!!! Les normes »ISO » de ces pratiques sont monopole des »caids » de Tunis »(eux memes partagĂ©s entre la »camora du 9Avril »et la »camora de laManouba »!!!! » La mise Ă  niveau des nouvelles recrues se fait Ă travers les »groupes derecherche » les »laboratoires » constituant une vraie »pĂ©piniĂšre de gĂ©nies en herbe »,ces corps de recherche centralisĂ©s  sont seuls valables Ă  Ă©lire,et Ă  dĂ©signer les »habilitables » aprĂšs avoir leurs preuves »scientifiques »essentiellement de »loyauté »etd »obeissance envers leurs saints patrons.les »caids » de la meme spĂ©cialitĂ© se »haient »à mort,et tentant chacun de sa part de »courcircuiter » son concurrent pour devenir le « seul lĂ©gataire du vrai savoir »!!!! » Notre collĂšge »A » Ă  nous(c’est Ă  dire de la facultĂ© de Sousse) a dĂ©posĂ© les armes dĂšs le dĂ©but,et a signĂ© un chĂšque en blanc aux rĂ©saux de Tunis(seuls habilitĂ©s Ă  diriger la recherche »la vraie »),une coordination »scientifique »,une complicitĂ© personnelle des plus transparentes aĂ©tĂ© entamĂ©e ,consommĂ©e.A Sousse considĂ©rĂ©e comme facultĂ© de deuxiĂšme,voire troisiĂšme zone,on acceuille nos collĂšgues invitĂ©s de Tunis comme des missionnaires « évangĂ©listes ».La suite automatique de tout celĂ  aĂ©tĂ© de transformer notre dĂ©partement qu’on espĂ©rait » autonome »en un « grand lycĂ©e » voire »collĂšge » qui brille par l’abscence de recherche »adulte » qui n’a le droit d’exister que par l’aval des autres dĂ©cideurs!!!!  merci de votre patience,de votre compassion……………. mourad regaya


Les menaces du clan Kadhafi contre la Suisse

La police genevoise n’a pas eu d’état d’ñme. AlertĂ©e par les employĂ©s de l’HĂŽtel PrĂ©sident Wilson, qui entendaient rĂ©guliĂšrement des hurlements sortir de la suite occupĂ©e par Hannibal Kadhafi, 32 ans, et son Ă©pouse Aline, la police a attrapĂ© et jetĂ© en prison le plus remuant fils du dictateur libyen. Motif : le couple sĂ©questrait et tabassait de deux de leurs employĂ©s, une Tunisienne et un Marocain (qui a mĂȘme pris un coup de couteau). La justice genevoise ne s’est pas non plus laissĂ©e impressionner : elle a mis le couple en examen pour « lĂ©sions corporelles simples, menaces et contraintes ». Seulement voilĂ . Le tĂ©lĂ©phone a aussitĂŽt sonnĂ© Ă  Berne, la capitale fĂ©dĂ©rale. Tandis que la mĂšre de la Tunisienne Ă©tait arrĂȘtĂ©e Ă  Tripoli. L’avocate Aicha Kadhafi, 31 ans, fille du leader libyen, s’est prĂ©cipitĂ©e Ă  GenĂšve pour dĂ©noncer « le comportement raciste » des autoritĂ©s suisses. Elle a aussi menacĂ© le pays des banques : « ƒil pour Ɠil, dent pour dent, celui qui a commencĂ© Ă  tort », a lancĂ© Aicha dans une confĂ©rence de presse. La Libye Ă©tant le principal pourvoyeur d’or noir de la ConfĂ©dĂ©ration. Un miracle est alors arrivĂ©. AprĂšs deux jours de cellule, Hannibal Kadhafi a retrouvĂ© le ciel bleu. Le couple a payĂ© une caution de 300 000 euros et a aussitĂŽt quittĂ© le lac LĂ©man. La suite est connue : Hannibal et Aline ne rĂ©pondront pas aux convocations du juge genevois, malgrĂ© leurs promesses. Et les victimes devraient empocher la caution. bakchich info (Source : «bakchich info» le 21 juillet 2008)


 

L’AlgĂ©rie est-elle Ă  la veille d’une rĂ©volution dĂ©mocratique ?

Saad LOUNES Les jours du gĂ©nĂ©ral Mohamed Mediene dit Toufik Ă  la tĂȘte du DRS sont comptĂ©s. Son limogeage ou «sa dĂ©mission» sont imminents. Cette fois, il ne peut survivre au terrible scandale de la rĂ©vĂ©lation du journal italien La Stampa qui a dĂ©crit comment les moines de Tibhirine et l’Ă©vĂȘque d’Oran ont Ă©tĂ© assassinĂ©s par les militaires. Le silence pesant du pouvoir algĂ©rien et de tous ses satellites, qui n’ont pas encore rĂ©agi, prouve qu’un profond malaise s’est installĂ© Ă  la tĂȘte de l’Etat et de l’ANP. Ce calme malsain prĂ©cĂšde la tempĂȘte qui ne va pas tarder Ă  s’abattre dans les sphĂšres du pouvoir ou
 dans la rue. La parenthĂšse de 20 ans de dictature militaire depuis les Ă©vĂ©nements d’octobre 88 va-t-elle enfin se refermer pour laisser le processus politique de souverainetĂ© populaire reprendre son cours? Toufik a Ă©tĂ© nommĂ© au dĂ©partement renseignement et sĂ©curitĂ© (DRS, ex-SĂ©curitĂ© Militaire) en septembre 1990 en mĂȘme temps que son adjoint Smain Lamari (dĂ©cĂ©dĂ© en septembre 2007). Ils ont Ă©tĂ© proposĂ©s Ă  ces postes au prĂ©sident Chadli par son directeur de cabinet, le gĂ©nĂ©ral Belkheir qui couvaient leur carriĂšre depuis longtemps. Toufik et SmaĂŻn n’ont dĂ» leur longĂ©vitĂ© qu’Ă  leur folie sanguinaire et Ă  la protection de Belkheir, lui-mĂȘme protĂ©gĂ© par de puissants lobbies. Mais l’Ă©normitĂ© du scandale de la tuerie des moines et l’Ă©motion suscitĂ©e par la mise en scĂšne de leur dĂ©capitation sont telles que ces lobbies protecteurs ne peuvent plus rien faire pour eux. Le linge sale du sang des manipulations du terrorisme doit maintenant ĂȘtre lavĂ© entre algĂ©riens. L’honneur de toute une armĂ©e vient d’ĂȘtre bafouĂ© par une telle infamie. Pour se maintenir Ă  leurs postes, Toufik et SmaĂŻn ont commis les pires crimes et exactions, contre le peuple et contre leurs propres compagnons d’arme. DĂ©jĂ  en janvier 92, le prĂ©sident Chadli voulait limoger Toufik et le gĂ©nĂ©ral Khaled Nezzar, alors ministre de la dĂ©fense. Il n’en eut pas le temps et fut destituĂ©. Son successeur «imposĂ© par l’armĂ©e» Mohamed Boudiaf Ă©tait arrivĂ© Ă  la mĂȘme nĂ©cessitĂ© de se dĂ©barrasser des patrons de la sĂ©curitĂ© militaire qui gĂ©raient et protĂ©geaient les rĂ©seaux de corruption. Il fut assassinĂ© d’une rafale dans le dos le 29 juin 1992. En juillet 1993, Kasdi Merbah, ancien patron de la sĂ©curitĂ© militaire sous Boumediene de 1962 Ă  1978, a senti un vent de changement Ă  la tĂȘte de l’ANP avec la nomination de Liamine Zeroual qui venait de remplacer Nezzar, qui avait Ă©chappĂ© de peu Ă  un attentat Ă  la bombe Ă  El Biar. Il s’est proposĂ© Ă  Zeroual pour reprendre du service Ă  la tĂȘte de la SM. Il fut assassinĂ© le 21 aoĂ»t 1993. En 1996, Zeroual, devenu prĂ©sident de la rĂ©publique a voulu nommer le gĂ©nĂ©ral Saidi Fodil Ă  la place de Toufik. Son assassinat fut maquillĂ© en accident de la route Ă  Ouargla oĂč il Ă©tait en poste Ă  la tĂȘte de la 4Ăšme rĂ©gion militaire. En 1997, Zeroual a voulu nommer son ami, le gĂ©nĂ©ral Mohamed Betchine, ex-patron de la SM (88-90), comme ministre de la dĂ©fense pour se dĂ©barrasser de Toufik. Ce dernier a rĂ©pliquĂ© par l’organisation de massacres de civils Ă  grande Ă©chelle qui crĂ©Ăšrent la psychose jusqu’aux portes d’Alger. Les souvenirs de RaĂŻs, Bentalha, Beni-Messous, etc
 ont atteint les sommets de l’horreur. Betchine, puis Zeroual furent poussĂ©s Ă  la dĂ©mission. Enfin, en avril 2001, deux ans aprĂšs son Ă©lection, Bouteflika a tentĂ© de limoger Toufik, qui a aussitĂŽt enflammĂ© la Kabylie avec la complicitĂ© de ses alliĂ©s dans la gendarmerie. Et pour empĂȘcher le FFS et le RCD de rĂ©cupĂ©rer le mouvement de protestation, Toufik a provoquĂ© la crĂ©ation des arouch en les infiltrant. Le brasier kabyle fut entretenu jusqu’Ă  la conclusion d’un accord sur le 2Ăšme mandat de Bouteflika. Aujourd’hui, la situation est des plus critiques pour le pays. D’un cĂŽtĂ©, Bouteflika, malade et en fin de rĂšgne, ne prĂ©sente plus aucune crĂ©dibilitĂ© ni pour le rĂ©gime, ni pour la population. D’un autre cĂŽtĂ©, l’agent du DRS Ahmed Ouyahia, sentant l’aubaine du chaos, fait le forcing pour asseoir son autoritĂ© sur les appareils sĂ©curitaires et prendre le pouvoir par la censure et la rĂ©pression des opposants. Le tout nouveau mandat d’arrĂȘt lancĂ© contre le prĂ©sident soudanais, Omar El Bechir, par le procureur gĂ©nĂ©ral de la Cour pĂ©nale internationale (CPI), est venu ajouter de l’huile sur le feu qui a gagnĂ© les sphĂšres du pouvoir, complĂštement affolĂ©es. La vĂ©ritĂ© sur les «assassinats pĂ©dagogiques» des chrĂ©tiens en AlgĂ©rie, que le DRS voulait attribuer Ă  des «terroristes islamistes», est maintenant dĂ©voilĂ©e au grand jour. Ce nouvel Ă©pisode de l’affaire des moines donne du crĂ©dit Ă  toutes les autres rĂ©vĂ©lations faites par des officiers du DRS et de l’ANP qu’on peut dĂ©couvrir sur le site du MAOL (www.anp.org) ou dans les livres publiĂ©s par Hichem Aboud, Habib SouaĂŻdia, Mohamed Samraoui, Abdelkader Tigha. Cela veut dire aussi que toutes les plaintes dĂ©posĂ©es contre les gĂ©nĂ©raux (disparus, assassinats, torture, etc
) vont ĂȘtre regardĂ©es d’un autre Ɠil et leur procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e. Mais, alors qu’on sent bien que les gĂ©nĂ©raux en poste ou Ă  la retraite s’agitent dans tous les sens, il est regrettable de constater que les opposants politiques et les intellectuels continuent Ă  somnoler comme s’ils n’Ă©taient pas concernĂ©s. Il faut se rendre compte que l’AlgĂ©rie politique n’est ni en avance, ni en retard. Elle ne peut vivre qu’au rythme que lui imprimeront ses Ă©lites. A l’Ă©chelle individuelle, on peut parler de drames. Des intellectuels et des militants, qui Ă©taient arrivĂ©s Ă  maturitĂ© politique dans la pĂ©riode 88-92, peuvent se sentir aujourd’hui comme des vieillards aigris et dĂ©passĂ©s qui ont ratĂ© quelque chose dans leur vie aprĂšs ces vingt annĂ©es de dictature. Mais Ă  l’Ă©chelle d’une Nation, l’expĂ©rience algĂ©rienne peut se comparer Ă  celles d’autres pays qui ont connu les mĂȘmes troubles gĂ©nĂ©rationnels causĂ©s par des coups d’Etat et des dictatures militaires. Aujourd’hui, ces pays ont des rĂ©gimes dĂ©mocratiques stables et sont devenues des puissances rĂ©gionales et Ă©conomiques reconnues et respectĂ©es dans le concert des Nations. On peut citer l’exemple si proche de l’Espagne du gĂ©nĂ©ral Franco qui a semĂ© la terreur de 1936 Ă  1974, avant de laisser ce pays se reconstruire socialement et se stabiliser politiquement. Au Portugal, la longue dictature du gĂ©nĂ©ral Salazar avait virtuellement Ă©liminĂ© les partis politiques, laissant un grand vide comblĂ© par les militaires qui ont petit Ă  petit lĂąchĂ© le pouvoir aux civils qui gouvernent depuis deux dĂ©cennies. Plus loin de nous, au BrĂ©sil, les militaires ont pris le pouvoir par un coup d’Etat en 1964, avant d’en ĂȘtre chassĂ©s par les civils en 1985. En Argentine, aprĂšs 20 ans de «pĂ©ronisme», l’armĂ©e fomente un coup d’Etat en 1976 entraĂźnant un lourd bilan de 30.000 disparus exĂ©cutĂ©s ou morts sous la torture. Les civils ont repris le pouvoir en 1983 et passĂ© les militaires en jugement. Les expĂ©riences les plus proches de ce que vit l’AlgĂ©rie sont assurĂ©ment les exemples turc, grec et chilien. Dans ces pays, «l’armĂ©e a pris le pouvoir par des coups d’Etat, instaurĂ© des dictatures, suspendu la Constitution, promulguĂ© l’Ă©tat d’urgence ou d’exception, annulĂ© des Ă©lections, dissous les assemblĂ©es, interdit les syndicats, censurĂ© la presse, violĂ© les droits de l’Homme, emprisonnĂ©, torturĂ©, assassinĂ©, etc ». MalgrĂ© ça, ces pays vivent aujourd’hui dans des rĂ©gimes dĂ©mocratiques modernisĂ©s et stables depuis une vingtaine d’annĂ©es grĂące Ă  la rĂ©sistance militante et au courage de leurs Ă©lites. Tous ces exemples si proches de notre expĂ©rience prouvent que «l’horloge politique» algĂ©rienne ne peut tourner que si les Ă©lites se hissent Ă  la hauteur de l’Histoire de leur peuple. Et se rendent compte que la paralysie intellectuelle et militante est le rĂ©sultat de la stratĂ©gie mise en Ɠuvre par le «makhzen du DRS» de Toufik: rĂ©pression, censure, arrestations, tortures, assassinats, attentats,
 et corruption massive. Les Ă©lites civiles et militaires doivent maintenant crĂ©er des commissions d’enquĂȘte Ă  l’APN et Ă  l’ANP, demander des comptes et la dissolution du DRS. Les intellectuels et les journalistes doivent s’exprimer sur ce sujet et lancer des enquĂȘtes. Une Nation et un systĂšme politique et social ne peuvent Ă©voluer et se rĂ©gĂ©nĂ©rer que s’ils consentent Ă  faire des sacrifices. Du fond de leurs tombes, les tĂȘtes des moines trappistes sont revenues nous parler et demandent aux algĂ©riens de couper les tĂȘtes de ceux qui les ont mis dans le trou.


Vers une refonte du Moyen-Orient

 

Il est devenu proverbial que la « guerre enfante l’Histoire ». Mais, au Moyen-Orient, c’est aussi la paix qui a sa part de lion dans le traçage des contours de la rĂ©gion et la composition des blocs et des alliances. Car, dans une rĂ©gion, qui connaĂźt une kyrielle presque non discontinue de conflits, la moindre trĂȘve, le plus bref cessez-le-feu ou la lueur la plus Ă©phĂ©mĂšre d’espoir reprĂ©sentent en soi une donne. Un tournant. Le cours des Ă©vĂ©nements va crescendo, avec une courbe tendant vers, sinon de l’accalmie, Ă  une pĂ©riode de retenue. En effet, les dossiers en suspens paraissent en voie de «  liquidation  ». Tout a commencĂ© avec le Liban. Des accords de Doha, Ă  la formation d’un gouvernement gouverment d’union nationale, en passant par la confirmation de Michel Suleiman dans le poste de prĂ©sident PrĂ©sident , le spectre d’une Ă©niĂšme guerre civile s’écarte. D’ailleurs, l’échange de prisonniers entre le Hezbollah Hizbollah et IsraĂ«l a pris l’allure d’une fĂȘte nationale, avec un Walid Jumblatt Ă©voquant l’exploit d’avoir poussĂ© IsraĂ«l Ă  lĂącher du lest et des Forces libanaises Libanaises se prĂ©cipitant au chevet de Samir Qintar, ennemi d’antan. Pour ce qui est de la Syrie, le leadership a le vent en poupe. Le Sommet de Paris pour la MĂ©diterranĂ©e a permis de sortir Damas de son isolement. Et c’est, symboliquement, la France qui a lui a jetĂ© la bouĂ©e de sauvetage, aprĂšs prĂšs de trois ans de relations glaciales. Et, cerise sur le gĂąteau, le prĂ©sident PrĂ©sident Bachar Assad est conviĂ© au traditionnel dĂ©filĂ© tradionnel dĂ©fil du 14 juillet, fĂȘte nationale de l’Hexagone. Cette bouffĂ©e d’air pour la Syrie intervient au moment mĂȘme oĂč la Turquie offre ses bons offices, pour une Ă©ventuelle reprise des nĂ©gociations directes entre Damas et Tel-Aviv. Pour sa part, l’Iran ne semble pas en marge des Ă©vĂ©nements. AprĂšs plusieurs mois de guerre mĂ©diatique avec l’Occident, le ton baisse d’un cran. Et, les Etats-Unis, quiEt, les Etats-Unis, qui se prĂ©parent Ă  une Ă©chĂ©ance Ă©lectorale majeure, s’ouvrent timidement au seul survivant de l’Axe du mal. C’est, d’ailleurs, son secrĂ©taire d’Etat adjoint, William Burns, qui siĂšge dĂ©sormais aux Ăąpres nĂ©gociations sur le nuclĂ©aire iranien. Washington n’exclut pas, non plus, l’établissement d’un bureau diplomatique Ă  TĂ©hĂ©ran.   Face Ă  cette ouverture amĂ©ricaine, l’Iran riposte fort amicalement. Dans une dĂ©claration inhabituelle, Esfandiar Rahim Mashaie, vice-prĂ©sident chargĂ© de l’Organisation du tourisme, dĂ©clare  : « Aujourd’hui, l’Iran est l’ami du peuple amĂ©ricain et du peuple israĂ©lien. Aucune nation n’est notre ennemi dans le monde et cela est un honneur pour nous  ».  :p> Le diplmate amĂ©ricain «  transfuge  », John Bolton, est allĂ© jusqu’à parler de «  cuisante dĂ©faire  » pour les nĂ©o-conservateurs, contraints, en fin de mandat de reconsidĂ©rer leur politique iranienne.  :p> Peu importe les arriĂšre-pensĂ©es des uns et les visĂ©es des autres, c’est tout le Moyen-Orient qui se reforme, avec deux principales modifications radicales, du moins pour le moment.  :p> Primo, le trio Egypte-Jordanie-Arabie Saoudite, traditionnel alliĂ© des Etats-Unis dans la rĂ©gion, semble ĂȘtre Ă©cartĂ© des derniers Ă©vĂ©nements. En effet, l’Accord de Doha entre les diffĂ©rents protagonistes de la scĂšne politique libanaise n’a pu ĂȘtre avalisĂ© que grĂące Ă  une neutralisation «  positive  » de la Syrie, en Ă©change d’une normalisation par Ă©tapes avec le rĂ©gime alaouite. Et, c’est la Turquie qui a introduit justement Bachar Al Assad aux interlocuteurs israĂ©liens et non le trio sus-mentionnĂ© qui, une dĂ©cennie durant, a jouĂ© le rĂŽle de mĂ©diateur principal de la rĂ©gion.  Secundo, dĂ©veloppements obligent, on assiste, actuellement, Ă  la remise en cause du parrainage des blocs d’alliance d’antennes locales. Depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en fĂ©vrier 2005, et surtout aprĂšs la prise de la bande de Gaza par le Hamas et la guerre entre IsraĂ«l et le Hezbollah, pendant l’étĂ© 2006, on distinguait deux bloc  : le premier avec pour membres l’Iran et la Syrie ainsi que deux antennes, l’une au Liban – le Hezbollah – et l’autre dans les Territoires occupĂ©s – le Hamas -. Le second comporte l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Jordanie avec deux antennes Ă©galement, toujours au Liban, le camp Hariri et son courant du 14 Mars, et dans les Territoires occupĂ©s, le Fatah.  Dans l’état actuel des choses, force serait de se demander  : quel avenir pour le Hezbollah et le Hamas, avec un semblant d’ouverture amĂ©ricain vis-Ă -vis de l’Iran et une «  pacification  » de la Syrie  ? Il est lĂ©gitime, dans ce mĂȘme ordre d’idĂ©e, de s’attarder sur les horizons du camp Hariri et du Fatah, en l’absence d’un parrain de taille.   Face Ă  ces revirements, il reste tout de mĂȘme une constante dans la rĂ©gion et pas des moindres. Au moment oĂč tout semble en voie de rĂ©solution, la question palestinienne demeure suspendue, probablement jusqu’aux Ă©lections amĂ©ricaines. Pourtant, c’est ce dossier-lĂ  justement qui doit ĂȘtre la prioritĂ© des prioritĂ©s. Mais, cette perspective paraĂźt fort lointaine, les problĂšmes intĂ©rieurs menaçant IsraĂ©liens et Palestiniens faisant dĂ©faut. Du coup, l’embellie «  diplomatique  » de la rĂ©gion ne profite pas aux plus profonds de ses maux. Mais, la refonte est de mise et elle ne manquera pas d’avoir des rĂ©percussions sur le conflit et les perspectives de paix. Bassam Bounenni


vidéo du contre sommet du 5 juillet

 
 
LuizaToscane

Israeli soldier filmed shooting Palestinian

 

 
http://english.aljazeera.net/news/middleeast/2008/07/200872019223738901.html           An Israeli human rights group has released graphic video footage obtained during clashes between Israeli troops and demonstrators protesting against the separation barrier on the West Bank. The video has sparked outrage, as it shows what appears to be an Israeli soldier shooting a Palestinian at close range. Watch the Video: http://english.aljazeera.net/news/middleeast/2008/07/200872019223738901.html More Information: http://youtube.com/aljazeeraenglish (Source : « Alhewar» le 21 juillet 2008)  

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